Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 0:44
Kristofer & Ludmilla
I'll be your guardian angel, Your sweet company, No matter where I go, I'll make sure you're all I see
Ce soir, je devais passer la soirée avec Mercy. Mais encore une fois, ma petite sœur m’avait laissé en plan pour une soirée d’intégration dans un pub du centre. « Installe-toi, fais comme chez toi, avait-elle dit avant de sortir. » Mercy me casse les couilles. Sérieusement, je ne suis pas vulgaire sauf dans ma tête mais là, je lui avais dit. J’avais tressé mes cheveux, vieille habitude, ensuite j’avais passé mes lunettes trop rondes, trop grosse. Tu ressembles à Harry Potter m’avait-on dit il y a deux ans lorsque j’avais été les chercher. J’avais un compte-rendu à lire pour mon boulot auprès de Maxence. Je sortis l’énorme pavé pour commencer à me plonger dedans sans penser à Kristofer. Voilà une semaine que nous nous étions retrouvés sur la plage et que je lui avais dite des horreurs. Je savais que je devais le chercher mais je pense que nous n’étions à deux semaines près. J’allais avoir les congés de Pâques et je pourrais essayer de le chercher. Putain, je suis un monstre. Je me remémore ce que je lui ai dit sous le coup de ma crise. Salope. Je passe les mains sur mon visage avant de défaire mes lunettes et de me frotter les yeux. Je fouille dans mon sac pour en sortir un chewing-gum que je commence à mâchouiller. Je n’arrive pas à me le chasser de mes pensées. Je suis pathétique. Etudes, études, études. Le chat de ma sœur vient se frotter à mes jambes et je l’accueille sur mes genoux pour commencer ma lecture.
Ça doit faire une bonne heure que je suis plongée dans ma lecture lorsque je reçois un texto de ma sœur. SOS. Oh non pas encore. Je tente de l’appeler mais je tombe sur la messagerie. Putain. Alors, je remets le chat par terre avant de me lever pour prendre mon sac et sortir de l’appartement en trombe. Je porte une robe. Fuck. Je ne vais jamais dans les bars vêtue d’une robe parce que je sais que les mecs sont semblables à des chiots le soir. Ils sont en rut et veulent sauter tout ce qui bouge. Je monte dans la bagnole de ma sœur et conduire jusqu’au centre-ville. Lorsque j’arrive le bar est bondé jusqu’au dehors. Je dois jouer des coudes, ne faisant pas attention aux diverses mains qui essaient de me peloter pour entrer. Putain, une rousse à lunettes ça les excite ou quoi ? Je manque de tomber avant de me mettre sur la pointe des pieds pour chercher ma sœur. Je sors mon portable pour lui envoyer un sms. Pas de réponses. « Putain, tu fais chier Mercy. » Je joue des coudes jusqu’au bar pour essayer de repérer la barmaid qui avait couché avec ma sœur. Un mec est en train de picoler à ma droite mais je n’y fais pas attention tandis qu’un autre gars vint se poser à ma gauche. Je me fais l’impression d’être une vache dans un abattoir. Je déteste le monde. Je déteste les gens. Je déteste les mecs.
J’allais faire signe à mon amie que j’ai aperçue au loin lorsqu’un claquement sonore me pétrifie sur place. Alors là. Verte de rage, j’attrape la tête du gars pour la coller sur le bar. D’ailleurs, je pense que ce n’est pas la seule bagarre à éclater ce soir. Le gars se dégage et je lui colle une droite bien sentie dans le visage. Aie ça fait mal. Je secoue ma main avant de m’éloigner du connard pour aller vers ma pote qui me regarde en souriant. « T’as pas vu Mercy ? » Elle me fait signe que non et je sens que je vais me prendre la tête à la chercher toute la nuit. Je soupire longuement lorsqu’un mec puant l’alcool à plein nez s’étale devant moi en arrosant mes pieds. « Putain mes baskets. » Je secoue les pieds en évitant de lui en foutre un coup dans la tronche. « ça va ? » Je me penche pour ramasser le pauvre homme désorienté. Je peine à le relever et mes yeux rencontrent les siens. D’un bleu familier. « Kris ? Mais qu’est-ce que tu fous là ? Et dans cet état ? » Je le fixe, éberluée. Sans réellement comprendre. Je plonge dans ses bras en m’excusant me soucier qu’il ne tenait pas debout. On tombe à la renverse et je finis sur lui. « J’ai jamais été aussi contente de te voir. » un sourire franc traverse mon visage, contente de pouvoir m’excuser de vive voix auprès de lui et aussi d’avoir à dépenser tous mes miles.
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Dernière édition par Ludmilla N. Ivanovich le Sam 8 Avr 2017 - 12:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 1:41
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I'll be your guardian angel
Le regard vide de Kristofer est posé sur le verre devant lui. Du whisky juste comme il les aime : pur, avec uniquement des glaçons dedans pour rendre le tout plus potable. Il ne tarde pas à porter le verre à ses lèvres pour le boire cul sec. Quand il le repose brutalement sur le comptoir juste devant lui, il essaye de compter. Combien y en a-t-il eu avant lui, déjà ? Pas la moindre foutue idée. Ses neurones ne sont plus connectés, notamment à cause de l'heure avancée, mais aussi de tout l'alcool ingurgité. Il coule dans ses veines, le rend captif de l'état second dans lequel il est plongé. Il ne sait pas trop comment, il réussit à extirper un énième billet de la poche arrière de son jean pour le poser sur la table. C'est dingue, il s'est ruiné en une semaine à peine. Faut dire qu'à force de sortir tous les soirs dans le premier bar qui lui passait sous la main, il s'y attendait. Il n'a fait que picoler, ces derniers temps. La journée, il traînait dans son appartement minable, passant la plus de son temps à cuver dans son lit. Il y a un jour où il a travaillé, heureusement, ça lui a permis de renflouer les caisses ... mais il a tout claqué ce soir, il n'a plus rien. Ou, en tout cas, plus grand chose. Au moins, ça lui a permis d'oublier un peu. D'oublier sa vie minable, la perte de ses parents, de sa jambe, son mariage raté mais pas encore annulé, et plus récemment, Ludmilla. Ah, Ludmilla. Elle n'a pas quitté son esprit, depuis la semaine passée. Ses mots non plus. La colère, le ressentiment, le regret, la tristesse, tout ça ne l'a pas laissé tranquille. Au contraire, plus le temps passe et plus il sent que ça empire. Il n'a pas pu se résoudre à partir, tout en ayant conscience qu'il faudra bien qu'il le fasse, à un moment ou un autre. C'est ce qu'elle voulait, après tout. Et si elle n'est toujours pas venue pour essayer de le trouver, c'est que ça ne l'intéresse pas. Elle veut qu'il sorte de sa vie, faut juste qu'il réussisse à s'y résoudre une bonne fois pour toutes. Sa vie d'errance total ne lui manque pas, mais il va devoir y retourner. Il le faut. Le barman se trompe dans les commandes trop nombreuses qui affluent. Il pose un verre devant lui qui ne lui était pas destiné. De la vodka ... ça fera l'affaire. Kristofer ne le refusera pas. Il l'attrape avant qu'il ne change d'avis, et l'embarque avec lui. Se lever du tabouret est d'une difficulté à peine imaginable. Et il perd un instant l'équilibre. C'est suffisant pour qu'il renverse son verre à moitié sur la personne la plus proche. Il s'affale, ne réussit pas à se remettre d'aplomb. Une voix féminine parvient à ses oreilles, il comprend qu'on se soucie à moitié de lui. Qu'on essaye de le redresse aussi. Cette voix lui semble familière mais, bercée par l'alcool qui fait tout apparaître flou et désordonné, il ne peut pas mettre de nom là-dessus. Qu'importe. C'est quand on réussit à le redresser un peu mieux que ses yeux se posent sur le visage de la personne à l'origine de tout ça. Elle. Evidemment. Fallait que le destin l'emmerde encore un peu plus. Un simple grognement lui échappe, il ne lui répond pas. Et n'en a pas le temps de toute façon : en voulant lui sauter dessus -du moins c'est ce qu'il croit comprendre aussi étrange cela lui