you give me exactly what i need (elealan) - hot

Pendant les quelques secondes où je lui parle, mes yeux ne fuient pas les siens, parce que je veux paraître le plus sincère, car je le suis, plus que jamais. Mes mots ne valent pas grand chose mais ils ont au moins le mérite de dire la vérité telle que je la vois, telle que je la ressens. Car lorsque je suis aussi près d’elle, que mon visage est proche du sien et que mes mains sont posées sur ses joues, je sais que je n’ai pas le droit de la laisser partir, je sais que je dois tout faire pour qu’elle veuille rester. Elle pourrait me demander ce qu’elle voudrait que je lui répondrais, je ne chercherais pas à contourner la moindre question. Je ne pourrais pas lui mentir, pas à elle. L’avoir vu se rhabiller m’avait fait comprendre certaines choses, la voir m’adresser aucun regard en gardant son visage baissé m’avait fait remarquer qu’il y avait une réalité que l’on avait oubliée ce soir puis l’avoir vu se diriger vers cette porte m’avait fait comprendre que je n’avais pas envie de la perdre. Oui, de la perdre, j’avais l’impression que si elle quittait cette chambre, je ne la reverrais plus ou plutôt, que je ne reverrais plus la femme avec qui j’avais passé de si bons moments. Je craignais qu’elle m’ignore, qu’elle me dise que la femme qu’elle était avait pris conscience que ce qu’ils faisaient n’était pas bien, ni pour elle, ni pour moi. Et je refusais qu’elle puisse un jour me dire ça, je n’avais pas envie de l’entendre me dire que ce que l’on faisait n’était pas correct, j’avais envie qu’elle s’en foute, qu’elle se foute de ce qui était bien ou non, ne pensant qu’à son bien-être, qu’à ses moments que l’on passait ensemble et durant lesquels on s’oubliait aussi facilement. Car lorsque je la regardais comme je le faisais, je me sentais être un homme, elle me regardait comme j’aimais que l’on me regarde. Elle n’était pas qu’attirée par moi, il y avait quelque chose de plus, ce petit plus qui vous faisait comprendre que vous pouviez être important pour elle et c’était le genre de choses qui me touchait, le genre de choses qui pouvait faire tomber mes principes et c’est ce qu’il se passait actuellement pendant que mes mains gardaient son visage prisonnier, laissant de temps à autres mes pouces glisser sur sa peau. Le fait qu’elle ait souri à mes paroles me rassure, mais je ne savais pas si c’était pour que je me voile la face ou s’il était sincère. J’étais silencieux, j’espérais qu’elle ne retirerait pas les mains de son visage, je voulais qu’elle me parle ou du moins, je voulais qu’elle reste et qu’elle ne quitte pas cette chambre. «J'ai envie de te croire, Lachlan, sincèrement. Mais on a bien vu ce soir que tu feras toujours passer ta femme avant moi. Et en un sens c'est normal...» Je la regarde sans ciller, je me mords l’intérieur de la joue en tentant d’encaisser. La nature du problème était posée dès les premiers mots, elle aussi ne cherchait pas à passer par quatre chemins et c’était peut-être mieux comme ça. «Je la fais  passer avant car je le dois Eleanor, pas parce que j’en ai envie.» Car oui, ma femme passerait avant parce que je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas la laisser douter de moi. Certainement qu’Eleanor ne le comprendrait pas mais je ne pouvais pas la faire passer avant, je ne pouvais pas prendre le risque de faire ça alors que rien était clair entre elle et moi. Puis même si les choses l’étaient, je ne pouvais pas changer du jour au lendemain, ce n’est pas comme ça que les choses fonctionnaient «Je ne sais pas à quoi je m'attendais… Je sais qu'on avait dit pas d'attaches, que du sexe mais ce soir les choses ont changé. Du moins pour moi…» Je sens mes lèvres qui s’écartent légèrement, surpris par ses mots. J’ai en moi quelque chose qui cherche à sortir, je sens mon cœur qui s’est mis à cogner ma poitrine un peu plus fort. C’est fou comme quelques mots suffisent à faire réagir les choses en vous. Je comprends ce qu’elle veut dire et je m’en pince les lèvres pour masquer à moitié un sourire car je suis heureux. J’étais heureux d’entendre ses mots, quel homme ne le serait pas? Cependant je sais que ça lui demande sûrement beaucoup de dire ça et j’essaie de me ressaisir, je décide même de la soutenir en la reprenant «Pour nous… Les choses ont changé pour nous. Je ne peux pas te dire à quel point elles ont changé, je ne peux pas te dire si elles vont durer… mais je sais que j’aime ce changement et que j’ai envie de croire que ce n’est pas rien ou ni même passager, j'ai envie qu'il dure» Encore une fois, j’étais sincère. Ce n’était pas des mots que je disais dans le vent, c’était ce que je ressentais, c’était ce dont j’avais envie sur le moment. