Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Une silhouette (Jake Rockhold) Ven 23 Sep 2016 - 10:49
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
J
une avait passé sa journée à renseigner des clients pour le moins nerveux et elle se demandait bien pourquoi. L'empathie avait toujours été présente dans sa vie. Lorsqu'elle voyait un passant énervé, elle serrait les poings sans s'en apercevoir ou se retrouvait chamboulée après avoir aperçu une jeune fille pleurer. Alors ce soir-là, sans réellement connaître la raison, elle se sentit très anxieuse en fermant la porte de sa bibliothèque. Elle n'avait pas regardé les informations à la télévision depuis pas mal de temps, mais elle se doutait bien qu'un avion n'allait pas atterrir de force à Bowen. Non, ce n'était pas ça. Quelque chose d'autre. Toujours est-il qu'elle se mit à marcher en essayant de se convaincre que ce n'était qu'une fois de plus son cerveau qui se mettait en route lorsqu'il n'y avait pas d'intérêt.
Elle sortit ses écouteurs et mis le premier dans son oreille gauche, elle s'apprêtait à en faire de même pour l'autre mais quelque chose n'allait pas. Un vibrement, ou plutôt un frémissement. June attrapa machinalement son portable en fixant son écran pendant quelques secondes mais rien ne s'y affichait. Soudain, ce sont ses converses qui se mirent à trembler. « Merde, June, ressaisis-toi ! » pensa-t-elle. Les muscles tendus, elle mit son deuxième écouteur et sélectionna une musique au hasard. Presque énervée contre son propre corps qui commençait, selon elle, à être défectueux, elle accéléra le pas. Elle était au seuil de la porte de son appartement quand un bruit assourdissant l'effraya. June ne mit pas longtemps à comprendre que ce n'était pas elle qui avait un problème, mais la ville. Ce n'était pas elle qui tremblait, mais le sol. Le ciel était à présent sombre, il pleuvait à torrent si bien que June n'apercevait plus rien autour d'elle à part les arbres qui tombaient les uns après les autres, visiblement déracinés de force. Le vent lui fit perdre équilibre et elle tomba par terre, en se cognant méchamment la tête. Elle tenta de se relever en s’agrippant à ce qu'elle pu trouver mais il n'y avait rien à part une silhouette à l'horizon. Tout était noir et June commença lentement à perdre conscience.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Ven 23 Sep 2016 - 19:42
Je n'y ai pas cru à toutes ces histoires de fin du monde ou je ne sais quoi. Il faut dire que chaque année on nous rabâche la même chose. Quelqu'un fait une pseudo-découverte ou invente une théorie et voila, fin du monde ! Jugement dernier et Apocalypse en 2011. Les mayas en 2012. Pareil en 2013 pour je ne sais quelle raison cette fois-là. Il y avait clairement de quoi en rire. Et j'en ai ri ces derniers jours. Je ne me moque pas des gens qui y croient vraiment. Chacun ses croyances. Et puis il y a pire. Pas mal d'habitants de Bowen se sont rassemblés sur la place. Ca ne m'intéresse pas. Parce que ma journée a été éprouvante. Certains sont passés à la boutique pour manger « une dernière fois » l'une de nos pâtisseries. D'autres pour boire « un dernier milk-shake au chocolat ». Je me suis levé tôt. Très très tôt. Parce qu'avec Charlize et les autres collègues on s'était dit que les ventes allaient exploser. Les ventes avaient explosés. J'ai pas le chiffre en tête mais ça ne m'étonnerait pas qu'on ai fait cinq fois plus que d'habitude. Et qui dit cinq fois plus de vente dit forcément cinq fois plus de boulot, de préparation.
Je suis mort. Je me traîne comme une larve sur le chemin du retour. Oui je suis parti à pied ce matin. Parce que j'avais oublié mes clés de bagnole au magasin la veille. Quand on a pas de tête, on a des jambes. L'idée de faire la fête « comme si c'était la fin du monde » m'aurait plu mais la douzaine d'heures de boulot a eu raison de moi. Et puis c'est pas tout ça mais va falloir se lever demain matin pour aller travailler. La fin du monde ? Pfff. Seulement la terre s'est mise à trembler. Puis un commencement de déluge. Forcément j'y pense. C'est le début de la fin du monde. Mais ce n'est qu'une coïncidence. En l'espace d'une minute je suis trempé. Heureusement ce matin il faisait un chouïa frisquet alors j'ai pris un petit gilet. Le séisme s'est amplifié. Si bien que j'accélère le pas. Pour rentrer chez moi ? Ouais. Sans doute pas la plus brillante des idées sachant que j'habite dans un appart et que ça risque de s'écrouler. Non je ne souhaite que cela arrive mais je ne peux pas ne pas y penser.
