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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Le mal du pays (ft. Elena)

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MessageSujet: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyLun 5 Sep 2016 - 13:43

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Nous sommes jeudi soir, il est 21h et je rentre enfin du boulot. Nous étions sur une grosse affaire de stup' et je devais superviser tout les interrogatoires puis faire les rapports afin que le juges les ai avant demain matin. Autant dire un vrai calvaire, tout ce que je déteste. Je rentre enfin à la maison. Ma femme avait préparer le dîner pour nous, les enfants était déjà coucher car il y à école demain, bien que je pense que Lily et Emy doivent être encore sur leur téléphone à envoyer des sms ou je ne sais quoi d'autres. J'embrasse ma femme vite fait puis regarde les assiette prête.- C'est adorable mon amour, mais je n'ai pas faim. Je vais me doucher, j'appelle ma mère et je vais directement me coucher. Puis je part directement la laissant un peu "en plan". Je monte me doucher.

15 minutes plus tard je sort de la salle de bain enrouler dans un peignoir, je m'assoie sur le bord du lit puis je compose le numéro de ma mère. Avec le décalage horaire, il doit être 3/4h du matin je sais.... mais j'avais besoin de lui parler. Mais bien évidemment je tombe sur le répondeur. - Bonjour maman, je sais que tu dois surement dormir à cet heure ci, mais je voulais juste te dire que tu me manque. Je t'aime. On se parle très vite. Je raccroche puis soupire, les larmes au yeux. Je vois Elena dans l'encadrement de la porte et lui offre un léger sourire tout en essuyant très vite mes larmes. Je me lève, passe mes bras autour de sa taille et l'embrasse tendrement. - Tout va bien. dis-je pour la rassuré, je voulais surtout pas lui gacher son bonheur. Je sais qu'elle est heureuse ici en Australie. Elle adore son job, d'ailleurs je trouve qu'elle travail trop, elle sort tout juste d'une opération, cela ne fait que trois mois qu'elle a fait la reconstruction après son cancer et elle ne suit pas du tout les conseils du médecin, elle ne se repose pas assez et je m'inquiète pour elle. - Je reviens, je vais dire bonne nuit aux enfants. Je pense en effet que Léo doit surement attendre que je passe pour pouvoir dormir. Je vais directement dans sa chambre, je lui fait un gros bisous, un câlin et lui dit bonne nuit. Je passe ensuite dans la chambre d'Emy, lui demande d’éteindre son portable et de dormir, je l'embrasse sur le front et lui dit bonne nuit. Puis je passe dans la dernière chambre, celle de Lily et cette fois c'est son ordinateur que je lui demande d'éteindre et de dormir. On parle quelque instant puis je l'embrasse a son tour et lui dit bonne nuit.

Je retourne dans notre chambre. Elena était dans le lit à m'attendre. Elle avait l'air soucieuse. Je retire mon peignoir et me glisse sous les couettes.  Je me tourne vers Elena et l'embrasse. - Tu a l'air soucieuse... à quoi tu pense ? Me dit pas que tu pense encore au boulot ? Tu travaille trop Elena... tu doit te reposer, le médecin te l'à dit. N'oublie pas que cela ne fait que trois mois que tu t'est fait opérer.... comment tu gère les douleurs ? dis-je inquiète pour elle.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyMar 6 Sep 2016 - 16:48

