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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 tales as old as time (krismilla) hot

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MessageSujet: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyMer 12 Avr 2017 - 0:26

Kristofer & Ludmilla
Tale as old as time. True as it can be. Barely even friends. Then somebody bends. Unexpectedly. Just a little change. Small to say the least. Both a little scared. Neither one prepared

JE DETESTE L’AVION. Je l’ai en horreur. J’ai toujours peur de faire une crise cardiaque ou qu’on tombe à pic. Et pourtant je passais limite mes journées dedans. Entre mon boulot à Brisbane et mes escapades aux quatre coins de l’Australie. Je rumine comme une vache dans la voiture aux côtés de Mercy. J’avais dû lui expliquer ce qui se passait avec Kristofer. On y va doucement. Tu parles qu’on y va doucement. On a dormi ensembles et c’est tout. Pour une fois. J’étais frustrée mais au fond, je savais que ça n’était pas plus mal. J’avais tenu à ce qu’on se rejoigne à l’aéroport car je devais régler deux-trois avec Mercy avant de partir. Et récupérer les billets. Lui voler les siens au passage. Ça l’enchantait car elle détestait les zoos ou s’éloigner de ses plans culs. Je soupire avant de sortir de la voiture qu’elle gare en double file devant l’aéroport. Le mec lui signale qu’elle ne doit pas rester là et elle lui sert un doigt d’honneur qui me fait me ratatiner sur place. Puis, elle me tend mon sac à dos avant d’ajouter un truc du style s’il te brise le cœur, je lui arrache les… Je lève les yeux au ciel avant de soulever mon sac et de chanceler sous son poids. Je l’ouvre pour voir qu’elle m’a ajouté des trucs dedans. « Mercy, non. » Je lui tends les boîtes de préservatifs et la bouteille d’alcool. N’importe quoi, je ne vais pas me comporter comme une débauchée. Espèce de crétine. Elle s’éloigne en grommelant remontant dans la coccinelle qui était désormais à moi. Ou le cercueil vivant comme le surnommait mon beau-père. J’entre dans l’aéroport, bien dans mes baskets. J’avais choisi une tenue simple. Un short en jeans et un maillot rayé. Il ne me manquait que mes lunettes de soleil. Je fixai ma montre pour voir que j’étais en avance. Alors, j’envoie un sms à Kris pour lui dire que j’étais arrivée plus tôt que j’allais me rendre au café de l’aéroport. Pour prendre un jus d’orange car je déteste le goût du café et puis ça m’est interdit de toute façon. J’achète un journal –de grandes personnes oui et pas un magazine pour nunuches-, mets mes lunettes et commande ma boisson commencer à lire, les cheveux laissés libre pour une fois. J’attendais mon prince. For real pour une fois.

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Dernière édition par Ludmilla N. Ivanovich le Dim 16 Avr 2017 - 14:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyMer 12 Avr 2017 - 10:28