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais persuadé de ce qu’il se passait entre nous, je ne pouvais pas lui dire que c’était quelque chose d’indélébile, à l’inverse de la sensation de ses lèvres sur les miennes ou de cette soirée, mais je pouvais lui dire que je voulais y croire et ce, même si ça devait me briser. Car je savais que je m’offrais à quelque chose qui m’était interdit, que j’allais vers quelque chose qui pouvait faire basculer beaucoup de choses dans ma vie. Mais je ne pouvais pas lui dire qu’elle était celle que je voulais car il restait ma femme et ce n’était pas en une soirée qu’elle pourrait me la faire oublier. «Bien sûr que j'ai envie de passer la nuit dans tes bras mais je ne sais pas si ce serait raisonnable. Parce que celle qui finira par souffrir dans l'histoire ce sera moi. Pas toi.» Mon regard est toujours là, toujours sur le sien. A aucun moment il ne l’a lâché et à aucun moment il ne le lâchera. Eleanor se trompe, elle ne sait pas que j’en souffrirais moi aussi. Je suis presque déçu de l’entendre prononcer ses mots. Elle se permet de porter un jugement en ignorant ce que je pourrais ressentir, elle ne se rend pas compte que contrairement à elle, je m’en fous de souffrir. «Tu vois Eleanor, il y a une différence entre toi et moi en ce moment. C’est que contrairement à toi, je suis prêt à souffrir. Je suis prêt à perdre beaucoup de choses pour pouvoir croire que ce qu’il se passe ce soir peut devenir réellement quelque chose. Je pense même que d’une certaine façon, j’ai bien plus à perdre que toi dans tout ça…» Mes mains quittèrent son visage, croisant mes bras sur mon torse. Il était inutile de répéter que mes yeux étaient toujours posés sur les siens. Je ne sais pas si elle allait se rendre compte de ce que je lui disais, je ne sais pas si elle comprendrait que j’étais prêt à prendre des risques pour croire en ce qu’il y avait entre elle et moi. Et même si je sentais encore la déception planer au-dessus de moi suite à ce qu’elle avait dit, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’elle était belle, qu’elle était même bien plus que ça. Et même lorsque le doute l’habitait, elle avait quelque chose en elle, ce charme infini que j’avais su ignorer jusqu’à ce soir. Jusqu’à ce qu’elle perce chacune des couches qui avaient su protéger mon mariage, laissant une trace d’elle où seule ma femme avait le droit d’être et où peu à peu, au fur et à mesure que mon cœur faisait circuler le sang dans mes veines, je pouvais sentir Eleanor envahir chaque recoin de ma tête, vivre dans le bout de mes doigts qui étaient encore posés sur son visage il y a quelques secondes. Je l’avais dans le sang et je ne savais pas comment j’allais pouvoir tirer un trait sur elle si un jour elle me le demandait… car ce jour-là, j’aurai définitivement tout perdu.

Aussi bête que cela puisse paraître, j’avais envie de lui dire merci d’avoir cherché à partir. Je crois que si elle n’avait pas cherché à franchir cette porte, jamais nous n’aurions parlé de ça. Ou peut-être que si mais dans un contexte différent, peut-être que l’on en aurait parlé dans le lit si je n’avais pas répondu au téléphone mais est-ce qu’elle aurait utilisé les mêmes mots? Est-ce que j’aurais réussi à ne m’attarder que sur ses yeux alors qu’elle aurait été nue devant moi? J’en doute, jamais elle ne se serait ouverte à moi de cette manière et jamais je ne me serais ouvert à elle en m’impliquant autant. J’étais en train de m’engager sur un champ de mine et si Eleanor nous laissait une chance de voir où ce chemin sinueux nous mènerait, je n’aurais pas le droit à la moindre erreur. J’avais l’impression d’être sur un fil, de tenir en équilibre dessus pour ne pas tomber dans ce champ qui aurait raison de moi. Je savais que cet équilibre qui me permettrait d’avancer était devant moi, il était représenté par la femme qu’était la belle italienne. Je devrais être en train d’avoir peur, de m’inquiéter de ce qui pourrait m’arriver mais étonnamment, je me sentais sûr de moi, sûr de ce qui pouvait se trouver au bout de ce fil. Plus j’avancerais avec elle et plus je m’éloignerais de celle à qui j’aurais du me lier jusqu’à ce que la mort nous sépare. Les choses se dessinaient facilement dans ma tête et je savais que si Eleanor décidait de s’éloigner, je finirais par perdre l’équilibre et personne ne serait là pour me récupérer, ni même ma femme car je me serais trop éloigné d’elle. En avançant, je lui donnerais de moins en moins de raisons de m’aimer, plus j’avancerais avec Eleanor, plus je serais confiant. Je savais qu’un jour je finirais par pousser ma femme à me détester, à me haïr pour te ce que j’ai pu lui cacher. Je savais que j’en souffrirais car au fond de moi, je ne pourrai jamais l’oublier. Mais il y a des choses qu’on ne maitrise pas et avec Eleanor, c’était l’exemple parfait… j’avais envie de croire que c’était quelque chose de vrai, quelque chose d’infini, quelque chose