The baby who changed the lives of two people [with Emma]

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Voilà depuis un peu plus d'un mois que James est arrivé et à faire sa petite vie. Les cartons encombrants les passages se sont vidés et pliés pour laisser place un appartement meublé et avec internet, l'électricité, l'eau qui fonctionnent correctement. James Edwards a donc passé des semaines à bosser dans l'entreprise où son patron n'a rien à redire sur son cas tout comme le reste de l'équipe. Ils ont d'ailleurs terminé la réalisation sur papier de quelques chaises, bancs et même des poubelles pour des endroits publique. Toutefois, pour que le travail soit reconnu, il reste encore bien des choses à faire et le bout du tunnel est encore loin.
Quelques jours après le premier mois, James est en week-end. Bien sûr, il est chez lui et la veille, ce dernier était rentré sous la pluie. Pas malade, qu'on se rassure ! Mais la météo de ce week-end annonce un mauvais temps où la température baissera de quelques degrés, soit de quoi faire réfléchir plus d'un, la prochaine fois.

Samedi, le designer doit sortir pour faire des courses, car son frigo 'est beaucoup vidé depuis la dernière course. Ce dernier regarde par derrière la fenêtre de sa chambre le temps qu'il fait. Sans ouvrir, à première vue, le temps semble passable. Des nuages dans le ciel, avec un peu de soleil de temps en temps et un léger vent, mais rien de très violent.
Alors sans plus attendre, James enfile un jean, puis un léger haut à manches longues et une petite veste comme celle des serveurs, avant de partir faire ses courses. Pas de note, il sait ce dont il a besoin pour se nourrir... Et pas que de la restauration rapide, mais des aliments qui seront complets !
C'est donc, sur place que James prend un cadi puis commence à faire les courses après une bonne marche rapide. Le temps était traître, au point où il fait bien froid, aujourd'hui.
James se balade donc de rayon en rayon, à la recherche d'alimentations variées pour remplir son frigo. Seulement, à la sortie, la note est salée. Mais finalement, James ne grogne pas face au montant de son cadi et il décide de partir à sa voiture pour remplir le coffre de sacs bien remplient de bonnes choses.
Enfin, le jeune homme retourne déposer le cadi dans un endroit non loin d'un côté du centre commercial. Et soudain, il entend un bruit... Puis un autre par des pleurs. Qu'est-ce donc ?... La voix semble un peu déformée, braillant assez fort au point de réveiller le plus paresseux des Hommes.
James s'avance prudemment, mais à la fois curieux de qui vient tout ce bruit.
Ce dernier tourne alors la tête sur le côté, derrière une benne à ordures et... Surprise, c'est un bébé !!
La réaction de James est alors simple ; des yeux ronds comme des billes et la bouche entre-ouverte. Il ne dit pas un seul mot, restant surprit devant ce pauvre gamin abandonné clairement contre son gré.
Le bébé est assez potelé, avec de bonnes joues rondes, un petit nez pas encore fini. Ces yeux sont surement le plus marquants, car ils sont d'un bleu sombre, mais à la fois magnifique... A moins que ce soit sa touffe de cheveux bien sombre sur son crane. Il est encore, bien couvert par une épaisse couverture et par dessus une lettre y est déposée.

Lorsque son regard se fige sur la lettre, James se réveille enfin et décide de s'approcher de lui pour en premier lieu, le calmer. Heureusement qu'il a vue faire ses parents lorsque sa petite soeur est née, il a prit un peu d'expérience dans ce domaine, mais toutefois, ça reste encore un grand mystère à son égare. James Edwards décide de passer à la vitesse supérieur en le prenant tout simplement dans ses bras et le bercer un peu. Bien que le petit semble se calmer, lorsque James s'arrête de le bercer, ce dernier repart de plus belle à pleurer. Le jeune homme regarde inquiet à sa droite, puis à sa gauche pour voir si une personne ne l'aurait pas oublié tout simplement, mais rien.
James attrape rapidement la lettre d'une main, pour la mettre dans la poche de sa veste et cherche à lire la gourmette au poignet du petit.
James pût alors lire le prénom "Mel" avec sa date de naissance derrière.
C'est ainsi qu'il comprit que le petit est belle et bien abandonné, alors celui-ci décide de le prendre et de demander de l'aide auprès des personnes qui sot qualifiés sur les bébés... Lui, c'est le dessin où il s'y connait le plus, rien d'autres.
Alors, James retourne à sa voiture, puis installe au mieux le petit à l'arrière, mais ce n'est pas une affaire facile. Entre les pleures du petit, le stress qu'il met à James mais aussi la ceinture de sécurité qui ne sert un peu à rien, le voilà bien emmerdé. Finalement, James Edard trouve la solution où celle qui semble la plus sécurisante pour ce petit Mel.
James prend le volant, puis met le contacte avant de faire une marche arrière et sortir de l'endroit.

Finalement, au bout de quelques kilomètres au compteur, James se stationne sur une place de l'hôpital et se dirige vers un bloc du bâtiment spécifié sur les bébés. James et le petit Mel entre donc où quelques minutes avant cela, dans la voiture après s'être garé, James réussit à calmer les larmes de crocodiles du petit. Un soulagement quelque part, car il ne savait pas ce que Mel avait et voulait lui faire comprendre.
James regarde alors la salle et constate que sur le côté, il y a deux rangées de bancs en métal pour attendre son tour. Il patiente, le bébé dans ses bras et avec ce regard perdu.

