Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: don't stop loving me so hard (jerilas) Mer 5 Avr 2017 - 16:24
don't stop protecting me.
Jeremy & Lilas
Quand on a trouvé le grand amour on ne le lâche plus, même lorsque l’objet de tout vos désirs vous supplie d’abandonner.
Rendez-vous avec un client. Techniquement, deux. Mais étant donné que je couche avec le second, que c’est mon « petit-ami » -dieu que je déteste ce mot débile- je ne le faisais plus payer. Ou autrement. Donc j’avais un peu multiplié mes prix par deux. Je me fais l’effet d’une escort de luxe. Ce qui est le cas ce soir. J’enfile mon trench noir, sur… rien du tout. Je suis entièrement nue en-dessous. Je relève la masse capillaire qui me sert de cheveux pour les attacher avant de me maquiller. Mélodie dort chez un ami ce soir. Va t’amuser, va faire la fête. Ou pas. J’y vais pour le travail. L’autre travail. Je fixe mes talons de bien quinze centimètres aux pieds pour passer de mon habituel mètre quatre-vingts à un mètre quatre-vingts quinze. Gigantesque. Je fourre les deux dossiers dans mon sac dont celui de mon patron, Stanislav. Jeremy m’avait demandée de chercher parce que le géant blond harcelait sa sœur. Cette partie, il ne me l’a pas dite mais connaissant mon ange brun, je savais que ça avait en rapport avec l’une des femmes de sa vie. Ma relation avec le russe étant au simple stade de pseudo-gérante du stock, je me doutais que ça avait un rapport avec Perséphone. Dieu que les parents ont craqué de nommer une fille de la sorte. J’avais rapidement fait ma recherche. Quelques heures mais j’ai fait trainer les choses en longueur. Disons que j’appréciais la compagnie de Jeremy et que je me doutais qu’elle serait moins fréquente après que je lui ai remis le dossier. Je quitte donc l’appartement en serrant les dents avant de me mettre au volant de l’Impala. Je me garai un peu plus loin pour ne pas éveiller les soupçons de Jeremy. J’avais rencart avec lui plus tard dans la soirée et je ne voulais pas qu’il sache que je me servais de son club pour rencontrer les autres clients. Surtout déguisée comme j’allais l’être.
L’inconvénient quand on est surdouée et élevée par une psychopathe, on pense différemment des autres. Un être humain normal se présenterait en bonne et dûe forme à son client. N’emprunterait pas de tenue à la strip-teaseuse qui nous ressemble comme deux gouttes d’eau. Hormis la taille mais si je reste assise, on n’y verra que du feu. Assise aux côtés de mon double –fadasse et franchement esquintée avouons-le- je me coiffe comme elle, j’enfile une de ses tenues, une de ses paires de chaussures. Voilà pourquoi je suis venue. Et autre chose aussi. Cheryl. Je suis Cheryl. Je passe près de Néron et Brutus qui mettent du temps à me reconnaitre. « Le patron n’est pas là. » ça je le sais merci Sherlock. C’est pour ça que je suis venue si tôt. « Je le sais et si tu lui dis que je suis là, je te casse en deux. » Je ne suis pas certaine que mon déguisement soit apprécié de mon amant. Je repère facilement mon client et je grimace. Oh super. Un blond. Je suis raciste envers les blonds. Minet, genre trente-cinq ans (quarante sur internet), costume trois pièces (une contrefaçon) et un air carnassier sur le visage. Putain, j’aurai du prendre une garantie. Un couteau. Je me tourne alors vers les deux gorilles stupides. « Si ça tourne mal avec l’autre là-bas, je vous autorise à aller voir Strauss. » Fâcheuse manie que j’ai d’appeler mon compagnon de vie, Strauss.
La tête haute, je me dirige vers le mec avant de me présenter. Cheryl, pouffe de vingt-quatre ans qui bosse avec Squirrel. Je tressaille tandis que le regard du débile me caresse. Le simple fait que je sois en couple contribue fortement à ce rejet. Je me pose à côté de lui. « Vous avez ce que j’ai demandé. » Super, je me fais l’effet d’une dealeuse. Non merci mais je ne rentre pas dans ce genre de magouilles. Je prends un air faussement intéressé, cachant mon profil « public » aux autres. Derrière la masse de cheveux roux. Ainsi, je suis la strip-teaseuse et non la petite amie du patron. Enfin de l’un des patrons. Je croise mes jambes interminables avant de sourire. « Vous avez l'argent ? » Le gars fait la grimace et je vois qu’il va discuter le prix. Chéri, si tu ne peux pas te payer la crème de la crème, ne promets pas des trucs. « C’est 10.000 pas un dollar de moins. » Le gars sort son téléphone. Une daube. Je constate que lui aussi n’est qu’un intermédiaire. « Vous pourrez dire à votre patron que le virement est fait. » Effectivement, je sens la vibration de mon téléphone dans mon sac. Je sors donc le dossier que je lui tends. Je m’apprête à me lever, jugeant que la transaction est terminée lorsque le gars ne l’entend pas cette oreille. Faux blond pose une main sur ma cuisse et je constate qu’étant dans le coin, je suis telle une souris prise aux pièges. « On peut s’amuser toi et moi ? » D’ordinaire, les filles fondent-elles devant ce genre d’approches à deux balles ? Je fronce le nez avant de positionner ma main. Il fallait cependant que j’attende que le mec s’approche pour le frapper à la pomme d’Adam. Sa main remonte sur ma cuisse et je tente de la virer à maintes reprises. Peine perdue, il devine mon plan, attrape ma main qu’il tient fermement, l’autre serrant mon sac de toutes mes forces. Putain. Brutus, Néron, à l’aide.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Jeu 6 Avr 2017 - 22:29
don't stop loving me so hard.
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Moi, Jeremy Strauss, je suis en couple. Bordel. Et pas avec n’importe qui, mais avec Lilas Martin. C’est à la fois surréaliste et assez cool. J’ai encore du mal à croire que c’est la réalité et que l’histoire que nous sommes entrain d’écrire n’est pas une histoire comme toutes celles que j’ai eu jusque là. Je sais pourtant qu’avec elle je ne m’ennuierais pas, qu’avec elle c’est différent, qu’avec elle c’est tout simplement mieux. J’ai peur de tout foutre en l’air, qu’un jour je déconne et que je perde, sûrement, l’une des meilleures choses qui me soient arrivé dans la vie. Bien sur, je voulais que ça marche, je ne pouvais pas ignorer ce que je ressentais pour elle. Alors malgré tout ça, j’avais décidé de me jeter corps et âme dans tout ça et de faire de mon mieux. Par ce que c’était elle, par ce que c’était ma Lilas. C’est ma sœur qui va sauté de joie. Ayant travaillé tard au club hier, je n’émergeais du sommeil qu’en fin de matinée. Ce rythme était parfois éreintant mais j’avais appris à m’y faire. J’appréciais mon boulot, qui ne consiste pas qu’a regarder les shows des filles. En faite, la plupart du temps quand je suis au club, je suis cloîtrer dans mon bureau à faire de l’administratif. Payer les facteurs, les salaires, passer les commander et m’assurer qu’on puisse toujours satisfaire nos clients. J’étais rarement en salle. Et puis mes filles avaient bizarrement perdue de leur superbe depuis que Lilas était dans ma vie. Elles ne m’intéressaient pas. J’allais parfois en salle assister à leurs répétitions ou quand l’unes d’elles voulaient améliorés son numéro. Tout passé par moi, j’avais donc à donner mon avis sur ce qu’on proposé aux clients. Je me glissais hors de mon lit, m’asseyant au bord pour passer une main sur mon visage et dans mes cheveux, encore ensommeillé. Je me levais ensuite avant d’aller dans la cuisine me faire un café. Impossible de commencer ma journée sans ça. Je me bois une bonne