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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Say you wanna wake me | Abygaël

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MessageSujet: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyVen 16 Sep 2016 - 3:56

Elle ouvrait les yeux doucement, sa vision était floue. Ses souvenirs aussi l'était. Il y avait eu ces lettres pendant tous ses mois, qui lui rappelait qu'elle était sans doute un monstre. Il y avait eu ce mot sur son mur, qu'elle aurait voulu que personne ne voit. Et, il y a une semaine, elle avait reçue une énième de ces lettres, qu'elle ne voulait plus ouvrir, qu'elle avait peur de recevoir, peur qu'Abygaël tombe dessus un jour et se pose des questions. “Nous sommes complices.” Elle se souvient avoir fermé la lettre et l'avoir découpée avant de jeter les morceaux à la poubelle, comme pour fuir cette réalité ou alors ce mensonge dans laquelle elle plongeait depuis des mois. Ces doutes qui ne faisaient que grandir dans son pauvre esprit étriqué. Adilyn voulait remonter la pente, passer à autre chose, se dire que la prison était derrière elle depuis bientôt un an. Que si elle était sortie de là-bas, c'est qu'il y avait une raison, qu'elle devait arrêter de se dire que tout était de sa faute. Et ça recommençait, elle avait ouvert une autre lettre un matin, plus longue cette fois, avec une écriture moins grossière, seules les mots à l'intérieur l'avait refroidie. “Te souviens-tu ? Comme c'est exaltant d'avoir le pouvoir de vie ou de mort sur quelqu'un ? De voir une personne s'éteindre et être les seuls à savoir comment la sauver. Mais nous ne l'avons pas fait. Nous sommes seuls. Cette vie, on la traverse seule. Personne ne vient jamais nous aider, ils disent être avec nous, mais personne ne nous tient jamais la main, on se noie doucement et ils rient de nous, ils se pavanent au-dessus de nous. Notre détresse n'interpelle personne. Il n'y a de bonheur nulle part. Regarde-toi. Es-tu heureuse, Adilyn ?” Ele ne se souvenait de rien, parce qu'elle ne voulait pas se souvenir de ça, elle n'était pas une meurtrière, elle. Quelques minutes après, elle allait pour ouvrir la porte, la sonnette avait retenti plusieurs fois. Il n'y avait qu'une personne pour faire ça, mais encore une fois elle se trompait. Elle avait ouvert la porte puis elle avait baissée rapidement les yeux, voyant la mort proche, cette mort qui voulait la caresser. Son souffle court, elle ne se souvient de rien. Qu'un bruit qui l'assourdissait, puis un deuxième. Trou noir, elle était tombée au sol, la douleur était intense, immense, incomparable à ce qu'elle avait déjà vécue. Des larmes coulaient sur sa joue, elle ne sentait que très peu la douleur grâce aux médicaments sans doute. Cette douleur n'avait pas le don de lui rappeler tout ce qu'il s'était passé. Ses iris se posèrent sur tout ce qui l'entourait, elle ne comptait pas le nombre de fils reliés à elle. C'était trop dur de rester éveillée, elle sombrait de nouveau, doucement.
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyDim 18 Sep 2016 - 14:25

J'entends l'horloge du matin qui tourne la tête lève les yeux vers mon réveil il tourne étrangement vite, mais je n'en fais pas fit. Je descends dans mon lit prend mon petit déjeuner, le temps est étrange comme suspendu, Adilyn est étrange, comme absente. Je retourne dans ma chambre l'horloge du réveil ne bouge plus. C'est étrange. Je m'habille et fait mon sac pour l'école ça va être l'heure si j'en crois l'horloge. J'entends la sonnette elle me fait presque mal aux oreilles, c'est bizarre d'habitude elle ne fait pas ça. Je ne suis pas encore prête je laisse Adilyn ouvrir la porte. Je me frotte la tempe j'ai un mauvais pressentiment comme si j'avais déjà vécu ça. D'un coup j'entends deux bruits hyper fort qui m'explore les tympans. Je sors en courant de la chambre et va dans le salon d'où provienne les bruits, la porte est ouverte je baisse les yeux Adilyn est par terre. Rouge, ma vision devient rouge, un liquide rouge coule des murs, jusqu'au corps d'Adilyn je cris son nom je tombe aux genoux, je suis arrivée à son niveau sans savoir comment mon T-shirt blanc est rouge, mes mains aussi. J'entends le bruit de l'aiguille d'une horloge qui fait TIC TAC. J'ouvre les yeux et je suis toute transpirante dans mon lit je sursaute, je regarde autour de moi, j'entends encore ce bruit du tic tac de l'horloge au-dessus de moi, j'ai les larmes aux yeux, les mains qui tremblent. Je me roule en boule. Je veux voir Adilyn, elle me manque. Ça fait déjà cinq jours qu'ils refusent que je la vois. J'en ai marre je veux oublier cette image d'elle en sang. Je me souviens encore me rappeller des mots de madame Berring et d'appeler les urgences comme elle me l'a appris en attendant qu'elles arrivent le jour où maman a fait son overdose. Maintenant je ne rêve plus de maman mais d'Adilyn. Ils ont dit que je l'ai sauvé et que mon geste avait été admirable. Mais comment les croire je ne l'ai pas vu depuis comment je peux être sûr qu'elle n'est pas morte.  