Je suis sur le chemin. Et il me semble apercevoir quelque chose. Quelqu'un. Une silhouette à l'horizon. Je la vois s'écrouler sur le sol. Je reste sur place deux secondes avant de courir dans sa direction. Le sol continue de vibrer. Un lampadaire tout proche tremble dangereusement. HHEEEE ! Je l'appelle comme je peux. Pas sûr qu'elle m'entende. Cette silhouette à l'horizon. Mes pieds claquent dans les innombrables petites flaques qui se forment au fur et à mesure que la pluie tombe. Mes yeux se portent sur ce réverbère. Qui balance de droite à gauche. La silhouette essaye de se remettre debout mais n'y parviens pas. HHEEE !! Je fais au plus vite. Je prends le torrent en plein visage. Le pylône semble à deux doigts de se détacher du sol. Mon cœur s'emballe. Je ne suis plus qu'à quatre mètres d'elle. Cette silhouette qui n'en ai plus une. J'arrive à ses cotés. La soulève immédiatement en passant un bras par dessous des genoux et l'autre derrière son dos. Je fais quelques mètres pour nous écarter. Le lampadaire chute dans un boucan de diable. A cinq secondes près … Je n'ose m'imaginer la scène.
Nous sommes tous les deux noyés. Je la pose doucement sur le sol. M'agenouille à ses cotés. Elle ne semble pas vraiment consciente. Un bras derrière son dos pour la retenir dans une position entre assise et allongée. Cette jeune femme au teint hâlé. Aux cheveux longs collés sur son visage. Je passe la main sur son visage pour écarter quelques mèches et pour juger de son état. Elle semble gémir quand je passe la main sur me crâne. Elle s'est sans doute heurtée la tête quand elle est tombée sur le sol. Je regarde autours de moi. Rien d'autre que le chaos. Si je devais décrire la fin du monde, je crois que ça commencerait comme ça. Merde. Je repose les yeux sur elle. Parle assez fort car de nombreux bruits s'élèvent de partout et de nulle part. Est-ce que ça va ? Est-ce que tu m'entends ? Tu sais ce qui vient de se passer ? Ca fait beaucoup de questions mais j'attends une réaction. Un battement de cil, un semblant de geste de la main. Je compte pas rester ici éternellement. Une ou deux minutes. Voir comment elle va. On est tout près de mon appart. Si jamais il y a un soucis je l’emmènerais jusqu'à chez moi. J'espère juste qu'elle va bien. La pluie continue de tomber et j'essaie de faire barrage de mon corps pour ne pas que son visage soit inondé. J'attends un signe. Un tout petit rien.
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Sam 24 Sep 2016 - 11:48
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
A
lors que June sombrait tout doucement et que l'obscurité l'enveloppait, elle entendit une voix. Une voix masculine, sans doute. A ce moment-là, elle ne pouvait pas bouger, son corps était paralysé à la fois par la peur mais aussi parce que sa tête n'était pas en état de lui ordonner quoi que ce soit. Elle sentait un liquide froid couler le long de son crane et se doutait bien que c'était du sang. « C'est pas bon, c'est pas bon.. » s'inquiéta June. De toutes ses forces, elle essaya une énième fois de se lever mais laissa échapper un cri de douleur. Elle entendit de nouveau cette voix qui ne voulait certainement pas lui faire de mal, elle en était convaincue. Même un bandit ou une personne mal intentionnée n'était pas à l’abri dehors. Elle rouvrit lentement les yeux et pu enfin discerner le visage de celui qui venait lui porter secours. June avait honte de penser comme une barbie en détresse mais c'était pourtant ce qu'elle était en ce moment précis. Il était grand, brun et n'avait définitivement pas l'air d'un méchant. La jeune fille laissa échapper un soupire de soulagement et le remercia.
Puisqu'elle ne se sentit plus en danger et que la tension ainsi que la peur qui bouillonnait en elle s'étaient apaisés, elle agrippa le bras du garçon qui se tenait près d'elle et lui demanda de l'amener jusqu'à son appartement. Après tout, elle était à deux doigts d'y accéder avant que tout ça n'arrive. June n'entendit pas sa réponse, elle espérait encore secrètement qu'il ne lui fasse pas de mal, malgré ses réflexions précédentes. Le simple fait de penser à ça l'angoissa instantanément. Après tout, elle ne le connaissait pas et il pouvait très certainement profiter de la situation. Ses mains se mirent à trembler et son cœur à cogner fort contre sa poitrine. « Non, pas maintenant.. » supplia intérieurement June. « Allez, compte jusqu'à 5.. »
WILDBIRD
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Sam 24 Sep 2016 - 13:36
