you can't be my superhero -r.

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Tu sortais du bar. Tu avais eu un rendez-vous assez intéressant mais pas concluant. Tu étais bonne pour rentrer chez toi toute seule. Ce n'était pas dérangeant en soi, mais tu aimais bien passer un peu plus de temps en compagnie des autres. Mais tu ne recherchais rien de sérieux et tu ne voulais pas t'engager dans une histoire qui finirait mal pour tout le monde. Tu n'étais pas du genre à pouvoir t'attacher aussi facilement et encore moins du genre à jouer avec les sentiments. Rien que toute l'histoire avec Zéphyr t'avait déjà bien retourné le cœur. Tu avais remarqué un homme qui te suivais depuis déjà cinq bonne minutes. Tu décidais de tourner dans une rue et de voir s'il te suivrait. Ce qu'il fit. Tu arquais un sourcil, croisant les bras. « Bordel, mais lâche-moi ! » ajoutais-tu en haussant le ton. Tu n'aimais pas qu'un inconnu se permette de te suivre. Il a cru quoi ? Qu'il allait t'attraper dans une petite ruelle et faire son affaire ? Il pouvais toujours se mettre le doigt dans l'oeil. Même pas qu'il essaye, sauf s'il tenait à sa vie, ou à son corps. « Dégages, putain ! » Tu faisais un signe de la main pour lui faire comprendre qu'il pouvait partir. Mais il faisait un pas vers toi, qui en faisait deux en arrière. Ce que tu avait oublié c'est que tu avais tourné dans une impasse et que bientôt, tu aurais le dos collé contre un mur. Bien joué ça. Pas le moment d'être sarcastique, il fallait juste que tu trouves un moyen de te défendre. Pour peu qu'il se balade avec un couteau, tu n'en sortirais pas forcément indemne. « Si tu fais encore un pas vers moi, tu vas le regretter ! » Tu étais menaçante et tu ne rigolais pas. L'avantage que tu avais, c'est que tu n'avais pas peur. Tu ne pouvais pas avoir peur, c'était un homme. Tu étais une femme certes, mais tu faisais du sport, et tu faisais pas mal de sport. Avec Jay tu avais appris quelques clés de bras, elles pourraient toujours t'être utiles ce soir, si jamais. Tu faisais un ultime pas en arrière et tu sentais ton dos buter contre le mur. It's the end. Tu ne pouvais plus faire marche arrière. Et lui continuais d'avancer vers toi, un sourire étiré sur les lèvres. « Je t'ai vu, je t'ai observé. T'es seule et tu semblais être en manque, alors tu vas pas m'faire croire que ça t'intéresse pas. Que je t'intéresse pas. »

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jerany.
j'suis pas un Superman ♫

I

l était tard dans la nuit ou tôt le matin quand je quittais le club. Je ne savais pas trop. Je n’avais plus la notion du temps et je m’en foutais pas mal. La soirée avait été bonne. Les clients avaient afflués au club et nous avions presque faillis devoir refuser du monde. Nous avions remplis les caisses et j’étais donc un patron heureux. Mon autre business aussi marchait bien. De plus en plus de paumés devienne accro et donnerait père et mère pour une dose. J’allais pas m’en plaindre. Vraiment pas. Seulement c’était quand même bien gerbant de voir tout ce beau monde dépérir à petit feu. Même si je vendais de la drogue et tellement d’autre chose, je n’étais – et ne serait jamais – consommateur. Jamais je ne tomberais si bas. Pourtant j’aurais une liste de centaine de raison pour ça. Ma mère mort en couche, mon père ce cher enfoiré, et un tas d’autre raison piocher dans ma vie de merde depuis le jour de ma naissance. Et jamais, jamais, je n’avais baissé les bras. Je m’étais battu, encore et encore, malgré les difficultés pour arrivé ou j’en été aujourd’hui. D’accord j’étais pas un ange mais je n’étais pas une putain d’épave. Non. Je dirigeais un club qui marche du tonnerre et je me fais pas mal de fric. J’avais toujours eu à m’inquiéter pour l’argent et ce n’était heureusement plus le cas maintenant. Je n’avais pas sommeil alors je décidais de ne pas rentrer tout de suite chez moi mais je profitais de la nuit. Je passais alors perpendiculairement à une petite rue, une impasse en faite. J’allais passé devant sans m’arrêter mais des éclats de voix m’en empêchèrent. «Je t'ai vu, je t'ai observé. T'es seule et tu semblais être en manque, alors tu vas pas m'faire croire que ça t'intéresse pas. Que je t'intéresse pas. » Dit une voix d’homme dont les intentions n’était en aucun cas un grand mystère. Je restais en retrait, évaluant la situation. Le mec avait clairement de mauvaise intention. La fille était certainement en danger. J’évitais de me mêler des affaires des autres normalement mais là, je ne pouvais pas ne rien faire. Quelque chose dans la voix du mec me disait que ça finirait mal. Je prenais une inspiration et m’engager dans la ruelle. Je ne pouvais qu’apercevoir des silhouettes au bout de la rue. Un homme et une femme, coller au mur. Je les regardais. « Hey ! » Lançais-je, m’avançant doucement. Ils ne pouvaient pas me voir, j’étais encore dans la pénombre. « Je crois que la demoiselle à dit qu’elle n’état pas intéressée. Laisse tombé mec. » Dis-je ne me rapprochant toujours à pas de loup. En m’entendant, le mec se détourna de la fille. Ce qui était une bonne chose. Encore un pas et un lampadaire allumé me rendrait visible. Je faisais un autre pas, puis encore et j’arrivais près d’eux. Je me tournais vers la jeune femme. « Vous allez bien ? » Lui demandais-je, me fichant bien du mec que mon ignorance sembla énervé. Qu’il joue les cow-boy si il veut mais je ne laisserais pas s’en prendre à cette jeune femme. Je vrillais mon regard sur ses yeux elle. Elle n’était clairement pas rassurée.

