Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
MESSAGE : 3107 ICI DEPUIS : 15/03/2015 COMPTES : woody & isaiah & concho & elmo & nova & reyansh CRÉDITS : littlewildling (a) & signature par bat'phanie
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: survivalism (léo) Mer 20 Juil 2016 - 19:42
C’était sans doute vraiment stupide comme réaction face à tout ce chaos, d’avoir ce besoin de chercher la validation chez quelqu’un d’autre, mais c’était plus fort que Lennox. Après avoir traversé en un temps record des états physiques et émotionnels aux opposés, l’homme avait besoin de retrouver un équilibre, de retrouver une certaine raison. Sinon, il allait sombrer, c’était inévitable. Il menaçait déjà de rechuter, cet autre soir durant lequel Sacha l’avait surpris ivre dans son appartement alors qu’il avait juré ne plus toucher à ce poison le prouvait. Et Lennox ne voulait pas retourner à ce point si bas. Il avait peut-être toujours été bien plus bas que les autres, mais jamais à ce point-là. Il avait peur, tellement peur de ne plus jamais pouvoir s’en sortir cette fois. C’est pour cette raison qu’il avait décidé de revisiter son passé, aujourd’hui, dans l’espoir d’y entrevoir son futur. Ses pas le menèrent donc jusqu’à chez Léo, sa nouvelle demeure, bien loin du voisinage qu’ils avaient partagé lorsqu’ils étaient plus jeunes. Il hésita un moment, restant figé à quelques adresses plus loin, car son cœur battait si vite dans sa poitrine qu’il se disait que c’était peut-être son corps qui essayait de lui transmettre un message. Que ce n’était pas une bonne décision à prendre. Que cette conversation pouvait tout aussi bien lui donner de l’espoir que l’enterrer vivant. Malgré ses doutes, il se décida finalement à avancer jusqu’à chez Léo, son esprit partagé entre l’espoir qu’il lui réponde et l’espoir qu’il ne soit pas là. Il sonna à la porte, attendit, et quand Léo lui ouvrit, Lennox esquissa un faible sourire. « Salut, Léo ! Ça fait longtemps. » Et bien oui, bravo, ça faisait longtemps. Même s’ils s’étaient revus durant ces dernières années, ils n’avaient jamais repris le temps de se parler comme ils l’avaient fait, ce soir-là, ce soir où ils s’étaient tout dit, tout partagé. « Je te dérange ? » Demanda-t-il, prêt à fuir si jamais Léo hésitait.
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Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
La soirée commençait à peine, la fin d'une journée pleine d'éclats de rire et de légèreté, puisque Léo l'avait passé avec son fils. L'enfant de quelques mois était encore parfaitement étranger aux tourments des hommes et aux servitudes de la vie. Lui qui ne s'inquiétait que de voir ses parents s'éloigner un peu trop de lui, d'avoir faim ou sommeil, c'était à peu de choses près la somme des problèmes actuels du jeune Emerson et Léo l'enviait beaucoup sur ce point. Parce que lui il menait une existence un peu chaotique, qui se compliquait de jour en jour, par sa seule faute, parce qu'il ne savait se contenter d'une seule femme, parce qu'il ne tenait pas en place dans cette ville, pour tout un tas de raisons. Alors il se saoulait des rires francs et pures de son fils, il s'enivrait de son parfum de bébé, il essayait de réapprendre avec lui ce qu'était la légèreté, savoir profiter des moments simples mais si beaux de la vie, chaque instant passé avec lui était comme une bouffée d'oxygène, d'air pur. Il venait de mettre Jonathan au lit lorsqu'on sonna à la porte. Surpris, Léo se précipita vers l'entrée, il ne voulait pas qu'un autre coup de sonnette ne réveille le jeune garçon qui dormait du sommeil du juste. Sur le perron, Lennox, il ne s'attendait à personne, mais surtout pas à lui. Que venait-il faire ici ? Ils se connaissaient depuis très longtemps mais on ne pouvait pas dire qu'ils étaient réellement intimes. Nox, ouais, ça fait un moment en effet. Surement que leur dernière conversation remontait à quelques années, bien dix ans, peut-être un peu plus, lorsqu'ils s'étaient parlés à cœur ouvert, depuis ils ne faisaient que se croiser dans des soirées ou dans la rue, ils échangeaient quelques banalités, rien de plus, alors Léo était vraiment curieux de savoir ce que son ancien voisin venait lui dire, rien de grave, il l'espérant, songeant un instant à ses parents qui n'étaient plus tout jeunes. Non, tu ne me dérange pas du tout, entre, je t'offre un verre, tu es pile à l'heure pour l'apéritif ! Il lui offrit un sourire franc avant de le laisser entrer chez lui.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Jackson Lewis-Reyes
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Sujet: Re: survivalism (léo) Mer 27 Juil 2016 - 23:27
Dès que Léo prit la parole, Lennox comprit que ça avait été une mauvaise idée de venir jusqu’à lui, alors qu’il ne lui devait rien, alors qu’ils n’étaient pas véritablement des amis. Pourtant, Léo avait joué un rôle important dans sa vie sans même le savoir, et c’est pourquoi les pas de Lennox l’avaient conduit jusqu’ici. Cependant, il avait l’impression de le déranger, et il n’avait même pas idée d’à quel point c’était vrai. Le trentenaire ignorait que le garçon de son ancien voisin se trouvait dans la maison même, à essayer de dormir, et lui apportait son chaos avec lui. Ce chaos qui faisait dans de bruit dans sa tête. Alors, sans doute pour donner une porte de sortie à Léo, Lennox lui demanda s’il dérangeait. L’homme lui assura que non, s’écartant même pour le laisser rentrer chez lui, l’accueillant à bras ouverts comme il l’aurait sans doute toujours fait pour lui. Léo lui offrit un verre, ce qui plaça Lennox dans une position de combat contre lui-même. Son ancien voisin n’avait visiblement pas eu vent de sa seconde tentative de suicide et de son séjour en centre de désintoxication, ce qui en un sens réconfortait Lennox, qui avait eu si peur que la ville toute entière le voit d’un autre œil. « Oh, non, merci, c’est gentil mais je … je ne bois plus. » Avoua-t-il. Ce n’était certes pas par choix, mais par nécessité, car s’il continuait sur cette pente glissante, Lennox savait qu’il n’en remontrait jamais. Et même si, parfois, c’était un peu ce qu’il espérait – de se laisser glisser doucement jusqu’à la mort -, il savait aussi que ce n’était pas la solution. Du moins, pas la sienne. Il avait déjà tenté, à deux reprises, et cette délivrance lui avait été refusée. Bref, Lennox s’avança un peu dans la maison de Léo, après avoir retiré ses chaussures, et déclara : « C’est vraiment joli, chez toi. Tu t’en sors bien, à ce que je vois. » Une sorte d’entrée en matière, afin de savoir si vraiment Léo s’en était réellement tiré, ou si comme Lennox il s’était bâti un univers matérialiste bien équipé pour tromper les autres.