Elle me donne l'impression qu'elle ne va pas si mal que ça. Parce qu'elle est consciente et qu'à priori elle a compris ce qu'il se passe. Mais elle me donne l'impression qu'elle ne va pas si bien. Lorsque je passe la main dans ses cheveux je peux apercevoir un filet de sang. Merde. Et puis elle semble un peu confuse. Je peux pas l'amener à l'hôpital. C'est trop loin d'ici. Et puis ils doivent avoir des tonnes d'urgence. Si ça se trouve ils vont juste regarder son crâne, l’aliter et la laisser seule. Au milieu d'un brouhaha et d'un capharnaüm indescriptible. Pas sûr que toute cette agitation lui soit bénéfique. Elle doit avoir besoin de calme. Mais si elle fait une hémorragie du cerveau ou que sais-je ? Merde … Le sol s'est arrêté de trembler mais la pluie, elle, continue. Des alarmes de voitures dans tous les sens. Des cris d'autres personnes au loin. Des aboiements de chiens. J'entends à peine ses mots alors qu'elle est à vingt centimètres de moi. J'approche mon oreille de sa bouche quand elle m'agrippe. Je crois comprendre l'idée principale. La ramener chez elle. Quel immeuble, quelle étage, quelle numéro ? J'essaye de lui poser la question mais rien. Merde. Je t'amène chez moi d'accord ? Je m'appelle Jake et toi ? Je dois parler fort mais n'ose pas trop le faire de peur de lui infliger un mal de crâne. C'est à ce moment là qu'elle commence à trembler. Ca va ? Ca va pas non. J'entends un ou deux mots mais n'en comprends pas le sens. Qu'est-ce qu'il se passe ? Elle fait une crise épilepsie ? D’angoisse ? Elle a simplement froid ? Ou alors comme dans les films où le patient se met à convulser soudainement ? Reste avec moi ! Je retire ma veste et la pose simplement par dessus le haut de son corps. Je passe un bras en dessous de ses genoux, l'autre dans son dos et me relève en la portant. Je peux sentir son cœur battre à tout rompre. Ce qui me fait monter le rythme cardiaque également. Elle est dans mes bras mais elle est ailleurs. Je marche vite en essayant de ne pas trop la balancer, la bousculer, toujours pour ne pas empirer son état. Je vois ses lèvres remuer de temps en temps mais le fait est que je n'entends toujours rien. Je me murmure à moi-même. Reste avec moi. Reste avec moi. Pas de syncope, pas de malaise. Reste avec moi.
En quelques secondes on y est. On est arrivé. La porte d'entrée est déjà ouverte. Je pénètre dans mon immeuble. On a croisé personne. Il y a personne ici. Qu'on ne me dise pas que tout le monde est parti passer la soirée sur la place ? J'aurais vraiment besoin d'un coup de main là. Je monte les escaliers avec hâte. Heureusement que je suis assez sportif et que cette jeune femme semble faire un minimum attention à sa ligne. Tout en la gardant dans mes bras je trifouille dans ma poche droite et extirpe la clé de chez moi. Avec un soupçon de difficulté j'introduis la clé dans la serrure, tourne, la retire et nous voila chez moi. Je referme et pars immédiatement déposer cette jeune femme sur mon canapé. Je pose sa tête sur un oreille. Je m'agenouille au pied du divan et passe la main sur son visage et dans ses cheveux. Pour juger une fois de plus de son état. Je regarde la blessure qui ne me paraît finalement pas si grave. Peut-être qu'il ne faudra même pas suturer. Ca va ? J'essaye de prendre un ton calme, rassuré. Nous sommes trempés. Il va falloir que j'aille chercher des serviettes et de nouveaux habits. Mais d'abord je dois m'assurer qu'elle va « bien ». Considérant qu'elle vient de se claquer la tête contre le béton. Je n'ai pas forcément pris le temps de m'inquiéter de savoir si elle était tombé dans les vapes durant le trajet. De toute façon ça n'aurait rien changé. Ici au moins nous sommes au calme. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer.
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Sujet: Une silhouette (Jake Rockhold) Sam 24 Sep 2016 - 21:17
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
J
une se sentit légèrement mieux et reprit peu à peu conscience. Elle se trouvait dans une pièce qu'elle ne reconnaissait pas et était allongée sur un canapé relativement confortable. Elle en déduit donc qu'elle était chez ce fameux garçon qui était venu près d'elle lors de sa chute. « Respire, ça va aller.. » se rassura June. Elle avait encore ses vêtements et ne souffrait pas d'une quelconque douleur entre les jambes. C'était déjà ça. Elle commençait par ne plus se sentir en danger, mais sa timidité elle ne disparaissait pas, en réalité elle ne faisait qu’accroître. Se retrouver chez un garçon qu'elle ne connaît absolument pas, c'était quelque chose auquel elle n'aurait jamais pensé. Mais les circonstances faisaient qu'elle n'éprouvait plus de crainte. Inconsciemment, elle laissa échapper un gémissement en se passant la main dans les cheveux. C'est vrai. Le vent soufflait si fort et la pluie l'avait tellement aveuglé qu'elle avait perdu son équilibre. Le sol qui tremblait n'avait pas aidé non plus. Elle se rappela qu'elle n'était pas seule et se dit que le garçon l'avait probablement entendu. June ne souhaitait pas le déranger plus longtemps.