Je pleure encore en silence pour ne pas réveiller l'autre fille qui partage ma chambre. Une idiote elle aussi. Aujourd'hui on n'a pas école, je n'ai pas été à l'école de la semaine j'ai refusé de bouger de ma chambre, j'ai même refusée de parler au policier, ils me font peur. J'ai peur de sortir sans elle. Quelque heure après mon réveille je n'ai pas réussi à me rendormir et j'entends les autres qui commencent à sortir, à rigoler et jouer. L'autre fille de ma chambre sort. Je regarde le livre sur la table de chevet, Alice au pays des merveilles mon assistante social ce souvenait que j'aimais ce livre, mais j'ai refusé de le toucher. Ce n'est pas le moment de fuir la réalité je veux revoir Adilyn. Je finis pas le prendre dans mes mains, j'ouvre la première page et arrache la première page, puis la seconde et ainsi de suite jusqu'à la fin du bouquin. Le sol est jonché de papier. J'ouvre le placard de l'autre fille j'attrape ses vêtements par terre je fais pareille avec mes maigres affaires, enfin ce ne sont pas vraiment mes affaires vu que c'est le foyer qui me les prête je n'ai pas eu le droit de retourner chez Adilyn. Et je ne sais pas si j'aurais réussis à rentrer. Je fouille le bureau de l'autre fille je sais ou chercher mais j'en profite tout de même pour foutre le bordel ça me détresse un peu je défoule ma colère contre ce foutu foyer.  Dans le tiroir je prends un billet caché entre les pages de son journal intime, faudra que je brûle le mien. J'ouvre la porte de ma chambre habillée des premiers vêtement j'ai trouvé et d'une sacoche que j'ai ramassée au sol, je ne sais pas s'ils sont à moi ou à l'autre et je m'en fiche. Je regarde à droite et à gauche personne ne me remarque je me fonds dans la masse des autres enfants j'arrive dans la sorte de cours, à mon dernier séjour j'ai remarqué un coin ou les autres ne vont jamais, je fais semblant de chercher quelqu'un et me glisse discrètement dans ce coin où il y a un arbre assez grand dont une grosse branche par-dessus la barrière. Je ferme les yeux et chuchote pour moi-même. « Désolé Adilyn je t'avais promis de ne pas recommencer, mais je n'ai pas le choix. » Je commence à escalader l'arbre, je glisse plusieurs fois j'ai les mis érafler, mais je recommence jusqu'à arrivée au bon niveau je me glisse sur la branche il y a une benne a ordure fermée juste en dessus coup de bol. J'entends crier mon nom je vois ne femme courir vers moi en me disant de descendre de là. C'est ce que je fais, dommage pour elle je suis du mauvais côté de la barrière. Pas de temps à perdre je saute de la benne et cours avant qu'ils aient le temps de faire le tour du foyer pour me retrouver. Je cours de toutes mes forces, quand je pense être assez loin je trouve une petite ruelle ou me cacher. Je repense à ce que m'avait dit l'enseignant à l'école, je n'ai plus de tuteur, donc personne à blâmer pour mes fautes. Je ne sais pas combien de temps je reste assise dans cette ruelle où j'ai sursauté au moindre bruit fort en repensant aux détonations que j'ai entendue chez Adilyn. J'enfile le sweat à capuche que j'avais glissé dans la sacoche en partant et me dirige vers le premier arrêt de bus qu'elle voit en faisant attention de ne pas se faire remarquer. Coup de chance pour elle il y a une ligne directe vers l'hôpital.  Je monte dans le bus et donne le billet que j'ai volé dans la chambre, j'ai un pincement au cœur a l'idée de ce que j'ai fait, mais je n'avais pas le choix. Je m'assois à l'arrière du bus tremblante a l'idée de ne pas trouver Adilyn. Une fois arrivée devant l'hôpital je respire un coup et ouvre la porte de l'hôpital. J'arrive devant l'accueille et demande timidement à la dame la chambre d'Adilyn et je pipote en disant que c'est ma tata, car je sais très bien que je ne sois pas censée être là. Elle finit par accepter de me dire où elle est malgré mon âge, car je lui ai dit que ma « mère », sa sœur était venue lui rendre visite et que je suis perdue. Je me déplace dans l'hôpital je repense a Teddy, je suis triste qu'il soit parti je suis sûr qu'il m'aurait aidé. Arrivé pas loin de sa chambre je vois un policier devant je m'arrête nette. Ils ne sont pas bêtes s'il me voit passer il va deviner qui je suis et savoir que je n'ai rien à faire là je me mets un peu à l'écart et surveille pour voir s'il s'en va. Enfin je le vois bouger il fait un signe a je ne sais qui et je me glisse dans la chambre rapidement en rentrant je vois qu'il parle à un autre agent qui, dieu merci, ne me remarque pas. Une fois la porte fermer je me tourne vers Adilyn est tout de suite j'ai les larmes aux yeux. Je pleure, car je suis contente de la voir en vie, mais aussi effrayer par tous les fils que je vois autour d'elle. « Adilyn ? » Je parle tout bas elle n'a pas l'air de réagir je m'inquiète je me rapproche. « Adilyn ?! » Je parle un peu plus fort et je vois sa tête qui remue un peu.