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Léo Emerson
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Sujet: Re: survivalism (léo) Mer 3 Aoû 2016 - 17:46
Lennox semblait clairement être sur la défensive ce soir, ce que Léo ne comprenait pas puisque son ancien voisin était venu de lui-même le trouver chez lui, c'était donc un comportent des plus étranges pour notre barbu. Il le fit néanmoins entrer, l'invitant avec entrain et bonne humeur, comme si ça pouvait aider l'autre à se détendre un peu. Pourtant lorsqu'il lui proposa un verre, vu la réaction de Nox, Léo se serait donné une gifle pour une telle bourde. Evidemment qu'il avait entendu parlé de ses problèmes d'alcool, Bowen était une petite ville et sa mère, en bonne commère de quartier, n'avait pas manqué de lui faire part des nouvelles mésaventures du pauvre Lennox, mais aussi du désarroi dans lequel il avait encore mis ses parents, blablabla. La seule chose que Léo avait retenu ce jour là c'était que son ancien model semblait aller toujours aussi mal et ça l'avait désolé. Malgré tout sa vie avait continué avec ses soucis de son côté et il fini par oublier le problème d'alcool de Nox, jusqu'à ce qu'il le lui rappelle. Oh, oui... ça n'est pas un problème. J'ai du soda. Ou bien un jus de fruits bien frais avec cette chaleur ça serait bienvenue ! Léo tentait de garder bonne figure même s'il était de plus en plus mal à l'aise. Ils avancèrent dans la maison, Léo posa discrètement le baby-phone sur une console près de la baie vitrée, il prévoyait de s'installer sur la terrasse extérieur avec Lennox, celle qui donnait sur l'océan, il adorait cette vue. Il remarqua que Nox observait son intérieur, pourtant il n'était en rien extraordinaire. Rien à voir avec la maison de ses parents qui était totalement dans le paraître, lui avait une décoration sobre faite dans l'ensemble de quelques-uns de ses clichés pris en voyage. Quelques objets technologiques mais rien de cliquant, Léo ne s'attachait pas au matériel. Il avait une maison simple avec tout ce qu'il fallait mais rien de superflu, elle lui correspondait en tout point. Oui je... j'men sors pas mal. Et toi Lennox ? Qu'est ce que tu deviens ? Il avait préparé les boissons et des verres sur un plateau et invita son ami à le suivre sur la terrasse.
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Sujet: Re: survivalism (léo) Sam 6 Aoû 2016 - 23:38
S'il avait pu se taper le visage de sa paume demain, Léo l'aurait sans doute fait, vu la tête qu'il fit quand Lennox lui affirma qu'il ne buvait plus et donc que l'apéro pouvait être écarté. Le trentenaire se douta alors que son ancien voisin avait entendu parler, brièvement peut-être, de ses mésaventures avec lui-même mais que ça lui avait échappé un instant. Lennox ne lui en voulait pas. Il n'était pas le centre de l'univers, bien que parfois il ait l'impression d'accaparer toute l'énergie de son entourage sur son malheureux cas. C'était sans doute ce qu'il s'apprêtait à faire endurer à Léo, aussi, en ramenant avec lui quelques fantômes du passé qui attendaient sagement de les unir de nouveau, tous les deux. C'était sans doute injuste de venir ici rappeler à cet homme à quel point il avait pu se perdre en chemin, mais Lennox avait besoin de savoir s'il avait retrouvé la bonne voie, et comment. « D'accord, un jus de fruits, sounds good. » Lâcha le trentenaire avec un faible sourire à l'attention de son hôte forcé de l'être. Lennox ressentait bien sûr le malaise et l'inconfort de son ancien voisin, et plus Léo faisait des pas dans sa main, le conduisant jusqu'à sa terrasse, et plus Lennox avait envie de faire des pas vers l'arrière. Malgré tout, il le suivit. Il n'allait pas troubler la soirée de Léo pour ensuite partir sans rien dire, ce serait sans doute encore pire. En chemin, Lennox avait parlé de la situation de Léo, et ce dernier lui affirma qu'il s'en sortait pas mal, n'hésitant pas à lui renvoyer la balle. « Oh, ça va aussi. Au lieu de la vue sur la plage j'ai une vue en hauteur sur la ville, il ne faut pas trop avoir le vertige. » Dit-il en souriant. Pourtant, Lennox avait le vertige. Il avait toujours eu le vertige. Il avait toujours eu l'impression de se tenir les deux pieds au bord du gouffre, tête baissée, attendant que la gravité le réclame. Le trentenaire suivit son ancien voisin jusqu'à la table à l'extérieur, et le remercia pour la boisson rafraîchissante. Après un moment de lourd silence entre eux deux, Lennox brisa la glace - après tout, c'était à lui de le faire. « Écoute, Léo, je ... je sais que ma visite est inattendue, et sans doute déplacée ... Je ne sais même pas ce que je viens faire exactement, pour tout t'avouer. » Il marqua une pause soulignant sa gêne et sa honte. « Je pense que j'ai besoin de savoir que ça s'est amélioré, pour toi. Que ce que tu m'as dit quand nous étions plus jeunes n'est plus ta réalité. » Parce qu'elle était encore la sienne et ça le tuait à petit feu, à défaut de ne pouvoir partir en une explosion.
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Léo Emerson
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Sujet: Re: survivalism (léo) Mar 23 Aoû 2016 - 8:45
Plus Léo le regardait plus il se disait que Lennox n'avait pas l'air bien en forme, il était curieux de savoir ce pourquoi il s'était présenté à sa porte et en même temps il redoutait le moment de l'annonce, comme si celui-ci apportait dans son sac des nouvelles difficiles ou bien de lourds souvenirs d'un passé que Léo n'aimait pas beaucoup se remémorer. Des souvenirs qui faisaient mal, qui rendaient triste et puis surtout qui n'étaient plus d'actualité maintenant que lui avait réussi à avancer dans la vie. Alors allons-y pour le jus de fruits ! Il gardait sa bonne humeur, de celle qui faisait de lui un hôte toujours accueillant et agréable, jovial, presque imperturbable, au moins en façade. Le barbu écouta son ancien voisin lui apprendre qu'il vivait sur la falaise, il y avait peu d'habitations par là-bas, juste des maisons anciennes, construites avant qu'on ne juge la situation trop dangereuse pour y construire à nouveau. C'était un lieu agréable, reculé, en pleine nature, il convenait bien à Lennox, même si on dénombrait quelques suicidés de cette falaise, étrangement ça aussi, ça lui allait bien... Léo, lui, avait besoin de l'océan, il l'avait toujours admiré, adoré, redouté. Il l'apprivoisait comme un élément indomptable, familier, parfois cruel, dans ses moments les plus sombres il s’asseyait au bord de l'eau et il jouait à croire que l'eau pouvait le happer tout entier, venir le chercher pour ne jamais le ramener, une mort lente, paisible, loin de tous. On avait tous nos démons, il imaginait aisément Lennox, en haut de sa falaise, se faire le même genre de réflexions. Ca faisait un moment qu'il n'avait plus pensé à ça, pas depuis que Jonathan était entré dans sa vie, il fallait que Nox vienne frapper à sa porte pour que le souvenir de ses idées noires