« Écoute, hum.. Merci vraiment de m'avoir ramenée chez toi. J'ai pu me reposer un peu mais je me sens mieux maintenant, alors je vais rentrer. » Les joues rouges, June se dirigea vers la porte de sortie, les jambes flageolantes et le crane à priori bien amoché. Mais elle ne se sentait pas à l'aise et ne voulait pas imposer sa présence. Elle ne l'aurait pas imposée à son pire ennemi. Son corps ne devait pas être encore prêt parce qu'elle ne mit que peu de temps à perdre de nouveau le contrôle. Sa vision devint flou puis tout s'assombrit, une nouvelle fois. « Putain non, non, pas.. pas encore.. » balbutia-t-elle. June ne pouvait plus rien faire et cette sensation emplit ses yeux de larmes. Ses jambes lâchèrent et elle se retrouva à terre, dans l'appartement de ce garçon à qui elle devait beaucoup.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Dim 25 Sep 2016 - 8:56
Je n'ai pas eu de réponse immédiate. Elle est encore à moitié dans les vapes. Elle respire. Elle bouge. Mais elle ne répond pas à mes questions. Je pousse un long soupir. Je me lève et file vers ma salle de bain. J'ouvre l'armoire et en sort deux serviettes. Je me suis rapidement décidé. Je sors de la pièce pour aller dans ma chambre cette fois-ci. Jetant un coup d’œil vers le canapé au passage pour constater que son état n'a pas évolué. Je pose les serviettes au coin du lit. Je prends un t-shirt et un short dans ma garde-robe. Je sors ensuite une deuxième couverture que je plie en deux et que je place sur un coté du lit. Ca ne me fait pas spécialement plaisir mais je vais devoir la déshabiller, l'essuyer et lui enfiler de nouveaux habits. Je ne peux pas la laisse comme ça. Elle va crever de froid et attraper la crève. J'espère juste qu'elle ne m'en voudra pas. Lorsque tout est prêt je retourne à son chevet. Finalement elle a repris conscience. Même si j'ai la fâcheuse impression que son esprit est encore en grande partie dans le gaz. Elle se lève et me dit quelques mots en se dirigeant vers la porte. J'ai beaucoup de mal à la croire quand elle dit qu'elle va bien et qu'elle va rentrer. Je lui dis de rester ici, de continuer à se reposer parce que, non, « elle ne va pas mieux ». Sauf qu'elle ne m'entend pas. Ou alors elle est trop fixée sur son idée que pour s'en détourner. Elle tangue, laisse échapper quelques mots et ses jambes cèdent. Je me précipite tout de suite et la rattrape avant qu'elle ne tombe. Je la tiens dans mes bras. Je me retourne pour aller vers ma chambre. Tu ne me sembles pas vraiment aller mieux. Rends-toi à l’évidence, tu n'es pas en état pour rentrer chez toi. Repose-toi ici un peu d'accord ? Je passe la porte et la dépose sur le lit. Sur la deuxième couverture que j'y ai placé. Je t'ai préparé des essuies et des vêtements secs. Je lui montre de la main. Sèche-toi, change-toi, allonge-toi et dors un peu d'accord ? Je t'en prie n'essaye pas de jouer les super-héros. Si tu as besoin de quoique ce soit je suis là. Je vais laisser la porte entrouverte. Tu n'auras qu'à m'appeler. Si … si tu veux je peux … je peux te donner un coup de main pour … t'aider à enfiler tout ça mais je ne veux pas m'imposer et je te laisse ton intimité ... Je la regarde avec un air qui se veut rassurant. Si seulement elle pouvait accepter le fait qu'elle a présentement besoin d'aide et qu'elle doit surtout se reposer. Elle serait mieux chez elle, oui, mais j'avais pris la décision de venir chez moi. Elle a peut-être peur de me déranger. Elle a peut-être peur d'autre chose. Elle a franchement rien à craindre. Demain je te raccompagne chez toi. Ok ? Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle ait entendu tout ce que j'ai dit et qu'elle ne va pas, une nouvelle fois, se lever et partir. Avant, une nouvelle fois, que son corps ne lui envoie un message d'alerte supplémentaire.
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Dim 25 Sep 2016 - 21:21
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
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une avait cessé de lutter. Elle n'était plus trempée jusqu'aux os et portait désormais des vêtements chauds et épais, ce qui la réconforta un peu. Son hôte ne lui voulait aucun mal et elle le savait au fond d'elle. Elle ne connaissait d'ailleurs pas encore le prénom de ce garçon chez qui elle était vautrée et elle se sentit coupable. June aurait aimé avoir la force pour articuler quelques mots, histoire de paraître moins froide, mais son corps n'avait plus d'énergie. Le remercier encore une fois. D'aussi loin qu'elle se souvienne, peu de gens dans sa vie avaient fait preuve d'autant d'humanité. Les habitants de Lismore étaient froids et tous grincheux, enfermés dans leur complaisance et égoïsme. Ici, elle renaissait au fur et à mesure qu'elle faisait des rencontres. Et celle-ci, par exemple, prouvait que la bonté humaine désintéressée existait bel et bien. « Alors c'est possible » se dit-elle, en souriant. June s'endormit dans les secondes qui suivit, en s'abandonnant une bonne fois pour toutes dans les bras de Morphée.
June fut réveillée par le soleil qui s'engouffra dans la pièce sans prévenir. Elle avait suffisamment dormi et se dit qu'il était définitivement temps de partir. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et remarqua qu'elle était en retard d'une heure. « Et merde » lâcha June. Visiblement, l'appartement était désert, alors elle décida d'écrire un petit mot sur le premier bloc note qu'elle trouva. « Merci énormément pour tout ce que tu as fait, je te suis redevable. Je dois aller travailler, mais je te laisse mon numéro. » June rougit malgré elle, mais c'était la bonne chose à faire. Elle s'était déjà montrée idiote en tentant de prendre la poudre d'escampette pour finalement tomber dans ses bras, il s'agissait maintenant de faire preuve de maturité. June récupéra son sac à main posé à côté du canapé et ferma la porte derrière elle, se dirigeant vers la bibliothèque.
