| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
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| theodore & alys ∆ chasing cars | |
| | Auteur | Message |
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Invité | Sujet: theodore & alys ∆ chasing cars Lun 2 Jan 2017 - 14:55 | |
| Elle dansait. Elle dansait sur ses paupières fermées, ses petits pieds parcourant le sol d'asphalte. Elle dansait. Elle dansait sous le soleil qui brûlait sa peau comme une caresse. Elle était belle. Elle était belle comme la lumière qui s'infiltre sous la glace pour faire briller les poissons. Elle était belle. Elle était belle comme le ciel qui s'étendait à l'infini par-delà l'horizon. Elle riait. Elle riait d'un rire cristallin qui s'emparait de lui comme le plus doux des poisons. Elle riait. Elle riait comme si c'était la première fois, comme un enfant qui découvrait le monde.
Theodore ouvrit les yeux. En face de lui, l'écran incrusté dans l'appui tête du fauteuil de première classe affichait une sit-com qu'il n'avait jamais vue. Il n'était pas un grand amateur de séries. Il regardait très peu la télévision, se contentant de revoir en boucle les rares dvds qui se trouvaient dans la base dans laquelle il vivait en Antarctique. Il les connaissait par cœur et s'en était lassé depuis longtemps. Alors, il s'était mis à lire et relire les mêmes livres, par dépit. Il s'en était également lassé rapidement ; et pourtant, ils avaient été ses meilleurs amis pendant des années.
Il n'existait pas beaucoup d'activités qui n'avaient pas fini par l'ennuyer là-bas. Ses recherches. Le travail. Et penser à Alys, sa petite-amie. Ces derniers temps, cela avait été plus difficile qu'auparavant. Il ne pouvait faire autrement que de penser à son dernier appel. Ils s'étaient séparés à son dernier départ, sans savoir qu'elle portait leur futur enfant. Le glaciologue n'avait pas eu à réfléchir longtemps. Il avait pris la décision d'arrêter les missions sur les glaciers pour rester auprès d'elle. Il aurait tout le temps pour s'occuper d'eux et se pencher sur d'autres travaux qui demandaient son intérêt.
Elle agitait la tête sur un air de rock'n'roll. Elle agitait la tête sur un air de rock'n'roll en se trémoussant en arrière et sur les côtés, agitant les bras dans les airs comme si sa vie en dépendait. Elle agitait la tête sur un air de rock'n'roll tout en se rapprochant doucement de lui en lui faisant signe de la rejoindre avec un regard aguicheur. Elle posait son front contre le sien. Elle posait son front contre le sien alors que leurs lèvres se cherchaient désespérément. Elle posait son front contre le sien. Elle posait son front contre le sien tant que les mains du garçon s'accrochaient à ses hanches comme à une bouée de sauvetage. Elle l'embrassait. Elle l'embrassait avec toute la tendresse du monde, comme si tout était soudainement devenu plus pure et plus doux. Elle l'embrassait. Elle l'embrassait comme si c'était la première fois, comme si c'était la dernière fois, comme si l'amour n'existait qu'à cet instant-là.
Theodore rouvrit les yeux. Il s'était assoupi dans la salle d'attente de l'aéroport. On l'appelait pour embarquer dans le vol suivant, l'informant que ses valises suivraient plus tard. Il ne pensa même pas à se plaindre et suivit l'homme en costume. Il grimpa dans un hélicoptère et vissa un casque sur son crâne. Il n'entendait plus grand-chose et s'en moquait allègrement. Le garçon ne faisait plus attention à beaucoup de choses. Il allait être papa. Il ne pensait qu'à ça. On l'informa qu'ils allaient faire un détour et protesta. Alys devait venir le chercher à l'aéroport le plus proche de Bowen. On lui dit qu'elle serait tenue au courant. Il n'osa plus rien dire.
Le glaciologue eut l'impression que le voyage avait duré des heures. Il ne supportait plus la chaleur. Il ne supportait plus les espaces clos. Il avait besoin d'air et d'espace, de glace et d'étendues infinies. Alice Springs était une ville du Territoire du Nord de l'Australie, perdue quelque part entre les déserts. Elle avait été désignée pour accueillir le prochain projet technogaïniste de l'Association Australienne de Transhumanisme. Il avait été choisi pour diriger les travaux. L'hélicoptère se posa au nord de la ville, dans un endroit vide d'homme et de bête où coulait un court d'eau qui paraissait mourir à chaque instant. Theodore ne serait pas absent de Bowen plus de deux jours par semaine. La rémunération serait plus intéressante encore que celle qu'il touchait lors de ses missions polaires.
