you give me exactly what i need (elealan) - hot

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elealan

Je me perds dans ses yeux comme je suis en train de me perdre dans cette relation. Je ne peux pas dire que je l’aime, je ne peux pas dire que je serais capable d’éprouver quelque chose pour elle, mais je sais qu’elle m’attire, je sais que son sourire vaut énormément et qu’à chaque fois que je lui en décroche un, je me sens fier. Je prends plaisir à la rendre heureuse, comme je prends plaisir à passer des moments avec elle. Je sais que je perds pied à force, que je baisse mes défenses parce qu’elle sait faire ressortir cette partie de moi que je ne dévoile pas. J’aime être cet homme froid, désireux d’offrir son corps et de profiter de celui des femmes, j’aime faire penser que je ne m’attache pas, que la seule chose qui m’intéresse c’est de prendre mon pied et de repartir satisfait du moment passé. Mais avec Eleanor, cette facette laisse parfois place à celle que j’offre à ma femme, celle d’un homme plus tendre, plus sincère. J’ai beau vouloir me convaincre que ce n’est pas le cas, il y a des gestes qui trahissent, tout comme mon regard. Je sais qu’il a changé à force de voir Eleanor contre moi, de voir son corps contre le mien, de sentir ses lèvres contre les miennes. Je sais tout ça et je m’en veux. Je m’en veux car à côté de ça, il y a ma femme, celle que j’aime et qui n’a jamais rien fait pour que j’agisse comme je le fais. Et pourtant, je n’arrive pas à regretter ce que je fais, je n’arrive pas à regretter d’avoir pu unir mon corps à celui de cette brune allongée sur moi, à cette femme que j’ai attiré dans mes cordes. Je l’y ai attachée avec tellement de force que je ne peux plus la laisser partir, je sais que j’aurai besoin de la revoir après ce soir, après cette nuit. Car elle resterait avec moi cette nuit, je la retiendrais pour lui offrir mes bras l’espace d’une nuit, pour qu’elle puisse apprécier le confort de mon corps contre le sien au réveil. Ou peut-être que c’était moi qui voulais pouvoir apprécier son corps contre le mien une fois que j’ouvrirais les yeux, pouvoir sentir le parfum de sa peau, pouvoir ressentir l’envie d’embrasser ses épaules avant de me placer au-dessus d’elle afin de trouver ses lèvres. C’est ça, je me perds, mais je m’en contre-fous, il n’y a qu’elle et moi et ça le sera encore le temps de rendre cette chambre. Alors je laisse mes mains prendre possession de son corps en la tenant contre moi, à élargir mon sourire à son rire qui me fascine, je deviens fou. Je deviens faible mais je m’en fous, je n’ai pas envie de lutter, j’ai envie d’être celui que j’ai envie d’être, je me fous presque de savoir si ça peut lui déplaire, tant pis. «Eleanor 2.0 ?» Je souris davantage à cette réponse et m’en pince les lèvres. Cette version me plaisait et pas qu’un peu. «Tu m'as transformé, ça ne fait aucun doute. Mais j'aime celle que je deviens quand je suis dans tes bras.» Mes yeux fixent ses lèvres pendant quelques secondes avant de remonter sur les siens. Une main remonte sa colonne vertébrale pour redescendre, me rendant compte que c’est la première fois que je la caresse ainsi, la première fois que ma main cherche à lui offrir de la tendresse. Je suis silencieux, trop absorbé par ce qu’elle vient de me dire. Ça me rend fier et en même temps, je me rends compte à quel point elle a changé pour moi, à quel point elle a franchi les barrières qu’elle s’était mise avant de me connaître. «Et toi, tu aimes cette Eleanor ?» Le contact de sa main dans mes cheveux me détend, j’aime cette tendresse qui ne nous ressemble pas, ce moment que l’on a après ce que nous venions de faire et que nous n’avions jamais eu. Pour la première fois, on parle pour parler, on parle pour savoir ce que pense l’autre. Pour la première fois, je m’intéresse à elle et elle s’intéresse à ce que je pense. «Si je l’aime?» Ma main quitte son dos pour se poser contre sa joue, mon index glissant jusqu’à ses lèvres, puis à son menton pour attirer son visage un peu plus près du mien. «J’en raffole. Elle me plaît. De plus en plus et pas que pour ce qu’elle m’offre, mais pour ce qu’elle est.» Je la fais glisser sur le côté et me tourne vers elle pour venir l’embrasser, délicatement, tout comme cette main qui relâche son menton pour glisser sur sa cuisse. Une question me brûle les lèvres et je romps ce baiser, mon corps se calant contre le sien tandis que mes doigts caressent toujours sa cuisse, puis remontent sur ses hanches, y dessinant des ronds pour redescendre sur sa jambe. «Est-ce que quelqu’un t’attend cette nuit?» Indirectement, je lui demandais de rester ici. J’espérais qu’elle réponde non à cette question, j’espérais qu’elle ne comptait pas rejoindre l’autre, mais j’en doutais. J’en doutais parce que je serais moi-même incapable de rejoindre ma femme après avoir passé autant de temps avec Eleanor. Parce que je serais incapable de la retirer de mes pensées jusqu’à m’endormir. Et même si je sais qu’en rentrant, ma femme ne serait pas là, encore en train de voyager pour vendre ses toiles, je sais aussi que celle qui se tenait allongée nue à mes côtés me manquerait. Pas son corps, pas ses lèvres mais juste elle, Eleanor.

