Une balade matinale? - Pv Jim -

Il hocha de la tête. Evidemment il ne connaissait pas une seule phrase lui souhaitant de continuer à parler de la sorte pour le restant de ses jours. Mais si ce devait être le cas, tout le monde ferait avec. Et puis il parlait tout de même relativement « bien ». Il parla ensuite de son amie Sara. Pouvait-il réellement la considérer comme une véritable amie ? Le mot était peut-être un peu fort mais il lui semblait juste. Juste comme les phrases suivantes de la jeune femme. Il n'avait pas non plus besoin d'une grosse dose de courage mais chaque personne qu'il côtoyait le rendait heureux tout simplement. Sans pour autant qu'il se soit lié d'amitié avec eux. « La famille que l'on se choisit ». Un adage avec lequel il était entièrement d'accord. Mais il ajouta tout de même un petit quelque chose. Que … On … Choisit … Oui … Mais … Qui … Choisit … Nous … Aussi ! … Une relation amicale allait dans les deux sens. Et si Jim considérait tout le monde comme son ami, ce n'était peut-être toujours pas réciproque. Ils marchèrent très tranquillement. Le calme avant la tempête. L'ouragan Rafaelle dans un premier temps. Elles portaient toujours un nom de femme, à se demander pourquoi. Et puis la tornade Jim. Ils reprirent un peu leur calme. Un calme annonçant une nouvelle tempête ? Jim pensa que nous. Ils étaient quittes après tout. Et Raf' confirma. Sauf qu'elle s'empressa d'ajouter qu'elle était vilaine et se mit de nouveau à l’éclabousser autant qu'elle pouvait. Se laissant finalement choir dans l'océan. A moins qu'elle ne soit bêtement tombée. Jim resta les yeux fermés et prit la tempête en plein front. De quoi être un peu plus trempé encore. Il s'approcha ensuite de la demoiselle et lui tendit une main pour l'aider à se relever. Il resta parfaitement sur ses appuis et s'apprêta à ce qu'elle puisse le tirer dans l'eau et le faire tomber. S'il avait été à sa place c'était sûrement ce qu'il aurait fait. Mais il ne se laisserait pas faire non. Et releva la belle. Heu-reu-sement … Je … Aime … Eau … Aussi ! … Il rit. Mais il n'aimait pas vraiment le t-shirt gorgée d'eau qui collait contre sa peau. Le trois-quart ça passait encore. Mais pas le t-shirt. Il décida finalement de le retirer. Et l'essora comme il le put. Il regarda ensuite Rafaelle. Nous … Continuer … Marcher ? … Il enchaîna. Rafaelle … Rien … Urgent … A … Faire … De suite ? … Il plaça alors le vêtement sur son épaule et la regarda en souriant amicalement. Attendant de voir s'ils partiraient vers la ville et l'endroit où elle logeait ou s'ils resteraient sur la plage.

Il sourit à son tour. « Nous supportent » avait-elle dit. Comme si le mannequin était peu supportable. Il était tout à fait adorable et bon copain ! Toujours de très bonne compagnie. Sans vanter ses mérites. Il ne fallait pas être pressé de parler alors que l’enchaînement de ses mots était toujours plus ou moins entrecoupé. Mais passé ce détail, faire la discussion avec le jeune homme était agréable. Pouvait en témoigner quelques personnes. A commencer par Josepha. Du coup il plaisanta sur cette phrase. Je … Te … Remercier … Mais … Je … Etre … Facile … A … Vivre … Tu … Sais ! … Il rit. Ils jouèrent ensuite avec l'eau comme deux gamins. Deux grands gamins. Et le jeune homme se laissa faire lorsque la demoiselle l'éclaboussa de nouveau. Il était de toute façon déjà bien trempé. Un peu plus ou un peu moins, cela ne ferait pas grande différence. Heureusement ils n'avaient peur de se mouiller tous les deux. La question était maintenant de savoir ce qu'ils allaient faire ensuite. Le mannequin demanda à la jeune femme s'ils allaient continuer leur balade. Il n'avait rien de prévu, aucune préférence sur la suite, alors c'était elle qui déciderait pour eux deux. Et visiblement elle souhaitait rentrer chez elle. Histoire de se changer. Prendre une douche également sans doute. Après une séance de sport, mieux valait se laver. Ils se mirent déjà à moitié en route. Il marcherait jusque chez elle et il retournerai chez lui. Histoire de se changer également. Non non … Ca … Me … Dérange … Pas … Et quand même cela le serait, leur chemin se sépareraient. Il n'avait rien de prévu. Et elle non plus. Elle l'invita même à boire un café chez elle ! C'était une affirmation, non une question. Pourtant elle semblait attendre son avis. Si … Etre … Proproser … Si … Gen-ti-ment … Je … Accepte ! … Pourquoi aurait-il refusé ? Et puis il était plutôt du genre à toujours répondre oui. Toujours. Même quand il se doutait que la proposition n'était qu'une simple politesse sans attente d'une confirmation. T-shirt sur l'épaule, ils prirent la route de la ville. Il le découvrirait bien assez tôt mais il demanda. Raf … Habiter … Dans … Un … Appart ? … Lui-même devrait peut-être commencer à se trouver un vrai chez lui à lui. Mais il était bien avec Josepha. Ils s'entendaient bien tous les deux. Pourquoi donc aller vivre seul plutôt ? La colocation, c'était quand même plus qu'agréable !

