baywatch (seamus)

Candy n'a pas vraiment le temps de prendre du temps pour elle, de faire des choses juste pour se détendre. Elle a ses études qu'elle ne veut absolument pas foirer sous peine de devoir vivre chez ses parents jusqu'à la fin de sa vie mais aussi son travail de fleuriste afin de payer une partie de ses études et pour avoir quelques économies. A part ça elle fait de la gym qui occupe une grande partie de son temps libre. En conséquence il est plutôt rare de la voir sur la plage, profiter du soleil et de la mer. Aujourd'hui elle y est venue pour célébrer la fin de ses examens en quelque sorte. Sa dernière épreuve a eu lieu ce matin, elle peut donc souffler pendant quelques jours avant de reprendre les cours.
La demoiselle enfila un maillot de bain, pris quelques affaires et mit une robe par dessus le temps du trajet. Une fois arrivée et après avoir mis une bonne couche de crème solaire, elle alla se baigner un peu. Cela la change énormément de son climat natal, en Alaska où il fait relativement froid. Même si elle s'est habituée au soleil quasi-permanent et à la chaleur parfois oppressante, la neige et les grandes étendues gelées lui manque, surtout en période de noël.
Une fois dans l'eau, elle nagea quelques minutes avant qu'un poisson ou quelque chose dans le genre s'accroche à sa jambe. « aaahhh !!!! » cria-t-elle à la fois surprise et apeurée. Elle se demande ce que c'est et tente de regagner le bord pour se débarrasser du parasite inconnu.

Comme à peu près tous les jours, tu te balades dans les rues de Bowen sur ton temps libre. La lecture du script a eu lieu ce matin, tu es donc libre pour le reste de la journée. Tu apparais de toutes manières assez peu dans les prochains épisodes, puisque l'on te croit mort. Les fans de la série ne manqueront pas de détester l'attente de la confirmation ou infirmation du décès de ton personnage. Tes pas te mènent jusqu'à la plage, et tu ôtes tes chaussures avant de commencer à marcher sur le sable. Tu es là depuis peu de temps lorsqu'un cri retentit, non loin, attirant ton attention ainsi que ton regard. C'est une jeune femme qui s'empresse de regagner la terre ferme, juste devant toi. Tu jettes un œil à l'océan, mais n'y distingues évidemment rien. Tes lèvres s'étirent d'un large sourire, vaguement moqueur, et tu t'approches un peu plus de l'eau, curieux. « Vous avez failli vous faire dévorer ? » Tu avoueras que, même si tu es persuadé que ce qui a fait fuir la jeune femme n'était pas très dangereux, tu n'es pas très attiré par les eaux australiennes après avoir vu quelques documentaires particulièrement sanglants. A vrai dire, s'il n'y avait pas le tournage, tes nouveaux amis, et le soleil que tu vois peu dans ton Irlande natale, tu ne resterais pas. La faune du coin semble mutante, comme si on avait mis tous les animaux dangereux sur le même continent. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas en Europe qu'on trouverait des crocodiles dans les rues lorsqu'elles sont inondées.

Candy se débrouille comme elle peut pour sortir de l’eau. Elle nage à moitié et secoue sa jambe pour que le truc visqueux, inconnu, la lâche. Décidément si l’Alaska n’est pas une terre tranquille, en Australie l’eau aussi n’est pas tranquille. Et puis chez elle ce ne sont pas des trucs bizarres qu’il y a ou bien hyper mortel mais plus des loups et des ours. Bon ce n’est pas hyper accueillant non plus comme animal mais au moins il n’a pas de venin mortel. Heureusement tout va bien, la bête la lâche quand elle arrive au bord de l’eau. La demoiselle s’échoue lamentablement sur le sol tandis qu’un type qui se baladait sur la plage se moque d’elle. Il lui demande en rigolant si elle a failli se faire dévorer. Elle lève les yeux au ciel assez agacé par son attitude. Parce que oui elle pensait réellement qu’elle aurait pu mourir et finir au fond de l’océan pour toujours, elle imagine à peine. « Fais le malin en attendant tu risques pas grand-chose sur la plage ! » répond-elle plus méchante que d’habitude. Candy est une fille calme, gentille et joyeuse en règle générale mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisse marcher sur les pieds sans rien dire.