resurgisse. La ville est superbe vue d'en haut. Surtout depuis qu'ils ont changé l’éclairage sur le front de mer, ça la rend presque magique, irréelle. J'y ai déjà passé une bonne partie de la nuit à chercher la photo parfaite. Une fois installé sur la terrasse, à apprécier la légère brise du soir qui venait leur rafraîchir le visage, Léo se perdit dans la contemplation de l'océan, un silence relativement pesant s'installa entre les deux hommes, mais il ne le brisa pas, conscient que si Nox était venu le trouver c'était à lui de se lancer. Il ne le brusqua pas, laissant la gêne qu'il ressentait faire son oeuvre, ils avaient tout leur temps et lorsque la tension fut à son comble, enfin l'autre craqua. Il se retourna doucement pour le regarder, pour l'écouter attentivement, il comprit à quel point cela coûtait à son ami de se trouver ici devant lui, même s'il n'arrivait pas à prendre toute la mesure du mal-être dans lequel il était. Il soupira doucement, cherchant la réponse adéquate, celle qui allégerait Lennox, celle qui était la plus simple. Et puis il se lança. J'ai brisé quelques chaines, je suis photographe maintenant, je travaille aux quatre coins du monde, je voyage, je rencontre des gens, des personnes formidables, je m'investie parce que cette vie me passionne... Mais on reste toujours un peu le même au fond. Je reste ce gamin trop coincé, agacé par la vie, par le quotidien. Je crois que j'ai juste appris à apprivoiser cette nature et à faire avec. Il sourit doucement, un sourire mélancolique. Il y a toujours des choses qui vont de travers, qui ne devraient pas se passer comme elles se passent, qui ne devraient pas se passer du tout, même, parfois. Les aléas, les surprise, bonnes ou mauvaises. Il faut composer avec les cartes qu'on nous donne. Il pensa à Anna, sa douce, son adorée, cette lumière qui avait illuminé sa vie, qui lui avait donné un sens et qui s'est éteinte bien trop tôt. Et puis à Andrea, la surprise inattendue, à John, la surprise d'autant plus grande, mauvaise au départ mais dont il ne se passerait plus aujourd'hui, à ces rencontres tantôt superficielles mais qui pouvaient parfois tout changer. Dis-moi Lennox, dis-moi ce qui te tracasse, si c'est moi que tu es venu voir c'est que pour toi la réalité est toujours la même. Si tu penses que je suis le seul à pouvoir te comprendre tu as surement raison. Et tu as frappé à la bonne porte. Aujourd'hui il n'avait plus dix-sept ans, il avait acquis une sagesse et une expérience de la vie qui le rendait plus fort, il n'avait pas la prétention de pouvoir aider son ami. Mais il espérait pouvoir l'apaiser, au moins un peu.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: survivalism (léo) Dim 28 Aoû 2016 - 0:04
Au détour de la conversation, Lennox avait appris que Léo était toujours dans la photographie. En même temps, il était vrai que le trentenaire avait souvent croisé son ancien voisin, appareil photo à la main, sans doute en train de chasser la lumière. Pendant ce temps-là, Lennox, lui, traquait encore et toujours l’ombre, vautré dans la noirceur de ses démons, incapable de remonter à la surface. « Oui, c’est vrai que la ville n’est pas du tout la même vue d’en haut. » C’était d’ailleurs pour cela que Lennox avait tenté, à deux vaines reprises, de rejoindre ce là-haut. Parce qu’en hauteur, en surplombant Bowen, tout paraissait si petit, si simple et ai insignifiant. Il se disait que vu d’encore plus haut, sa vie – ou plutôt sa mort – serait bien plus facile à traverser. Mais ça, c’était dans ses rares moments d’égarement où il avait la certitude qu’un au-delà existait. Au fond de lui, Lennox espérait davantage que non, qu’après son dernier souffle, il n’y aurait plus rien. Enfin. Le grand soulagement. D’ailleurs, cet état d’âme dans lequel Lennox était toujours emprisonné était bien la raison de sa venue jusqu’à Léo. Pas pour parler de la pluie et du beau temps, mais s’il avait été celui à débuter ce genre de conversation, sans doute pour éloigner le moment redouté. Pour calmer ses angoisses. Pour s’empêcher de changer d’avis. Cette conversation avec Léo, il en avait besoin, depuis un bon moment déjà. Ce n’était pas le temps de reculer. Le pire était fait, ou presque : il s’était rendu jusqu’ici, et il avait frappé à la porte. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à plonger, cette fois pas dans la mort, mais dans l’espoir. Dans l’espoir qu’après la pluie venait effectivement le beau temps, peu importe la durée de l’averse. Le trentenaire aborda finalement le sujet, toujours accompagné de sa maladresse, et Léo prit tout le temps nécessaire pour bien songer à sa réponse. Et Lennox l’en remerciait intérieurement. Pour lui, ce n’était pas une discussion légère, c’était une réelle question de vie ou de mort, alors le sérieux de Léo l’encourageait dans sa décision d’être venu. Pourtant, dès les premières paroles de Léo, une certaine souffrance s’empara de Lennox, même si ses sentiments étaient mitigés. Partagé entre la déception de ne pas s’en être sorti lui aussi et la certaine joie de constater que son ancien voisin allait mieux, Lennox arrivait difficilement à dissimuler ses lèvres et son menton tremblants. Il était touché par ses paroles, autant positivement que négativement. Sans doute était-ce une mauvaise idée de venir ici. Mais il était trop tard. « Je n’arrive toujours pas à composer avec ces cartes, moi … Et pourtant, tu vois, je ne suis pas à plaindre. Je suis notaire, j’ai une bonne clientèle donc de bons revenus, un beau condo, j’ai des gens qui m’aiment … » Aussi surprenant cela soit-il. « Et pourtant … et pourtant … » Il n’arriva même pas à continuer. C’est alors que Léo lui demanda de lui dire ce qui le tracassait, lui affirmant qu’il avait frappé à la bonne porte. Tout de suite, Lennox se détendit. Comme si ces paroles rassurantes de Léo brisaient ce mur que le notaire avait l’impression d’avoir vu dressé entre eux. « Je ne sais pas comment l’expliquer … comment expliquer ce que je ressens. J’ai la même routine que les autres et, pourtant, je n’arrive pas à m’en contenter. Comme si j’attendais trop de la vie, comme si j’n’arrivais pas à croire que ça se résume à ça, vivre … » Étudier jusqu’à n’en plus dormir, bosser du matin au soir pour faire de l’argent qui ne nous sert qu’à manger puisque de toute façon, le temps nous manque pour la dépenser sur des choses qui valent réellement la peine, et puis prendre sa retraite et enfin avoir du temps, au moment même où le corps se fait trop vieux pour en profiter, de ce temps. Pourtant, dès que Lennox en avait, du temps, il ne savait même pas quoi en faire. Il était prisonnier de cette boucle interminable d’insatisfaction. Ça le rongeait de l’intérieur, depuis bien trop longtemps maintenant. Il était fatigué. « J’imagine que ça ne s’est pas fait du jour au lendemain, pour toi … ? T’as travaillé sur ta personne pour en arriver à être satisfait ? À être … heureux ? » Demanda-t-il, timidement.