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyMar 27 Sep 2016 - 13:06

Bien qu'elle travaillait dans ces lieux, elle ne pouvait pas s'empêcher que c'était vide et froid, qu'elle préférerait être ailleurs que d'être allongée dans un lit à se battre contre elle-même pas ne pas se sentir faible. Seule avec ses pensées qu'elle ne voulait pas accueillir, parce qu'elle ne voulait pas se souvenir de ce qu'il venait de se passer bien que ça allait finir par venir, qu'elle allait devoir en parler à quelqu'un, autre qu'à sa famille. Elle finissait par se dire que si elle avait fuit dans un autre pays au lieu de revenir à Bowen tout serait tellement mieux, elle n'y penserait plus parce que tout serait derrière, qu'elle serait parmi des gens qui ne connaissaient rien à sa vie, qu'elle n'était une étrangère parmi tant d'autres. Revenir à son lieu de naissance alors qu'un meurtrier était en cavale c'était idiot, elle avait été naïve de croire que tout allait bien se passer, parce qu'elle l'avait bien pensée. Qu'ici, au pire, elle aurait pu mentir longtemps à tout le monde et ne jamais faire ressurgir cette histoire, mais ça sonnait tellement mal aujourd'hui. Elle se sentait stupide dans ce lit et elle aurait tout fait pour bouger. Elle se demandait où est-ce qu'Abygaël était, ce qu'elle avait vu, trop de questions qui lui passaient par la tête et qui l'inquiétait. Est-ce que la petite savait qu'Adilyn était à l'hôpital ? Sûrement, elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là et, elle ne voulait pas le savoir maintenant, parce qu'elle savait qu'elle devrait appuyer sur le bouton qui trônait au-dessus de sa tête, prévenir qu'elle était là, réveillée, qu'on pouvait l'embêter avec ses questions, avec ses médicaments, tout ce qu'elle aimait le moins au monde. Parce qu'elle avait beau aimer son métier, ça avait beau la passionner d'aider les gens, de les soigner en apprenant plus chaque jour ; elle n'aimait pas que ce soit l'inverse. Adilyn n’aimait pas se sentir assistée et c’est sans doute la morphine qui lui bloquait les justes pensées, elle se disait qu’elle aurait très bien pu se soigner toute seule. Alors qu’elle n’avait été capable de rien faire quand lui était apparu devant lui, qu’il lui avait tiré dessus. Qu’est-ce qu’elle aurait pu faire ? Elle n’était pas au-dessus des lois, elle n’était pas surhumaine. Elle cracherait sa haine plus tard. Ses yeux scrutaient le plafond, cherchant quelque chose d’intéressant à faire, se retenant de ne pas fermer les yeux pour repartir de nouveau dans un néant. Elle n’entendait que très vaguement, ses pensées prenaient tout l’espace, elle ne voulait pas savoir ce que les autres avaient à leurs dires. Adilyn se disait que c’était sûrement une infirmière qui avait vu qu’elle était réveillée grâce à une raison inconnue encore, puis elle serrait les dents, fermant les yeux petit à petit. Mais cette voix lui était plus que familière, même si elle ne répondait pas encore, parce qu’elle pensait se faire des idées, qu’est-ce que la petite ferait ici ? Qui lui aurait laissé le droit de rentrer ? Personne. Parce que tout devait être contrôle, bien qu’elle n’était pas une femme importante, il y avait eu tentative de meurtre. Puis elle se persuadait qu’elle aurait peut-être dû y rester. Si seulement. Elle penchait sa tête sur le côté, elle avait la vue brouillée mais ce n’était clairement pas une infirmière qui se tenait près d’elle. « Abygaël ? » Le ton était faible, elle soufflait légèrement. L’esquisse d’un faible sourire, elle passait une main sur  son visage. « Aby … qu’est-ce que … pourquoi tu es là ? » Puis elle avait peur que ce soit son imagination qui lui joue des tours, qu’en réalité elle se mette à parler seule. « Qui est avec toi ? » C’était les questions les plus simples à prononcer, parce qu’elle ne voulait pas lui demander ce qu’elle avait vu, parce qu’elle était dans la maison quand ça s’est passé et rien qu’à y repenser, les larmes lui montaient aux yeux. Pauvre enfant. Pourquoi est-ce qu’Adilyn était obligée de lui gâcher sa vie ?
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyDim 16 Oct 2016 - 2:51

Mes larmes redoubles quand enfin elle tourne la tête vers moi, je suis tellement soulagée de la voir vivante sans tout ce sang autour d'elle. C'était horrible mais l'image que j'ai devant est elle aussi horrible j'ai peur de bouger et de cogner quelque chose et que ça la blesse. C'est elle qui est sencé me protéger et s'inquiéter pour moi et je peux pas m'empêcher de me dire que si elle est dans cet état c'est de ma faute et seulement de la mienne. Je ne sais pas qui et pourquoi non lui a fait ça, mais j'ai l'impression de porter le malheur autour de moi. et si elle était morte je n'aurais jamais pu me le pardonner. Quand j'entends le son de sa voix même très faible je sens un poids s'enlever de mon coeur. « Oui c'est moi. » j'ai envie d'approcher ma main pour attraper la sienne, mais si je la blessais en faisant ça ? Pourquoi je suis là ? Ca me parais tellement évident. J'ai les joues trempé mais j'arrive tout de même à parler malgré mes pleure. Je ne parle pas trop fort, car je ne voudrais pas qu'on m'entende et qu'on m'éloigne d'elle. « J'ai eu si peur, il y a eu ce bruit puis toi par terre en sang, j'ai cru que tu étais ... que plus jamais je te reverrais. » Je n'arrive pas en dire plus je me frotte le visage avant de réussir à aligner de nouveau mot dans mon esprit. « Je suis seul, ils ne voulaient pas me laisser te voir. Je t'avais promis de ne plus fugué je sais pardonne moi mais j'avais besoin de savoir d'être sur qu'ils ne mentaient pas pour m'épargner. » Ca me fait du mal de lui dire ça je lui ai désobéit encore.