semble-t-il-, elle les fait tous deux tomber. J'ai jamais été aussi contente de te voir. Putain, qu'est-ce qu'elle raconte encore. Lui, tout ce qu'il veut, c'est sortir de là. C'était son but premier, en se levant de son tabouret. L'objectif était clair : boire son foutu dernier verre et se sortir de là. Se traîner comme il peut jusqu'à son appart' et ne plus en bouger pour les deux-trois prochains jours. Le temps de rapporter un peu d'argent pour lui permettre d'acheter toujours plus d'alcool ... et peut-être un peu d'alcool, histoire de. Le paiement du loyer n'est pas pour tout de suite alors ça peut attendre, de ce côté-là. « Putain. » Il est murmuré, mais sans doute audible par la jeune femme, de qui il est très proche tout à coup. « Tu tombes mal pourtant, je partais. » A vrai dire, il ne sait même pas comment il a réussit à faire une phrase aussi censée. Sa bouche est pâteuse, tous ses membres endoloris. Par un autre miracle, il réussit à s'extirper de cette situation. Il se relève, attrape sa main pour la lever elle aussi -bourré ou pas, il ne la laisserait pas par terre-. « Qu'est-ce que tu fous là, d'abord ? » Toute de robe vêtue. Elle est passée où son histoire de je ne sors pas mais je pourrais bien m'y mettre? Peut-être que, ça y est, elle s'est mise à exécution.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 3:35
Kristofer & Ludmilla
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Mercy, je vais te tuer. Je ne suis pas du genre à écumer les bars. Je devrais être chez moi pour bosser le dossier du juge mais à la place, je déambule pour essayer de retrouver la minipousse qui me sert de frangine et qui demeure introuvable. Je grogne avant d’arriver au comptoir pour chercher Jelly Bean comme la surnommait. Avec ses cheveux couleur bizarroïde, elle n’était pas trop difficile à retrouver mais un mec en profite pour m’énerver encore plus. Bourre pif. Je ne suis pas du genre à apprécier qu’on me prenne pour la marchandise. Le mec ricane. Abruti. Je m’éloigne alors pour aller fureter dans le bar et trouver ma pote. Si Alfie était là, il m’aurait déjà retrouvé Mercy mais mon meilleur ami semble aux abonnés absents. Je soupire, peste lorsqu’un mec s’affale devant moi comme une daube. « Monsieur est-ce que ça va ? » ça a des airs de déjà vu cette situation. Comme lorsque j’ai trouvé Achille dans une ruelle pour le ramener chez moi et le laisser cuver. Je me penche, manquant de faire tomber mes lunettes pour attraper le mec qui semble essayer de se relever. Le spectacle est pitoyable et risible à la fois. Je grimace en le voyant faire. « Doucement petite anguille. » Je mets une main derrière son dos, une autre sur son bras pour enfoncer mes pieds dans le sol. Lorsque son visage passe devant le mien, je me sens pâlir. Kris. Je lui demande ce qu’il fait là mais la réponse est évidente. Il se saoul. J’espérai dans le fond que ce n’était pas à cause de moi. Mais je doute avoir une quelconque importance à ses yeux. Mais pourtant, je suis en train de lui sourire à pleines dents, heureuse de le revoir. On atterrit rapidement par terre, poussée par… Je me tourne pour voir le connard que j’ai dégommé. Je grince des dents avant de dire à mon interlocuteur que je suis contente de le revoir. Je me dégage de sa proximité pour finir sur les fesses par terre. « Putain. » Je lève les yeux au ciel. Décidément, il a l’alcool mauvais. Ce qui n’est pas mon cas. De toute façon, je ne bois jamais. « Tu tombes mal pourtant, je partais. » Ok, bonne ambiance. Son ton est froid et cassant. Je ne relève pas, acceptant la main tendue bien que le contact déclenche une électricité statique qui me brûle les doigts. « Ah mais t’as mangé une ampoule ou quoi ? » Je secoue ma main déjà endolorie. Je grimace sous la douleur tandis que j’entends des éclats de rire derrière nous. Putain je déteste ce genre d’endroits. Plein de poivrots et de gamins en chaleur. Je soupire, retirant mes lunettes que je nettoie avec le pan de ma robe. Robe trop courte. Je vois Kris qui le remarque puisque son regard s’attarde un moment sur mes jambes. Gars, tu m’as vu en maillot de bain fais pas ta prude. « Qu'est-ce que tu fous là, d'abord ? » Enième soupir. Ça allait être une longue soirée. Je regarde ma montre, plus que lasse. Me voilà en face d’un poivrot complètement saoul et agressif. Je baisse les épaules. J’étais fatiguée des trois jours passées à Brisbane –quand même à 1200 kilomètres de Bowen- et de mes cours. « Ecoute, je n’ai pas la force de me battre avec toi ce soir. Je m’excuse de mon comportement de la dernière fois et je cherche juste à retrouver ma sœur. » Bien sûr que je n’allais pas venir dans un bar. Je ne picole pas et je ne couche pas. Je sens mon téléphone qui vibre. C’est elle. Je décroche avant d’attraper Kris pour nous engager dans la mêlée. « T’es où putain ? Tu m’as fait me pointer au bar et… » Et je marque une pause. Apparemment, elle s’est trompée dans le destinataire. « Putain, tu fais chier. J’ai un dossier de cinq cents pages à lire pour lundi et pas le temps pour tes conneries, hurlai-je avant de lui raccrocher au nez. » Je supporte Kris comme je peux en jouant des coudes. M’aide pas surtout. Une fois dehors, je l’adosse contre un mur pour le regarder. Il est vraiment en sale état. Je le prends alors dans mes bras en priant pour qu’il ne vomisse pas sur ma robe. « Je suis désolée, murmurai-je doucement en caressant ses cheveux. » Que dire d’autre ? j’avais eu un comportement inadmissible la dernière fois. J’avais laissé mon amour pour lui l’emporter sur le bonheur de l’avoir dans ma vie et d’y aller doucement. « Je suis tellement contente que tu m’aies pas écouté. Comme ça j’évite de crever en avion et d’user tous mes miles. » Je lui souris avant de passer une main sur sa joue en la caressant, sans cesser de sourire comme une débile.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 12:12
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Ouais, ce soir, il a l'alcool mauvais. Ce n'est pas toujours le cas. En général, ça le rend même plutôt passif, presque éteint. Cette fois, il sent la colère et gronde et la violence qui menace. Il a envie de tout fracasser sur son passage. Evidemment, ça va être difficile ; il tient à peine debout, bien que supportée par Ludmilla. Ils se sont mutuellement aidés à se relever mais maintenant, c'est elle qui l'entraîne à sa suite. Elle qui le porte jusqu'à l'extérieur. Elle qui, à un moment, s'arrête pour passer un coup de fil. Malgré la lenteur de son cerveau et de ses réflexes, il devine de qui il s'agit. Sa sœur. Il est à peine au courant de ça, tiens, d'ailleurs. Il ne sait plus rien de sa vie. Comme elle le lui a si bien dit la dernière fois, il ne peut pas savoir. Et pas seulement parce qu'elle se refuse à lui délivrer des informations, surtout parce qu'il n'a pas été là pendant tout ce temps. Il l'a laissée se démerder seul ... et sur tous les plans. Elle n'a pas l'air de lui en vouloir, d'ailleurs. S'il en juge par ses réactions et sa façon de s'adresser à lui, c'est l'hypothèse qu'il fait. Mais ça ne signifie pas pour autant qu'il a raison. Aux dernières nouvelles, elle ne voulait plus jamais le revoir et bla bla bla. Putain, il est perdu. Complètement paumé. Amorphe, alors qu'elle essaye de se frayer un chemin dans le foule grandissante. Par il ne sait quel miracle, elle réussit à la guider jusque dehors, où elle le pousse contre un mur. Et puis, le reste se passe très vite ; elle lui saute à moitié dessus pour le prendre dans ses bras. Elle s'excuse. Et lui, il est perdu. Il ne réagit d'ailleurs pas assez vite ; pas le temps d'en profiter pour la prendre, lui aussi, dans ses bras, qu'elle s'écarte déjà de lui. Un peu. Il la regarde, les sourcils froncés. Il ne comprend rien, et ça doit se lire