(#97) Non, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'on faisait pas la vaisselle, on s'envoyait en l'air ! [ feat. Winnie ]

Aidan & Winnie

«Non, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'on faisait pas la vaisselle, on s'envoyait en l'air ! » ⋉

Un sourire étire ses lèvres, alors que toi, tu te sens plus ridicule qu'autre chose. Cependant, il te rassure. « Mais non. Puis, les princesses, elles ronflent pas de toute façon, si ? Et t'as pas bavé sur ton oreiller non plus, si tu veux tout savoir. » Tu éclates de rire à sa réflexion. « Alors je suis une princesse d'après toi? Ouf, parce que ça, ça aurait été vraiment très gênant bon sang ! » Il était sympa de prendre les devants et de t'affirmer que t'avais pas baver, mais ça, t'y avait même pas songé enfaite. Tu le remercie d'avoir été là hier soir, lors de ta... ton pétage de câble dirons nous, et pour toute réponse, il te fait un sourire, et t'adresse un regard qui a bien l'air de dire 'de rien'.

Tu es presque entièrement nue face à lui, bloquée entre le meuble en bois, et le corps d’Aidan, mais ça ne te gêne pas, t’aimes cette proximité, ton souffle est légèrement haletant, et ton corps frissonne sous les caresses du brun. D’ailleurs, ses mains descendent encore plus bas, vers le dernier bout de tissu qui te couvre. Tu rigoles, et il joint son rire au tien. Tu le débarrasses de son t-shirt, et lui fais un sourire qu’il n’arrive pas à comprendre, vu ses sourcils froncés. Tu approches tes lèvres de son oreille, pressant ta poitrine contre son torse. « T’inquiètes pas va. » chuchotes-tu.


« Viens, si on allait inaugurer ta chambre ? » Tu hoches la tête avec un demi-sourire. La chambre, c’est toujours mieux quand on habite en colocation. Parce que si maintenant, vous vous envoyiez en l’air sur la table de la cuisine, et qu’Ezra rentrait juste à ce moment-là,… et bien, ce serait plutôt étrange. Ok quand tu sais qu’il part tout le week-end, mais là, t’es pas sure (a) Donc la chambre, c’est un bon plan, il est pas con le brun, pas con du tout. Et il cuisine ! Les mains d’Aidan se posent sur tes hanches, et à reculons, il te guide vers ta chambre, tout en pressant ses lèvres aux tiennes. Soudain, il lâche un sublime « Bordel. » qui t’arrache un éclat de rire, puis tu l’embrasses doucement, comme pour un bisou magique.

Bientôt, tu reconnais les murs de ta chambre, et aperçois ton lit. A nouveau, ses lèvres trouvent les tiennes, et vous échangez quelques baisers, avant qu’il ne descende jusqu’à ton nombril, te faisant fermer les yeux, et soupirer d’aise. La chambre était plongée dans une petite pénombre, on voyait les corps, mais la lumière n’agressait pas vos pauvres yeux. Tu sens son regard sur ton corps, et tu plantes tes yeux dans les siens, passant ta main sur ton corps d’une façon quelque peu provocante. Mais le provoquer, c’est ce que tu cherches à faire. Depuis ce matin même. Aussi non pourquoi n’avoir mis qu’un t-shirt, et commencer à essayer de le déstabiliser ?
Ensuite, il se penche, et laisse glisser le dernier bout de tissu qui te couvrait le long de tes jambes, avec un sourire satisfait. Sourire également présent sur tes lèvres. Tu te laisses aller dans ton lit, l’invitant à te rejoindre avec un sourire, et un mouvement des mains. « T’observes ou tu me rejoins ? » dis-tu taquine.

