Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: the line begins to blur (willow) Sam 16 Juil 2016 - 20:05
Une semaine après le déménagement de Willow chez August, chez eux, leur relation ne cessait de se renforcer, de s’épanouir, de s’embellir. Dès la première soirée, August avait su qu’il n’aurait pas pu tomber sur une meilleure candidate, mais à ce moment-là il n’avait même pas idée d’à quel point c’était encore plus que ça. Plus qu’une simple candidate, plus qu’une simple colocataire. Willow était, bien honnêtement, une femme avec qui il se voyait passer tout son temps libre. Ils avaient une liste interminable de points communs, ils avaient le rire et la conversation faciles, ils étaient autant curieux l’un que l’autre donc toujours prêts pour de nouvelles aventures. À chaque jour depuis son arrivée, ils avaient pris le temps de passer du temps ensemble. Ils avaient été bruncher ensemble, ils avaient passé une soirée à la rhumerie pendant qu’August travaillait, et Willow l’avait accompagné jusqu’à la fermeture pour ensuite rentrer ensemble, ils avaient commencé à regarder une série télévisée à deux, ils avaient été magasiner pour la décoration de la chambre de Willow, etc. Et puis, la veille, Willow avait finalement pris le temps de s’installer et de lui jouer du violon, ce qui avait touché August droit au cœur. La mélodie, sa façon de jouer, toute l’émotion qu’elle y mettait. August en était resté bouche-bée. C’est là, à ce moment précis, qu’August avait compris que ça ne serait pas aussi simple qu’il le pensait, de vivre avec cette femme. Parce qu’elle le chamboulait. Parce qu’elle le renversait, de par sa beauté, son intelligence, sa curiosité, son énergie. Ce matin, alors, il avait sorti Willow de son lit, le cœur tout emballé à l’idée de passer une journée complète avec elle. « Rise and shine ! » Avait-il dit en la réveillant doucement. Pour la première fois, il s’était permis d’aller la réveiller à même son lit, s’asseyant à côté d’elle, sans doute parce qu’il avait l’impression qu’ils étaient de plus en plus intimes. Qu’il y avait de moins en moins de barrières. Ils ne se connaissaient que depuis une semaine, mais il avait l’impression de la connaître mieux que bien des gens de son entourage. Une fois habillés et prêts pour la journée, August avait emmené Willow manger des viennoiseries et boire du café à son repère favori pour le petit-déjeuner. Maintenant qu’ils étaient parés à affronter cette journée de visite, August regarda sa colocataire avec un sourire. « Musées, paysages, histoire, arts ? Par quoi veux-tu commencer, Will ? » Demanda August, persuadé qu’ils n’auraient sans doute pas le temps de tout faire aujourd’hui, parce qu’ils s’attardaient aux détails, ils voulaient tout connaître, tout comprendre, tout découvrir. C’était ce qu’il aimait de Willow, parmi tant d’autres choses aussi. Elle lui ressemblait là-dessus, et c’était tout ce qu’il désirait chez une autre personne ; cette curiosité des plus saines.
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Dim 17 Juil 2016 - 19:07
willus. the line begins to blur.
C
ela faisait maintenant plusieurs jours que je m’étais installée à Bowen, chez August et tout ce passait pour le mieux. Même mieux que ça en faite. Cela en était presque irréel. J’avais commencé à travailler pour le journal local et je prenais petit à petit mes marques dans ma nouvelle vie. August y était pour beaucoup. Il me rendait les choses tellement plus facile. Nous avions tant de point commun que c’est comme si nous étions fait pour nous entendre. C’était si facile entre nous. Je n’avais aucunement besoin de faire semblant avec lui. Je pouvais être honnête et totalement moi-même, même dans mes plus petite bizarrerie. J’avais le sentiment qu’il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Et cette idée me plaisait bien. J’aimais ce sentiment de ne pas avoir tout le temps besoin de parler pour qu’une autre personne nous comprenne. Pas un jour ne s’était passé sans que nous ne passions un moment ensemble, malgré nos emplois du temps parfois chargé. Que ce soit de petites soirées ensemble devant la télé, ou à la rhumerie de Gus, ou bien des après-midi à faire les magasins pour personnalisé mon espace à moi. Cela était des moments que je chérissais plus que tout et que je me surprenais même à attendre avec enthousiasme. Je sentais que August prenait de plus en plus de place dans ma vie et pourtant, cela ne me faisait pas peur. Je laissais les choses venir et évoluées comme ça venait. Sans me poser des tonnes de questions qui risquerait de gâcher tout ce qu’on avait construit. Hier j’avais enfin joué du violon. Rien que pour lui. Après ça, il était claire que les choses changeaient entre nous pour devenir je ne sais quoi. Ce moment avait été presque intime, comme si nous étions connectés, ensemble dans une même bulle, en dehors du temps et de l’espace. Je m’étais endormis des étoiles dans les, et mon cœur pas encore revenue à un rythme normal. Encore dans les bras de Morphée, je sentis qu’on tentait de me tirer de mon sommeil. Je bougeais, ouvrant difficilement les yeux sur une nouvelle journée pleine de promesse puisque aucun de nous ne travaillait. Une journée complète avec lui. Il n’en fallait pas plus pour me comblée. « Rise and shine ! » Je tombais alors sur le visage souriant d’August, assis sur mon lit, dans ma chambre. Je le regardais, un peu surprise mais d’une bonne manière. Je lui souris. « Bonjour .. » Lançais-je, encore ensommeillée. Aujourd’hui, il était prévue qu’il me fasse découvrir Bowen. Depuis que j’y été, je connaissais quelques coins mais j’étais encore loin de pouvoir m’aventurer dans la ville ou ses alentours toute seule. Je me préparais au pas de course, ce qui bien sûr le fit beaucoup rire. J’avais hâte que cette journée commence. J’étais certain qu’il y avait pleins de chose qu’il pourrait me faire découvrir et aimer. J’étais bien conscience qu’on ne ferait pas tout aujourd’hui mais je n’en étais pas moins déterminée à ce qu’on fasse au maximum. On alla prendre notre petit déjeuner dans l’endroit qu’il préférait. Rien ne vaut un bon café et un croissant pour bien démarrer la journée. Après ça, notre périple pouvait commencé. «Musées, paysages, histoire, arts ? Par quoi veux-tu commencer, Will ? » Me demanda t-il, affublé comme toujours de son magnifique sourire. Je réfléchissais. Me connaissant, il savait bien que tout me faisait envie mais je décidais néanmoins d’être raisonnable et de choisir. « Commençons par l’histoire ! C’est le plus logique si je veux vraiment connaître la ville et ses habitants non ? » Lui dis-je en souriant. Je le regardais, trépignant presque sur place. Pour certain la curiosité était un défaut. Pas pour moi. Elle peut le devenir, c’est certain, mais c’est aussi pour moi un belle qualité. La curiosité démontre l’intérêt que l’on porte aux choses et aux gens. Pas question de s’interroger sur votre pire ennemi n’est ce pas ? On pose des questions par ce que cela nous intéresse.
WILDBIRD
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PS : regarde dans mon profil !
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Mer 20 Juil 2016 - 2:15
En voyant Willow se réveiller, peu à peu, suite à ses paroles, August se surprit à penser qu’il ne détesterait pas l’idée de vivre cette même scène à tous les matins. Même que ça lui plairait. Toutefois, comme il ne voulait pas amener trop rapidement des sentiments dans cette relation naissante qui n’était peut-être qu’à un seul sens. Ils avaient beau échanger des regards qui semblaient vouloir tout dire, et se sourire à n’en plus finir, August se construisait souvent des scénarios quand il tombait amoureux. Il voyait ce qu’il voulait voir, et il entendait ce qu’il voulait entendre. Pourtant, parfois, il déformait la réalité. Après tout, c’était du passé dont August était maître, pas du présent. Il avait toujours su comment raconter ce qui s’était déjà produit dans le monde, mais c’était une toute autre histoire lorsqu’il devait se pencher sur le futur, aussi proche soit-il. Le jeune homme se contenta donc de regarder Willow se dépêcher à se préparer, visiblement tout autant excitée que lui à l’idée de débuter cette journée. Même en ne prenant qu’une dizaine de minutes pour se maquiller, se coiffer et s’habiller, sa colocataire arrivait à être encore plus belle que la veille. Une fois leurs cafés et croissants avalés, August consulta la jeune femme pour planifier le reste de la journée. Elle réfléchit un moment. « Commençons par l’histoire ! C’est le plus logique si je veux vraiment connaître la ville et ses habitants non ? » Avec un grand sourire, August acquiesça. Elle avait choisi son point fort, l’histoire. August allait pouvoir lui en mettre plein les yeux ce matin. Par contre, le danger de commencer par ça était que la journée s’éterniserait sur le sujet, et qu’ils n’auraient pas le temps de s’attarder à autre chose. En même temps, si Willow n’intervenait pas pour lui dire qu’elle en avait assez, peut-être cela voudrait-il dire qu’elle était toute aussi passionnée que lui. August voulut tout de même s’assurer qu’elle ne se gênerait pas. « Oui, c’est logique ! Je t’avertis, si t’atteints ton point de saturation de faits historiques avant que je me la ferme, n’hésite pas à me le dire. On passera à autre chose, quitte à y revenir une autre fois. » Après tout, August savait fort bien qu’il devenait un moulin à paroles lorsqu’on lui donnait la chance de s’exprimer à propos de faits qu’il maîtrisait bien. Ça pouvait être chiant pour certain, passionnant pour d’autres. Le professeur espérait silencieusement que Willow appartenait à la deuxième catégorie. « Bon alors déjà, il faut savoir que Bowen a, depuis 1988, débuté un projet artistique et historique avec des artistes locaux. Au fil de notre promenade dans la ville, tu pourras voir vingt-sept belles murales peinturées sur certains murs d’édifices publics de Bowen. C’est un parcours tout calculé qui raconte l’histoire de Bowen, de la colonisation à aujourd’hui. » August avait déjà entrepris sa marche, se dirigeant vers la première des vingt-sept murales peinturées depuis vingt-huit ans. « Si tu fais le calcul, une nouvelle murale est peinturée à chaque année. La prochaine sera faite au mois d’août, et j’ai accompagné l’artiste dans l’élaboration de la murale. J’peux rien te dévoiler pour le moment, mais on ira la voir à son dévoilement, si tu veux m’accompagner. » Proposa-t-il avec enthousiasme. Le dévoilement de la murale était, à chaque année, une petite célébration à laquelle les habitants prenaient part. Un rassemblement en fin de journée se déroulait devant le mur en question, et tout le monde prenait le temps d’admirer le produit final. Cette année, ce serait August qui accompagnerait l’artiste dans les explications historiques. Il serait ravi que Willow vienne y assister et, pourquoi pas, couvrir l’événement. Après tout, elle avait bien obtenu un poste au journal local ! Après quelques minutes de marche, August s’arrêta et plongea ses mains dans ses poches, et commença à raconter le récit de Bowen, reprenant sa marche à chaque fois qu’il avait terminé de raconter l’époque de la murale en question, reprenant son discours à la prochaine murale. Il parla donc de l’arrivée des colons, devant ces murales peinturées d’océans et de navires, il parla aussi de l’agriculture, de l’exportation des fruits qui avait permis à l’économie de Bowen de rouler comme jamais, de l’arrivée du chemin de fer, de la création du port, des bourgeois, des politiciens, des écoles, de l’ère de l’industrialisation, bref, de tout ce qui avait permis à cette ville d’être ce qu’elle était aujourd’hui. Et, finalement, ils terminèrent leur promenade devant un mur recouvert d’une grande toile noire. « Et, dans un peu plus d’un mois, je terminerai de te raconter l’histoire. » Si elle n’avait pas fui d’ici-là. Et il espérait tellement que non.