sur son visage. Mais comment tout ça est-il censé prendre sens ? L'alcool embrume son cerveau, l'empêche de faire des additions simples, d'aligner les mots pour que ce soit logique. Plus que l'instant présent, c'est le passé qui est présent, dans sa tête. La dispute de la semaine passée, les mots échangés. Les regrets et la colère qui grondent en lieu depuis. « T'es pas très clair pour moi, là. » Au moins, il est sincère. Il ne prétend pas comprendre alors que ce n'est pas le cas. « Je croyais que tu voulais que je dégage de ta vie, que je te foute la paix, ... » Simple constatation. Il essaye de tout mettre à plat, d'exposer tous les faits en sa possession afin de mettre tout ça dans un ordre logique. Plus compliqué qu'il n'y paraît. Une des mains de Kris réussit -enfin- à se saisir de son poignet, celui où ne trône pas la montre. La fameuse. Son emprise n'est pas trop forte mais la pâleur de son visage, elle, atteste du trouble qui vient de lui tomber dessus. Il se souvient de chaque mot prononcé, et de certains tout particulièrement. « T'as dû les reconnaître ... » Il baisse les yeux, puis la tête. Lâche son poignet pour poser sa main sur son visage. Là, il se met à l'abri. A l'abri de la culpabilité. Elle était trop jeune, à l'époque. Elle n'aurait pas dû avoir à faire un truc pareil. Elle a vu les corps de ses parents ... le corps de son père. Seule. Fière, comme toujours mais seule. C'est le plus important, le plus attristant dans tout ça. Et elle ne lui dit que maintenant, alors que tout ça semble si loin derrière eux. Mais si proche en même temps. Où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent, ça les poursuit, ça les poursuivra toujours. Pour Kristofer, en tout cas, c'est le cas. Ses pensées virevoltent en tout sens, mais pas vraiment dans le présent. La preuve, il vient de sortir un truc de nul part, sans que ça n'ait aucun lien avec le reste de ce qui vient d'être dit. Sans que ça ne soit logique. Il veut rentrer chez lui. Se terrer sous sa couverture et ne plus en sortir.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 14:20
Kristofer & Ludmilla
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Ok, donc je vais avoir pour compagnie un ours, toute la soirée. Enfin la fin de soirée. Je mentirai si je disais que c’était une première pour moi. Ma sœur réagissait comme lui après une de nos disputes. Mercy allait se saouler, m’appelait à trois heures du matin pour que je vienne la chercher et je passais ma nuit à tenir ses cheveux lorsqu’elle vomissait triple boyaux. Je ne le ferai pas pour Kris mais je connaissais la marche à suivre. Déjà, j’allais devoir me battre pour qu’il monte dans la voiture et qu’il aille chez Mercy ensuite à la douche et au lit. Avec un peu de chances, je pourrais avancer dans la lecture de mon procès-verbal. Je déglutis tandis que je l’entraine à l’extérieur mais il est vraiment grand, qui dit grand, dit lourd. Je soupire avant de le coller doucement contre un mur pour éviter qu’il ne tombe à nouveau. Avec sa prothèse, je ne voulais pas qu’il se fasse mal et je le prends doucement dans mes bras. J’ai toujours été tactile et c’était ma manière de m’excuser qui visiblement est mal prise. Je serre les dents tandis qu’il me repousse. Je tente de lui caresser la joue mais sans succès. « T'es pas très clair pour moi, là. » Je le fixe en écarquillant les yeux. Son ton est froid, cassant même. La dispute me revient en mémoire et je déglutis, mal à l’aise. « Je croyais que tu voulais que je dégage de ta vie, que je te foute la paix, ... » J’inspire profondément. Ainsi, j’avais raison. C’était de ma faute. J’avais explosé face à lui et visiblement, il était devenu rancunier. Son regard se fait perçant, rageur même. Je recule donc d’un pas. Vif comme l’éclair, il attrape mon poignet et serre. Je dégage ma main pour reculer à nouveau. Les gens saouls sont imprévisibles et je ne voulais pas m’en prendre une dans la gueule. J’allais me contenter de son venin. Je choisis donc d’agir en pacifiste. Je ne réponds pas, je garde le silence. Il ne m’avait pas écouté lorsque je m’étais excusée. Je n’allais pas l’écouter maintenant. Je passe une main sur mon visage. J’étais tellement fatiguée, lasse. Je voulais juste rester chez ma sœur, lire mon truc et manger un bol de céréales. Mais non, je suis devant un bar, avec un mec bourré. Mec pour lequel j’avais des sentiments. « T'as dû les reconnaître ... » Je savais que je n’aurai jamais dû lui dire. Maintenant, il allait m’emmerder avec ça. « Oui bah j’te signale que t’étais dans le coma et que ta femme jouait aux abonnés absents donc j’ai pas eu trop le choix. » Pis ce n’est pas comme s’il manquait des bouts à certains. Je serre les dents à cette pensée. Je me mets près de lui, attrape son bras ballant que je passe derrière mon épaule pour l’emmener jusqu’à la voiture. « Allez ça suffit les conneries, on rentre et tu vas aller te coucher avant qu’on ne fasse quelque chose qu’on regrette tous les deux demain matin. » Je fouille dans mon sac pour déverrouiller la voiture. Et je glisse mon ami sur le siège passager. « Si tu commences à objecter, je t’assomme. » Je claque la portière. Un mélange de colère, tristesse et déception se mêle en moi mais je décide de ne pas le montrer. Je me colle côté conducteur pour démarrer la voiture que je verrouille. Les gens bourrés sont capables de tout.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 14:51
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Tout est flou, autour de lui. Tout vacille. Tout, sauf le visage de Ludmilla. Il lui apparaît nettement, peut-être parce qu'ils sont proches, peut-être parce qu'il le connaît par coeur. Mais toujours est-il qu'il n'a pas pour autant les pieds sur terre, ni même le recul suffisant pour écouter tout ce qu'elle a à lui dire, c'est presque comme s'il n'entendait que ce qui l'intéresse ... Voire même n'entendait rien du tout, hormis ses pensées qui tournent à toute vitesse et lui font balancer là, comme ça, entre eux, des trucs qui n'ont ni queue ni tête. Qui n'ont aucun lien avec le reste. Elle est là, en train de l'aider, de le porter à moitié alors qu'il est clairement un poids lourd, et il lui reproche tous les trucs qu'elle lui a dit la dernière fois. Evidemment qu'il n'a rien oublié, évidemment qu'il lui en veut et qu'il s'en veut au moins autant, si ce n'est plus. Mais ce n'est pas une raison pour lui dire ça ici, et maintenant. Il faudrait qu'ils en discutent ... à tête reposée. Et Kris est tout sauf reposé. Il vacille à moitié, se comporte comme un rustre et n'a pas le moindre scrupule. Sa poigne sur le poignée de Ludmilla doit être trop forte, ou mal interprétée, parce qu'elle retire vite son bras de là. Au début, il ne percute pas, trop occupé qu'il est à lui faire des reproches, à ressortir des phrases dites la semaine passée. Tout hors contexte, bien sûr. Elle lui répond, mais il ne dit rien. Rien n'excuse qu'elle ait eu à les reconnaître, rien n'explique que ce soit elle, du haut de son jeune âge de l'époque, qui ait dû aller voir des cadavres pour s'assurer de leur identité. Rien du tout. Il n'en a pas finit avec ça mais pour l'instant ... Pour l'instant, il veut bien se laisser faire. Se laisser ramener où bon lui semble. Il lui fait confiance de toute façon, en dépit de tout ce qu'ils se sont dits. Les mots ont dépassé leurs pensées, bien que Kristofer juge qu'il y a toujours une part de vérité de ce que l'on se balance à la gueule sous l'emprise de la colère. Il y reviendra plus tard, demain ... Jamais, peut-être. Même si elle semble avoir changé depuis la dernière fois, il n'est pas sûr qu'après cette soirée, elle ait très envie de le revoir. Logique. Il hoche la tête et ne fait rien pour résister, contrairement à ce qu'elle semblait s'être imaginé. Il