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Tu avais eu envie de rire. Pour qui se prenait-il sérieux ? En plus de ça, il avait passé toute la soirée à t'observer, ce qui t'agaçait pas mal. Tu avais horreur qu'on te fixe comme ça, comme si tu étais un morceau de viande. Tu n'en étais pas un et il regretterait chacun des mots qu'il avait osé dire. Il te faisait un affront, et tu allais te faire un plaisir de lui régler son compte. Tu n'allais pas t'en priver. « Avec un mec comme toi ? Non merci. » Tu ne savais pas si le provoquer était une bonne idée, mais tu avais les idées claires contrairement à lui qui semblait tituber et donc être imbibé d'alcool. Il n'aurait pas l'occasion de poser la main sur toi, tu en étais assez certaines maintenant. « Tu devrais pas faire la maligne, t'es toute seule, t'es coincée, personne viendra à ton secours. » Il marquait un point, tu étais coincée et seule. Personne ne viendrait à ton secours, mais tu n'avais pas besoin qu'on vienne à ton secours. Tu n'étais pas une petite brebis apeurée. Tu savais te défendre, tu avais pris pas mal de cours avec Jay. Tu avais pratiqué plusieurs arts martiaux, suffisamment longtemps pour connaître les gestes tactiques. Et tu n'avais pas peur de les utiliser, quitte à lui déboîter une épaule pour qu'il comprenne qu'il avait tort de s'en prendre à toi. Sauf qu'une voix se fit entendre à l'autre bout de la rue. Une voix masculine. C'était bien ta veine ça. « Hé ben là, j'crois que t'as tort. Tu devrais dégager maintenant. » Tu esquissais un sourire, et tu avais un ton assuré. Tu ne connaissais pas l'homme qui semblait vouloir jouer au héros, mais ça avait déstabilisé l'autre mec, qui se retournait vers « ton sauveur ». Tu en profitais pour te glisser au sol, et maintenant que ton regard s'était habitué à l'obscurité, tu pouvais fouiller la zone du regard. « C'est toi qui devrait laissé tomber, mec. » Et voilà que ton agresseur se prenait pour un mec fort et costaud. Au moins, pendant que l'autre avançait vers la lumière, tu pouvais attraper une barre en fer et t'approcher du connard, pour lui porter un coup fort, mais assez léger pour dire de l’assommer et de lui permettre de faire une petite sieste pour dessaouler. Quand il reprendrait ses esprits, tu serais au chaud, chez toi. « Je vais bien. » affirmais-tu en lâchant la barre au sol. Un bruit de métal qui tombe se fit entendre, et pendant quelques secondes, tu restes face au jeune homme, le détaillant du regard. « Vous vous êtes pris pour superman ? » demandais-tu doucement. Tu aimais assez peu qu'un homme se sente obligé de t'aider, comme si tu étais une petite chose fragile à défendre. Au moins, ce soir, il verrait de quoi tu es capable.

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jerany.
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A

lors que je me baladais tout en prenant la direction de chez moi, je ne m’étais pas attendu à tomber sur une altercation. Un homme s’en prenait, pour le moment verbalement, à une jeune femme. Je n’étais pas du genre à me mêler de tout et n’importe quoi mais bon, j’avais aussi une conscience et je ne pouvais décemment pas laisser cette femme aux mains d’un sale type. Qui sait ce dont il était capable ? Je me dirigeais alors vers eux, m’approchant d’eux à petit pas après avoir suggérer à l’enfoiré ayant juste assez de burnes pour s’en prendre à une femme de la laisser tranquille puisqu’elle lui avait dit non. Le silence retomba pendant quelques secondes avant que l’homme décide de se concentré sur moi plutôt que sur la jeune femme. Moi je continuais à avancer, confiant. Après tout, qu’avais-je à craindre d’un mec qui devait sûrement être complètement bourré ? Je n’en ferais qu’une bouchée même si je doutais que ça aille jusque là. Je le regardais, amusé. « C'est toi qui devrait laissé tomber, mec. » Je pouffais légèrement. Il était sérieux ? Apparemment. Du coin de l’œil, je vis la jeune femme se baisser. Il fallait que je garde l’attention du mec sur moi. « Franchement mec, t’en prendre à une femme ? Pathétique ! » Lançais-je. « Viens plutôt t’en prendre à quelqu’un à ta hauteur. » Lui dis-je. Puis, soudain, je la vis frapper l’homme avec une barre de fer qu’elle avait sûrement ramasser alors qu’elle était au sol. Je restais interloqué alors que l’enfoiré faisait moins le malin maintenant. En tous cas, cette fille avait du cran. Elle semblait aller plutôt bien si on considérait la situation dans laquelle elle était quelques secondes auparavant. Elle m’intrigua sur le champ. Je lui demandais alors comment elle allait. Dès fois qu’elle est des blessures que je ne voyais pas. « Je vais bien. » M’assure t-elle en lâchant au sol son arme de fer. Le bruit de métal résonne dans la rue étroite pendant quelques secondes. Elle me regarde et moi aussi je l’observe. Elle a quelque chose, c’est certain. Je la détails, pas le plus élégamment du monde j’en conviens. Elle est belle mais plus que son physique, ce sont ces yeux et son regard qui m’interpellent. « Vous vous êtes pris pour superman ? » Me demanda t-elle. Je souris, secouant la tête « Superman ? Non. Ce n’est pas mon genre. Pas du tout » Je ris. « Et puis vous n’avez pas eu besoin de moi pour vous en sortir. Je suis simplement content d’avoir pu vous aidez en faisant diversion. » Je haussais les épaules. Je glissais un regard sur le poivrot, allongé sur le sol. « Je crois qu’il réfléchira un peu plus avant de s’en prendre à une femme la prochaine fois. » Je ris avant de reporter mon regard sur elle. « Je m’appelle Jeremy. »