Enfin elle accepte mon aide. Elle arrête de n'en faire qu'à sa tête. Elle a du comprendre. Ou alors je me suis montré convaincant. Je l'avais peut-être un soupçon forcée. Bien que j'étais resté très gentil, rassurant. J'ai peut-être trouvé les mots qu'il fallait. Mais c'était de toute façon complètement hors de question qu'elle s'en aille, seule, sans s'être reposée. Et si j'avais du employer un peu de plus de force, je l'aurais sans doute fait. Ca ne m'aurait pas fait plaisir mais je l'aurais fait. J'aurais eu bien trop peur qu'il ne lui arrive quelque chose en chemin. Elle me fait signe de la tête. Très bien. Je la laisse, seule. A priori elle va s'en sortir sans plus d'aide de ma part. Ouf. Ca évitera un léger malaise de part et d'autre. Je me lève, lui souris une dernière fois et ferme la porte aux trois-quarts. Lui glissant un « Bonne nuit » de politesse avant de m'éclipser. De retour dans la pièce de séjour je m'active pendant une dizaine de minutes. Me déshabillant, m'essuyant, enfilant une tenue pour me mettre à l'aise, plaçant une couverture sèche sur le canapé avant de m'y coucher. Je suis crevé et il faut vraiment que je dorme un peu moi aussi. J'espère avoir le sommeil léger pour pouvoir entendre si cette jeune femme m'appelle. Cette inconnue. Car je ne connais toujours pas son nom. Et je crois qu'elle ne connaît toujours pas le mien. Drôle de rencontre. Tous ces événements n'ont pas été très bénéfiques pour mes nerfs mais là, maintenant, je me sens relativement soulagé. Si bien qu'il ne me faut qu'à peine une minute pour m'endormir.
Je me réveille quelques heures plus tard. Je me lève et me remémore les faits de la veille. Je fais quelques pas vers ma chambre, attends devant la porte, l'oreille tendue, et entends un soupçon de bruit de respiration. Bon, à priori elle va bien. Ca me rassure. Je décide de ne pas passer la tête par l'ouverture pour voir si elle va vraiment bien. Je fais un brin de rangement. Plus pour m'occuper l'esprit qu'autre chose. Envoie quelques messages à mes amis pour prendre de leurs nouvelles. Je crois que ce séisme a du causer pas mal de dégâts. Et faire des blessés. Je tourne assez vite en rond. Je n'ai pas envie de me poser devant la télé. Premièrement parce que ça fait peut-être un peu trop de bruit. Deuxièmement parce que je n'ai pas envie d'apprendre les mauvaises nouvelles par cet intermédiaire. Et je ne veux pas non plus faire comme si de rien n'était et regarder les résultats sportifs ou que sais-je. Du coup je pars faire un mini-tour en bas de l’immeuble. Pour constater les dégâts. Sur ma voiture premièrement. Qui semble avoir éviter le pire. Ouf. Je donne un coup de main à quelques personnes. Et puis me rappelle de cette jeune femme dans mon lit. Oui bon dis comme ça, ça sonne très ambiguë. Mais non. Alors je retourne à l'entrée de mon bâtiment. Je me dirige vers les escaliers, j'entends des pas qui descendent et c'est là que je la vois. Que ... ? Elle capte mon regard rempli d'incompréhension, d'interrogations. Je finis par lui sourire. Ca va ? Bien dormi ? Excuse-moi j'étais juste descendu cinq minutes ... Je me montre poli, m'excuse de mon absence, et attends qu'elle me réponde avant d’enchaîner. Et puis je m'inquiète vraiment pour elle. Je ne sais pas où tu comptes aller comme ça mais sache qu'à priori y'a pas eu énormément de casses dans le coin. Donc ton appart devrait être en un seul morceau. Et si tu te soucies de ton travail, tu devrais pas. Je crois qu'hormis les services minimum, personne n'ira au boulot. Enfin je dis ça mais ne sachant pas ce qu'elle fait dans la vie ... Du coup viens on remonte. Sérieusement. Je nous fait un petit truc à petit-déjeuner, on prend le temps et puis je t'amène à l'hôpital. Ou alors laisse moi au moins vérifier que ça va. Ta blessure à la tête. Au minimum désinfecter. Enfin je te force à rien ... Mais je veux être sûr que tu ne risques pas de refaire une vilaine chute. C'est que j'ai pu voir que tu étais un peu têtue alors. Ahah. Pardon ... Je ris de bon cœur. En espérant qu'elle ne le prenne pas mal. Qu'est-ce qu'elle doit penser de moi quand même ? Se réveiller et voir que j'ai « disparu ». N'empêche qu'elle ne s'est pas posée la moindre question et est partie directement. Je reste planté là. Ca m’embêterait de la laisser partir. Manquerait plus qu'elle refasse une chute pour que je me dise que c'est de ma faute. Mais peut-être qu'elle n'est pas pressée et qu'elle va accepter de remonter avec toi ...