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Lachlan et toi, vous n'avez jamais été de ceux qui se montrent très bavards. Du moins, pas ensemble. Tu imagines bien qu'il a des conversations intimes avec sa femme tout comme tu peux en avoir avec Maxence mais vous n'en avez jamais partagé rien que tous les deux. C'est la première fois que vous bavardez après avoir fait l'amour. La première fois que tu lui demandes ce qu'il pense de toi et par conséquent de cette relation. C'est la première fois que tu ressens autant d'émotions pour lui en une soirée. Bref, c'est la soirée des premières fois vous concernant. Et bizarrement, tu trouves ça plutôt naturel et plaisant. Tu aurais imaginé qu'un de vous deux aurait mis un frein plus rapidement à votre relation mais personne ne l'a fait. Visiblement, vous désirez garder votre relation intacte et peut-être même l'améliorer. Sans t'en rendre compte, Eleanor, tu tombes dans les filets du directeur financier et ce n'est pas une direction que tu devrais prendre, ça non. Parce que tu sais que cette histoire est sans issue et ça, depuis le début. Lachlan a toujours été honnête sur ses intentions, tout comme toi, d'ailleurs. Dés le début, vous avez été clairs : du sexe, rien que du sexe. Mais apparemment, cette relation prend un tournant totalement différent et inattendu. Tu le remarques lorsque le jeune homme caresse ton dos du bout des doigts avec une tendresse dont il n'avait jamais fait preuve auparavant. Ou lorsqu'il te regarde au plus profond de ton âme comme s'il pouvait lire en toi comme dans un livre ouvert. Tous ces petits détails qui prouvent que votre relation a changé et même si tu sais que vous ne devriez pas être si attentifs l'un à l'autre, ce nouvel aspect de votre relation te plaît. Énormément même. « Si je l’aime? » Sa main attrape délicatement ton menton, rapprochant vos lèvres dangereusement. Ton regard se dirige vers sa bouche que tu désires goûter à nouveau, sachant toute la saveur qu'elle possède. « J’en raffole. Elle me plaît. De plus en plus et pas que pour ce qu’elle m’offre, mais pour ce qu’elle est. » Et comme s'il lisait dans tes pensées, Lachlan te fait glisser sur le côté, collant à nouveau ses lèvres contre les tiennes. Tu réagis à ce baiser plus que tu ne le devrais, comme si tout ton corps réclamait le sien. Comme si tes lèvres avaient besoin des siennes pour continuer à sourire. Finalement, Lachlan rompt ce baiser, un peu trop vite à ton goût t'empêchant de répondre à ses paroles prononcées quelques secondes plus tôt. Il te pose une question que tu n'aurais jamais imaginé entendre de sa bouche. Même si secrètement, tu rêvais qu'il la pose. « Est-ce que quelqu’un t’attend cette nuit? » Tu prends un air faussement interrogateur, comme si la question se posait réellement. Toi, tu as déjà la réponse dans ta tête mais tu as bien envie de faire mijoter le jeune homme. Tu as bien envie de lui faire croire que tu hésites sérieusement à rester avec lui. Alors qu'au fond, pour toi, la question ne se pose même pas. Bien sûr que tu veux passer la nuit dans ses bras. C'est nouveau pour vous mais tu l'avais dit, non ? C'est la soirée des premières fois. « Mmmh, je crois bien, oui. » Dis-tu, l'air sérieux. Un air sérieux qui ne dure pas bien longtemps, te sentant incapable de retenir ton sourire plus longtemps. « Je pense que mon lit m'attend mais il ne m'en voudra pas si je lui pose un lapin. » Ajoutes-tu finalement en riant, amusée par la réaction de Lachlan. Tes doigts viennent s'entremêler au sien dans un geste qui paraît tellement naturel, entre vous. Pendant que ton autre main caresse chaque partie de son visage. Un visage si doux, si beau, si attirant. Cela ne devrait pas être permis d'être aussi beau et désirable. Et tu sais, qu'un jour, ce corps ne sera plus accessible pour toi. Tu sais qu'un jour cette relation sera terminée, Lachlan y mettant un terme. Mais tu n'es pas encore prête à l'accepter, pas du tout même. Alors, tu profites au maximum de tout ce que le jeune homme a à t'offrir. Tu poses quelques baisers sur son épaule avant d'y poser ta tête, collant davantage ton corps au sien. Tu aimes cette nouvelle proximité, ces nouveaux gestes de tendresse que vous ne connaissiez pas auparavant. Tu aimes avoir cette impression d'être la seule femme au monde qu'il désire et qu'il veut. Tu sais que ce n'est qu'une illusion mais sur l'instant, tu t'en fiches un peu. La sensation que cela te procure est bien plus importante et bien plus intense. Tu mets toutes ces interrogations de côté, préférant profiter de l'instant présent qui est comme un rêve éveillé que tu n'es pas prête d'oublier. Ca non, Eleanor, tu n'oublieras pas de si tôt les baisers, les caresses et la délicatesse de Lachlan. Et tu ne l'oublieras pas lui de si tôt. Tu t'en sens incapable.

