World collapse + Zephyr

Zéphyr & Léo

La fin du monde, les prophécies, les Kuku Yalanji, Léo  n'en avait rien à faire. En bon homme terre à terre, il n'avait pas écouté les dire de tous ceux qui s'affolaient de voir notre terre réduite à néant. Et quand bien même cela devait arriver, qu'il aille se terrer sur une île déserte ou bien qu'il continue à vivre sa vie comme bon lui semblait ne changerait pas grand chose. Alors il avait choisi la seconde option, il vivait sa vie. Il profitait de son fils, il prenait puis retouchait ses photos. Celles qu'il avait ramené d'Afrique lui avait rapporté une belle somme d'argent et quelques unes avaient été publiées dans des magazines de référence, il en était donc content. Il avait d'ailleurs prévu d'inviter Grace à dîner pour fêter la une d'un magazine d'astronomie avec sa photo en couverture, il lui devait bien ça, sans elle il n'aurait jamais eu de photos si grandioses d'une nuit étoilée. Bref, qu'aujourd'hui le 17 septembre ne lui avait fait ni chaud ni froid lorsqu'il s'était levé ce matin. Pourtant en fin de journée alors qu'il était encore au siège du journal local pour travailler un article, il sentit les premières secousses. Rien de bien méchant au départ et puis de plus en plus violent. Notre Léo, en bon coureur de sensations fortes attrapa son appareil qui traînait sur le bureau et se précipita à l'extérieur, il trouverait bien à faire de belles photos de foule affolée ! Mais son reportage improvisé ne se passa pas vraiment comme il l'imaginait. Les secoussent étaient de plus en plus violente, on commençait à voir des immeubles entiers s'effondrer, des personnes ensevelies sous les décombres. Des visions apocalyptiques, il en avait eu, plusieurs fois, lors de ses voyages à l'autre bout du monde. Mais lorsque ça se passait sous ses yeux dans sa ville natale, son Bowen, c'était bien différent. Néanmoins il ne renonça pas et déjà il s'avançait vers l'église la plus grande de la ville, celle qui dominait le centre et qui en était un symbole. Il la vit s'écrouler sous ses yeux et le captura dans son objectif. Les photos étaient belles et l'adrénaline grisante, petit à petit il s'approchait plus et ne fit pas attention ce sur quoi il marchait. Il trébucha sur des gravats et s'effondra sur le sol, il ne fallut quelques secondes, de l'inattention stupide, le frisson du danger, pour qu'il ne gâche tout. Sa tête heurta le sol avec fracas alors que sa seule pensée était de devoir sauver son précieux appareil. Et puis plus rien, le trou noir.
Quelques heures plus tard il se réveilla sur un lit d'hôpital. Vision floue mais odeur désagréable, il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre où il se trouvait. Mais pas comment il y était arrivé. Pour notre brun c'était le trou de mémoire totale. Pris de panique il appela, l'infirmière, n'importe qui. Mais l'agitation régnait dans les urgences et on mit un moment avant de venir le voir. Monsieur Emerson, vous êtes réveillé ! Une infirmière plus ou moins jolie se penchait sur lui, observant ses constantes. Ne bougez pas trop, vous vous êtes cogné la tête. Comment vous sentez-vous ? Il la regardait, hagard, il avait la bouche pâteuse. Ca va. J'ai soif, je crois. Déjà elle lui versait de l'eau dans un gobelet. C'est normal. Vous vous souvenez de ce qu'il vous est arrivé ? Le regard de Léo en disait long. Je vois. Vous étiez près de l'église, celle qui s'est effondrée. Je crois que vous avez eu de la chance, vous n'avez que quelques contusions. L'église ? Elle s'est effondrée ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Elle resta interdite un instant. Quel jour sommes-nous monsieur Emerson ? Il chercha, de toutes ses forces dans les tréfonds de sa mémoire, ça lui faisait un mal de chien. Je... J'en sais rien. Jeudi ? Elle sourit Quelle date ? ...Aucune idée. On est autour du... du solstice d'été. Le 20 juin ? Il but une longue gorgée d'eau qui lui fit du bien. Nous sommes au mois de septembre Léo. Elle avait pris ce genre de voix grave qui n'avait rien rassurant. Je vais essayer de trouver un médecin, ne bougez pas, je reviens. Déjà elle partait, mais se ravisa. Oh, on voulait prévenir quelqu'un, on a pensé à vos parents. Mais vous avez désigné une autre personne à prévenir en cas d'urgence. Votre ami va arriver, monsieur Baker. Votre ami, elle avait insisté sur le mot. S'il n'avait pas été si confus Léo en aurait rit, son ami... Son pote oui, Zephyr quoi ! Pourquoi l'avait-il mit lui comme personne à prévenir, il n'en avait plus aucune idée, mais le simple fait qu'il arrive l'apaisait, bien plus que l'idée de voir débarquer son père et sa mère.