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Mer 20 Juil 2016 - 22:00
willus. the line begins to blur.
H
abituellement, je n’aimais pas trop qu’on me réveille mais là, être réveillée par August, je pourrais presque y prendre goût. Surtout que la journée qui nous attend promet d’être exceptionnel. Une journée. Rien que lui et moi, à découvrir la ville. Une journée incroyable vous dis-je ! Je me levais donc avec un entrain difficilement contrôlée et me préparer en un temps record même si je n’avais pas l’habitude de prendre des heures dans la salle de bain pour me préparer. Bien que je voulais quand même être … présentable aux yeux d’August. Un minimum en tous cas. Après qu’on soit tout les deux prêts, August m’emmena prendre le petit déjeuner dans un endroit qu’il appréciait. J’en était ravis puisque ça me permettait d’en apprendre encore plus sur lui et sur les choses qu’il aime. Le connaître est très important à mes yeux. On prit le temps de déjeuner tranquillement puis on entra dans le vif du sujet. August me demanda par quoi je voulais commencer. Evidement, il n’était pas sans savoir que la réponse qui me viendrait instinctivement serait : tout. Car oui, j’avais envie de tout découvrir, tout savoir sur ma nouvelle ville d’adoption. Je décidais néanmoins je commençais par l’histoire. C’était la spécialité d’August et cela me semblait être un bon point de départ pour m’intégrer ici. Je ne me voyais pas commencer par autre chose même si ça allait sûrement nous prendre du temps. Gus acquiesça en souriant. « Oui, c’est logique ! Je t’avertis, si t’atteints ton point de saturation de faits historiques avant que je me la ferme, n’hésite pas à me le dire. On passera à autre chose, quitte à y revenir une autre fois. » Je le regardais, amusée. « Rassure toi, je t’arrêterais si nécessaire même si je ne pense pas que ça sera le cas. » Comme si je pouvais me lasser de l’entendre me raconter l’histoire de sa ville, tout passionné qu’il était. Non, je doutais de m’en lasser même un jour. «Bon alors déjà, il faut savoir que Bowen a, depuis 1988, débuté un projet artistique et historique avec des artistes locaux. Au fil de notre promenade dans la ville, tu pourras voir vingt-sept belles murales peinturées sur certains murs d’édifices publics de Bowen. C’est un parcours tout calculé qui raconte l’histoire de Bowen, de la colonisation à aujourd’hui. » Je le regardais, impressionnée, n’étant pas au courant de cela et trouvant pour le coup la démarche incroyable. Je l’écoutais, captivée, tout en le suivant sûrement, comme son ombre, jusqu'à la première de ses peintures murales. «Si tu fais le calcul, une nouvelle murale est peinturée à chaque année. La prochaine sera faite au mois d’août, et j’ai accompagné l’artiste dans l’élaboration de la murale. J’peux rien te dévoiler pour le moment, mais on ira la voir à son dévoilement, si tu veux m’accompagner. » Me proposa t-il avec un enthousiasme communicatif et partagé. Je souris, hochant la tête. « J’aimerais beaucoup y assisté oui ! D’autant plus si tu participe au projet cette année, projet que je trouve d’ailleurs vraiment extraordinaire. Un magnifique moyen de préserver l’histoire de la ville. » Lui assurais-je. « J’ai hâte de voir ça. » Notre route à travers l’histoire de Bowen commença alors. Je suivais August, écoutant attentivement ses explications, buvant ses paroles et me surprenant parfois à l’observer distraitement pendant quelques secondes alors qu’il me relatait telle ou telle anecdote concernant une époque ou une autre. De temps en temps, je posais des questions pour approfondir ou clarifier ce qu’il me disait, cela montrait aussi mon intérêt autant pour l’histoire que l’historien lui-même. C’était fascinant. Il était clairement dans son élément. Puis, au bout d’un moment perdu dans le temps, nous arrivâmes à la dernière étape. Le mur ou irait la futur fresque était recouvert d’une toile noire. Je la regardais, presque émue. «Et, dans un peu plus d’un mois, je terminerai de te raconter l’histoire. » Je souris, hochant la tête. « Oui et j’ai vraiment hâte maintenant ! » Je ris tout en le regardant, impressionnée. Nul doute que je serais là, au premier rang même pour le soutenir dans ce projet qui lui tenait forcément à cœur. Je me devais donc d’être à ses côtés. « Tu es le meilleur prof d’histoire que j’ai jamais eu. Je suis sur que tous tes élèves t’adorent et je parle même pas des jeunes filles. » Je passais une main dans mes cheveux courts avant de pouffer de rire. Je les imaginais déjà ces jeune demoiselles, ayant sûrement le béguin pour lui, le prof d’histoire canon.
WILDBIRD
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Jeu 21 Juil 2016 - 0:02
Tout aussi charmée par ces murales que l’était August à chaque fois qu’il les redécouvrait, Willow sembla triste de se trouver devant la dernière murale, d’autant plus qu’elle n’était pas encore dévoilée. Elle mentionna son intérêt à l’accompagner lorsqu’elle serait complétée et montrée au grand jour, ce qui fit plaisir au professeur. Elle le complimenta ensuite sur sa qualité de professeur, ce qui toucha August. Il rigola à sa remarque sur ses élèves de sexe féminin. « Oh, tu sais, je ne porte pas vraiment attention à ça. Disons que je préfère largement l’intérêt que peuvent me porter les femmes de mon âge … » Répondit August avec un sourire, guettant discrètement la réaction de Willow, sans doute parce qu’il aurait aimé qu’elle soit intéressée, tout comme lui l’était de plus en plus. Après un moment à la détailler du regard, sentant son cœur s’emballer un peu trop, il inspira et regarda autour de lui avant de continuer : « Bon, on a vu l’histoire d’une façon plus imagée, maintenant que dirais-tu d’aller visiter le musée qui conserve tous les objets historiques de Bowen ? » Proposa le professeur, ravi encore une fois que Willow accepte sans hésiter. Ils marchèrent donc jusqu’à la Gordon Street, où se trouvait un édifice au toit triangulaire, à mi-chemin entre une maison et un bâtiment public. Tout juste à côté se dressait une réplique d’une maison coloniale de l’époque, reconstruite selon les techniques et la mode d’autrefois. Ils pourraient visiter les deux lieux, puisqu’un billet d’entrée au musée permettait de visiter les deux attractions. Pour débuter, August préférait faire le tour du musée où se trouvaient un tas de pièces de collection, permettant de comprendre comment les gens vivaient autant pendant la période coloniale que par après. Certains objets dataient même du moment où les indigènes étaient les seuls habitants du pays australien. « Il figure parmi les meilleurs musées régionaux du Queensland, même s’il est tout petit, comme tu peux le voir. » Mentionna August en pointant le musée en question alors qu’ils se trouvaient de l’autre côté de la rue, sur le trottoir. Willow comprendrait donc qu’ils étaient finalement arrivés à destination. August ouvrit la porte de l’endroit à la jeune femme et se dirigea vers le comptoir, où un homme dans la soixantaine l’accueillit avec chaleur et enthousiasme. Ils se connaissaient, bien évidemment. L’homme prit August dans ses bras et lui parla brièvement de sa femme, de ses enfants, prenant des nouvelles d’August par le fait même et demandant avec un intérêt trop peu caché qui était cette sublime blonde qui l’accompagnait. August tourna un visage heureux vers Willow. « Je te présente Willow, ma nouvelle colocataire. Fraîchement débarquée de Sidney. » Le propriétaire du musée tendit la main à Willow et lui parla un peu de Sidney, se remémorant avec elle les différents points historiques de cette grande ville australienne. August avait croisé les bras sur sa poitrine, un sourire aux lèvres, les écoutant parler sans les interrompre. « Bon, t’as fini d’accaparer toute son attention ? » Plaisanta August en s’adressant à l’homme âgé. Il paya leur entrée à tous les deux malgré que l’homme ait insisté pour les faire entrer gratuitement. August savait bien que l’histoire n’était pas le centre d’intérêt des habitants ou des touristes, et que ce musée pouvait parfois avoir du mal à renouveler ses expositions par manque de financement. Pour le peu que ça coûtait, il allait aider. Il posa finalement sa main dans le bas du dos de Willow, un peu pour l’inviter à pénétrer dans la salle d’exposition avec lui, mais aussi parce qu’il avait de plus en plus besoin de ce contact intime avec elle. Sans se presser, ils se suivirent autour de la pièce, regardant les pièces présentées, lisant les écriteaux, observant à travers les vitrines ces vieux costumes, ces vieilles vaisselles, bref tous ces objets du quotidien d’autrefois qu’ils n’avaient plus aujourd’hui, ou du moins pas sous cette forme. Ils commentaient parfois le ridicule de certains objets puis l’ingéniosité des autres. Ils se montraient tous les deux curieux, critiques, intéressés. August croisa le regard du propriétaire de l’endroit, qui les regardait depuis le début, dans son coin de la pièce, un sourire au visage. August lui rendit son sourire, car il savait exactement à quoi songeait son vieil ami. Une fois le dernier écriteau lu, le jeune homme posa sa main sur le derrière de l’épaule de Willow et lui demanda, son regard plongé dans le sien : « T’as envie d’aller visiter la vieille maison à l’arrière ? Ça te plongera carrément dans une autre époque. » Sans électricité, sans eau courante, ces gens-là vivaient avec la base, rien que la base.