Et pendant que je guidai Winnie jusqu'à sa chambre, je me pris le pied dans un meuble. Mon juron la fit éclater de rire et elle m'embrassa doucement pour me réconforter. Je ne pus m'empêcher de rougir mais cette fois, elle ne put le remarquer. Il faisait beaucoup trop sombre. Je la poussai jusqu'à son lit avant de couvrir son corps de baisers. Lorsque je me redressai pour lui retirer son boxer, elle passa sa main sur son corps avec une certaine lueur de provocation dans les yeux. Je souris, amusé par son attitude charmeuse, comme si elle devait encore me séduire pour que je cède. Je jetai son boxer au pied du lit, l'observant un moment avec avidité, du moins jusqu'à ce qu'elle m'invite à la rejoindre. « T’observes ou tu me rejoins ? » Un sourire lubrique s'afficha sur mes lèvres : « Je peux faire les deux, je suis multifonctions. » Enfin... Dans la limite du possible.

Je me penchai à nouveau sur Winnie, restant en suspend au dessus de ses lèvres - ben oui, c'est toujours sympa de se faire désirer (a). Je fis courir l'une de mes mains sur une jambe de la jeune femme, parcourant la distance interminable qui séparait sa cheville de sa cuisse. C'est fou ce qu'elle avait de longues jambes. Je laissai alors mes lèvres frôler les siennes, histoire de l'occuper le temps que je fasse descendre mon jean - on fait ce qu'on peut pour être sexy jusqu'au bout, hein. Je dandinai donc un peu des fesses, histoire de rendre ma tâche plus aisée mais moins sensuelle, certes. Une fois débarrassé du bout de tissu qui me séparait encore de Winnie, mon corps s'accoupla à ses courbes. J'enfouis mon visage dans la chevelure de la jeune femme et, donnant le premier coup de bassin qui nous unit, je lâchai un soupir contenté. Mes doigts se resserrèrent sur les hanches de Winnie pour les maintenir en place. Comment on en était arrivé là déjà ? Je ne m'en souvenais même plus. Je me redressai légèrement, m'appuyant sur mes coudes, pour venir coller mes lèvres à celles de la jeune femme pour la énième fois. Je la connaissais depuis moins de 24h mais j'appréciai déjà le goût de ses lèvres.

Spoiler:

Aidan & Winnie

«Non, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'on faisait pas la vaisselle, on s'envoyait en l'air ! » ⋉

Un juron étouffé te fait éclater de rire, comme une petite enfant. Et tu l’embrasses doucement, un baiser de réconfort, un baiser magique. Tu n’aperçois pas la coloration soudain plutôt rouge des joues du beau brun, mais tu n’en as guère d’intérêt, il te plait, et tu trouves même ça plutôt mignon. Il vous fait arriver dans ta chambre, plutôt sombre, mais pas trop, juste comme il faut, genre lumières tamisées, ambiance feutrée, limite… romantique. Sauf que cet instant n’est pas sensé être romantique, tu ne le connais pas. Ou presque pas. Mais tu t’en fous ça. Tu es couchée sur ton lit, à passer tes mains sur ton corps à moitié nu. T’essaye de lui faire encore plus envie, de l’attirer encore plus. Et cela à l’air de fonctionné, parce qu’un sourire plutôt amusé nait sur ses traits, avant qu’il ne t’enlève ce dernier bout de tissu. Tu sens son regard sur ton corps, et cela à l’effet d’un enflamment chez toi. Tu l’invites à te rejoindre, et sa réponse te fait rire. « ; » Tu te mets en équilibre précaire sur tes coudes. « Alors profite de la vue hein. »