Zéphyr & Léo

-Une journée classique ordinaire presque, en tout cas à son réveille au coté de Cameron, la main posée sur son ventrou tout rond, le monde, la vie, cette journée tout était parfait, mais il faut croire que la perfection n’hésite pas ou du moins Dieu ou une puissance supérieure en a décidé ainsi. Car voilà dans cette journée rien ne fut comme il faudrait, lui Cameron les autres visiblement ça va mais c’est la terre qui ne va pas, ce n'est pas une surprise, nous tuons la planète lentement il est donc presque normal que parfois elle se rebelle, sa façon à elle de nous gueuler dessus " hé ho vous arrêter de me détruire s'il vous plaît sinon je me fâche tout rouge" C’est ce qu’elle a décidé de faire aujourd’hui et elle a hurlé très fort, le sol à trembler si fort, dans l'appartement tout tomber comme si une main invisible samuser à tout jeter sur le sol, pour tout fracasser, immédiatement il a mis à l'abris Cameron dans la baignoire ce couchant sur elle, pour la protéger de tout danger, par chance que des dégâts matériels, et une très grosse peur, les deux mains sur le ventre de Cameron, son oreille collée aussi il écoute et ressent les petits coups que donnent leurs enfants et son cœur ralenti ce calme la peur reflue au fond de lui. Mais pas pour très longtemps, alors qu il met de l’ordre, range, jette etc. son portable sonné, un numéro qu’il ne reconnaît pas, mais il décroche quand même, il venait d’appeler l'infirmière de sa mère elle allait bien donc il répond dans s’inquiéter. Une infirmière de l’hôpital, son cœur reprend sa cadence et elle monte très haut quand elle lui annonce que Léo est le bas, la panique s’empare de lui, l'enserre dans une main froide, il est vivant mais s'il est le bas ce n’est pas bon il entend à peine le reste de la conversation il lui répond simplement qu'il arrive. Il s’assure que Cameron va bien, lui donne des instructions au cas ou cela recommencerait, il est un peu inquiet de la laisser mais il ne préfère pas qu'elle vienne avec lui la ville doit pas être belle à voir et l'hôpital encore moins ! Il a traversé la ville sur son vélo, évitant les les, les bout d'immeubles, les voitures écrabouillées, un décor d'apocalypse, une vision d’horreur et malgré ce temps clément il avait froid, tellement froid, de voir tout cela, lui fait du mal ! Devant l'hôpital il laisse son vélo contre un buisson et entre dans la fourmilière, on entend plus la petite musique de fond, seuls les piétinements incessants des infirmiers (ères) des docteurs, des civières, des ambulances qui arrivent lune derrière l’autre, des sanglots, des gémissements, des cris des pleurs, tout ce malstrom lui tourne la tête il se fraye un chemin vers les escaliers pour rejoindre l’étage fourni par l'infirmière. Il longe le couloir plus calme que le rez-de chaussée- il toc à la porte que son ami occupe. Il bascule la poignée et pousse la porte une lumière filtré des rideaux beige et sans âge sur le lit son ami, son cœur se sert si fort qu'il en maque d’oxygène une seconde il s’avance refermant la porte derrière lui.
Zéphyr ne sait pas dissimuler ses émotions, tout ce lit sur son visage et ici c’est l'inquiétude et aussi le soulagement de le voir en un seul morceau, deux bras deux jambes ses deux yeux !
Salut frèro, alors tu as voulu jouer au héros ! Laisse donc cela a superman.
Une pointe d’humour pour cacher le bruit des battements de son cœur inquiet et dévaster de savoir qu'il lui est arrivé quelque chose. -