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Il semblait toujours aussi surpris de ton action. Comme si une femme ne pouvait pas attraper une barre de fer et frapper doucement mais avec assez de force un homme pour l'assomer le temps de quelques heures. Sa façon de dire que tu n'avais pas eu besoin de lui, te fis sourire. Pourquoi ça aurait été différent ? Il aurait fait quoi ? Il se serait approché de l'autre mec, lui aurait collé un poing dans le gueule, l'autre aurait pu essayer de répondre mais sans succès, avec son nez qui pisse le sang et il serait partie. Tu aurais été la pauvre petite fille bloquée dans une ruelle, qu'on secours. Malheureusement pour lui, tu n'étais pas ce genre de fille. Tu avais du cran, tu n'avais pas peur. « Non, je n'ai pas eu besoin de vous. » affirmais-tu sans ciller. Tu pourrais éviter de faire trop la fière, après tout, il était venue pour te porter secours, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne s'en prendrait pas à toi. Tu ne savais rien de lui, de ses intentions et peut-être qu'elles étaient mauvaises. « Mais votre diversion a permis d’accélérer les choses, alors merci. » Tu esquissais un faible sourire. Tu n'aimais pas trop devoir remercier les autres, pensant que tu étais toujours mieux servie par toi-même. Tu ne voulais devoir compter sur quelqu'un, ni même devoir quelque chose à quelqu'un pour un service prêté. Tu ne voulais pas connaître la déception au moment où tu aurais besoin d'aide et que personne sera là pour te donner le coup de main demandé. Non, tu étais assez bien seule, et tu savais faire en sorte de te protéger. Tu ne buvais jamais au point d'être ivre, parce que tu serais incapable de penser. « Je ne penses pas qu'il s'en prendra à nouveau à une femme seule. » affirmais-tu en regardant son corps sans vie dans la petite ruelle. Tu commençais à te demander s'il respirait encore, mais tu n'allais pas t'approcher de lui pour prendre son pouls. Au contraire, tu tournais les talons pour sortir de cette ruelle au plus vite. Notant dans ta mémoire que c'était une impasse et que ça serait à éviter la prochaine fois. Lui ne s'en prendrait pas à d'autres femmes, mais il n'était pas le seul prédateur de cette ville, il devait y avoir d'autres, surtout ivres. « Je m'appelle Tiffany, enchantée. » Tu lui tendais la main, comme pour un salut de bon procédé. Il gardait une certaine distance à ton égard, bien qu'il n'arrêtait pas de te regarder, de te reluquer. Tu n'aimais pas ça, et s'il continuait, il allait vite le découvrir.

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jerany.
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U