Mais il se penche sur toi, et reste à quelques putains de millimètres de tes lèvres, qui meurent d’envie de regouter aux siennes. L’attente, t’aime pas ça toi ! c’est bien un certain temps, mais là, t’as envie, alors c’est juste du sadisme na ! Une de ses mains se ballade sur ta jambe, t’arrachant des frissons. Tu te tortilles un peu, en fermant les yeux. Ses lèvres frôlent les tiennes, et tu soupires. Plus bon sang ! Tu remarques qu’il se dandine, essayant de se débarrasser de ses vêtements, et au bout de longues –trop longues- minutes, il y parvient enfin. Alors il s’approche de toi, près, très près, et cela fait battre ton cœur plus fort. Il se presse contre toi, enfouissant son visage dans ta chevelure blonde, alors qu’il entre en toi. Un gémissement étouffé sort de tes lèvres, et tes mains s’agrippent à ses épaules. Ses mains à lui tiennent fermement tes hanches, alors que tu enroules tes jambes autour de sa taille. Et bien, si on t’avait dit ce matin que t’allais finir en moins de deux dans ton pieu avec ce gars, tu l’aurais pas cru ! Bon, enfaite si, mais même… Tu cherches ses lèvres avec avidité, et tu l’embrasses jusqu’à ne plus avoir de souffle, parce que… c’est bon ça D’un soudain mouvement très habile des hanches –des années de pratique quoi- tu le fais tourner, histoire de prendre le dessus. Toi limite dominatrice ? Pas du touuuuuut !

Spoiler:

« Alors profite de la vue hein. » Mais ça, elle aurait pu se passer de le dire que je ne m'en serais pas privé ! Alors que je m'amusai à garder une distance plus ou moins chaste entre moi et Winnie, je remarquai des soupirs d'impatience s'évader de ses lèvres, ce qui m'arracha un sourire. Je faisais un peu durer le moment qui précédait ce que nous attendions tous les deux, histoire de faire monter le désir au maximum - et pour pas paraître bourrin non plus. Nos premiers gémissements furent presque coordonnés, à quelques secondes près et tandis que je m'évertuai à atteindre un rythme cadencé entre ses jambes, Winnie s'agrippa à mes épaules et entoura ma taille de ses jambes. Plus moyen de lui échapper mais de toute façon, j'étais très heureux là où je me trouvais.

Bientôt, nos lèvres se rejoignirent et se découvrirent, encore et encore, sur la mélodie de nos respirations qui se firent de plus en plus brèves et accélérées. J'eus à peine le temps de comprendre ce qui se passait que Winnie m'avait déjà fait basculer sur le dos. Et tout ça sans sortie de route ! Je devais reconnaître son talent (a). Je me laissai un moment dominer - parce que c'était plaisant, et que la vue, d'ici, n'était pas mal non plus - avant de me redresser légèrement pour pouvoir embrasser la première parcelle de peau à ma portée, en l’occurrence sa poitrine, comme quoi le destin fait bien les choses (a). Mes mains ayant retrouvé leur liberté, je caressai le dos de Winnie, longeant du bout des doigts son épine dorsale pour atteindre la chute de ses reins parfaitement creusée. Je redressai un court instant la tête pour venir embrasser ses lèvres avec autant de fougue qu'elle un peu plus tôt. D'ordinaire, j'aurais bien improvisé une troisième position - parce que jamais deux sans trois - mais Winnie semblait tellement savoir y faire que je préférai profiter et laisser le plaisir faire bouillir lentement mais sûrement mon corps. D'ailleurs, celui-ci s'enflammait, de plus en plus proche du moment tant attendu : l'extase.

Aidan & Winnie

«Non, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'on faisait pas la vaisselle, on s'envoyait en l'air ! » ⋉

Il y avait une distance entre vous, une distance qui s’évertuait à te rendre dingue. T’en pouvais plus, t’avais envie de le sentir collé à toi, contre toi, en toi, sur toi. Bref, t’avais envie de lui. Oh bon sang oui ! Tes mains se baladaient sur ton propre corps, comme pour le narguer, alors que tes yeux d’eau se plongeaient dans les siens. Un sourire s’étira sur ses lèvres, alors que tu ne cessais de montrer ton impatience. Une impatience qui faisait monter l’envie autant chez toi que chez lui. Enfin, il cessa ce petit jeu, et son corps s’unit au tien, en même temps que nombres de gémissements et soupires. Il commença quelques mouvements, alors que tu t’agrippes à ses épaules puissantes, et que tu enserres sa taille. Il t’est prisonnier là, mais ce n’est pas comme s’il comptait se tirer en courant hein… !