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyMer 19 Oct 2016 - 13:22

La voir ici était plutôt rassurant, tout comme ça l’inquiétait parce qu’elle ne savait pas comment réagir, elle avait fugué pour la voir, elle avait pris des risques pour venir la soutenir. Mais la vision qu’elle devait avoir d’elle ne devait pas être belle et tout fini par se savoir. Adilyn ne voulait pas perdre définitivement sa garde, même si elle savait que c’était difficile à ce stade, ça en coûtait de la vie de la petite. Adilyn était un danger, plutôt ce qui l’entourait était dangereux et elle ne voulait pas de mal à la petite, c’est pour ça qu’elle voulait sa garde au début. Parce qu’elle voulait prouver à tout le monde qu’elle savait rendre des gens heureux, même si ça s’est avéré être un échec parce qu’elle n’avait pas l’impression qu’Aby allait mieux avec les problèmes qu’il y avait autour d’elle, trop de problèmes à son âge. Elle garderait au moins en tête les moments où elle était heureuse et qu’elle ne montrait pas que tout ça l’affectait. Adilyn posait un regard navré sur la petite, en l’écoutant, elle devait bien avoir vu la pire scène du monde. Du moins, c’était toujours mieux ça que découvrir Adilyn morte. Au fond, elle ne savait pas. Peut-être que si elle était morte, il n’y aurait plus de problèmes, elle n’y penserait plus du moins, ça ne la rongerait plus. Mais maintenant elle ne voulait plus que ça la ronge, même si elle était sur son lit d’hôpital, elle était bien décidée à ne plus se faire pourrir la vie. « Je suis désolée que tu aies vu ça, Abygaël … Je voulais te protéger du mal de ce monde et j’empire le cas. » Elle détournait la tête pour ne pas voir ses yeux, ses larmes lui faisaient du mal. « Si tu te fais remarquer, si les gens savent que tu es là … Et je pense qu’ils doivent le savoir. Alorsn ils peuvent me retirer ta garde. » Elle baissait les yeux vers ses fils, il y en avait tellement reliés à elle, il y en avait même pour sa respiration. L’image d’elle devait être affreux. « Je vais bien, ne t’en fais pas. Ma pauvre. » Un voile se forma sur ses yeux, des larmes, mais celles-ci ne coulaient pas. « Je suis contente que tu sois là, même si ce n’est pas de la meilleure manière. »
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyDim 30 Oct 2016 - 14:55

Je secoue la tête, c'est pas de sa faute, faut pas qu'elle dise ça, elle a été si gentille avec moi tout ce temps, je m'en rends encore plus compte a présent que je suis au foyer, j'avais tellement de chance qu'elle veuille bien de moi et elle a essayé de me rendre la vie plus facile malgré tout ce qui ce passe dans ma vie. « C'est pas ta faute, c'est la faute des autres. » Les autres ce sont mes parents, qui ont gâché ma vie, et la personne responsable de ce qui lui arrive. Mais j'ai aussi tellement l'impression que c'est de ma faute qu'elle est là. Si je n'avais pas été là je suis convaincue qu'elle serait encore à la maison. Je fais de mon mieux pour me concentrer sur ses yeux pour ne pas voir tout ce qui l'entoure, tous ces fils. « Mais, mais ils ont dit que je n'avais pas droit de te voir je croyais que j'aurais plus jamais le droit de te voir. » Maintenant j'ai encore plus peur  de me faire remarquer, car j'ai quelque chose à perdre alors que je croyais juste avoir le droit à une réfléxion. J'ai les joues encore trempée par les larmes, non elle ne va pas bien même moi je peux le voir, si elle allait bien elle ne serait pas à l'hôpital, elle ne serait pas comme ça. J'ai tellement envie de la serrer dans mes bras, mais je peux pas je vais la blesser, je veux pas la blesser. « Adilyn, je suis désolée, si j'avais pas été là... » Je m'accroupi en pleur, j'ai peur de poursuivre, j'ai peur qu'elle comprenne que je suis fautive après mes mots. « Je porte malheurs, maman, papa puis toi vous avez tous quelque chose c'est forcément moi. »
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyLun 31 Oct 2016 - 13:54

Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle avait fait de la prison, elle ne pouvait pas lui briser le cœur comme toutes les personnes qui ont été dans sa vie l’avait fait. Parce qu’elle ne voulait pas se mettre au rang des autres alors qu’elle n’était pas la meilleure. Elle n’était rien ni personne. Adilyn n’était qu’une faible qui ne voulait pas ouvrir les yeux sur ce qui s’était passé quelques mois plus tôt. Mais elle était trop protectrice pour lui avouer tout, elle ne voulait pas cesser de la voir cette petite, parce que même si elle s’était promis de ne pas s’attacher, elle l’avait fait. Elle se sentirait trop bizarre de la perdre, même si elle savait que c’était trop tard maintenant. Que celui qui lui avait tirée dessus avait tout gâché, comme il avait déjà gâché la vie d’Adilyn il y a presque un an de ça. Comme si son but était qu’elle n’ait plus rien. Peut-être que les deux se connaissaient, peut-être que les deux avaient été ensemble un moment, peut-être même qu’il avait été un de ces hommes qui l’avaient accompagnés pendant son tour du monde. Mais pour l’instant, il n’était qu’un fou à ses yeux. Rien qu’en y pensant, son cœur se mit à battre beaucoup trop fort et le tout s’affichait sur l’électro-cardioscope. Elle ne voulait pas que la petite voit ça, la blonde prit une douce inspiration par le nez, dans ce qui l’aidait pour respirer avant de souffler. Il fallait qu’elle se calme, qu’elle ne montre rien à la petite. À vrai dire, elle faisait seulement ça parce qu’elle ne voulait pas que ça alerte les infirmières maintenant, elle voulait rester un peu avec la petite, parce qu’elle ne savait pas quand est-ce qu’elle aurait l’occasion de la revoir. « Tout arrive pour une raison, on va dire. » Elle aurait voulu rire pour dédramatiser la situation et ne insister pour dire à Aby que si, c’était complètement sa faute, elle n’était pas assez vigilante. Du moins, elle ne l’avait été qu’avec Abygaël, pas pour elle-même. Il fallait qu’elle pense à elle maintenant, qu’elle se protège un peu plus, ou moins. Parce qu’elle pouvait mourir à tout moment si le tueur n’était pas attrapé. Peut-être que c’était mieux que la petite soit loin d’elle, elle aurait dû s’en rendre compte dès le début, elle m’était