tasse avant d’aller dans la salle de bain prendre ma douche. Je n’avais pas grand chose à faire avant de me rendre au club en fin d’après-midi mais je détestais ne rien faire. Il fallait toujours que je fasse quelques choses. Je prend une douche rapide avant d’aller m’habiller dans ma chambre, seulement habiller d’une serviette autour de la taille. J’enfile un boxer, un jean et une chemise. Je passe mes chaussures et décide d’aller faire le tour de quelques uns de mes revendeurs, histoire de m’assurer que tout se passe bien, qu’ils ne sont pas en manque de marchandises et peuvent comblé tout les clients qui font appel à eux. Je n’étais pas tout le temps sur leurs dos mais je n’avais quand-même qu’une confiance relative en eux. Je passais d’abord à « l’entrepôt » faire le pleins pour pouvoir réapprovisionner si besoin. Je passais donc la fin de matinée et une bonne partit de l’après-midi à faire le tour de la ville, rencontrant mes gars soit chez eux, soit à leur poste de vente. Je réglais quelques problèmes mineurs avant d’enfiler ma deuxième casquette pour me rendre au club. J’arrivais au club plus tard que prévu. Je rentrais par l’arrière et j’allais directement dans mon bureau, en saluant à peine mes deux gorilles, Brutus et Néron. Je me retenais de rire en passant devant eux. Les pauvres, Lilas ne les avaient pas raté mais c’était tellement marrant en même temps. « Qu’on ne me dérange pas. » Leurs dis-je, même si ils en avaient l’habitude et ne venaient me chercher que pour des problèmes urgents. Ils hochèrent la tête. j’entrais dans mon bureau, refermais la porte et allais m’installer. Je devais m’occuper des payes et c’était un travail prenant et ouais, chiant. Remplir un chèque, le glisser dans une envelopper et écrire le nom du destinataire dessus. Très excitant, n’est ce pas ? Je répétais l’opération pour la dixième ou onzième fois quand on toqua à la porte du bureau. Néron apparu sur le pas de la porte. Je levais les yeux sur lui. « Qu’est ce qui a ? » Lui demandais-je en posant mon stylo. « Un client à la main un peu trop baladeuse patron. » Je soupirais, déjà lassé. « Eh bien vire le ! Tu sais quel est la politique non ? » Lâchais-je, ne comprenant pas pourquoi il venait me dire ça. Il sembla hésité avant de poursuivre. « Vous devriez venir. » Je fronce les sourcils en posant mon stylo, n’y comprenant rien. « Ok. J’arrive. » Je me levais de mon confortable fauteuil et le suivais, accompagné de mes deux hommes. Je fis le tour de la salle et repéré Cheryl, de dos, la main de son client l’empêchant de s’écarter. Je presse le pas. J’arrive à la table et m’interpose. « On touche avec les yeux ici. Lâche-là maintenant. » Lui intimais-je en vrillant un regard noirs sur lui. Voyant qu’il ne bougeait pas, je lui envoyais mon poing dans le flanc. « Lâche-là tout de suite. » Il relâcha la jeune femme et je me tournais vers elle alors que Néron et Brutus encadraient l’homme. « Est ce que ça … » Je ne finissais pas ma phrase, onde de colère parcourant mon corps. Par ce que ce n’était pas Cheryl. Par ce que c’était Lilas. De loin on avait pu les confondre, Lilas avait tout fait pour en tous cas. « Bordel de merde Lilas mais qu’est ce que tu fous ici ?! » Je secouais la tête avant de m’approcher d’elle, saisissant ses épaules. « Il t’a fait mal ? Il t’a touché ? » Lui demandais-je en la regardant pour m’assurer qu’elle allait bien. « Putain ! » Je me retournais vers le mec et venais le saisir par le cou. « Espèce de connard ! » Je me jetais alors sur lui, me foutant qu’on soit au club, que je travaille et que j’ai des spectateurs. Il avait touché ma Lilas, s’en étais pris à elle ? Il n’avait aucune idée de ce dont j’étais capable. Je frappais et frappais encore, ne sentant même pas la douleur de mon poing. Personne ne toucher ma petite-amie. Personne.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Ven 7 Avr 2017 - 0:00
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Jeremy & Lilas
Quand on a trouvé le grand amour on ne le lâche plus, même lorsque l’objet de tout vos désirs vous supplie d’abandonner.
J’aime bien me déguiser. Je suis bizarre comme fille. Un cerveau surdouée mais j’aime bien me déguiser. Lorsque je tournai mes vidéos, j’étais toujours déguisée. En dinosaure, en licorne etc. Donc ce soir ne ferait pas exception. La strip-teaseuse. Je connais tout le monde ici. Enfin les vigils et les filles. La petite-amie du patron. Ou son pot de colle. Au choix. J’ai beau être une psychobitch. Mon mec me manque. Tout le temps. Putain. Je deviens une espèce de niaiseuse depuis que je suis en couple avec Strauss et qu’on couche ensembles. Un mois de relation. Ça se fête. Du coup, j’allais encore faire chier mon copain. Mon sexy copain. Entourée de femmes nues mais bon, je n’ai pas à m’en faire. Tandis que je détache mes cheveux qui retombent en boucles soyeuses, je passe derrière le paravent pour enfiler la toute petite tenue. Putain, on doit se les cailler avec ça. Non mais comment on fait pour accepter de porter des trucs pareils ? Sur mes talons de douze, je vais voir mon client que j’aperçois au bout de la salle. Seul souci, le mec est un pervers qui pense que non veut dire oui. Il finit par commencer à me caresser et je tente de me débattre. Tant pis mon sac, je le lâche pour griffer sauvagement le mec en hurlant. Sa prise se raffermit sur mon poignet et je sens le craquement de mes os. Je ne peux m’empêcher de hurler. « Salope. » Charmant. Je suis sur le point de coller un coup de boule lorsque la cavalerie débarque. Jeremy. « On touche avec les yeux ici. Lâche-là maintenant. » Le mec se rebelle et raffermit sa prise. Mes os craquent un peu plus et je lui colle un charmant coup de boule. J’ai aussi mal que lui. Je sens le sang qui dégouline de mes cheveux mais je m’en fous. Il a le nez cassé. Il bouge un peu sur le côté pour se tourner vers mon copain. Je n’ose même pas regarder Jeremy. A la place, je fixe ma main qui fait un angle bizarre. Fini les préliminaires. « Est ce que ça … » Mon regard croise celui de Jeremy et ce que j’y lis me fait me ratatiner sur mon siège. Oups. Sa mâchoire se contracte tandis que ma vue est obscurcit par le sang qui continue de couler de la plaie à mon front. « Bordel de merde Lilas mais qu’est ce que tu fous ici ?! » Je me redresse pour tanguer un peu. Néron me rattrape et je le remercie d’un sourire avant de me tenir la tête. « Je suis l’émissaire de Squirrel. Et on a rendez-vous après. » Sombre crétin, homme de Cro-Magnon de mes deux. J’attrape une serviette sur la table pour m’essuyer le front. Han, j’allais devoir me laver les cheveux. « Il t’a fait mal ? Il t’a touché ? » Ah oui, je suis dans le noir donc il peut pas voir que je suis dans un piteux état. Je soupire pour m’avancer à la lumière. La peau de mes poignets était rougie et l’un d’entre eux est ensanglanté tandis que l’autre va bien. Quant à mon visage, je suppose que je dois ressembler à Carrie lors de son bal de fin d’année. « Je vais bien. Calme-toi Jeremy. » Tu parles, je vais sans doute tomber dans les pommes dans dix minutes. Imbécile de nana. Je lui souris. « Putain ! » Je lève les yeux au ciel. « Qu’est-ce que vous avez tous à dire que je suis une fille facile ce soir ? Déjà lui qui me traite de… » Jeremy me coupe la parole pour insulter le mec et se jeter sur lui. Homme de la Préhistoire. Mais ça a un côté sexy dans le sens de la voir faire son mâle alpha. Jugeant que le mec en avait eu assez, j’attrape Jeremy de ma main valide pour l’extirper. « Ça suffit oui. J’ai aucune envie que t’aille en taule pour agression. » Je baisse la tête pour le regarder tandis que je vois l’autre bouger. « Pas si vite toi. » Je remarque que je fais une tête de plus que le gars. Je lui fous mon coup dans la pomme d’Adam et tandis que le mec –qui avait tout d’une œuvre de Picasso- se tenait la glotte, je m’approche de lui pour coller ma main sur ses bijoux de famille et serrer. Il pousse un couinement. « Tu vas t’excuser blondasse ou j’te les broie. » Il murmure des excuses faussement sincères. Je lui assène une droite avant de secouer ma main. Je finis par me tourner vers Jeremy et passer mes mains autour de son cou. « J’aime bien quand tu fais ton mâle alpha, dis-je dans un sourire, salut mon petit cœur. » Mon sourire de Cheshire Cat s’élargit. Je veux ajouter un truc mais la pièce se met à tourner autour de moi. « Je vais m’évanouir. » Et vlan, le trou noir.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Sam 8 Avr 2017 - 13:54