Vos lèvres se rejoignent encore, et encore, ton corps bat de plus en plus vite, au rythme des mouvements du beau brun. Soudain, tu le fais basculer, et te retrouves à califourchon sur lui, tes mains cherchent les siennes, et tu enlaces vos doigts. Tu le laisses reprendre ses esprits, observer un peu la putain de vue que tu lui offrais de par ta position. (a) Puis tu frissonnes alors que ses lèvres se posent sur ta peau, sur ta poitrine enfaite. Les choses sont bien faites ! Tes mains plongent dans sa chevelure, et tes lèvres marquent son coup d’un petit suçon. Oups (a) Tu te cambres, alors que ses doigts glissent sur ton dos, et il t’arrache un long gémissement, avant de capturer tes lèvres. Vous échangez alors un baiser empli de fougue, qui te laisse le souffle coupé quelques secondes. Tu continues à bouger, sur le beau brun, laissant tes mains glisser sur son corps, laissant la flamme croître dans ton corps, et t’embrasant d’un coup, alors qu’un petit cri, suivi d’un soupir ne s’évadent de tes lèvres. Tu te laisses tomber contre lui, pressant ton corps brulant au sien.

Tandis que je saupoudrai de mille baisers la peau de Winnie, je sentis ses doigts fins se glisser dans mes cheveux. Heureusement que je lui avais interdit de foutre le feu à ma tignasse sinon, elle n'aurait pas pu profiter de ce petit plaisir, pensai-je. Et alors que mes pensées m'occupaient momentanément l'esprit, Winnie vint glisser ses lèvres dans mon cou sans que je ne m'en aperçoive. Je fus surpris par un léger pincement et un inaudible gémissement d'étonnement s'échappa de ma bouche mais j'oubliai rapidement ce détail qui ne manquerait pas de me perturber une fois mon esprit recentré sur un autre chose que le corps de Winnie.

Et pendant ce temps, ma main redessina la chute des reins de la jeune femme, qui se cambra en réponse à ma caresse. À nouveau, nos lèvres se cherchèrent, s'unirent, se dévorèrent et nos souffles s'accélérèrent, donnant le tempo à nos mouvements. Très vite, je fus parcouru d'un frisson et une perle de sueur dégringola le long de ma tempe. Dans un dernier mouvement de bassin, je sentis le corps de Winnie se raidir vaguement et je ne pus retenir un sourire satisfait lorsqu'elle lâcha un petit cri, tout ce qu'il y a de plus mignon (a). Je me laissai mollement tomber sur le matelas, le corps de Winnie encore brûlant pressé contre le mien. Je passai mes bras autour d'elle, glissant mes doigts dans sa chevelure. Après un moment de silence, lorsque j'eus enfin repris mon souffle, je lâchai dans un murmure: « Si un jour, t'as encore envie de crêpes, hésite vraiment pas à m'appeler... » Je me redressai légèrement et fis doucement glisser Winnie à côté de toi. Je replaçai une mèche rebelle - qui avait osé barrer farouchement son visage - derrière son oreille et je lui lançai un regard lubrique: « Alors... Heureuse ? Bon, ok, j'arrête mes conneries... N'empêche que j'ai failli à ma mission qui était de résister à ton corps de déesse... » Je passai alors une main hasardeuse dans mon cou et je me souvins du pincement que m'avait fait subir Winnie un peu plus tôt. Je me pinçai la lèvre inférieure, me demandant si elle m'avait laissé une belle grosse marque violette ou une simple rougeur innocente. « En plus, tu m'as laissé la marque de ta victoire... Que va penser ma femme ? » lâchai-je sur un ton ironique. En fait, personne ne serait interloqué par ce suçon dans mon entourage. Malgré tout, je me demandai ce que Savannah pourrait bien en penser en le voyant. Rien de bien extraordinaire, sans doute.

