Give the soul a chance| Leola

On ne devrait jamais juger ce que l'on voit sans réellement prendre le temps de connaitre. C'est ce que Nolan s'était enseigné toutes ces dernières années. Après avoir connu un passé qu'on pourrait condamner très aisément, il avait compris avec le temps qu'il ne fallait jamais ou, du moins, faire l'essai, de laisser la bonté des gens s'exprimer plutôt que de laisser la couverture dicter l'entièreté d'une personne. Il le savait et pourtant, il s'était souvent laissé emporter par ses valeurs cognant aux portes de son esprit, repoussant ce qu'il croyait comme dérangeant pour la guérison de sa vie. Ce n'était pas par superficialité ou pour dorer son égo qu'il agissait ainsi, c'était parfois plus par protection pour lui. Nolan se savait sensible, passioné et empêchait toutes mauvaises vibrations l'emporter vers le fond comme il l'avait connu. Pourtant aujourd'hui, il n'avait plus rien à craindre. Il était guérit, il voyait l'avenir comme une marée magnifique à chevaucher.

C'est avec beaucoup de volonté, mais également une bonne portion de remords qu'il était revenu à l'endroit qui l'avait remué récemment. Il avait été quelque peu froid avec l'hôte de cette hôtel, la directrice en vérité. Ayant besoin de séjourner pour travailler, s'enfermer dans une chambre ne laissant que la vue de l'éternité, Nolan avait relevé son bouclier devant ce qu'il croyait de l'hypocrisie convenue. Il avait été reçu par Léola et avait lu dans ses yeux une certaine...opportunité de prouver sa magnificience. Il n'avait rien perçu de vrai, rien de réel, rien de concret et dans les mots qu'elle lui jettaient et dans sa posture qui décrivait un jeu d'actrice très raffinée. Nolan avait été froid comme un pic à glace.

Et puis ça l'a travaillé un temps. Repensant toujours aux erreurs qu'il aurait pu causé et voilà que le fin visage de Silverton était apparu dans ses souvenirs. Ça s'était terminé dans le malaise et dans une certaine rudesse dont il ne voulait pas rester taché. Il était comme ça Nolan, toujours essayer d'être meilleur, de se pousser à panser les blessures et les noirceurs dont il était encore éraflé. Bien qu'il était éditeur d'une grande revue, Nolan croyait qu'il était convenu de revenir habillé beaucoup plus casual, que ça allait peut-être ainsi démontrer aux premiers abords qu'il était un homme d'une grande simplicité et capable d'être complétement détaché du poste dont il avait hérité. Ça allait sûrement aider à descendre la lourdeur de la rencontre.

C'est ce qu'il fit, étrangement. Après avoir travaillé toute l'avant-midi dans les bureaux du Quaterly, il revint vers la pause dîner à l'hôtel où il avait merdé. Discrètement, il se pencha vers la réception où resplendissait une belle enfant au sourire grandissant à sa venue. Sans attendre, il échangea un sourire en expliquant la raison de sa venue. Dans une voix tout en lenteur et en douceur, il s'annonca. «Bonjour. Je reviens en tant qu'ancien client, très satisfait d'ailleurs si je peux vous rassurer, pour discuter avec votre directrice, Léola, je crois. J'ai besoin de lui parler. Est-ce que vous pouvez préciser Nolan M.Cox, du Collective Quaterly? Elle devrait savoir. Je vous remercie. » Elle acquiesca d'un regard avant de poser l'appareil contre son oreille. Nolan se recula tout en soupirant longuement. C'est pas qu'il était nerveux, mais c'est vrai que ça pouvait paraitre un peu indiscret de la demander imprévisiblement surtout pour une telle histoire. Il posa les mains dans ses poches et fit quelques pas dans l'entrée tout en patientant. Est-ce qu'elle allait sourire ou le maudire? Fallait voir.

La jolie Leola adorait son travail à l'hôtel avec sa tante, même si cela pouvait être épuisant, compliqué. Ce qu'elle aimait par dessus tout c'est être en relation avec ses clients qui prenaient une chambre d'hôtel dans son hôtel. C'est une femme très sociable, qui adore discuter avec les gens. Tout le monde sait qu'elle est la fille du grand boss et c'est surement pour ça que les gens sont aussi insistant avec elle. Mais bon, tant pis, elle n'aime pas les faux-culs mais elle fait avec pour le bien de son charmant hôtel de Bowen.