qui durerait assez longtemps pour que je n’aie pas à en souffrir. «Je sais et c'est normal que tu le fasses mais c'est pas pour autant que je le supporte. Et si un jour elle appelle alors qu'on fait l'amour?» C’était peut-être mal, mais j’aimais ressentir cette possessivité qu’elle laissait entendre par ses mots, j’aimais le fait qu’elle ne supporte pas que je puisse accorder mon attention à une autre qu’elle. Mais ce qui avait retenu mon attention avait été cette question qui n’avait pas vraiment de fin. Je savais où elle voulait en venir et je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres «J’ai fait une fois l’erreur de lui répondre en ta présence, je ne le ferai pas deux fois, pour ça j’apprendrai à la faire attendre» Elle ne nous interromprait plus, il n’y aurait plus de téléphone quand je serai avec elle, il y aura une excuse pour que ma femme n’appelle pas, je trouverai une solution. Je ferai le nécessaire pour que les moments que je m’accorderai avec Eleanor soit les nôtres et que personne ne puisse venir les déranger. On ne pourra pas faire ce que l’on voudra quand on le voudra, on devra se contenter du temps que l’on peut s’accorder et je savais que ce serait le plus difficile… que le temps qu’on ait à s’accorder soit suffisant pour que l’on continue de s’accrocher l’un à l’autre «Moi non plus je ne veux pas que ce soit passager ou que ça change... J'ai trop besoin de toi, Lachlan.» L’entendre approuver ce que je disais me rassurait, j’avais l’impression de respirer un peu mieux et surtout, je la sentais se rapprocher malgré qu’elle ne bougeait pas. Je sentais dans son regard que le doute s’échappait peu à peu pour laisser place à une certaine volonté. J’espérais ne pas me tromper, j’espérais ne pas me donner de faux espoirs mais j’espérais au plus profond de moi qu’elle soit aussi déterminée que moi. «Et il en est de même pour moi, tu sais… » Mais cette fierté face à ses paroles fut balayée par une déception lorsqu’elle me fit comprendre qu’elle ne voulait pas souffrir. J’avais retiré mes mains de son visage pour qu’elle le remarque. Ça ne m’empêchait pas de toujours la regarder et de lui dire ce que je pensais pour qu’elle réagisse, pour qu’elle me montre qu’elle en voulait aussi. Je la regardais alors se rapprocher de moi en déposant sa main sur mon torse. Ce simple contact m’avait fait du bien, ressentir ses doigts sur ma peau m’avait manqué et j’aurais aimé qu’elle pose la deuxième, qu’elle laisse ses doigts détailler mon torse comme elle l’avait fait plus tôt dans la soirée. «C’est pas ça... Je suis prête à me battre pour toi, pour nous. Mais j'ai peur, Lachlan. J'ai peur qu'à la fin, tu te rendes compte que ton mariage est plus important que moi et que tu me laisses tomber... Parce que je ne serai jamais à la hauteur.» Ses mots étaient venus accompagner son geste, elle cherchait à s’expliquer, à me faire comprendre qu’elle tenait à moi, qu’elle comptait faire tout ce qu’elle pouvait mais que malgré tout, elle avait peur. Une peur que je pouvais que comprendre mais j’ai envie qu’elle comprenne que je serai là, que je ne fuirai pas. «J’ai peur moi aussi mais je compte être là pour te rassurer, tout comme je compte sur toi pour en faire de même. Je sais que l’on a beaucoup de choses à se prouver mais j’y crois… J’ai envie d’y croire Eleanor.» Je me pince les lèvres tandis que je vois ses yeux se mettre à briller. Je ne veux pas qu’elle ait peur, j’ai envie qu’elle ait confiance en elle, qu’elle ait confiance en moi pour qu’on ait confiance en nous. «Si je décide de m'investir dans cette relation et de rester, je ne sais pas si je serai capable de te laisser partir un jour…» Mon regard flanche à force de voir son regard s’embrumer alors que ses mots sont lourds de sens. Je me rends compte de ce que je lui demande et si je me sens prêt, j’ai peur qu’elle non et qu’elle se lance en ne cessant de douter de moi. Je décroise mes bras et je ne peux m’empêcher de les passer dans son dos pour l’attirer contre moi, j’ai besoin qu’elle comprenne que je suis là, que je suis avec elle. Je dépose un baiser sur son front pour la serrer encore un peu plus contre moi, pour ressentir son corps recouvert contre le mien pendant que mes mains lui caressent le dos. Je ferme les yeux et inspire profondément en laissant mes lèvres s’approcher de son oreille «Tu n’auras pas à en être capable car tu n’auras pas besoin de me laisser partir, je ne compte pas te lâcher, je te veux pour moi…» J’y croyais, je voulais y croire car à ce moment, je n’avais pas de doute qu’à force que les choses évolueraient, Eleanor saurait combler certains vides de ma vie, combler certaines choses que mon mariage ne sait plus combler. Je me sentais revivre à travers elle et je comptais vivre pour elle un jour, si elle le voulait, si elle nous le permettait.