La soirée c’était bien passé, les enfants ont été très agréables. Elena a pris le temps de voir si ça se passait bien pour eux à l’école. S’ils se faisaient de nouveaux amis et elle a été heureuse d’entendre que ça allait. Après trois mois dans une nouvelle ville, elle voulait que ça se passe bien pour tout le monde. Et elle pensait que c’était le cas. Finalement, la soirée s’est terminé et les enfants sont partit se coucher. Elle allait attendre sa femme et elle préparait à manger pour quand elle rentrera, comme elle le fait toujours. Elle aime faire à manger et au moins ça l’occupe au lieu d’attendre sans rien faire. Très vite, Hannah rentre à la maison. Heureuse, elle sourit attendant qu’elle vienne à elle. Ce qu’elle fait, mais sa joie retombe assez vite lorsqu’elle voit son comportement. Elle fronce les sourcils n’ayant le temps de rien dire qu’elle est déjà partie. Elle se retrouve seule avec deux assiettes. Finalement, sa faim n’est plus vraiment présente. Elle est inquiète et un peu en colère. Elle met les assiettes au frigo, peut-être qu’elles serviront le lendemain, ou alors ça finira à la poubelle peu importe. Elle a laissa le reste pour monter vers la chambre. Elle entend un bout de sa conversation téléphonique et une fois encore elle est fasse à son comportement. Elle ne comprend pas vraiment. Elle soupire directement avant de finalement se préparer avant de se coucher dans le lit. Elle s’allonge laissant son regard dans le vide. Elle essaie de trouver une explication mais elle n’en trouve aucune pour le moment. Quand Hannah revient, elle la laisse faire mais ne trouve aucune raison de lui rendre l’étreinte pour le moment. « - Pour le moment, ce que m’a dit le médecin et mon boulot m’importe peu. Et puis je ne vois pas pourquoi tu t’inquiètes alors que j’ai leur de mieux me porter que toi. » Dit-elle un peu sur la défensive. Elle n’a pas apprécié ce qu’elle lui a fait juste avant. Et elle le fait savoir. Hannah devait s’en douter de toute façon. Elle ne pouvait pas rester là sans rien dire et sans rien faire. Elle n’est pas aveugle non plus. Elle s’assied un peu plus, se redressant doucement. Elle l’observe pendant quelques minutes de plus. « - Est-ce que tu comptes m’en parler ? Ou tu vas continuer de faire comme si de rien était ? » Elle est sérieuse dans sa question. Elle est inquiète pour sa femme à présent et c’est logique. Elle préfèrerait qu’elle soit sincère avec elle et qu’elle ne lui cache pas des choses. Elle repense au coup de téléphone. « - Est-ce qu’il se passe quelque chose avec ta mère ? » Peut-être que c’est ça, mais Elena est presque persuadée que non. Son instinct ne la guide pas dans ce sens en tout cas. Elle aimerait maintenant en savoir plus. Et elle ne saura pas dormir si elle n’a pas ses réponses. Et puis elle n’a pas envie de parler d’autre chose. Pour le moment, ce n’est pas très important. Et puis, elle ne pense pas faire quelque chose de mal en allant au travail. Elle ne risque rien du tout après tout. Elle aime ce qu’elle fait et elle a besoin d’y aller. Surtout pour avoir son salaire et pour pouvoir s’occuper des enfants le plus correctement possible.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyMer 7 Sep 2016 - 1:13

Elena ne m'avait pas rendue ou prolonger mon baiser comme elle à l'habitude de le faire, ce qui m'avait mis la puce à l'oreille. Elle avait l'air soucieuse et je pensais sincèrement qu'elle était préoccuper par son boulot. Cela m'inquiète car depuis qu'elle est directrice de cette université elle travaille énormément, même trop. Mais, rapidement elle me fait comprendre que tout cela l'importe peu et qu'elle en a après moi. Elle est un peu virulente dans ses propos. Je me redresse dans le lit la regardant sans comprendre vraiment sa réaction. - Mais je vais bien.... Elle à l'air vraiment contrarié. Elena insiste, elle voit bien que quelque chose se passe avec moi, mais elle ne se doute pas de quoi il s'agit vraiment. alors elle essaie de savoir si cela à un rapport avec ma mère et mon coup de fil de tout à l'heure. - Non, ce n'est pas ça... ma mère va bien... enfin... on lui manque, elle me manque et ça me fait vraiment mal de la savoir seul... J'ai juste passer une très mauvaise journée... comme depuis le début de la semaine. soupirais-je. - Je suis désolé de ne pas avoir fait honneur à ton repas, je sais que tu t'est donné du mal et tu espérais surement qu'on soit un peu en tête à tête mais je n'avais vraiment pas faim. A vrai dire, je n'avais rien manger depuis hier soir et je n'en ressent pas le besoin. Je n'ai envie de rien en ce moment. Est-ce que c'est ça une dépression ? Je n'en sais rien... mais je n'ai pas envie de grand chose en ce moment. A part d'être avec mes enfants et ma femme, ils me font du bien, me redonne le sourire.