se laisse porter, aidant comme il peut pour ne pas la forcer à le porter complètement. Il ne sait pas comment elle fait, mais ils finissent par arriver à bon port. Sain et sauf. Il se glisse dans la voiture, toujours avec l'aide de Ludmilla, côté passager. La voiture démarre, et Kristofer tourne la tête sur le côté afin de pouvoir la regarder. Il la fixe une bonne minute, avant de trouver le courage et la force de parler. D'ouvrir la bouche pour parler. Et, croyez-le ou non, mais ça lui demande un sacré effort, tout groggy qu'il est. « Tu me crois vraiment capable de te faire du mal ? » Ce n'est que maintenant qu'il percute, que les fils s'assemblent et qu'il est capable de calculer 1+1. Il a bien vu, comme elle a réagit, quand il agrippé son poignet, un peu plus tôt. Pensait-elle vraiment qu'il allait lui faire quelque chose ? « Désolé, me suis comporté comme un con. » L'alcool aidant, il peut le faire remarquer. L'admettre. Ceci étant dit, il tourne la tête pour faire face à la route, et ferme les yeux. Il ne veut pas dormir, juste se reposer un peu. Il ne sait pas pour combien de temps ils en ont, puisqu'il ne sait même pas où elle vit. Non, je ne sais pas ce que c'est, Ludmilla.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 15:29
Kristofer & Ludmilla
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Nous nous tenons là, l’un en face de l’autre. Ce n’est jamais évident de croiser quelqu’un après une dispute. Il y a toujours cet instant de flottement, cette gêne qui fait qu’on ne sait pas quoi dire. Tandis qu’il m’attrape le poignet, son contact m’électrise. Je ne veux pas qu’il me touche. Pas par répugnance mais plutôt parce que j’apprends à contrôler mes émotions. Le revoir me fout la tête en l’air. Me retourne les tripes. Je ne peux pas faire avec ça. Je dégage donc vivement ma main à mi-chemin entre la peur et entre l’envie de le réconforter comme je devrais le faire. C’était de ma faute, tout était de ma faute. Je me sentis comme une personne monstrueuse. Je n’aurai pas dû lui dire que j’avais reconnu ses parents et mon père. Je revoyais leur visage. C’est comme s’ils dormaient. Il y avait tellement de corps dans cette salle. J’avais croisé des familles en pleurs. Et là, je me dis que ça aurait pu être lui allongé sur cette table. Je le réalise maintenant. Je déglutis, sentant mon cœur se briser rien qu’à cette pensée. J’aurai pu le perdre définitivement et je ne le réalise que quatre ans plus tard. Je l’avais déjà perdu en quelque sorte mais maintenant je ne voulais plus qu’il parte. J’avais désiré qu’il s’en aille parce que j’avais mal pris le rejet. J’avais mal pris qu’il me rejette parce que je flirtai avec lui. Je prenais conscience que j’étais trop jeune. Mais je devais lui dire. Je devais me confier pour pouvoir le laisser partir. Pour pouvoir avancer. J’aurai dû lui dire il y a quatre ans. Peut-être que j’aurai été capable de me comporter normalement lors de nos retrouvailles. Pas comme une enfant frustrée car pour lui, rien n’avait changé. Rien ne changerait jamais. J’étais trop jeune. Une enfant. Je le porte alors jusqu’à la voiture pour l’asseoir. Je fais attention à sa jambe, je l’attache avant de lui sourire. Ce sourire timide que j’avais avant de faire une déclaration. Jette-toi à l’eau. Fais-le. Je monte dans la voiture, mets ma ceinture et démarre le moteur. Ce geste a pour but de déclencher le verrouillage automatique. La voix de Kris s’élève dans l’habitacle et je tourne la tête vers lui pour croiser son regard. « Tu me crois vraiment capable de te faire du mal ? » Je déglutis avant de passer une main sur mon visage tandis que je sors de la place de parking. « Je… Non. » Trois petites lettres. Non. Il était certes mal luné mais ça restait le même mec. Celui qui est doux, attentionné. Il se cache. Je le sais. Je fais pareil. Nous avions vécu un drame similaire. J’avais perdu mon père, mes repères et lui sa jambe, ses parents, son mariage. Je soupire. « Désolé, me suis comporté comme un con. » Je ris doucement. « T’es pardonné. » Je m’infiltre dans la circulation. Il n’y a personne sur la route. Ce qui fait qu’on arrive rapidement. Je me stationne devant l’immeuble pour me tourner vers lui. Il dort. Il a les yeux fermés. « Kristofer, je sais que tu ne m’entends pas mais… » J’inspire profondément. « Si j’ai réagi comme ça c’est parce que j’ai des sentiments pour toi. Depuis longtemps. Je me suis éloignée pour me préserver. Rien que la pensée que j’aurai pu te perdre me retourne le ventre mais je sais que je suis trop jeune, trop inexpérimentée donc je vais faire comme si nous n’étions qu’amis. Parce que c’est ce que nous sommes. Des amis. » Je défais ma ceinture pour sortir de l’habitacle étouffant et aller de son côté. J’ouvre la portière et je dépose doucement mes lèvres sur sa joue pour le réveiller. « Hey, on va monter. T’as besoin d’une douche et de manger quelque chose, dis-je sur un ton doux. »
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 20:00
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Est-il possible qu'il lui ait fait peur ? Qu'il lui ait laissé imaginer qu'il pourrait, ne serait-ce qu'une fois, lever la main sur elle ? Parce que c'est n'importe quoi, absolument n'importe quoi. Elle lui répond que non, mais le simple fait d'avoir songé à tout ça lui fait réaliser à quel point il s'est comporté comme un idiot. Comme un connard de première même. Il s'excuse et entend de loin Ludmilla lui dire qu'il est pardonné. Il peut se reposer plus sereinement, du coup. Pour autant, il ne s'endort pas. Son corps en crève d'envie mais son cerveau, lui, est toujours aussi alerte. Enfin, pas autant qu'il le voudrait ; il est toujours embrumé et lui est complètement dans les choux. Ses pensées s'entremêlent, sa capacité de raisonner semble l'avoir abandonné. D'ailleurs, il ne dit plus un mot. Il risquerait, comme elle l'a si bien dit, de dire quelque chose qu'il regretterait le lendemain. Cette fois, il en veut pas se laisser emporter. Ce ne serait pas la colère qui agirait mais l'alcool, et il n'a aucune envie d'en arriver là. Pas cette fois. Quand la voiture s'arrête, il garde les yeux fermés. Il est trop bien là. Il a presque envie qu'elle redémarrer et continue de rouler. Ce serait trop lui demander, évidemment. Mais le rythme de la voiture l'a comme bercé, et il ne s'était pas senti aussi ... apaisé, léger, depuis une éternité. La présence de Ludmilla à ses côtés n'y est pas étranger. Il s'attendait à ce qu'elle sorte, à ce qu'elle fasse le tour de la voiture et le rejoigne. Mais il n'en est rien. Elle n'a toujours pas bougé. Alors qu'il s'apprête à ouvrir les yeux pour tourner la tête dans sa direction, elle prend la parole. L'instinct le pousse à ne rien dire, à ne pas broncher. Elle croit qu'il dort, il le comprend vite. Et il n'a aucune envie de la détromper. Pourtant, il entend tout. Absolument tout. Il ne rate pas un mot, pas une syllabe, pas même une intonation dans sa voix. Son cœur ralentit, accélère, fait une embardée plus violente. Son corps, lui, reste parfaitement immobile. Elle ne remarque rien, et sort de la voiture une fois son monologue terminé. Il profite de son absence temporaire pour ouvrir des yeux incrédules. Qu'est-ce qu'il vient juste de se passer ? Est-il possible qu'il ait raté tout ça pendant des années ? Visiblement, ouais. Il a le réflexe de refermer les yeux sitôt qu'elle est à sa portière. Elle n'aura rien remarqué. Il prétend dormir, alors que son coeur bat à vive allure, comme sil tentait de s'échapper de sa poitrine. Il ne s'attendait pas à ça ... Il ne sait pas comment réagir. Habitué à cacher ses émotions et à jouer les imperturbables. Un petit sourire étire ses lèvres. « Ouais ... Allons-y. » Il en a besoin, elle a raison. Non sans difficultés, il s'extirpe de la voiture. « C'est bon ... je crois que je peux marcher. A peu près. » A peu près, oui. Ça lui donne le bon prétexte pour agripper son bras malgré tout. Après ce qu'elle vit de dire, et même si elle ne sait pas qu'il a tout entendu, il n'a bizarrement plus envie de la lâcher. Il s'en veut d'être passé à côté de ça. Il s'en veut aussi, mais à moindre mesure, de n'avoir toujours rien dit, de prétendre n'avoir rien entendu. Ils mettent cinq bonnes minutes avant d'arriver jusqu'à l'appartement que Kris croit être celui de Ludmilla. « Tu vis là ? Toute seule ? » Il a bien compris qu'elle n'avait pas d'homme dans sa vie mais, il faut le dire, il y a un brin de jalousie derrière son apparente curiosité. Ludmilla s'en rendra peut-être compte ... ou pas. Il n'est de toute façon pas en état pour s'en soucier.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 20:28