Je savais qu’à travers tout ce que je disais, je lui faisais des promesses, je la laissais croire en des choses dont nous n’avions pas réellement les cartes en mains. Cependant ça n’empêchait pas que je comptais tenir tout ce que j’avais dit, je voulais me battre pour voir ce qui se dessinait pour nous, je voulais voir au fur et à mesure les couleurs se déposer sur ce tableau dans lequel elle serait avec moi. Je savais que la dominante de cette relation ne serait pas le rose, je savais pertinemment qu’il y aurait des complications, je savais que l’on souffrirait de devoir se cacher, de devoir faire attention mais j’espérais qu’avec le temps, on arriverait à passer au-dessus de ça. J’espérais qu’avec le temps, elle n’aurait pas l’impression d’avoir commis une erreur car elle allait devoir être patiente, tout comme j’allais devoir l’être. Je ne pouvais pas changer les choses du jour au lendemain, mais on pourrait changer les choses ensemble, à chaque fois que l’on se verrait, à chaque fois que l’on se convaincrait que nous allions dans la bonne direction. J’étais conscient qu’il y aurait des doutes, qu’il y aurait des interrogations qui mèneraient à des disputes. Mais je savais aussi que c’est ce qui pourrait nous permettre de mieux se comprendre, de changer les choses pour corriger chaque erreur, pour petit-à-petit, remplacer les couleurs sombres de ce tableau par des couleurs vives, des couleurs qui finiraient par montrer qu’il y avait bien plus de positif que de négatif dans notre histoire. Une histoire qui ne faisait que débuter et pourtant, j’avais déjà l’impression que je connaissais particulièrement bien Eleanor, alors que c’était faux. Je ne m’étais jamais vraiment intéressé à elle et elle ne s’était jamais réellement intéressée à moi. Mais peu importe, ça ne me posait pas de problème car nous aurions le temps de changer tout ça. Tout était devenu plus agréable depuis quelques secondes, tout comme ses mains qu’elle avait fini par poser sur moi, tout comme ses gestes du bout de ses doigts qui laissaient des frissons parcourir ma colonne vertébrale. Des frissons qui me rappelaient l’effet de ses lèvres sur moi plus tôt dans la soirée, la sensation de son corps nu qui était collé contre le mien, des sensations qu’elle me rappelait en me caressant du bout des doigts. «Moi aussi j'veux y croire parce que tu en vaux la peine» On pourrait penser que ce sont des choses qui paraissent normales dans cette situation, mais ses mots avaient le don de me rassurer. Je n’en avais peut-être pas l’air mais il y avait certaines choses qui m’avaient poussé à douter de ce que je valais, de mes qualités en tant qu’homme. Mon regard se mêle au sien et je m’y perds peu à peu car je me rends compte ce qu’elle pourrait représenter pour moi et ce que j’étais prêt à représenter pour elle «Et je ferai tout ce que je peux pour te donner raison» Je ne voulais pas qu’elle puisse un jour regretter ce qu’elle m’avait dit, je voulais qu’elle puisse être fière de chacun des mots qu’elle avait prononcés pour pouvoir se dire plus tard qu’elle avait raison, que tout ce qui l’avait fait croire en moi était bien vrai et non pas que de simples espoirs. C’est pour ça que je l’avais attirée contre moi, pour qu’elle comprenne que j’étais plus vrai que jamais, que je serais présent pour elle et que je ferais en sorte de pouvoir lui offrir le réconfort dont elle aurait besoin lorsqu’elle se laisserait déborder par ses émotions. J’avais envie qu’elle puisse avoir confiance en moi car ce serait la chose la plus difficile à faire pour elle. Je savais qu’elle s’apprêtait à devoir faire face à mon mariage mais je comptais le rendre moins lourd qu’il ne l’était actuellement, je trouverais la solution pour y arriver mais j’avais besoin qu’elle me croie, le besoin qu’elle soit rassurée. «Et toi, tu n'es rien qu'à moi.» Elle accompagna ses paroles en déposant ses mains sur chacune de mes joues, laissant son visage se rapprocher du mieux pour m’embrasser. Mes mains se joignent dans son dos pour qu’elle ne s’arrête pas, j’avais envie que ce baiser se prolonge quelques secondes de plus encore. Je savais ce qu’il voulait dire et je ne pus m’empêcher de sourire une fois que nos lèvres se séparèrent, car j’étais heureux… heureux car nous venions de nous lancer ensemble dans quelque chose; elle et moi. «On