Un moment de silence s'installa et je ne sais pas pourquoi... mais des larmes se mirent à couler le long de mes joues, celles que je retient depuis 3 mois... J'essaie d’essuyer mes larmes mais d'autres revienne et ne s'arrête pas. - Excuse moi... ca va passer, c'est juste la fatigue. même si je savais très bien que ce n'étais pas ça et je pense qu'elle doit s'en douter aussi. J'ai déjà était très fatiguer sans pour autant pleurer. Ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudes de pleurer, la dernière fois que j'ai pleurer de tristesse, c'était face à Nikola lorsque j'avais peur de perdre Elena à cause du cancer. Dans un élan, comme pour vider mon sac je me mit à tout raconter à ma femme. - Pardon... je ne voulais pas te gâcher ton bonheurs, tu est tellement heureuse ici en Australie et avec ton nouveau job. tu mérite d'être heureuse, après tout ce que tu à vécue. Dis-je entre deux sanglots. - Je déteste mon nouveau job, je déteste cette ville, ce pays, ma mère est seule et loin de nous ..... J'essaye vraiment mais je n'arrive pas à être heureuse ici. J'arrive enfin à contenir mes larmes. - Les seuls moments ou je suis enfin heureuse c'est quand je suis à la maison avec toi et les enfants. Je lui fit un léger sourire, pour tenter de la rassuré, même si je vois bien à son visage qu'elle ne l'ai pas.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyJeu 8 Sep 2016 - 15:36

Elena est un peu fâchée contre Hannah. Et elle sait le faire savoir comme d’habitude. En même temps, ça se voit sur son visage quand quelque chose la contrarie et elle n’a pas envie de faire semblant même si parfois elle le fait. Surtout quand elle n’a pas le choix, quand les enfants peuvent être inquiet de la situation et qu’elle n’a pas envie qu’ils soient mêlés dans les histoires. Elle écoute sa femme attentivement et fronce les sourcils. « - Pourquoi ? » Une mauvaise semaine, pourquoi, c’est ça qu’elle a envie de savoir. Elle peut comprendre que sa mère lui manque, ses parents lui manquent beaucoup aussi même si elle a l’habitude de ne pas être avec eux. Mais ça ne peut pas être uniquement ça qui tracasse sa femme si ? Elle ne sait pas trop quoi en penser, c’est pour ça qu’elle en attendant plus comme explication. Elle espère que Hannah saura le lui dire. « - Ca ne te ressemble pas. Est-ce que c’est moi le problème ? » Peut-être qu’elle lui en veut encore. Ou alors elle pense des choses qui sont fausses ? Ou alors Elena a fait quelque chose de mal ? Elle est encore plus perdue maintenant. Puis elle espère que ça ne durera pas, ce genre de soirée. Elle n’aime pas quand elles se disputent. Elle n’aime pas quand elles sont distantes et qu’elle se cache des choses. Elle se redresse un peu plus quand elle voit les larmes de sa femme, encore une fois c’est l’incompréhension, surtout après une explication bateau comme Hannah vient de lui en lancer. Elle écoute attentivement, maintenant ce sont les vraies explications et la véritable raison de son comportement. Elle reste silencieuse un instant en regardant devant elle avant de soupirer. « - Pourquoi est-ce que tu ne m’en as pas parlé avant ? Pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit avant qu’on ne parte ? On serait resté. Ce n’est pas parce que j’ai été malade qu’il faut que tu me protèges comme ça. Il faut aussi que tu penses à toi. Maintient on ne peut plus revenir en arrière. » Elle soupire un petit peu. Elle se sent coupable dans un sens, c’est de sa faute si sa femme est mal maintenant. Mais elle lui en veut quand même un petit peu d’avoir laissé faire sans rien dire alors qu’elle savait très bien que ça n’irait plus. Mais voir sa femme en pleure, ça ne lui plait pas, elle vient donc passer ses bras autour d’elle directement, toujours avec la douceur dont elle sait faire preuve. « - Je suis désolé. Je ne savais pas que tu étais si mal. Je pensais que tu serais heureuse ici, tout comme moi je le suis. » Dit-elle calmement. Elle ne trouve pas spécialement de solution, si ce n’est partir de la ville. Ca ne lui fait pas vraiment envie mais si elle en est obligée elle le fera. Pour que Hannah soit bien. En tout cas, ça ne la rend pas heureuse de connaître ses informations et elle se pose des questions, elle cherche des solutions et elle envisage des tas de choses comme d’habitude.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyVen 9 Sep 2016 - 20:27