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J'étais à mon boulot, par une journée assez lunatique, car il faisait plutôt chaud en sortant de chez moi, mais à présent, j'avais des frissons lorsque j'allais dehors, heureusement que j'avais une veste dans mon bureau, pour les situations d'urgences. Ma journée avait commencé assez mal, j'avais eu ce matin un gamin qui souffrait de leucémie ; vous savez cette maladie qui pourrit la vie d'un gamin. Je détestais ce genre de maladie, mais peut-être qu'il restait une chance pour que ce soit la forme curable de la maladie qui se présentait à ce gamin, j'espérais en tout cas. Il fallait encore quelques analyses et beaucoup de patiences pour en être sûr. Je venais de passer devant sa chambre, il regardait la télévision, un dessin animé ; une espèce d'éponge en forme de gruyère avec des potes tout aussi bizarre, je soupire, enviant le bon vieux temps du tom et jerry ; ça au moins c'était drôle. Je souris tout de même regardant le gamin, lui semblait beaucoup aimer ce genre de dessin animé, je le laisse donc et je repars pour voir mes autres patients. Je m'arrête ensuite pour aller prendre un café, car j'en avais besoin pour tenir encore, ma soirée de la veille avait été assez sympa, j'avais revu le père d'un patient à moi et cela s'était très bien passé. Il m'arrivait de repenser à son visage et de sourire amusée, me moquant de moi même ; enfin bref. J'avançais, buvant un bon café tranquillement, regardant devant moi. Ce qui était bien, dans le faite de travailler dans un hôpital, c'était ça ; prendre conscience de la chance qu'on avait d'avoir encore un avenir, car en voyant les autres personnes qui se trouvaient là, je réalisais ma chance et j'en profitais chaque soir. En passant par la salle d'attente, je remarque alors un jeune homme qui tenait dans ses bras .. un bébé? je souris, me disant que c'était le défilé des papas célibataires. Je m'approche alors de lui, jetant mon gobelet au passage, mettant mes mains en poches. Arrivant à sa hauteur, je souris bienveillante et demande « Bonsoir, je m'appelle Emma Curtis et je suis pédiatre, vous avez un soucis avec votre enfant? »

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James Edwards patiente avec le bébé dans ses bras, ne sachant quoi faire et à observer tout ce qui se passe. Rare sont les patients qui attendent tout comme James et à l'accueil, la femme qui était normalement derrière son pc, devait être en pause à grignoter quelque chose.
James ne pouvait rien faire d'autre, à part surveiller le bébé en cas de nouveaux pleurnicheries. Que c'est compliqué ces petites choses toutes fragiles. Si James n'était pas sérieux deux minutes, il l'aurait renommé "la larve" à la place de son prénom. Mais ce n'est pas le cas...
Celui-ci regarde le bébé qui le regarde avec ses yeux bleus. a vrai dire, il faisait craquer, mais que lorsqu'il est tout calme. Enfin, bref...
Le designer n'avait pas toute la journée à rester assit bêtement et ce dernier voit alors surgir derrière la porte une demoiselle. Non seulement elle est en tenue réglementée, mais elle est vraiment ravissante.
Elle s'approche d'eux, avec ce sourire chaleureux que tout le monde a la première fois. James lui ne sourit pas tellement, il grimace légèrement comme pour lui faire comprendre sa situation délicate. La demoiselle se présente à lui, comme un médecin avant de lui demander ce qui ne va pas avec son bébé.
Intérieurement, ce dernier rigole face à cette question. N'était-il pas assez expressif avec ce gamin dans les bras ?
James la regarde, avant de s'exprimer clairement d'une voix neutre, sans pour autant l'agresser.
- Oui... Ce n'est pas le mien.
Dit-il avant de marquer une pause et laisser la demoiselle lui poser une éventuelle question par la suite.
Puis, le designer continue la conversation avec la ravissante blonde face à lui :
- Je l'ai trouvé prêt d'une benne à ordure tout prêt du centre commercial où je suis aller faire mes courses. Et il avait cette lettre-là sur sa couverture. Tenez, prenez-là, elle se trouve dans ma poche.
James se tore un peu pour lui laisser la possibilité de prendre la lettre dépassant de quelques centimètres de sa poche de la veste sur ses épaules. Puis, l'homme demande sur un ton plus sensible face à cet acte ignoble que l'Homme peut faire : - Qu'est-ce qu'on peut faire pour ce petit Mel ?