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Ven 22 Juil 2016 - 8:34
willus. the line begins to blur.
J
e me sentais bizarre une fois arrivé devant cet espace vide mais qui ne le serait bientôt plus, grâce à August et l’artiste qui avait créer l’œuvre qu’on découvrirait le mois prochain. J’avais tellement hâte. Tant de voir ce que cela donnerait que de passer encore un merveilleux moment avec August. Pendant notre voyage à travers l’histoire, j’étais resté pendue aux lèvres d’August, écoutant religieusement ses explications sur les différentes pages historiques de la ville. Pas de doute, il était fait pour ça. Il était dans son élément et doué pour captivé son audience. Une chose est sur, ses élèves avait beaucoup de chance de l’avoir. Taquine, je lui faisais remarqué qu’il était sûrement le fantasme caché des ses élèves au féminin. Cela le fit rire. «Oh, tu sais, je ne porte pas vraiment attention à ça. Disons que je préfère largement l’intérêt que peuvent me porter les femmes de mon âge … » Me répondit-il avec un sourire. Je quittais ma contemplation de la toile en devenir pour le regarder, amusée, une nouvelle lueur dans le regard. Je souris en coin. « Intéressant … » Soufflais-je, le regard pétillant de malice. Je sentis son regard sur moi et un frisson me parcourue l’échine. Un frisson de plaisir. Mon regard alla se plonger dans le siens, comme aimanté. Je sentis mon cœur s’emballait. On resta silencieux quelques secondes. Encore perdus dans notre bulle, ou il n’y avait plus que nous et ou les mots devenaient inutiles. «Bon, on a vu l’histoire d’une façon plus imagée, maintenant que dirais-tu d’aller visiter le musée qui conserve tous les objets historiques de Bowen ? » Me demanda t-il alors. Je souris. « J’en dis que c’est une magnifique idée ! » Je lui fis un clin d’œil, me disant que je serais probablement incapable de lui dire non. Jamais. Cette réflexion m’amusa et je du contenir un rire pour ne pas me rendre ridicule et devoir m’expliquer. Je le suivis alors jusqu'au musée. Je remarquais alors la magnifique maison coloniale construite juste à côté. J’avais vraiment hâte d’en savoir plus. Certaine personne trouvait les musées inintéressant. Ce n’était pas mon cas. A mes yeux, les vestiges du passé nous apprenait comment nous en étions arrivé là ou nous sommes aujourd’hui, comment l’homme avait évolués au fils des ans et des découvertes qu’il faisait. C’était magnifique. «Il figure parmi les meilleurs musées régionaux du Queensland, même s’il est tout petit, comme tu peux le voir. » M’expliqua t-il avant de me désigner le musée, de l’autre côté de le rue. C’est vrai qu’il ne payait pas de mine mais au fil du temps, j’avais appris à ne jamais me fié au apparence. En plus, je faisais confiance à August et son avis d’expert. On traversa la rue et en bon gentleman, il m’ouvrit la porte. Je souris. « Merci bien. » J’entrais alors dans le musée. August sur mes talons. Nous fûmes accueillis avec chaleur par un homme, la soixantaine, installé derrière un comptoir. Ce fut clair à mes yeux que mon colocataire et lui se connaissait bien puisqu’ils se prirent dans les bras. Je restais en retrait, les laissant discuter jusqu'à ce que l’homme demande à August qui j’étais. Je souris et m’approchais un peu plus. «Je te présente Willow, ma nouvelle colocataire. Fraîchement débarquée de Sidney. » Je souris et serrais la main qu’il me tendait. On parla alors ensemble de Sidney et évidemment de son histoire. Instamment, j’eu une grand sympathie pour cet homme et comprenais pourquoi Gus semblait l’appréciait autant. «Bon, t’as fini d’accaparer toute son attention ? » Dit August après quelques minutes alors que nous discutions toujours. Je ris, amusée. « Ne sois pas jaloux ! Tu m’a pour toi tout seul assez souvent à la maison non ? » Je le regardais, hilare mais bienveillante, tout comme son ami. August paya nos entrées malgré mes protestations ainsi que celle du propriétaire. Une fois nos places en main, je saluais l’homme au comptoir et la visite commença. August glissa sa main au bas de mon dos pour que je le précède dans la salle d’exposition. Ce contact ne me parut pas intrusif ou déplacé, au contraire même. Mon cœur s’accéléra, mon souffle se fit plus court pendant quelques secondes. On commença la visite. Avec les explications et anecdotes d’August, ce fut la meilleure visite de musée au monde. La moindre petit chose attira ma curiosité, aussitôt assouvit par mon chevalier servant. Tout ça dans une bonne humeur qui réchauffé le cœur. J’avais observé quelques regard entre mon guide et le propriétaire mais je restais silencieuse. J’aurais très bien pu passer des heures dans cet extraordinaire endroit. Bientôt, la dernière plaque explicative. La visite touché à sa fin. La main d’August se posa dans mon dos et nos yeux se trouvèrent. Encore. «T’as envie d’aller visiter la vieille maison à l’arrière ? Ça te plongera carrément dans une autre époque. » Je souris, essayant de calmer les battements irréguliers de mon cœur avant de répondre. «Avec plaisir ! La maison m’a tapé dans l’œil dès qu’on est arrivé. J’ai hâte de la découvrir. » Je souris puis je me mis à rire, cette fois sans arrivé à me contrôler. Je portais une main à mon visage alors que mes joues se tintaient de rose. « Je crois que je serais capable d’accepter d’aller n’importe où avec toi. Cela serait toujours une magnifique aventure. » Dis-je d’une traite avant de mordiller la lèvre, à peine consciente de ce que je venais de dire. C’était une réaction spontané au moment qu’on passait ensemble. Je devais me rendre à l’évidence que j’avais du mal à pensé clairement quand j’étais avec lui. Il fallait que je sois idiote pour ne pas voir qu’on se rapprocher toujours plus. Je voulais simplement profiter du moment et ne pas me prendre la tête en me posant des tonnes de questions qui pourrait tout gâchées. Je l’avais déjà fait et ça ne m’avait rien apporter.