J'avais "lâcher le morceau" comme on dit, j'avais enfin tout dit à Elena. Elle commencer à se douter de quelques choses et elle déteste lorsque je fait ça, lorsque je lui cache des choses. C'est une sale habitude que j'ai de vouloir toujours tout garder pour moi pour ne pas inquiéter mon entourage et Elena déteste ça. Je peut le comprendre, on est mariée et on est censée tout se dire. Seulement ce n'est pas toujours aussi simple. Je fais toujours passer les autres avant moi, là encore c'est parfois un de mes défauts car je ne pense pas assez à moi, mais que voulez-vous ? Je ne sais pas être égoïste, c'est dans ma nature. Elena me demande alors pourquoi je ne lui ai rien dit avant, elle a bien compris que je voulais en quelques sorte la protéger. J'essuie mes yeux humides avant de lui répondre. - C'est vrai que je n'avais pas spécialement envie de déménager et changer de boulot, mais je pensais vraiment pouvoir réussir à me plaire... Je ne pensais pas que le mal du pays serait si fort... Et puis, tu aurait finie par me reprocher d'avoir briser ton rêve. Tu à toujours voulue diriger une université, je voulais juste te voir heureuse, tu avait besoin de ce nouveau départ. Lorsque ma femme passe ses bras atour de moi je ferme les yeux quelques secondes, ne pensant à rien, juste à nous. J'ouvre les yeux puis la regarde et l'embrasse tendrement. - Ne soit pas désolé, tu n'y ai pour rien, J'ai fait ça par amour pour toi et même si c'est dure, je te promet que je ne regrette rien et je ne veut même pas que tu puisse penser que c'est de ta faute et que tu est le problème. Tu ne sera jamais un problème pour moi. Au contraire, il n'y à qu'avec toi et les enfants que je suis bien. Ça passera, il me faut juste plus de temps... Je pose alors ma tête sur son épaule, me serrant contre elle. - Ce que je n'aime pas dans ce pays non plus, c'est qu'ils ne reconnaissent même pas notre mariage...dis-je en soupirant, cela m’énerve que notre mariage ne sont pas reconnue ici, ce n'est pas grand chose vous me direz mais pour moi ça à de l'importance. Je reste silencieuse et Je réfléchie quelques minutes avant de lui parler de ma mère. Je glisse ma main dans la sienne, laissant nos doigts s’emmêler ensemble. - Dit-moi... En parlant de ma mère... j'aimerais bien qu'elle vienne habiter à la maison quelque temps, le temps de lui trouver un appartement pas trop loin et dans ses moyens. Ses petits-enfants lui manquent, elle me manque.... je n'aime pas la savoir toute seule, sans personne aux Etats-Unis. On à une chambre d'amis désormais... ça pourrait être bien qu'elle déménage ici. Je lui dirais de faire des efforts avec toi, je ne supporterais pas qu'elle te manque de respect. Ma mère peut se montrer ultra protectrice avec moi si on me fait du mal et elle sait qu'Elena m'à fait énormément mal lorsqu'elle m'à tromper avec sa collègue, mais aujourd'hui c'est du passé. Je lui ai pardonné et j'aimerais qu'elle en fasse autant. J'aimerais que les choses s'améliore entre elles. Après tout, elles resteront pour toujours les deux femmes de ma vie. J'aime Elena plus que tout et je n'aimerais pas que ma mère vienne gâcher notre relation, alors si je vois que ça se passe mal entre elles à la maison, je demanderais à ma mère de partir et je lui payerais l’hôtel le temps qu'elle se trouve un appartement. Bien sûre je n'ai pas dit à ma mère que je suis malheureuse ici et je ne compte pas lui dire, sinon elle mettrais tout sur le dos d'Elena.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyLun 12 Sep 2016 - 16:08