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Je regarde le petit bout de chou qu'il avait dans les bras, souriant en caressant sa jolie joue rose, puis je regarde le jeune homme qui le tenait dans les bras, me disant qu'il était forcément son père, ou sinon un membre de sa famille, il semble assez agité d'ailleurs ; le gamin je veux dire. Il n'arrête pas de bouger dans les bras de celui que je prenais pour son père. Lorsqu'il me répond qu'en réalité le garçon n'était pas son fils, je reste surprise. Alors son oncle, un membre de sa famille, n'importe ; pitié ne me dites pas que ce jeune homme si beau était un kidnappeur. Je le regarde alors acquiesçant disant « euh .. Je vois » je ne trouvais rien d'autre à dire, en réalité, j'attendais des explications, regardant le petit bout de chou qu'il avait dans les bras puis le regardant lui. Il répliqua alors d'un ton tout à fait neutre, comme s'il n'avait aucun soucis à avoir ramené un bébé qui ne lui appartenait pas à l'hôpital « Je l'ai trouvé prêt d'une benne à ordure tout près du centre commercial où je suis allé faire mes courses. Et il avait cette lettre-là sur sa couverture. Tenez, prenez-là, elle se trouve dans ma poche. » en écoutant ce qu'il venait de me dire, je me fige totalement. Alors là! Les personnes d'aujourd'hui étaient tout simplement ignobles! Abandonner un être si fragile et si adorable près d'une benne à ordure .. c'était un crime qui était passible de la peine de mort si elle avait le pouvoir de créer une loi. Je hoche la tête, indignée de la cruauté de l'être humain, d'une maman qui plus est. J'étais encore plus en colère en pensant à ce petit gamin qui était à présent orphelin, tout comme elle .. les mères indignes on devrait les brûler. Je regarde ensuite la lettre qui dépassait de sa poche, je la prends, mais ne l'ouvre pas, ça ne me concernait pas, c'était plus le travail d'un policier puis d'un orphelinat. Je la garde en main, répondant alors à sa question « Il faut que j'appelle la police, je vais voir en attendant qu'ils viennent, si ce petit est en bonne santé .. on l'a abandonné près d'une benne à ordure, dieu sait ce qu'ils ont pu lui faire également .. » J'étais véritablement écoeurée, je fais signe à ce jeune homme de me suivre, marchant à ses côtés pour aller à une salle d'examen disant en tournant le visage vers lui « je trouve ça honorable ce que vous venez de faire, peu de gens l'aurait fait, j'en suis sûr .. »

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James eut droit un "je vois" de la part de la miss qui le regarde, l'écoute et caresse en même temps la joue du bébé. Et à vrai dire, le mythe sur les femmes qui font plusieurs choses à la fois est bien réel !
Ce dernier continue les explications, avant de lui laisser le feu vert pour prendre la lettre dans sa poche. Ce dernier se remet alors droit après qu'elle est dans sa main. Elle ne l'ouvre pas également. Peut-être est-ce pour dire "félicitation, vous êtes l'heureux élu de mon gamin ! Bonne chance." ? Dans ce cas, c'est un peu.... Dangereux d'ouvrir cette lettre.
Et pour finir, James demande alors de l'aide auprès de Emma Curtis à propos du petit. Celle-ci conseille alors d'appeler la police et d'attendre qu'ils arrivent. Pendant ce temps-là, la miss va vérifier l'état de santé du petit. James surprit de cette annonce, regarde du mieux que possible la tête du bébé, sans trouvé de réels changements. Il est malade ?... On dirait si c'est positif.
Puis James se lève, gardant le petit dans ses bras avant de suivre la demoiselle. Après tout, c'est elle la guide, c'est là où elle travail, pas le jeune homme.

Pendant leur petite balade à trois, Emma le félicite de son travail. Ce dernier la regarde, curieux de savoir où elle veut en venir. Et rapidement, sans prendre la peine de lui demander, cette dernière continue de parler. Ainsi, James aurait sans doute sauvé une vie et c'est honorable selon elle.
D'un côté, James Edwards ne peut qu'éprouver de la joie, mais d'une part, celui-ci prend du recul pour se permettre un jugement objectif sur la situation. A la place, le designer sourit avant de continuer à regarder devant soi l'espace de cinq secondes avant de lui répondre sincèrement.
- Il fallait le trouver. Il a eu de la chance... Mais, ce qui m'inquiète, c'est surtout depuis combien d'heures, de jours était-il là-bas.
James observe Emma marcher à côté de lui dans le silence. Puis, après avoir eu quelques commentaires de la part de miss Curtis, ils arrivent enfin à destination où la blonde va pouvoir reprendre le relais et savoir l'état du bébé. Est-il malade ? A-t-il faim ? Soif ?
James doit patienter tout comme Emma, bien qu'elle fait son boulot, jusqu'au résultat final.

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« Il fallait le trouver. Il a eu de la chance... Mais, ce qui m'inquiète, c'est surtout depuis combien d'heures, de jours était-il là-bas. » je comprenais tout à fait ses inquiétudes, car j'avais les mêmes. J'espérais que ce gamin n'avait rien, j'espérais qu'il était en bonne santé et que tout comme elle, il allait tomber sur une bonne famille d'accueil qui l'aimera et qui prendra soin de lui. J'entre dans la salle d'examen et je vais déposer l'enfant sur le lit, lui demandant de rester calme et assis pendant que je fais mon travail. Je l'ausculte tranquillement, puis une fois terminé je soupire soulagé. Je me redresse et je me retourne vers le jeune homme qui semblait, bien malgré lui, un peu inquiet quand même. « il va bien, il est juste un peu perdu, c'est normal, mais il est en bonne santé .. bon bien sûr, c'était un examen superficiel, je ferais quelques analyses si jamais il présente un quelconque problème, mais .. » Je me tais, me tournant vers l'enfant en entendant un bruit sourd, il venait de faire tomber mon bipper que j'avais posé à côté de lui, il me regardait de son air innocent et je ris amusée, hochant la tête, avant de me tourner de nouveau vers le jeune homme « .. mais, je crois qu'il va très bien.. » j'acquiesce, me tournant de nouveau vers le gamin, puis je vais ramasser mon bipper, le cachant dans ma poche et j'ébouriffe les cheveux du petit mel' . Je me tourne de nouveau vers le jeune homme disant « S'il vous plait, restez avec lui pendant que je vais appeler la police .. j'imagine qu'eux sauront quoi faire. » Puis je me dirige vers la porte, mais une fois sortie, je reviens sur mes pas et je demande en passant ma tête par la porte «hey! vous ne m'avez pas dit, comment vous vous appelez? »

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James et Emma vont dans une pièce pour analyser le corps du bébé. James donne alors le petit bout de chou à la miss pour qu'elle puisse faire son boulot. Ce dernier patiente alors jusqu'à la fin. Au moins, le petit Mel est en sécurité et entre de bonnes mains. Il a échappé au pire et sans hésiter à la mort.
James patiente, observant à la fois la ravissante pédiatre ainsi que le petit bébé. Et puis, lorsque ce fût fini, James voit Emma se diriger vers lui, pour lui adresser la parole et sans doute une bonne nouvelle, sinon elle n'aurait pas ce sourire aux lèvres.
Les analyses ne révèlent rien d'anormal, il est en parfait état. Encore heureux !
Soulagé, James la remercie de s'être occupée de lui.
- Merci beaucoup.