Le garçon haussa les épaules. Il voulait juste être avec Alys. Il avait déjà renoncé à ses rêves, pour son grand-amour, ne pouvait-on pas le laisser ? Il secoua la tête à la négative avant d'accepter dans un soupir. C'était pour elle, pour le bébé, pour lui, pour l'humanité. L'hélicoptère repartit presque aussitôt, emportant avec lui les derniers espoirs de voyages, et de vie sauvage de Theodore. Plusieurs heures plus tard, il atterrit non loin de Bowen. Le garçon sortit de l'appareil et posa ses pieds sur l'asphalte brûlant de la piste d'atterrissage. Il avait l'impression de fondre, de se dessécher, d'être à des années lumières de la réalité.
Elle était là. Elle était là comme il l'avait rêvée, rayonnante avec son air malicieux bien à elle sur le visage. Elle était là. Elle était là, belle comme jamais, comme un rayon de soleil, comme l'horizon à perte de vue. Elle était toute sa vie. Elle était toute sa vie, et bien plus encore tant elle était devenue indispensable à ses yeux. Elle était son oxygène. Elle était son oxygène, le sang dans ses veines, la mélodie dans ses rêves, la douceur dans son sommeil. Elle était son oxygène, son unique raison de vivre, la folie dans son esprit, la lueur d'espoir dans son regard. |
| | | Invité | Sujet: Re: theodore & alys ∆ chasing cars Mar 3 Jan 2017 - 12:24 | |
| theodore ∞ alys Alys avait dû prendre son mal en patience pour attendre ce jour. Depuis qu’elle avait appelé Theo pour lui annoncer la nouvelle et qu’il lui avait dit qu’il reviendrait s’installer pour de bon à Bowen, le temps s’était ralenti. Autant dire qu’elle n’avait pas dormi de la nuit et qu’elle avait longuement imaginé leurs retrouvailles. La main posée sur son ventre déjà un peu rond, elle imaginait leur nouvelle vie – non sans culpabiliser. Ce que faisait Theodore, c’était une preuve d’amour, probablement la plus belle qu’il puisse lui donner. Encore plus que cet enfant, encore plus qu’une demande en mariage, il plaquait son rêve pour qu’ils fondent une famille ensemble. D’accord… l’idée qu’il revenait pour le bébé seulement et non pour elle l’avait effleurée et elle s’était même mise à pleurer le temps de quelques minutes. Avant de finalement se dire que c’était un ensemble, qu’il l’aimait toujours autant qu’avant et que s’il revenait, c’était autant pour elle que pour le bébé. Cela dit l’idée restait dans sa tête et n’en sortirait probablement pas avant un moment – probablement parce qu’en plus de se sous-estimer, Alys était un peu parano. Elle avait souvent eu peur que Theo ne trouve mieux ailleurs. Elle se demandait encore comment ils avaient pu rester si longtemps ensemble. Quatre mois qu’ils s’étaient séparés, elle avait pourtant l’impression que c’était quatre ans. Alys était totalement dépendante de cette relation, des sentiments qu’elle avait pour Theo et aujourd’hui, ils allaient enfin se retrouver. Si tout se passait bien, ils rechercheraient un nouvel appartement – Alys étant retournée chez sa mère après la rupture – et pourraient préparer sereinement l’arrivée du bébé. Fille ou garçon, elle ne savait pas mais à vrai dire elle s’en fichait bien et l’aimerait peu importe son sexe. Alys n’avait pas pensé une seule seconde à l’avortement. D’accord, elle ne se sentait pas capable d’élever un enfant seule, peu confiante comme elle était. Mais Alys avait toujours voulu devenir mère un jour et elle avait souvent pensé à avoir un bébé avec Theodore – même si ça aurait dû arriver bien plus tard selon ses plans. De toute façon elle n’en voudrait avec personne d’autre que lui. Aussi, même s’il n’était pas revenu à Bowen, elle l’aurait gardé et l’aurait élevé avec l’aide de sa mère. La jeune femme avait fait de son mieux pour se préparer afin qu’il la trouve plus belle que jamais. Chose assez peu aisée car avec son petit ventre qui se dessinait petit à petit, elle avait davantage l’impression de ressembler à une vache qu’à autre chose… Dans deux petites heures il la prendrait dans ses bras et ferait la connaissance de ce futur petit bébé à la fois. Enfin, deux heures… avant qu’on ne l’informe de son léger détour et de son retard. Excédée de devoir attendre encore et encore, elle avait fini par écouter un peu de musique pour essayer de se changer les