Kristofer & Ludmilla
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On pourrait presque se croire dans un clip d’Adèle. La fille amoureuse qui va chercher le mec ivre mort dans le bar et qui lui fait une déclaration. Sauf qu’il s’en fout. Alors que je me tiens immobile à ma place, je me demande si ce que je suis en train de faire est une bonne idée. Et s’il ne dormait pas ? Qu’il entendait tout ? Je jette un coup d’œil à la dérobée avant de voir qu’il dort. Donc je me confie. Sur mon inclination de l’âge de mes quatorze ans. Sur le fait que respectant notre relation, voulant préserver notre relation, son mariage, je me suis tue. J’ai toujours été trop noble. Ça me perdra. Mais j’avais seize ans, lui trente. Déjà, détournement de mineur et connaissant Kris, il m’aurait brisé le cœur. Je continue de parler en lui disant que nous resterons amis. Que de toute façon, il n’en garderait aucun souvenir. Je déglutis avant de bouger de ma place pour faire le tour de la voiture. Inspire, expire. Exercice habituel. J’ouvre doucement la portière pour ne pas le réveiller en sursaut. Puis, je me penche pour l’embrasser sur la joue. Nos yeux se rencontrent un instant et je lui souris. Fort heureusement Kris ne sait pas décrypter mes différents sourires. Celui-ci était triste. Car au fond de moi, j’ai espéré qu’il m’entende. Qu’il dise quelque chose. Mon cœur vole en éclats et je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas éclater en sanglots. J’avais besoin d’évacuer cette tristesse. Généralement, je le faisais à travers les livres, ou en jouant de mon violon. J’avais le second dans l’appartement de ma sœur car dans ma chambre, je n’avais pas la place. Peut-être quand Kris sera sous la douche ? Non, j’en écouterai. Ça évacuera. Je parle doucement à mon ami pour lui dire le programme de la soirée. Douche, nourriture et dodo. Avec plein d’eau. « Ouais ... Allons-y. » Je l’aide un peu à sortir de la voiture pour retirer ma main. Intimidée par le contact comme si ma révélation avait changé quelque chose. Nous sommes –pour mon plus grand bonheur- dans le noir. Donc, il ne voit pas mes joues rosirent légèrement. « C'est bon ... je crois que je peux marcher. A peu près. » Je fais la moue avant de lui tendre mon bras. On entre dans l’immeuble grâce au pass accroché aux clés. Bon, ascenseur. Parce qu’il peut à peu près marché. Je me colle contre le mur, retirant ma main. Merci j’ai lu Cinquante Nuances. L’ascenseur a toujours eu un effet aphrodisiaque sur les gens. Je regarde le point devant moi pour sortir la première lorsque le bip retentit. Pauvre imbécile que je suis. Je me suis mise dans une situation inconfortable. Au moins je pourrais passer à autre chose. Je lui prends la main pour traverser le couloir qui pour le coup me semble interminable. Enfin j’ouvre la porte et Kris prend la parole. « Tu vis là ? Toute seule ? » La question me fait froncer les sourcils Le chat de Mercy vient nous accueillir. Le frère du mien. Un Maine Coon énorme. Je l’attrape avant qu’il ne s’échappe pour le caresser. « Non. » Ma voix est toujours éraillée parce que j’ai envie de fondre en larmes. Pauvre petite chose sensible. « C’est l’appartement de Mercy, ma sœur. J’habite sur le campus dans une chambre étudiante mon chat, le chien de ma coloc et Elysia. » Je lui fais un sourire timide. « Et trois jours sur sept, je suis à l’hotel de Brisbane car je travaille pour Ma… Pour le juge Kearse comme assistante. » Je me racle la gorge. Inutile de parler de l’attirance sexuelle que j’éprouve pour mon patron. Ça serait mal venu. J’inspire profondément avant de me tourner vers lui. « Bon douche pour toi, je vais aller faire à manger. » Je lui montre où est la salle de bains avant de sortir des serviettes que je lui tends. « Hurle si t’as besoin de moi. » Ou pas, hein. Je pense que si j’te vois sans vêtements, j’y survivrai pas.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 22:41
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I'll be your guardian angel
Les mots de Ludmilla tournent encore et encore dans sa tête. Cette fois, rien à voir avec l'échange d'amabilité de la dernière fois ; ça ne concerne que la déclaration qu'elle vient de lui faire en s'imaginant qu'il dormait. Il se demande comment il a pu passer à côté de ça, comment il a fait pur ne jamais se rendre compte de cette information pourtant capitale. Elle cache bien ses émotions et sentiments, elle aussi, faut le dire. Cela n'a pas dû l'aider à être mis sur la voie. Mais il n'empêche qu'il a longtemps raté ça, et qu'il a du mal à accepter l'idée. Ça rend tout tellement plus ... Bizarre. Pourtant, il n'hésite pas et prend sa main. Dans l'ascenseur, il s'efforce de rester debout. C'est plus difficile qu'il n'y paraît mais Ludmilla, qui s'est éloignée de lui, ne lui est plus d'aucun secours. Il a dit qu'il était capable de marcher seul, à lui d'en assumer les conséquences. Il va se débrouiller. Il peut le faire. D'ailleurs, il oublie toutes ces difficultés à l'instant même où ils arrivent devant son appartement. Parce qu'une autre question surgit, et il ne parvient pas à la retenir. Il n'en a pas envie, il voulait obtenir une réponse ... Et il l'a eu. Sa petite soeur. Il faudra définitivement qu'il lui pose des questions à son sujet. Mais pas maintenant. Pour l'instant, il se doit d'accepter son aide et de faire ce qu'elle lui demande. Il n'est pas en état, de toute façon, de tenir une conversation sur la durée. Alors il hoche la tête, et il la suit à l'intérieur de l'appartement une fois la porte ouverte. Elle lui indique l'emplacement de la salle de bain, avant de lui fournir des serviettes. « Merci. » Il la regarde une dernière fois, avant de s'éclipser dans la fameuse pièce. Comme s'il allait l'appeler et lui demander son aide pour prendre sa douche ... Non, bien sûr qu'il ne le fera pas. Il sait par avance que ça ne va pas être facile, qu'il va galérer comme jamais, mais il va se débrouiller pour parvenir à son objectif premier. Qui est donc de prendre une douche bien chaude. Cela devrait lui permettre de se revigorer ... Un peu. Mais une fois dans la salle de bain, il prend surtout le temps de se poser un peu. Les mains à plat sur le meuble sous le miroir, il baisse la tête et ferme les yeux. Faut qu'il essaye de chasser tout ce que Ludmilla lui a dit. Tout ça doit être mis au fond de sa tête et ne plus en sortir. Il doit ... Douche. La voilà, la solution. Il veut croire que, par un miracle, la douche lui permettra de chasser tout ça. Il se déshabille donc, avant de se glisser sous le jet d'eau qu'il a pris soin d'allumer au préalable, juste à la température qu'il aime. Relativement chaud, parce que c'est ce qui a le plus d'effet sur lui. Et il en a vraiment besoin là, tout de suite. La douche lui fait du bien, en effet. Et il y reste peut-être un peu plus longtemps qu'il aurait fallu. Mais c'est compliqué de se