Soudain, alors qu'Emma lui parle d'un éventuel problème, quelque chose tombe. James penche la tête sur le côté, voyant alors que le petit avait fait une bêtise. Rien de très grave, c'était juste l'appareil de la blonde. Cette dernière le récupère avant de punir le petit Mel, à sa façon. Elle retourne le voir pour lui parler. James l'écoute attentivement, sans l'interrompre.
Emma voulait appeler la police pour savoir quoi faire, c'est une bonne idée. Alors il la laisse faire.
- Entendu.
Ces derniers se croisent, et où James s'approche du bébé assit, le regard braqué sur le jeune homme. Le designer passe doucement sa main sur sa tête pour la lui caresser quand soudain la porte s'ouvre à nouveau. C'était Emma qui voulait savoir un dernier détail auprès du jeune héros. Alors, il la regarde avec un petit sourire amusé avant de lui décliner son identité.
- James Edwards.
Sur cette brève présentation, le petit Mel se met alors à pousser quelques gémissements, puis des cris comme pour attirer l'attention ou bien dire quelque chose. Quant à lui, et bien son regard se porte à nouveau sur Mel, avec ce sourire plein de joie. Mel est finalement adorable comme petit.

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Je souris regardant le jeune lorsqu'il se présenta alors - James Edwards - , j'acquiesce alors sans rien dire de plus et je m'en vais de nouveau le laissant seul avec le petit, je vais à l'accueil et je lui demande de me passer la police ; quelques minutes plus tard, j'étais avec eux au téléphone, demandant à ce qu'ils viennent à l'hôpital maintenant ; le policier n'était pas du tout agréable au téléphone, comme si je l'avais dérangé, puis quoi encore ! c'était ça le boulot d'un policier ; on l'appelle pour venir, il vient, il fait son travail, point barre. Les personnes qui ne prennent pas leurs boulots au sérieux m'énervent sincèrement! quand on fait un travail, on le fait sérieusement et avec le plus grand soin possible, sinon on pouvait toujours glander chez sois et crever sans gêner personne ; puis surtout pour un policier, ils étaient censés apporter sécurité et bien être aux habitants, mais parfois ils faisaient tout le contraire ; c'était stupide. Je raccroche alors violemment le combiné du téléphone regardant l'infirmière, m'excusant de ma violence passagère et je vais me mettre aux portes attendant. Un quart d'heure plus tard, je les vois arriver ; le plus gros était en tête de file, j'étais même prête à parier que c'était lui que j'avais eu au téléphone tout à l'heure ; sa tête ne me plaisait vraiment pas, mais je n'avais pas le choix je devais m'entretenir avec eux et tenter de trouver une solution également. Je salue les policiers, me présentant à eux et ils font de même, puis je les prie de me suivre, allant vers la chambre où le petit mel' ainsi que James étaient. Une fois arrivée, j'entre et je regarde le petit garçon avoir un peu peur au départ, je le rassure alors souriant gentiment et je me tourne vers le policier ; normal d'avoir peur, il ne souriait même pas, il nous fixait c'est tout. « Alors, voilà ; ce petit garçon a été retrouvé près d'une benne à ordure, abandonné sûrement, c'est ce jeune homme ; James Edwards qui a entendu ses pleurs, il a retrouvé cette lettre .. » je sors la lettre de ma poche et je la tends au policier, qui ne se gêne pas pour l'ouvrir, je jette un coup d'oeil à son coéquipier qui semblait prendre des notes avant de me tourner vers celui qui avait la lettre en main. « je ne peux rien faire pour l'enfant, donc je vous ai appelé .. »

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James et le petit patente le retour de la pédiatre avec les policiers. Celui dernier en profite rapidement pour regarder un peu autour de lui avant de regarder à nouveau le petit qui essaye d'attraper mon jean par une lanière où passe la ceinture généralement.
James tend sa main, paume ouverte en direction de la main du petit qui se met à la prendre, puis de prendre le pouce de James et le tenir fermement.
Celui-ci regarde alors l'adulte avant d'essayer de lui faire un sourire, tout à fait amusé de son petit jeu.