Elena se sent maintenant coupable de l’état de sa femme. Puisqu’elle s’est sacrifiée, en quelques sortes, pour elle. Ce n’est pas ce qu’elle souhaitait, loin de là. Elle aurait aimé que tout le monde ce plaise dans cette ville. Que les choses s’y passent bien mais ça n’est pas le cas. Ca fait trois mois qu’ils sont dans cette maison, et ça fait trois mois que sa femme souffre sans lui dire. Elle ne peut s’empêcher de lui en vouloir encore un petit peu pour ça. Peut-être que ça aurait été plus simple de faire marche arrière quand ils sont arrivés dans la ville ? « - J’aurai fini par m’y faire. Puis, je ne peux pas être heureuse en te sachant malheureuse. » Dit-elle sans réfléchir, elle n’a pas besoin de réfléchir pour dire ce genre de chose puisque ça vient du fond du cœur. Elle ne peut pas être bien si ça femme ne l’est pas, elles sont un tout. Maintenant c’est beaucoup plus délicat, mais elle ne veut pas la repousser pour autant, ou lui en vouloir et lui faire la tête. Elle n’a pas besoin de ça en plus. Malgré ses mots, Elena se sent toujours aussi coupable de la situation. Si elle n’avait pas eu cette promotion, elles ne seraient sans doute pas dans cette situation. « - Je ne sais pas. » Dit-elle en soupirant, baissant les yeux quelques secondes. La nouvelle la perturbe réellement, elle ne sait pas quoi faire. Elle écoute les mots de sa femme attentivement. « - Mais tu ne peux pas être heureuse qu’avec nous. Tu dois être heureuse dans ta vie aussi. Puis, tu dois manger, tu dois vivre. » Le fait qu’elle n’ait pas mangé ce soir, ça ne la rassure pas du tout, elle n’a pas envie que sa femme arrive à un extrême comme celui-là. C’est beaucoup trop risqué pour sa santé. « - Nous sommes quand même mariées. Et ça ne changera jamais tu le sais. Tant que nous on le sait, pourquoi est-ce qu’on doit s’inquiéter des autres ? » C’est vrai que la tolérance dans ce pays n’est sans doute pas la même qu’où elles étaient avant. Mais Elena n’a pas envie de s’en faire pour ça. Après tout, personne ne pourra détruire leur mariage. Et les sentiments sont ce qui lui importe le plus dans l’histoire. « - Je… Je ne sais pas Hannah. » Voir sa mère venir ici, au vu des relations qu’elles entretiennent toutes les deux, elle a peur que l’ambiance ne soit plus très positive. Elle ne se sentira sans doute pas très bien et en plus épiée dans sa propre maison. Elle soupire un petit peu en observant sa femme attentivement. « - Ok. Mais… Pas longtemps. Je ne pense pas que ta mère saura être tolérante très longtemps. » Elle a quand même envie de faire plaisir à sa femme, elle en a besoin et c’est uniquement pour ça qu’elle accepte. En espérant que ça se passera bien. Elle ne s’en réjouit pas et elle ne peut pas s’en cacher mais au moins elle fait l’effort de dire oui alors qu’elle ne l’aurait jamais fait dans le cas contraire. Elle embrasse sa femme légèrement en lui adressant le sourire directement. Elle aidera Hannah dans les recherches de logements pour que ça se fasse beaucoup plus rapidement.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyMar 13 Sep 2016 - 0:27