décider à sortir de là, pour affronter le froid de l'extérieur. D'autant que ... Merde. Son tee-shirt est dans un piteux état. Il enfile au moins le bas, laissant par contre de côté ses chaussettes. Pour le haut, il le passe sous le jet du lavabo en frottant comme il peut. Il n'a plus qu'à attendre que ça sèche. Pour l'instant, il restera torse nu ; de toute façon, ce n'est pas comme si Ludmilla ne l'avait jamais vu torse nu. Elle l'a même déjà vu en maillot de bain, mais ça c'était avant ... Avant qu'il ne perde sa jambe. Il n'oublie pas tout ce qu'elle lui a dit, mais il ne voit pas bien ce que cela pourrait changer, qu'il porte un tee-shirt ou non. Bref, il récupère toutes ses affaires, rassemble tout et y glisse sous son bras. Son haut est essoré, il verra où il peut l'étendre une fois dans la cuisine. Il rejoint bien vite la rousse. « Où est-ce que je peux mettre mon tee-shirt pour qu'il sèche ? Il était plein d'alcool, alors je l'ai passé sous l'eau. » Pourquoi faut-il qu'il s'explique ? Parce qu'il se pointe torse nu devant elle et qu'il se dit qu'il lui doit au moins ça ? C'est l'idée ... Plus ou moins. « Et merci encore Ludmi, je ne sais pas comment j'aurais fait pour rentrer si tu n'avais pas été là. » Oh, il se serait débrouillé. Mais rien ne dit qu'il serait arrivé à bon port en un seul morceau.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Jeu 6 Avr 2017 - 23:19
Kristofer & Ludmilla
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Alors que je referme la porte de la salle de bain, je reste un moment debout sans savoir quoi faire. Je réfléchis avant de saisir mon téléphone. J’envoie un texto à ma sœur et à ma colocataire. Je déglutis avant d’aller dans la cuisine. Je mets de la musique. Lindsey Stirling. Forcément. Du violon. Je pose le cellulaire dont la musique commence à s’échapper. J’avais mis la liste en mode aléatoire si bien que c’est Afterglow qui commence à jouer. En sifflotant doucement, j’attrape une casserole que je remplis d’eau. Puis, je commence à la faire bouillir avant de fouiller dans le frigo. J’en ressors une sauce que j’avais préparée plus tôt puisque je n’avais pas eu le temps de manger. Bon soyons honnête, comme souvent j’ai zappé. Décidément, j’adore cette chanson même si j’avais du mal à la jouer au violon. Tandis que l’eau ne bouille pas encore, je défais ma tresse, retire mes lunettes pour fredonner doucement. Le chat de ma sœur monte sur le plan de travail avant de me miauler dessus. Je l’attrape pour commencer à danser avec lui sur la musique. J’avais l’habitude de le faire avec Berlioz. Je le berce contre moi tandis que l’eau laisse échapper quelques petites bulles. J’attrape le sachet de pâtes pour le fermer dedans et régler la minuterie du four. Je me demande si tout va bien pour Kristofer. Rien que de l’imaginer sous la douche, j’en ai les joues en feu. Je me souviens de la fois où je l’ai vu sortir de la piscine. J’étais ado. J’en avais eu des bouffées de chaleur. Je déglutis. Le chat plante ses griffes dans mon épaule et je relâche cette pauvre bête. Tout en sautillant au rythme de la musique, je retire la sauce –carbo- du micro-onde que je verse dans une assiette. Puis, j’égoutte les pâtes et je mélange dans l’assiette. Je virevolte au rythme de la musique tandis que l’éléctro prend le pas sur le violon. J’attrape le paquet de céréales. « Où est-ce que je peux mettre mon tee-shirt pour qu'il sèche ? Il était plein d'alcool, alors je l'ai passé sous l'eau. » Je sursaute et la moitié du paquet de céréales se répand sur le sol. La musique change. Love’s just a feeling. C’est ironique non ? Je me tourne vers Kris. « Non mais ça va pas ? J’ai failli avoir un arrêt. » Je pose le paquet sur le meuble pour lui faire totalement face. PUTAIN IL EST TORSE NU. PUTAIN IL EST TORSE NU. J’ouvre la bouche un instant, hypnotisée par le spectacle. Connard. Je déglutis. Il m’a demandé quoi déjà ? « Et merci encore Ludmi, je ne sais pas comment j'aurais fait pour rentrer si tu n'avais pas été là. » Je me racle la gorge pour relever le regard. « Quoi ? » Imbécile de Ludmilla. Je vois le tee-shirt dans sa main qui dégouline. « Ah. » Je l’attrape puis je glisse l’assiette. « Mange, je vais prendre ma douche. » UNE DOUCHE FROIDE OUAIS. Je cours limite dans la salle de bain pour revenir sur mes pas, attraper le téléphone et m’enfuir comme une petite souris.
Une fois sous l’eau, j’en ai le souffle court. Je baisse la tête tandis que l’eau glacée coule sur ma tête. Je déglutis, me racle la gorge. PUTAIN. J’inspire profondément pour me dire que c’est rien. Que c’est rien du tout. Je prends le savon à la rose que j’ai apporté –le shampoing à la même odeur- puis je commence à me laver, en chantonnant légèrement. Une fois sortie, j’attrape une serviette au hasard pour la passer autour de ma taille tandis que je me sèche les cheveux. Mon regard s’attarde sur la boule que formait mes vêtements. Merde, merde, merde. J’ai zappé le pyjama. Il est dans la chambre. Bon avec un peu de chance, Kris serait trop occupé dans la cuisine. Je sors donc vêtue simplement d’une serviette tout en m’essorant les cheveux. BAM. Je n’ai pas fait un pas que je rentre dans quelque chose. « Aieuh. » Je relève la tête pour croiser le regard azur de mon ami. PUTAIN MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS LA ? Je suis en serviette devant lui. EN SERVIETTE. ET IL EST TORSE NU. Ma petite main se pose doucement sur son torse tandis que j’ai de nouveau très très chaud. Je sais que mes mains sont glacées. J’inspire. « Est-ce que je peux passer ? » Mon regard se fait brûlant, perdu dans le sien. Je fais un pas en avant pour rompre un peu plus la distance qu’il y a entre nous. « S’il te plait ? »
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Ven 7 Avr 2017 - 0:03
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I'll be your guardian angel
La douche aura au moins eu le mérite de le réveiller un peu. Il se sent, certes, toujours un peu groggy, mais mieux tout de même. Capable de raisonner, capable de dire des phrases cohérentes et de ne pas trop se perdre dans le fil de ses pensées. Il est toujours très paumé vis-à-vis de la déclaration de Ludmilla mais comme elle ne sait pas qu'il a tout entendu, il est nettement plus simple, pour lui, de tout mettre dans un coin de sa tête et faire comme si ça ne s'était jamais produit. Comme ça, il pourra y réfléchir plus tard. Le lendemain, dans quelques jours. Une fois reposé, remis de ses émotions, et sans tout cet alcool qui circule dans son sang. Il sort de la salle de bain torse nu, rejoint vite la cuisine où se trouve Ludmilla. Il comprend rapidement qu'il lui a fait peur, et réussit à ne pas rire juste à temps. Elle l'aurait tué. « Désolé ... » Lâche-t-il, un peu gêné. Sa main se lève, vient gratter sa nuque. Merde. Il ne doit pas être mal à l'aise comme ça, mais ... Elle l'a quand même aidé, ramené chez elle - enfin, chez sa soeur - et il lui fait peur par-dessus le marché. Il ne l'a pas fait exprès mais bon, quand même. Elle se tourne vers lui, et paraît complètement ... Désorientée. La douche lui a fait du bien mais son cerveau tourne encore au ralenti. Alors il met du temps avant de percuter le pourquoi du comment. Et quand c'est le cas, elle est déjà en train de prendre la fuite. Merde. Il savait que c'était une mauvaise idée, de ne pas remettre son tee-shirt, qu'il soit tâché ou pas. « D'a ... ccord. » C'est dit dans le vent mais, au moins, c'est dit. La laissant faire ce qu'elle a à faire, il s'approche plutôt du comptoir pour regarder ce qu'elle a cuisiné de bon. A vrai dire, il ne sent pas la faim. Il sait, pourtant, que c'est ce que son corps réclame. Il sait que c'est ce qui l'aidera à éponger tout l'alcool ingurgité. Pour autant, ça n'en fait pas une partie de