Pendant les quelques minutes, James et le petit Mel se regardent, se touche, se dispute un peu tout de même... Car il faut le dire, sous cette bouille d'ange, il y a un petit démon qui aime bien toucher un peu à tout et les faire tomber ou bien les mettre dans sa bouche. Le petit Mel s'était mit un peu à balader son regard de droite à gauche, puis de regarder James Edwards de temps en temps.
Et puis soudain... La porte s'ouvre et deux individus pénètrent dans la salle, suivit de prêt d'Emma qui se place entre James et les flics. Elle commence alors le récit, pendant qu'un des deux policier commence à noter sur un bloc note.
James reste silencieux, observant l'un puis l'autre et de constaté qu'il y a une sacrée différence. L'un était volumineux et l'autre un maigrichon aux traits du visage qui n'inspire également pas confiance. A croire que c'était un compte montée avec deux policiers qui ont fait de la prison.
Emma Curtis remet alors la lettre au premier policier, qui ne se gêna pas de l'ouvrir sous les yeux des deux individus totalement dépourvu. Pour finir, la pédiatre émet son avis, dans cette situation, ne pouvant rien faire de plus.
Mel s'était agrippé au petit doigt du designer, surement pour une question de confort ou de préférence...
L'un des policiers ouvre la bouche après avoir fait une rapide lecture dans sa tête :
Policier n°1 : Je vois. Encore un môme à placer dans une famille d'accueil avec toute la paperasse à remplir. Vous savez que ça peut prendre des jours comme des heures ? Seulement, on a pas que ça à faire jeunes gens.
S'exprime t-il d'une forte voix grave tout en secouant son pouce en direction de son collège, mais aussi par la même occasion de la sortie de l'hôpital. L'autre, finit de noter avant de ricaner sous les propos de son ami avant d'ajouter un commentaire :
Policier n°2 : Vous pourriez le prendre et on en parlerait plus.

James les regarde avec un regard noir. Il ne voulait pas de cet enfant, ni le reconnaître, ni l'élever. Lui-même n'a pas un salaire de ministre ! Comment peuvent-ils dire de tels propositions, avec cet air si... impassible. C'était juste honteux d'avoir une police aussi pitoyable que ça dans le coin ! Il rouspéta aux deux policiers qui l'écoutent :
- Mais attendez... Vous voulez étouffer cette "tâche" comme si ce n'était rien ?! On a fait appel à vos services pour avoir de l'aide et vous restez impassible ?!
Policier n°2 : Attention à ce que vous allez dire Monsieur... Ça peut vous coûter très cher.
James se retient de les insulter de tous les noms, mais une raison le pousse à se retenir : Mel
S'il ne dit rien, ce n'est pas pour obéir à ce flic qui lui fait la morale, mais bien pour les petites oreilles de Mel qui curieux, cherche à comprendre tout ce petit monde qui discutent entre eux.

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Je regarde les deux policiers l'un après l'autre, l'un écrivait sur son bloc note et l'autre lisait la lettre. Je jette un regard derrière moi à James Edwards et au petit mel'. Je souris, contente que le jeune garçon soit soutenu par le jeune homme, les policiers n'étaient pas très accueillants, c'était même énervant de voir ça. Je tourne de nouveau mon regard vers les deux policiers, celui qui écrivait, avait cessé de le faire ; il me regardait à présent d'un air appréciateur, je fixe un regard froid, sans sourire, dans le sien jusqu'à ce qu'il détourne le sien. Je détourne le mien également, sentant la colère qui n'arrêtait pas de croître, mes nerfs à bout. Celui qui lisait, rangea alors la lettre et les regarda disant :Policier n°1 : Je vois. Encore un môme à placer dans une famille d'accueil avec toute la paperasse à remplir. Vous savez que ça peut prendre des jours comme des heures ? Seulement, on a pas que ça à faire jeunes gens.Je fronce les sourcils ; pas que ça à faire? Je serre les poings, mes yeux lançaient des éclairs tant j'étais en colère! comment ça pas que ça à faire? Ils foutaient quoi d'autres ces deux nullards! Policier n°2 : Vous pourriez le prendre et on en parlerait plus.Ils se fichaient de nous là? un gamin venait d'être abandonné et ils se fichaient de nous? Je lance un regard à faire froid dans le dos aux deuxième policier qui cessa de rire lorsqu'il le croisa. Je tremblais presque de colère, j'écoute James répondre à leur remarque : Mais attendez... Vous voulez étouffer cette "tâche" comme si ce n'était rien ?! On a fait appel à vos services pour avoir de l'aide et vous restez impassible ?! Puis le policier ; je n'arrivais pas à croire qu'il avait ce culot ; répondre :Policier n°2 : Attention à ce que vous allez dire Monsieur... Ça peut vous coûter très cher. Je ricane alors, regardant ce deuxième policier ; puis je réplique d'un ton cinglant.
« Lui coûter cher? Vous êtes sérieux là? vous le menacez? Il vient de sauver la vie à cet enfant, vous devriez avoir honte de porter cet uniforme et de vous adresser à lui! »
Policier n°1 : Calmez vous ma 'tit dame, ne nous voulons menacer personne, seulement là dehors, y a des crimes bien plus importants et on n'a pas que ça à faire, s'occuper d'un gamin.
«PLUS IMPORTANT?? » je commençais à perdre mon calme, le côté impulsif que j'avais, se manifestait, je ne pouvais pas rester de marbre face à ce genre d'individus.
« Ne vous foutez pas de moi! Policier de mes deux! C'est quoi l'urgence dehors? Vous avez peur d'arriver trop en retard pour vos donuts?? Ce gamin est sans toit, il est tout seul, si vous ne vous occupez pas de sa sécurité, qui va le faire? Putain c'est votre boulot et vous n'avez pas intérêt à lui tourner le dos ou sinon .. » Je me tais, j'étais allée trop loin, je ne pouvais pas menacer un policier.
Policier n°2 : Vous savez ce que ça peut vous coûter de menacer un policier?
J'en avais rien à foutre, là maintenant, je n'avais plus rien à foutre de perdre mon travail ou quoi que ce soit.