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Je m’occupais de préparer les enveloppe avec la paye de tout les employés du club quand un de mes gardes du corps/videurs, toqua à la porte de mon bureau. Exaspéré, je cherchais à savoir quel était le problème. Un client aux mains un peu trop baladeuses ? Il savait pourtant quoi faire dans ses cas ! Mais non, il insista pour que je l’accompagne. Suspicieux, je me demandais bien ce que j’allais trouvé. Une fois à la table, je vis un grand blond avec ce qui me semblait être Cheryl, une rousse ressemblant étrangement à Lilas bien qu’elles soient, à bien observé, différentes. J’entend alors un hurlement, à peine étouffé par la musique, je presse le pas et braque l’attention du mec sur moi, lui rappelant que dans mon club, on pouvait regarder mais pas toucher. Je lui intimais de lâcher la fille mais cet enfoiré raffermit sa prise. Soudain, voilà que mademoiselle lui met un coup de boule. J’écarquille un peu les yeux, surpris. Je fronce les sourcils et me détourne du mec pour aller vers mon employée, lui demandant si ça aller même si la réponse devait être évidente avant de m’interrompre. Je la regarde et j’ai l’impression de recevoir un uppercut en plein ventre. Lilas. Ma Lilas. Bordel. Elle a la décence, sous mon regard, de ne plus trop faire la fière, mais je la connais. Je m’emporte, lui demandant ce qu’elle foutait au club. J’ai envie de tout cassé et de virer mes deux incapables. Ils savaient et ne m’avaient rien dit. Sûrement pour respecter une demande de ma chère et tendre. Fais chié. Lilas se redresse et tangue dangereusement. Le dénommé Néron la rattrape alors que Brutus maîtrise le blond. «Je suis l’émissaire de Squirrel. Et on a rendez-vous après. » Je sens tout mon corps vibré de colère. « Tu … Eh merde Lilas ! » Lâchais-je, ne trouvant rien d’autre à dire tant j’étais hors de moi. Oui, je savais Lilas capable de se défendre mais cela ne me calmer en rien. Dans le noir de la salle, je ne vois pas trop son état, ni ce qu’elle fait même si je la voix bouger. Je la prend par les épaules en lui demandant si le mec l’a touché et si elle était blessée. Elle se décale vers la lumière et je peux enfin la distinguer correctement. Du sang coule sur son visage, poissant ses beaux cheveux roux que j’aime tellement. Sa main est figé dans un angle clairement pas normal. «Je vais bien. Calme-toi Jeremy. » Je vais tuer ce mec. Ouais, je vais le tuer. Tout simplement le rayer de la terre. « Tu te fou de ma gueule ?! » Je secouais la tête, perdant de plus en plus mon calme. Lilas me sourit, comme si tout aller bien, comme si ce n’était pas grave, qu’elle gérait. Elle est totalement folle. Je jure, perdant toujours plus mon calme. «Qu’est-ce que vous avez tous à dire que je suis une fille facile ce soir ? Déjà lui qui me traite de… » Commence t-elle à dire mais je ne l’écoute déjà plus. Je me jette sur le mec tout en l’insultant. Personne ne s’en prenait à Lilas sans qu’il y est des conséquences. Je me lâche sur le blond, le frappant de mon poing plusieurs fois. Je perd toute notion du réel. J’oublie que je suis club, club que je dirige, que les clients peuvent voir la scène. Je sens une main me tirer en arrière. Je frémis, l’adrénaline pulsant dans mon sang. Je suis à bout de souffle, mon poing est en sang et j’ai le sentiment que le gars s’en sort à bon compte. Je me laisse faire malgré tout. «Ça suffit oui. J’ai aucune envie que t’aille en taule pour agression. » Je la regarde, mon torse se soulevant rapidement. «Pas si vite toi. » Dit-elle en s’approchant du gars au visage tuméfié pour lui foutre un coup sur sa petite pomme d’Adam de connard. Je la regarde faire et quand je crois qu’elle a finit, je la vois émasculer le mec qui couine. J’esquisse un sourire. Ca c’est ma Lilas. «Tu vas t’excuser blondasse ou j’te les broie. » Il murmure quelque chose mais je suis trop loin pour entendre. Ma rousse adorée lui met une droite puis secoue ma main. Elle se tourne vers moi et m’entoure le cou de ses bras. Je grimace en venant prendre son visage entre mes mains et en voyant son état. «J’aime bien quand tu fais ton mâle alpha. » Me dit-elle en souriant. Je la regarde avant de lever les yeux en l’air. « Apparemment je suis un prince charmant, alors je défend ma princesse. » Je souris en coin tout en l’attirant plus contre moi. « Salut mon petit cœur. » Me dit-elle alors que son sourire s’élargit. Je luis souris aussi. « Salut. » Je glisse une main sur sa joue puis sur ses lèvres. Soudain, je vois la lueur de son regard faiblir. «Je vais m’évanouir. » Dit-elle avant de perdre connaissance dans mes bras. Je la serre contre moi, en dégageant ses cheveux de son visage. Je soupire. « Ma rebelle. » Avec elle dans ma vie, j’allais avoir des cheveux blanc et des problèmes cardiaques précoces. C’était certain. Je regardais Brutus et Néron. « Toi. » Dis-je en regardant Néron. « Emmène-la demoiselle dans mon bureau. » Je n’avais pas envie de la quitter mais je devais encore m’occuper de certaine chose. Néron emmena Lilas et je m’approchais du blond, le prenant par le cou. « Ne remet plus jamais les pieds ici ou je te tue. » Lui dis-je, le fixant dans les yeux même si j’étais plus petit. Je regardais alors Brutus. « Fou le dehors. » Clamais-je avant de le lâcher et d’aller dans mon bureau. Lilas était allongée sur le canapé dans mon bureau. Ouais, je savais pas trop pourquoi Buddy avait fait mettre un canapé là mais bon, aujourd’hui il avait son utilité. Je m’agenouillais près d’elle en glissant la main dans ses cheveux. Je me tournais vers Néron. « Tu peux aller me chercher la trousse de secours et une serviette ou un truc mouillé ? » Il hoche la tête et s’en va. Je sens Lilas bougeait, reprendre connaissance. Je la regardais, un sourire tendre sur les lèvres. « Moi qui pensait qu’il faudrait que je t’embrasse pour te réveiller … Je suis déçu. » La taquinais-je. Ce n’était peut-être pas le bon moment mais je ne pouvais m’en empêcher. « Comment tu te sens ? Tu devrais peut-être aller à l’hosto, ta main à une couleur vraiment pas belle … » Lui dis-je en me redressant un peu pour la regarder dans les yeux.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Sam 8 Avr 2017 - 17:13
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Jeremy & Lilas
Quand on a trouvé le grand amour on ne le lâche plus, même lorsque l’objet de tout vos désirs vous supplie d’abandonner.