La clientèle est assez variée, elle peut aller d'un simple couple en lune de miel ou alors d'un riche héritier qui vit simplement dans cet hôtel. Elle remarque les gens, et elle les analyse. Déformation professionnelle, ou du moins de ses études. Avec ses études en criminologie, elle a apprit à analyser le comportement des gens et du coup elle s'en sert assez souvent enfin quand elle ne se trompe pas. La jolie blonde avait remarqué un jeune homme qui venait souvent et qui travaille pour un magasine. Le "Collective Quaterly", d'après ses souvenirs. Elle avait essayé de discuter avec lui mais rien de spécial.

Un moment dans l'après-midi, la jeune femme reçu un coup de téléphone de la part de la secrétaire en lui disant qu'un certain Nolan M. Cox voulait lui parler. C'est ce fameux jeune homme avec qui elle avait voulu sympathisé. Elle accepta alors et se rendit à l'accueil. C'est plus intéressant que de faire la comptabilité de son hôtel. Elle prit l'ascenseur et regarda à travers l'ascenseur en descends et ce fut bien le jeune homme qu'elle avait vu plusieurs fois du journal. "Bonjour, comment allez vous ?" demanda la jolie blonde à son interlocuteur. Elle ne savait pas pourquoi il était là mais elle allait le découvrir.

Nolan aurait pu oublier. Ça prend moins de temps et ça deviens bien moins compliqué, mais une certaine lourdeur aurait demeuré accroché au fond de son esprit. Il faisait régulièrement un espèce de purification de se sgestes, de sa vie à certains moments et cet histoire, de lui comme être froid face à un accueil probablement joué, mais tout de même cordial, l'aurait gratté trop souvent. Il devait régler des trucs dans sa vie et Nolan pensait que c'était avec ce genre de petits incidents dont il fallait commencer. Après sa chute, il s'était promis intérieurement de ciseler toutes accroches dont il pouvait être l'investigateur. Il voulait être bon, il voulait que Maggie, perchée du bout des cieux, le contemple et esquisse un sourire bienveillant et gonflée de diginité pour son grand frère encore vivant.

Ainsi, il était là, déjà plus léger, sourire impatient, réchauffant les dales de l'entrée à songer à tous les mots qu'il envisageraient de laisser s'échapper à l'arrivée de l'hôtel qu'il avait négligé. Il se rappellait de ses yeux verts illuminés, de sa chevelure de blé, son sourire pratiqué, mais efficace, charmeur juste assez. En un laps de temps assez court, il distingua une ferme, mais délicate voix derrière lui. Il leva la tête, respira doucement, c'était le temps de laver ses bévues. Doucement, Nolan se découvra à la jeune femme et ouvrit grand les yeux. Elle était sublime, évidemment. Il ets vrai qu'elle dégageait l'étoffe d'une femme hardie, tout en se moyens et qui connaissait, semble toute, la puissance qu'elle dégageait. Nolan échappa un sourire à toute cette énergie défalée.

Sans attendre, il s'avanca et lui prie mielleusement la main, d'une poigne ferme, mais rassurante. Il la contempla respectueusement des yeux avant de s'annoncer. «Mademoiselle Léola, enchantée. » Comme il avait gardé de son charme.  Tranquillement, il se demandait comment les mots allait l'aider pour cette fois. Il ne s'inquiétait pas, laissant tout simplement le courant le guider. «J'aimerais avoir un moment avec vous, est-ce qu'il est possible de partager une petite heure? Je vous invite pour le déjeuner, si vous le permettez. » Il ets vrai que tout ça semblait précipité. Nolan voulait prendre le temps de parler, de laisser la vérité des deux êtres former un tout harmonieux et délivré de toutes complexités. C'était ainsi qu'il permettrait à son esprit d'ouvrir une porte vers l'ouverture, laisser la chance à un âme de s'exprimer, de prouver sa délicatesse, car qui n'était pas fantastiquement bon et merveilleux derrière ses barrioles levées, ses attraits fabriqués? «Je tien également à préciser que vous êtes...ravissante en cette matinée. La lumière du jour accentue votre vénusté, on dirait. » Le soleil plongeait contre sa joue, tracait le contour de son regard comme un halo fantastique à contempler. Nolan portait attention aux détails l'entourant, c'était ainsi qu'on comprenait la fragilité et la beauté de notre monde.

La jeune femme serra la main du jeune homme qui l'attendait à la réception en lui demandant comment il allait. Elle ne savait pas pourquoi il était là mais il fallait commencer par dire quelque chose quand même. Il lui demanda d'avoir un moment avec elle, mais la jolie blonde ne savait pas trop pourquoi et cela l'intriguait quand même. Les deux n'avaient jamais été proches et n'avaient jamais vraiment sympathisé malgré les tentatives de Leola. Alors la jeune femme accepta. "Ce serait avec plaisir" annonça la directrice au client. "Je vous propose le restaurant de l'hôtel, il est juste au premier étage" dit la jeune femme. Eh bien oui, il faut bien qu'elle vende son hôtel et ses mérites ça serait mieux. Le beau garçon qu'elle avait en face d'elle lui fit un compliment, elle ne s'y attendait pas du coup elle se mit à rougir très légèrement, mais fit semblant de rester de marbre et lui adressa juste un petit sourire. "Merci, c'est très gentil" annonça la jeune femme à son interlocuteur. C'est à ce moment là qu'ils se dirigèrent tous les deux vers le restaurant.