retourne au lit?» La réponse à cette question me parait évidente et je la regarde, ce sourire sur les lèvres qui en dit assez long.. «Ah? Tu ne souhaites plus t’en aller?» Et avant même qu’elle puisse me répondre, je viens retrouver ses lèvres pour qu’elle ne dise rien, j’attrape doucement ses poignets pour la détacher de moi l’espace de quelques secondes. Je la fais avancer en restant derrière elle, mes mains posées sur ses épaules, cherchant à la guider «Tu sauras qu’il est strictement interdit…» Je cessais de parler et l’avais retenue par les épaules afin qu’elle arrête, me laissant alors la débarrasser de ce sac à mains dont elle n’aurait plus besoin et il en irait de même pour ses vêtements. «… d’aller dans ce lit encore habillée. J’y attache beaucoup d’importance.» J’avais à peine fini de parler que mes mains avaient déjà commencé à faire glisser sa robe, découvrant les épaules d’Eleanor et où je n’avais pas pu me retenir d’y déposer quelques baisers, laissant mes lèvres y traîner en retrouvant le parfum de sa peau. Sa robe avait ensuite glissé d’elle-même jusqu’aux chevilles de la belle italienne, peut-être que le fait d’avoir cassé sa fermeture éclaire quelques heures plus tôt n’y était pas étranger. Mes mains n’avaient pas tardé à se poser sur elle, dans son dos, puis sur ses fesses avant de passer sur son ventre afin de sentir son corps tout entier contre le mien. J’avais enfui ma tête dans son cou pour retrouver les sensations dont j’avais commencé à manquer lorsque j’avais répondu au téléphone. Mes mains avaient l’air de chercher à la redécouvrir sans même vouloir retirer les sous-vêtements qu’elle portait ou du moins, pas tout de suite. Quelques mètres nous séparaient du lit et je savais que d’ici là, j’aurai eu tout loisir de les enlever mais avant je voulais juste retrouver son corps contre le mien. La resserrant encore un peu plus contre moi pour que mon torse épouse parfaitement son dos et que je puisse finalement laisser mes lèvres se déposer sur sa joue, puis la forcer à tourner le visage vers le mien pour que je sente ses lèvres sur les miennes. Aussi bête que cela puisse paraître, ça m’avait manqué… et pourtant, ça ne faisait que depuis une demi-heure que j’avais du m’en passer.

Plus mes yeux se posaient sur elle et plus je me demandais si j’allais avoir la chance de la voir faire partie de mon quotidien un jour. Je savais que si ce jour venait à arriver, il serait dans bien longtemps, trop longtemps à mon goût mais en même temps je ne pouvais pas tirer un trait sur ma femme. Je ne peux pas car je l’aime, je l’aime plus que n’importe quelle autre femme et pourtant, j’ai l’impression qu’Eleanor pourrait venir changer tout ça. Je ne peux pas expliquer le pourquoi du comment, je ne suis pas capable de mettre des mots sur ce qu’il se passe. Personne ne pourrait comprendre, personne ne pourrait se dire qu’un mariage qui dure depuis dix ans peut être chamboulé de la sorte, même moi je ne pouvais pas me le dire et pourtant, je savais que j’avais en face de moi une femme qui pourrait le mettre en péril. J’aurais très bien pu la laisser partir, j’aurais très bien pu me retrouver seul pour ne pas être dans la situation actuelle mais c’était plus fort que moi. Eleanor avait su abattre chaque mur qui me séparait d’elle, elle avait su faire ce qu’aucune autre conquête n’avait jamais réussi: pousser à me dévoiler. J’avais littéralement flanché face à elle, je m’étais retrouvé comme un homme qui désirait lui offrir son corps pour la dernière fois, j’avais vécu cette soirée comme si jamais elle s’offrirait à nouveau à moi… L’espace d’une soirée, j’avais voulu être moi-même et ça m’avait plu. Bien sûr que l’on avait gardé notre petit jeu, bien sûr que mes coups de reins n’avaient pas été aussi tendres que ceux d’un autre homme… mais ça n’empêchait pas que j’avais voulu lui montrer que je tenais à elle, que j’avais le besoin de la satisfaire à chaque fois qu’elle me le demanderait, que je ne penserais pas à mon plaisir personnel mais aussi au sien. Ce soir j’avais eu envie d’agir comme j’aurais agi avec ma femme et je le ferais la prochaine fois, puis toutes les fois où j’aurai le temps de la retrouver. Et ce serait ça le plus difficile, de devoir me passer d’elle lorsqu’elle serait la seule que je voudrais avoir, que je souhaiterais voir. Je