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Je n’aime pas me poser de questions, je n’aime pas me torturer l’esprit lorsque tout ce que j’ai me permet de respirer. Je n’ai pas envie de me poser les questions qui pourraient me faire ressentir une culpabilité que je ne connaissais pas jusqu’ici, je n’ai pas envie de regretter ce que je suis en train de partager avec elle. J’ai envie d’en profiter, de voir si tout ce qu’il se passe est bien réel, si au final je ne suis pas en train de rêver tellement cette situation me paraît improbable. Et pourtant je n’ai pas envie de me pincer, je n’ai pas envie de douter de cette vérité qui me saute aux yeux. Si mes filets l’ont emprisonnée, alors elle m’a attiré avec elle pour que nous y restions rien que tous les deux. Mes mains posées sur elle cherchent à la protéger de cette éventuelle envie qu’elle pourrait éprouver de partir, je fais tout ce qu’il m’est possible pour qu’elle me préfère moi à tout le reste. Je cherche à captiver son attention, je cherche à être sincère dans mes paroles, je ne me cache pas de lui étaler la vérité, je ne me cache pas de lui dire qu’elle me plaît… et non pas pour ce qu’elle me donne mais pour la femme qu’elle est. Je n’ai pas envie de la laisser réagir, j’ai juste envie d’affirmer la chose en l’embrassant, j’ai envie qu’elle sache ce que je peux être l’homme qu’elle désire, le bon amant qui lui offrira tout ce que son corps peut demander, comme être le bon amant qui lui donnera toute la tendresse dont elle a besoin, qui lui dira ce qu’il faut pour qu’elle se sente aimée pour tout ce qu’elle est. Je me sens à l’aise dans ce rôle, j’ai l’impression de pouvoir être tout ce qu’elle voudrait que je sois. Pourtant lorsque je lui pose cette question qui dépassait l’entente de notre relation, je vois son visage changer. Je sens ma gorge qui se noue tandis qu’elle réfléchit. «Mmmh, je crois bien, oui.» J’entrouvre mes lèvres sans dire quoi que ce soit, je ne m’y attendais pas. J’étais tellement sûr de moi et l’espace de quelques instants, je me laisse berner par son petit jeu, jusqu’à ce que ses lèvres s’étirent pour me sourire. «Je pense que mon lit m'attend mais il ne m'en voudra pas si je lui pose un lapin.» Je soupire en fermant les yeux tandis que j’entends une nouvelle fois son rire résonner dans la pièce. «Ça devrait être interdit de se foutre de moi…» Je rouvre les yeux et sens ses doigts glisser entre les miens, je les resserre délicatement tout en plaçant nos mains entre nous deux, mon regard ne quittant pas le sien pendant que j’apprécie ses caresses qu’elle offre à mon visage. Je ne peux m’empêcher d’attraper son index au moment où il frôle mes lèvres, l’emprisonnant l’espace de quelques secondes avant de la laisser parcourir ma peau, alors que je ne cesse de laisser mes doigts voyager dans son dos. Je la sens se rapprocher de moi, rassembler nos corps l’un contre l’autre tandis que je ferme les yeux pour apprécier ses baisers qu’elle dépose dépose sur mon épaule avant d’y poser sa tête. Mon bras l’entoure aussitôt pour qu’elle reste ainsi, ma main se perdant dans sa chevelure, mes doigts se mettant à masser naturellement son crâne alors que je rouvre les yeux sur elle, mes lèvres se déposant contre son front. Je sens dans ma poitrine les battements de mon cœur réguliers mais puissant, j’ai l’impression qu’à fois qu’elle bouge légèrement contre moi, ma poitrine encaisse ce pouls qui frappe ma cage thoracique. Je me sens vivant, je me sens vivre normalement et je suis complètement apaisé. Ce silence ne me dérange pas, j’apprécie même à sentir la respiration d’Eleanor contre moi, à respirer à la même vitesse qu’elle. Je regarde ses doigts et les miens, je les ramène vers ma bouche pour embrasser son poignet, une fois, deux fois puis une dernière fois. «Je suis en train de me dire…» Je laisse mon regard se poser sur son visage que je vois à peine, posé contre mon épaule. Je bombe légèrement mon torse pour m’étirer, laissant un soupire glisser entre mes lèvres avant de reprendre là où j’en étais resté. «… au prix où j’ai payé cette chambre, il doit sûrement y avoir de quoi s’hydrater non? Et je ne parle pas que d’une bouteille de champagne» Je me mets à sourire et retire doucement ma main de ses cheveux. Il devait bien y avoir une salle de bain, une baignoire assez grande pour deux, une baignoire pour se détendre, pour savourer une coupe de champagne ou deux. Une baignoire pour qu’elle puisse rester allongée contre moi, à profiter de mes mains sur son corps pour enlever l’odeur de nos ébats que j’aimais pourtant énormément. Je cherche son regard et garde toujours ses doigts prisonniers des miens, j’étais prêt à rester contre elle et m’endormir s’il le fallait… mais la nuit était encore longue et j’avais envie de lui montrer une autre facette de moi ou du moins, de ce que je pouvais être aussi derrière cet homme qu’elle connaissait plus pour ce qu’il lui donnait.