Zéphyr & Léo

Il avait l'impression d'avoir la tête en pastèque, voir même le cerveau en compote de pastèque, sans repères et un peu effrayés à l'écoute des révélations de l'infirmière, Léo tentait tant bien que mal de se souvenir des dernières heures mais à la place ce fut une grosse migraine qui lui comprima la tête. Septembre, qu'on lui disait, lui avait l'impression d'être aux prémices de l'été, comment avait-il pu oublier trois mois de sa vie ? Il n'arrivait pas à s'y faire. La jeune femme lui promis de revenir avec un médecin, non sans lui avouer que cela risquait d'être long parce qu'il y avait beaucoup de patients à traiter en ce moment. Pour l'heure elle lui proposa de se reposer en attendant Zéphyr. Une fois qu'elle fut parti il soupira un bon coup, il se sentait trop agité pour dormir à nouveau, trop d'informations et trop de flou en même temps, c'était un bordel monstre dans sa caboche ramollie. Il remarqua se ses affaires avaient été posé sur une chaise non loin de lui, espérant que son téléphone portable n'avait pas été perdu dans son accident, il voulu tenter d'y accéder pour glaner quelques précieuses informations qui lui auraient permit de, peut-être, retrouver des bribes de souvenirs. Mais alors qu'il voulut se lever il fut vite stoppé par nombre de fils et de perfusions qui l'obligèrent à rester cloué à ce lit. Comme pris au piège, il était un lion en cage. Pourtant son attente ne dura pas bien longtemps, très vite on frappa à sa porte et il espérait que ce soit le médecin qui lui indique qu'on allait lui faire passer des examens complémentaire. Mais au lieu de ça il vit la petite tête de Zéphyr passer l'encadrement et, même s'il aurait voulu comprendre un peu plus ce qui lui arrivait, Léo fut soulager de voir ce visage connu dans tout ce chaos. Alors il soupira de contentement. Et même si son ami sembla devenir livide lorsqu'il le regardait, il lui offrit un sourire des plus rassurants. Ouais, la prochaine fois j'appellerai un super-héro au lieu de jouer au cascadeur ! Malgré la peur et l'angoisse ils devaient toujours tout tourner en dérision, quoi de mieux comme sas de décompression ? Bon, c'est si moche que ça alors ? J'ai perdu ma belle gueule ? Tu peux me dire, j'encaisserai ! Même si, au fond, il n'était pas si sur de lui. Zéphyr vint s'asseoir auprès de lui. Tu vas bien ? Et Cameron ? Et le bébé ? Il parait que c'est l'enfer dehors... Merde mais qu'est ce qu'il s'est passé ? Parce que pour Léo, c'était un jour ordinaire, il n'arrivait pas à croire qu'un tremblement de terre ait pu arracher toute une partie de la ville, pas à Bowen, pas chez lui !

Zéphyr & Léo

-Ce qui rassura immédiatement Zéphyr, c'est l'humour de son ami, il a une tête affreuse, pour une fois il est bien plus canon que lui ! Qu'il puisse plaisanter et un très bon signe, ce n'est qu'une belle bosse sur la tête, il va se faire dorloter par les infirmières, il y a une rousse sublime à l’accueil, il ira lui demander de s'occuper de lui personnellement, cela fait toujours du bien d'être soigné par une jolie demoiselle ! C'est une sage décision mon poulet et je te conseille Spider-Man pour les photos il serait presque aussi bon que toi ! Bon lui aussi il use de la plaisanterie, mais c'est pour dédramatiser car il s'inquiète, il était dans tous ses états quand on la appeler pour lui dire ce qui était arrivé à son ami, il a tout laissé en plan, la peinture de la chambre à faire, son roman, Cameron, il est même pas certain d'avoir des chaussettes dans ses chaussures ! Il y a certaines priorités, les chaussettes n'en son pas une ! Il ramène une chaise près du lit de son ami et s'y installe, il a les jambes en coton ! Il sourit à son ami et se passe la main dans les cheveux en mode ouais suit le plus beau. Je crois malheureusement que la science ne pourra plus rien pour ton visage, je t'offrirai une rose dans un bocal mon poulet. Soit fort, je serais le seul à être beau gosse ! Il a un sourire si large qu'il en aurait presque mal, c'est tout Léo ça, de s’inquiéter de son physique, ferait-il la même chose à sa place ? Certainement nous attachons beaucoup d'importance à notre physique, celui qui dit que le plus important c'est la beauté intérieure et que le physique il c'en moque, c'est qu'il est né aveugle, tous autant que nous sommes, regardons d'abord avec nos yeux, puis le reste vient ensuite, quand il a rencontré Cameron c'est vrai que ses d'abord son magnifique visage qui l'a poussé à lui parler, il a fait sa connaissance et il était tombé amoureux de tous ceux qu'elle est. Détend toi mon poulet Cameron va bien, bébé aussi et la ville ben elle c'en remettre les ouvriers son entrain d'astiquer leurs outils ! Son ami à l'air tellement... perdu, comme s'il avait dormi des jours entiers et qu'il n'avait plus aucune notion du temps. Je ne sais pas exactement tu me connais j'étais tellement plongé dans mon roman et les travaux de la maison que je n'ai pas écouté les infos et d'un coup big bang boum on aurait dit la fin du monde. Tout amusement la quitté car c'est du sérieux, la ville a pris cher et son ami aussi il aurait pu mourir et il... non il ne veut pas y penser il est là bien vivant a plaisanté et l'infirmière lui a bien dit que ses jours n'étaient pas en danger. Est-ce que tu veux que j'appelle quelqu'un Léo ? -