idées. N’importe quelle personne prenait l’avion pour se déplacer. Tandis que Theo, son Theo… Lui il arrivait par hélicoptère ! Alys ne s’en formalisait même plus. Quand l’homme de sa vie posa enfin les pieds sur la terre australienne, son cœur fit un bond. Il était toujours aussi beau après quatre mois d’absence. Elle n’osa pas vraiment lui sauter dans les bras, craintive que quelque chose ait changé entre eux. Cela dit, quand il s’approcha, elle passa ses bras autour de son cou et l’embrassa avec tout son amour. « Bienvenue à la maison… » Elle attrapa ensuite doucement sa main et la déposa tout de suite sur son ventre avec un petit sourire. « Je te présente ton bébé… »Code by Silver Lungs |
| | | Invité | Sujet: Re: theodore & alys ∆ chasing cars Ven 6 Jan 2017 - 15:18 | |
| Lorsqu'Alys posa ses lèvres sur celles de Theo, il ressentit en lui comme un feu d'artifices. Enfin. Il avait l'impression qu'il n'avait pas vu la jeune femme depuis une éternité. Quatre mois. C'était atrocement long, quatre mois, lorsque l'on aimait éperdument. L'instant d'après elle s'emparait de sa main pour la poser sur son ventre qui commençait à légèrement s'arrondir. La bouche du garçon s'étira peu à peu dans un radieux sourire, un de ceux qu'il ne livrait qu'à de très rares occasions. Il était heureux. Terriblement heureux. Cette sensation valait tous les compromis du monde. La main de Theo glissa dans le dos d'Alys qu'il attira contre lui et serra contre son torse. Son parfum de fais pas chier se glissa jusqu'à ses narines et l'enivra comme à chaque fois, comme si c'était la première fois.
« Mon Dieu, je t'aime tellement. », murmura-t-il.
Le garçon posa ses lèvres sur son front pour y déposer un bref baiser avant de s'écarter légèrement. Il lui attrapa la main et lui adressa un sourire. Il lui proposa d'y aller. Les valises seraient déposées à la maison par les gorilles de l'organisation. On lui avait proposé un travail avec un gros salaire, sans qu'il n'ait à s'éloigner des deux amours de sa vie. C'était une chance inouïe. Cependant, la priorité n'était pas de parler de cela. Il voulait rentrer. Il voulait rentrer et la serrer contre lui de toutes ses forces pour s'assurer qu'ils ne se séparent pas encore.
« Viens », souffla-t-il.
Theo déposa un baiser sur sa tempe alors que le couple s'éloignait vers la sortie. Malgré la chaleur, il était heureux de rentrer. Il s'habituerait rapidement à la température. Il savait qu'il avait toujours du mal à passer des deux extrêmes. Il n'aurait plus à le faire souvent. Theo glissa un coup d'oeil vers la belle. Son sourire heureux était très communicatif et il ne put s'empêcher de faire de même en le voyant. Lui aussi était heureux, terriblement heureux. Rien que la présence d'Alys, ou même sa pensée, suffisait à cela. Il était conscient que personne d'autre ne pouvait le faire ressentir cela.
Ou du moins, c'était le cas jusqu'à peu. Désormais, le glaciologue savait que tout allait changer. C'était effrayant mais excitant à la fois. Quelqu'un d'autre allait partager leur vie : leur enfant. Son enfant. Il allait être père. Il n'en avait pas parlé à sa grand-mère. Il n'osait pas. Elle savait comment elle allait réagir. Alys lui avait toujours déplue, pour une raison qu'il ignorait. Peut-être qu'il l'aimait tellement qu'il était aveuglé. D'une certaine manière, il adorait cette idée. Cette idée d'être amoureux fou d'elle, cette idée qu'il n'y aurait jamais qu'elle dans son cœur. Elle s'était glissait sous sa peau, elle était son addiction, sa drogue.
Ce fut avec cette pensée que le jeune homme héla un taxi. Il ouvrit la portière à Alys et se glissa à l'intérieur à sa suite. Il donna leur adressa au chauffeur tout en s'attachant et posa sa paume à plat sur la cuisse de sa petite-amie. Sa petite-amie. Ce terme paraissait étrange à ses yeux. Ils allaient être parents ; elle ne pouvait plus n'être que sa petite-amie. Elle était la femme de sa vie, la seule et l'unique. Il voulait qu'elle ne soit qu'à lui. Il voulait l'épouser. Ce fut une prise de conscience assez brutale pour un simple voyage en taxi. C'était pourtant la réalité, et il venait de s'en rendre compte. Il voulait l'épouser, se marier avec elle. Partager sa vie avec elle, et elle seule.