Aidan & Winnie

«Non, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'on faisait pas la vaisselle, on s'envoyait en l'air ! » ⋉

Tes mains tirent ses mèches, délicatement, et fourragent dedans en même temps, tes lèvres marquent doucement son cou, et tu lui arraches un petit gémissement.
Ton corps se cambre sous la douceur de ses mains, et vos lèvres se scellent à nouveau, ton corps brûle sous la passion de votre étreinte, et ta respiration devient de plus en plus saccadée. Soudain, ton corps parfait se tend, et tes yeux se closent, alors que tu laisses échapper un cri, signe de ton contentement. Tu vas te presser contre le corps d’Aidan, caressant son torse du bout des doigts. Ses mains dans tes cheveux, il te murmure quelques mots, qui te font éclater d’un rire cristallin. « Fais gaffe, je vais te prendre au mot. » dis-tu avec un beau sourire. Il se relève, et avec délicatesse, il déplace une mèche blonde qui barrait quelque peu ta vue. « Heureuse ? Comblée plutôt. » dis-tu avec un sourire en coin quelque peu coquin. Sa main se pose dans ton cou, et d’un coup il semble réfléchir. Ses mots te font l’effet d’un coup de couteau. « Ta… ta quoi ? » Ta bouche est sèche comme un désert, et ton cœur se stoppe quelques secondes. Est-il sérieux ? Tu couches à droite à gauche, ok, mais tu n’es pas une briseuse de couple, encore moins de mariage ! Bon sang, comment ose-il ? Tu te lèves précipitamment de ton lit, les yeux grands ouverts. Sérieux ou pas ?


C'est court, sorry

Winnie éclata de rire alors que je lui proposai de m'appeler dès qu'elle aurait une folle envie de crêpes. Comme à son habitude, elle me répondit du tac au tac. « Fais gaffe, je vais te prendre au mot. » Je souris, amusé et passai ma main dans mes cheveux pour y remettre un peu d'ordre. « Mais tu peux... » susurrai-je avant d'écarter une mèche de cheveux qui barrait le visage de la jeune femme. Je lui demandai si elle était « heureuse » de la tournure qu'avait pris la situation. Un sourire coquin se dessina sur ses lèvres et elle me répondit aussitôt. « Heureuse ? Comblée plutôt. » Je me mis à rire sincèrement puis, je me souvins de la marque qu'avait laissé Winnie sur ma peau. Je passai ma main dans mon cou et lâchai une connerie tout à fait ironique sur une épouse qui n'existait pas. Je fus plus qu'étonné de voir que Winnie puisse sincèrement y croire. Elle sembla totalement dégoutée et déconcertée aussi. « Ta… ta quoi ? » s'étrangla-t-elle. Elle se leva précipitamment du lit et je fus parcouru par un vent de panique. Je me redressai, pour m'asseoir complètement sur le lit avant d'ajouter, d'une voix très calme: « Winnie... C'était une blague. Je te fais marcher et toi, tu cours. J'ai déjà du mal à me caser alors moi, marié, ça relèverait du miracle. » Je me fis glisser jusqu'au bord du lit pour récupérer mon boxer et mon pantalon et les enfiler. À vrai dire, vu la réaction de la jeune femme, je m'attendais sincèrement à ce qu'elle me foute dehors alors autant être le plus habillé possible. Je restai à une distance prudente de Winnie, inquiet et je posai doucement ma main sur son avant-bras. Je murmurai: « Je ne voulais pas te... Blesser. Tu... Je suppose que tu préfères que... Que je parte ? »

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Aidan & Winnie

«Non, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure qu'on faisait pas la vaisselle, on s'envoyait en l'air ! » ⋉