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Alors que les policiers commencent à leur expliquer la situation à suivre, James leur répond avec une certaine colère, qui jusque là est encore maîtrisée. Seulement, il n'ajouta rien, car évidemment, l'un des deux policiers le rappel à l'ordre. Un caractère de cochon ce policier quand même !
Le designer le regarde, le regard ferme envers celui-ci quand soudain, la douce voix de la blonde se transforme en une voix terrible, au point de lui donner la chair de poule. Emma se met alors à dire tout haut, le fond de sa pensée, voulant ainsi aider James Edwards.
Le policier enrobé essaie alors de calmer les nerfs qui montent de la pédiatre. Seulement, sa langue fourcha encore et il s'exprime mal. Et là, c'est le pompon !
Emma sort de ses gonds, s'écriant stupéfait du comportement de ses deux policiers. Au passage, elle attire alors le regard de Mel, qui la regarde avec des yeux tout ronds.
Emma enchaîne son discourt, au point de les enfoncer un peu sous terre pour les ramener à l'ordre.
Pour le jeune homme, c'est le monde à l'envers... Une pédiatre qui fait la leçon de moral auprès des policiers de la ville, on aura tout vue. Mais d'un autre côté, c'est normal vue l'importance de l'histoire qui se passe. Un bébé abandonné, qui aurait put mourir...
Soudain, elle se taie, laissant alors la parole aux policiers qui ne se permettent d'ajouter quelque chose à contre courant d'Emma la pédiatre.
James se calma, avant de leur adresser à nouveau la parole pour protéger la blonde du danger qui plane au dessus de sa tête.
- Et vous alors... Vous préfériez avoir la mort d'un bébé sur votre conscience ?
L'un des policiers soulève sa casquette sur sa tête pour la repositionner correctement, laissant l'autre se justifier.
Policier n°2 : Bien sûr que non... Nous faisons simplement notre boulot monsieur.
- Alors vous savez ce que vous avez à faire... Aider ce petit à trouver une famille qui s'occupera de lui, correctement.
S'exprime James tout en gardant un calme presque parfait, et où il accentue la ponctuation au dernier mot. C'était important après tout !
Mel regarde James, la bouche entre ouverte avant de secouer sa main qui tien encore son petit doigt, comme pour le féliciter de les avoir remballé. Puis son regard change de personne et il regarde alors Emma, avec un petit sourire timide.

Le plus gros des deux policiers soupire avant de finir par prendre la parole à son tour, l'air un peu perdu.
Policier n°1 : Bon... De toute façon il faut appeler une personne en particulier pour le petit Mel, mais je doute qu'elle viendra. De plus, je me sens pas de remplir ses papiers. Qu'est-ce que t'en penses toi ?
Policier n°2 : Perso, dans ses locaux ont pourra rien faire et tu sais que notre informatique est pas.... "au point".
Suite à ce petit détail à la dernière minute, Le premier policier laisse échapper un rire nerveux, avant de se tourner vers les deux autres et leur adresser la parole.
Policier n°1 : Va falloir trouver une autre astuce et j'en ai pas la moindre... Comme mon camarade l'a dit, notre informatique est temporairement en hors service... Alors écrire tout à la main, ça serait du temps perdu... Enfin, surtout pour le bébé.

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Et vous alors... Vous préfériez avoir la mort d'un bébé sur votre conscience ? Je respire doucement, tentant de me calmer en faisant face à ces deux bras cassés, j'en pouvais plus, déjà que le gamin me rappelait, de façon désagréable, mais indépendante de sa volonté, ma situation d'orpheline, mais voir des types ne rien faire pour améliorer sa situation me mettait hors de moi! je ne supportais plus cette situation, j'avais envie de respirer, mais je devais rester digne et calme, je ne voulais pas que Mel' soit inquiet et je ne voulais pas que le jeune homme regrette de s'être tourné vers moi ; je voulais aider et non pas aggraver les choses. Je regarde alors le policier au bloc note répondre tranquillement :
Policier n°2 : Bien sûr que non... Nous faisons simplement notre boulot monsieur.
Je lâche un rire sarcastique, ne préférant rien dire. Il me donnait envie de vomir, j'avais juste envie de le cogner cet abruti avec son air si tranquil ; lui devait vivre la belle vie, alors ce gamin pouvait bien crever il n'en avait rien à foutre ; des sans coeurs voilà tout. James répliqua alors, avant que d'avoir eu le temps de répondre à cet imbécile. Alors vous savez ce que vous avez à faire... Aider ce petit à trouver une famille qui s'occupera de lui, correctement. Je le regarde ensuite, tournant mon visage vers lui et je souris légèrement ; j'étais contente à ne pas être la seule à me battre pour ce gamin, je continuais de regarder le jeune homme avant de détourner mon regard pour regarder le plus gros policier dire :
Policier n°1 : Bon... De toute façon il faut appeler une personne en particulier pour le petit Mel, mais je doute qu'elle viendra. De plus, je ne me sens pas de remplir ses papiers. Qu'est-ce que t'en penses toi ?
Policier n°2 : Perso, dans ses locaux on pourra rien faire et tu sais que notre informatique est pas.... "au point".
Je regardais tranquillement l'échange entre les deux hommes, je m'étais calmée un peu, c'était déjà ça. Mais j'étais toujours exaspérée par la bêtise humaine, plus précisément, par leur bêtise.
Policier n°1 : Va falloir trouver une autre astuce et j'en ai pas la moindre... Comme mon camarade l'a dit, notre informatique est temporairement en hors service... Alors écrire tout à la main, ça serait du temps perdu... Enfin, surtout pour le bébé.
Je hoche la tête levant mes bras comme pour l'arrêter et je réplique alors, mon index pointé vers lui. « Ce que vous devez faire Monsieur, appeler le service d'aide à l'enfance pour placer cet enfant et essayer de voir s'il n'a pas une autre famille chez qui logeait, sinon le placer en orphelinat, bon sang je ne vais tout de même pas faire votre boulot ou vous dire comment le faire! »
Policier n°1 : il soupira avant de répondre, ajustant sa casquette de policier « D'accord d'accord! on va le prendre ce gamin si vous voulez .. il me faudra une déposition par ce jeune homme, qu'il raconte l'histoire quoi .. »
Dit le policier à l'adresse de James. Je hoche la tête, ENFIN! je me tourne vers James et je souris m'avançant vers lui. « Je resterai avec vous deux, jusqu'à ce qu'on en finisse .. » dis-je en souriant à l'adresse de Mel', caressant affectueusement ses cheveux.