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Sujet: Une silhouette (Jake Rockhold) Mer 28 Sep 2016 - 22:26
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
Au
vu de son inquiétude, June baissa les yeux sur ses converses et accepta, même si elle souhaitait se retrouver seule. Elle n'aimait pas s'imposer chez quelqu'un comme ça et préférait parfois la solitude, seulement il insistait et elle ne chercherait pas à l'en dissuader, pas cette fois-ci. Par habitude peut-être, elle alla rejoindre le canapé. La pièce était jolie et agréable, son appartement était un peu plus grand que le sien et elle ne s'y sentait à présent plus étrangère. Elle avait fixé pendant de longues minutes tous les recoins avant de s'endormir.
Timidement, June se demanda quelle avait été la réaction du jeune homme en voyant qu'elle lui avait donné son numéro. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle était sous son charme, ou qu'elle tentait déjà un rapprochement. June eu envie de pouffer de rire en évoquant ces pensées. Ce n'était pas du tout elle. Et quelque part, elle était fière de ne pas être comme ça. « Merci encore, tu t'appelles comment ? Je ne t'ai même pas demandé ton prénom. En tout cas, je m'appelle June. Et je resterai ici, mais ce soir je rentre, tu ne peux pas me garder prisonnière plus longtemps ! » ironisa-t-elle. Mais elle le pensait, elle ne pouvait pas se permettre de passer une seconde nuit ici. Elle devait rentrer chez elle ce soir et enfin remettre de l'ordre dans ses pensées, sans se sentir observée. June se mit à fixer le jeune homme, curieuse de savoir comment il s'appelait. Enfin.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Jeu 29 Sep 2016 - 17:31
Deuxième fois en peu de temps qu'elle se « plie » à ma volonté. Elle n'est peut-être pas si têtue que ça finalement. Après tout j'aurais sans doute moi aussi réagis de la même manière si nos places avaient été inversées. Nous remontons les escaliers et une fois chez moi elle part se poser dans le canapé. Bien plus confortable que l'un des trois hauts-tabourets ou de l'autre fauteuil. Je sais pas où elle va préférer manger. La table basse du salon n'est pas toujours des plus confortables. On a vite fait le tour de mon petit appart mais ça me convient amplement. Une petite salle de bain, une chambre, une pièce débarras et la grande pièce principale. Une pièce qui fait office de salon, salle à manger, cuisine. Le coté cuisine étant séparé du reste par un mur/meuble/table autour duquel on peut prendre son repas. Quelques armoires, quelques bibelots, une étagère avec une panoplie de truc qui me définit : photos, gadget-souvenir, bouquins, tant des recettes que de la littérature – enfin pas de la grande littérature, et principalement du post-apocalyptique – et cetera, et cetera.
Je me dirige donc vers le coin cuisine. Je remarque un bout de papier sur la table. Il me semblait pas être là ce matin. Je le lis. Bon finalement elle n'était pas complètement partie comme une voleuse. Un petit mot pour me remercier. Je considère cela normal. Le fait de l'aider je veux dire. Pas le fait qu'elle me remercie. Elle partait bien au travail. Incroyable cette femme. Aller au boulot après ce qu'il s'est passé. Pas une seule seconde il m'est venu à l'esprit d'aller à la boutique et préparer des petits pains. La seule raison du pourquoi je serais allé à Imogen aurait été pour constater si le bâtiment tenait encore debout. Et elle m'a laissé son numéro. Parfait. Ce qui m'aurait permis de prendre de ses nouvelles. Au vu de ce petit mot je peux dire qu'elle a encore toute sa tête. Et qu'elle a l'air d'être une femme tout à fait sympathique. Je plie le papier et le fourre dans ma poche.
Elle me tire de mes songes en m'adressant quelques mots. Me remercie encore. Me demande mon nom. C'est vrai que je me suis toujours pas présenté. Bon je n'ai pas eu plus le temps que cela mais c'est quand même par ça que j'aurais du commencer. Elle s'appelle June. Un beau prénom qui lui va bien. Et elle reste ici pour une partie de la journée. Sa dernière phrase me fait sourire, rire. Mais j'espère que ce n'est pas un chose à laquelle elle a réellement pensé. Ahah. Non ne t'en fais pas ! C'est juste que je m'en voudrais de te laisser partir ne sachant pas si tu vas vraiment bien. Parfois les chocs à la tête on ne se rend compte des conséquences que quelques heures plus tard. Mais je me fais sans doute du soucis pour rien. Un léger sourire accompagné d'un demi clin d’œil. Enchanté June. Moi c'est Jake. Pardonne-moi cette impolitesse. Les présentations faites, il est maintenant temps de passer à quelque chose de beaucoup plus important ! Alors dis-moi ! Thé, café, chocolat chaud, jus de fruit ? Le pain qu'il me reste est assez sec alors je me suis dit que j'allais faire des pancakes. A moins que tu ne veuilles des œufs brouillés et du bacon ? Rarement, très rarement je prends des petits-déjeuners copieux. Il faut dire que mon petit-déj habituel se passe au boulot, entre deux préparations. Sans apprécier ce que je mange ni sans trop faire attention à ce que c'est finalement. Je prends un peu le premier petit pain qui me tombe sous la main et voila. Et puis ça permet de goûter ce que je fais aussi.