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Léo Emerson
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: survivalism (léo) Dim 4 Sep 2016 - 17:50
Après s’être confié en premier, à la demande de Lennox, c’était au tour de Léo d’écouter son ancien voisin s’ouvrir à lui. Il avait l’étrange sentiment d’être de retour des années en arrière, ce fameux soir où ils s’étaient parlé pour la seule et unique fois à coeur ouvert, eux, les deux écorchés par la vie qui n’avaient personne d’autre à qui parler, personne qui puisse comprendre la noirceur dans laquelle ils baignaient. Aujourd’hui à entendre Léo parler on pouvait penser qu’il allait bien, mieux, d’ailleurs il dirait volontiers à qui voulait l’entendre qu’il était heureux, il avait tout pour l’être alors pourquoi dire le contraire. Mais le bonheur ne se quantifie pas à la somme des personnes qui nous entoure ni au matériel que l’on accumule comme pour se créer une forteresse. Parce que derrière cette forteresse et la vie qui lui faisait faveur, notre homme continuait à boire la tasse, différemment, pas aussi souvent qu’avant, mais dans les moments où il se noyait vraiment il savait qu’il n’avait personne à qui en parler, personne qui pourrait le comprendre autant que Lennox. D’ailleurs sa vie actuelle se reflétait presque dans les paroles de son ami, de quoi se plaignaient-ils, qu’on pourrait leur dire… Ils avaient simplement le sentiment de ne pas être à leur place, voilà où était le problème et il ne comprenait que trop bien ce que l’autre lui disait. Il hocha la tête doucement en attrapant son jus de fruit avant d’encourager Nox à aller plus avant, sentant qu’il n’avait pas encore tout dit, et qu’il ne lui manquait qu’un coup de pouce. Il soupira doucement, cherchant encore des réponses, mais la vérité c’était qu’il ne les avait pas ces réponses, il les cherchait lui aussi, souvent. Lorsqu’il voyageait, son appareil à la main, lorsqu’il partait à la découverte de nouveaux horizons il se sentait vivant, bien plus qu’en restant ici, à Bowen, malgré tout il finissait toujours par ne pas se sentir à sa place, à se voir comme l’étranger voyeur qui devait rentrer chez lui, alors il retournait à Bowen, il profitait de ses amis est se sentait enfin chez lui, jusqu’à ce que le besoin de repartir se fasse insupportable et qu’il refasse son sac pour d’autres aventures, c’était un perpétuel recommencement, une boucle sans fin, un cercle vicieux. Les personnes qui t’aiment, le job qui te plait, l’appartement confortable, c’est du bonus pour nous, c’est un peu de baume au coeur, mais ça ne fait pas tout. J’ai bien peur de ne pas avoir les réponses que tu cherches, si tu veux le secret du bonheur je ne l’ai pas encore trouvé. Peut-être que toi tu n’as pas trouvé cette chose qui te fait vibrer, cette passion qui te fait te sentir vivant, qui te donne envie de te lever le matin. Passion pour une femme, un loisir, un idéal, n’importe quoi... Ce n’était qu’une piste que Lennox pouvait suivre, pour peu que Léo soit de bon conseil. Ce dont il doutait, parce ce qui pouvait marcher pour l’un ne fonctionnerait pas forcément pour l’autre, il n’y avait pas de recette pour réussir sa vie, chacun ramait comme il pouvait, suivant le courant ou allant à son encontre. La question timide du trentenaire le surpris, il n’avait jamais dit être heureux, il avait dit qu’il allait mieux, c’était différent. Quand bien même, même si on donne un but à sa vie on reste le même. Je te parle de ma passion, mais lorsque je rentre seul chez moi le soir je redeviens celui que tu as connu Nox, rien de plus, c’est juste que personne ne le voit. Mais j’y travaille, tous les jours oui, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain non, c’est encore un perpétuel combat mon ami. Pourtant il ne lui avait pas tout dit, parce que depuis quelques mois sa vie s'était vue bouleversée d'une façon aussi inattendue que providentielle. Depuis quelques mois il avait une vie à laquelle se raccrocher, plus qu'une femme qui lui aurait fait tourner la tête, c'était un vie bien plus précieuse, née de sa propre chair. Jonathan, son fils, l'obligeait chaque jour à être un homme meilleur, qu'il ait l'envie de se lever le matin ou non il devait le faire, qu'il ait l'envie de se baisser les bras l'image souriante de son enfant le faisait passer outre les épreuves. Parce que ce petit être comptait sur lui, il ne devait plus céder à ses démons, il était devenu sa force et le véritable moteur de sa vie. Viens, je vais te montrer quelque chose. Il se levèrent et Léo invita Lennox à le suivre, arrivé près de la chambre de John il lui fit signe de ne pas faire de bruit. Et il ouvrit la porte doucement, laissait à son invité le loisir de découvrir son secret du bonheur. Voici la raison pour laquelle je dois me battre contre mes tourments. Avoua-t-il en chuchotant.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Jackson Lewis-Reyes
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Sujet: Re: survivalism (léo) Jeu 22 Sep 2016 - 2:05
Pour nous, que Léo avait dit. Du bonus pour eux. Encore aujourd’hui, malgré les années qui les séparaient depuis leurs dernières confidences, malgré leurs chemins bien différents et malgré le succès visible de Léo dans la vie – mais qui n’était au fond qu’une illusion, sans doute -, ils arrivaient à être dans le même panier. Léo les considérait encore comme les mêmes, tous les deux. Les mêmes âmes torturées. Les mêmes démons tapis dans l’obscurité. Les mêmes douleurs face à l’insignifiance de cette vie. Léo lui parla de ce bonheur qu’il n’avait pas trouvé, la recette pour être heureux qui n’était écrite nulle part et qui se transmettait du bouche-à-oreille. Personne n’avait voulu jouer au téléphone avec eux. Il lui parla aussi de cette passion qui l’aiderait à mettre un pied devant l’autre, qui pouvait même prendre la forme d’une femme qui le ferait vibrer. Lennox releva directement les yeux vers Léo suite à cette annonce, puisqu’il avait supposé que le notaire ne l’avait pas encore trouvé. « Je l’ai trouvée. » Le coupa-t-il, non pas d’un ton brusque, mais surtout sur la défensive. Il se radoucit tout de suite, voyant l’expression sur le visage de son ancien voisin. « Je l’ai trouvée, ma passion. Elle s’appelle Lou. Elle me rend plus léger, elle me rend plus confiant, elle me donne envie de continuer juste pour voir jusqu’où on peut aller. Mais autant Lou est ma passion, autant elle est mon enfer. Autant elle peut me reconstruire, autant elle peut me détruire en un claquement de doigts. Elle l’a fait une fois, rien ne l’empêche de recommencer. » Avoua Lennox. Il n’y avait qu’avec Léo qu’il pouvait se montrer franc sans passer par quatre chemins. Avec Sacha ou Siam, il tournait autour du pot, il préparait le terrain, mais entre Léo et Lennox, il n’y avait jamais eu de secret. Il n’y avait jamais eu quoi que ce soit de trop grand, de trop grave, pour ne pas être révélé.
Léo lui montra un autre côté de cette perception des passions. Que même en ayant un but, même en ayant une raison de se lever le matin, au fond, ils demeuraient les mêmes. Les mêmes âmes errantes, solitaires parmi tous ces cœurs qui battent la chamade autour d’eux. Léo lui parla de ce combat perpétuel dans lequel il était, parce qu’encore aujourd’hui il n’était pas sorti du trou duquel ils étaient prisonniers depuis leurs plus jeunes années. Il avait encore à en escalader les parois les plus froides, les plus glissantes, les plus ardues. « C’est vrai que personne ne le voit. Tu as bien appris à le cacher, Léo. Tu as toujours su le cacher mieux que moi, en fait. » Lâcha Lennox, se remémorant sa surprise lorsqu’il avait appris que son petit voisin était aussi mal que lui dans sa vie. Il l’avait cru heureux, avec sa famille parfaite, son argent, sa belle maison, ses amis, sa vie qui semblait être un rêve. Cette vie démontrait une si grande lumière que Lennox avait toujours oublié que toute lumière entraîne de l’ombre. Et que Léo ne vivait que dans celle-ci. Comme lui.