WILDBIRD
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Ven 22 Juil 2016 - 19:31
Après avoir affirmé préférer s’attarder à l’intérêt des femmes de son âge plutôt qu’à l’intérêt que pouvaient avoir les élèves de son école, Willow quitta la murale vierge des yeux et les posa sur August, un sourire aux lèvres. « Intéressant … » Et August avait beau ne pas être très doué ou expérimenté pour lire le langage corporel et lire entre les lignes, il aurait été idiot de ne pas remarquer les frissons qui les parcoururent tous les deux en raison des sous-entendus de cet échange. Étant trop chamboulé par les émotions qui se déchaînaient en lui, August soutint son regard un moment, rougissant sans doute légèrement, avant de sortir de son songe et de proposer d’aller visiter le musée de Bowen, ce à quoi sa colocataire acquiesça. Ils se rendirent donc jusque-là et après avoir rapidement pris des nouvelles de son vieil ami, il présenta Willow, avec qui le vieil homme entreprit une longue conversation. August ne tarda pas à le relever, d’ailleurs. « Ne sois pas jaloux ! Tu m’a pour toi tout seul assez souvent à la maison non ? » August sourit en la regardant, secouant la tête comme en signe d’exaspération, mais le regard rieur. Il aurait voulu répondre qu’il n’aurait jamais assez d’elle seule, mais il ne voulait pas faire un faux pas et créer une ambiance des plus étranges entre eux. Après tout, il n’était pas assez sûr de son coup pour se lancer ainsi dans la gueule du loup. Willow était avant tout sa colocataire, et ça allait si bien entre eux, il ne voulait pas foutre la merde après une seule semaine. « Ouais, ouais, on va dire. » Dit-il en posant son regard sur elle, son rire transformé en un sourire en coin. « On a quand même une journée chargée ! » Releva-t-il, pas méchamment toutefois, juste pour se justifier. Le propriétaire les laissa donc à leur activité et ils firent le tour sous le regard bienveillant du vieil homme. August ne remarqua pas que Willow avait tout vu dans leurs échanges de regard, et fort heureusement, car il en aurait été bien gêné. Finalement, une fois tous les artéfacts compris et contemplés, le professeur d’histoire proposa à la jeune femme de passer à la maison coloniale ce qui, selon lui, était le plus intéressant. L’expérience permettait une réelle immersion dans le quotidien des gens de cette époque. Sa réponse le désarma, et il aurait pu tomber à ses genoux, s’il n’avait pas su se contrôler – ce qui devenait toutefois de plus en plus ardu devant elle. « Avec plaisir ! La maison m’a tapé dans l’œil dès qu’on est arrivé. J’ai hâte de la découvrir. Je crois que je serais capable d’accepter d’aller n’importe où avec toi. Cela serait toujours une magnifique aventure. » Elle riait, les joues toutes roses, et August la regarda avec un regard brillant et un sourire des plus niais, comme un gamin à qui on donne un baiser sur la joue pour la première fois. Et pourtant, les lèvres de Willow ne s’étaient pas posé sur sa peau. Seuls ses mots l’avaient touché en plein cœur. Alors, dans un élan d’impulsivité, August attrapa la main de Willow et sortit du musée, après avoir salué le propriétaire, pour se rendre sur le sentier menant à la maison d’époque. Ses mains étaient peut-être moites ou peut-être serrait-il trop sa main dans la sienne, il ne le savait même plus vraiment, mais ce contact faisait battre son cœur à cent mille à l’heure. August n’avait pas l’habitude de ces relations grandissantes, lui qui avait toujours rencontré des filles lors de rendez-vous où le but était bien clair. Là, entre Willow et lui, la ligne était bien vague, bien peu définie, de plus en plus embrouillée plus les jours avançaient. August ne savait plus de quel côté ils étaient. Ou de quel côté ils voulaient être, tous les deux. Le professeur d’histoire poussa la porte de la maison coloniale, délaissant par le fait même la main de Willow, à contrecœur. Il rentra le premier dans la maison, laissant la porte ouverte pour que la blonde y entre aussi, et referma derrière eux. Normalement, le propriétaire les aurait accompagnés pour s’assurer qu’ils ne touchaient à rien, mais comme il connaissait bien August, il savait lui faire confiance sur ce point. « Tu t’imaginerais vivre ici ? » Demanda-t-il, attendant de recueillir les commentaires sur sa première impression. Puis, August lui fit faire le tour de chaque pièce, lui parlant de chaque objet, des traditions, du mode de vie relié à chaque endroit. Que ce soit de la cuisine de l’époque, des rituels de toilettes, du travail d’extérieur ou des loisirs, August était très calé sur l’époque coloniale. Finalement, ils montèrent à l’étage, où se trouvaient les chambres. Il regarda le lit, un sourire en coin. « Les lits sont tellement petits, j’imagine qu’ils devaient toujours dormir très collés. » Releva-t-il, se surprenant à se dire que si ça avait été avec Willow, peu importe la chaleur, il n’en aurait pas été très dérangé.
Invité
Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Dim 24 Juil 2016 - 23:21
willus. the line begins to blur.
A
près un début de journée plus que parfait, nous voilà au porte du musée. On y entre et un ami d’August nous accueille. Mon colocataire me présente et nous nous mettons à parler le propriétaire et moi de tout et de rien. Il m’offre une leçon d’histoire sur Sidney. J’apprend des choses que j’ignorais totalement bien qu’ayant vécue là-bas quasiment toute ma vie. Le temps passe mais je ne vois pas jusqu'à tant que August fasse son jaloux. Je sais bien qu’il plaisante mais moi je trouve ça assez mignon … Je le taquine, lui faisant remarquer qu’il m’avait pour lui tout seul une fois à la maison. sept jours sur sept. Il sourit et secoue la tête d’exaspération ce qui me fit d’autant plus rire. Je vois bien ses yeux pétillants, son regard rieur. Je ne le connais pas depuis longtemps mais je commence quand même à plutôt bien le connaître. «Ouais, ouais, on va dire. » Dit-il, un sourire qui se transforma en sourire en coin sur les lèvres. Je levais les yeux en l’air, amusée. «On a quand même une journée chargée ! » Lance t-il. Je souris et redeviens sérieuse. Il a raison. C’est notre journée et nous avions prévue de faire plein de chose. Je m’en voudrais éternellement de gâcher ça. Et puis, me retrouver seule avec lui était une idée loin d’être désagréable. Je me tournais vers le propriétaire avec un sourire. « Je suis désolée. Il faut qu’on y aille. Je suis ravis de vous avoir rencontré. » Dis-je au soixantenaire avant de rejoindre August, toute souriante. « Je suis là. On peut y aller. » Lui dis-je, yeux dans yeux. On fait alors la visite du petit musée. Il y a peut-être moins de chose à voir mais grâce à mon guide, le moindre petit objet prend une énorme valeur. Je l’écoute, buvant ses paroles, ses connaissances. C’est un réel plaisir que de déambuler avec lui à travers des pages d’histoire. Jamais je n’avais autant apprécier la visite d’un musée. J’en avais pourtant fait pas mal. Une foi qu’on eu fait le tour du musée, August me proposa d’aller visiter la maison colonial reconstruite à côté du musée. J’acceptais avec grand plaisir, ne voulant pas que cette journée prenne fin. Amusée, je faisais part du fait que j’étais convaincu que je ne serais jamais capable de lui dire non et que j’étais capable d’aller au bout du monde avec lui par ce que cela serait toujours un moment unique et magique. Je ris, les joues rosit d’avoir avouer ça à haute voix. Je me sentais bien et ma langue se déliait sans que je le veuille parfois. Je ne voulais pas risquer de tout gâcher. Pas avec August. Je m’en voudrais trop si c’était le cas. Je le regardais pour évaluer sa réaction et une vague de chaleur monta en moi quand je vis son regard sur moi et son sourire béat, similaire au miens. J’aurais voulu être télépathe pour être capable de savoir ce qu’il pensait à cet instant même. Aucun de nous ne parla. August se contenta de prendre ma main. Ce contact me surpris mais je l’acceptais avec joie, serrant fermement sa main alors qu’on se dirigeait vers la maison. J’avais le cœur au bout des lèvres, la sensation de ne plus touché terre quand j’étais avec lui surtout alors que ma main était dan la sienne. C’était une sensation grisante, que je n’espérais pas retrouvé si tôt bien que de mon avis, rien n’arrivait jamais par hasard. Trop vite à mon goût nous fûmes à la maison. Trop vite il lâcha ma main pour entré dans la maison avant que je n’y pénètre moi-même, totalement chamboulée. Une fois à l’intérieur, je prenais quelques secondes avant de porter mon regard tout autour de moi. «Tu t’imaginerais vivre ici ? » Je le regarde, souriant. « J’aime bien le style mais je crois que j’aime aussi beaucoup le confort intérieur de maintenant même si je suis pas du genre matérialiste ou quoi. » Dis-je en riant. J’étais simplement bien dans mon époque. Il y avait selon moi du bon et du mauvais dans chaque chose, chaque personne et chaque période historique. « Enfin, il n’en reste pas moins que cette maison est magnifique et toi ? Tu aimerais ? » Soufflais-je, émerveillée. On fit ensuite le tour de la maison, toujours, August toujours en super guide. On finit par monter à l’étage, là ou se trouver les chambres. «Les lits sont tellement petits, j’imagine qu’ils devaient toujours dormir très collés. » Je ris, détournant mon regard du-dit lit pour le regarder lui et son sourire en coin. Je me mordillais l’intérieur de la lèvre, amusée et aussi d’humeur malicieuse. Je le regardais dans les yeux. «Ils sont minuscules comparé à nos king size. Remarque, ça devait effectivement avoir quelques avantages … Tout dépend de la personne avec qui tu partage ton lit si tu veux mon avis. » Lançais-je, toujours sans l’avoir lâcher des yeux. J’avais soudainement très chaud. Je baissais les yeux, mordillant involontairement ma lèvre inférieur comme pour m’empêcher de faire autre chose, autre chose qui était sûrement trop prématuré ne sachant pas encore lire dans les pensées de mon fabuleux guide.
