I promise to always be by your side. Or under you. Or on top. (hot)

Évidemment, Ingrid ayant l’esprit aussi mal tourné que Woody, et ayant toujours la même chose derrière la tête, tout comme lui, elle devina bien vite ce qu’il désirait réellement savoir en s’intéressant à ce point aux visites de sa colocataire. Après tout, en temps normal, un amant se fiche royalement des vas-et-viens des amis de son amante. Mais pas quand ménage à trois aurait pu être de mise … Malheureusement, Ingrid lui apprit bien vite qu’elle n’était pas comme elle, que ce ne serait pas avec elle qu’ils auraient pu coucher. Il arqua un sourcil. « Pas avec elle, ça veut dire que t’aurais d’autres candidates à proposer ? » S’essaya-t-il, sachant fort bien qu’il interprétait bien comme il le voulait les propos d’Ingrid. De toute façon, la blondinette mentionna que ce soir, elle le gardait pour lui. Il sourit. « Ça me convient parfaitement. » Il la tira vers elle, collant son corps nu contre le sien. « Et qui sait ce qui se passera, une autre nuit … » Déjà, il relevait le fait qu’ils pourraient se revoir, éventuellement, chose qu’il ne faisait habituellement pas avec ses autres conquêtes. Surtout par peur qu’elles s’attachent, qu’elles s’imaginent qu’il y avait entre eux davantage que ce que c’était réellement. Avec Ingrid, Woody avait comme l’impression que ce ne serait pas un problème. Voilà pourquoi il se laissait autant de libertés. D’ailleurs, le jeune homme fit remarquer à Ingrid qu’il avait cherché longtemps une femme comme elle. « Bien trop loin, oui … » Murmura-t-il, embrassant doucement le côté de son cou, sous son oreille. Elle lui demanda s’il était prêt pour une deuxième ronde. « Toujours. » Il esquissa un sourire. Avec sa maladie, ce genre d’affirmation ne serait pas véridique pour encore bien longtemps, mais pendant qu’il était encore capable d’avoir des relations sexuelles quand il le voulait, il en profiterait. Il ferma donc les yeux quand elle descendit vers son entre-jambes, et la laissa l’exciter avant de l’obliger à remonter à sa hauteur pour l’embrasser, lui faire passer ses jambes autour de son corps, et de la coller au mur tout en la soutenant, pendant que cette deuxième ronde débutait déjà …

Elle gardait le mystère sur ce qu’elle était prête à faire ou non, en impliquant d’autres personnes dans leurs folies. Woody se contenta de sourire, se disant qu’il avait du temps devant lui pour apprendre à la connaître suffisant pour savoir jusqu’où elle pouvait aller. Pour voir à quel point ils se ressemblaient. Ingrid n’avait pas l’air de chercher l’amour ou de chercher à s’attacher, alors ils pourraient bien profiter l’un de l’autre quelques fois encore. Il n’y avait rien de mal là-dedans. Pour le moment toutefois, l’heure n’était pas à planifier leurs prochaines escapades érotiques, mais bien d’en vivre une sous le jet d’eau chaude. Après qu’elle l’ait excité au maximum, Woody la releva et la positionna contre le mur de la douche afin de pouvoir s’insérer en elle et de repartir pour le deuxième tour de la soirée. Il n’avait pas la même liberté de mouvement lui permettant de la caresser et de l’embrasser là où il le désirait, puisqu’il devait la maintenir surélevée. Cette position n’était pas de celles qu’il arrivait à tenir pendant bien longtemps. Au bout de quelques minutes, alors, leurs souffles courts s’harmonisèrent jusqu’à se calmer ensemble quand ils eurent terminé. De toute façon, l’eau commençait à se refroidir, ayant sans doute vidé la réserve d’eau chaude à force de flâner en-dessous. Ils terminèrent donc de se laver en vitesse et sortirent de la douche. Woody enroula une serviette autour de sa taille et leva les yeux vers Ingrid. « J’imagine que c’est le moment où tu les renvois chez eux ? » Demanda-t-il en parlant de tous les autres hommes qui avaient dû avoir la même chance que lui. Parce que pour Woody, c’était le moment où il reprenait sa solitude en main, à moins que la fille ne se soit endormie sur son épaule directement après l’acte. Là, il voulait savoir à quoi s’en tenir et aussi lui épargner le moment un peu malaise où elle allait tenter de gentiment le mettre à la porte.