Il avait plaisanté. Pourtant il crut comprendre qu'elle l'avait pris au sérieux. Bien sûr qu'il fallait parfois se le coltiner le Jim. Parce que parler avec lui pouvait parfois être énervant. Des phrases entrecoupées, des phrases avec des fautes grosses comme l'Opéra de Sydney, des mots pas dans le bon ordre, … Sara en connaissait un rayon et sans doute y avait-il des jours où elle se demandait dans quoi elle s'était embarquée. Pareil avec Lily qui ne devait pas toujours avoir envie de lui lire quelque chose mais qui le faisait par pure gentillesse. Je … Vous … Taquiner ! … Il sourit. Je … Parfois … Etre … Chiant … Je … Sais … Il rit un peu plus. Espérant qu'elle ne le prendrait pas trop au sérieux. Ils pouvaient donc repartir chez elle. Il rit. Cool ! … Elle avait semblait-il déjà prévu de leur faire un café. Un simple café ou quelque chose d'un peu plus sophistiqué ? Il avait l'habitude de goûter à peu près tous les cafés existants lorsqu'il passait à la boutique/café des rues commerciales. Mais il ne serait pas contre un simple café non plus. Il n'allait pas faire le difficile, déjà qu'elle lui proposait cela gentiment. Oui ! … Heureu-se-ment … Il … Pas … Faire … Froid … En … Australie … Hors de question de faire une telle baignade s'ils étaient en Russie ou au Canada. A moins d'être complètement taré. Ils marchèrent tranquillement. Direction un appartement ou une maison ? Un appart' lui répondit Raf'. Avant de déménager d'ici peu de temps vers la maison de ses rêves. Oh ? … Votre … Papa … Etre … Architecte ? … Certainement. Il fallait en savoir des choses pour faire les plans d'une maison. Il en savait quelque chose. Je … Etre … Architecte … Avant … Accident … Il précisa. Ingénieur … Architecte … Poursuivit. Je … Perdre … Presque … Toutes … Connaissances … Il haussa les épaules. Pas grave. Je … Faire … Un … Moment … Sans … Trouver … Boulot … Il sourit. Pas … Evident … Avec … Il laissa un blanc. Les raisons paraissaient évidentes. Il aurait pu trouver des emplois mais ceux-ci ne lui auraient pas plu. Mais … Photographe … Proposer … Poser … Pour … Elle … Et … Je … Etre … Mannequin … Depuis … Il hocha de la tête. Un travail vraiment très chouette. Et vous ? … Il lui fit un petit clin d'oeil. Vous … Etre … Mannequin … Aussi ? … Un petit compliment qu'il glissa l'air de rien. Elle aurait très bien pu l'être …

Exac-tement ! … Tout le monde sauf lui évidemment. Il était tellement adorable … Hum hum. Bref. Ils se remirent en route. De la chance d'être nés tous les deux en Australie oui. Gâtés par la météo mais aussi par la qualité de vie du pays. L'Australie était assez réputée pour être une destination de rêve. Certains plaquaient tout pour venir y poser leur valise. Un espèce de rêve américain mais en mieux. Moins démesuré, moins flamboyant, mais plus relaxant, plus agréable. S'il n'était pas né dans ce pays, il aurait clairement pu tout quitter pour venir ici. Je … Jamais … Parti … De … Australie … Et … Je … Pas … Vouloir … Quitter … Mon … Magnifique … Pays … Il n'avait pas une grande âme patriotique. Mais suffisamment que pour être à fond derrière les équipes du