WILDBIRD
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Jeu 28 Juil 2016 - 4:25
Comme toute personne provenant de cette époque, Willow avait quelques réticences face à habiter dans un endroit aussi ancestral. « J’aime bien le style mais je crois que j’aime aussi beaucoup le confort intérieur de maintenant même si je suis pas du genre matérialiste ou quoi. » August savait bien que Willow n’était pas du genre matérialiste, il s’en était rendu compte au fil des jours de la semaine, et c’était d’ailleurs une raison de plus qui le faisait tomber sous son charme. August n’était pas du genre à s’acheter constamment les nouvelles technologies pour le simple plaisir d’avoir les récents modèles de tel ou tel gadget. Si ce qu’il avait à la base fonctionnait encore, il ne voyait pas l’intérêt de changer que ce soit pour le look ou les quelques nouvelles fonctions disponibles. Ça, c’était comme les voitures. August avait beau aimer les modèles de voiture différents, il s’assurait toujours d’user sa voiture jusqu’au bout avant de la changer. À tel point qu’à la fin de vie de ses voitures, celles-ci ne valaient absolument plus aucun sous. Il était ravi d’être tombé sur une colocataire qui n’était pas surconsommatrice et matérialiste à ce point-là. Toutefois, il pouvait très bien comprendre qu’elle ne veuille pas sacrifier son confort actuel pour ces vieilles maisons bien pu confortables, c’était vrai. « C’est sûr que c’est toujours plus pratique de s’éclairer avec des lampes que des chandelles, et plus propre d’aller aux toilettes que de le faire dans un pot qu’on vide à tous les matins. » Lança August avec un rire, parce que c’était bien ainsi que ça fonctionnait, à l’époque. L’hygiène était loin d’être celle qu’ils avaient aujourd’hui, fort heureusement d’ailleurs. August ne s’imaginait pas se laver une à deux fois par mois.. « Enfin, il n’en reste pas moins que cette maison est magnifique et toi ? Tu aimerais ? » Avait demandé Willow alors qu’elle regardait partout autour d’elle, émerveillée par les objets, la tapisserie, les meubles, tout. August se souvenait de ses premières visites de maisons historiques, et lui aussi avait été émerveillé. Encore aujourd’hui, chaque maison était différente, et il ne s’habituait jamais complètement à l’immersion dans une autre époque. À chaque fois, c’était magique. « Comme toi, je préfère avoir l’air climatisé quand il fait trop chaud et pouvoir me cuisiner des trucs sans avoir à aller chercher du bois pour le four à bois. » Dit-il avec un sourire. « Mais, ce que j’aime de ces maisons, c’est que chaque objet a son utilité. Rien n’est là pour rien, et je trouve ça génial. » Ajouta-t-il, pour contrebalancer son opinion. Il avait beau aimer les commodités de l’époque actuel, ils avaient, au fil du temps, perdu une certaine débrouillardise au profit de la paresse physique et intellectuelle. C’était bien dommage. Bref, les deux adultes montèrent à l’étage et c’est là qu’August plaisanta à propos des lits. « Ils sont minuscules comparé à nos king size. Remarque, ça devait effectivement avoir quelques avantages … Tout dépend de la personne avec qui tu partages ton lit si tu veux mon avis. » Il faisait effectivement de plus en plus chaud, et même si c’était en partie expliqué par le fait qu’ils étaient monté à l’étage, August savait aussi que c’était en partie en raison du regard de Willow, de ses paroles lourdes de sous-entendues mais que le professeur d’histoire n’arrivait pas encore à assumer au point de se lancer. Il sourit quand elle baissa le regard, alors qu’elle se mordait la lèvre inférieure, ce qui avait le don de lui faire perdre la tête – dans le bon sens de l’expression. « Je suis de ton avis aussi. Malheureusement, à cette époque, ce n’était pas toujours des mariages d’amour … Pas comme aujourd’hui, où on est libre de choisir d’être avec qui on veut … » Compléta August, regardant toujours Willow, même si le regard de celle-ci le fuyait de plus en plus, au même rythme que ses joues s’empourpraient. Celle qu’il voulait, c’était Willow, il ne pouvait plus nier au point où il en était, toute l’attirance qu’il éprouvait envers elle. Mais comme l’ambiance était changée, qu’ils nageaient dans l’inconnu et dans l’incertitude, August mit fin à cet échange, brusquement : « On redescend ? Il serait peut-être temps d’aller casser la croûte, avant de passer au prochain programme. » Pour ce qui était de l’histoire, ils avaient fait le tour de ce que Bowen avait à offrir. Willow pouvait maintenant se vanter de bien connaître le développement et l’évolution de sa nouvelle ville.
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Ven 29 Juil 2016 - 21:35
willus. the line begins to blur.
L
a maison colonial qu’on visita August et moi était vraiment magnifique. Pourtant, lorsqu’il me demanda si je me verrais bien vivre dans une maison comme ça, avec ce les objets présent, je lui assurais que non. J’aimais la maison, sa disposition, son architecture mais j’aimais aussi le confort qu’on avait actuellement. Je n’étais pas snob ni matérialiste mais je vivais simplement avec mon temps sans superflue pour autant. Je n’étais pas à plaindre mais je n’avais pas non plus de l’argent à dépenser bêtement. «C’est sûr que c’est toujours plus pratique de s’éclairer avec des lampes que des chandelles, et plus propre d’aller aux toilettes que de le faire dans un pot qu’on vide à tous les matins. » Lança t-il avec un rire alors que je grimaçais, dégoûtée rien qu’en imaginant la chose. « Clairement plus propre oui ! » Je ris après quelques secondes. Non vraiment, je ne m’imaginais pas vivre dans une époque sans hygiène. Je n’étais pas du genre maniaque mais il me fallait quand même un minimum … Néanmoins, cette maison était plus que magnifique et son architecture attirait l’œil. Si un jour je me faisais construire une maison, je crois que je pourrais bien me laisser tenter. Je regardais encore tout autour de moi, trouvant à chaque regard quelque chose de nouveau à observer. Je retournais alors sa question à August, lui qui semblait tout autant s’émerveillé que moi alors que ce ne devait sûrement pas être la première fois qu’il découvrait cette maison. Je le regardais évoluer et encore une fois, je le sentis à sa place. J’étais touché qu’il partage ça avec moi. Cela nous rapprocher d’autant plus. Tout comme j’avais partagé avec lui mon amour pour le violon. «Comme toi, je préfère avoir l’air climatisé quand il fait trop chaud et pouvoir me cuisiner des trucs sans avoir à aller chercher du bois pour le four à bois. » Dit-il avec un sourire qui illumina son visage et réchauffa mon cœur. «Mais, ce que j’aime de ces maisons, c’est que chaque objet a son utilité. Rien n’est là pour rien, et je trouve ça génial. » Je souris, le regardant tendrement., sentant mon cœur glissé sur un terrain que j’ignorais être prête à emprunter pour le moment même si je savais que je ne pouvais plus nié les choses très longtemps. « C’est vrai. Il n’y a pas de place pour le superflue. C’est appréciable. » On se rendit à l’étage, dans les chambres. Et ce fut pour moi le plus grand choc. Voir à quel point ça avait changé et combien les lits était petit et étroit. Difficile d’imaginer deux personnes y dormir. Je ne sais pas si c’était moi ou par ce que nous étions à l’étage, dans une chambre, avec un lit, mais la température monta d’un cran. Je confiais alors mon avis sur ses minuscules lits, le taquinant en faisant remarquer que cela ne devait pas avoir que des inconvénient, notamment pour des amoureux, bien content de devoir se serrer l’un contre l’autre. Je regardais alors August, amusée, taquine et avec un regard qui parler pour moi bien plus que je ne l’aurais voulu. Tant que les choses restaient implicite entre nous, j’avais tout le courage du monde mais pour le reste, c’était plus difficile. Je baissais les yeux, mordant ma lèvre, me demandant bien ce qui me prenait. Il me fallut quelques secondes avant que je puisse relever les yeux vers lui. «Je suis de ton avis aussi. Malheureusement, à cette époque, ce n’était pas toujours des mariages d’amour … Pas comme aujourd’hui, où on est libre de choisir d’être avec qui on veut … » Je le regardais, mes yeux dans les siens courageusement. Encore un sous-entendu ? Ou bien étais-ce moi qui entendait ce que j’avais envie d’entendre. Comment être sûr ? Je fuyais légèrement son regard, mes joues se tintant de rouge. « Oui … On aime qui on veut. C’est une chance. Pourvoir être avec la personne qui nous correspond, qui fait vibré notre cœur d’un regard et pas quelqu’un qu’on a choisit pour vous pour de mauvaises raisons … » Dis-je, à voix feutrée. Je rangeais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. «On redescend ? Il serait peut-être temps d’aller casser la croûte, avant de passer au prochain programme. » Je le regardais, refroidit légèrement par ce changement brusque d’attitude. Je suppose que comme moi, il ne savait pas ou il en était avec ce rapprochement entre nous. Je prenais une inspiration, enlevant les dernières traces de la bulle dans laquelle nous avions été. Je souris. « D’accord. Allons déjeuner ! » Je souris, me rapprochant de lui avant de lui prendre sa main sans prévenir, tout comme il avait prit la mienne un peu plus tôt. Je serrais sa main doucement, le précédent dans l’escalier tout en gardant nos mains liés, refusant de le lâcher. Une fois à l’extérieur, je me tournais vers lui. « Tu as une idée d’ou tu veux aller ? Je ne connais pas encore les bons restaurant. » Je ris légèrement, oubliant presque que nos mains étaient toujours liés. « Tu aimes quel genre de cuisine ? » Lui demandais-je, me disant que je ne savais pas qu’il préférait. Italien ? Plus exotique ? Indien ? Chinois ? ou encore Japonais ? Il fallait bien que je sache si jamais je voulais rapporter à dîner un soir.