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Tu vois le doute et la peur de l'abandon dans le regard de Lachlan et tu ne peux pas t'empêcher d'avoir un petit pincement au coeur. Et lorsque tu le vois fermer les yeux en entendant tes paroles, tu as peur de l'avoir blessé. Peur de lui avoir fait de la peine. C'est peut-être bête mais tu es comme ça, Eleanor. Tu es sans cesse en train de faire passer le bien-être des autres avant le tien et souvent, cela te joue des tours. Et pourtant, t'inquiéter pour le bien-être de Lachlan c'est nouveau pour toi, pour vous. Même si tu le faisais sans doute inconsciemment en voulant satisfaire ses besoins, aujourd'hui c'est totalement différent. Aujourd'hui, tu as conscience que tu veux le rendre heureux. Tu veux que le jeune homme se sente bien en ta présence et que ça ne change pas. Car s'il y a bien une chose que tu ne conçois pas actuellement c'est de le perdre. Pas tout de suite, pas maintenant, tu ne te sens pas encore prête. Mais la question, Eleanor, c'est : seras-tu prête un jour ? « Ça devrait être interdit de se foutre de moi… » Ses paroles te ramènent à la réalité et provoquent un sourire amusé sur ton visage. Heureusement pour toi, Lachlan n'est pas rancunier et prend plutôt bien la situation. « C'était tellement mignon de te voir flipper. » Réponds-tu tout en l'embrassant délicatement sur les lèvres. En réalité, toi aussi tu as flippé. Pas pour ta blague en soi mais pour la réaction qu'il pouvait avoir, tu ne voulais pas le blesser après tout. Mais tu gardes cet élément pour toi, préférant avoir ton jardin secret. La main de Lachlan se baladant le long de ton corps ne fait que renforcer toute l'affection que vous avez l'un pour l'autre. Ces petits gestes vous permettent, sans aucun doute, de vous rapprocher et d'être davantage complices. Et tu ne peux qu'aimer cette complicité, Eleanor. Même si vous pensiez qu'elle était seulement sexuelle, au début, aujourd'hui il ne s'agit plus simplement de ça. Aujourd'hui, tu remarques que vous avez développé des petites habitudes et des codes que seuls vous comprenez. Ce n'est pas grand chose mais c'est suffisant à vos yeux. Suffisant pour comprendre que vous tenez l'un à l'autre plus que vous ne l'avouerez jamais. « Je suis en train de me dire... » Tu relèves légèrement la tête pour toi aussi poser ton regard sur le jeune homme. Sa beauté n'a pas de limite même après un effort physique pareil et à tes yeux, ça devrait être interdit d'être aussi beau et séduisant. Tu pourrais clairement te noyer dans ses yeux et devant une telle beauté si tu ne faisais pas attention. « … au prix où j’ai payé cette chambre, il doit sûrement y avoir de quoi s’hydrater non? Et je ne parle pas que d’une bouteille de champagne. » Les paroles de Lachlan réveille ton corps et ton désir. Tu vois pertinemment où il veut en venir et cette idée te plaît. Parce qu'au fond, toi non plus tu n'es pas prête à mettre un terme à cette belle soirée. Cette soirée hors du commun et du temps. « Il suffit de vérifier. » Dis-tu, un sourire malicieux au coin des lèvres. Tu te diriges vers la salle-de-bain et entres, excitée comme une enfant à l'idée d'y trouver un jacuzzi. Et il n'y a pas à dire, cette hôtel ne fait pas dans la demi-mesure quand on voit la baignoire qui surplombe toute la salle-de-bain. Elle est assez grande pour vous accueillir et bien plus encore. Tu retournes vers la chambre, passant ta tête à travers la porte, un sourire aux lèvres illuminant tout ton visage. « Je pense que tu ne vas pas être déçu. » Et le mot est faible. « Tu t'occupes des coupes de Champagne et moi du jacuzzi ? » Demandes-tu au directeur financier, avant de retourner dans la salle-de-bain où cette baignoire vous attend sans aucun doute. L'avantage avec un jacuzzi, c'est que l'eau est continuellement alimentée et que donc, vous pourrez vous y glisser très rapidement. Tu enclenches quelques boutons pour faire monter la température et pour mettre les jets massants avant de te glisser à l'intérieur. La chaleur de l'eau détend immédiatement tous tes muscles et ne fait qu'améliorer cette soirée qui était déjà une réussite à tes yeux. « Ne traîne pas trop sinon je serai obligée de me laver seule. » Cries-tu à l'intention de Lachlan. Tu sais que cette phrase ne sera pas sans conséquence, au contraire, même. Tu rêves qu'à nouveau le jeune homme pose ses mains sur chaque partie de ton corps pour te savonner avec tendresse. Et rien qu'à l'évocation de cette idée, tu sens ton désir se réanimer comme s'il n'était pas bien loin, finalement. C'est fou comme tu as besoin de son corps et de le sentir contre le tien. Voilà une minute à peine que vous êtes séparés et sa peau te manque déjà. Tout comme sa présence et son odeur, d'ailleurs.