Sur la plage depuis à peine quelques minutes, tu ne tardes pas à apercevoir une silhouette qui se débat et se dépêche de rejoindre le sable sur lequel tu te trouves. Tu es d'abord surpris et un peu inquiet, mais remarques rapidement que la personne n'a rien, et que les eaux ne semblent pas agitées par un monstre de deux mètres. Tu en as fait des cauchemars, des bêtes sauvages du continent océanique. Tu engages la conversation par une légère moquerie qui ne se veut pas méchante, mais la jeune femme semble plus irritée qu'amusée par ta remarque, pourtant innocente. Loin de toi l'idée de la vexer, cependant tu n'as jamais été très doué pour parler aux gens. Disons que tu as un talent certain pour la récitation de textes sur les planches et devant une caméra, mais lorsqu'il s'agit d'improviser tu es soudain bien moins à l'aise. Tu ne te départis pas pour autant de ton léger sourire, ni de ta bonne humeur. Non, tu ne te démontes jamais. « Navré, je ne voulais pas être désagréable. » Tu viens t'asseoir à côté d'elle, tu ne sais trop pourquoi, et tu lui tends la main dans une sorte de tentative d'enterrer directement la hache de guerre. Tu en profites pour glisser un simple « je m’appelle Seamus. »

Candy était peut-être allée un peu trop vite en répondant sèchement au jeune homme. Il disait ça seulement pour rire. Mais après être passée à deux doigts de la mort (oui c’est ce qu’elle a ressenti), elle n’était pas trop d’humeur à rire. Il s’excusa et expliqua ne pas avoir voulu être désagréable. « J’aurais pas dû dire ça. » dit-elle alors ensuite. Tandis qu’elle s’éloignait un peu de l’eau, le jeune homme vint s’asseoir à côté d’elle et lui tendit la main avant de se présenter. Elle l’attrapa, bien que la sienne soit complètement trempée, comme le reste de son corps et de ses cheveux d’ailleurs. « Candy. » répondit-elle simplement avec un sourire. « T’es pas très doué pour sauver les demoiselles en détresse. » ajouta la demoiselle en souriant. C’est vrai qu’il n’avait pas plongé à sa rescousse pour la sauver des eaux tumultueuses australiennes, pas comme dans Alerte à Malibu.

La situation se débloque presque sans effort, mais tu ne t'aventures tout de même pas à confirmer les dires de la jeune femme quant au fait qu'elle n'aurait pas dû réagir de la sorte. Au fond, tu ne saurais dire qui est en tort, la maladresse sans doute. Tu n'as aucun tact, et elle est apparemment susceptible, quel bon mélange. Tu te contentes de sourire, et te rapproches jusqu'à venir t'asseoir à ses côtés. La dénommée Candy ne tarde pas à faire remarquer ton manque d’héroïsme, ce à quoi tu ris doucement. « C'est vrai, j'aurais pu sauter magistralement dans l'eau pour te secourir. Le truc c'est que j'ai peur des bestioles australiennes, il n'y a que des monstres sur cette île. »[ Tu esquisses un sourire, plaisantant à peine. « Tu es originaire d'ici ? » Toi et ta calme Irlande où le seul danger est une attaque de moutons ou une violente pluie, tu n'es clairement pas habitué aux requins ou aux kangourous boxeurs.

Finalement la discussion tourne plus à la rigolade qu’autre chose. Le manque d’héroïsme du jeune homme passant bien vite à la trappe. Il lui confia cependant avoir des peur de la faune australienne, ce qu’elle comprend totalement. Elle même a peur de pas mal de choses et sa réaction d’il y a à peine quelques minutes le monde bien. Et pour étudier la botanique Candy sait que même les plantes peuvent être dangereuses ici. Autant dire que l’Australie n’est pas le pays le plus accueillant du monde. « T’as peur des araignées aussi ? » demanda-t-elle alors en riant. Même si ici avoir peur des araignées signifie avoir peur des mygales de cinq centimètres de diamètre. Clairement elle ne ferait pas la maligne face à l’une d’elle.
Le fameux Seamus lui demanda ensuite si elle est originaire du pays de l’apocalypse animale ou non. « Pas du tout, je viens d’Alaska en fait. Là-bas on a pas vraiment le genre de bestioles. » répondit-elle en souriant. Son pays lui manque mais elle aime aussi être ici. « Et toi ? Tu es un anglais ou un truc dans le genre ? » demanda-t-elle alors, ayant déduit sa possible origine par son accent. Si ça se trouve il vient du Kenya et elle se serra carrément plantée.