WILDBIRD
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Lun 1 Aoû 2016 - 0:17
« Clairement plus propre oui ! » Et vues toutes les maladies reliées à l’hygiène dont les gens souffraient ou mourraient, ils étaient bien mieux à l’époque actuelle. Certes, dans cent ans, les prochains hommes en auraient sans doute bien long à dire sur les habitudes de vie que Willow et August avaient dans leur routine, mais pour le moment ils s’en tiraient tout de même largement mieux qu’autrefois. Et cet autrefois n’était pas si lointain. August commenta à son tour son appréciation de la maison, qu’il redéfinissait et peaufinait à chaque visite. « C’est vrai. Il n’y a pas de place pour le superflue. C’est appréciable. » Willow comprenait exactement ce qu’il disait et où il voulait en venir. Ils partageaient facilement les mêmes avis sur tout et rien, et August était bien content. Même s’il adorait avoir matière à débattre et en apprendre davantage sur un sujet en abordant tous les points de vue avec les autres, August ne se voyait pas non plus vivre avec quelqu’un qui n’était jamais d’accord avec lui. C’était donc rassurant d’apprendre que Willow avait la même perception du monde, ou presque, que lui. Certes, ils ne se connaissaient que depuis une semaine et sans doute que les sujets plus délicats ne tarderaient pas à se pointer le bout du nez, mais c’était aussi normal, entre deux individus distincts. Tout ne pouvait pas être parfait, et c’était très bien ainsi.
Ils montèrent ensuite à l’étage et c’est là que l’ambiance changea radicalement, dès qu’il fut question des lits et des couples formés méthodiquement à l’époque. Comme si, à chaque phrase, August et Willow tentaient de se faire comprendre le même message, de transmettre leurs sentiments communs. Malheureusement, l’un comme l’autre avait si peur de gâcher cette relation si belle qui s’installait entre eux, qu’aucun des deux ne mordait carrément à l’hameçon. « Oui … On aime qui on veut. C’est une chance. Pourvoir être avec la personne qui nous correspond, qui fait vibrer notre cœur d’un regard et pas quelqu’un qu’on a choisi pour vous pour de mauvaises raisons … » Dit-elle d’une voix réservée, comme si tout d’un coup le sujet l’intimidait, parce que porteur de trop de significations entre eux. « Je ne veux même pas imaginer ce que c’était que de devoir se marier et vivre en permanence avec quelqu’un qui ne fait pas vibrer son cœur. » August avait fait exprès d’ajouter le vivre-ensemble comme argument, sans doute pour tenter de faire comprendre à Willow qu’eux-mêmes vivaient ensemble, et qu’ils avaient la chance d’avoir quelque chose de bien spécial, de bien unique, qui les unissait.
Pourtant, voyant fort bien qu’ils s’aventuraient sur un territoire que tous les deux étaient peu à l’aise d’entrer, August proposa de redescendre et de trouver un restaurant pour casser la croûte, puisque midi était passé et qu’il avait un petit creux déjà. Willow inspira, reprenant un peu le contrôle, et sourit à son colocataire. « D’accord. Allons déjeuner ! » La blonde s’approcha d’August et, répétant le geste qu’il avait lui-même posé auparavant, attrapa sa main et le précéda dans l’escalier. Dos à elle, Willow ne pouvait sans doute pas distinguer le sourire niais sur le visage d’August. Cette fois, c’était elle qui avait fait les premiers pas, ce qui en disait long. Ils retournèrent à l’extérieur et marchèrent le sentier menant à la rue, main dans la main toujours. Willow se tourna vers lui. « Tu as une idée d’où tu veux aller ? Je ne connais pas encore les bons restaurants. Tu aimes quel genre de cuisine ? » August, lui, était loin d’avoir oublié le contact entre leurs mains, d’ailleurs il serra un peu plus celle de Willow dans la sienne, la rapprochant de lui subtilement. « J’aime de tout, vraiment. Comme j’ai des origines italiennes, les pâtes et pizzas feront toujours mon bonheur, mais j’adore essayer de nouvelles cuisines. J’avoue que dans ce coin-ci, à part un Subway et un McDo, y’a pas grand-chose. Faudra marcher un peu, mais si t’as envie, il y a le Sorelle Coffee House & Florist, qui n’était à la base qu’une pâtisserie et un fleuriste à la fois, mais qui font aujourd’hui des sandwichs, salades et soupes. » Ce n’était pas original niveau cuisine, mais il pourrait toujours l’emmener essayer de nouveaux plats ce soir, pour le dîner. Et puis, au Sorelle, les desserts étaient à faire mourir, alors Willow et August pourraient en partager quelques-uns s’ils étaient tous deux gourmands. Les deux adultes se rendirent donc à destination, après une marche d’une vingtaine de minutes durant laquelle ils parlèrent légèrement, sans jamais se lâcher les mains. Elles ne se séparèrent qu’à leur arrivée au petit café, quand ils allèrent au comptoir commander leurs repas. August commanda un sandwich Honey Roasted Pumpkin & Chicken Wrap ainsi qu’une couple de Merlot – c’était une journée bien spéciale à ses yeux, autant la vivre à fond. Pour dessert, avec consultation auprès de Willow, il commanda un Lemonade Scone avec de la crème. Il laissa Willow passer sa commande, et paya pour les deux avant même de lui laisser le temps de rouspéter. Ils allèrent s’asseoir à une table au coin d’une fenêtre. « Bon appétit ! » Lança-t-il chaleureusement, s’ennuyant déjà de sa main, de leur proximité nouvelle.
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Jeu 11 Aoû 2016 - 9:28
willus. the line begins to blur.
L
J'adorais passé du temps avec August. Pas seulement par ce qu'on accrochés bien et qu'il me plaisait définitivement mais aussi par ce que je savais qu'avec lui, je pouvais parle de tout et avoir de longue discussion sur tout et n'importe quoi. Jamais je ne m'ennuierais. J'en été convaincue. Alors nous étions à l'étage de la maison colonial qu'on visitait, on en vient à parler du genre de relation qu'on pouvait trouver à l'époque. Il était qu'une personne puisse véritablement choisir avec qui elle voulait passer le rester de sa vie. Les mariages étaient bien souvent arrangé. Je trouvais ça horrible. Je ne pouvais pas m'imaginer dans cette situation. Beaucoup de gens devaient être malheureux toute leurs vies à cause de ça. A cause des choix qu'on a fait pour eux. Je lui faisais part de mon sentiment, intimidée par ce que quelque part, c'était lui révélé ce que je ressentais et je ne savais pas si j'étais véritablement prête même si il était clair que je ne voulais pas le perdre, jamais. « Je ne veux même pas imaginer ce que c’était que de devoir se marier et vivre en permanence avec quelqu’un qui ne fait pas vibrer son cœur. » Je levais des yeux sur lui, souriante. " Je suis contente qu'aujourd'hui nous puissions faire nos propres choix. A l'époque beaucoup de gens devaient être malheureux. " Encore des sous-entendu, des demi-mots pourtant lourd de sens. Cela ne pourrait pas durée mais pour le moment, je voulais simplement profité du moment que je passais avec lui. Lui comme moi n'était pas encore assez à l'aise pour parler franchement et je respectais ça. Je ne voulais de toute façon pas brusquer les choses et risquais de tous gâcher bêtement. Cela comptait trop pour moi.
Afin de changer de sujet, August proposa qu'on aille déjeuné. J'acceptais avec soulagement sa proposition. Cela éclaircirait mes pensées. Ce dont j'avais cruellement besoin. Je m'emparais de sa main comme il l'avait fait et nous conduisit à l'extérieur. Etre à l'extérieur me fit du bien, pas autant que d'avoir la main d'August dans la mienne néanmoins. Une fois dehors, je lui demandais si il savait ou il voulait aller déjeuner. Je ne connaissais pas encore la ville, je préférais donc m'en remettre à lui. Je lui demandais aussi qu'elle genre de cuisine il aimait, me rappelant qu'en faite, je n'en avais aucune idée. Alors que je posais ma question, je sentis sa main serrait plus fermement la mienne, ce qui m'obligea subtilement à me rapprocher de lui. « J’aime de tout, vraiment. Comme j’ai des origines italiennes, les pâtes et pizzas feront toujours mon bonheur, mais j’adore essayer de nouvelles cuisines. J’avoue que dans ce coin-ci, à part un Subway et un McDo, y’a pas grand-chose. Faudra marcher un peu, mais si t’as envie, il y a le Sorelle Coffee House & Florist, qui n’était à la base qu’une pâtisserie et un fleuriste à la fois, mais qui font aujourd’hui des sandwichs, salades et soupes. » Je souris, imaginant déjà les soirées qu'on passerait peut-être à découvrir des plats ensembles. " Ca me parait bien oui ! Je te fais confiance de toute façon. " Je lui fis un clin d'oeil puis on se mit en direction du restaurant qu'on avait choisir. Avec toutes ses émotions, j'avais très faim. Le trajet fut plutôt long mais nos mains liées et notre conversation firent que cela me sembla passé en un rien de temps. On arriva ensuite au café et nos mains se lâchèrent, ce qui me procura une étrange sensation de vide. Une fois à l'intérieur, on alla directement commander notre repas. August passe le premier et comme ce qu'il commanda me sembla plus qu'alléchant je décidais de prendre comme lui. " Je vais prendre la même chose. " On choisit ensuite le dessert et August paya avant même que j'ai eu le temps de réagir. Je lui lancé un regard accusateur mais ne dit rien de plus. J'aurais du me douter que c'était ce qu'il ferait, tout gentleman qu'il était. Je le regardais, souriante. " Merci. " Soufflais-je, sachant qu'il ne me laissait pas le choix avant qu'on aille prendre place pour avaler notre déjeuner. « Bon appétit ! » Me lança t-il, aussi enjouée et heureux que je l'étais. " Merci. A toi aussi ! " Je souris et commençais à manger tout en lui glissant quelques fois des regards telle une adolescente. J'avais du mal à faire autrement et cela m'amusée beaucoup. Je mangeais avec appétit tellement c'était délicieux. Encoe une fois j'avais eu raison de lui faire confiance. Je n'étais pas une goinfre mais j'étais loin de me priver, ayant la chance d'avoir un métabolisme qui préserver ma silhouette. Je prenais alors mon verre, regardant Gus. " On devrait porter un toast non ? " Suggérais-je lui souriant. Je tendais mon verre vers lui. " A nous ? " Je penchais légèrement ma tête sur le côté, amusée. Je repris alors mon déjeuner, savourant chaque bouchée autant que la compagnie de mon colocataire même si maintenant, c'était assez loin de résumé ce qu'il représentait pour moi. On déjeuna, parlant de tout et de rien. Encore une fois, je passais un super moment. J'avalais la dernière bouchée et venais m'essayer discrètement la bouche avant de revenir à August. " Alors ? Tu as encore de belle chose à me faire découvrir ? Je suis ta disposition." Je lui souris, me mordillant la lèvre en captant son regard. Je me mis ensuite à rire avant de prendre la dernière gorgée de vin.