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J’aurais pu me montrer froid face à son petit jeu, j’aurais pu me montrer tout sauf réceptif mais j’en avais pas la force. J’avais pas envie de jouer, j’avais pas envie d’être celui que tout le monde voyait, j’avais envie d’être moi-même. Me montrer sous mon vrai visage ne me faisait pas peur, je savais simplement que plus j’agirais normalement avec elle, plus elle me découvrirait, que plus elle me parlerait, plus elle en apprendrait. J’aurais pu dire que c’était involontaire mais ça ne l’était pas, j’avais besoin qu’elle m’estime davantage pour la personne que j’étais, elle méritait de me connaître, elle méritait de savoir qui se cachait derrière nos provocations, derrière nos ébats qui manquaient parfois de retenue, derrière ce regard animé de désir qui pouvait devenir tendre face à la beauté qu’elle m’offrait. Pour la première fois, les sourires qu’elles m’offrent sont sans aucun sous-entendu, sans aucune arrière pensée et je ne peux m’empêcher de la trouver encore plus attirante. Tout ce que l’on a créé est superficiel alors que là tout est vrai, rien n’est calculé. «C’était tellement mignon de te voir flipper.» Je ne dis rien, je me contente de prolonger ce baiser tout en lui mordillant la lèvre pour répondre à ce qu’elle venait de dire. Mes lèvres prenaient goût aux siennes et je les retrouvais rapidement pour quelques secondes, avant de pouvoir profiter de cet instant qui ne nous ressemblait pas, à rester silencieux, à apprécier les geste de l’autre, allongés dans ce lit. Et même si j’y prends un certain plaisir, mes yeux s’ouvrent sur cette chambre, sur tout ce qu’elle nous offre pour la nuit et je ne peux ignorer le corps harmonieux qui est contre le mien. Je ne peux pas ignorer la femme qui m’a dit qu’elle passerait le restant de la nuit avec moi. J’ai envie de pouvoir profiter encore de sa présence, de ses mains sur moi, de son corps entre les miennes et de tout ce qu’elle était capable de m’offrir. Nos regards perdent l’un dans l’autre à mes paroles et je vois en elle se réveiller ce même désir, on se comprend. «Il suffit de vérifier.» Je la regarde se lever, je ne me retiens pas d’admirer chacune des courbes qui dessinent son corps qu’elle trémousse jusqu’à la salle de bain. Je me redresse dans le lit au moment où elle disparaît, je me frotte les mains de mon visage pour tenter de me secouer un peu, d’être moins enivré par cette femme qui occupe mes pensées, qui me manque déjà alors qu’elle n’est qu’à quelques mètres, derrière cette porte. Je vois la porte s’ouvrir et vois uniquement son visage dépasser de l’encadrement. «Je pense que tu ne vas pas être déçu.» J’hausse les sourcils, intrigué par sa réponse. «Tu t'occupes des coupes de Champagne et moi du jacuzzi?» Jacuzzi? Je ne peux m’empêcher de laisser un sourire rempli de malices prendre place sur mon visage tandis que je quitte le lit en la regardant «C’est comme si c’était fait…» Je cherche deux coupes qui trainaient par là et recherche le mini-bar. Il y a tellement de meubles que je m’y perds et mets quelques minutes à le trouver. «Ne traîne pas trop sinon je serai obligée de me laver seule.» Je me mets à rire en l’entendant, je sais qu’elle ne compte pas se laver seule, je sais qu’elle me réclame pour que je revienne auprès d’elle. J’en ai la même envie et dans la précipitation, je renverse du champagne entre les coupes. Je les attrape et me dirige vers la salle de bain, sentant déjà mon corps réclamer le sien au fur et à mesure que j’approchais de la porte. Je la tire à l’aide de mon coude et entre dans la pièce, je ne prends pas la peine de refermer derrière moi, trop impatient à l’idée de la voir et je n’y manque pas. Elle est confortablement installée dans ce jacuzzi qui nous laissera bien assez de place pour s’occuper de l’un et de l’autre… et pas que. Je lui tends sa coupe et la rejoins