Tandis que la prise du mec se raffermit sur mon poignet, je laisse échapper un hurlement. Je déteste être une jouvencelle en détresse. Comme Mégara avec le centaure. Je suis plus le genre à tabasser qu’à être tabasser. Faut dire aussi que le mec me prend pour une strip-teaseuse et non pour la big boss. J’entends que la voix de Jeremy. Et j’ai ses foutus papillons de merde dans l’estomac. Mais je ne me détourne pas de l’objectif. Je colle un violent de boule au gars qui m’insulte. Je m’en fous. Mais alors, je m’en fous. Je vais le démolir. On ne me touche pas. Je déteste ça. Je ne suis pas un gigot non plus. Je le défies du regard tandis que mon petit-ami me reconnait enfin. Franchement, Cheryl ne mettrait pas de coup de boule à un mec. Elle se serait contentée de faire la demoiselle en détresse. Je lève les yeux au ciel tandis que l’un des deux gorilles m’arrache mon tortionnaire. Je regarde ma main. Elle fait un angle bizarre. Le connard, il m’a déboité le poignet. Je siffle tandis que Jeremy en profite pour me hurler dessus. « Tu … Eh merde Lilas ! » Je lève les yeux au ciel. Ça va, je vais m’en remettre. Il ne m’a pas violé non plus. Ma tendance à dédramatiser la situation pourrait en énerver plus d’un. Dont Jeremy qui n’a absolument aucune patience. « ça va, c’est pas la première fois que ça m’arrive. » Sur ce coup-là, j’aurai sans doute mieux faire de la fermer parce que maintenant, il ne me laissera plus mener mes expéditions toute seule. Je ne suis pas non plus une demoiselle en détresse. Je sais me défendre et je sais même attaquer. Faut dire que mon petit-ami ne m’a jamais vu en colère. Vraiment en colère. Je me relève difficilement. Grâce à l’aide de l’un des gorilles. Ça y est, ils vont se prendre d’affection pour moi. Je passe une main dans mes cheveux poisseux. « Beurk. » Jeremy me demande de montrer les dégats et je lui dis que ce n’est pas grand-chose. Il sait bien que j’ai des tendances sociopathes. Je lève les yeux au ciel tandis qu’il commence à s’énerver tel un lion en cage. « Tu te fou de ma gueule ?! » Je hausse les épaules. Je crois pas non. Mais il faut dire que je ne me rends pas réellement compte de l’étendue des dégâts. Jeremy commence à pester étant vulgaire avant de se lever tel un fauve sur le pauvre mec. Je reste un moment à regarder tandis que mon coup de boule m’a sonné. Je siffle entre mes dents tandis que mon petit-ami le passe à tabac. Je le prends donc par le col pour l’écarter. Je sens le mec qui s’écarte pour essayer de se carapater. Je me tourne alors vers lui pour hausser un sourcil. Je suis d’un calme imperturbable. Mon coup est similaire à la morsure d’un serpent. Rapide, précis. Le mec se prend la gorge à deux mains. « Fais pas ta chocotte. J’aurai pu te tuer mais je ne l’ai pas fait. » Mon ton est sifflant. Je me mets face à lui avant de l’attraper par son service trois pièces et de serrer pour des excuses. Plus personne ne bouge dans la salle. Je le laisse retomber à terre avant de lui coller un coup de poing pour l’acheter. « Petite merde. » Je passe une main dans mes cheveux. Beurk. Je me retourne pour prendre Jeremy dans les bras. Il regarde les dégâts avant de grimacer. Je lève de nouveau les yeux au ciel. Petite nature. « Apparemment je suis un prince charmant, alors je défend ma princesse. » J’éclate de rire tandis qu’il m’attire un peu plus vers lui. Il m’avait manqué. Je n’aime pas la dépendance que j’ai à son encontre. Même ce soir, j’avais prouvé que je n’étais qu’une faible femme. « Salut. » Je penche la tête à son contact avant de fermer les yeux un instant. Bon dieu qu’on est niais. Et un peu tarés aussi car on vient tout de même de tabasser un mec. Harley Quinn et le Joker. Sauf que je suis le plus fou des deux. La tête se met à me tourner et je perds subitement connaissance. Quand je disais que je n’étais qu’une demoiselle en détresse. Je ne sais même pas combien de temps je demeure dans le noir. La douleur à ma tête est supportable mais celle au poignet. Personne ne l’avait remis en place. Je gesticule un peu en reprenant connaissance. « Moi qui pensait qu’il faudrait que je t’embrasse pour te réveiller … Je suis déçu. » J’éclate de rire en gardant les yeux fermés. « Tu peux y aller, je n’ai pas encore ouvert les yeux. » De ma main valide, je le cherche pour l’attirer jusqu’à moi et l’embrasser. Mon mec. Mon mâle alpha. J’ouvre les yeux avant de me redresser. « Comment tu te sens ? Tu devrais peut-être aller à l’hosto, ta main à une couleur vraiment pas belle … » Je me gratte la tête. Beurk du sang séché. Je fronce le nez en voyant ça tandis que je fixe mon poignet. J’inspire un bon coup avant de le replacer dans l’axe d’un coup net et d’un craquement. Je sers les dents en grognant. « Je me sens comme une conne. J’ai choisi ton club pour la rencontre afin d’éviter que ce genre de choses ne se reproduisent. » J’éclate de rire à sa remarque sur l’hosto. « Je veux bien mais on va croire que tu m’as battue et va falloir que t’expliques pour ta copine n’a pas de vêtements. » Mon sourire s’élargit tandis que Brutus revint avec mon imper et la foutue bassine d’eau chaude. « C’est bien mon truc de venir vêtue d’un imper voir mon mec à son boulot. » Je balance le vêtement du bout des doigts avant de me mettre en position assise. « Nettoies moi et après on ira voir un médecin pour plâtrer cette main. Une chose est certaine. Finies les préliminaires. »
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Mar 18 Avr 2017 - 10:54
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Je n'arrive pas à croire qu'elle est fait ça. Elle est inconsciente, ou folle. Je n'arrive même pas à faire une simple phrase tant je suis en colère, ivre de rage même. Je sais bien que je devrais pas, qu'elle n'aimera pas ça mais je m'en fou. Je serais capable de tuer une personne qui la regarder seulement mal. Elle n'imagine pas ce que mes sentiments pour elle peuvent déclenchés comme réaction. Evidement, elle lève les yeux en l'air, avec l'air de s'en foutre complètement. « Ca va, c’est pas la première fois que ça m’arrive. » M'avoue t-elle avant qu'elle ne regrette d'avoir été aussi honnête. Je ris jaune, secouant la tête. Elle a beau dire, je ne crois que ce que je vois. Et ce que je vois c'est ma copine, les cheveux poisseux de sang et avec l'un de ses poignets faisant un angle franchement pas naturel. Je ne me retiens plus et me déchaine sur celui qui a osé lever la main sur elle. J'aimerais dire que je le plains, qu'il ne savait pas à qui il avait à faire mais rien d'autre n'a d'importance à ce moment là que mon poing s'écrasant sur son visage, encore et encore. Je sens qu'on m'écarte de la blondassse en miette. Je suis tellement en colère que tel un animal, j'aurais pu m'en prendre à cette personne aussi si je n'avais pas vu cette crinière rousse. Lilas ... Je tente de me calmer. Elle a raison. Ce connard ne vaut pas la peine que je finisse en taule. Je prend mes distances, tentant de me calmer. Et par ce que Lilas et moi n'avons rien de commun avec le reste des humains, c'est à présent elle qui s'en prend physiquement à lui. Presque avec une joie perverse, je regarde Lilas. Quand elle a finit, elle s'approche de moi et noue ses bras autour de mon cou. Je prend délicatement son visage dans mes mains alors qu'elle me dit aimé mes réactions protectrices et possessives. D'après elle j'étais un prince charmant, je ne faisais donc que mon devoir en venant sauver ma princesse. Cela la fait bien rire et je l'attire plus vers moi, voulant m'assurer qu'elle va aussi bien qu'elle le dit. Enfermés dans notre bulle, je glisse mes doigts sur sa joue et sur ses lèvres. Je la vois fermés les yeux et je souris. Plus niais, tu meurs. Alors que je pense qu'on est prêt à passer à autre chose, Lilas s'effondre dans mes bras. Je la fais conduire dans mon bureau pendant que je m'assure que le blond dégage et ne revienne jamais plus ici. Une fois cela fait, je rejoins Lilas dans mon bureau et m'accroupis près d'elle, attendant qu'elle se réveille. Quelques minutes passent et elle bouge enfin. Evidement, je ne peux que faire une remarque de mon cru, pour me prouver que je ne n'étais pas totalement foutue quand il s'agissait d'elle. Les princes charmant embrassés bien les princesses pour les réveillées n'est ce pas ? Elle rit, les yeux toujours fermés. « Tu peux y aller, je n’ai pas encore ouvert les yeux. » C'est à mon tour de rire. Elle tend sa main, me cherche. Quand elle me trouve, elle m'attire à elle et m'embrasse. Je ne peux cacher le soulagement que je ressens. Elle va bien. Je me perd un peu dans ce baiser et l'adrénaline retombe petit à petit. Nos lèvres se séparent et elle se redresse en ouvrant les yeux. Je la regarde, assis par terre. Je suis encore plus petit que d'habitude. Je lui demande comment elle va. La couleur de son poignet m'inquiète et elle pourrait très bien avoir une commotion et aller à l'hopital pouvait être une bonne idée. Je me lève et m'assoie à côté d'elle sur le canapé. Elle se gratte la tête, fais une grimace en voyant le sang séché et son poignet en mauvais état qu'elle remet en place, me laissant presque bouche-bé. Merde. « Je me sens comme une conne. J’ai choisi ton club pour la rencontre afin d’éviter que ce genre de choses ne se reproduisent. » Me dit-elle. Je soupire. " Ouais, pas un grand succès, mais au moins j'étais là. " Dis-je, encore en travers de la gorge ce qu'elle avait fait. « Je veux bien mais on va croire que tu m’as battue et va falloir que t’expliques pour ta copine n’a pas de vêtements. » Je la regarde. Merde elle a raison. Je glisse une main dans mes cheveux. " Je sais mais si tu soigne pas ça correctement, tu risque de créer plus de dégât." Et ça c'était pas envisageable. Brutus revient, apportant avec lui ce que je lui avais demander plus l'imper de Lilas avant de repartir. « C’est bien mon truc de venir vêtue d’un imper voir mon mec à son boulot. » Je la regarde, amusé. " Non pas que je m'en plaigne mais il faudra que tu me dise ce que tu avais prévue de faire ... Ca m'intéresse. " Lâchais-je, intrigué. Lilas était du genre à toujours avoir quelque chose derrière la tête et le plus souvent, ses idées me plaisaient. Elle se redresse et se met assise. Je me décale pour lui faire de la place. « Nettoies moi et après on ira voir un médecin pour plâtrer cette main. Une chose est certaine. Finies les préliminaires. » Me dit-elle de but en blanc. Je la regarde avant d'hocher simplement la tête. Elle n'a pas besoin de me le dire deux fois. J'humidifie la serviette d'eau chaude et lui fais face." Tu me dis si je te fais mal d'accord ? " J'esquisse un sourire et je commence à enlever le sang en prenant d'extrême précaution pour ne pas lui faire mal. Plus je couvrais de surface, plus la serviette se tinter en rouge. Je m'appliquais à la tâche, étrangement concentré.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Sam 22 Avr 2017 - 20:52
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Jeremy & Lilas
Quand on a trouvé le grand amour on ne le lâche plus, même lorsque l’objet de tout vos désirs vous supplie d’abandonner.