La jeune femme se demandais pourquoi cet homme venait la voir comme ça, mais bon, elle allait bien voir, en plus il lui faisait des compliments, tout ce qu'aime Leola, surtout en ce moment. Elle aime se faire belle et qu'on lui dise. Un truc de gosse de riche diront certains qui ne la vois que comme cela malheureusement. Mais elle veut juste plaire à tout le monde comme elle a voulu plaire à ce Nolan quand il venait à l'hôtel car il lui paraissait sympathique et puis on va pas se cacher, il est très beau aussi.

Il n'était pas du genre à rester entaché, pas du genre à partir sur de mauvaises bases. C'était pour cette raison qu'il était revenu. Il se disait qu'il avait bien un truc au coeur de Léola qu'il avait probablement raté. Un truc qu'il se devait chercher et rétablir. Nolan était comme ça. Tout en l'amidrant des yeux, Nolan relacha la poigne, ravi de scruter au creux du visage de la blonde une agréable stupéfaction. Elle semblait ouverte à l'idée de le recevoir, elle semblait enjouée et c'était le genre d'énergie dont il avait besoin en ce moment. Elle était magnifique, cela dit. Il semblait déjà plus détendu lorsqu'elle accepta sans broncher, pensant pouvoir profiter de ce moment en sa compagnie pour s'expliquer, la connaitre et peut-être remettre les pendules à l'heure. «Très bien. Ce sera idéal. Pour une heure seulement, je vous retiens pas plus. » Il lui fit un sourire agréable, sincère. Lui aussi avait du boulot et bien qu'il arrive à sortir de ses bureaux, son esprit ne cessait de rouler et de songer à toutes les tâches qu'il devait accomplir une fois qu'il y retournerait. Nolan rigola très légèrement, silencieusement à la moue rougie de Leola face à son cpliment. Il le pensait vraiment. Il se trouva quelque peu touché de voir que ça avait fait effet. Il hocha doucement la tête. «Le plaisir est pour moi. » Ensemble, ils marchèrent jusqu'à l'endroit en question, lui à ses côtés, posant les yeux sur tous les détails qui l'entouraient, tous les visages qui l'effleuraient. Ils marchèrent d'un pas lent, le syeux de Nolan qui scrutaient de temps en temps la moue sérieuse, rigoureuse, mais combien élégante. Une femme forte, consciente, sûre. Il lui souria. «Vous devez vous demander la raison de ma visite, n'est-ce pas?» Lui aussi peut-être, mais après tout, est-ce que ça avait vraiment de l'importance?

Lorsqu'ils se dirigèrent vers le restaurant, le jeune homme dit à Leola qu'il ne la retiendrait pas longtemps. Il devait surement avoir du travail et s'était libéré pour peu de temps, ce que Leola comprenait très bien mais elle aurait bien aimé passer plus de temps avec lui. Enfin, elle attendait patiemment de savoir pourquoi ce Mr. Cox était venu la trouver aujourd'hui. C'est quelque chose qui la turlupiné légèrement. Il avait une démarche très sur de lui, il était déterminé et cela se voyait à son regard et simplement sa démarche. La jolie blonde était un peu perdue, ils n'avaient jamais parlés et voilà qu'il se pointe comme ça comme une fleur !

Lorsque ils s'assaillirent tous deux au restaurant, le jeune homme dit à Leola qu'elle devait surement se demander pourquoi il voulait la voir donc quelle était la raison de sa visite. "En effet, j'avoue que je suis assez intriguée !" répondis-je la jeune femme d'un ton interrogateur. Non pour lui déplaire bien sur mais elle avait tourné toutes les situations possibles dans sa tête et ne savait pas pourquoi il était là. Bien de gens vous dirons que c'est parce qu'elle est blonde et qu'elle ne voit rien. C'est ce qu'elle se dit à ce moment là. "Je vous pose la question alors : que me vaut votre agréable visite ?" demanda Leola au jeune homme qui était assis en face de cette dernière. Elle fit un signe au serveur, pour qu'il apporte les cartes. Lorsqu'il arriva elle le gratifia d'un grand sourire et d'un merci.