pays ou la délégation australienne lors des JO. Lui l'architecte. Ex-architecte. Comme le père de Raf'. Quel beau métier ! Il s'était épanoui dans celui-ci, même s'il pouvait parfois être stressant. Il gagnait bien sa vie. Mais avait étudié pour. Et le cabinet dans lequel il travaillait était, selon lui,absolument génial. Dommage qu'il n'était plus en mesure d'être ce qu'il était. Et il appréciait tout autant sa vie de maintenant alors pas vraiment question de revenir en arrière. C'être … La … Chance … D'être … Architecte … Oui … Il sourit. Je … Faire … Plan … De … Maison … De … Mes … Rêves … Aussi … Avant … Il en avait même fait plusieurs. Sur son temps libre évidemment. Mais … Je … Voir … Trop … Grand … Et … Pas … Avoir … Du … Tout … Budget ! … Il rit. Quand on souhaitait avoir une villa de luxe à plus de cinq millions la construction il fallait vachement bien gagner sa vie. Mais … Je … Contente … Faci-le-ment … De … Maison … Josepha … Maintenant … Il maison ordinaire mais agréable. Comme la femme à qui elle appartenait en fait. Pourrait-il un jour se payer une maison de luxe ? A moins de percer dans le mannequinat, impossible. Un métier qui irait plutôt bien à Raf'. Sauf qu'il faisait fausse route. Ostéopathe-masseuse. Un chouette métier ! Pour les clients bien sûr ! Bien que certaines personnes devaient souffrir pour faire appel à ses services. Je … Penser … Pas … Etre … Fait … Pour … Mannequinat … Aussi … Et … Pourtant … Il la regarda. Son visage mais aussi son corps. Avant de se rendre compte de ce qu'il faisait. Il matait oui. Mais pas pour le plaisir. Quoique. Simplement pour lui dire qu'elle pourrait très bien poser elle aussi. Mais … Vous … Vous … Sous-estimer … Il sourit. Vous … Etre … Plus … Jolie … Que … Certains … Mannequins ! Sans aucun doute ! Ils arrivèrent alors chez elle et il entra. Je … Pas … Avoir … Peur … Non … A moins qu'elle y cachait un crocodile. Il s'attendait alors à un accueil animalier. Un chat ? Un chien ? Plusieurs ? Il allait bien rapidement le savoir.

L'Espagne. Il ne s'était jamais intéressé à ce pays. Tout ce qu'il y connaissait était les corridas, la paella et quelques monuments plus ou moins célèbres. Le reste … Il fut néanmoins surpris d'entendre qu'il y avait plus de travail ici-même. Oh ? … Vous … Savoir …. Pourquoi … Plus … Travail … Par … Ici ? … Il devait bien y avoir une raison. Mais quoi ? Il n'en voyait aucune là, sur l'instant. Ou alors elle avait atterri dans un petit bled d'Espagne où il y avait plus d'animaux que de personnes. Vétérinaire aurait alors été un meilleur choix de carrière. Hum hum. Il ne comprit pas vraiment sa phrase suivante. Il n'avait pas « tout perdu ». Son métier constituait une part importante de sa vie, il est vrai. Mais hormis cela et sa manière de parler – plus quelques petites autres choses – rien de vraiment très grave. Il était en vie et en bonne santé. Il n'avait pas perdu cette maison de ses rêves puisque c'était ce qu'elle aurait resté à jamais, un rêve. Oh … Mais … Je … Perdre … Rien … Hein … Il ne fallait clairement pas s’apitoyer sur son sort ! Et puis maintenant, il habitait