Sans prévenir, Léo se leva, ordonnant à Lennox de le suivre afin qu’il lui montre quelque chose. Le trentenaire fronça les sourcils, mais obtempéra. Il recula sa chaise afin de se mettre sur pieds et suivit Léo de retour dans la maison. Arrivés à côté d’une porte à moitié fermée, son ancien voisin lui fit signe de ne pas faire de bruit, son index posé sur ses lèvres fermées en cœur. Le notaire hocha la tête, commençant peu à peu à se comprendre ce quelque chose qui se trouvait derrière la porte presque close. Lennox demeura dans l’entrebâillement de la porte alors que Léo lui présentait la raison pour laquelle il devait se battre contre ses tourments. Le cœur de Lennox se débattait dans sa poitrine, et les larmes lui montèrent aux yeux. Il jeta un regard plein d’émotion en direction de Léo puis, un sourire se dessina sur ses lèvres. Il s’avança dans la chambre, d’un pas lent, d’un pas feutré, afin de ne pas réveiller le garçon. Lennox le regarda de plus près, un sourire attendri aux lèvres, avant de se tourner vers son ami et de demander, à voix basse. « Comment s’appelle-t-il ? » Et c’est alors qu’il réalisa que c’était exactement ça qui manquait à sa vie. Un petit bout de bonheur endormi.
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Léo Emerson
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Sujet: Re: survivalism (léo) Dim 2 Oct 2016 - 12:42
Léo n'avait jamais cru que l'amour puisse être la recette du bonheur, bien au contraire, il était conscient que les femmes pouvaient le rendre heureux comme misérable. Parce qu'il les aimait, elles lui faisaient tourner la tête, si vite. Plus jeune il était de ceux qui tombaient amoureux comme on tombe parterre, pire qu'une midinette, ça n'était pas un amour réel, pourtant dieu que ça lui faisait mal, il en avait essuyé des désillusions. Et puis plus tard il avait appris à prendre du recul, il s'était construit une carapace qui le faisait passer pour un gougea parfois, il s'enflammait toujours, mais seulement l'espace d'une nuit, d'un moment partagé et puis il s'éloignait, c'était plus simple que de se laisser avoir. Et puis il y avait eu Anna mais Anna n'était plus. Et puis il y avait aujourd'hui, il était adulte, pourtant il semblait ne rien avoir compris, à présent il jouait sur deux tableaux avec deux femmes différente à qui il faisait de la peine sans penser à celle qu'il s'infligeait à lui aussi. Léo avait toujours été bien indécis, à la recherche de ce qui pourrait donner un sens à sa vie, connaissant des moments de grâce et d'autres où il touchait le fond et souvent il se réfugiait dans les bras pleins de douceur comme pour échapper à une réalité bien trop dure. La réponse de Lennox, le coupant, sèchement, surpris Léo, il darda un regard interrogateur sur lui, ne comprenant pas où il avait pu le froisser. Il sourit à la confession soudaine de son ancien voisin, comprenant parfaitement ce qu'il voulait dire. J'ai comme l'impression que tu es perdu mon pauvre. Quand une femme a autant d'emprise sur nous. On es bien faibles face à elles finalement n'est-ce pas ? Il était mauvais pour donner des conseils, il le lui avait dit. Et d'autant plus lorsqu'il s'agissait de conseils amoureux, Léo n'était surement pas la meilleure personne à venir voir pour un peu d'aide sur ce sujet parce que lui était surement plus perdu que beaucoup d'autres. Alors il préféra continuer en lui expliquant que de son point de vu on restait toujours le même malgré le bonheur malgré le succès et même si les autres n'y voyaient que du feu. La réflexion de Nox lui arracha un sourire en coin. Dans le milieu où j'évolue, derrière nos grands portails, dans nos belles maisons, on enfile nos costumes d'hommes intouchables, on ne doit rien montrer. Je l'ai appris bien assez jeune. J'étais le gamin timide, si peu sur de lui que je trébuchais dans ce grand monde, tu le sais bien. Pourtant jamais je ne devais montrer mes faiblesses, mon père m'aurait tué. Alors on se blinde, on serre les dents et on sourit, coûte que coûte. Je n'ai aucun mérite, c'est comme ça que j'ai été élevé. Mais ça ne me rend pas meilleur. Il haussa les épaules, il n'était pas convaincu que c'était la meilleure solution non, ni la meilleure façon d'éduquer un gamin, chacun avait ses failles et parfois se montrer tel qu'on était n'était pas un mal ni une telle faiblesse, c'était juste se montrer humain. Il finit par entraîner Lennox dans les couloirs jusqu'à la chambre de son enfant. John dormait du sommeil du juste, si paisiblement, cette vision avait toujours pour effet de faire fondre le jeune père que Léo était. Devant lui il redevenait faible, démuni par tant d'innocence. Il se tourna vers son ami qui mangeait le gamin des yeux et puis sourit. Il s'appelle John, Jonathan. Ils sortirent de la chambre aussi doucement qu'ils y étaient entrés pour ne pas réveilleur le bébé. Une fois dans le couloir Léo soupira doucement. Il fut une vraie surprise. Une mauvaise surprise au départ je dois bien l'avouer... et puis finalement. Il sourit bien malgré lui, conscient du chemin parcouru depuis l'arrivée d'Andrea à Bowen. Finalement c'est un petit miracle, qui me comble tous les jours. Retournant sur la terrasse, Léo resta debout à contempler le ciel plein d'étoiles avec le bruit des vagues en fond sonore. C'est à cause d'elle... de Lou, que tu es là ce soir, n'est-ce pas ? Il osait cette question bien qu'il ne sache pas bien comment il pourrait aider son ami sur ce sujet. Mais peut-être avait-il simplement besoin d'une oreille amicale.
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Sujet: Re: survivalism (léo) Lun 10 Oct 2016 - 19:28
Il n’était sans doute pas aléatoire que le terme emprise trouvait sa source au même endroit que le mot emprisonnement. Parce que c’était ainsi que Lennox se sentait, de plus en plus, alors qu’il était aussi dépendant de ce que Lou pensait de lui, de ce que Lou ressentait pour lui. Emprisonné. Presque esclave. Parce qu’elle n’avait même plus besoin de lui demander qu’il se mette à genoux devant elle ; il l’était déjà. Pourtant, Lou ne lui demanderait jamais, mais jamais, d’être ainsi face à elle. Elle lui avait causé bien des torts dans les dernières semaines, mais Lennox ne perdait pas de vue la bonté qui formait la base de la personnalité de la québécoise. Elle n’avait jamais volontairement voulu lui faire du mal. Elle n’avait jamais désiré que Lennox soit ainsi sous son emprise, vulnérable face à ses moindres faits et gestes. C’était Lennox qui avait orchestré tout cela, avec son cœur trop faible et ses pensées déraisonnables. Il se créait un tout autre monde dans les bras de sa douce. Il réinventait un tableau qui n’avait aucun sens. Un portrait qui ne trouvait pas sa place dans la réalité. « Perdu n’est même plus un mot assez fort. » Conclut-il avec un léger rire nerveux, fataliste. Lennox ne s’attendait pas à ce que Léo devienne son phare dans la tempête. Ils n’avaient jamais prétendu pouvoir se sortir l’un et l’autre du trou noir. Ils n’avaient jamais eu le culot de penser qu’ils étaient plus forts que la vie, ou que la mort. Léo n’avait pas à prendre sur lui la perte de soi-même de Lennox. À l’entendre parler, le trentenaire réalisait que son vieux voisin avait encore bien à régler en lui-même ainsi. Comme quoi, on n’est jamais vraiment en paix avec soi-même. Pourtant, Lennox continuait, ou plutôt s’entêtait, à les comparer. À clamer haut et fort que Léo avait toujours réussi mieux que lui à façonner un bonheur imparfait, et faux, mais qui suffisait à créer le mirage nécessaire pour tromper les autres. « Ça ne te rend pas meilleur, non. Ça te rend plus faux. » Avait dit Lennox, sans trop réfléchir, relatant tout simplement l’analyse qu’il venait de faire du discours de Léo. Faire semblant. Sourire sans le ressentir. Serrer les dents. Puis, réalisant à quel point son commentaire paraissait comme une attaque, il leva un regard presque apeuré vers Léo. « Je suis désolé, ce n’était pas ce que je voulais dire. » Lui qui préférait toujours garder le silence plutôt que d’entendre sa propre voix, lui qui avait appris à se taire pour éviter les représailles, le voilà qui disait tout haut ce qu’il n’aurait jamais osé penser tout bas. Peut-être étaient-ce les médicaments, peut-être était-ce le désespoir, peu importait, Lennox n’était plus le même depuis Lou.