WILDBIRD
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PS : désolée pour l'attente ! J'espère que ça te va quand même Je met en page bientôt
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Lun 15 Aoû 2016 - 0:09
En entendant Willow demander le même repas que lui à la caissière, August lui jeta un regard tendre et amusé. Décidément, ils avaient les mêmes goûts sur tout. Ils passèrent à la caisse et, comme le professeur s’était bien arrangé pour être le premier dans la ligne, il s’occupa de la facture des deux repas, geste pour lequel Willow lui jeta un regard accusateur. August, lui, se contenta de rire en silence. Alors qu’ils se rendaient à une table, la blonde le regarda avec un sourire et le remercia. « Oh, c’n’est rien. » Il lui rendit un sourire ravi et prit place en face d’elle même si, à ce stade dans ses sentiments, il n’aurait pas refusé de s’asseoir à ses côtés. Pour que leurs cuisses et leurs bras se frôlent. Pour que leurs visages se rapprochent lorsqu’ils se regarderaient. Pour réduire cette distance inutile entre eux. Malheureusement, comme la norme voulait que deux personnes prennent place l’une en face de l’autre, c’est ce qu’ils firent naturellement. Ils ne tardèrent pas à attaquer leurs plats qui étaient franchement délicieux, et Willow semblait l’apprécier tout autant, ce qui confortait l’homme dans son choix de bistro. Elle s’arrêta finalement, posant sa fourchette sur le coin de son assiette, et attrapa son verre pour porter un toast. August acquiesça avec un sourire, prenant le temps d’avaler sa bouchée avant de saisir sa coupe et de la lever tout comme sa colocataire. « À nous ! » Répéta-t-il avec entrain, la trouvant ravissante avec sa tête penchée d’un côté et son sourire radieux. August porta le vin à ses lèvres et en but une gorgée qu’il laissa un moment dans sa bouche, question de le goûter pleinement, avant de l’avaler. Ils parlèrent de tout et de rien pour les vingt prochaines minutes, le temps de terminer leur repas et leur vin. Avant de s’attaquer au dessert, ils prirent une courte pause durant laquelle Willow lui demanda s’il avait encore de belles choses à lui faire découvrir. Il posa ses coudes sur la table et se pencha légèrement vers l’avant, les épaules courbées devant lui, hochant la tête. « Je vais te faire découvrir les plus beaux paysages de l’endroit. J’veux pouvoir être le premier à te les montrer. » Osa-t-il ajouter, se disant que si Willow vivait ces moments avec lui, alors peu importe quel homme l’amènerait plus tard à ces endroits, son premier souvenir remonterait toujours jusqu’à August. « Bon, on l’attaque, ce dessert ? » Demanda-t-il en tendant une petite cuillère à la blonde, avant de lui-même en prendre la première bouchée. Une fois cette délicieuse source de sucre terminée, August alla leur prendre deux cafés pour emporter et, en passant devant le kiosque de fleurs, il se jura de repasser un de ces jours pour en acheter un bouquet à Willow. Il se sentait niais, de déjà penser à ça, mais c’était plus fort que lui. Il tombait amoureux.
Il revint vers Willow et lui tendit son café dans un petit verre de carton, et ils sortirent du petit restaurant de quartier. « Je vais te montrer déjà le point de vue sur Horseshoe Bay, en plus comme il fait super beau la couleur de l’eau sera à son meilleur, et j’te parle pas de la vue ! » Lança le professeur avec enthousiasme, parce que c’était franchement un magnifique endroit où profiter de l’horizon sur la mer. Entre la falaise et ce point de vue, il n’y avait rien qui les égalait. La falaise, August la leur réservait pour le coucher du soleil. C’était peut-être cliché et romantique, comme programme de l’après-midi, mais en même temps, il tenait à offrir les meilleurs spectacles à Willow. Elle le méritait bien. Ils marchèrent donc jusqu’à la Horseshoe Bay, ce qui permit à leur estomac de se calmer un peu après toute cette nourriture. À l’entrée du sentier qui montait de plusieurs mètres à travers les rochers et les arbustes, August jeta un coup d’œil à Willow. « Fais attention à où tu mets les pieds. Je veux pas te faire peur mais, t’es australienne, tu dois le savoir … les araignées et les serpents, dans ce sentier, c’est pas si inhabituel … » Évidemment, Sydney était une grande ville, il y avait moins de paysages naturels qu’à Bowen, donc elle n’avait peut-être pas encore vécu l’expérience de cette vie sauvage un peu effrayante. Un peu pour la rassurer, il attrapa sa main de nouveau, et ensemble ils commencèrent à gravir le sentier. August se munit d’une branche d’arbre laissée à proximité du sentier, assez grande pour lui servir si jamais ils rencontraient des serpents au cours de leur ascension. Comme de fait, l’un de ces reptiles se trouvait sur leur chemin, dix minutes après le début de leur randonnée, et August le fit déguerpir en le repoussant avec sa branche. Évidemment, tous les deux reculèrent de quelques pas, par surprise et par peur, quand le serpent se bougea pour se traîner un peu plus loin. « Tout va bien ? » Demanda August à Willow en se tournant vers elle, bien que leurs mains ne se soient pas lâchées. Ils continuèrent à monter jusqu’à arriver au sommet. August localisa un rocher qui pourrait les accueillir s’ils désiraient s’asseoir, et il alla en faire rapidement le tour pour s’assurer qu’aucune bête ne se trouvait dans le coin, puis il s’assit, suivit de Willow. Leurs regards se posèrent en face d’eux. En bas, vers la gauche, la petite bay en forme de fer à cheval s’offrait à eux et, devant, l’océan s’étendait en brillant sous les rayons du soleil. August, à la droite Willow, passa son bras derrière elle, le glissant le long de son dos et terminant son parcours avec sa main posée sur le côté de sa cuisse. « Qu’en penses-tu ? » Il parlait du paysage, certes, mais il aurait bien aimé lui demander également ce qu’elle pensait d’eux.
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Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Lun 15 Aoû 2016 - 18:11
willus. the line begins to blur.