la vie d’une petite en danger. Elle ne voulait pas que ça arrive. Alors, même si ça lui faisait mal, elle devrait sans doute accepter cette réalité. Aby ne pourrait plus être avec elle pendant un temps. Sans doute toute la vie. Mais pendant ces quelques mois, celle-ci avait réussi à faire son boulot, lui faire oublier parfois, ces deux mois de calvaire qui la hantait encore. « On finira toujours par se revoir, ne t’en fais pas pour ça. Je t’ai dit que je n’allais jamais t’abandonner. » Malgré sa fatigue certaine, elle essayait d’esquisser un maigre sourire. Se rendant compte qu’elle mentait peut-être. Mais ce n’était pas volontaire. « Je serai toujours là quand tu en auras besoin. » C’était faux, sans doute, encore une fois. Parce qu’elle ne saura pas où est-ce que la petite allait se trouver après, su elle allait trouve rune famille qui l’aimera plus qu’elle, qui s’occupera mieux et qui lui mettrait un sourire constant sur le visage. Lui évitant toutes les peines qu’elle a connue en habitant chez-elle. Puis de nouveau la petite se mise à pleurer et voir ces larmes sur son visage lui déchirait le cœur, elle avait de la peine, beaucoup trop. Elle ne voulait pas faire pleurer ses proches, elle voulait justement lui éviter ça, de la faire pleurer pendant qu’elle était avec elle, mais encore une fois, elle se croyait au-dessus de tout et elle avait tout fait foiré. Le bonheur de la petite n’était pas avec elle, elle était ailleurs. Adilyn pensait que si la mère de celle-ci serait toujours là et qu’elle aurait retrouvé Xavier, pour former une vraie famille, ça aurait pu aider au bonheur de la petite. Après tout, ce n’était que ça qu’il manquait. Une famille. Elle fronçait les sourcils aux paroles de celle-ci, comme quoi elle était un porte malheur. Ce n’était pas du tout ça qu’elle voulait entendre. Ce n’était pas ça qu’elle était. « Arrête de dire que c’est de ta faute, qu’est-ce que ce monsieur aurait contre toi ? Rien. Aby, s’il m’arrive quelque chose, c’est que c’est de ma faute ou celle de cette personne, mais tu n’as rien à voir dedans, je te promets. Tu n’as pas à t’en vouloir de quelque chose. » Elle parlait trop vite, ça lui coupait son souffle, mais les larmes de la petite passaient comme un rasoir sur son cœur et c’était trop douloureux. Elle ne voulait plus voir ça. « Rien n’est de ta faute, rien. Si ta maman est partie sans raison, elle n’avait pas à le faire. Et ton papa, c’est pareil. » Elle était en colère contre eux, comme toujours, mais cette fois elle ne le cachait pas vraiment, même si le ton de sa voix ne le montrait pas vraiment. « Tu es bien trop jeune pour te soucier de tout, j’aurais voulu que ça se passe autrement. » Toutes ces histoires étaient en train de gâcher l’enfance de la petite et elle ne souhaitait ça pour aucun enfant.
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyLun 31 Oct 2016 - 15:11

Mon regard reste sur elle je la vois sans la voir, je crois que je fais de mon mieux pour pas me concentrer sur son état, pour pas voir la souffrance qu'elle peut ressentir, je ne veux pas la voir souffrir, je ne veux pas la voir triste, je ne veux pas la voir faible. Pour moi Adilyn est forte, gentille, parfois sévère, mais toujours attentionnée. Adilyn est la mère que j'aurais dû avoir, une personne responsable, juste. Plus une mère que ma propre mère durant ces derniers mois. Et voilà qu'elle me dit que tout arrive pour une raison. Mais pour quelle raison, quelle raison pourrait bien mener Adilyn a se faire tirer dessus quelle raison pourrait mener quelqu'un à lui en vouloir de la sorte. Quelle raison pour qu'elle ai faillit mourir. Et encore plus loin quelle raison de faire de ma vie un enfer, quelle raison d'empirer chaque jour la situation de ma pitoyable vie. Aucune, je n'en vois aucune ! On a déjà suffisamment souffert, j'ai déjà suffisamment souffert. j'en ai marre et j'ai beau désirer que ça s'arrête jamais ça ne s'arrête, toujours plus, toujours pire. Chaque jour est une nouvelle torture, une nouvelle punition, mais une punition pourquoi ? Pourquoi doit-on subir ça ? Je veux savoir, je veux savoir, je veux savoir, dite moi pourquoi tout ça ! Je veux cette fameuse raison ! « Cette raison elle est forcément bidon ! » je lève un peu la voix, je me tourne vers la porte, ils m'ont entendu forcément, mais rien, aucun bruit la poignée ne bouge pas, elle reste immobile sous mes yeux inquiets. je m'approche inconsciemment du lit d'Adilyn. Sa présence me rassure même dans cet état. Je peux pas vivre sans elle, j'ai besoin d'elle, je ne sais pas comment je vais faire sans elle.  Elle a beau dire que l'on ce reverra forcément qui sait ce qu'il se passera demain ou après demain, il se passe tellement de choses dans ma vie qu'il est impossible pour moi de me raisonner et de penser que j'ai la vie devant moi, je veux vivre ma vie sans m'inquiéter de demain, je veux vire chaque instant a fond, deux fois, j'ai vu la mort de trop près, deux fois j'ai cru voir la mort des personnes qui étaient le pilier de ma vie. Mais au moins elle, elle se souvient de sa promesse, elle se souvient qu'elle a promi qu'elle ne m'abandonnerait jamais. Ca fait chaud au coeur de voir qu'il y a moins une personne en qui je peux faire confiance, une personne que je peux croire, même dans les moments les plus difficiles. Elle doit tellement souffrir et pourtant, elle pense encore à moi, elle veut toujours être là pour moi. « Moi non plus je t'abandonnerais jamais, je ne te lâcherais jamais, tu ne pourrais pas te débarrasse de moi même si tu le voulais ! » C'est sorti tout seul de ma bouche, confiante et sûr de moi. C'était comme une nécessitée à ma survit, comme s'il était impossible pour moi de contenir ces quelques mots, si important à mes yeux. J'ai réellement envie de la croire quand elle dit qu'elle sera toujours là pour moi quand le besoin d'elle se fera, même si j'ai l'impression que je n'aurais constamment besoin d'elle, mais elle parle plutôt des moments importants, comme le jour où j'ai eu la lettre de maman elle était là. Papa n'était pas là, il préférait boire au lieu d'être là. Elle est la seule en qui je peux réellement avoir confiance. « On vivra à nouveau ensemble, je m'en