(#454) guess who's back -r.

Je haussais les épaules ne savant pas trop quoi penser. C'était le moins sportif de la famille donc c'était normal que ça m'impressionnait, mais je n'étais pas trop caler sport en dehors de la course, alors je n'avais pas trop mon mot à dire. Mais je savais faire du surf, le truc un peu plus australien, parce que sur les plages cet été ça allait être la foire et j'me demande comment les gens ne se prennent pas de planche dans la gueule. Mais je suppose que le nombre de surfeur à Perth est beaucoup plus grand que ceux de Bowen. « Tu aurais pu apprendre avec tes potes quand même. » Je soupirais en le regardant faisant la moue avant d'me souvenir que peut-être ici il ne connaissait personne ou peu de gens. Parce qu'il venait quand même avec moi pendant les vacances ici, alors il devait quand même avoir des connaissances, des amis de jeunesse avec qui il avait gardé contact ou qu'il pourrait reprendre, même si ça faisait faux-cul sur le coup. Reparler à une personne parce qu'il vivait dans la même ville, moi je préférais que le hasard fasse son boulot, si je voulais revoir une personne que je n'avais pas vue depuis que j'étais gamine, alors j'attendrai patiemment qu'elle vienne à moi, qu'elle vienne dans le bar ou la croiser pendant que j'faisais mes courses ou de la course. « Tant que tu n'imagines pas que celle qui va t'apprendre est la femme de ta vie. » Puis quand il me disait ne pas m'inquiéter, je riais. « T'es grand, j'm'inquiète pas pour toi, mon pauvre. » Du moins, j'm'en occuperais le moins de lui, parce que même si j'aimais mes frères plus que tout au monde, je n'étais pas le genre de soeur démonstratrice sauf si une grosse catastrophe devait arriver, mais ce n'était pas le cas. C'était bien calme par ici et personne viendrait tenter d'assassiner mon frère. « Celui que j'ai frappé m'aime bien, peut-être que j'ai un poing magique qui fait que je reçois de l'amour. » C'n'était pas vraiment de l'amour, c'était plus ... bizarre. Loin d'être en couple avec lui de toute façon, puis je crois qu'il l'est déjà. « T'inquiète pas pour mes colocs, j'suis pas la pire. » Ou peut-être bien que si, mais j'voulais pas lui le dire. Je passais une main dans mes cheveux jouant avec. « Bon ... » Je me levais de ma chaise avant de me diriger vers la salle pour m'affaler sur le canapé. Puis je criais pour que Maxwell m'entende — même si, si je parlais normalement, il m'entendrait aussi. « Tu connais la maison, vis ta vie, maintenant ! » Ou s'il voulait venir s'installer avec moi, tant qu'il avait pas de la bouffe entre les mains où qu'il prenait quelque chose pour ne pas faire trop de miettes.