J'ai pas plus envie de pancake que de l'option numéro deux, je mangerai ce dont June a envie. Et si elle me dit « n'importe », je lui dirai que je n'en ai pas et qu'elle se décide pour l'un ou pour l'autre. Ahah. Ou les deux ! Et donc tu partais où comme ça ? J'ai vu sur le mot que tu comptais aller à ton boulot. Tu travailles où ?C'est bizarre mais c'est souvent par là que commence les connaissances. Comment tu t'appelles et que fais-tu dans la vie. Aujourd'hui on ne déroge pas à la règle. Avant de continuer la conversation sur d'autres sujets, d'autres passions, ... Mais autour d'un bon petit-déjeuner !
Invité
Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Sam 1 Oct 2016 - 20:01
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
J
ake. Un prénom qui plaisait à June. «Les lettres J sont décidément formidables » plaisanta-t-elle intérieurement. Évidemment, elle ne se sentait pas encore de faire ses blagues foireuses. Peut-être plus tard. Il fallait un sacré temps d'adaptation à June avant qu'elle ne soit totalement naturelle. Elle avait toujours été convaincue qu'après s'être ouverte entièrement à une personne, celle-ci disparaîtrait de sa vie. Comme ça a souvent été le cas dans son passé. C'était une vision bien négative quant aux relations humaines, mais c'est hélas le schéma le plus représentatif de ses expériences en amitié. Toujours était-il qu'à Bowen, elle découvrait une part d'elle même qu'elle ne pensait jamais connaître. Une June moins timide, plus apaisée. Cette ville lui permettait, pour une raison qu'elle ignorait encore, d'être enfin heureuse. Jake s'était montré doux et généreux, comme nul autre ne l'aurait été à Lismore. L'hospitalité et la bienveillance ne régnaient pas en maître dans son ancienne ville.
Le jeune homme la fit bondir, tant elle recommençait à être dans la lune. Son ventre gargouilla lorsque Jake mentionne les pancakes, June ne pouvait donc plus mentir. « J'aimerais bien des pancakes, c'est vrai que j'ai un peu faim » Les euphémismes, tout un art. Il lui tardait d'en apprendre plus sur Jake, ses goûts en matière de lecture par exemple, ou ses aspirations dans la vie. June avait le sentiment qu'il était profondément gentil et qu'il lui apporterait beaucoup de bien. De plus, elle se sentait redevable et souhaitait lui proposer son aide dès lors qu'il en aurait besoin. Peut-être qu'avec le temps, ils deviendraient amis. June parviendrait peut-être à s'ouvrir et se livrer. « Je suis contente de te connaître » ajouta-t-elle, le sourire aux lèvres.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Sam 1 Oct 2016 - 22:54
Cette June est une femme très énigmatique. Qui semble un peu dans son monde. Perdue dans ses idées. A moins que ce ne soit le choc à la tête. Comme si je parlais un peu dans le vent. Qu'elle ne prêtait pas nécessairement à ce que je dis. Enfin je peux me tromper. Ce qui ne trompe pas par contre c'est l'appel du ventre. Pancake elle aimerait. Pancake ce sera. Je sors le nécessaire. En commençant par les ustensiles de cuisine. Puis les ingrédients. Lait, œuf, farine, sucre, levure, beurre. Soit je n'ai pas fait attention mais il me semble qu'elle ne m'a pas dit ce qu'elle avait envie de boire. Le café a fini de passer alors je pose la cafetière sur la table. Deux tasses. La bouteille de lait. Du sucre. Et je prends aussi le jus d'orange à moitié entamé. Deux verres. Sers-toi. Je commence la recette et je fais ça fissa. Plus besoin de peser quoique ce soit. Je fais tout à l’œil. C'est un peu mon métier. Et j'ai l'habitude de faire des pancake. Tu peux me verser une tasse s'il te plaît ? Noir. Sans sucre. Merci. J'ai les mains un peu sales alors je ne veux pas en mettre partout. Il est temps de commencer la cuisson.
Visiblement la question de son travail est tombée dans l'oreille d'une sourde. Quand je disais qu'elle avait la tête dans les nuages … Et c'est surtout qu'elle me sort une phrase d'un peu nulle part. Toute sourire. Ravie de m'avoir rencontré. La stupéfaction doit se lire sur mon visage. Je lui souris en retour. Légèrement désarçonné. Moi aussi ravi d'avoir fait ta connaissance. Et je ne dis pas cela simplement pour être poli. Je suis content de l'avoir rencontrée. Elle me semble être une bonne personne. Un peu rêveuse. Et puis si je n'avais pas été là hier soir … Les choses auraient pu très mal tournées. Mais le principal c'est qu'elle va bien !