Nolan espérait honnêtement retirer un peu plus de cette bévue, de cette rencontre basée sur un honnête sentiment de réparation, d'ouverture, de laisser-aller. Peut-être deviendrait-ils de bons amis, tous les deux à la tête d'un poste fort important, dans leur domaine respectif, il y avait certainement une énergie commune qui pouvait s'allier quelque part, Nolan en était quelque peu certain. Il était passif, très léger, pas du tout préoccupé par ce qui pouvait s'animer dans sa tête, il s'attendait à une heure très légère, satisfaisante, peut-être remplie de surprises. Il en était impatient, découvrir peut-être une nouvelle amie, apprendre à observer plus mielleusement la femme qui se cachait derrière cet imposant édifice. Les deux s'installèrent, Nolan tout sourire, observant la beauté de l'hôtel, de se rappellant le temps passé ici comme un agréable souvenir, un temps qui l'avait inspiré tout autant. Le jeune éditeur maitrisa ses yeux intrigués pour les imposer sur les diamants qui brillaient dans l'iris de Loela, tout en se laissant secrètement subjuger par leur splendeur. Ce dernier essuya un rire sage à sa question. Puis, il avanca sa tête, tout en reprenant un visage plus sérieux, les yeux scrutant la directrice. «Je suis venu vous demander pardon. » commenca-t-il presque dans un murmure, un souffle assumé, une voix sincère qui complimentait son regard approbateur, un regard qui cherchait une brillance dans ses yeux, une petite étincelle qui lui dirait que Nolan partage un moment hors-pair. «La dernière fois, vous vous souvenez, j'ai été quelque peu froid, un peu un enfoiré avec vous. Sans...sans de réelles raisons apparentes. » Il y en avait, mais avec le temps, Nolan avait réalisait qu'elle étaient superficielles, basée sur des préjugés, des méprises qu'avait faconné son esprit. Il hocha la tête gentiment tout en remerciant d'un regard le serveur. Il posa tranquillement la carte sur la table, croisant ses deux mains et observa avec une fine attention Leola. Elle était splendide dans son hôtel, comme un bijou qui dévore toute la poudre d'or qui peut se trouver autour. «Vous comprendrez que je ne suis pas une personne qui condmane facilement normalement. En revenant ici, j'espèrais donner la chance au meilleur de vous de s'exposer. Je suis certain que vous êtes comble de beauté et de finesse, de secrets peut-être. » Nolan offrit un grand sourire, chaleureux, invitant, lui-même quelque peu emporté par ses mots qu'il composait dans sa tête. Il allait prendre une salade, un truc léger, léger comme l'air en ce moment.

Le soleil traversait les fenêtres du restaurant, les rayons du soleil donnaient une lumière très agréable à la pièce. Ils n'étaient pas seuls dans cette salle de restaurant, il y avait un peu de monde mais pas trop non plus. La jeune femme voulait savoir pourquoi le beau Nolan était venu à sa rencontre aujourd'hui et pourquoi il voulait lui parler. Lorsqu'il dit ces quelques mots d'excuse, Leola fut légèrement stupéfaite. Il s'excusa pour son comportement qu'il aurait pua voir envers les avances amicales de la jolie blonde. Elle ne l'avait pas mal prit, loin de là, mais elle trouva ça très gentil de sa part de s'excuser comme ça. La jeune femme lui sourit alors, laissant apparaître une mine quand même un peu timide. Elle passa une main dans ses cheveux tout en continuant à écouter son interlocuteur. "Je suis agréablement surprise de voir que vous venez pour cela. Et j'accepte vos excuses" répondit la jolie demoiselle à l'éditeur. En effet, elle était stupéfaite et très heureuse, elle pourrait devenir ami avec cet homme qui la fascinait par ailleurs avec ses écrits et sa détermination. "Vous ne faites que des compliments, j'aime bien ça ! Je vais donc vous donner une chance de me percer à jour" annonça la directrice de l'hôtel avec un petit rire. C'est vrai que Leola adorait être complimenté, donc tous les compliments du jeune homme étaient les bienvenues. Elle était quand même gênée mais c'est une situation qu'elle aimait bien quand même.