ne chose est sûr, cette fille semblait avoir de la ressource et ça me plaisait. Après tout, y aurait que ce qu’elle avait vécue se soir aurait calmer mais pas elle. Non elle semblait ne pas être touchée du tout par ce qu’il c’était passé et ce qu’elle avait fait. «Non, je n'ai pas eu besoin de vous. » Dit-elle avec aplomb. Je la regardais, fasciné. «Mais votre diversion a permis d’accélérer les choses, alors merci. » Me dit-elle avec un faible sourire qui ne cacha pas le fait qu’elle ne semblait pas appréciée que je sois intervenue ce soir. De tout façon, elle aurait voulu quoi ? Que je passe mon chemin en la laissant avec type, capable de dieu sait quoi ? Néanmoins, je devais avoué qu’elle avait se sortir de se mauvais pas et que cet idiot ne risquait pas de s’en reprendre à une femme avant longtemps, voir jamais à mon avis. Il serait trop honteux de s’être faire mettre KO par un joli brin de femme aux yeux hypnotiques. « Je vous en pris. Je suis content d’avoir été là au bon moment. » Lui assurais-je. Franchement, les types de son genre me révulsé. Tout ça à cause de l’alcool. C’était franchement incroyable. Je buvais, parfois même un peu trop mais jamais au point de ne pas être un minimum capable de me contrôler et contrôler ce que je faisais. «Je ne penses pas qu'il s'en prendra à nouveau à une femme seule. » Je souris alors qu’elle corrigée mes paroles. Je hochais la tête, amusé sans pouvoir le cacher. « Vous avez rendu une fière chandelle à la communauté à mon avis. » Je regardais l’homme, toujours inconscient sur le sol avant de m’intéresser à la jeune femme. Je me présentais alors sobrement, sans en faire des tonnes même si ce n’était pas mon genre et que je n’avais en aucun cas l’envie qu’elle prenne peur ayant vu de mes propres yeux ce dont elle était capable. «Je m'appelle Tiffany, enchantée. » Me dit-elle en tendant sa main vers moi. Je la regardais puis je pris sa main dans la mienne pour lui serrer la main. « Enchanté Tiffany. » Dis-je avec un sourire en relâchant sa main doucement. Je trouvais ce prénom charmant, tout comme elle. Je ne sais pas pourquoi mais quelque chose en elle m’intriguait. Je regardais le mec et décidais qu’il était peut-être temps de décampé d’ici. « Est-ce que je peux vous offrir un verre ou autre chose ? » Lui proposais-je. C’était pas vraiment dans mes habitudes. Même pas du tout. Seulement voilà je voulais m’assurer qu’elle allait vraiment bien et qu’elle ne craquerait pas avec le contre-coup de ce qui c’était passé. Elle s’en sortait bien mais ça aurait vraiment pu mal finir. En matière de mec pas fréquentable, je m’y connaissais et ce mec était loin d’en avoir fini avec elle, je pouvais en juré.

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Tu le trouvais un peu collant. Sympathique mais collant. Après tout, tu étais sauvée maintenant, il pouvait reprendre son chemin, tout comme toi. Pourtant, il restait planté là, à l'entrée de la rue, toi aussi tu restais là. Tu croisais les bras pour les ramener contre ta poitrine. C'était peut-être une erreur stratégique mais s'il faisait un geste brusque envers toi, tu aurais encore assez de temps pour te défendre. Il continuait de te dire qu'il était heureux d'être là. Il voulait un bisou peut-être ? Ou une médaille ? Tu ne savais pas ce qu'il pouvait attendre, mais tu t'en foutais un peu. Tu ne rêvais que de ton lit. Peut-être un bon bain chaud juste avant, pour éliminer les tensions que tu pouvais ressentir à cet instant. Tu continuais de le fixer, te disant que tu avais agi pour le bien de la communauté. Quelle communauté d'ailleurs ? Celle des femmes qui sortent pour boire et draguer et qui se font agresser à la sortie ? Parce que si c'était ça, ce n'était pas vraiment quelque chose de flatteur pour toi, et les femmes en général. « Je ne suis pas non plus un superhéros parce que j'ai réussi à me défendre, vous savez. » Il n'y avait pas non plus de quoi te décerner une médaille. Tu avais juste fait ce qu'il fallait pour te sortir de ce mauvais pas. Après il n'y avait rien de fantastique là-dedans, ou alors tu n'aimais pas beaucoup la manière dont il pouvait sous-entendre des choses. Tu en avais déjà frapper un, il avait vu de quoi tu étais capable. S'il ne voulait pas se retrouver à côté de l'autre, valait mieux qu'il ne te pousse pas à bout. Et le voilà qu'il t'invitait à prendre un verre, comme si c'était normal. « Dites-moi quelles sont vos intentions envers moi ? » Il ne servait à rien de te mentir, tu n'étais pas non plus idiote, peut-être même un peu trop clairvoyante parfois. S'il voulait espérer passer un peu plus de temps avec toi, il devait être clair sur ce qu'il attendait. Il était clair que tu n'allais pas passer ta nuit avec lui.

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jerany.
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«

Je ne suis pas non plus un superhéros parce que j'ai réussi à me défendre, vous savez. » Je lui souris, hochant la tête. « Je suis d’accord mais il n’en reste pas moins que vous avez eu de la chance. Ca aurait pu vraiment plus mal tourné. » Lui dis-je en souriant avant de hausser les épaules, ne voulant pas créer de problème ou il n’y en avait pas. Puis j’avais vu comment elle réagissait en situation de stress, et rentrer chez moi avec un coquard ou une commotion cérébral ne me tentait pas le moins du monde. Si j’arrivais comme ça au boulot demain, Charley ne me lâcherait pas et je n’avais pas envie que mon autorité soit sapé.
Je ne sais pas trop à quoi je m’étais attendu en lui proposant d’aller boire un verre. Ce n’était pas dans mes habitudes et il était clair qu’elle aurait sûrement envie de rentrer chez elle et pas d’avoir à faire à un autre gros lourd à qui elle n’avait rien demander. Je sais seulement que sur le coup, cela m’avait parue être une bonne idée, histoire de m’assurer qu’elle allait véritablement et qu’elle ne craquerait pas à retardement et je pourrais encore profiter de son regard captivant. Cette fille m’intriguait sans que je sache la moindre chose sur elle. Evidement, elle fut suspicieuse. «Dites-moi quelles sont vos intentions envers moi ? » Sa question me prit au dépourvu. Comment avait-elle deviner ? Je restais silencieux, passant une main dans mes cheveux, réfléchissant à une manière de ne pas l’effrayer. « Ecoutez … Je … » Je secouais la tête. J’avais envie de me mettre une balle. Pauvre con. Jamais je n’agissais de la sorte face à une femme. « Pour être honnête, je sais pas trop. » Lâchais-je finalement. « Je n’ai aucune intention particulière si ce n’est de m’assurer que vous allez véritablement bien et que vous rentriez chez vous sans encombre. Pour le verre, je me suis dis que qu’après ce qu’il s’est passé, vous en auriez envie pour vous remettre. » Je toussais, légèrement mal à l’aise sous son regard. « Maintenant si vous voulez que je m’en aille, pas de problème, je retourne à mes occupations. »