ne sais même pas à quel point ma vie de couple va en pâtir mais j’avais envie de croire que je saurais faire la part des choses, qu’Eleanor saurait faire face à cette situation et je me battrai pour qu’elle ne souffre pas. Sentir sa peau contre mes lèvres me rassurait, plus elle était proche et plus j’avais la sensation qu’elle était heureuse. Je voyais son sourire sur ses lèvres lorsque je l’embrassais dans le cou, je sentais son corps bouger lentement contre le mien, son bassin cherchant le mien pour me rappeler qu’elle est toujours là et qu’elle a ce même désir en elle que j’ai en moi. Elle m’a manqué et pourtant, ça ne fait même pas une heure que mon corps s’est séparé du sien. J’espère qu’elle le sait qu’elle m’a manqué, j’espère qu’elle sait que je souhaite pas me passer d’elle et lorsqu’elle se recule d’un pas pour me faire face, mes yeux ne peuvent s’empêcher d’admirer chacune de ses courbes. Rapidement, mon regard s’attarde sur ses mains qui viennent retirer les bretelles de son soutien-gorge qu’elle finit par me lancer. Je le rattrape sans être capable de décrocher mon regard de ce que je vois. Je me rappelle encore parfaitement des sensations de sa poitrine sous mes lèvres, de mes doigts qui la caressaient. J’avais envie de recommencer mais elle se contentait de me regarder, me souriant alors qu’elle finissait par se mordre la lèvre. Mes doigts se resserrent instinctivement sur son soutien-gorge, elle sait parfaitement ce qu’elle fait et ça fonctionne. Je plisse les yeux lorsque je la vois descendre son string et je reste immobile et pourtant c’est difficile. Rester de marbre alors qu’elle se déshabille c’est un peu comme la regarder commencer quelque chose sans m’y convier. «Je crois que je suis prête à aller au lit.» Je la regarde en souriant et me contente simplement d’approuver de la tête, faisant un premier pas vers elle. «Mais je préfère quand on me borde.» Il ne fallait pas en demander davantage, pas avec moi. Je ne tarde pas avant de m’approcher d’elle, de la surélever jusqu’à ce qu’elle ait ses jambes autour de me taille. Je la regarde et avance, laissant mes genoux se poser sur le lit tandis que je laisse mes lèvres caresser les siennes. «Et je préfère quand je suis celui qui peut le faire» Je laisse mes lèvres trouver les siennes pour un baiser court, beaucoup trop court mais je me rattraperai. J’avance dans le lit en laissant mes genoux glisser sur les draps puis lentement, je la fais tomber en arrière, mon corps suivant parfaitement le sien pour qu’une fois allongée, je sois contre elle. Je caresse sa joue du dos de la main, je la regarde silencieux sans pouvoir m’empêcher de sourire. J’ai l’impression d’être face à ma première histoire, d’être complètement obnubilé par ce que je vois, par ce que mon corps sent contre lui. Je l’embrasse une première fois tendrement, prenant le temps d’apprécier ses lèvres et puis sa langue, mes mains se posant à côté de ses épaules pour tirer vers le bas la couverture sur laquelle elle est allongée, la sentant relever son dos pour que je puisse le retirer. Mes lèvres finissent par quitter les siennes puis je la regarde, sans rien dire dans un premier temps, me contentant de savourer pleinement cet instant. «Il y a trop de choses dans ma tête en ce moment et tu n’y es pas étrangère…» J’étais un peu perdu, dans un bon sens, mais je voulais faire tellement de choses et en même temps aucune juste pour pouvoir me permettre de la regarder comme je le faisais. Je ne peux pas m’empêcher de me mettre à rire, c’est sûrement nerveux, sûrement parce que je ne suis pas autant maître de la situation que je voudrais l’être… «… Seulement je ne sais pas si tout ce que j’ai en tête est vraiment raisonnable.» Je sens la malice s’étendre sur mes lèvres alors qu’elles viennent déposer des baisers sur l’os de sa mâchoire, finissant leur course jusqu’à son oreille dont j’attrape délicatement le lobe, mes mains trouvant les siennes alors que mes doigts s’entrelacent aux siens. Peu à peu, je sens mon corps qui réagit contre le sien, des frissons parcourent ma colonne vertébrale à chaque fois que sa poitrine vient s’écraser nu peu plus contre mes pectoraux alors que nos bassins sont bien ancrés, séparés de ce boxer que je n’avais pas eu la force d’enlever, bien trop pressé de retrouver le corps d’Eleanor contre moi.