Je voit bien qu'à cause e ma révélation, ma femme se sent coupable de mon état. Je ne sais pas quoi dire pour la rassurer, je ne veut pas qu'elle continue de penser que c'est de sa faute. C'est moi qui ai créer cette situation. Je m'aperçoit également que j'aurais du tout lui dire bien avant au lieux de tenter de la protéger. Je me sent un peu mieux, d'un poids plus léger depuis qu'elle sait. J'aurais du commencer par là, après tout c'est ma femme et elle avait le droit de savoir, depuis le début. J'aurais du lui dire mes inquiétudes avant de partir, même si on serait quand même partit, car je ne l'aurais pas laisser passer cette chance. Je passa ma main sur son visage et l'embrasse tendrement - Et moi je ne pourrais pas être heureuse si tu continue à te sentir coupable. Ce n'est pas de ta faute. C'est vrai, j'aurais du te le dire avant, surtout que je me sens plus légère depuis que je viens de te le dire. Mais jamais je ne t'aurais laisser renoncer à ton rêve pour moi. Tu à eu une année difficile et tu à le droit à ton bonheur toi aussi. Et même si je ne suis pas vraiment heureuse dans mon boulot, dans cette ville.... Chaque soir quand je franchit la porte de la maison, je suis heureuse parce que je sais que je vais voir ton magnifique sourire, ton bonheurs et savoir aussi que les enfants sont bien ici, m'apaise et j'oublie tout le reste. vous suffisez à mon bonheurs. Je lui sourie, essayant de la rassurer comme je pouvais. Mais je sais qu'elle n'à pas tord et je vais devoir trouver une solution pour être un peu plus heureuse dans mon travail. - Et puis tu sais... peut-être qu'il était venue pour moi le temps de ne plus faire de terrain, quand je vois mes hommes, ils ont tous 10 ou 20 ans de moins que moi... Je ne suis plus toute jeune, je ne court plus aussi vite et j'ai une famille que j'aime qui n'aimerais pas qu'il m'arrive quelque chose. Alors rester au bureau, c'est peut-être pas plus mal, il faut savoir laisser la place aux jeunes. Je vais trouver une façon d'aimer mon boulot. Lorsque Elena me dit que je devrais manger, là encore elle n'à pas tord, mais en ce moment rien ne passe et je ne ressent même pas la faim. - Tu sais... je n 'ai rien mangé depuis hier soir et je ne ressent même pas la faim, rien ne passe. Mais, je te promet que demain matin je mangerais quelque chose, ne t'inquiète pas. Je suis solide. Dis-je en lui souriant à nouveau. Je me sent bien, elle n'à pas de raison de s'inquiéter.

Elena à toujours était plus terre à terre que moi et à se foutre de ce qu'on pouvait dire de méchant sur notre famille ou notre couple. Mais, je suis beaucoup plus sensible à ce genre de chose, je déteste l'injustice et je pourrais soulever des montagnes pour faire reconnaître aux gens que notre famille est tout ce qui à de plus normal. Je ne veut pas me sentir différente des autres gens et dans ce pays je me sent différente. Je vois bien lorsque certain de mes hommes voit notre photo de mariage sur mon bureau. Je voit leurs regards, d'incompréhension et certain change même de comportement envers moi, mais heureusement je sais me faire respecter de mes hommes. - Je sais bien, mais on s'est battu pour avoir les mêmes droits que tous dans notre pays et on devrait tout recommencer ici ? Je n'ai pas envie de me sentir différente. Je ne veut pas qu'on dise que notre famille n'est pas "normal" . Mais c'est vrai, ça ne changera rien pour nous, c'est juste que c'est important pour moi. J'ai toujours eu ce côté "révolté" et l'envie de faire justice moi-même. Ce n'est pas pour rien que je suis entré dans la police. - Enfin, je vais me calmer car je vais commencer à m’énerver sinon et tu n'y ai pour rien, donc ça serait ridicule. dis-je en souriant. - L'important c'est qu'on s'aiment et moi je t'aime plus que tout. Je finis cette phrase en l'embrassant