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HJ : désolée, c'est pas top ! J'espère que ça t'inspirera quand même ! :11:

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Tu avais utilisé une barre en fer parce que tu n'étais pas à l'aise à l'idée de te promener avec un couteau. Si tu en avais eu un, tu savais que les dégâts auraient plus importants. La chance avait eu une part minime dans tout ça puisque tu ne comptais pas te laisser faire. « J'ai plus d'un tour dans mon sac, on m'a pas facilement, vous savez ! » ajoutais-tu en rigolant. Tu avais l'impression de ne rien pouvoir faire parce que tu étais une femme. Peut-être que c'était toi qui interprétait les choses ou lui qui s'exprimait mal. « Oui ? » Tu le regardais, hésitant à finir sa phrase. Comme si lui-même ne savait pas vraiment ce qu'il voulait dire. Pourtant, il avait fini par reprendre la parole, disant s'inquiéter pour toi. « C'est bon à savoir. » Il semblait avoir peur que tu te mettes à paniquer d'avoir assommer. Mais tu étais consciente de ton acte, consciente de la situation. « Je tiens le coup, mais je suis partante pour un verre ! » Tu étais même enjouée à cette idée. Un verre de plus, ça ne te dérangeait pas, au contraire. Et puis c'était un garçon charmant, tu n'allais pas le nier. Pas pour autant que tu allais tomber dans ses filets si facilement. Et si tu ne lui plaisait pas, tu pouvais profiter au moins d'un verre. « Après tout, vous m'avez quand même donné un bon coup de pouce, j'peux bien vous offrir un verre pour ça ! » Oui, c'était bien à toi de lui offrir, bien à toi de lui renvoyer l'ascenseur. Tu étais venue pour draguer ce soir et tu n'avais pas trouvé chaussure à ton pied. Peut-être que lui semblait être un très bon candidat. « Mais j'doute qu'à cette heure il reste beaucoup d'endroits ouverts. » Tu n'étais pas vraiment issue du monde de la nuit, tu connaissais que trop peu les bars, les endroits branchés ou encore même les heures de fermetures. Mais il était quasiment deux heures quand tu avais quitté le bar et maintenant l'horloge devait s'approcher du trois maintenant. A cette heure-là, il y avait encore des endroits ouverts ? Parce que tu te voyais mal l'inviter chez toi, en sachant que tu vivais encore chez tes parents.

HJ : C'était parfait :11:

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jerany.
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J

’ai beau la mettre en garde, elle semble être sur d’elle, sur de pouvoir toujours s’en sortir comme elle venait de le faire. Je fronçais le nez pour m’empêcher de polémiquer avec elle car ouais, elle pourrait bel et bien trouver un moyen pour me mettre KO. Elle avait semble t-il de la ressource. « J'ai plus d'un tour dans mon sac, on m'a pas facilement, vous savez ! » M’assure t-elle en rigolant. Je secoue la tête, souriant malgré moi. Je la regarde, amusé. « Je n’en doute pas une seule seconde. » Je ris une nouvelle fois. Je ne sais pas trop bien pourquoi mais je m’en fou.
Quand elle me demande quelles étaient mes intentions envers elle, elle m’assigna un coup quasi fatal. L’aplomb qu’elle avait me laisser presque sans voix et incapable de faire une phrase compréhensible. Je ne l’avais pas vu venir celle-là. « Oui ? » M’encourage t-elle. Je me fou un coup de pied au cul et lui fais part du fond de ma pensée sous ses yeux, semblant chercher à lire en moi. Je crois que je n’ai jamais été aussi honnête avec quelqu’un que je viens de l’être avec elle. « C'est bon à savoir. » Je souris, légèrement mal à l’aise, même si j’essaie de le caché du mieux que je peux. « Rassurée ? » La taquinais-je pour effacer mon malaise. Oui je m’en faisais pour elle après que ce gars s’en soit pris à elle, heureuse sans gravité. Je voulais m’assurer qu’elle aillait bien avant de la laisser repartir à sa vie et qu’elle oublie tout ça. « Je tiens le coup, mais je suis partante pour un verre ! » J’écarquille les yeux, surpris. Ce n’est pas tant qu’elle accepte mais plus le ton qu’elle a employée. Elle ne fait pas ça seulement pour être débarrassé de moi, elle semble en avoir envie. J’étais véritablement et agréablement surpris. « Après tout, vous m'avez quand même donné un bon coup de pouce, j'peux bien vous offrir un verre pour ça ! » Je ris doucement. « Ah ! Vous admettez enfin que je vous ai aidé à vous sortir de ce mauvais pas. Y a du progrès ! » Lançais-je, hilare, me moquant gentiment d’elle et de son air sur d’elle qu’elle affichait. « Mais j'doute qu'à cette heure il reste beaucoup d'endroits ouverts. » Je la regardais, amusé, pesant le pour et le contre de la proposition que j’allais lui faire. Quelques secondes plus tard, ma décision était prise. De toute façon, on avait pas vraiment le choix. « Eh bien il se trouve que j’ai un club situé pas loin d’ici et le bar à été réapprovisionné avant la fermeture alors si ça vous dit, on peut y aller. » Lui proposais, ignorant sa réaction même elle semblait du genre à ne pas avoir peur de grand chose. J’avais insisté sur le mot club pour qu’elle se fasse une idée de ce club justement. Je ne voulais pas la mettre mal à l’aise une fois arrivé là-bas. Je lui laissais donc le choix de me suivre ou non. « Ne vous inquiétez pas, à cette heure là, il n’y aura personne d’autre que vous et moi. Je vous laisserais même payer ce qu’on boira si ça vous fait plaisir. » Je souris.