Mes pensées se contredisent entre elles, mais elles ne m’empêchent pas pour autant d’agir de la façon dont je le désire. J’ai en moi plusieurs voix, celles qui me demandent de me rappeler que j’ai cette alliance à mon doigt, celles qui me disent que je dépasse peu à peu les limites que je m’étais fixée et qu’en continuant ainsi, j’allais me perdre. Et si c’est ce que je voulais? Et si au fond, j’avais envie de me perdre avec Eleanor? Etait-ce vraiment une mauvaise chose? Et puis qui sait, est-ce que je n’avais pas déjà commencé à me perdre le jour où j’ai commencé à tromper ma femme? Peut-être qu’aujourd’hui, plutôt que de me perdre, j’avais trouvé en Eleanor ce moyen de m’extirper de tout ce qui me poussait à agir ainsi. Ça pouvait paraître insensé et pourtant au fond de moi, j’y croyais. Parce qu’il y avait en Eleanor quelque chose qui m’attirait en dehors de ce corps que j’avais tout loisir de regarder et de toucher. Peut-être était-ce parce que je ne savais strictement rien d’elle qu’elle me semblait aussi intéressante? J’en doutais, cette femme avait quelque chose de particulier, quelque chose que je ne pouvais décrire mais qui suffisait à me faire comprendre que je ne devais pas la perdre. Je lui avais promis que je me battrais pour elle et je le pensais, je n’avais pas envie de laisser qui que ce soit se mettre entre nous. Je ne chercherai pas à m’effacer pour un autre et même si elle venait à me le demander, je ne pense pas que j’en serais capable. Elle ne le savait certainement pas mais j’avais repris goût à bien des choses grâce à elle, je m’étais retrouvé comme l’homme que j’étais il y a presque dix ans et je n’avais qu’une envie, qu’elle découvre cet homme en même temps que je la découvrais. Comme elle avait découvert son corps en retirant les derniers tissus qui cachaient tout d’elle. Elle n’avait aucune gêne, elle n’hésitait pas dans tout ce qu’elle faisait et j’aimais cette assurance qu’elle pouvait dégager face à moi. Je n’étais ni supérieur, ni inférieur, j’étais juste son égal et je l’avais compris en la déposant sur le lit, en ne pouvant m’empêcher d’unir nos lèvres l’espace de quelques secondes parce que j’en ressentais le besoin. Je n’avais pas l’envie de me contenir en présence d’Eleanor, je voulais profiter de tout ce que je pouvais, lui donner ce que j’espérais qu’elle me rende. Tout comme ce regard qu’elle me retournait ou encore ce rire qui suivait le mien. Je me perds peu à peu dans ses yeux au fur et à mesure qu’elle me parle, ça me détend et m’apaise en même temps. «C’est pas grave, je serai déraisonnable pour nous deux.» Je souris et l’observe attraper la bouteille de champagne, laissant mes sourcils se froncer tandis que je me retrouve rapidement en-dessous d’elle. «J’ai une idée…» Mes mains se posent sur ses cuisses que je caresse lentement en la regardant intrigué, attendant la suite avec impatience. «Je te pose une question, si tu y réponds correctement, je fais couler du champagne sur la partie de ton corps que je veux et bien sûr, mes lèvres y goûtent. Si tu refuses de répondre, pas de champagne.» Je souris en l’entendant, la proposition est plus que plaisante même si je sais que toute absence de réponse sera forcément une punition mais aussi mal vu d’une certaine façon. Je ne savais pas ce qu’elle était prête à me poser comme questions mais au fond de moi, j’en redoutais certaines. Je ne laissais cependant rien paraître, je ne voulais pas qu’elle puisse lire l’inquiétude dans mon regard. C’était peut-être l’occasion pour moi de me tester face à elle et voir jusqu’à quel point j’étais prêt à lui dire la vérité. «Partant? Tu peux moduler les règles si elles ne te conviennent pas.» Je sens ses doigts caressant mon torse, laissant des frissons me parcourir. Ça me pousse alors à attraper délicatement sa main sans pour autant rompre le contact avec ses yeux. «Je suis toujours partant quand il s’agit de jouer…» J’entrelace mes doigts au sien et je laisse mon regard parcourir son corps qui me surplombe. Je souris en m’attardant sur sa poitrine et relâchement gentiment sa main pour joindre les miennes derrière ma tête en la regardant à nouveau, un sourire malicieux aux coins des lèvres. «… et j’ai rien contre tes règles pour le moment mais ça pourrait changer suivant l’évolution des choses. Car je doute qu’il reste suffisamment de champagne pour jouer à ton jeu suffisamment longtemps» Mes lèvres s’étirent davantage, rien que de l’imaginer poser ses lèvres sur mon corps laissait ma tête penser à toutes sortes de choses. Mais je savais qu’à force, ça ne serait plus suffisant et qu’il faudrait changer les règles, les rendre plus intéressantes qu’elles ne l’étaient déjà. On ne pouvait pas se contenter de si peu avec Eleanor et je le savais mieux que personne.  J’attendais qu’une chose, que cette bouteille soit vide et je comptais faire en sorte qu’elle le soit rapidement «J’écoute tes questions, qu’est-ce que tu veux savoir de moi?»