fiche d'avoir un lapin ou des bouquins j'ai juste besoin de ta présence, j'ai juste besoin de toi. » Mais malgré tout, les larmes se mettent à couler le long de mes joues, car malgré toutes ces belles paroles que je lance à tout va, j'ai peur, peur de la blesser à nouveau, peur d'être responsable d'une nouvelle catastrophe ! J'en ai marre de faire souffrir les autres par caprices, si j'étais sage et sérieuse, si j'essayais de m'entendre avec les autres arriverais-je à stopper les catastrophes qui poursuivent ma vie. « Tout est si flou, j'ai l'impression que toutes les personnes à qui je tiens souffre et finalement s'éloigne. » C'est vrai comment croire que tout cela n'est pas de ma faute, comment croire que je ne suis pas responsable de toutes ces catastrophes qui touchent ma vie. C'est tellement dur ! je pleure de plus belle, ses paroles touchent un point sensible, elle comprend ce que je ressens elle comprend ma souffrance. Elle comprend la peine que je ressens à cause de l'abandon de mes parents. « Je voudrais tellement que tout soit plus simple. » Oui plus simple. Trop jeune oui, trop jeune pour voir la mort de si près trop jeune pour voir la souffrance trop jeune pour supporter une telle douleur une telle peine une telle colère. Trop jeune pour vouloir que tout disparaisse, trop jeune pour vouloir disparaitre. Trop jeune pour vouloir dire adieu à ce monde sans en être capable. « Personne, ne devrais vivre ça, personne ne devrait supporter ça, ni toi, ni moi. » Je respire un coup et plonge mon regard vers celui de mon ancienne tutrice, vers celle qui à supporter le poids de mes souffrances pendant ces longs mois, vers celle que j'ai commencé à considérer comme une mère. « Personne. »
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyLun 31 Oct 2016 - 16:37

Une raison bidon. Peut-être pour elle, mais Abygaël devait oublier qu’avant qu’elle arrive chez Adilyn, celle-ci avait une vie et pas des plus belles, son temps passé en prison n’était pas joli non plus, même si elle était restée calme, parce qu’elle clamait toujours son innocence. Et quand elle commençait à se faire à l’idée qu’elle n’aurait jamais plus la chance de voir ce qu’il y avait en dehors d’une prison, la chance lui avait sourit. Elle avait réussi à sortir. Malgré ça, en deux mois, elle avait pu s’en poser des questions et pas que les bonnes, se mettre dans la tête qu’elle était peut-être dans le coup était la pire pensée de sa vie, mais ça lui restait pourtant et elle s’en posait des questions. « Abygaël ... » Elle n’avait pas besoin de crier pour lui dire que c’était stupide, du moins, Adilyn ressentait ça comme des cris, parce qu’elle était affaiblit et que tout semblait amplifié à cause des médicaments qu’ils avaient pour la douleur, ça la shootait un peu. Mais elle pensait bien tout ce qu’elle disait. « Moins fort. Tu me fais mal au crâne. » La blonde jetait ses yeux un peu partout dans la pièce, pour ne pas voir la petite pleurer même si c’était déjà trop tard, qu’elle savait que les larmes coulaient vite sur les joues de la petite, comme toujours et elle n’avait l’impression qu’être un sujet de malheur pour elle. Parce que même si des fois elle riait à ses côtés, le plus souvent, elle pleurait un peu pour tout. Mais elle avait le droit, même si ça la blessait. Et si c’était la dernière fois qu’elles se voyaient, elle ne voulait pas garder cette image. Les paroles de la petite la faisaient sourire, jamais était un grand mot, elle disait ça parce qu’elle était petite. Mais Abygaël n’allait jamais rester toute sa vie avec Adilyn, elle n’était là uniquement que pour quelque temps, ce temps semblait passé. Et à partir d’un moment, il allait falloir qu’elles se disent au revoir une bonne fois pour toute. Ce n’était que des paroles en l’air, ou alors c’était à cause de la tristesse. Adilyn avait du mal à voir le côté positif dans son état. « Je te crois, je te crois. » Elle tentait de rire un peu, mais ce n’est que de la toux qui sortait. Et elle s’en voulait un peu. C’était trop bizarre cette situation, elle aurait préféré voir la petite quand elle irait mieux, quand elle n’aurait plus tous ces fils reliés à celle pour l’aider à survivre. « Pourquoi moi je voudrais me débarrasser de toi ? » Elle était assez refroidie quand elle disait qu’elle viendrait revivre avec elle, elle le souhaitait aussi, plus que tout, parce que ça allait être étrange sans elle. Mais après tout, elle ne décidait de rien et bizarrement, elle sentait que ça n’allait pas le faire, bien qu’elle ne pouvait pas le dire, elle ne voulait pas la détruire, elle ne voulait pas être responsable de ça. « Moi ou quelqu’un d’autre, ça ne change pas beaucoup. » Encore une fois dit avec de l’ironie, Adilyn était comme tout le monde, juste avec une histoire un peu différente, mais vivre avec Aby lui avait prouvée qu’elle ferait une trop mauvaise mère. Ou alors c’était simplement la petite qui était trop compliquée. Dans tous les cas, ce n’était pas pour maintenant et ça n’allait pas arriver avant longtemps. « On revivra ensemble, oui. » Pour lui faire plaisir, elle pouvait en dire des choses. En fait, c’est ce qu’elle voulait aussi, mais sinon, elle allait devoir apprendre à vivre de nouveau seule, ça allait être trop compliquée, elle ne voulait pas y penser. Puis la conversation tournait encore, c’était plus dérangeant, ça faisait plus mal. Elle ne pouvait plus mentir sur ce point, parce que tout était si réel, malgré elles. « C’est un pur hasard, ce n’est pas de ta faute, je t’ai déjà dit ça pleins de fois. » Abygaël n’était qu’une enfant, elle pensait que tout était pour elle mais c’était faux, complètement. Et malheureusement, elle ne comprenait pas et elle ne pourrait pas comprendre le désastre de la vie d’Adilyn. Elle baissait ses yeux, regardant un peu son lit, son état, elle n’aimait pas cette vision. « Ça le sera, un jour. » Ce fameux jour qu’elle imaginait. Le jour où tous les trois seront réunis. « Malheureusement, nous le vivons. On doit faire avec. » Elle y parlait de manière si détachée, du fait qu’elle s’était fait tirer dessus, c’était presque effrayant de voir comment elle acceptait sa sentence. Mais à l’intérieur, elle avait peur. 