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Tu n'en rajoutais pas une couche. Tu devais déjà lui avoir tenue tête un bon moment pour qu'il comprenne que t'aurais pu t'en sortir seule. Ce n'était pas un homme qui allait te faire peur, au contraire. S'ils avaient été plusieurs, tu n'aurais sûrement pas eu le même discours. Par chance, il été seul et tu en avais déjà vu d'autres. Tu en verrais sûrement d'autres aussi dans les semaines à venir, même si tu préférais éviter ce genre de rencontre. C'est jamais bon pour eux après. « Je n'étais pas tellement inquiète. » Tu ne l'étais pas parce qu'il avait vu de quoi tu étais capable. Tu pensais vraiment ne rien risquer avec cette homme là. Et puis étrangement, tu le trouvais sincère. Tu ne savais pas si c'était la peur ou s'il était toujours ainsi. Quoiqu'il arrive, il t'inspirait confiance. « Gnia gnia gnia ! » finis-tu par ajouter en grimaçant. Des progrès mon cul. Certes il t'avait donné un coup de main, mais pas de quoi prendre la grosse tête ni même s'attribuer tous les mérites de cette soirée. Quoiqu'il en soit, tu t'étais mise à rire, passant une main dans tes cheveux, serrant ta veste contre toi. Ce n'était pas qu'il faisait froid, mais rester immobile dans une ruelle à deux heures, le vent était plus frais qu'en début de soirée. « Un club ? Genre boîte privé ? » Tu fronçais les sourcils, curieuse. C'était bien amusant qu'en ayant besoin d'un endroit où boire, il était propriétaire de ce genre d'endroits. Mais c'était surtout le mot club qui attisait ta curiosité. Vu sa carrure, il pouvait aussi posséder un strip-club. « Que de galanteries ! » Tu esquissais un large sourire. Bien sûr que tu comptais le payer ton verre et même le sien. Après tout, il le méritait bien et ce n'était pas parce qu'il était propriétaire qu'il fallait tout te céder. De toute façon, il semblait bien l'avoir compris, sinon il n'aurait pas dit les choses ainsi. « Je vous suis, Jeremy. » Tu faisais un pas, puis deux vers lui enfin d'être à sa hauteur. Tu arrivais pile poil à la même hauteur que lui, merci les talons. Pour une fois que tu en avais mis, tu étais bien contente de pouvoir avoir tes yeux à la même hauteur que les siens.

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J

’avais l’impression que la soirée prenait une tournure qui pourrait me plaire. J’étais véritablement surpris qu’elle accepte de boire un verre avec moi. Surpris mais content. J’ignorais pourquoi mais cette jeune femme ne me laissais pas indifférent. Etait-ce ses yeux ? Son sourire ? Son air légèrement enfantin ? Je ne saurais le dire. Tout ce que je savais c’était que j’avais envie de prolongé ce moment avec elle. On s’était mit d’accord pour boire un verre, il nous restait à choisir l’endroit et évidemment, à cette heure avancée il n’y avait plus grand chose d’ouvert. Je lui proposais donc qu’on aille au club, marchant comme sur des yeux en essayant d’anticiper sa réaction. «Un club ? Genre boîte privé ? » Me demanda t-elle en fronçant les sourcils. Je grimaçais légèrement. « Plutôt un club pour adultes mais attention, ce n’est rien de trash non plus. J’en suis le gérant depuis quelques années maintenant. » Lui expliquais-je même sans que cela soit nécessaire d’ailleurs. J’avais juste envie de lui en dire plus, qu’elle ne m’imagine pas avec de fausses intentions. Je lui assurais ensuite que le club était fermé, le bar plein et qu’elle pourrait même payé ce que nous allions boire même si j’aurais aisément pu offrir nos verre. Cela semblait important pour elle de me l’offrir ce verre. «Que de galanteries ! » Dit-elle avec un sublime sourire illuminant son visage. Je souris aussi, amusé. « Et vous n’avez encore rien vu. » Lâchais-je, énigmatique. «Je vous suis, Jeremy. » Dit-elle en s’approchant de moi, un pas après l’autre. Elle fut ainsi à ma hauteur grâce aux talons qu’elle portait mais ça me plaisait. Ses grands yeux étaient à la hauteur des miens. Je souris, me mettant en mouvement, restant toujours à sa hauteur. On prit ensuite le chemin du club. J’adorais la nuit. Je restais silencieux, jetant seulement de temps en temps des coups d’œil furtif à jolie jeune femme blonde qui m’accompagnait. Après quelques minutes de trajets, nous arrivâmes devant le club. Je glissais une main dans la poche arrière de mon jean et en sortis les clefs de l’établissement. C’était la première fois que j’usais du privilège de pouvoir disposer du club à tout heure. J’ignorais même ce que Budd en penserait même si je ne crois pas qu’il m’en voudrait véritablement. Il aboie mais ne mord pas comme on dit. « On y est. » Lançais-je en la regardant. « Toujours partante ? Je peux vous déposer chez vous si vous préférez. » Lui proposais-je, voulant être sur qu’elle désirait être là. Après quelques secondes, je m’attelais à déverrouiller la porte et à l’ouvrir pour qu’elle puisse rentrée. « Je vous en pris. » Lui dis-je après avoir actionner la lumière. Elle entre et je la suis de près. Je referme la porte derrière nous et passe devant elle pour l’amener jusqu'à la salle et vers le bar. « Bienvenue chez moi. » Je ris légèrement et passais derrière le bar. « Qu’est ce que je vous serre ? » Lui demandais-je, cherchant ses yeux.