Il avait l'impression de pouvoir changer beaucoup de choses ne serait-ce que par cette simple rencontre. Il savait qu'en étant en mesure de dépasser des préjugés, des idées conçues faussées, il pourrait en grandir, devenir meilleur, connaitre de bonnes personnes. Il en était sûr. Léola faisait partie de ces gens qui croisent sa route, des gens pour qui il se devait de changer bien plus qu'une première rencontre ratée. Elle était tout sourire et cela rendait l'éditeur ravi. Leola semblait réellement enjouée de percevoir des excuses, de le retrouver ainsi comme un simple jeu du hasard. Nolan s'enflammait à sa magnifique moue souriante, lui aussi apaisé tout d'un coup par son énergie débordante. Il hocha la tête, plia les bras gentiment, observant la danse de ses doigts entre ses cheveux comme un spectacle où il était convié. Il jeta un oeil sur le soleil qui chavirait dans leurs yeux. «Tant mieux, alors, vous m'en trouvez heureux. Je n'avais pas envie que vous gardiez de moi une mauvaise impression. » Nolan retourna subitement son visage vers elle, quelque peu enjoué et très à l'aise tout d'un coup. Il avanca doucement son visage, posant ses mains sur la table comme appui. Nolan prit le temps d'amirer à nouveau Léola avant de demander. «En fait, qu'avez-vous pensé de moi la première fois que vous m'avez vu? Quelles sont les pensées qui vous sont venu à l'esprit en m'apercevant, en m'abordant? Quelle énergie avait vu présenti?» Il se le demandait sérieusement, comme une question pour lui-même. Parfois, il arrivait à Nolan de se demander l'impression qu'il faisait sur les gens pour peut-être rectifier le tir lorsqu'il faisait faux bond ou qu'il projettait une image déplacée, qu'il ne voulait pas nécessairement renvoyer. Il garda une proximité avec elle, un sourire espiègle, les yeux mouvants. Elle était tout de suite plus facile d'approche qu'il ne l'avait pensé. Elle rendait à l'aise, elle donnait envie de connaitre. Des compliments lui plaisaient et ce n'était pas la banque qui manquait quand on côtoyait une telle force chez une femme. Il rigole silencieusement. «Je vais vous en faire autant que vous voulez si ça vous rends aussi radieuse. Dites-moi, pourquoi cet hôtel? Comment c'est devenu le vôtre?» Il y avait toujours de belles histoires cachées derrière des postes aussi importants. Lui-même était à la tête d'une légende littéraire.

"Loin de moi cette idée" répondit la blonde à son interlocuteur lorsqu'il lui dit qu'il était heureux qu'elle ne garde pas une mauvaise impression de lui. Les premières rencontres sont les premières images que l'on se fait des gens. Et Leola adore analyser ces rencontres, car elle a fait des études de criminologie et son sujet favoris était l'analyse comportementale. La première fois qu'elle avait vu Nolan, elle avait pensé plein de choses sur lui. "Lorsque je vous ai vu pour la première fois, je me suis dis que vous étiez un homme très sur de vous, avec une énergie très positive et déterminée" répondit Leola. C'est exactement ce qu'elle avait pensé de lui, et elle pensait ne pas trop se tromper sur le compte du jeune homme. En même temps, en étant éditeur d'une grande revue australienne, il doit être bien sûr de lui avec ce poste. Tout comme la jeune femme l'est avec son hôtel. "Je vais vous retourner la question alors !" annonça la directrice au jeune homme. C'est vrai qu'ils n'ont jamais communiqué et Leola aimerait savoir ce que Nolan a pensé de lui en la voyant. Il lui dit aussi qu'il ferait des compliments tant qu'elle voulait car cela lui sied bien au visage. C'est normal, elle adore être complimenté et ça la rends joyeuse. Le jeune homme demanda à Leola d'où lui venait cet hôtel. "On dirait une interview ! L'hôtel me vient de mon père, Lawrence Silverton, il a plusieurs hôtels dans le monde. Et ma tante s'occupait de celui-ci. Le charme de Bowen m'a plu quand je suis venue en vacances ici alors je ne suis jamais partie et j'aide maintenant ma tante a tout gérer" répondit la belle blonde. Il est vrai que cet hôtel est un peu un héritage. Et elle en est fier car cet hôtel est très bien vu, et l'un des meilleurs hôtels Silverton."Et vous, comment êtes vous arrivé au Collective Quaterly ?" demanda la jeune femme. C'est une revue qui lui plaisait, elle aimait bien la lire de temps à autre avec son café.