Quand vient le sujet de ma mère, Elena semble hésitant, elle me dit qu'elle ne sais pas trop. Je me doute que voir sa belle-mère débarquer à la maison pour plusieurs semaines ou mois en sachant que cette dernière ne la supporte pas, cela ne doit pas être évident... Je comprend sa réaction. Puis elle finit par me dire oui, tout en restant sur sa réserve. Je l'embrasse à nouveau, d'un petit bisous rapide. - Merci mon amour, je vais organiser son déménagement ici alors. Ne t'inquiète pas, je ferais tout pour que tout se passe bien, je parlerais à ma mère.  Je sais qu'elle peut être dure parfois, mais elle est juste beaucoup trop protectrice avec moi et je la comprend, tu sais bien que je suis pareil avec nos enfants. Et oui malheureusement pour Elena, j'ai tendance à parfois trop ressembler à ma mère.... j'ai un sale caractère et quand on touche à l'un de mes enfants je peut me montrer très méchante. Tel mère, tel fille comme on dit. Mais, pour ma défense, Elena ressemble beaucoup à son père et il n'à pas toujours été tendre avec moi. Surtout dans les débuts, quand il à appris que sa fille sortait avec quelqu'un de légèrement plus âgés qu'elle et surtout qui avait déjà un enfant de 4 ans. J'ai mis du temps à me faire accepter par ses parents. - Et puis les enfants seront heureux de l'avoir à la maison quelques temps, je te promet que tout se passera bien. J'était souriante, mon sourire ne se décrocher pas de mon visage, car j'avais hâte de retrouver ma mère et d'avoir ma famille au grand complet auprès de moi. - Tu sais quoi ? Je prendrais bien quelques jours de congé pour préparer son arrivé et m'occuper des enfants, ça leur évitera de prendre le bus également. Oui les enfants prenez le bus le soir pour rentré car mon travail est à l'autre bout de la ville et désormais Elena rentre tard du boulot, environs vers 19h  chaque soir, parfois plus et ne peut donc pas ramenez les enfants. Mais c'était aussi pour moi une bonne excuse pour souffler et ne pas aller à ce travail qui m'ennuie et restez à la maison. Je n'avais pas vraiment envie de sortir du seul endroit qui me rend heureuse. Encore un autre symptôme de la dépression dans laquelle je glisse petit à petit. Je pose à nouveau ma tête contre l'épaule de ma femme, me serrant contre elle. Je me sent bien près d'elle, elle m'apaise. Même après tant d'année ensemble, je suis toujours aussi amoureuse d'elle et bien plus encore. Je pense que son cancer nous a également rapproché et fait prendre conscience qu'on s'aime plus que tout. Même si on le savait déjà mais on s'en rend un peu plus compte en tout cas moi, je m'en rend compte. Elena est la femme de ma vie, mon seul et unique grand amour. Et sans m'en rendre compte, je prononce ces quelques mots, tout droit sortit de mon coeur. - Je t'aime tellement Elena, mais tellement. Je lève mes yeux vers elle puis l'embrasse passionnément, effleurant mes doigts le long de son corps. Puis je l'embrasse dans le cou, je descend jusqu'à sa poitrine. mais je descend directement à son ventre, évitant sa poitrine encore fragile et douloureuse pour elle et puis je ne veut pas la rendre mal à l'aise, c'est encore délicat pour elle. Nous faisons ensuite l'amour tendrement, j'en avais besoin, j'avais besoin de me sentir encore plus proche de ma femme. Je me blottit ensuite dans ses bras. J'étais bien, heureuse tout simplement, je ne pensais plus a mes problèmes et à mon horrible journée ni à celle que je redoute demain.
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MessageSujet: Re: Le mal du pays (ft. Elena)    Le mal du pays (ft. Elena)  EmptyVen 16 Sep 2016 - 15:36

Elle est toujours à l’écoute mais franchement, c’est une situation bien trop particulière que pour être prises à la légère. Et Hannah n’a pas le droit de lui faire une telle demande. Elle pose les mains sur son visage durant quelques minutes en la laissant poursuivre dans ses explications, dans ce qu’elle a envie de dire ce soir. Elle n’a pas envie de lui couper la parole puis elle a besoin d’un peu de temps pour pouvoir réfléchir. Elle prend donc cet instant. « - Non, ça ne suffit pas, tu le ressens non ? Ça ne suffira jamais et tu ne finiras pas nous en vouloir à nous si tu continues ainsi. Tu sais que je ne serai jamais contre que tu changes dans ton boulot, au moins je serai un peu plus rassurée. Puis si ça peu te faire du bien, c’est d’autant mieux ainsi. » Elle n’avait même pas besoin de le lui dire normalement mais elle voulait quand même le faire. Le terrain est dangereux pour sa vie et ça l’a toujours été. Elle n’a cependant jamais voulu lui imposer un changement mais puisqu’elle en a l’idée alors elle ne peut que l’encourager à poursuivre cette voie. « - Mais tu n’es pas vieille, ne pense pas ça. » Elle sourit un petit peu à cause de cette réflexion. Elle n’a pas le même âge que les nouvelles recrues mais elle n’est pas vieille pour autant. A ses yeux, elle est toujours une jeune et belle jeune femme et ça sera probablement toujours le cas. « - J’espère que tu retrouveras l’appétit. » Avait-elle finalement répondu. Sinon elles seront dans l’obligation d’aller voir un médecin. Elle ne laissera jamais sa femme sans se nourriture très longtemps. Ce n’est pas quelque chose qu’elle supportera puisque c’est la première chose à faire dans la vie, se nourrir, elle ne veut pas attendre des extrêmes qu’elle a pourtant déjà dans la tête.