Le fait qu’elle désire en savoir sur moi ne m’inquiétait pas, au contraire ça me rassurait d’une certaine manière. C’était la première fois que ça arrivait et ça ne serait pas la dernière. Je savais que désormais, Eleanor et moi ne passerions pas notre temps à s’offrir uniquement l’un à l’autre. Non, on apprendrait à parler, on apprendrait à passer du temps comme deux personnes qui s’attiraient le ferait. Mais ça restait difficile de ne pas laisser mon regard parcourir ce corps qui était au-dessus du mien, difficile de ne pas laisser mes doigts glisser sur sa peau et de sentir ses lèvres contre les miennes. Je ne savais pas si à chaque fois que je la verrais, je me sentirais ainsi face à elle mais je l’espérais d’une certaine façon, j’espérais être aussi sensible à ce que je pouvais voir. Son regard me suffisait à m’égarer, je m’y perdais facilement car il y avait dans ses yeux quelque chose qui m’appelait, elle avait le don de me connaître suffisamment pour savoir de quelle manière elle pouvait me faire flancher. Et puis ses lèvres, celles qu’elle prenait tant de plaisir à se pincer lorsqu’elle me voyait m’attarder sur elles. J’étais incapable de trouver un défaut en elle ce soir, j’en avais peut-être pas envie non plus mais pourquoi est-ce j’en chercherais un après tout? Depuis quand est-ce que l’on cherchait à trouver les défauts de ce qu’on désirait le plus lorsqu’on l’avait en face de nous? Pourquoi fuir et tenter de me protéger d’elle quand ma seule envie est de m’offrir à elle? Je suis un con, je le sais, mais je suis avant tout un homme qui aime les femmes, un homme qui sait les respecter lorsqu’elles me touchent, comme Eleanor l’avait fait et le ferait encore. Lorsqu’elle lève la bouteille et que son regard délaisse le mien, je laisse mes mains rejoindre l’arrière de mon crâne pour lui laisser une totale liberté sur l’endroit où elle compterait verser le champagne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne savais pas si j’étais plus impatient de répondre à ses questions ou de la sentir laisser glisser ses lèvres sur moi. Je connaissais déjà la sensation de ses lèvres sur ma peau, mais je ne connaissais pas les réactions qu’elle aurait aux réponses que je lui donnerais, je ne savais pas si elle aurait les réponses qu’elle attendait au final mais une chose était certaine c’est que je répondrai à chacune de ses questions, quitte à devoir la décevoir, je jouerais la carte de la sincérité car c’est ce qu’elle attendait de moi… et c’est ce que j’attendais d’elle maintenant que nous avions éclairé la situation. «D’accord, voilà ma question.» Je pose mon regard dans le sien et arque un sourcil en attendant sa question, je penche ma tête légèrement sur le côté pour faire craquer ma nuque… peut-être qu’au final, je n’étais pas aussi serein face à cet interrogatoire et ce n’était pas quelque chose à laquelle j’étais vraiment habitué. «Ta première impression en me voyant?» Mon sourire s’élargit davantage sur mes lèvres à l’entente de sa question. Mes yeux s’étaient mis à fixer le plafond pour me rappeler notre première rencontre ou plutôt, lorsque je l’avais croisée lors de cette soirée. J’étais accompagné d’une autre et pourtant elle avait su attirer mon attention. Peut-être était-ce sa robe? Peut-être était-ce son sourire? Non, c’était autre chose et en y pensant, je me mis à rire avant de retrouver son regard pour lui répondre «Lorsque je t’ai vue à cette soirée, je me suis dit que tu étais complètement perdue, pas à ta place.» Je la revoyais ce verre de vin à la main, à fixer le fond qui restait dans son verre en restant silencieuse sans adresser le moindre regard à personne… jusqu’au moment où j’étais venu lui parler, jusqu’au moment où j’avais senti qu’une aussi belle femme ne pouvait pas être aussi réservée qu’elle le laissait paraître. «Puis je suis venu te parler, tu ne voulais pas t’attarder, tu cherchais à fuir. Et j’ai été assez insistant pour te raccompagner car je savais que tu n’oserais pas dire non» Je lui souris et dégage une main de ma tête pour la déposer de nouveau sur sa jambe, c’était trop difficile de rompre tout contact avec elle. Tout comme ça avait été difficile de la mettre en confiance au moment de la raccompagner mais j’y étais arrivé… et j’en étais fier «D’ailleurs si je me suis trompé de routes à trois reprises en te ramenant, c’était simplement parce que je savais que plus tu resterais dans cette voiture, plus tu serais à l’aise. Et je pense pas m’être trompé, non?» demandais-je en faisant allusion à cette main qu’elle m’avait laissé déposer sur sa cuisse lorsque l’on s’était arrêté devant chez elle. Une main qui avait même glissé sur sa cuisse pour remonter sa robe, plus qu’il ne le fallait et bien assez pour me faire comprendre qu’elle ne chercherait plus à fuir avec moi.