Visiblement, Léo n’était plus du tout le même non plus. Même son rôle sur cette Terre avait changé. Il était papa. Lennox se trouvait devant son petit bonheur, ce petit bout d’être humain qui était à moitié fait de lui. C’était si beau à voir. Un souffle d’espoir. La renaissance. Lennox s’était souvent retrouvé devant des enfants, des bambins, mais jamais devant celui d’une personne qui lui ressemblait tellement. Jamais devant celui d’une personne qui aurait pu être lui. « Jonathan. » Répéta le notaire dans un murmure, avec un sourire. Léo le guida de nouveau vers le couloir, refermant doucement la porte de la chambre de son enfant. Lennox le regarda avec des yeux brillants quand Léo lui avoua que cette mauvaise surprise s’était transformée en petit miracle. « Ce petit miracle, tu le partages avec quelqu’un ? » Demanda innocemment Lennox, se demandant où était la maman. Si elle était toujours là. Léo retourna sur la terrasse , suivit par le trentenaire. En s’asseyant de nouveau, le jeune homme soupira en hochant la tête quand son ancien voisin parla de nouveau de Lou. « Oui … disons que notre phase lune de miel s’est assez abruptement terminée … À cause d’un peu de nous deux, j’imagine. » Lou avait beau être celle qui avait dépassé la limite, Lennox avait sans doute été celui qui l’avait poussée jusqu’à la frontière, d’une certaine façon. « Tu crois que l’amour devrait surmonter toutes les épreuves, toi ? » Demanda Lennox, cherchant à connaître une réponse qu’il était le seul à détenir, au fond. Voulait-il pardonner Lou ? Le devait-il, pour son propre bien ?
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Léo Emerson
MESSAGE : 10382 ICI DEPUIS : 19/03/2013 COMPTES : Marcus & Charlize & Sara & Ash CRÉDITS : @twinny
STATUT : It's you, it's always been you - Alba ♡
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: survivalism (léo) Lun 17 Oct 2016 - 13:45
Léo n'était pas le mieux placé pour juger des affaires de cœur des autres, il était déjà bien mauvais pour s'occuper des siennes. Mais si l'annonce de Lennox lui avait au départ semblé être une bonne nouvelle, il se rendait rapidement compte que son interlocuteur ne semblait pas des plus heureux, même amoureux. Une histoire complexe, un amour qui n'allait que dans un seul sens, Léo n'aurait su interpréter les dires de l'autre, il restait énigmatique et évasif. Mais finalement cela ne regardait pas notre homme alors il ne chercha pas à se renseigner d'avantage pour l'instant. Il songea simplement qu'encore une fois tous les deux se ressemblaient bien trop et pas forcément dans les meilleurs aspects de leur personnalité. Il se demandait bien comment tous deux pouvaient voir les choses de façon aussi sombre, comme si la noirceur de l'un entraînait l'autre, depuis toujours. Et bien que ce soit rassurant de savoir que l'on était pas le seul à broyer du noir, il fallait bien admettre que rien de joyeux ne ressortait toujours de la rencontre de ces deux là, à s'enfoncer dans les ténèbres ils entretenaient leur tristesse de vivre, voilà surement la raison pour laquelle ils ne se fréquentaient pas de façon régulière comme s'il était plus simple de se tenir éloigner l'un de l'autre, pour un certain équilibre. Une nouvelle fois la réplique suivante de Lennox, cinglante et piquante de vérité, surpris Léo, il lui lança un regard surpris avant de sourire, amusé par tant de franchise dont il ne pensait pas que Nox soit pourvu. Si, c'est parfaitement ce que tu voulais dire. Et c'est l'exacte vérité. La bourgeoisie est fausse et je suis à mettre dans le même panier que les autres. Avouait-il avec l'honnêteté qui le caractérisait. Loin d'être blessé par les paroles de son ami, parce qu'il lui en fallait bien plus pour se froisser, Léo savait aussi qu'il n'était pas exactement comme ceux qu'il décrivait, s'il savait se montrer impassible aux yeux de la majorité, il aimait avant tout la franchise et la transparence, à ceux de qui il était proche il savait se montrer faible et sensible, il savait avouer ses failles et ne pas s'en excuser parce qu'il était humain avant tout. Et petit à petit il brisait ces chaines qui l'emprisonnaient depuis l'enfance pour devenir l'homme qu'il avait toujours souhaité être. D'ailleurs il conclut : Mais j'essaye de me soigner ! Avec un sourire amusé aux lèvres. Et ce fut comme pour lui montrer qu'il n'était pas fâché que Léo partagea celui qu'il appela son petit miracle, son secret, avec Lennox qui semblait sincèrement touché par cette révélation. Pourtant il y eut cette question, qui était la suite logique à ces présentations, celle d'une maman. Mais il ne fallait pas être aveugle pour voir qu'aucune touche féminine ne ponctuait la maison de Léo alors finalement la réponse était évidente. Je le partage une semaine sur deux... Lâcha-t-il non sans une pointe d'ironie dans la voix. On a eu une histoire... complexe. Et c'était peu de le dire, pourtant Léo n'était pas de ceux qui s'étendaient longuement sur ses histoires personnelles, même auprès de Lennox et il n'avait aucune envie d'ouvrir le dossier Andrea ce soir, surtout pas en ce moment que la situation était des plus tendues entre eux deux. Finalement revenus sur la terrasse à profiter de l'air frais extérieur, Léo se pris à revenir sur le sujet de Lou, comme s'il avait été frappé par cette logique qui lui avait échappé la première fois qu'ils en avaient parlé. Et Lennox ne se fit pas prier pour en parler, il avait donc tapé dans le mile. Un demi sourire se dessina sur ses lèvres. La phase de lune de miel ne dure jamais éternellement... Même si parfois elle glissait dans une relation belle, dans un amour véritable et simple, enfin soit disant, pour Léo c'était une sorte de leurre ! La nouvelle question de Nox arracha un rire amère à notre barbu. L'amour c'est pas un compte de fée Lennox ! C'est pas la solution aux problèmes, s'en est même souvent la source si tu veux mon avis. L'amour c'est une connerie mais on se fait quand même avoir à chaque fois ! Avait-il répondu du tac au tac, avec une honnêteté et un sarcasme terrible. Léo désabusé ? Surement que l'amour lui en avait fait voir des belles, entre sa fiancée décédée, entre une Andrea qu'il faisait tout pour repousser malgré l'évidence, entre son coup de coeur pour Grace dont il ne savait que faire ni où il pourrait le mener. Léo était surement le moins bien placé pour croire que l'amour pouvait surmonter les épreuves, l'amour mettait des barrières sur le chemin et c'était à nous de composer avec. Il se racla la gorge pour se reprendre devant l'air ébahi de son ami. Surement que si tu l'aimes assez, cette fille, tu réussiras à surmonter, à pardonner s'il y a à pardonner, à l'aimer suffisamment pour trouver la bonne solution. Voilà quelque chose auquel Léo ne croyait guère mais qui adoucissait un peu son point de vu vis à vis de Lennox, qui l'aiderait peut-être.