En ce qui concerne le monde et l’avis du monde sur leur mariage homosexuel, elle comprend mais elle n’a pas envie de se rendre malade pour ça. Elle sait bien que ça touche Hannah et elle le comprend d’autant plus au vu de la conversation qu’elles ont en ce moment. « - Malheureusement c’est ainsi. Nous ne pouvons rien faire contre les mentalités que de nous battre. Un jour, les choses changeront mais en attendant, nous ne devons pas nous laisser intimider, sinon c’est eux qui gagneront et ça n’est pas ce dont nous avons envie. Nous ne sommes pas différentes et notre famille est normale, tu le sais, les enfants le savent et je le sais aussi. » Elle passe la main contre la joue de la blonde tout en ayant toujours le sourire sur les lèvres. Elle ne veut pas qu’elle s’en fasse. Même si c’est un peu compliqué pour que ça ne soit pas le cas, voir même un peu trop tard. « - Oui, le plus important c’est notre amour. Et je t’aime moi aussi. » Elle répond à son baiser en espérant que les choses s’arrangeront avec le temps, surtout concernant les craintes qu’elle peut avoir par rapport aux regards des autres qui n’ont pas plus d’importance que ça de mon côté.

Elle lui sourit ensuite quand elle vient à la remercier de dire oui pour la venue de sa belle-mère à la maison. Ca ne l'a réjoui pas mais elle n’a pas le choix. Enfin, si elle a le choix mais elle ne veut pas causer de la peine à sa femme. La mère de celle-ci prend de l’âge. Elle sait encore se débrouiller seule mais si ça rassure Hannah alors pourquoi pas. Elle ne sait juste pas encore comment les choses vont se déroulée mais elle n’est pas spécialement sereine pour le moment. Elle ne répond pas spécialement à ses mots. Hannah va prévenir sa mère mais celle-ci est têtue et entre dire les choses et le faire il y a beaucoup de différence. Elle s’attend déjà au pire en tout cas. « - Oui ça fera plaisir aux enfants. » Dit-elle en répétant un peu ce que ça femme vient de dire. Les enfants, autant qu’elle pense à eux avant tout. C’est peut-être pas plus mal. Elle hausse un sourcil ensuite. « - D’accord. Mais n’oublie pas de prendre soin de toi. » C’est un sujet sur lequel elle insiste. Elle peut prendre des jours de congés, pour sa mère, pour les enfants mais… Elle doit prendre soin d’elle avant tout. Une chose est certaine, les enfants vont être heureux. Elle n’est pas rassurée en tout cas. C’est une chose certaine. La situation est tellement étrange. Elle doit faire confiance à Hannah mais avec ce qu’elle vient d’apprendre. Elle essaie cependant de se détendre et de ne plus penser à ça pour le moment. Sinon la nuit va être difficile. Elle pose le regard sur l’heure, puis regarde sa femme à nouveau. « - Je t’aime également, n’en doute pas. » Elle lui sourit puis réponds à ses avances et l’accompagne dans ce moment intime. Elle se pose ensuite tranquillement, laissant les bras autour d’elle. Elle lui fait quelques caresses. « - On devrait se reposer. Demain sera une autre journée. Et j’espère qu’elle sera positive. » Elle pose un dernier baiser contre sa femme. « - Bonne nuit. » Elle sourit avant de se mettre correctement, laissant Hannah dans ses bras. Elle ferme ensuite les yeux essayant de s’endormir le plus rapidement possible bien que ça soit difficile. Finalement elle y arrive, la journée a quand même été longue est fatigante puis elle a besoin de repos.
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