dans une magnifique petite maison. Je … Etre … Culotté … Si … Pas … Apprécier … Maison … Et … Accueil … Josepha … Elle qui se montrait si gentille avec tout le monde. Il complimenta ensuite Rafaëlle qui était, n'ayons pas peur de le dire, une très belle demoiselle. Elle aurait clairement pu faire mannequin. Mais il arrêterait de la taquiner avec cela. Ils arrivèrent alors chez elle. Une chance qu'il n’avait pas peur des animaux – tout dépendait lesquels tout de même – car Alma semblait être une boule d'énergie. Raf' se montra alors autoritaire avec sa petite bête. Qui se figea quelques secondes. Mais le grand blond claqua des mains sur ses genoux et le chien vint lui sauter à moitié dessus, réclamant des caresses. Visiblement, la maîtresse ne se faisait pas obéir. Je … Voir … Ca … Il rit. Il n'avait jamais eu de chien ou de chat étant enfant, ado, adulte et même maintenant chez Josepha. Il n'en avait jamais vraiment voulu non plus. Il s'était plus ou moins accroupi et continua de la caresser. Regarda Raf' avec des yeux et un sourire taquins. Je … Voir … Qu'elle …. Manquer … Attention … Et … Caresse … Il tourna la tête vers Alma et lui parla. Raf' … Etre … Méchante … Avec … Toi … Hein ? … Il rit. Il n'allait pas s'attirer les foudres de la brunette quand même ? Raf' … Etre … Méchante … Avec … Moi … Aussi … Tu … Sais … Il toucha son t-shirt sur son épaule. Il était encore tout mouillé. Regarde … Je … Etre … Tout … Trempé … Il rit de plus belle. Heureusement, elle n'était pas susceptible. Du moins il l'espérait. Et puis il plaisantait bien sûr.

Ah ? µil haussa les épaules. Il ne voyait pas trop pourquoi Bowen était mieux qu'une capitale comme Madrid. Peut-être que la famille de Raf' avait eu des envies d'ailleurs tout simplement. Okay ! Il lui sourit. Il n'avait rien trouvé d'intéressant à dire là-dessus et se sentit bête sur l'instant. Pas grave, il se rattraperait plus tard. Il continua de lui sourire quand elle lui dit qu'il semblait adorable. Ce n'était pas vraiment le premier mot qu'il aurait utilisé pour se qualifier mais pourquoi pas … Il ne put s'empêcher de la regarder de façon assez coquine, sourire aux lèvres. Et … Je … Etre … Un … Vrai … Petit … Ange … S'il s'était appelé Pinocchio, son nez se serait allongé d'au moins un bon mètre. Ils arrivèrent chez elle et il fit connaissance avec ses chiens. Il fit quelque pas dans son appartement et attendit. Raf' semblait être partie. Sans doute pour s­e sécher et se changer. En soi il comprenait mais elle aurait pu au moins lui dire deux mots. Genre « Je reviens » ou « Fais comme chez toi ». Surtout la deuxième option en fait. A la place il resta un peu planté là. Regarda la décoration de l'appartement et joua avec les chiens. Hors de question pour lui d'aller suivre la brune dans chaque pièce. Surtout si elle se changeait. Il tâta son t-shirt sur son épaule. Il faudrait un temps certain avant qu'il ne sèche. Quelle idée qu'elle avait là eu de l'asperger autant. Et quelle idée qu'il avait eu de répliquer. Il entendit assez rapidement des pas revenir dans sa direction. Il tourna la tête. Raf' devait être de retour.