WILDBIRD

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Un club pour adulte donc, une jolie façon de dire strip-club. Mais il promettait que ce ne serait pas trash alors tu voulais bien le croire sur parole, tu le verrais bien assez vite de tes yeux, seul toi pouvait juger de ce qui était trash ou non. C'était facile pour un homme de dire que ça ne l'était pas, la sensibilité pour ce genre n'était pas la même pour tous. Bien que pour ça, rien ne te faisait peur. Tu pouvais tout supporter sans cligner des yeux ou avoir envie de vomir. « Hmm.. Je vois. » Tu n'avais pas grand chose à ajouter à vrai dire, tu te contentais d'hocher la tête et de sourire. « Alors montres-moi ! » Tu étais bien curieuse de ce qu'il pouvait te montrer ou comment il pouvait se montrer galant. Sans plus attendre, tu le suivais dans le dédale des rues jusqu'à l'endroit qui lui appartenait. A mesure que vous avanciez dans les rues, tu avais l'impression de savoir où vous rendre alors qu'il ne t'avait rien dit de plus. Une fois devant l'endroit, tu pouvais constater que tu ne t'étais pas trompée, que tu avais visée juste. « Toujours partante ! » murmurais-tu dans le creux de son oreille alors qu'il hésitait encore à ouvrir la porte. A croire qu'il avait plus peur que toi de te faire rentrer dedans. Pourtant ce n'était pas maintenant que tu ferais demi-tour, d'autant plus que tu étais déjà venue ici. Une fois certes, mais tu voulais bien voir ce que ça donnait entre ses quatre murs lorsque les lumières étaient éteintes et que l'endroit était désert. L'ambiance ne serait pas la même sans les filles se trémoussant mais c'était pas plus mal pour toi, qui te sentais d'une heure joueuse d'un coup. « Oh c'est toi le gérant ? » demandais-tu bêtement alors que c'était plus pour toi que pour lui. Il te l'avait déjà dit deux ou trois fois mais c'est que t'avait déjà mis les pieds ici et étrangement, on ne te l'avait pas désigné comme le patron, alors peut-être qu'il avait un associé ? Ou peut-être qu'un homme s'était joué de toi pour faire son intéressant, dommage pour lui, ce soir là tu étais rentrée seule. Et puis lui au moins, il avait les clés de l'endroit, ce qui voulait dire que c'était plus concret que l'autre type. « Ce que tu as de plus fort ! » ajoutais-tu avec un grand sourire, pendant que tu prenais place au bar, sans le quitter une seconde des yeux.

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jerany.
j'suis pas un Superman ♫