C'était la suite logique des choses. Il était amoureux. Elle était amoureuse. Ils allaient avoir un enfant, leur enfant. Et, elle le portait. C'était grâce à elle qu'il était heureux. Elle était l'unique cause de ce bonheur incroyable qui se diffusait en lui à chaque instant passé avec elle, son parfum de fais pas chier autour de lui, et son rire dans son esprit comme une chanson. Avec douceur, il serra légèrement sa cuisse, comme pour lui signifier qu'il était là, qu'il ne partirait pas, qu'il ne la laisserait pas, qu'il l'aimait plus que tout, plus que l'univers tout entier, plus que l'infini. |
| | | Invité | Sujet: Re: theodore & alys ∆ chasing cars Dim 15 Jan 2017 - 10:31 | |
| theodore ∞ alys « Je t’aime tellement. » Ces mots avaient été comme une libération. Alys aurait pu pleurer rien qu’en entendant cette petite déclaration tellement elle avait eu peur de ne plus jamais y avoir droit. Il l’aimait toujours. Il n’aimait pas que le bébé qui allait arriver, mais elle aussi. Et c’était un soulagement immense parce qu’elle voyait bien que Theo, il ne mentait pas. De toute façon il n’avait jamais été très doué pour lui cacher la vérité, ou pour lui résister. L’inverse était un peu vrai aussi… « Moi aussi je t’aime… fort, tu sais ? » Elle ne pouvait plus s’arrêter de sourire. Il était là pour de vrai, elle ne rêvait plus. Et surtout il ne partirait plus jamais ! Combien de fois Alys avait-elle souffert de son absence ? Au point de penser à rompre comme ils l’avaient finalement fait. Mettre fin à cette relation avait été la chose la plus difficile au monde pour Alys, au point qu’elle était retournée chez sa mère. Aujourd’hui ils allaient reprendre leur petite vie là où ils l’avaient arrêtée, chez eux, en attente de leur bébé. Elle le suivit jusqu’au taxi et le remercia pour la portière, entrant à l’intérieur. Alys s’installa tout contre son homme, une main sur son ventre par habitude. Elle avait eu peur qu’il la trouve moins jolie mais puisque ça ne semblait pas être le cas, la jeune femme était rassurée. « Je suis contente que tu sois là… » murmura-t-elle pendant le trajet bien que le garçon semblait un peu perdu dans ses pensées. « A quoi tu penses ? » Peut-être à tout ce qu’il perdait. Peut-être qu’il regrettait déjà. Arrête Alys, ne commence pas à paniquer. Il est heureux avec toi, tu le sais. C’avait été dur de se mettre en tête qu’un garçon comme Theo puisse l’aimer alors ce serait aussi difficile de se mettre en tête que cette vie rangée lui conviendrait. Mais avec un peu de persévérance et quelques mots doux de la part de son amoureux, elle finirait par s’en convaincre. Par y croire. Le trajet ne fut pas bien long, quelques minutes, une quinzaine tout au plus. Ils sortirent donc de la voiture après avoir payé le chauffeur, Alys venant attraper la main de son amoureux. Se retrouver devant cette maison lui faisait extrêmement bizarre car elle n’y avait pas remis les pieds depuis leur rupture. Pourtant, elle s’y sentait toujours chez elle et n’avait pas su reprendre ses marques chez sa mère. « Ca me fait bizarre de revenir ici. Mais c’est du bon bizarre. » Elle sourit doucement et lui vola un baiser avant de rentrer dans la maison, regardant de partout comme si c’était la première fois qu’elle venait. Alys était déjà pas mal sensible avant sa grossesse, mais maintenant que ses hormones étaient en ébullition… Autant dire qu’elle se mit assez vite à pleurer. En réalisant tout ce qu’elle avait perdu quatre mois plus tôt, en réalisant que sans ce bébé elle serait peut-être passée à côté de l’homme de sa vie. En se disant qu’enfin, ils étaient à nouveau réunis et que plus rien ne les séparerait jamais. Assez gênée de se mettre à pleurer comme ça, Alys se frotta les yeux et détourna le regard. « Pardon… tu sais… Les hormones, tout ça… » Elle allait souvent s’en servir, de cette excuse ! Code by Silver Lungs |
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