Je crois que je suis dans la merde. Tandis que j’observe Jeremy passer ce mec à tabac, je me rends compte que mon attirance pour le beau brun n’est pas que physique. Certes, nous étions en couple depuis un mois maintenant et ça se passait bien mais je ne pensais pas que je finirai par m’attacher à ce point à lui. Au point que rien que l’idée d’être séparée de lui ne me foute les boules. Donc c’est pour cette raison que je choisis de le stopper lorsqu’il va trop loin. Je regarde ses mains ensanglantées et le visage de l’autre type qui essaie de se faire la malle pour l’attraper et le finir. Après tout, il m’a broyé la main donc je n’allais pas laisser ça, impuni bien longtemps. Quand je disais que j’avais un caractère de merde. Une fois que j’en ai fini avec l’autre crétin, je retourne auprès de Jeremy pour l’embrasser et me coller contre lui. Sauf que ma joie est de courte durée puisque je paye cher mon coup de tête en finissant dans les bras de mon compagnon. Inanimée. J’ignore combien de temps, je reste dans cet état lorsque je reviens à moi. La voix chaude de Jeremy m’enveloppe comme un cocon et je l’attrape d’une main pour l’embrasser. Bon d’accord, le prince charmant il ne roule pas une pelle à la Belle au bois dormant et bien, moi si. Je me redresse en ouvrant les yeux pour me retrouver aveuglée par la lumière artificielle. Je porte une main à ma tête avant de grimacer. J’allais avoir mal au crâne demain matin. Très mal au crâne. Je gémis légèrement lorsque Jeremy me fait remarquer que mon poignet est bizarre. J’inspire un bon coup avant de compter dans ma tête et je le remets en place dans un craquement sonore. Je pourrais presque me mettre à pleurer. Presque. Je vois que Jeremy est choqué et je lève les yeux au ciel. « Je t’ai dit que c’était pas la première fois que ça m’arrivait. » Devrais-je lui confier comment j’ai perdu ma virginité ? Sans doute pas mais ça me brûle la langue, comme d’habitude. « J’ai… On m’a droguée quand j’avais seize ans et je me suis réveillée le lendemain sans souvenirs et sans sous-vêtements. Donc, ce n’est pas un imbécile comme lui qui allait arriver à faire quoique ce soit. » Merde, j’aurai dû fermer ma gueule mais bon, autant être honnête avec lui. Sauf sur nos sentiments. Nous n’étions pas honnêtes là-dessus sans doute trop fiers l’un comme l’autre. Je ne veux pas aller à l’hôpital. D’ailleurs, je n’ai même pas de vêtements. " Ouais, pas un grand succès, mais au moins j'étais là. " Je m’approche un peu de lui pour me pencher en avant et l’embrasser doucement. « Et c’est pour ça que je tiens à toi. Je sais que je peux compter sur toi. » Je minaude un peu avant de reprendre ma place sur le canapé et de fixer mon poignet qui changeait de couleur. C’est répugnant. " Je sais mais si tu soigne pas ça correctement, tu risques de créer plus de dégât." Je lève de nouveau les yeux au ciel avant de secouer la tête. « J’irai à l’hôpital que si tu dors avec moi, ce soir. » Chantage. Vile manipulatrice que je suis. « Mon coloc a déménagé et je me retrouve toute seule avec un bébé dans un grand loft. J’ai besoin d’un mec viril et sexy pour me défendre au cas où. » J’exagère un peu les battements de cil en penchant ma tête sur le côté comme une biche. Des fois, je me fais penser à Mégara dans Hercule. Sauf que mon Hercule est plus sexy que l’original. " Non pas que je m'en plaigne mais il faudra que tu me dises ce que tu avais prévue de faire ... Ça m'intéresse. " Je m’approche de lui pour écarter mes jambes et me baisser à sa hauteur. « Tu vois, j’étais entièrement nue sous cet imper’. La tenue appartient à ta strip-teaseuse. Je comptais qu’on fasse l’amour sur ton bureau. Comme ça quand t’aurais reçu des clients, tu n’aurais pas pu t’empêcher de penser à ta sublime copine entièrement nue sur le dessus. » Je me penche pour l’embrasser. Mais le genre de baiser qu’on donne de manière chaste. Un peu plus fiévreux. Après tout, nous n’étions plus à ça près. Je m’étais carrément mise à nue devant lui sur scène. Je m’écarte pour le laisser me nettoyer, bien que frustrée tandis qu’il commence à retirer le sang séché. " Tu me dis si je te fais mal d'accord ? " Je rigole doucement à sa remarque. « Chaton, je viens de remettre mon poignet en place sans pleurer, tu crois que tu vas me faire mal. » Je le fixe avec mon petit air supérieur en attendant qu’il ait fini sa besogne.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Jeu 27 Avr 2017 - 12:50
don't stop loving me so hard.