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.
Jackson Lewis-Reyes
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: Re: survivalism (léo) Dim 23 Oct 2016 - 17:13
Contrairement aux attentes de Lennox, Léo ne sembla pas fâché le moins du monde par ses propos pourtant bien déplacés. Ils n’avaient aucun compte à se rendre, ils n’avaient aucunement le droit de se mêler de la vie de l’autre sans être formellement invités à le faire et, pourtant, le notaire s’était permis de le juger délibérément. Lui qui haïssait pourtant le jugement, puisque ce dernier avait détruit sa confiance en soi et les années de sa vie qui supposément auraient dû être ses plus belles. « C’est vrai, c’est ce que je voulais dire. Mais pas avec tant de mépris. » Léo ne semblait pourtant pas l’avoir interprété de la sorte, et tant mieux, parce que c’était loin d’être les intentions de Lennox. Il appréciait énormément Léo, et à ses yeux, même s’il jouait un certain rôle pour mieux se fondre dans la masse, c’était un mécanisme de défense comme un autre. Il essayait juste de s’en sortir, comme tous les autres, à sa façon. Lennox n’avait pas à juger ses méthodes, après tout les siennes étaient tellement radicales et égoïstes. Vouloir s’enlever la vie pour ne plus avoir à la subir. Sans même penser aux autres qui souffriraient sans doute de l’incompréhension du geste. Pour Lennox c’était la seule vraie délivrance, tandis que pour Léo il valait mieux porter un masque que de tout arrêter. « On fait ce qu’on peut, pas vrai !? » Ajouta Lennox avec un sourire après que Léo ait mentionné essayer de se soigner. Comme s’ils étaient atteints d’une maladie quelconque. Sans doute, au fond, que tout cela venait d’un certain déséquilibre psychologique. Enfin, pour Lennox, ce n’était même plus à prouver. On avait mis le doigt en plein sur le problème, du moins c’était ce que les psychologues et les médecins se plaisaient à se dire. Dysthymie, voilà, un seul mot pour renfermer tous les défauts de fabrication de Lennox. Aux yeux du notaire ça ne pouvait pas être que ça, ça ne pouvait pas tout expliquer, mais au fond, qui était-il pour en décider ainsi ? Il n’avait jamais été maître de lui-même, alors si son corps voulait répondre des seuls ordres d’un trouble psychologique, il n’avait qu’à le faire.
Léo avait finalement décidé de partager un grand morceau de sa vie avec Lennox, et ce dernier lui était véritablement reconnaissant de cette attention. De savoir que son ancien voisin avait ce petit bambin sur lequel se reposer le comblait, d’une certaine façon, comme s’il pouvait vivre un certain bonheur à travers lui. Lennox comprenait à quel point donner la vie pouvait être magnifique, même quand on n’aime pas la vie. Elle prenait un tout autre sens dans les yeux d’un enfant. Le trentenaire hocha la tête quand son hôte lui apprit que la relation avec la mère était complexe et qu’il n’avait John qu’une semaine sur deux. « Je suis désolé. Ça doit être difficile de le laisser aller, à chaque fois. » Une semaine, cela pouvait être très long, trop long, quand l’ennui s’installait vicieusement en soi. Lennox le savait, il avait déjà passé des jours et des jours sans voir Lou, et le manque rongeait son cœur, à la recherche d’une quelconque substance pour le rassasier. Certes, l’amour pour une femme et l’amour pour un enfant n’était pas le même, mais il pouvait bien s’imaginer le sentiment de vide pendant son absence.
Ils parlèrent bien vite de Lou, encore une fois, et Lennox ne se fit pas prier pour se vider le cœur. Il en avait grandement besoin, lui qui se posait mille et une questions sans jamais savoir quoi en conclure. Il n’avait aucune idée d’où il s’en allait avec Lou. Quelle direction prendre ? Quel chemin emprunter ? Ou alors s’arrêter. Léo se donna alors pour mission de désillusionner Lennox face à l’amour, puisque visiblement le notaire semblait mettre ce concept abstrait sur un piédestal, l’idolâtrant comme s’il serait sa rédemption. Mais on ne pouvait en attendre autant de l’amour. « J’ai juste l’impression de trop l’aimer, cette fille. De l’aimer tellement que j’en oublie que moi aussi j’existe, et que je dois penser à moi. Je la laisse me blesser, encore et encore, parce qu’après je me perds dans ses yeux quand elle demande pardon, et que de toute façon si je la laisse partir je vais retourner courir à sa porte pour la reconquérir. Mais c’est malsain, je le sais bien. Je ne vis qu’à travers elle. » Lennox était donc dans une impasse. Soit il continuait à l’aimer, au détriment de lui-même, soit il la laissait aller, faisant une croix sur sa propre vie aussi. Dans les deux cas, Lennox était perdant.
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Léo Emerson
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Sujet: Re: survivalism (léo) Ven 11 Nov 2016 - 15:08
Clairement, si Léo n'avait pas pris la mouche au sujet des paroles de Lennox, ce dernier, lui, semblait presque choqué par sa propre franchise. Le gamin était d'avis que son aîné se mettait trop de barrières, qu'il vivait dans un carcan qui avait certainement pour but de le protéger de la souffrance ou de dévier du droit chemin. Pour Léo il l'empêchait simplement de vivre, parce que pour lui vivre c'était faire des erreurs, dire des bêtises qu'il regretterait peut-être, tomber, mais se relever, parce qu'on avait pas le choix, la vie était une école à laquelle on apprenait tous les jours et à tout âge. Et peut-être que si Lennox apprenait simplement le lâché prise il se sentirait bien mieux, plus libre, simplement. Mais au fond il n'en savait rien et il n'était pas là pour lui dicter sa conduite, il pouvait le conseiller, tout au mieux. Il soupira doucement, fixant son ami avec une moue hésitante. Si tu me méprisais tu ne serais pas là ce soir, n'est-ce pas ? Finit-il par lâcher simplement. Il savaient qu'ils ne partageaient pas le même point de vu sur la vie, si l'un voulait essayer malgré tout, l'autre semblait déjà avoir baissé les bras depuis bien longtemps, pourtant leurs souffrances étaient les mêmes et c'était bien dans celles-ci qu'ils se reconnaissaient. On fait ce qu'on peut. Conclut-il doucement dans un sourire en coin. Les présentations avec John et la discussion à son sujet étaient pratiquement closes, Léo n'avait pas beaucoup à en dire, en partie parce qu'il n'était pas totalement fier de toutes les décisions qu'il avait prise concernant la mère de son fils et depuis l'annonce de son arrivée, il n'avait pas été un homme parfaitement honnête, il n'avait pas réussi à recoller les morceaux avec Andrea, au contraire il avait envenimé la situation. Finalement la seule chose dont il était fier c'était l'amour qu'il portait à cet enfant, celui qui grandissait de jour en jour et qui le rendait meilleur homme, celui dont il avait douté d'être pourvu au départ et qui avait été la vraie surprise, le changement radical dans sa vie. Tu n'as pas à être désolé, c'est moi qui n'ai pas assuré... et je dois en assumer les conséquences. On faut surtout en sorte que lui ne souffre pas trop de cette situation, c'est le plus important. Déjà qu'il s'en voulait