plaisir pour lui dire. Pour être tout à fait franc, il préférerait même ne pas avoir à passer par cette case. Pour retarder l'échéance, Kristofer va se servir un verre d'eau, qu'il boit cul sec. Puis il regarde autour de lui, inspecte tous les coins à la recherche d'un balai. C'est par sa faute si tous ces céréales ont été déversés sur le sol alors, la moindre des choses serait qu'il les ramasse. Mais il ne trouve pas. Alors il se dit qu'il va partir à sa recherche. Stupide idée. Mais une idée qui a le mérite de l'occuper, pendant que Ludmilla est sous la douche. Parce que, bizarrement, quand il ferme les yeux plus de quelques secondes, ce sont des images qui ne devraient pas traîner là qui s'imposent à lui. Des images de Ludmilla et sa chevelure flamboyante. Ludmilla en maillot de bain. Ludmilla complètement nue, sous sa douche. Merde, arrête ça. Un peu perdu, il ne se rend compte de l'endroit où il se trouve que lorsque son corps en percute un autre. Ludmilla, évidemment. Putain, incroyable ! Ses pas l'ont mené jusqu'à la salle de bain. Soit il est complètement tordu ... Soit il est complètement tordu. Mais tout ça n'a plus guère d'importance, alors qu'il pose ses yeux sur la jeune femme juste devant lui. Il doit baisser un peu les yeux, pour pouvoir la regarder. Elle n'est pas petite, mais elle ne fait pas sa taille pour autant. Putain. De. Bordel. De. Merde. Elle ne porte rien d'autre qu'une serviette. Une serviette ridicule. Ses cheveux sont trempés. Et de là où il se trouve, Kris peut voir quelques gouttes couler long de sa nuque, de sa gorge, pour disparaître dans son décolleté. Bordel. Elle ouvre la bouche, lui demande si elle peut passer ... Et pose sa main sur son torse nu. Bizarrement, il a chaud plus que froid, bien que sa main soit gelée. Il est électrisé par ce contact, et tout bonnement incapable de lui répondre ... Ou de se décaler comme elle lui a demandé. Ajoutant très vite un s'il te plaît très poli, d'ailleurs. Comment peut-elle lui donner chaud à ce point alors qu'elle est gelée ? Comment ... Oh ta gueule. Qu'il arrête de penser un peu. Et c'est exactement ce qu'il fait, d'ailleurs. N'écoutant plus que ses bas instincts, et pas son cerveau qui hurle à la prudence, une de ses mains se lève et encadre sa mâchoire. L'autre appuie sur le mur derrière la jeune femme, par-dessus son épaule. OK. Time out. Il doit se reculer. C'est maintenant ou jamais. C'est pourtant tout l'inverse qui se produit : au lieu de faire un pas en arrière, il en fait un en avant. Au lieu de tourner les talons, il plante ses opales océans dans celles de la jeune femme. Et il comble les derniers centimètres qui les séparent pour happer ses lèvres des siennes. C'est bon, il a perdu sa lutte.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Ven 7 Avr 2017 - 0:25
Kristofer & Ludmilla
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Je manque de faire un arrêt lorsque Kristofer me surprend dans la cuisine en plein trip. Je me retourne et je vois bien que ça le fait rire. Alors, je pose la boite de céréales sur le comptoir pour écarquiller les yeux. Je suis pétrifiée sur place. Une statue. IL EST TORSE NU DEVANT MOI. IL EST TORSE NU DEVANT MOI. ALERTE ALERTE. Je déglutis avec difficulté. « Désolé ... » J’ouvre la bouche pour répondre mais la referme. En l’espace de deux secondes, je suis passée de danseuse émérite à statut de poisson rouge pseudo-débile. Je sens mes hormones qui éclatent comme les bonbons qui picotent sur la langue. J’ai chaud d’un coup. Vite une douche. Je me racle la gorge attrapant le tee-shirt à la volée pour m’enfuir. Ok, je ne m’enfuis pas. En fait si. Pis non. Mes idées qui sont normalement rangées se bousculent. Joyeux bordel dans ma tête. Je me colle sous la douche pour baisser la tête et respirer de manière bruyante. Ma montre ne bipe pas. Forcément c’est du désir. Mes battements de cœur ne sont pas aussi intenses que lorsque je suis en colère ou qu’on me fait peur. Je déglutis. Je me lave vigoureusement les cheveux tandis que je m’imagine passer mes mains sur son torse musclé. Ah mais là, j’en ai carrément plus rien à foutre qu’il ait une jambe en moins. De toute façon, je m’en fous de ses jambes. Tant que son… STOP LUDMILLA. Le sexe ne t’intéresse pas. Pas plus que les garçons. Sauf que Kristofer n’est pas un garçon. C’est un homme. Un vrai. Lindsey continue de jouer dans la salle de bain et les chansons se succèdent tandis que je demeure sous la douche. Sonnée. Je sors pour manquer de glisser par terre. Je m’enroule dans une serviette avant de commencer à sécher mes cheveux. Ils sont très longs puisqu’ils me tombent jusque dans le creux de mes reins. Je souffle pour me regarder un instant dans le miroir. Je ne ressemblai à rien. Franchement. Imbécile de femme en chaleur. Je passe une main dans ma nuque pour voir que je n’ai pas pris mon pyjama. Imbécile de femme tout court. J’ouvre donc la porte occupée par mes cheveux lorsque je rentre dans quelqu’un. Je le vois qui baisse son regard pour le balayer de nouveau sur mon corps. Je constate qu’il n’a toujours pas de tee-shirt. Forcément puisqu’il pend dans la douche. Gamine débile. Comme happée par la présence de mon ami –tu parles Charles- je m’approche de lui pour poser une main sur son torse. Je lui demande d’une toute petite voix si je peux passer. Mais il ne répond pas. Ne bouge pas. Un mur. « Kris ? Ça va ? » Comme si mes paroles l’avaient délié, il lève une main. Je la suis du regard. Cette dernière se pose sur ma mâchoire et je tressaille à son contact. Son regard devient plus intense. Ses pupilles se dilatent. Je tente de me contrôler. Ne fais rien. Il est bourré. C’est une mauvaise idée. Son autre main vint se nicher au-dessus de mon épaule, contre le mur. Je ne remarque même pas que la mienne lâche la serviette qui contribuait à me sécher les cheveux. Je suis aspirée par le magnétisme que dégage cet homme. Ma main valide va se situer derrière sa nuque tandis que je recule contre le mur. Kris fait un pas en avant comme dans une danse. Putain mais qu’est-ce qu’il fout ? A quoi je joue moi aussi ? Il est bourré. Ce n’est pas une bonne idée. Kris se penche et ses lèvres trouvent les miennes. Durant une nanoseconde, je suis comme pétrifiée sur place. Puis, je me ressaisis. Ça doit faire quatre ans que j’attends ce baiser. Je lui rends donc avec la même intensité. Je me colle contre lui, oubliant que je ne suis qu’en serviette. Et que quelques heures auparavant, nous étions en froid. PUTAIN LUDMILLA RESSAISIS-TOI. Comme si on venait de me réveiller. Je finis par rompre le baiser. Je secoue un instant la tête tandis qu’une petite voix me chuchote qu’il ne m’aurait pas embrassé si… SI QUOI PUTAIN ? « Merde ! » Je passe une main dans ma nuque. « Merde, répétais-je. » Une bataille a lieu en moi. Désir ou raison ? Je choisis d’écouter le premier. On verra demain. Alors, je l’attrape par la ceinture pour réduire de nouveau la distance entre nos lèvres. Sauf que cette fois-ci, je suis celle qui mène la danse. Un vrai volcan en éruption.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Ven 7 Avr 2017 - 10:43
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I'll be your guardian angel