Nolan répondit d'un sourire satisfait, un sourire comblé comme s'il avait scellé son sort aux yeux de Leola. Il voulait sourtout donner une nouvelle image; un homme ouvert d'esprit, joueur, ravi, gavé de modestie. Ce n'était pas un grand éditeur de renom, c'était simplement un homme qui siégait pour une fonction importante, qui tenait une revue de haute qualité, batie par les mains de son père même. C'était un homme simple, un être humain avant tout, il ne se devait pas de l'oublier. Du moins, pour Léola, la rancune ne restait pas très longtemps. Il en était heureux. À sa réponse, Nolan, toujours le visage avancé, semblait briller. Il avait entendu ce qu'il avait voulu. C'était l'image qu'il avait souhaité dégagé et apparemment, il n'avait as manqueé son coup. Ce n'était pas issu d'un personnage fabriqué, mais simplement une nature qu'il avait revêtu après un lourd passé déchu. «C'est vrai? Vous me faites des compliments vous aussi. Mais vous savez, ça va un peu de soi quand on sort d'une situation qui nous change à tout jamais, un long moment où ne fait que broyer le néant.» Il ne s'avança pas davantage, baissant gentiment la tête pour contenir ce qu'il venait d'annoncer. Nolan savait très bien à quoi il faisait référence. C'était un passé révolu, qui faisait parti de lui, mais qui n'était plus, éspérons-le. Il releva la tête lorsque la voix radieuse de Léola résonna à nouveau. Qu'avait-il pensé d'elle en l'apercevant pour la première fois. Bien des choses. «Hé bien, j'ai tout de suite vu que vous cachiez une admirable fragilité derrière ses yeux radieux, mais sévères. Que vous aviez une certaine bonté, une vérité qui m'effrayait à reconnaitre. Et puis..» il prit une pause en souriant comme un enfant, les yeux tournés pour continuer «... que vous aviez beaucoup de culot de nous exposer votre beauté sous un grand jour, nous laisser la désirer en secret. » Nolan souria. Il l'avait vraiment pensé, ça. Comment pouvait-on être aussi belle et aussi peu s'en soucier. Oui, son énergie forte l'avait quelque peu réfrené. Peut-être avait-il simplement peur de cette force qu'il se devait de posséder lui aussi, effrayé de ne pas pouvoir l'atteindre comme elle le faisait en un rien. Nolan porta tout de même attention à l'histoire qui menait Léola à cet hôtel. Il voulait savoir véritablement, écoutait minutieusement les détails, les bras toujours croisés. « Vous semblez avoir un héritage d'une grande importance. C'est ce dont vous avez toujours rêvez, tenir un hôtel toute votre vie? Oh, et pour votre information, c'est un interview. Ça va paraitre le mois prochain. » répondit-il dans un rire. Il ets bien vrai qu'il sonnait comme un reporter qui voulait connaitre les débuts de Léola. Ce n'en n'était pas le but, mais il était curieux, indiscret. Puis vint son tour. À sa question, Nolan passa une main dans ses cheveux, tournant les yeux. Il n'aimait pas particulièrement parler de son parcours, surtout que son père avait déjà tracé tout le trajet pour lui. Nolan n'avait eu qu' hocher la tête pour avoir le poste d'éditeur. «Mon père est un des premiers fondateurs. Il a toujours travaillé dans l'écrit. J'imagine qu'il a remarqué ma motivation, mon talent et m'a offert la chance de monter les échelons. Me voilà éditeur, tout nouvellement. Ça m'effraie, vous savez. J'ignore ce que je peux attribuer. » Il la gratifia d'un sourire mêlé de gêne. C'est vrai qu'il doutait de ses talents par moments, surtout à l'approche d'une nouvelle édition. Léola était superbe encore. Nolan le remarqua.

Leola a vu qu'elle avait satisfait Nolan avec ses paroles. En même temps, c'est ce qu'elle pensait de lui, un bel homme qui est déterminé et surtout qui sait ce qu'il veut. L'atmosphère se détendait entre les deux jeunes gens et c'est quelque chose dont la jolie blonde était ravie ! Elle pouvait enfin communiquer avec cet homme qui la fasciné. Cette heure allez être longue, très longue, enfin du moins c'est ce que Leola espérait. Nolan parla à Leola de d'un situation qui l'a changé à jamais. Il n'avait pas l'air de vouloir en parler et la jeune femme ne voulait pas entrer dans l'intimité avec lui. Du moins pas encore. Et lui qu'avait-il pensé de la jeune directrice ? Fragilité, bonté, une vérité à connaître, et une chose qui fit pas mal rougir Leola : le culot d'exposer sa beauté au grand jour. Elle ne pu s'empêcher de rougir. La jeune femme jouait avec ses cheveux détachés, une mèche dans les mains. C'est son tic quand elle est nerveuse et déstabilisée. "Vous m'avez percé à jour en un regard, c'est bien joué" répondit la jeune blonde à son interlocuteur. C'est vrai, Leola est comme ça : fragile, déterminée et toujours joyeuse. Il avait réussit à trouver ce qu'elle voulait dégager devant les autres. Quand il parla de son héritage, il lui demanda si elle voulait faire ça toute sa vie ou non. Et que l'interview allait paraître le mois prochain. Quel rigolo celui là. "Non, je ne veux pas gérer un hôtel toute ma vie. J'ai un rêve que je réaliserais surement un jour et qui m'apportera pleine satisfaction" annonça la jeune femme. C'est vrai qu'elle attendait de se lancer aux FBI, où elle pourrait être pleinement épanouie. Enfin c'est ce qu'elle pensait. Avec son diplôme de criminologie, elle pouvait faire plein de chose mais elle avait peur de se lancer... Nolan parla à son tour de son expérience et don entrée dans son journal. Grâce à son père, c'est toujours grâce à papa enfin souvent du moins. "Très bien, je ne savais pas que votre père en était un des fondateurs. En tout cas, j'aime beaucoup cette revue !" lança à l'éditeur la jolie blonde. Il était gêné, comme Leola mais elle s'en fichait. Elle voulait juste le regarder quelques instants, il était comme Leola aime les hommes : assez grand, beau, brun, mystérieux. Le serveur vint pour prendre les commandes et tout deux donnèrent le nom de leur plat. Pour Leola se sera une simple salade, elle n'aime pas se gaver le midi donc une salade c'est très bien.