Tu frissonnes bien contre toi, et laisses ta tête se poser quelques secondes contre sa main, les yeux momentanément clos. A ta réponse, il éclate de rire, qui se trouve communicatif, et tu te joins à lui, lui volant un baiser à la fin de vos petits éclats. Il passe ensuite sa main dans son cou, là où tu as laissé ta marque, et soudain, ses mots te glacent le sang. Une femme ? Tu te relèves, les yeux écarquillés, et il faut l’avouer, blesser. T’es pas la maitresse toi. Tu veux pas de ça, t’es pas comme ça. Et le fait qu’il ait pu penser le contraire te fait mal. Réaction stupide. : « Winnie... C'était une blague. Je te fais marcher et toi, tu cours. J'ai déjà du mal à me caser alors moi, marié, ça relèverait du miracle. » Tu te détends quelque peu, et tu passes une main dans tes boucles blondes. Un soupir inaudible s’échappe de tes lèvres, et tu le regardes en silence se rhabiller. Il s’approche de toi, et sa main se pose sur ton avant-bras. « Je ne voulais pas te... Blesser. Tu... Je suppose que tu préfères que... Que je parte ? » Tu secoues la tête avec vigueur, et le pousse dans le lit. « Me laisse pas seule, s’il te plait. » chuchotes-tu d’une voix d’enfant. Tu te serres contre lui, lui quémandant un calin. Il n’a pas de femme, tant mieux. Tu peux donc te permettre de lambiner un peu au lit avec lui. Non ? Tu n’es pas occupée à t’attacher, non non non, c’est pas ça.

Quelques éclats de rire et un baiser volé plus tard, Winnie quittait précipitamment le lit, s'insurgeant du petit mensonge que je venais de sortir. C'était peut être stupide mais d'un côté, je ne pensais pas que Winnie prendrait la mouche à ce point. Inquiet de sa panique soudaine, je tentai de la rassurer aussitôt, lui expliquant qu'il s'agissait d'une simple feinte. Aussitôt, les traits de son visage semblèrent se détendre. Je soupirai, à moitié soulagé et me relevai pour enfiler mon boxer et mon pantalon. Winnie m'observa, silencieuse et craignant le calme avant la tempête, je préférai prendre les devants et lui demandai si elle préférait que je parte. Elle secoua vivement la tête et me répondit aussitôt : « Me laisse pas seule, s’il te plait. » Elle avait pris une voix de gamine qui avait eu le don de m'attendrir. Et aussitôt, elle me poussa sur le lit si bien que je n'eus pas le temps de comprendre ce qui se passait. Lorsqu'elle se colla contre moi, je conclus qu'elle ne m'en voulait plus. « Je reste là, t'en fais pas... » Je passai un bras délicatement autour d'elle, caressant doucement le bas de son dos. C'est à ce moment-là que je remarquai que Winnie était encore complètement nue et toujours plaisante à regarder. Je la serrai légèrement contre moi avant de murmurer: « Tu veux que je reste jusqu'à ce que ton coloc' revienne ? » Je me mis à fouiller dans la poche arrière de mon jean et je trouvai enfin ce que je cherchai : un marqueur. Je me baladai toujours avec ce truc sur moi car ça pouvait toujours s'avérer utile, notamment quand je m'emmerdai dans une salle d'attente ou autre. Je me couchai donc sur le ventre et je pris en otage le bras de Winnie. « T'en fais pas, ça part super facilement à l'eau. Puis comme ça, tu pourras pas dire que t'as paumé le papier avec mon numéro de téléphone. » lui annonçai-je, vainqueur, un grand sourire sur les lèvres en retirant le capuchon du marqueur. À la légère lumière du jour qui traversait les stores, je notai mon numéro de portable dans la paume de la jolie blonde. Rajoutant un petit coeur à la fin, parce que c'est toujours plus sympa. Je vérifiai de ne pas m'être trompé et lorsque ce fut fait, je rangeai mon marqueur dans ma poche. Je déposai quelques baisers sur les lèvres de Winnie, m'amusant à ne jamais les faire durer bien longtemps avant d'effleurer sa joue du bout des doigts. « Plus sérieusement, si tu te retrouves encore dans une situation comme celle d'hier, où t'as besoin d'un preux chevalier hyper sexy... Hésite pas. » Je lui souris tendrement et déposai un baiser sur son front.