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Cette soirée avait vraiment pris une tournure de merde. Lilas qui se fait passée pour une de mes danseuses pour rencontrer un de ses clients, ce même enfoirée de client qui s’en prend à elle et ma magnifique reine qui s’effondre dans mes bras. Cette petite queue blonde à de la chance que Lilas soit maintenant ma priorité. J’aurais clairement pu le tuer pour lui avoir fait du mal. Je rejoins donc ma belle dans mon bureau pendant que je laisse le soin à mes chers Brutus et Néron de faire quitter mon établissement le blond, en piteux état. Une fois dans le bureau, je reste près de Lilas, attendant qu’elle reprenne conscience, ce qu’elle fait quelques minutes plus tard. Le soulagement que je ressens quand je la voyais bouger, reprendre conscience me rend dingue. Les yeux encore fermés, elle tend le bras à ma recherche. Elle m’attrape et m’attire à elle pour m’embrasser. Elle va bien. Elle se redresse en ouvrant les yeux avant de grimacer. Elle a perdue de sa superbe mais pourtant, à mes yeux, elle reste magnifique. Peut-être même plus. Ouais, je suis du genre un peu taré. Sous mes yeux, je la vois se remettre le poignet dans un angle un peu plus normal. Le craquement que j’entend me fait grimacer. Je m’en contre fou qu’elle se foute de ma gueule. Je vois ses yeux s’humidifiés par la douleur mais elle reste maître d’elle même. Peut-être trop ? Qu’est ce que j’en sais de toute façon. Elle lève les yeux en l’air à cause de ma réaction. «Je t’ai dit que c’était pas la première fois que ça m’arrivait. » Je soupire. Je la regarde, exaspéré. « C’est censé me rassuré ? » Lui demandais-je, narquois. «J’ai… On m’a droguée quand j’avais seize ans et je me suis réveillée le lendemain sans souvenirs et sans sous-vêtements. Donc, ce n’est pas un imbécile comme lui qui allait arriver à faire quoique ce soit. » Je la regarde, comme si le temps s’était arrêté autour de nous. Mon cœur loupe un battement. Encore une fois, elle a l’art et la manière de m’en apprendre plus sur elle, sur son passé et ses blessures. Je reste silencieux un instant, cherchant quoi dire et comment le dire. « Je sais que tu es forte, que tu n’es pas une demoiselle en détresse mais putain c’est mon job maintenant de m’inquiéter pour toi. » J’aurais jamais cru parler comme ça un jour mais ouais, Lilas est à moi et de mon point de vu, je dois la protéger, la défendre. Mon ego purement masculin m’y oblige. Elle finit par admettre que venir ce soir au club n’était pas une bonne idée. Je ne peux que confirmer même si j’étais finalement content qu’elle soit venue ici plutôt que quelques part ailleurs ou je n’aurais pas pu intervenir. Elle se rapproche de moi, se penche et m’embrasse à nouveau. Nos lèvres bougent à l’unisson, nos langues entament alors un ballet qu’elles semblent connaître depuis longtemps. «Et c’est pour ça que je tiens à toi. Je sais que je peux compter sur toi. » Je la regarde, amusé. « Fais gaffe, si tu continue à faire des conneries, je vais mettre un traceur sur ton téléphone pour toujours savoir où tu es. » Je la taquine bien sûr, d’autant que si je le faisais, j’étais certain qu’elle ne mettrait que quelques secondes pour s’en rendre compte et pour trouver un moyen de contourner la chose. Son poignet fait vraiment peur à voir et j’en viens à me demander si on ne devrait pas aller à l’hôpital même si il était clair qu’on allait avoir du mal à ne pas éveiller les soupçons sur nous comme me le fait remarquer Lilas. J’en ai conscience mais je n’ai pas envie de Lilas garde de trop longue séquelle en ne soignant pas son poignet comme il faut. Elle lève les yeux au ciel, comme si encore une fois, elle prenait tout ça à la légère. Cela m’exaspéré mais c’était comme ça qu’elle était. «J’irai à l’hôpital que si tu dors avec moi, ce soir. » Je la regarde, le visage rieur. « Du chantage ? Tiens donc … » Dis-je alors que je savais déjà pertinemment qu’il m’aurait été de toute façon difficile de la laisser seule après ce qu’il s’ était passé. «Mon coloc a déménagé et je me retrouve toute seule avec un bébé dans un grand loft. J’ai besoin d’un mec viril et sexy pour me défendre au cas où. » Son petit manège m’amuse mais n’en est pas moins efficace. « D’accord pour ce soir. Au moins, tu feras pas de conneries si je suis avec toi. » Raillais-je tendrement. On en vient à parler de sa tenue minimaliste. Je me demande bien ce qu’elle avait en tête en venant avec son simplement son imperméable. J’espère bien qu’elle me fera part de ses plans. Elle s’approche de moi, écarte ses jambes et se baisser à ma hauteur. Mes mains vient se poser sur ses cuisses, sur lesquelles je viens faire glisser mes doigts. «Tu vois, j’étais entièrement nue sous cet imper’. La tenue appartient à ta strip-teaseuse. Je comptais qu’on fasse l’amour sur ton bureau. Comme ça quand t’aurais reçu des clients, tu n’aurais pas pu t’empêcher de penser à ta sublime copine entièrement nue sur le dessus. » Mes mains se figent, je la regarde en souriant. « C’est sur que cela serait imparable pour me déconcentrer à jamais. J’aurais du changer de bureau. » Elle se penche vers moi et nous nous embrassons encore une fois. Notre baiser n’a plus rien de simple ou de chaste. C’est un baiser passionné et remplis d’ardeur, faisant grimper la température. Ma respiration s’emballe. Je viens glisser mes doigts dans ses cheveux. Je souris. « Tu me rendras dingue un jour … T’en ai consciente hein ? » Soufflais-je secouant la tête avant qu’on ne s’écarte l’un de l’autre. Il fallait débarrasser Lilas des taches de sang. Elle me proposa de le faire. Je fus débilement nerveux en venant glisser la serviette mouillée sur son visage pour enlever le sang. J’avais peur de lui faire mal. «Chaton, je viens de remettre mon poignet en place sans pleurer, tu crois que tu vas me faire mal. » Je ris. « La ferme ! Putain, quand je veux être chevaleresque et délicat, tu me rembarre. Tu ne m’aides pas … » Rassuré, je m’appliquais à la tache en prenant un peu moins de précaution. Il me fallut quelques minutes pour la débarrasser des dernière traces. L’eau de la bassine avait pris une couleur rosé à cause du sang. « Voilà. C’est fini. Tu as de nouveau un visage humain. » Lui dis-je en balançant la serviette à côté de la bassine pour ranger ça plus tard. Je revenais vers Lilas pour caresser sa joue. « ça va mieux maintenant ? On peut faire des bêtises ? » Lui demandais-je, taquin, avec un grand sourire sur mes lèvres. Je me penchais vers elle avant de venir l’embrasser puis mordiller sa lèvre inférieur.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Jeu 11 Mai 2017 - 20:11
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Jeremy & Lilas
Quand on a trouvé le grand amour on ne le lâche plus, même lorsque l’objet de tout vos désirs vous supplie d’abandonner.
Avec Jeremy, nous étions comme des funambules. Nous étions tous les deux en train de faire dans l’inédit. Je n’ai jamais eu de véritable relation avec qui que ce soit. Même le père de Mélodie. Je pensais l’aimer mais les sentiments que j’avais pour lui n’étaient rien contre ceux que j’avais pour Jeremy. Ils étaient confus, ils étaient brouillons sans doute mais ils étaient là. Je ne savais pas si c’était réciproque de son côté. Je ne savais pas non plus s’il serait capable de m’aider dans ma tâche de jeune mère célibataire. Tandis que je regarde Jeremy qui vient à ma rescousse comme le prince charmant que je n’ai jamais eu, je me mets à réfléchir. Je réfléchis sur pas mal de choses. Il m’avait demandée du temps et d’être patiente. En un mois de relation, nous ne nous étions vus que le soir et pas la journée. Il faut dire qu’il était un oiseau de nuit. Et moi, j’étais devenue du jour dès que j’ai été maman. « C’est censé me rassuré ? » Je hausse les épaules en le regardant et en fuyant son regard. « Pas vraiment. » J’entreprends donc de lui expliquer comment j’ai perdu ma virginité. Comment on m’a drogué mais ça ne m’atteint pas vraiment. A vrai dire, je m’en fiche. C’était il y a si longtemps et j’ai appris à refouler mes émotions au plus profond de moi. « Je sais que tu es forte, que tu n’es pas une demoiselle en détresse mais putain c’est mon job maintenant de m’inquiéter pour toi. » Je baisse de nouveau le regard en me mâchouillant la lèvre inférieure. « Ton job de t’inquiéter pour… » Je me tais un moment. Il avait oublié quelqu’un dans l’équation. « Est-ce que tu penses que tu pourras… ? » Je me sens rougir. Je me demandai s’il me voyait comme une mère ou juste comme Lilas, la fille d’avant. « Tu penses que tu pourras apprendre à l’aimer ? J’ai… Je suis maman maintenant. Certes mes agissements, ce soir ont prouvé que je suis encore un peu irresponsable mais tu ne peux pas juste… juste me compter moi. J’ai un bébé et je te demande pas d’être son père, juste… » Je hausse les épaules, consciente que je m’emmêlai les pinceaux. Mélodie passera toujours en premier. Avant mes parents, avant mon frère et même avant lui.
