Leave that old record spinning. / Elvis

Malgré le vent et la pluie qui valsait à l'unisson à l'extérieur, Oliver s'était obstiner à sortir quand même pour aller au guichet. Il avait besoin d'argent liquide et il préférait y aller ce soir là au lieu de faire la file la journée du lendemain, puisqu'il n'y avait qu'un seul guichet dans le petit établissement l'attente était interminable. Mais à cette heure là, l'endroit devrait être complètement désert. Dû moins c'est ce qu'il pensait, mais un autre jeune homme était déjà là quand il entra dans le lieu complètement détrempé par la pluie. Il attendit son tour un peu plus loin tout en faisant semblant de lire les affiches sur le bord de la porte. Il se tourna vers l'étranger pour voir si il avait terminé et il aperçu son visage de profil. Son sang se glaça dans ses veines, il s'agissait d'Elvis Lockwood. Il savait que son cousin était en ville puisqu'il avait fait un contrat photo pour lui, mais il ne pensait pas croisé Elvis de nouveau dans sa vie. Et merde. Il jeta un coup d'oeil vers la porte, puis un coup d'oeil vers Elvis. Il ne l'avait pas encore regarder, donc il pourrait toujours partir et revenir un autre jour. Voulant à tout prix éviter de lui parler, il se dirigea vers la porte pour quitter l'endroit. Mais juste avant qu'il pousse la porte, les lumières s'éteignirent d'un coup, suivant d'un silence étouffant. Panne de courant. Une lumière de secours s'alluma dans le coin de la pièce, éclairant faiblement les deux individus. Oliver essaya d'ouvrir la porte mais elle était verrouillée, probablement à cause de la panne. Il soupira avant de se laisse glisser contre le mur pour s'asseoir. Il fixait le sol, évitant tout regard avec Elvis.

Une journée de merde comme toute les autres journée de merde. Enfin aujourd'hui c'est encore pire car mon diabolique cousin a décidé de brûler mon seul être aimé. Mon serpent répondant au doux nom de Sergie. Du moins quand il était encore en vie. Je ne l'avais que depuis moins d'une semaine mais je le considérais déjà comme mon fils, mon sang, mon être aimé. Je lui avais inculqué de bonne valeurs comme le végétarisme. Il la tuer de sang froid sans mauvais jeux de mots. Oui on pourrais me dire « Aha sang froid, comme ton serpent toussa toussa » mais je vous jure que si on me le dis je pense immolé la personne sur le champ. Certes je suis peu être un fils de pute, certes je sais ne suis peu être pas le plus apte à montré mes sentiments humain au autre mais oui je suis un fucking humain, oui j'ai des sentiments et oui je suis anéantie par cette mort et par la trahison de mon sois disant cousin. Je vous jure que je me vengerais et j’espère qu'il auras un enfant un jour. Je vous jure. Je le briserais devant ces yeux, os par os, je l'étoufferais à petit feu jusqu'à se qu'il meurt sous mes doigt expert de criminel !

Comment on peu faire sa a une pauvre petite bête ? Comment on peu ressentir aucune émotion de la sorte. Il avais une âme. Il était vivant. Comment peut on tuer un serpent d'une manière aussi cruel ? Brûlé. Brûlé vif. Je me perd dans mes pensés et me retrouve nez à nez face a cette fichu machine qui ne fonctionne pas. Prend ma fichu carte de crédit nom de Zeus. Je met un coup de pieds dans la machine pour la tenté de la faire fonctionné mais le karma est contre moi et tout s’éteint. Plus rien. Plus aucune personne dans les bureaux. Je suis enfermé dans ce foutu endroit, seul, malheureux.

Je me retourne pour voir si il n'y a pas de numéro d'urgence et vois un homme au sol. Je ne suis visiblement pas seul. Mais il est là depuis combien de temps ? Je ne l'avais même pas vue entré. Esse mon cerveau qui me joue des tours ? Esse un être vraiment humain ? Je m'approche de lui avec crainte. Vue les circonstances de films d'horreur, sa ne m’étonnerais pas que se sois probablement un zombie qui va me dévoré pour me faire rejoindre sa secte de mangeur de cher fraîche. A quoi bon résisté de toute manière, je suis pris au piège. Mon destin est scellé. Je vais à sa hauteur et m’accroupis devant lui avant de reconnaître ce magnifique visage qui met familier. Comment il s’appelait déjà ce con ? C'est l'un de mes meilleurs coup de ma vie. C’était à mes début. On avais bien bue et il m'avais pris sauvagement. Je me suis laisser faire. Peu être a cause de l'alcool, peu être pars qu’il était incroyablement divin. Je ne sais pas, mais en tout cas une chose et sur, j'avais aimé. Sa y ai je l'ai retrouver. Je caresser sa douce joue pour passer ma mains sous son menton pour lui faire levé la tête.


- Oliver ? C'est toi ? Tu fais quoi ici ?

La surprise, c'est la première chose qui s'est emparé d'Oliver quand Elvis lui caressa la joue. Il repoussa son bras un peu trop rapidement avec une expression de stupeur collé au visage. Sa respiration s'était accéléré et il avait toujours le regard fixé sur lui. Il semblait presque comme un rêve flou devenu réalité, il était vraiment très séduisant et il gardait quelques excellent souvenirs de leur nuit ensemble, si ce n'était que le souvenir de quelques sensations d'extase qui avait été le centre de ses pensées pendant qu'il se touchait de temps à autres, même si il avait un peu honte de se l'avouer. Il avait été le premier homme avec qui il avait couché et ce n'était pas rien. Oliver cherchait ses mots, un peu intimidé par les beaux yeux de l'homme devant lui. « J'habite à Bowen maintenant, et toi? Qu'est-ce que tu fais ici? » Il savait parfaitement qu'il était en ville à cause de l'hôtel Lockwood, mais il voulait faire semblait qu'il n'en savait rien. Il jeta un regard vers l'extérieur, où l'orage faisait rage. « Il semblerait qu'on soit coincé ici un moment. »