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyLun 31 Oct 2016 - 17:37

Ses mots sont pire qu'un coup de massue, je me prends le coup en pleine face. Elle a mal et c'est ma faute, elle a mal à cause du son de ma voix. Ma simple présence est suffisante pour la faire souffrir. Je n'aurais pas dû venir, je n'aurais pas us lui imposer ma présence, j'aurais dû les écouter, elle a besoin de repos, mais je n'arrive pas a me convaincre de partir. je suis tellement égoïste, j'ai tellement peur de souffrir encore plus, tellement peur de me prendre un nouveau coup, que je colle les autres, je leur impose ma présence, une présence inutile, une présence nuisible. Elle fuit mon regard, elle veux pas me voir ? C'est ça ? Elle aurait préféré que je ne vienne pas mais elle n'ose pas me le dire. J'aurais du m taire, j'aurais dû garder le silence. Je suis irrécupérable, je suis un fardeau qu'elle se sent obliger de porter? « Désolé ... » Mais je n'arrive pas non plus a me taire, je n'arrive pas à empêcher le flot de mes paroles j'ai tellement de choses à lui dire, tellement de choses à lui promettre. Il y a tellement de choses que je veux croire. C'est si difficile mais je crois pourvoir le faire. Et elle aussi me crois et j'ai envie de penser qu'elle le croit vraiment. Sa question m'aurait presque fait rire si je n'étais pas aussi triste, pourquoi se débarrasser de moi ? Il y a tellement de raisons, tellement de choses qui pourraient la pousser à faire ça. « Pour beaucoup de choses Adilyn. » A cause du fardeau que je porte et donc que je lui fais porter, à cause de mes crises, à cause de la colère que je rabae sur elle sans raison des fois, à cause de papa aussi. Je lui apporte tellement de complication. Mais ses prochaines paroles me font halluciner. N'importe qui d'autre fera l'affaire, elle croit vraiment ça ? Elle croit vraiment qu'elle a aussi peu d'importance que ça pour moi ? « Adilyn.. » Les larmes coulent de plus belle. « Ces derniers mois, t'a été un peu comme une mère pour moi, t'es pas n'importe qui, j'ai besoin de toi pas de quelqu'un d'autre. » J'ai mal au coeur je me sens mal, mais elle tente de me rassurer en me promettant que l'on revivra ensemble. Et malgré tout ce que je lui dis elle se tanne a me répéter que ce n'est pas de ma faute, mais je n'ai plus la force de la contredire, je me sens déjà tellement coupable que je ne voudrais pas continuer à insister, je ne voudrais pas qu'elle en ai marre de moi. Je me contente d'espérer que la vie soit plus simple, là encore elle me rassure en me disant qu'elle le sera. Mais j'ai toujours mal j'ai toujours peur je suis toujours désespérément triste. Ses mots sont durs, ses mots sont la réalité. on doit vivre avec, on n'a pas le choix mais c'est injuste, on devrait pouvoir vivre heureux, on devrait avoir le droit de refuser la souffrance on devrait avoir le droit de vivre une vie simple avec ceux que l'on aime.  « J'en peux plus c'est trop dur. » Je me sens vider, tous ces pleures m'ont vidé corps et âme, j'ai la bouche pâteuse et les yeux collants.  « Tout va s'arranger bientôt tu crois ? » Ma voix est petite et faible, je n'ai plus la force de combattre je veux juste abandonner et me reposer. Je n'aurais pas dû venir car je n'ai fait qu'embêter Adilyn. je me retourne j'ai cru entendre des bruits de pas derrière la porte, peut être mon imagination, peut être une personne qui fait que passer devant la porte, mais je reste tout de même concentrée et fixe la poignée de la porte. Me rapprochant encore un peu d'Adilyn, sans pour autant la toucher.