Je l’embrasse donc doucement, enfin avec assez de passion pour sourire contre ses lèvres. J’avais encore des incertitudes sur notre couple. Jeremy était un coureur de jupons, Jeremy n’était pas paternel mais il était à moi. « Fais gaffe, si tu continues à faire des conneries, je vais mettre un traceur sur ton téléphone pour toujours savoir où tu es. » Je lève les yeux au ciel avant de secouer la tête. « Soit, je suis ici, soit je suis à l’appart. Tu verrais ô combien ma vie est ennuyeuse. » Elle l’était devenue depuis Jayden avait quitté précipitamment les lieux sans me donner d’explications. Je me retrouvai toute seule avec un bébé en bas âge, un chien et toutes mes affaires. La solitude ne m’avait jamais gêné mais j’avais bien du mal à suivre le rythme avec Mélodie qui commençait à faire ses dents. « Du chantage ? Tiens donc … » Je souris, fière de moi tandis qu’il ajoute quelque chose en plus. « D’accord pour ce soir. Au moins, tu feras pas de conneries si je suis avec toi. » Je passe une main sur mon visage fatigué. « Par contre, je te préviens, elle fait ses dents. J’ai une fille précoce, génial. Tu te rends compte qu’elle porte du six mois alors qu’elle n’en a que quatre. » Bientôt cinq. L’enfer de la maternité. « Désolée, je parle trop d’elle. Tu vas en avoir marre à force. »
Je me colle donc un peu plus à lui avant de passer une main dans ses cheveux que j’aimais tant. Je lui fais part de mon plan initial avant de sourire. « C’est sûr que cela serait imparable pour me déconcentrer à jamais. J’aurais du changer de bureau. » J’éclate de rire avant de me pencher vers lui pour l’embrasser à pleine bouche. Ma main glisse doucement dans sa nuque et je dois réprimer le feu qu’il y a en moi. Qu’il fait naitre en moi à chaque fois. « Tu me rendras dingue un jour … T’en ai consciente hein ? » Je souris contre ses lèvres en battant des cils. « C’est le but. » Du moins presque. On finit par écarter nos visages l’un de l’autre et Jeremy entreprend de me nettoyer. Je ne peux m’empêcher de le charrier bien entendu. Gentiment. « La ferme ! Putain, quand je veux être chevaleresque et délicat, tu me rembarre. Tu ne m’aides pas … » Je lève les yeux au ciel avant d’éclater de rire. « Ok. Ok. J’ai une copine qui possède des chevaux. Donc j’te veux sur un cheval et tu viendras me chercher. » Je lui souris doucement tandis qu’il met tout son cœur dans la besogne. « Voilà. C’est fini. Tu as de nouveau un visage humain. » Je le regarde lancer la serviette sur le côté tandis qu’il se rapproche un peu pour caresser ma joue. « ça va mieux maintenant ? On peut faire des bêtises ? » Je fronce les sourcils tandis qu’il se baisse pour m’embrasser et jouer avec ma lèvre inférieure. Je lui rends son baiser avant de m’écarter. « J’ai un peu mal, avouai-je en montrant ma main qui restait inerte. » De ma main vacante, je fouille dans mon sac pour en sortir le dossier sur Stanislav. Je devais lui filer de toute façon donc autant le faire maintenant avant que j’oublie. « Tiens, voilà mes recherches. En échange de ce service, on va aller chercher Mélodie et tu vas m’emmener à l’hosto. Tes filles doivent bien avoir des vêtements à me prêter. » Je me penche pour déposer un petit baiser sur sa joue et effleurer son visage du bout des doigts.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Ven 19 Mai 2017 - 10:22
don't stop loving me so hard.
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Plus j’en apprend sur Lilas et plus le besoin de la protéger se fait sentir, presque viscéralement. Elle en a bavait. C’était une certitude et je n’avais qu’une envie, retrouver les personnes qui lui avait fait du mal et les faire payer au centuple. Seulement voilà, Lilas m’en empêcherait. Elle me dirait qu’elle n’était pas une demoiselle en détresse, qu’elle n’avait pas besoin que je sois constamment derrière elle. Ce soir en tout cas, je m’en félicitais. «Pas vraiment. » Non, c’est sur que ce qu’elle me dit n’est pas pour me rassurer. Vraiment pas. Et voir le détachement sur son visage ne m’aide pas. Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, elle était à moi maintenant et elle ne m’empêchera pas de m’inquiéter pour elle à chaque seconde. C’était un peu mon job de veiller sur elle. Elle baissa les yeux et mordille sa lèvre. «Ton job de t’inquiéter pour… » Commence t-elle avant de s’interrompre. «Est-ce que tu penses que tu pourras… ? » Je fronce les sourcils. Une Lilas aussi incertaine n’était pas habituel ce qui signifiait que ce qu’elle voulait dire était important. «Tu penses que tu pourras apprendre à l’aimer ? J’ai… Je suis maman maintenant. Certes mes agissements, ce soir ont prouvé que je suis encore un peu irresponsable mais tu ne peux pas juste… juste me compter moi. J’ai un bébé et je te demande pas d’être son père, juste… » Termine t-elle, haussa ses menues épaules. Je la regarde et comprend ce qui la chagrine, ce qui l’inquiète. J’esquisse un sourire. Sa demande est plus que légitime. « Je suis désolé. Je vais reformuler. » Lui dis-je. « Quand j’ai accepté d’être avec toi, il est évident que j’ai aussi accepté Mélodie. Tu es sa mère, vous formez une seule et même entité, un même tout. En tous cas à mes yeux. Cela me fait un peu peur bien sur mais oui, je sais que Mélodie fera tout autant partit de ma vie que toi et elle compte tout autant pour moi. » Je venais glisser une main sur sa joue. « Tu es rassurée ? » Je prenais conscience qu’en quelques mois, ma vie avait plus changé que pendant ses dernières années. Après des baisers brûlant, Lilas tombe d’accord avec moi sur le fait que venir ici ce soir, seule, n’était franchement une idée des plus lumineuse. Elle finira par me faire avoir des cheveux blanc, à moi. Je la menace même de foutre un traceur sur son téléphone pour pouvoir la surveiller et éviter qu’elle fasse des conneries qui la mettrait en danger. Elle lève les yeux et secoue la tête. «Soit, je suis ici, soit je suis à l’appart. Tu verrais ô combien ma vie est ennuyeuse. » Je ris doucement. « Ouais. J’attend quand même de voir moi ! » La taquinais-je. Elle finit par me faire du chantage. Elle ira à l’hôpital faire soigner sont poignet que si je reste avec elle ce soir. Je comptais de toute manière la surveiller de prêt après son petit numéro de ce soir et ce qu’il c’était passé avec l’autre couille-molle. «Par contre, je te préviens, elle fait ses dents. J’ai une fille précoce, génial. Tu te rends compte qu’elle porte du six mois alors qu’elle n’en a que quatre. » Je ris. C’est plus fort que moi alors que quelqu’un de normal aurait sûrement compatit. «Désolée, je parle trop d’elle. Tu vas en avoir marre à force. » Je secoue la tête. « Arrêtes, c’est ta fille, normal que tu parles d’elle. Du moment que je peux t’avoir rien qu’à moi quelques fois, tu peux parler d’elle autant que tu veux. Et ne t’en fais pour si elle me réveille, j’ai de toute façon un sommeil léger. » La rassurais-je. Je dormais rarement plus que quelques heures par nuit. Peut-être qu’en m’occupant de la petite, Lilas pourrait elle dormir son cotât d’heure ? Je n’étais pas un expert mais j’avais quand même un peu d’expérience avec les petits êtres. Merci Percy et les jumeaux. Elle finit par me dire ce qu’elle avait initialement prévue pour notre soirée. Evidement, j’aurais préférée que cela se passe comme elle l’avait imaginé plutôt que de la voir couverte de sang ou presque dans mon bureau. Ainsi donc elle voulait souillée ce temple sacré qu’était mon bureau ? C’était bien Lilas ça. Franchement, c’était pas la première ni la dernière fois que l’idée de faire l’amour avec elle ici me traversait l’esprit. Au contraire. Mais comme je le lui dis, il m’aurait été difficile de continuer à travailler par la suite. Elle rit et moi aussi. Elle se penche et m’embrasse. Mon sang s’échauffe et mon cœur bat plus fort. Deux sensations qu’elle provoque chez moi ne serais-ce que quand elle pénètre dan mon champ de vision. Luttant contre mon instinct primaire, je garde mes esprits, lui avouant qu’elle me rend dingue. «C’est le but. » Sa réponse ne me surprend pas alors que je sens son sourire. Je soupire d’aise. « Je sais. » Je suis simplement bien avec elle dans mes bras, contre moi. Je me sens comme libéré. On s’écarte et j’entreprend de lui rendre visage humain en la débarrassant du sang qui commence à sécher sur son visage et dans ses cheveux. Alors que je m’applique, concentré, elle se fou de ma gueule et je pars au quart de tour. A croire que finalement elle aime que je joue au con. Elle éclate de rire, le plus beau son qui existe à mes oreilles. «Ok. Ok. J’ai une copine qui possède des chevaux. Donc j’te veux sur un cheval et tu viendras me chercher. » Je veux garder mon sérieux, vexé, mais c’est difficile quand elle est comme ça. J’éclate de rire. « Prépare toi à être éblouie ! » Je secoue la tête, hilare. Je termine donc ma besogne avec application. Je balance la serviette salle une fois terminée et reviens embrasser Lilas, prêt à ce qu’on en revient à son plan initial si elle veut, si elle ne souffre pas trop. «J’ai un peu mal. » Me dit-elle en s’écartant de moi avant de désigner sa main blessée. Je hoche la tête et je calme mes ardeurs. L’envie de tuer celui qui lui a fait ça revient en force. « D’accord. » J’esquisse un sourire désolé qu’elle souffre. Elle se met à fouiller dans son sac de sa main valide. «Tiens, voilà mes recherches. En échange de ce service, on va aller chercher Mélodie et tu vas m’emmener à l’hosto. Tes filles doivent bien avoir des vêtements à me prêter. » J’attrape le dossier alors qu’elle se penche vers moi, m’embrasse et fais glisser ses doigts sur ma joue. Je lui souris, hochant la tête. « Merci pour le dossier. » Je l’embrassais avant d’aller déposer le dit dossier sur mon bureau. Je la regardais alors. « Tu me laisse régler quelques trucs pendant que tu vas chercher des fringues ? Je n’en ai pas pour longtemps. On se retrouve dans dix minutes ? » Elle partit donc vêtue de son imperméable dans les loges des filles à la recherche de fringue, je m’assis à mon bureau et parcourais en diagonale le dossier. J’appelais ensuite mes gars pour les données les consignes avant que je ne parte. J’avais confiance en eux mais cela ne m’empêcher pas d’être vigilant. Quelques minutes plus tard, Lilas me rejoint. « C’est bon ? On y va ? » Lui demandais-je en enfilant ma veste.