Il commençait à s'muser, à se détendre, à sentir que ce moment devenait de plus en plus humain, se sentant de plus en plus en moyen d'atteindre des émotions de vérité. Léola s'avérait être une meilleure copagnie qu'il ne l'avait jugé la première fois qu'ils se sont rencontrés. Nolan avait bel et bien jugé trop vite. C'est parfois une erreur qui pouvait découler à plus d'ennuis, plus de cons.quences regrettables, à des regrets, à des opportunités envolées. Cet instant avec elle était divin. Il se sentait bien, à l'aise, écouté, amusé. Peut-être pas encore assez près pour que l'éditeur ne s'avance sur le sujet de son passé, mais c'était tout comme. Il laissa le nuage de cette pensée d'envoler, reprenant la discussion amusante où il l'avait laissé. Et ses yeux, bien, comme un train, ils retrouvèrent le chemin sur la rail. Observer la rougeur monter, son doigt aggripé à ses cheveux pour combler un compliment bien envoyé, Nolan porait attention à tous ces gestes particuliers qu'on pense parfois à négliger. Au moins, il savait comment la maquillait d'un superbe sourire : dire la vérité. «C'est vrai? Aussi facilement? Quel est votre plus grand secret alors? Je veux savoir. » demanda-t-il spontanément, un sourire joueur au bout des lèvres. Simplement pour le plaisir, savoir ce qu'il ne pouvait voir directement. Il était sûr qu'un petit quelque chose ne demandait qu'à apparaitre. Nolan l'admirait, laissant tomber en boucles des images de ce que ce petit corps de femme pouvait bien garder. À ses prochains mots, Nolan suréleva un soucil de curiosité, tiré par les ficelles de son coeur d'diteur toujours à la recherche de dernières trouvailles. Trop intrigué, ma foi. «Je meurs déjà d'envie de savoir ce que consiste ce rêve. Un rêve d'enfance? Un rêve évanoui? » d'une voix sruexcité malgré lui. Des idées se débalaient, mais elles n'étaient que des préambules, que des hypothèses sans racine réelles. Léola était quelqu'un qu'il n'arrivait pas franchement à déballer aussi aisément, semblait un peu loin de lui, mais Nolan tenait à percer sa personnalité. Il y avait de la beauté cachée derrière cette muraille de directrice toujours bien appareillée. À son compliment, Nolan arracha un sourire, franc, mais distant, ne sachant pas réellement si elle en était une lectrice. Son compliment le réconforta, mais il n'y porta pas plus attention. Normalement, il sait reconnaitre les vrais lecteurs du Quaterly; ils ont une façon à eux de penser, de l'observer, de complimenter qui sont particuliers, des mots qu'ils faconnent rien que pour lui. Et là, Nolan supposait qu'elle ne mentait qu'à moitié. Il garda son sourire tout en baissant gentiment les yeux. «C'est très gentil de me dire ça. La prochaine édition est sur le point d'arriver et... j'ai vraiment peur de me planter. De décevoir mon père, justement, vous comprenez? » Il s'était délivré un peu, sentant qu'avec elle, il pourrait aussi bien lui montrer les brûlures de peurs cachées. Avec tout ce qu'il avait vécu, tout ce sauvetage par son père même, Nolan préfèrait la mort plutôt que l'idée de saboter involontairement une oeuvre qui avait pris autant de temps à concevoir. Il soupira gentiment avant de poser les yeux sur le serveur, allant et partant. «Enfin, vous viendrez y faire un tour au Quaterly, si vous le désirez. C'est pas très loin d'ici. » Se reprendre, ne pas laisser trop glisser. Nolan était un homme fort, un homme contrôllé.