d'avoir tout gâché avec Andrea, il en serait malade de savoir que leur fils pâtissait de cette vie dans laquelle il avait atterri sans rien avoir demandé, la seule chose qu'il voulait lui, du haut de ses quelques mois, c'était être choyé par ses parents et jusque là il semblait à Léo qu'ils s'en sortaient plutôt bien, pour le reste, ils composaient tant bien que mal. Concernant Lou, les mots de Lennox étaient très forts, il semblait totalement accro à cette fille, à tel point qu'il se laissait mener par le bout du nez, à tel point qu'il s'oubliait lui-même et que même s'il souffrait, il en redemandait encore et toujours. Il semblait pourtant lucide, admettant volontiers que s'il la laissait partir il finirait par retourner à elle, ventre à terre s'il le fallait. Il sembla à Léo qu'il n'avait jamais aimé de cette façon, pas au point de sembler en être esclave, et il espérait ne jamais vivre une passion pareille qu'il estimait malsaine. Pourtant il avait aimé, il avait aimé son Anna comme un fou, mais c'était facile parce qu'elle l'aimait aussi et puis les dés étaient pipés parce qu'elle avait triché avec sa foutue maladie qui l'avait mise sur un piédestal, de ceux qui élevaient l'autre comme un Dieu, une personne intouchable et pardonnable de tout, son Anna était belle, adorable et aimante. Et aujourd'hui il voulait bien admettre qu'il l'idéalisait, surement que plus les années passaient plus il le faisait, plus elle devenait intouchable à ses yeux, comme un idéal auquel aucune autre femme ne pourrait accéder. Il se voilait la face parce qu'entre eux la fameuse phase de lune de miel dont il avait parlé ne s'était jamais arrêté, du moins ils s'était aimé de cette façon dévorante durant une belle année et puis la maladie était arrivée, cristallisant cet amour pour toujours. Peut-être que si la belle n'était jamais tombé malade ils auraient fini par se lasser, par trouver des défauts à l'autre, par, se détacher l'un de l'autre et se quitter, comme bon nombre de couple. Mais ça Léo ne voulait jamais y penser. Il ne savait toujours pas comment conseiller Lennox concernant sa belle, pour lui c'était clair, il devait fuir cette fille qui semblait être un vrai sac d'emmerdes, mais c'était surement trop violent... Il grimaça alors, cherchant ses mots, ceux qui pourraient aider même un peu. Elle te trompe ? Osa-t-il timidement. Si elle va chercher ailleurs c'est peut-être qu'il lui manque quelque chose. Ou qu'elle n'est pas bien dans sa peau. J'en sais rien, je ne la connais pas. Mais... elle n'a pas à te blesser, tu n'as pas à l'accepter... Sans la quitter... si tu n'en as pas la force, tu peux au moins poser des limites, poser tes conditions à toi. Lui montrer que tu l'aimes, certes... de toute façon ça crève les yeux... mais que tu n'es pas prêt à tout accepter. Aimer ça n'est pas se soumettre. Aimer c'est faire des compromis. C'était hésitant et pas forcément ordonné comme conseil, mais ça lui semblait être le plus juste.
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Sujet: Re: survivalism (léo) Ven 16 Déc 2016 - 22:59
Léo avait cette capacité à lui faire voir de nouvelles perspectives, à tout remettre en question afin de chambouler les perceptions de Lennox. C’était une qualité qu’il aimait chez son ancien voisin, parce que trop souvent on abandonnait le notaire à ses quatre murs oppressants qui se refermaient de plus en plus sur lui. « Non, bien sûr que non … » Répondit l’homme, bien que sa tendance légèrement masochiste aurait pu expliquer sa présence ici, même dans le cas où il mépriserait Léo. Après tout, le jeune homme se satisfaisait d’une relation qui le rendait malade, malade d’amour certes, mais malade quand même. Toutefois ce n’était pas le cas actuellement, pas en compagnie de Léo. Ce dernier représentait, pour Lennox, une sorte de guide. C’était autrefois les rôles inversés … quelle tristesse de constater que Lennox, au lien d’avancer, régressait.
D’ailleurs, parlant d’avancement, Léo avait connu toute une poussée vers l’avant, avec ce gosse qui dormait paisiblement dans sa petite chambre. Lennox, touché par cette présence dans sa vie, posait des questions ouvertement, lui qui ne s’intéressait habituellement pas à quoi que ce soit d’autre que la souffrance des autres et de lui-même. Il s’excusa, toutefois, d’avoir été trop loin dans ses interrogations, quand il apprit que l’homme n’était plus avec la mère de l’enfant. « Je suis persuadé que tu le combles d’amour. » Affirma-t-il avec un mince sourire. « Elle habite toujours à Bowen ? » Demanda-t-il ensuite, percevant dans l’attitude de son ancien voisin qu’il était ouvert à en parler. Plus ouvert qu’avant à parler de quoi que ce soit, d’ailleurs. Lennox devrait s’inspirer de cette facilité à ouvrir son cœur et ses pensées. Peut-être était-ce ça, la solution miracle : évacuer. Ne pas tout garder coincé en son intérieur.
Le notaire entama finalement son éternel discours sur Lou, sur l’emprise qu’elle avait sur lui, sur tout le mal qu’elle lui faisait tout en lui apportant l’ultime bonheur. Oui, Lennox était très lucide face à la situation qu’il vivait. Il n’était pas aveuglé par l’amour, il ne se voilait pas la face, il ne se mentait pas à lui-même. Il était conscient de ses sentiments, de son addiction, de sa dépendance. Il aurait aimé pour les accepter ; c’était l’étape manquante, le seul élément qui le retenait séparé du réel bonheur. Celui qu’on ne fait pas qu’effleurer en rêvassant. Celui qu’on agrippe de toutes ses forces, et qui nous embrasse en retour. Son interlocuteur l’écoutait attentivement tout en se plongeant en profonde réflexion. Sans doute essayait-il de transposer ces faits à ce que lui connaissait, afin d’en tirer une meilleure compréhension. Il était toujours plus facile d’appliquer une situation à sa propre vie pour mieux en tirer le sens. Pour mieux donner conseil. À sa question, le regard de Lennox se figea sur celui de Léo. Il lui avait coupé l’herbe sous le pied, tapant en plein dans le mille. « Une fois … de ce que je sais. » Avoua-t-il, encore surpris qu’il ait pu aussi facilement deviner la source principale de son mal. Léo reprit la parole, tentant de chercher une justification aux actes de Lou. Une explication que Lennox ne voulait pas forcément entendre, mais qui était plus sage que tout ce que lui-même se disait. « Tu as raison … » Affirma Lennox, bien conscient qu’il n’avait jamais été capable de poser ses limites avec les autres. La vie l’avait tellement affligé de cicatrices qu’il avait maintenant l’impression que c’était tout ce qu’il méritait, de qui que ce soit. « Faudra bien un jour que je prenne mon courage à deux mains et que je fasse en sorte que la vie arrête de me passer sur le corps. » Il esquissa un faible sourire, reposant son verre de jus qu’il venait de terminer. Il recula sa chaise, dans une sorte d’élan prêt à partir. « Je devrais te laisser, tu as sans doute mille et une tâches à faire. » Avec un enfant à la charge, ça ne faisait aucun doute. « Merci pour tes précieux conseils, Léo. » Ça lui avait peut-être semblé être un rien, mais pour Lennox, c’était bien plus.