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Sujet: Re: don't stop loving me so hard (jerilas) Mer 31 Mai 2017 - 17:21
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Jeremy & Lilas
Quand on a trouvé le grand amour on ne le lâche plus, même lorsque l’objet de tout vos désirs vous supplie d’abandonner.
Pauvre Jeremy, il ne savait pas où il mettait les pieds avec moi. Fille d’une femme folle (qui ne s’est pas révélée être ma mère finalement) et mère d’une enfant magnifique. Je devais soigner les apparences car j’étais Squirrel. La grande hackeuse qui pouvait tout avoir si elle le voulait. Bien que je pensais souvent à arrêter et me tourner vers quelque chose de plus « honnête », il faut l’admettre : je sais rien faire d’autre de mes dix doigts. Je ne sais que hacker et emmerder mon monde. Un peu comme ce soir où je suis en présence de mon petit-ami et que je viens de me faire passer à tabac. Je suis quelqu’un d’impulsif et ce mec avait eu de la chance de m’avoir par surprise sinon je lui aurai fait manger ses bijoux de famille. Je vois bien que Jeremy est soit fou d’inquiétude ou de rage. Sans doute un combo des deux. Alors que je lui fais face une préoccupation me revient en tête : Mélodie. Ma fille. On n’avait pas passé beaucoup de temps tous les trois et je voulais que Jeremy l’accepte. Alors, j’ai la question qui me brûle les lèvres comme d’habitude pour lui demander. « Je suis désolé. Je vais reformuler. » Je lève la tête pour rencontrer son regard. « Quand j’ai accepté d’être avec toi, il est évident que j’ai aussi accepté Mélodie. Tu es sa mère, vous formez une seule et même entité, un même tout. En tous cas à mes yeux. Cela me fait un peu peur bien sur mais oui, je sais que Mélodie fera tout autant partit de ma vie que toi et elle compte tout autant pour moi. » Il glisse sa main sur ma joue et je souris. Plus niais, tu meurs. « Tu es rassurée ? » Je hoche la tête à la positive avant de me pencher pour déposer un baiser sur ses lèvres. Cette fois-ci, j’avais choisi d’être plus douce. Après tout, je lui en avais fait vivre des émotions ce soir.
La passion nous emporte un peu mais l’élancement dans mon bras me rappelle que je ne suis pas en condition. Certes, la douleur est supportable mais mes doigts étaient mon outil de travail. Je devais donc me faire soigner et je le savais. Pour une fois, il fallait être raisonnable. Agir en maman. « Ouais. J’attends quand même de voir moi ! » J’éclate de rire en voyant son air offusqué. « T’es mignon quand t’es inquiet. Fais gaffe, je pourrais croire que t’es en train de tomber amoureux. » Je penche légèrement la tête sur le côté en lui faisant mon sourire le plus ravageur. Connaissant Jeremy, il préfèrera se couper les couilles plutôt que de me le dire. Nous sommes tous les deux des êtres fiers, avec plein d’orgueil. Ça nous perdra sans doute un jour. Je me rends compte que je recommence à parler de Mélodie alors je me stoppe. Je ne voulais pas faire peur à Jeremy avec ma maternité. Je me sens limite rougir, ce qui n’est clairement pas dans mes habitudes. « Arrêtes, c’est ta fille, normal que tu parles d’elle. Du moment que je peux t’avoir rien qu’à moi quelques fois, tu peux parler d’elle autant que tu veux. Et ne t’en fais pour si elle me réveille, j’ai de toute façon un sommeil léger. » Je le fixe avec des gros yeux ronds. Sous-entendait-il qu’il allait s’en occuper pendant que je dormais ? Genre la porter, lui donner à manger et la consoler. « Est-ce que tu es en train de me dire que tu serai prêt à porter mon bébé pour la consoler ? » Je m’approche doucement de lui. « Waouh, prince charmant et petit-ami parfait avec les bébés, je vais devoir t’enfermer chez moi si je ne veux pas qu’on te vole! » J’esquisse un petit sourire à nouveau tandis que mes doigts effleurent sa joue. Bordel. Manquerait plus que ça, que je le vois porter ma fille et comment est-ce que je pourrais me passer de lui, un jour ? Foutu Strauss !
On en vient à discuter de la soirée et je me tiens bien sage tandis qu’il commence à me nettoyer. Droite comme un –i. Il est assez doux dans ses gestes ce qui va en contradiction avec le Jeremy que j’ai connu. Peut-être était-il amoureux de moi finalement ? Je ne sais pas pourquoi mais l’idée que Strauss soit plus accroché à moi que je ne le pensais me remplit de joie. Déjà que je ne voulais pas qu’il approche une blonde de près ou de loin. Sinon, je pense que je lui couperai les balls avec une petite cuillère à cran. Ma jalousie et ma possessivité se sont renforcées au fur et à mesure que notre relation évoluait. J’éclate de rire tandis que je lui propose de monter à cheval. « Prépare-toi à être éblouie ! » Sa réponse me fait partir en fou rire, ce qui rend mon bras encore plus douloureux. Je grimace donc avant de lui signaler. Il fallait réellement que je prenne des antidouleurs. « Heureusement, c’est pas la chose la plus douloureuse que j’ai eu à faire. » Je parlais bien sûr de mon accouchement. Ma mère, ma vraie mère, m’a tenue la main tout du long. Et j’ai cru que j’allais mourir au moins une bonne centaine de fois avant de réussir à avoir Mélodie poser sur mon ventre. Je me lève en titubant un peu pour secouer la tête et rajuster ma vision. Tu me laisse régler quelques trucs pendant que tu vas chercher des fringues ? Je n’en ai pas pour longtemps. On se retrouve dans dix minutes ? » Je hoche la tête avant de lui sourire. Puis, je me penche pour déposer un baiser et quitter la pièce. Je retourne donc voir Cheryl pour lui demander si elle possède ses vêtements convenables. Un jean et un tee-shirt feront l’affaire. Heureusement que je suis aussi fine qu’elle car j’arrive à me glisser dans la jupe. Et dans le tee-shirt. Puis après qu’elle m’ait aidée à m’attacher les cheveux, je retourne voir Jeremy. « C’est bon ? On y va ? » Je lui souris en m’appuyant sur la porte. « Je t’attends moi ! » Après tout, la nuit est encore jeune. Qui sait, ce que cette dernière nous réservait.