sans traîner, j’aurais pu m’installer en face d’elle mais au lieu de ça, me glisse derrière, l’obligeant à se décaler pour me laisser glisser dans l’eau chaude qui décontractait un à un chacun de mes muscles. Mon corps retrouve rapidement le sien enfui dans l’eau, mon torse accueille ses omoplates tandis que mes jambes s’étirent à côté des siennes. Je laisse mes bras passer devant elle, une main poser sur son ventre alors que l’autre tenait la coupe que je venais coller à la sienne. «Je ne vais pas porter de toast à cette soirée, juste me contenter de savourer ce que l’on a jamais pris le temps d’apprécier.» Mes lèvres glissent dans sa nuque qui s’offre à moi et l’embrasse à plusieurs reprises. Je reste quelques secondes à sentir sa peau contre mes lèvres, à laisser on regard glisser sur sa poitrine à peine visible avec le jacuzzi en marche. Je redresse mon visage et bois une gorgée du champagne qui me rafraichit l’espace de quelques secondes, avant de sentir Eleanor se repositionner et laisser son bassin se replacer contre le mien. C’est presque instantané, impossible à contrer. Je souris et sens ma main qui glisse sur sa cuisse alors que mon visage s’avance pour que je puisse laisser ma bouche proche du lobe de son oreille que je me surprends à attraper entre mes lèvres «C’était vraiment une bonne idée de prendre cette chambre…» Un simple murmure qui dévoile tout ce que je pense, un désir qui grandit à nouveau en moi et j’ai l’impression que ce n’est plus l’eau qui réchauffe mon corps, mais bien le contact que j’ai avec celui de la magnifique brune qui se tient contre moi. Il y a trop de choses en elle qui me plaisent pour que sache rester indifférent, trop de choses qui m’empêche de rester sage trop longtemps. Mais je tente de me concentrer sur cette main qui ne fait qu’effleurer sa cuisse… pour l’instant.

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Tu aimes penser que Lachlan n'est pas comme ça avec toutes les femmes. Tu sais qu'il n'est pas fidèle à sa femme et pas seulement avec toi. Tu sais qu'il reste volage malgré votre rapprochement considérable et qu'il ne changera peut-être pas de si tôt. Pourtant, tu rêves à penser que les choses sont différentes entre vous deux. Tu rêves à penser qu'il réserve certains gestes pour ton corps - et seulement le tien - tout comme ces baisers qu'il t'adresse parfois délicats parfois passionnels. Tu ne sais pas si c'est seulement une illusion mais tu as l'impression de ne pas te tromper à ce sujet. Si c'est le cas, et bien tant pis, tu seras déçue mais tu devras accepter la situation. Parce que vous ne vous êtes rien promis avec Lachlan, rien du tout. Et il est peut-être là, le problème. Plus le temps passe et plus tu as envie d'être la seule qu'il va rejoindre en douce dans le dos de sa femme. Plus le temps passe et plus tu as envie que ses caresses ne s'adressent qu'à ton corps, ses baisers qu'à tes lèvres et ses ébats qu'aux tiens. Mais tout cela est clairement impossible et tu le sais. Malgré tout, ça ne t'empêche pas d'y penser de temps en temps et naturellement lorsque tu es dans ses bras et que tu sembles être la seule femme au monde qu'il désire. « C’est comme si c’était fait… » Comme à votre habitude, vous partagez les mêmes idées et les mêmes envies ce qui fait que Lachlan accepte tout naturellement ta proposition. Et puis, ce n'est pas comme si c'était une proposition désagréable pour lui, comme pour toi, après tout. Tu l'entends chercher dans les placards de la chambre sans doute après ce fameux champagne si du moins il existe bel et bien. Finalement, le jeune homme te rejoint dans la salle-de-bain sentant ton impatience à travers ta voix. Tu ne te prives pas pour reluquer ce merveilleux corps qui s'offre à toi. C'est même tout le contraire. Tu t'arrêtes volontairement sur son sexe que tu détailles sans doute un peu trop mais c'est plus fort que