Qu'est-ce qu'il est en train de faire ? Tout bon sens l'a abandonné. La voir se pavaner dans la cuisine d'abord, puis se percuter à son corps tout juste recouvert d'une serviette ça l'a comme ... électrisé. Il n'est plus capable d'avoir une pensée cohérente, plus capable non plus de maîtriser ses plus basses pulsions. Il l'embrasse à en perdre haleine, fermant les yeux et laissant sa main glisser jusqu'à sa nuque. Putain. C'est un feu incandescent qui se déclenche entre eux, l'atmosphère est chargé d'électricité et Kristofer ne fait rien pour l'atténuer. Au contraire, il l'a déclenché et, maintenant, il le provoque. Comme il peut, avec ce qu'il a. Il avance encore d'un pas, forçant Ludmilla à en faire de même. Ses lèvres qui dansent contre les siennes le rendent fou, et lui font totalement oublier tout le reste. Il en est presque à se demander comment il a fait pour attendre aussi longtemps, pour passer à côté d'un moment pareil pendant des années. Elle était trop jeune à l'époque, certes. Et il estime d'ailleurs qu'elle est toujours trop jeune pour lui - une différence d'âge de quatorze ans ce n'est pas rien - mais ce n'est pas sa priorité à cet instant précis. Sa priorité, ou plutôt ses priorités, ce sont les lèvres de Ludmilla et ses mains gelées. Le corps de Ludmilla et sa ridicule serviette qui la couvre encore. Pourtant, et pourtant, elle se recule. Leurs lèvres se retrouvent séparées et Kristofer rouvre aussi brusquement les yeux. Ses pupilles dilatées, signe, s'il en fallait de plus, de son désir évident. L'incompréhension s'y lit aussi. Non Ludmilla. Pourquoi tu te recules ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? Avec la séparation, revient un semblant de raison. Il lui a sauté dessus comme un chien en chaleur. Il ne lui a pas laissé le temps de reculer si c'était ce qu'elle voulait, alors c'est normal que maintenant, elle se rattrape. Pourtant, sur ce visage qu'il connaît par coeur, il découvre une émotion qu'il n'avait jamais vu. Un mélange d'incompréhension -elle aussi, tiens- et de désir. Surtout du désir. La bataille qui fait rage est parfaitement visible sur son visage. Kristofer, lui, reste toujours aussi silencieux, la bouche entrouverte et le feu aux joues. Putain, qu'il a envie d'elle. De mémoire d'homme, il ne se souvient pas d'avoir un jour ressenti un tel désir pour qui que ce soit. Mais ça fait bien quatre ans qu'il n'a eu personne, alors ce doit être normal, non ? Ses pensées sont en train de le ramener sur un terrain glissant et dangereux. Des souvenirs en ramenant d'autres, il sait que tout ça n'est pas bon, que ça ne va pas lui permettre de continuer ce qu'il a commencé. Alors Ludmilla le ramène dans leur bulle à eux, et rien qu'à eux, juste à temps. Il sent une légère pression sur sa ceinture, sur laquelle elle vient de tirer, et ses lèvres se posent de nouveau sur les siennes. Les brasiers sont relancés. C'est un véritable feu de joie qui vient d'être lancé et, cette fois, c'est Ludmilla qui mène la danse. Elle et elle seule. La rousse flamboyante est devenue rousse incendiaire. Et Kristofer se laisse guider sans rechigner. Il laisse leurs lèvres se mouvoir l'une contre l'autre, ses doigts dans la nuque de Ludmilla exercant une légère pression dessus. Il avance encore d'un pas, et sa main tombe jusqu'au milieu de son dos. Leurs corps s'entrechoquent. Mais Kristofer recule son visage. Il a besoin de respirer. Rien qu'un peu. Il ne la regarde pas cette fois, l'émotion est trop forte. Il préfère glisser son nez dans son cou, y déposant quelques baisers au passage. Le brouillard s'est dissipé, sa lucidité est en train de revenir petit à petit. Il ne sait pas si c'est vraiment ce qu'il veut mais, une chose est sûre : il veut rester contre elle. Tout contre elle. Il a initié quelque chose qu'il n'est pas capable d'assumer jusqu'au bon. Et il sait, il sent, que Ludmilla va lui en vouloir. Enormément. Alors plutôt que d'affronter son regard, plutôt que de se mesurer à elle, il ferme les yeux et laisse son visage se nicher dans le cou senteur de rose de Ludmi. Et il encercle sa taille de ses deux bras, l'empêchant ainsi de s'écarter de lui. La connaissant, elle pourrait lui hurler dessus ... Voire même le gifler. Il ne veut ni l'un ni l'autre. Il veut juste rester contre elle.
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Sujet: Re: I'll be your guardian angel (Krismilla) hot Ven 7 Avr 2017 - 14:24
Kristofer & Ludmilla
I'll be your guardian angel, Your sweet company, No matter where I go, I'll make sure you're all I see
Qu’’est-il en train de se passer au juste ? Alors que nos lèvres se rencontrent, je sais que je ne pourrais pas passer à autre chose. Je sais que maintenant, ce mec je l’avais dans la peau. Putain, je ne devais pas. Il est saoul. IL EST SAOUL PUTAIN. Je tente de me raisonner et pourtant mon corps se rapproche un peu plus du sien, que mes lèvres approfondissent le baiser. Ma main caresse distraitement sa nuque tandis que mon autre main tient la serviette. Il ne manquerait plus que je me retrouve sans vêtement devant lui. Ainsi cette serviette était le dernier rempart. La dernière barrière. Après tout, je pourrais –difficilement certes- faire comme s’il ne s’était rien passé demain matin. Mais là pour le moment, j’ai juste envie d’écouter Oscar. Le meilleur moyen de résister à la tentation est d’y céder. Un peu paradoxal mais pourquoi pas ? Je m’écarte cependant pour trois raisons. La première étant que je devais reprendre mon souffle, la seconde étant que mon cerveau n’était pas éteint, la troisième pour voir sa réaction. Après tout, il pouvait fuir comme il savait si bien le faire. Mon regard rencontre le sien tandis que je commence à jurer, ce qui m’arrive rarement. Et puis mon cerveau entre en mort cérébrale. Je l’attrape par la ceinture pour le coller un peu plus contre moi tandis que ma bouche retrouve la sienne. Pourquoi est-ce que ça me semble si naturel ? Comme si nous étions destinés à nous embrasser. En même temps, j’ai fantasmé ce moment pendant mon adolescence. Souci : ce n’était pas du tout comme ça que ça devait se passer. Il devait être amoureux de moi avant de me rouler une pelle. Bon sang ! Comme d’habitude, je fais tout à l’envers. Kristofer fait encore un pas tandis que distraite ma main passe derrière sa nuque pour rencontrer sa jumelle. Je n’y pense pas de suite. Sa main passe dans le creux de mon dos et le contact de ses doigts sur ma peau m’électrise. WAIT ? SUR MA PEAU ? Mon ami recule son visage et je demeure frustrée. Je n’en montre rien cependant. Il enfouit sa tête dans mon cou, effleurant ce dernier de sa barbe. Je me contracte un moment. Putain, ça y est. J’ai envie de lui. Moi pour qui le désir sexuel se résume à de simples fantasmes. J’inspire profondément, trop profondément tandis que je sens son torse contre ma poitrine. Alors tandis que je caresse distraitement les cheveux de Kris qui reste contre moi. Sans se rendre compte que je suis désormais… nue dans ses bras. Je penche discrètement la tête vers le bas pour voir la serviette au sol. Merde. Merde. Merde. Je soupire. Comment reprendre une serviette en dix leçons ? Un, faire diversion. Comment ? Je pourrais le forcer à reculer mais il verrait que je suis sans vêtements alors qu’il semble absorber par la peau de mon cou. Je pourrais lui dire que j’ai froid et que je dois aller m’habiller mais il se rendrait compte que je suis dénuée de matière. Ou alors. Non, pas le recours séduction. C’est une très mauvaise idée. Très mauvaise. Alors pourquoi est-ce que l’une de mes mains caresse son dos ? L’un de mes doigts effleure sa colonne vertébrale tandis que je commence à déposer des baisers dans sa nuque. Allez écarte-toi de moi-même. BORDEL. « Kris…, murmurai-je. » Que dire ensuite ? Je l’écarte de moi, relevant son menton pour éviter qu’il ne regarde mes seins. J’ouvre la bouche. La referme. Je l’ouvre. Je me contente de lui sourire en me collant un peu plus au mur. « La vue te plait ? » Je hausse un sourcil. Autant jouer le flirt. Après tout, il m’avait vu en maillot de bain et je ne suis pas réellement complexée comme fille. Timide. Mais pas prude non plus. Alors je me colle doucement contre lui, effleurant son torse de mes longs doigts tout fins pour déposer un chaste baiser sur sa joue. Vilaine fille que je suis.
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