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyJeu 3 Nov 2016 - 16:56

Au fond, elle n'avait pas à s'excuser, Adilyn s'en faisait juste pour elle parce qu'elle ne voulait pas qu'elle soit repérée, même dans un état pas possible, elle arrivait à vouloir la protéger de tout. De ces gens qui pourraient l'envoyer loin d'elle, une nouvelle fois, une dernière fois. Parce qu'après ça, Adilyn pourrait faire ce qu'elle voulait, son cœur se serrait à l'idée qu'elle n'ait plus jamais la chance d'avoir la garde de la petite, qu'elle n'ait plus jamais la garde d'un enfant d'ailleurs. C'était de sa faute, elle aurait dû être cohérente avec elle-même et se dire que c'était une mauvaise idée. Elle savait qu'elle m'était la vie d'un enfant en danger même si son but était tout le contraire. Elle voulait juste redonner le sourire à un, pendant qu'ils attendaient leurs vrais parents. Mais elle ne le fera jamais, maintenant. Allongée dans son lit, elle écoutait doucement les paroles de la petite qui s'entremêlaient aux bruits tout autour, ce bruit qu'elle semblait percevoir plus qu'à la normale. Elle tournait sa tête vers cette machine à côté d'elle, qui faisait aussi du bruit. Ça lui donnait mal au crâne. Et elle n'avait envie que de replonger dans un sommeil pour oublier ça. Elle se mise à soupirer quand elle disait qu'il y avait beaucoup de raisons pour lesquels, elle aurait voulu se débarrasser de la petite. Certes, elle aurait voulu ne pas avoir quelques problèmes, mais ça n'empêchait pas qu'elle pouvait passer au-dessus de ça, elle n'était plus une enfant. C'est vrai que sa vie n'avait pas été aussi dramatique que l'année qui venait de se dérouler, avec tous ces problèmes stupides, mais elle gardait espoir que ce n'était que temporaire, qu'elle allait retrouver un sens normal et reprendre goût à la vie. Même si la mort ne l'attirait pas et qu'être dans ce lit la confortait dans cette idée. Bien qu'elle voyait aussi les côtés négatifs à ne pas y être passé lorsqu'elle avait été tirée dessus. « J'ai été comme, mais je ne le suis pas. » Elle ne savait pas pourquoi elle sortait ça de cette manière, elle ne cherchait qu'à se faire détester. Peut-être que ça serait moins douloureux de la quitter pour alors. C'était toujours comme ça qu'elle marchait, mais avec une enfant c'était cruel de sa part. Mais même, c'était la petite qui ne faisait que lui rappeler ça depuis ces derniers mois, alors ça devrait bien passer. À sa question, la blonde déglutit en baissant les yeux. Tout allait s'arranger ? Pas vraiment. Mais elle l'aimerait. Elle aurait très bien pu lui mentir, elle le faisait depuis des mois, mentir à tout le monde, mais cette fois c'était bien trop fort. Ses yeux tremblant parlaient à sa place tandis qu'elle gardait le silence. Puis elle entendit des bruits derrières la porte et son cœur se mise à taper dans sa poitrine de plus belle. Cette fois elle n'arrivait pas à respirer calmement. Elle lançait un regard à la petite avant de lancer un regard à l'infirmière qui rentrait dans la pièce. Elle était déconcertée de voir la petite ici, lui demandant directement ce qu'elle faisait ici, qui elle était et de retourner avec ses parents. La blonde lançait alors un regard noir à l'autre femme. Elle ne savait pas de quoi elle parlait celle-ci. Et elle se sentait mal de laisser une petite fille se débrouiller seule. « Tu reviendras plus tard. » Lui soufflait-elle. Elle ne savait pas quand elle irait mieux, si même elle pourrait la revoir, mais elle préférait la rassurer pour ne pas qu'elle se remette à pleurer. Adilyn voulait que quelqu’un raccompagne cette petite, elle aurait voulu prendre son téléphone pour envoyer un message à Xavier, mais rien n’était à côté d’elle.
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MessageSujet: Re: Say you wanna wake me | Abygaël   Say you wanna wake me | Abygaël EmptyDim 27 Nov 2016 - 11:58

Ça fait mal, très mal, ses mots me font sourire. J'ai l'impression de recevoir une baffe en plein visage, elle dit pourtant la vérité, mais cette vérité est douloureuse. Ce ne sont que des fait il n'y a aucun subjectivité dans ses mots. « C'est vrai que tu n'es pas ma mère. » Je baisse les yeux tristes en regardant le sol. « Et tu ne le seras jamais. » Je ne peux pas la regarder ça fait tellement mal, pourquoi somme-nous obligées de vivre ça ? Encore et toujours cette souffrance qui refuse de quitter mon coeur, je ne sais plus ce que ça fait de vivre sans cette douleur et cette incessante inquiétude d'être abandonnée, seule, à mon sort. « Et pourtant tu aurais été une bonne mère, meilleure que la mienne en tout cas, tu ne m'as pas abandonné pour pouvoir te saouler et te droguer a volonté, ce qui ce passe maintenant ce n'est pas de ta faute. » Je sers les poings en colères. « C'est la faute de la personne qui t'a fait ça. » Il ne faut pas être bête pour comprendre ce qu'il lui est arrivé j'étais là et j'ai tout entendus, elle s'est fait tirer dessus comme dans les filmes, sauf que là c'est la réalité et que ça fait peur. Tout ça, c'est trop dur à supporter, je veux que ça s'arrête je veux que les choses aillent mieux et c'est pour cela que je lui demande si les choses vont s'arranger et tout ce que je reçois comme réponse c'est le silence. Soit elle ne sait pas soit elle le sait, mais que la réponse est trop difficile à donner et ça ne fait que m'effrayer d'autant plus pour mon avenir, mais il est trop tard pour l'instemps, car la porte s'ouvre pour laisser apparaitre une infirmière. Elle me regarde avant de me demander ce que je fais ici et de me dire de rejoindre mes parents. Je jette un coup d'oeil Adilyn avant de répondre. « C'est ma tutrice, j'ai le droit d'être là. » Ma voix tremble de peur qu'elle me dise de partir maintenant, elle secoue la tête comme désolé je me tourne à nouveaux vers Adilyn qui me dit dans un souffle que je reviendrais, je baisse les épaules résignées et sors de la pire en silence une larme coulant le long de ma joue. Après cela, un des policier sur place a appelé le foyer pour qu'on vienne me chercher et je me suis fait reprendre sur mon comportement qui serait inadmissible, mais je m'en fichais, prête à recommencer si c'est pour voir Adilyn.
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