toi. Et bien sûr, tu fais tout pour que Lachlan remarque ce désir qui perdure dans ton regard face à son corps d'Apollon. Une fois Lachlan dans le jacuzzi, tu t'appuies sur son torse renforçant votre proximité. Tu apprécies qu'il ait opté pour cette position plutôt qu'une autre. Il faut dire que c'est celle qui se prête le plus à coller vos corps l'un à l'autre. C'est devenu un réel besoin chez vous et vous ne le niez pas. « Je ne vais pas porter de toast à cette soirée, juste me contenter de savourer ce que l’on a jamais pris le temps d’apprécier. » Tu hoches la tête, bien d'accord avec les paroles du jeune homme. Vous n'avez jamais pris la peine de savourer les instants les plus simples et pourtant très agréables, eux aussi. D'habitude, vous comblez vos besoins respectifs et une fois rassasiés, tu rentres chez toi et lui retourne auprès de sa femme. Mais aujourd'hui c'est différent comme si tous les efforts physiques du monde n'étaient pas suffisants. Aujourd'hui, vous avez irrémédiablement besoin de tendresse et d'affection. C'est quelque chose que vous n'aviez jamais connu jusqu'ici mais qui te plaît énormément. « On pourrait porter un toast à notre incroyable talent au lit mais ça semblerait sans doute un peu prétentieux. » Réponds-tu, taquine. Même si tu plaisantes sur le coup, tu dois bien avouer que tu n'avais jamais ressenti une telle osmose au lit avec un homme ce qui fait de Lachlan, le meilleur partenaire que tu aies connu jusqu'ici. Lorsqu'il dépose quelques baisers dans ton cou, tu ne peux que les apprécier sentant ton corps réagir au sien. Tu fermes les yeux, profitant de cette tendresse qu'il t'offre une fois de plus. Finalement, tu te redresses et portes ta coupe de champagne à tes lèvres, profitant de cette douce liqueur qui coule dans ta gorge. Tu te remets en position après avoir bu une nouvelle gorgée, t'approchant davantage du bassin de Lachlan. La réaction de son corps te fait sourire et t'inspires une certaine fierté. Tu es fière de voir que lui aussi est toujours aussi attiré par tes formes même après avoir goûté à chaque parcelle de ta peau à maintes reprises. Tu es fière de voir que rien n'a changé entre vous physiquement parlant. Et pour montrer au jeune homme que ça te plaît, tu n'hésites pas à bouger ton bassin plus qu'il ne le faudrait. Quelques secondes plus tard, tu sens sa respiration dans ton cou et sens ses lèvres capturer ton oreille. Un geste auquel ton corps ne peut que réagir, lui aussi. Un geste anodin pour certains mais pas pour vous. Un gémissement s'échappe de tes lèvres sous l'emprise du désir que tu éprouves pour Lachlan. « C’était vraiment une bonne idée de prendre cette chambre… » Sa main sur ta cuisse accentue ses paroles qui réveillent ton désir en une seconde à peine. Tu ne peux retenir plus longtemps tes cuisses qui désirent se frotter l'une contre l'autre à cause d'un simple murmure qui en dit long sur les intentions du directeur financier. Immédiatement, tu sens le désir descendre jusqu'à ton entrejambe et tu dois lutter pour ne pas laisser ce désir te submerger à nouveau. « Sache que j'ai toujours de bonnes idées. » Un sourire malicieux se dessine au coin de tes lèvres même si Lachlan ne peut le voir d'où il est. Alors, tu décides de te retourner, t'asseyant sur le jeune homme entourant ses hanches de tes jambes. Tu rapproches ton visage du sien, vos lèvres n'étant qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. « Et j'en ai encore beaucoup en stock te concernant. » Murmures-tu volontairement. Tu laisses tes yeux naviguer au plus profond des siens, ce sourire malicieux toujours présent au coin de tes lèvres. Tu portes finalement ta coupe à tes lèvres, buvant une légère gorgée. Et pour provoquer davantage Lachlan, tu lèches tes lèvres qui sont parfumées par ce doux champagne, mordillant au passage ta lèvre inférieure plus longtemps qu'il ne le faudrait.