La jeune femme aimait discuter avec cet homme. Pour l'instant, ils étaient tout deux sur la même longueur d'onde et elle aimait ça. Francs l'un et l'autre, se racontant un peu leur vie, Leola aimait apprendre à connaître Nolan. Cet instant était superbe, la jeune femmes se sentait gêné de dévoiler son secret. Elle n'en avait jamais parler à personne, car elle trouvait ça un peu stupide. Une peur de se lancer, une envie pourtant mais sans arriver à se convaincre de rentrer dans ce corps de métier. Mais elle avait envie d'en parler à Nolan, elle commençait à avoir confiance ne lui et puis elle adorait parler avec lui. Maintenant elle sait pourquoi elle avait toujours envie de sympathiser avec lui. "Mon rêve ? Même mes parents ne le connaissent pas.." répondit la jeune femme complètement gêné. Il fallait arrêté d'être gêné, car elle ne faisait que ça depuis tout à l'heure. "J'ai fais des études de criminologie et donc ... Je rêve de rentrer au FBI mais chut, c'est un secret !" annonça Leola avec un doigt sur la bouche pour mimer un secret. Elle avait tellement peur de parler de son rêve, mais il fallait bien quand même des fois.

Le jeune Nolan annonça à Leola la peur de décevoir son père. C'est quelque chose qu'elle connaît bien, car le nombre de fois où ils se sont embrouillés pour des histoires de comptabilité ou de gestion et elle en avait marre de ça. Une relation père / enfant ne devrait pas se passer comme ça. "Comme je vous comprends" dit Leola dans un souffle, un peu discrètement. Le jeune homme lui proposa de visiter les locaux du Quaterly, pourquoi pas. Elle visiterait autre chose que son bureau. "Avec plaisir" annonça la jeune blonde avec un petit sourire en coin.

Il n'avait aps de difficulté à parler aux gens, à les regarder en plus plein jour, à les découvrir, à leur donner la chance de se déballer, vraiment. Nolan avait eu un lourd passé et c'est grâce à celui-ci qu'il avait été en mesure d'accepter tout ce qui lui arrivait sous la main, tous ces gens différents, communs, uniques qui se présentaient à lui. Avec Léola, malgré le dur début, Nolan sentait qu'il pouvait bien se comprendre, que la vapeur pouvait s'envoler délicatement sans qu'il n'y ait trop de retombées. Belle, intelligente, sympathique, invitant à la détente et au rire, Nolan était en ses moyens avec elle. Il l'écoutait minutieusement, portait attention à chaque mots qu'elle utilisait, chaque accélération de voix et de débit différent. Ses yeux incrustés dans les siens, l'éditeur voulait connaitre son secret, son rêve enfoui. Apparemment, même ses propres géniteurs n'en savaient rien. Il avanca d'autant plus la tête de curiosité débordante. «C'est vrai? Suis-je en pleine exclusivité? » lanca-t-il en sourire, les yeux brillants, prêt à entendre la révélation de l'heure. Rien, ne s'attendait à rien, mais à tout en même temps, un truc de jeunesse qu'on oublit et qui attends le temps passer. Elle lui révéla. Il était surpris, s'attendant à tout sauf ça. D'ailleurs, celui-ci ne put s'empêcher un rire amical. C'était tout un rêve, tout un but qui ne semblait tout de même pas si difficile à atteindre si on le voulait vraiment. Les yeux de Nolan scrutèrent l'arrivée du serveur leur déposant les plats. «C'est un gros rêve, quand même, vous trouvez pas? Est-ce que vous avez fait les démarches pour y arriver, jusqu'à maintenant? » demanda-t-il par simple formalité, se demandant par quel moyen on s'y prenait pour se rendre aussi haut. En tout modestie, Nolan n'y connaissait absolument rien à ce domaine particulier de la cimonologie. Il baignait depuis toujours dans les arts, les écrits, le journalisme et l'édition. Tout de même, ça ne pouvait être qu'un plus d'en découvrir plus cet aléa de ce travail. Ses yeux admirait le temps, se posant parfois sur Léola, parfois sur des gens passants. Nolan, à ses propos, hocha la tête, un sourire réconforté, apaisé. Il n'était pas le seul à vivre un sentiment aussi intense, pesant pour le coeur. «Votre père vous met de la pression pour cet hôtel?» La gestion semblait être un domaine tellement stressant, remplie de défi qui surviennes, d'imprévisibilités que Nolan n'aurait jamais la force, la tête et l'envie de s'y laisser. Ainsi, il respectait ceux qui y appartenait, mais lui, ne pourrait jamais s'y baigner. «Quand vous voulez, en tout cas. » lanca-t-il pour sa venue au Quaterly, son petit monde à lui. Dans un sourire, Nolan commenca doucement à attaquer sa salade, affamé, excité, entêté à rester avec Léola un moment.