Les pancakes prêts je les dépose dans une grande assiette et les amène à table. Deux autres petites assiettes. Fourchettes, couteaux, petites cuillères. Avant de prendre le sirop d'érable, évidemment, de la confiture de fraise ou encore de la pâte à tartiner. Oui, il y a de quoi faire. Fais comme chez toi. Et bon app' ! Oui je n'ai pas envie de commencer à la servir, à lui demander ci ou ça. Elle fait ce qu'elle veut. C'est bien mieux comme cela. Je me sers, commence à manger. Attends de terminer ce que j'ai en bouche avant de réitérer ma question. Lui en posant une première pour savoir si le repas lui convient. Ca va c'est bon ? Mais du coup tu partais vers où ce matin ? Ton travail ? J'espère qu'il n'y a pas urgence quand même … Je crois qu'elle ne se serait pas privée de me le dire si cela avait été le cas. « Désolée je dois absolument partir, les personnes âgées à la maison de retraite ont besoin de moi ... ». Par exemple. Parce que je la verrais bien dans ce genre de travail. Aider les autres. Mais je peux me tromper. Je me trompe sûrement. Je n'ai jamais été très bon pour deviner ce que font les gens dans la vie. Puis je me base surtout sur peu de choses alors. Peut-être que je vais avoir droit à ma réponse cette fois.
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Sujet: Une silhouette (Jake Rockhold) Ven 7 Oct 2016 - 22:29
June Everly & Jake Rockhold Une silhouette
S
e servir elle même à manger dans l'appartement d'un garçon mettait June quelque peu mal à l'aise mais son estomac prit les devants et elle se servit à manger très rapidement. Elle opta pour la pâte à tartiner en craignant de passer pour une goinfre. « De toutes façons, au point où on en est.. » ironisa secrètement June. Elle poussa un léger gémissement en avalant la première bouchée, tant le goût du pancake mélangé au nutella était délicieux. Alors qu'elle avait la bouche pleine, Jake prit la parole et lui demanda si cela lui plaisait. June cru s'étouffer et se dépêcha d'ingurgiter son pancake pour pouvoir lui répondre. Il souhaitait aussi savoir la raison de sa fuite matinale.
« Oui oui, c'est très bon ! Tu cuisines plutôt bien. » le complimenta-t-elle. « Pour ce matin.. Je voulais simplement retourner travailler à la bibliothèque. Mais tu as raison, les gens doivent un peu tous se reposer après la nuit d'hier. » reprit June. Elle avait tendance à agir sous le coup de l'impulsion et ne réfléchissait pas tout de suite à la conséquence que pouvait avoir certaine de ses actions. En effet, travailler alors qu'elle s'était blessée à la tête était une mauvaise idée. Elle se sentit soulagée que Jake l'ai intercepté avant qu'elle parte.
WILDBIRD
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Sujet: Re: Une silhouette (Jake Rockhold) Sam 8 Oct 2016 - 11:32
C'est bon ! Ouf. Le contraire m'aurait vexé. Attention je ne suis pas contre la critique. La vraie critique. Parce que des cons et des jamais contents il y en a partout et on m'a déjà fait des remarques que j'ai de suite oubliées. Mais June est clairement pas comme ça. Même si on ne se connaît pas ça se voit sur son visage. Et pour les cons et les insatisfait, je prends ça d'où ça vient comme je dis. Puis les pancakes on en sert au café. Je maîtrise la recette. Jamais vraiment entendu de plaintes. Je ris suite à son « plutôt bien ». Bien tout court non ? Ahah. Ca restait un « plutôt bon » compliment quand même. Ahah. Bibliothécaire. Ca lui va bien oui. Rien à voir avec ce que j'imaginais néanmoins. Remarque elle aide quand même les gens dans son métier. En les conseillant sur le choix d'un livre. Ahah. Rien à voir avec le fait de sauver des vies donc. C'est cool. J'aime bien me lire un bouquin de temps à autre. Mais en ce moment soit j'ai pas trop le temps, soit j'ai pas d'idée de trucs à lire … T'aurais pas un petit conseil là ? Une bonne nouveauté. Je suis plutôt du genre 'Le Fléau' de King, 'Je suis une Légende', 'World War Z'. Tu vois le genre ? C'est ce que je préfère lire. J'ai bien tenté d'autre genre mais je n'ai pas autant accroché. Epouvante, science-fiction, fantasy, … Quelque chose d'assez adulte par contre. Je n'aime pas non plus la niaiserie dont fait souvent preuve les romans pour adolescent. Ce qui n'est pas vraiment une critique envers ces bouquins vu qu'ils ciblent un public assez précis. T'es obligé de lire pour ton boulot j'imagine ? Enfin tu dois bien aimer lire de base. T'en est à combien par semaine ? Deux, trois bouquins ? Un par jour ? Enfin tout dépend du nombre de pages. Allez vous lire « Ca » sur une journée vous. Faut avoir le temps. Et lire vite. Je me sers un verre de jus et lui en verse un sans lui demander si elle en veut Je bois une gorgée. C'est frais, c'est bon. C'est de l'industriel, pas du fait maison mais franchement on s'en contente. Même si je préfère celui qu'on fait au café donc. Tu veux autre chose ? Un fruit ? Un yaourt ? Un morceau de chocolat ? Même si les pancakes sont suffisants selon moi. Un peu de gourmandise ne fait de mal à personne.