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Je ne m’étais pas imaginé une seule seconde que l’on se retrouverait dans cette chambre ce soir, tout comme je ne m’étais pas imaginé me retrouver avec elle sur canapé, puis ce lit pour finalement nous retrouver dans ce jacuzzi qui accueillait nos deux corps. Deux corps qui n’avaient plus aucun secret pour l’autre, à l’inverse ce que nous étions. Si je connaissais chaque courbe de son corps, chaque endroit sensible de sa peau, je ne connaissais pas la femme qui était avec moi. J’en savais le moins possible et au fond, j’aimais toute cette inconnue qui l’entourait, j’aimais désormais savoir qu’il y avait des choses que j’allais de voir connaître avec elle. Je me surprenais à avoir envie de m’intéresser à sa vie, à ce qu’elle faisait réellement, à ce qu’elle aimait faire de ses journées. Oui j’avais envie de savoir tout cela, peut-être pas ce soir, peut-être pas demain, mais un autre jour, car je la reverrais. Je ne sais pas à quoi ça ressemblera, mais je doute que l’on puisse entretenir une conversation très longtemps, je ne me sens pas capable de ne faire que l’écouter tant son corps m’obsède. «On pourrait porter un toast à notre incroyable talent au lit mais ça semblerait sans doute un peu prétentieux.» Je souris à ses paroles, c’est prétentieux mais est-ce qu’elle mentait pour autant? Je ne crois pas. «Prétentieux ou non, ça ne fait que refléter ce que je pense» Qu’elle plaisante ou non, j’aimais lui faire savoir que je partageais son avis, que sa façon d’être au lit me comblait pleinement. Je jouerais cartes sur table désormais, je ne nierais pas l’évidence quitte à ce que ça puisse la mettre mal à l’aise, elle avait le droit de savoir tout ce que mon corps ressentait quand il était contre le sien. Tout comme quand mes lèvres qui inondent son cou de brefs baisers, tout comme je réagis au moindre mouvement qu’elle m’offre, aussi involontaire soit-il, je ne peux y être indifférent. Et elle le ressent, elle le sait car elle recommence à plusieurs reprises. J’essaie de rester calmer, j’essaie de me maîtriser pour ne pas m’emballer alors je tente d’assouvir ce désir qui monte en recherchant son oreille, elle en pousse un gémissement qui n’aide en rien. Le temps de lui susurrer quelques mots et j’ai besoin davantage de contacts, alors je laisse ma main caresser sa cuisse, je sens ses jambes qui glissent l’une contre l’autre et c’est à mon tour de sourire, d’être fier. Mes lèvres restent proche de son oreille tandis que mon corps réagit au fur et à mesure que je la vois me lancer d’autres signes. «Sache que j'ai toujours de bonnes idées.» Je sens sa fierté, je serais prêt à parier qu’elle sourit. Et j’ai raison lorsqu’elle se retourne vers moi, qu’elle vient s’asseoir sur moi en laissant ses jambes emprisonner mes hanches pour que je ne puisse rien faire d’autre si ce n’est apprécier ce qu’elle m’offre. Machinalement, je ne peux me retenir à lui offrir mon bassin, il ne bouge pas assez mais juste ce qu’il faut pour que je sente l’excitation se mêler au désir, juste assez pour qu’elle me sente peu à peu devenir plus réactif. La proximité de nos visages est minime, mais pas assez pour que je puisse attraper ses lèvres «Et j'en ai encore beaucoup en stock te concernant.» Mon regard reste dans le sien jusqu’à ce qu’elle apporte la coupe à ses lèvres, que mon regard tombe sur celles qui sont encore humides de l’alcool qu’elle vient d’y amener. Ma langue caresse mes lèvres à mesure qu’elle mord la sienne, je déglutis difficilement, incapable de regarder autre chose que cette bouche qui m’hypnotise alors que ma main de libre force son bassin à bouger davantage contre le mien, lentement mais avec des gestes amples qui se font beaucoup ressentir contre ce membre qui peu à peu, réagit à l’appel de cette passion qui reprend le dessus. «Ah oui? Et quand est-ce que tu comptes m’en faire profiter?» Je lui lance ses mots dans un souffle presque étouffé sous l’attraction de ses faibles mouvements. Ma main délaisse ses hanches qu’elle bouge d’elle-même et je la remonte dans son dos, puis jusque dans sa nuque pour la forcer à rapprocher son visage. Mes lèvres frôlent les siennes, assez pour sentir le goût de ce champagne qu’elle n’a pas effacé de sa bouche. Mon regard transperce le sien et ma langue vient caresser sa lèvre inférieure, lui volant les restes d’alcool qui s’y trouvent pour finalement l’embrasser avec de la retenue… jusqu’à ce que ma main se perde dans sa chevelure pour retrouver toute l’envie qui hurle en moi. Mes lèvres épousent parfaitement les siennes et ma langue ne tarde pas à trouver la sienne tandis que je laisse tomber ma coupe de champagne dans le jacuzzi pour que je puisse placer ma main sur ses fesses et les attirer contre moi. Son corps m’électrise et j’ai de la peine à quitter ses lèvres, à un tel point que je laisse mon front collé au sien tandis que je sens ma respiration s’emballer sous l’effet de ses mouvements, sous l’effet de son regard tout aussi fiévreux que le mien. Je me mords l’intérieur de la joue et la débarrasse de sa coupe, le champagne me paraît complètement inutile maintenant que j’ai ses lèvres proche des miennes. Tout me paraît inutile maintenant que son corps est assis sur le mien et même si l’envie de prendre le dessus sur elle se fait ressentir davantage, l’envie de connaître les idées qu’elle me réserve me plaît d’autant plus «Excuse-moi, je ne t’ai… pas laissé me répondre du coup je… repose la question: quand est-ce que tu comptes… me faire profiter de tes idées, car elles m’intéressent énormément.» J’ai de la peine à contrôler ma respiration, de la peine à gérer mon souffle face à nos bassins qui glissent l’un contre l’autre. Ce ne sont que quelques centimètres de peau qui se frottent l’un à l’autre, mais c’est assez pour me rendre complètement fou, pour que mon corps réponde à chaque fois.

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