Bon il mentait un peu. Il n'était pas toujours sage. Alors il la regarda simplement avec un sourire et un regard aussi amusé que la jeune femme et hocha de la tête positivement. Quitte à mentir, autant continuer. De toute façon elle devait bien se douter qu'il ne disait pas la vérité. Et c'était ainsi qu'elle s'éclipsa. Laissant tout le loisir au blondinet de jouer avec les chiens. A défaut de savoir quoi faire d'autre. Il avança tout de même un peu dans son appartement. Et après quelques secondes, minutes au grand maximum, il vit débouler un chien de la salle de bain. Une serviette à la gueule. Le gentil toutou lui amenait de quoi se sécher ! Il rit. Ou pas. Il l'avait certainement piquée à sa maîtresse. Le chien avait l'air si satisfait de lui en plus. Derrière le chien courut alors Rafaelle. Qui était en soutien-gorge. Il haussa un sourcil. Elle se cogna le pied dans un coin de meuble. Jim fit une grimace et ressentit lui-même une douleur à son petit oreille. Ce devait faire mal. Elle trébucha, fit un pas et se retrouve presque projetée dans ses bras. Et bien, que d'aventure. Il l'aida à se remettre comme il le fallait sur ses jambes et resta un peu stoïque devant la situation. Heureusement elle lui avait rentré dedans très gentiment. Elle s'excusa néanmoins. Euh … Bah … Non … Il la regarda. Encore un peu déboussolé par tout ça. Pas … Grave … Il prit un sourire un peu plus serein et amical. Heureu-se-ment … Je … Etre là … Il rit. Mieux vallait rire de cette situation. Pour détendre un peu l'atmosphère. Tu … Pas … Faire … Mal ? … Il posa cette question sérieusement. Le commentaire et la demande qui suivit par contre … Je … Pouvoir … Te … Faire … Massage … Du … Pied … Sinon … Il rit une nouvelle fois. Il plaisantait avec la demoiselle évidemment. Quoique. Si elle en avait envie il ne se débinerait pas. Elle devait relativement aller bien tout de même. Ca faisait mal sur le coup mais ça passait très vite en général.

Il rit. Elle s'excusait une nouvelle fois alors que rien n'était vraiment de sa faute. Elle n'avait pas fait exprès de se prendre le pied dans un meuble. Il était ravi qu'elle ne se soit pas écrasée par terre. La chute aurait pu faire très mal. Et heureusement qu'il était assez grand et costaud car il aurait pu tomber alors qu'elle s'écrasait contre lui. Puis bon, Raf' n'était pas lourde. Elle était plutôt mince et semblait relativement bien faite. Forcément, il n'avait pu faire autrement que jeter un coup d'oeil sur ses formes. Sans pour autant passer pour un pervers. Tu … Pas … Excuser … Ce … Etre … Pas … Grave … Il blagua en lui disant qu'il pouvait lui faire un petit massage des pieds. Aucun sous-entendu ou aucune coquinerie sur le moment mais à bien y penser il ne dirait pas non si le massage devait se poursuivre sur ses cuisses, son dos, ses épaules. Jusqu'à maintenant ils n'avaient pas l'air de s'intéresser vraiment à ce genre de choses tous les deux. Jim n'avait pas non plus envoyé quelques petites piques pour voir si la belle brune avait du répondant. Elle de son côté ne le tentait pas non plus. Dès lors il ne jouait pas les lourds avec des allusions un peu trop directe ou déplacée. Au premier regard, Raf' n'avait pas l'air d'être le genre de femme à faire d'immenses folies. Jim non plus. Et pourtant … D'accord … Il hocha doucement la tête et rit. Il se saisit de la serviette et se la passa sur le corps comme pour dire. Son trois-quart était trempé mais il n'allait tout de même pas se mettre en caleçon. Elle s'en alla de nouveau. Il en profita pour continuer d'essayer de se sécher un peu. Elle revint très rapidement, lui proposant à boire. Si … Tu … Avoir … Jus … De ...Fruit … Je … Pas … Dire … Non … Ils avaient parlé café juste avant mais il était tenté par autre chose. Comme … Tu … Vouloir … Pour … Les … Chiens … … Ils … Pas … Me … Déranger … Moi … Il lui sourit. Les bêtes s'étaient montrées très gentilles avec lui. Du moment qu'ils n'attrapent pas son t-shirt tout irait bien. Il … Etre … Toujours … Aussi … Joueur ? … Ce n'était peut-être pas la première fois qu'elle courrait en soutien-gorge dans sa maison. Même si elle faisait ce qu'elle voulait chez elle. Hum hum. Heu-reu-se-ment … Il … Te … Prendre … Que … La … Serviette … Il rit de bon coeur. S'il lui avait piqué le haut, elle ne se serait peut-être pas ruée de la sorte à sa poursuite. Ou alors elle l'aurait fait par pur réflexe avant de se rendre compte de sa bêtise. Un moment encore plus gênant pour elle. Surtout si elle se serait encore pris le pied dans un meuble et aurait atterrie dans les bras du blond. Poitrine contre ton torse. Une situation qui n'aurait pas du tout été ce qu'elle semblait être …