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La discussion s'éternise entre James et l'un des policiers après qu'ils sont échangés leur idées... sans grand succès, il faut le dire. Le premier policier finit par redemander à James et Emma ce qu'il faut faire. N'avait-il pas un cerveau ? Savait-il pas réfléchir avec son collège ?! Sont-ils vraiment policiers avant tout ?!
Emma qui jusque-là regarde avec un sourire rassurée, finit par exprimer sa colère, en les montrant du doigt et d'émettre un avis sur leur attitude qui laisse de sérieux doutes.
James se taie, n'ajoutant pas plus, car Emma l'a très bien fait et il n'y a vraiment rien à redire.
Le premier policier soupire, puis ajuste sa casquette avant de leur donner une réponse. L'autre, le regarde et l'écoute.
Pour commencer, James doit donner sa version des fait et voir si elle colle à celle de la pédiatre. Dans un cas positif, alors les policiers vont tout faire pour aider le petit, ce qui est une très bonne nouvelle et un bon début ! La mauvaise nouvelle, car il y en aura toujours, serait que James s'exprime mal et que les policiers concluent qu'il faut mettre derrière les barreaux James et partir sans rien faire pour Mel.
Alors, James Edwards va tout faire pour être le plus clair possible dans son récit.
Emma le sort de ses profondes pensées, caressant la tête du petit Mel qui de son autre main essaie d'attraper la main de la belle blonde.
La pédiatre annonce au designer qu'elle sera là jusqu'à la toute fin. Elle a l'air vraiment déterminée...
James lui adresse un sourire avant de finir par regarder Mel et essayer de reprendre son petit doigt et de sortir de la pièce. Les policiers vont alors sortir dehors avec le jeune homme pour avoir sa version.
Policier n°2 : Bon alors... Comment avez-vous trouvé le bébé hein ?
Bien que sous son air dangereux, celui-ci semble plus discret que son collège, qui jusque-là décide des directives à prendre. Un peu comme une relation entre un chef et sa secrétaire...
- Je l'ai trouvé après avoir fini mes courses au centre commercial.
Policier n°2 : Où était-il ?
James le regarde avant de répondre au tac au tac :
- Il était dans un coin, à l'abri des regards indiscret des civils monsieur. Là où on met les poubelles pour être exact.
Le policier note, tendis que le plus gros des deux remonte un peu le pantalon et de croiser les bras sans ouvrir une seule fois depuis, sa bouche pour parler.
Policier n°2 : ... D'accord. Vous savez, ce n'est plus la peine de jouer les beaux parleurs et de faire le beau devant la demoiselle. Elle est séduisante, faut l'avouer, mais prenez nous pas pour des idiots aussi, sauf si vous avez envie de jouer... Dans ce cas, j'vous conseil vivement d'abattre votre meilleure carte pour gagner... Enfin, si vous y arrivez bien sûr.
Désagréablement surprit, James fronce les sourcils, sans vraiment comprendre son discourt. Le jeune homme se met alors à lui répondre légèrement perdu :
- Euuh... J'ai peur de ne pas vous comprendre-là. Vous me croyez pas ou c'est pour me mettre hors de moi ?
Finalement, l'autre policier pose à son tour une question à l'attention de James.
Policier n°1 : Est-ce que ça ne serait pas vous, qui l'aurait abandonné ?
- Non !Bien sûr que non, c'est totalement absurde !
Réplique James avec une pointe de colère dans sa voix. Celui-ci continue, légèrement agacé d'être prit pour une autre personne.
- Je suis parti de chez moi pour aller faire les courses et après avoir payé je suis aller à ma voiture pour vider mon cadi et partir chez moi. C'est en rangeant le cadi que j'ai entendu les pleurs du petit Mel. Alors après avoir trouvé à cet endroit-là je l'ai ris avec moi et mené ici en vitesse pour qu'on puisse m'aider.
Celui-ci sort alors rapidement de sa poche le ticket de caisse où il était aller faire ses courses, pour leur montrer la preuve. Le plus gros des deux, l'attrape et lit avec son collège la listes des courses, ainsi que l'heure exact.
Tout se tien et les policiers ne savent plus quoi lui demander de plus.
L'un des deux finit par lui poser une autre question, se préparant à noter les propos de James Edwards.
Policier n°1 : Et pourquoi vous n'avez pas appelé la police plutôt ?
- Quelle question voyons... Vous êtes policiers, pas pédiatres ou avocats. Votre principal boulot c'est de faire respecter la loi et de l'appliquer.
Réplique James de plus en plus agacé par des questions stupides venant de leur part.
Ce dernier croise également les bras, laissant alors l'un d'eux noter quelque chose. Il leur demande à son tour :
- Vous avez fini avec vos questions débiles ??! On peut avancé et trouver un foyer et une famille au petit ?
Le policier qui note, finit son mot avant de ranger le tout après une brève lecture rapide. C'était surement un signe... Alors il lui répond tout en rangeant son bloc note :
Policier n°2 : Ouais c'est bon... On va faire de notre mieux monsieur.
Soulagé, James et les deux policiers retournent à l'intérieur pour rejoindre le bébé et Emma la pédiatre, tout en réfléchissant à une solution pour résoudre le problème du petit Mel.