L

’information avait été donné. Mon club était particulier. J’avais peur qu’elle se rétracte et qu’elle ne veuille plus prolongé la soirée. «Hmm.. Je vois.» Je scrutais la moindre de ses réactions. Bien sur, si elle ne voulait plus me suivre, je l’accepterais même si je serais déçu, je devais bien l’avouer. Elle hocha finalement la tête et me sourit, ce que j’espérais être un bon signe. «Alors montres-moi ! » Je souris en hochant moi aussi la tête. « D’accord. Allons-y alors ! » Lui dis-je, visiblement très content qu’elle me suive. Ca en devenait pathétique à ce rythme là. On se m’y alors en route jusqu'au club qui n’était pas très loin. Plus on approchait, plus je me demandais ce qu’elle en penserait. Quelques minutes plus tard, nous sommes à destination. Je m’arrête devant la porte, soucieux de savoir si elle était toujours partante pour m’accompagner ou pas. Elle avait bien sur tout les droits de refuser et de partir dès qu’elle le souhaiterez. « Toujours partante ! » Me murmura t-elle à mon oreille. Je souris en coin, amusé. « Très bien, Mademoiselle sans peur. » Ironisais-je avant de finalement ouvrir cette satanée porte pour qu’elle puisse y entrer et découvrir ma deuxième maison. C’était véritablement ça. Ma deuxième maison. Un endroit ou je me sens bien. Je ne serais jamais rester si cela n’avait pas été le cas. Budd, sous ses airs bouru, était un peu comme un père. En tous cas il ne pouvait pas être pire que mon véritable père, que je préférais oublié. Tiffany entra dans le club et je la suivis. L’ambiance de l’établissement était totalement différente sans la musique, les filles sur scène et les clients. Certain serait mal à l’aise, effrayé, moi j’étais plus du genre à apprécié. «Oh c'est toi le gérant ? » Me demanda t-elle tout en observant autour d’elle. J’acquiesçais. « Et bien je crois qu’on peut dire ça oui, ou plutôt co-gérant. Budd, le propriétaire avait besoin d’aide pour la gestion du club afin qu’il se concentre à ses siestes bien méritée dans le bureau. Il m’a engagé et il m’a vraiment fait une fleur. Je lui dois beaucoup. » Lui répondis-je avec sincérité. J’étais encore bien loin de la vérité. Budd m’avait vraiment fait une fleur en m’engageant. Ce n’était pas jusqu'à véritablement me remettre sur le droit chemin mais c’était un début. Les responsabilités ne me faisaient pas peur. On alla donc directement vers le bar, derrière lequel je passais. Si Charley me voyait, pas sur qu’elle apprécierait. C’était son territoire e et mademoiselle était possessive. «Ce que tu as de plus fort ! » Me dit-elle quand je lui demandais ce qu’elle avait envie de boire. Je souris et sortais deux verres, toujours sous son regard ardant que je sentais sur moi. Je posais un verre devant chacun de nous avant de croisé son regard. « J’ai l’impression d’être une bête curieuse à force que tu m’observe comme ça … » Lui fis-je remarqué, amusé. Je glissais une main sous le bar et sortais de la réserve une bouteille de whisky. « Cela te convient ? » Lui demandais-je, ne sachant pas si elle aimait ou si elle préférerait autre chose. « Sinon on a de la vodka. Comme tu préfère. » Je lui souris, totalement sous le charme. Je ne sais pas ce qu’elle me faisait mais en tous cas, c’était rare que je sois dans un tel été. Bien sur elle était belle, magnifique même et en tant qu’homme, je ne pouvais qu’apprécié mais c’était plus que ça. Elle m’intriguait comme personne avant elle.
Après nous avoir servit nos verres, je m’accoudais au bar, la regardant moi aussi toujours. Elle m’était mystérieuse et j’avais irrépressiblement envie d’en savoir plus sur elle. Je passais alors une main dans mes cheveux avant de prendre mon verre. « On trinque ? » Je lui souris narquoisement. « Je te laisse le choix du toast. » Soufflais-je avant de lui faire un clin d’œil.

WILDBIRD

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Le petit surnom qu'il t'avait donné te plaisait bien. Tu étais bien une demoiselle et tu n'avais pas peur. Tu l'avais suivi jusqu'au club sans un mot. Une fois à l'intérieur tu avais fini par lui poser une question, pour savoir si c'était vraiment lui le gérant. Il confirmait ta demande en te racontant comment il avait été promu à ce titre. Au moins il confirmait aussi qu'il n'était pas le seul propriétaire. Peut-être que c'était le Budd que tu avais rencontré l'autre soir. Ou un rigolo se faisant passer pour le gérant. Quoiqu'il en soit, tu t'en foutais pas mal. Tu te concentrais sur ce qu'il disait. « C'est une belle histoire. » Tu trouvais ça touchant. Tu n'étais pas du genre à te laisser amadouer par une simple histoire, pas parce que tu n'avais pas de coeur mais parce que tu ne te laissais pas forcément attendrir aussi facilement. Sauf s'il y avait un chien en jeu, là tu perdais tous tes moyens et tu craquais la bouche en cœur. « J'peux arrêter de te regarder mais la soirée risque d'être longue après.. » Tu détournais le regard un instant pour te perdre dans la décoration des lieux, pour lui permettre de souffler un peu puisqu'il semblait mal à l'aise. Tu tournais vers lui lorsqu'il te demandait si ça allait avant de te proposer de la vodka. « C'est parfait. » Tu le regardais vous servir deux verres, après quoi, il refermait la bouteille te proposant de porter un toast. Tu hochais la tête pour approuver, cherchant à quoi tu pouvais bien faire allusion. Tu avais une petite idée si tu prenais le temps de faire hommage à ta soirée. « A mes vingt-huit ans où j'aurais assommé un homme et où un parfait inconnu m'offre un verre dans une boîte de strip-tease ! » Tu esquissais un sourire avant de le boire d'une traite et de le reposer rapidement devant lui, arquant un sourcil pour lui en demander un autre. A condition qu'il comprenne le langage du visage. Pour une soirée d'anniversaire, on ne pouvait pas dire qu'elle était super. Tu t'étais retrouvée dans un bar à boire seule, à te faire draguer lourdement manquant de te faire agresser alors que tu voulais rentrer chez toi. Par chance la soirée s’égayait un peu maintenant que tu te trouvais là.

Spoiler:

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