A
près notre itinéraire à travers le temps, notre visite du musé et de la maison colonial reconstruite, nous voilà dans un restaurant, prêt à reprendre des forces pour continuer notre voyage à travers l’histoire. Je passais vraiment un moment magique, perdu aux lèvres d’August qui m’avait quasi noyé sur des informations historiques. Il était vraiment douée dans son domaine et dans tant d’autre chose encore, à n’en pas douté. J’étais sur un nuage et il devenait difficile pour moi de le cacher. Bien sur je ne voulais pas aller trop vite et risquer de tout gâcher mais parfois c’était attendre qui gâcher tout. J’appréciais August, plus que je ne l’aurais jamais imaginé en si peu de temps. C’était totalement inattendu mais totalement grisant. J’espérais vraiment que je ne me faisais pas de fausses idées. Une fois à la caisse, ce fut August qui régla nos deux repas avant que j’ai même eu le temps de protester. Je le remerciais, ne pouvant m’empêcher de sourire. «Oh, c’n’est rien. » Me dit-il. Je la regardais puis esquissais un sourire. Je décidais de laisser tomber. Ce n’était pas rien à mes yeux mais j’étais encore trop indécise et froussarde pour le lui dire. On alla prendre place, l’un en face de l’autre. Cette distance me parue étrange et presque inconfortable par moment. On commença alors à manger. J’avalais mon déjeuner avec appétit. Il avait eu raison de m’amener ici et je me promis de me rappeler de cette adresse à l’avenir. Je décidais alors de porter un toast à nous deux en levant mon verre de vin et en penchant légèrement et malicieusement ma tête sur le côté tout en le regardant. «À nous ! » Confirma t-il avec un sublime sourire qui réchauffa mon cœur. On déjeuna alors tranquillement, parlant de tout et de rien, toujours dans cette ambiance qui régner entre nous depuis le début. Juste avant que le dessert n’arrive, je demandais à mon charmant guide quel autre merveille découverte il avait prévu. J’étais convaincu d’être partante pour tout et le suivre n’importe ou du moment que j’étais avec lui. Ses coudes posaient sur la table, il se pencha vers, réduisant la distance entre nous. Comme en réponse, mon propre corps se pencha à son tours. Je le regardais dans les yeux alors qu’il hochait la tête, impatience d’entendre ce qu’il avait en tête. «Je vais te faire découvrir les plus beaux paysages de l’endroit. J’veux pouvoir être le premier à te les montrer. » Je déglutis, sentant clairement une onde de chaleur parcourir mon être. Je souris. « Ca me paraît être un programme plus qu’alléchant. » Lui assurais-je, impatient avant de me servir un petit verre d’eau et de le boire d’un trait. «Bon, on l’attaque, ce dessert ? » Il me tendit une cuillère que je pris en souriant avant d’hocher la tête. Encore une fois, nous avions bien choisit. C’était excellent. Une fois notre dessert avalé, August alla nous prendre deux cafés et on quitta le restaurant, retournant dans la rue et son grouillement de vie. «Je vais te montrer déjà le point de vue sur Horseshoe Bay, en plus comme il fait super beau la couleur de l’eau sera à son meilleur, et j’te parle pas de la vue ! » Me dit-il alors que je prenais une gorgée de mon café. Je le regardais, déjà conquise. Je me disais que c’était peut-être un endroit parfait ou allait avec l’homme qui partage notre vie pour une ballade romantique … « J’ai hâte de voir ça . Je prendrai pleins de photos avec mon téléphone pour immortaliser le moment et la vue. » Je ris avant de me mettre en marche. Nous aurions beaucoup marcher mais je m’en fichais pas mal. Tout ce qu’il m’avait montré avait largement valut le coup d’œil. Après quelques minutes, on arriva devant un sentier qui grimper entre les roches et les arbustes. «Fais attention à où tu mets les pieds. Je veux pas te faire peur mais, t’es australienne, tu dois le savoir … les araignées et les serpents, dans ce sentier, c’est pas si inhabituel … » Me prévins t-il, ce dont je lui étais reconnaissante. Je n’avais pas peur mais on peut vraiment dire non plus que j’avais envie de me retrouver nez à nez avec une araignée ou un serpent. Je ris doucement. « J’ai pas peur. Puisque tu es là. Tu me protègera de tout façon, pas vrai ? » Le taquinais-je, un grand sourire sur mes lèvres. Il prit ma main et on commença à grimper. Nous n’étions pas partit depuis longtemps quand un serpent se matérialisa devant nous. Instinctivement , je me raidis alors que j’avais toujours la main d’August dans la mienne. C’était quand même pas rassurant. Heureusement, August s’en débarrassa à l’aide d’une branche qu’il avait attrapé dès notre départ en vu de ce genre de moment. «Tout va bien ? » Me demanda t-il une fois que le serpent soit hors de notre vu. Je hochais la tête. « Ca va ne t’en fais pas. Tu es mon sauveur. » Je souris et on se remit à grimper. Peu après on arriva au somment. J’étais un peu essoufflée mais comme souvent, les belles choses se méritaient. Je suivis August jusqu'à un rocher ou l’on s’assit pour profiter encore mieux de l’incroyable vu qui s’offrait à nous d’ici. C’était à couper le souffle. Je regardais en face de moi, gravant cette image dans ma mémoire. Il était clair que jamais je ne l’oublierais, tout comme l’homme avec qui je profitais de ce spectacle. Je restais véritablement sans voix. Je sentis alors le bras d’August de glisser dans mon dos et je vis sa main posé sur ma cuisse. . «Qu’en penses-tu ? » Je souris avant de tourner doucement mon visage vers lui, lui faisant face et étant plus proche de lui que je l’avais jamais été. Je restais silencieuse, le cœur emplit de trop d’émotion. Je prenais une inspiration avant d’être capable de dire quoi que se soit. « J’en dis que tu as le chic pour émerveillé les femmes et les faire tomber sous ton charme en leur montrant de magnifique endroit. » Que pouvais-je demander de plus ? Rien. Absolument rien. « C’est vraiment magnifique. Je suis heureuse d’être là, avec toi. Je pourrais rester là pendant des heures. » Soufflais-je. Je venais posé ma tête sur son épaule tout naturellement. Je fermais les yeux quelques secondes et me disais que c’était peut-être le bon moment pour être totalement honnête avec lui et qu’on se parler franchement et pas à demi-mot et avec des sous-entendu. Je me redressais, le regardant, les yeux brillants. « Je … Est ce que je suis la seule à ressentir ça ? Ce truc entre nous ? » Lui dis-je en prenant tout mon courage en main. J’avais l’impression de marcher sur des œufs. « Je sais qu’on vient a peine de se rencontrer ou presque et je veux pas gâcher ce qu’on a, mais je crois que j’ai besoin de savoir si ce que je ressens est réciproque. »
WILDBIRD
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Invité
Sujet: Re: the line begins to blur (willow) Lun 22 Aoû 2016 - 17:15
Une fois devant le sentier, et maintenant que Willow était prévenue de la faune parfois dangereuse qu’on pouvait rencontrer entre les arbustes, elle lui affirma : « J’ai pas peur. Puisque tu es là. Tu me protègeras de tout façon, pas vrai ? » Elle le regarda avec son grand sourire moqueur. August hocha la tête avec un rire en attrapant le bâton de bois qui lui servirait d’arme si jamais un serpent en venait à se trouver sur le chemin. Bon, une arme, c’était un bien grand mot, parce qu’il ne ferait pas de mal à ces bêtes, il se contenterait de les repousser. « Je ne pense pas que tu aies besoin de protection, mais oui, je ne laisserai rien t’arriver de mal. » Il la regarda avec un sourire, et sa phrase sous-entendait qu’il ne parlait pas seulement du mal que pourraient lui infliger les serpents ou les araignées venimeuses, mais aussi face à tous les autres aléas de la vie. August lui tendit donc sa main et, quand Willow la prit dans la sienne, ils débutèrent leur ascension. À quelques mètres de là, ils rencontrèrent un serpent, comme prévu, et une fois qu’il fut écarté du sentier, le professeur d’histoire demanda à la blonde si elle s’en sortait. « Ca va ne t’en fais pas. Tu es mon sauveur. » August rigola, parce que c’était exagéré. S’il s’était battu de ses mains avec un kangourou, alors là, oui il aurait pu être un sauveur, mais repousser un serpent avec une longue branche n’était certainement pas un acte d’héroïsme digne de ce nom. Ils arrivèrent une dizaine de minutes plus tard au sommet, ils avaient eu chaud mais la vue en valait la peine, et le vent provenant de l’océan les rafraîchissait. Ils prirent place sur un rocher et, le cœur un peu plus agité, August laissa son bras glisser dans le dos de Willow, pour se rapprocher d’elle. Pour la rapprocher de lui. Il lui demanda alors ce qu’elle pensait de la vue. La blonde tourna son visage vers lui, et leurs regards étaient ancrés l’un dans l’autre, à une proximité qu’ils n’avaient jamais vécue auparavant ensemble. Willow prit une grande inspiration avant de répondre, comme si son souffle avait été autant coupé que celui d’August. « J’en dis que tu as le chic pour émerveiller les femmes et les faire tomber sous ton charme en leur montrant de magnifiques endroits. C’est vraiment magnifique. Je suis heureuse d’être là, avec toi. Je pourrais rester là pendant des heures. » Il sourit en la regardant, retournant son regard vers l’eau quand Willow posa sa tête sur son épaule. August pencha à son tour sa tête pour venir la déposer légèrement sur celle de sa colocataire. « T’es la première femme avec qui je me rends jusqu’ici, tu sais. » Déclara-t-il, d’une voix douce, les yeux rivés sur l’horizon bleu. Après un court moment silencieux, Willow se redressa, ce qui attira de nouveau l’attention du professeur sur elle. Il la regarda, essayant de lire le message caché dans ses yeux brillants, mais elle ne tarda pas à lui ouvrir son cœur. « Je … Est-ce que je suis la seule à ressentir ça ? Ce truc entre nous ? Je sais qu’on vient à peine de se rencontrer ou presque et je veux pas gâcher ce qu’on a, mais je crois que j’ai besoin de savoir si ce que je ressens est réciproque. » Pendant ses affirmations et ses questions, le cœur d’August s’était serré dans sa poitrine et les papillons dans son ventre s’agitaient dans tous les sens. Il avait l’impression d’être ailleurs, dans un corps qui ne répondait plus de lui, mais des paroles de Willow. Chaque mot prononcé entraînait comme une décharge électrique plus intense à chaque fois. « T’es pas la seule. » C’était un énorme soulagement que de pouvoir enfin mettre des mots sur ce qu’il ressentait, et de pouvoir échanger ces émotions avec la principale concernée. August avait tellement eu peur de s’aventurer en terrain miné, mais maintenant que Willow avait fait les premiers pas, il n’avait plus peur. Parce qu’ils se trouvaient tous les deux dans une zone sans danger d’explosion. « En sept jours, j’ai appris à t’apprécier encore plus après chaque journée, même quand on ne les passait pas ensemble. » Il marqua une pause, baissant les yeux vers leurs mains qui s’étaient liées de nouveau, posées sur la cuisse de Willow. Leurs corps étaient tournés l’un vers l’autre, s’appelant, se désirant. « Et c’est devenu bien plus que juste … t’apprécier. » Il rit légèrement, pendant quelques secondes, gêné par ces déclarations. Il releva les yeux vers la jeune femme, posant son regard brillant dans le sien. « Et là, c’est le moment où j’aimerais bien t’embrasser. » Son sourire s’agrandit.