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J'étais restée avec le petit mel' tendis que le beau blond partait avec les deux policiers, je m'installe sur le lit où le petit mel' était assis, le laissant venir se blottir contre moi, je passe un bras autour de ses épaules et je respire doucement ; qu'est-ce qu'il devait ressentir en ce moment? Abandonné? Seul au monde? Triste? Je regardais devant moi, serait-il assez fou de dire que moi, en ce moment et depuis que j'ai pris connaissance de ma situation, je me sens dans le même état d'esprit? Je n'avais pas pu digérer cette nouvelle, cette situation, ce petit garçon allait peut-être mieux le vivre, car il avait encore tant de choses à vivre ; moi je l'avais sur assez tard, donc la cicatrice était encore assez fraîche ; mais j'avais 28 ans, pourtant je n'arrivais toujours pas à me sortir de cette sensation de solitude qui m'oppressait. Je sens le petit mel' qui jouait avec mon stéthoscope, je souris le retirant et le lui donnant, il s'écarta de moi pour jouer avec et je le regarde faire ; oui, tout ira bien pour lui, j'en étais sûr. Il allait certainement connaitre cette solitude, celle que je connais en ce moment, mais il allait mieux le vivre lorsqu'il aurait mon âge, peut-être que lui, aura les réponses que je tente si désespérément d'avoir ; qui sait. Quelques temps après, James rentra dans la chambre avec le policier, Mel' auscultait à présent la lampe de chevet, je descends du lit où j'étais assise et je regarde le policier ainsi que James, me demandant à présent ce qui allait se passer.
Policier n°1 : bon après avoir eu les faits en détails, je crois qu'il ne nous reste plus qu'à prendre l'enfant et de tenter de lui trouver un tuteur légal ; si on en trouve pas, il sera placé dans un orphelinat.
Mon coeur se serra à ce mot, je croise les bras regardant Mel', j'avais presque les larmes aux yeux ; je regarde ensuite le policier disant.
« D'accord, je crois que c'est la meilleure chose à faire .. pour l'enfant. » Il était tellement adorable, comment avait-on pu l'abandonner, je m'étais déjà attachée à ce petit bout de chou en seulement quelques heures.

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James et les policiers retourne donc voir après avoir eu la version de l'histoire de leur suspect. Les policiers s'arrêtent peu après avoir franchi la porte et James s'approche un peu plus d'Emma et du bébé avant de se retourner vers les policiers qui décident de prendre une décision. Bien sûr, pour eux c'était de lui trouver un tuteur légal ou bien tout simplement de le placer dans un orphelinat si jamais personne ne se présente pour le petit Mel.
James regarde la belle blonde Emma qui croise les bras et regarde Mel, avec ces yeux brillants. Va t-elle pleurer ? James est également triste de savoir le petit Mel entrer dans une autre vie et avec un début pas tendre avec lui.
James adresse alors quelques mots aux deux policiers qui se montrent compréhensibles à présent :
- Merci de vous chargez du petit Mel...
Le second policier, soit celui qui est le plus mince, sort de sa petite poche une carte avec les cordonnées du poste de police le plus proche. Il s'avance vers James pour le lui donner gratuitement bien sûr :
Policier n°2 : Si vous avez des questions, vous... Vous avez notre numéros et vous appelez pour quoi que ce soit.
Policier n°1 : Oui, même pour savoir si tout se passe bien ou non pour le bébé. On fera de notre possible.
James réceptionne la carte avant de la regarder un peu plus prêt quand soudain il se met à éternuer et à tousser peu de temps après. Personnellement, ce n'était pas bien grave, mais peut-être qu'en fait, James couvre quelque chose.
Le designer glisse le papier dans une poche et vient déposer l'autre main sur l'épaule de la pédiatre, pour montrer un geste d'attention, de soutient dans ces moments difficiles.
Pendant ce temps, le plus gros des deux policiers s'avance vers le bébé avant de le prendre dans ses bras, le défaisant du stéthoscope. Mel commence alors à gémir, ne comprenant pas pourquoi on l'arrête de jouer. Il était si bien...
Policier n°1 : On va prendre le petit et le garder avec nous au poste de police. On va s'occuper de son cas rapidement.
Essaie de rassurer le policier avec le petit dans ses bras. James s'approche du petit bout de chou une dernière fois pour venir passer sa main dans ses courts cheveux. James ne dit rien et profite le plus possible de sa petite bouille. Mais au fond, il a mal... Il s'y était fait à ce petit après tout, même si ça été rapide.
Puis le policier décide de partir avec son collège pour rejoindre la voiture, puis partir loin d'ici, dans un poste de police pour déposer le bébé et s'occuper de lui avec une autre équipe. Alors que les adieux se font, James Edwards recommence à tousser de plus belle, cette fois bien entendu, plus longtemps. Le designer sent que ses poumons vont lui sortir de la bouche s'il continue à tousser si fort.

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