Tale as old as time

Ça y est, c'est le grand jour. Le jour du départ. Kristofer est tout excité, et ses affaires ont été préparées la veille. Il préfère. Parce que le jour même, il aurait forcément oublié quelque chose, ou bien aurait pensé à tout mais dans le stress le plus complet. Là, il est détendu. Content. Il jette quand même un dernier coup d'oeil dans son unique sac, où il semble qu'il y ait tout. Hormis le nécessaire habituel, il y a son appareil photo avec son chargeur et plusieurs cartes mémoires, ainsi que tout son barda pour prendre soin de sa prothèse. En théorie, il ne devrait pas en avoir besoin durant le week-end puisqu'il s'est occupé de la nettoyer la veille, mais on ne sait jamais. Il préfère tout avoir sur lui, ça lui évite les mauvaises surprises. D'autant qu'il ne peut pas se permettre d'emmener ses béquilles - qu'il utilise quand il retire sa prothèse, le soir en général - : elles ne rentrent pas dans son sac. Alors il va devoir se débrouiller autrement. Il verra bien. Sur le trajet, il a appelé un taxi pour éviter de laisser sa voiture devant l'aéroport, il fouine dans son portable. Le message de Ludmilla, il l'a bien vu. C'est donc direction le café qu'il se dirige, quand le taxi le dépose. Avec ce voyage, il s'est clairement ruiné. Mais il sait que ça vaut le coup, il veut passer ces deux jours aux côtés de la jeune femme. Et elle avait l'air tellement heureuse qu'il l'accompagne qu'il aurait été bien en peine de faire machine arrière. Bah, il se préoccupera de tout ça une fois de retour à Bowen. Pour l'heure, il vient d'apercevoir sa chère tête rousse, et il la rejoint son sac sur son dos, jeté par-dessus son épaule. Comme elle est trop occupée à lire, elle ne l'a pas vu arriver. Il se glisse donc à ses côtés, déposant un baiser furtif sur ses lèvres. Il sait de quoi elle est capable ... En ne sachant pas qui vient d'arriver, elle pourrait mettre un coup de poing dans sa direction par mesure de précaution. Ce qui le rassure dans un sens. Mais là, pour le coup, il se décale pour qu'elle voit que c'est lui, juste avant de s'asseoir sur la chaise à ses côtés. « Toujours le nez dans tes bouquins, toi ... » Il sourit, les yeux légèrement brillants - de plaisir, cette fois-ci -. « Mais je dois avouer que c'est très sexy ... » Il lève sa main et attrape une de ses mèches de cheveux lâchée pour jouer avec. Le reste se perd dans un murmure, bien qu'il devine qu'elle l'entendra très bien. « Surtout avec tes cheveux comme ça. » Sans s'en rendre compte, il s'était peu à peu baissé dans sa direction en jouant les séducteurs. Lui aussi peut jouer à ce jeu-là ! Il se redresse donc subitement. Puis il prend son verre et lui vole une gorgée. Bah quoi ? « Le temps m'a semblé très long, chère Ludmila. » Mais ça valait le coup : à présent, ils se retrouvent, et vont même passer les prochains jours rien que tous les deux. Inutile de dire qu'il a vraiment hâte qu'ils soient arrivés sur place. Il sent que ça va être un sacré spectacle, de voir Ludmilla s'extasier devant des tonnes d'animaux.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyMer 12 Avr 2017 - 12:08

Kristofer & Ludmilla
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Des vacances, ça nous ferait pas de mal. Ça me fait bizarre de ne plus être seule. D’être avec quelqu’un. Avec Kristofer. Je suis sur un bébé nuage depuis le soir où nous avons tout mis à plat. Je l’avais quitté le matin pour aller retrouver ma petite sœur, Mercy qui pestait. Elle fulminait car Kris m’avait fait pleurer mais je lui avais rendu la pareille. J’avais cru mourir en voulant le quitter pour son bien alors qu’il était évident que nous étions destinés à être ensembles. Je m’étais sentie si bien à dormir avec lui cette nuit-là. Si bien que je n’ai pas fait de cauchemars où je revoyais mon père et ses parents. Que même mon cœur a décidé de me laisser tranquille. C’est avec un pseudo sourire débile que je pénètre dans l’aéroport mon sac plus léger. Je reçois un sms de ma sœur qui me colle qu’elle m’a mis d’autres surprises dans mon sac. Je l’ouvre en me dirigeant vers le café. Alors un rouge à lèvres, une paire de lunettes de soleil –thanks god, Mercy- et encore des préservatifs. Je les attrape pour en garder deux-trois –on sait jamais- et je fous les autres à la poubelle. Elle me fait chier celle-là avec son obsession du sexe permanente. Kris et moi n’étions pas des lapins. Quoique. J’attrape le journal de Brisbane pour aller m’asseoir à une table et commencer à le feuilleter tandis qu’on m’apporte notre jus d’orange. Je lis un article qui parle sur l’affaire que Maxence était en train de traiter lorsque Kris arrive. Je n’ai même pas besoin de relever la tête pour le savoir car il dépose un baiser sur mes lèvres. Je relève alors le nez pour retirer mes lunettes et le regarder. Je lui souris, radieuse. Damn, le voyage lui va bien. Je bats des cils tandis qu’il me prend de court. « Toujours le nez dans tes bouquins, toi ... » Je le fixe, une petite moue sur le visage. « J’aime lire, c’est pas ma faute. Et tu préfères quelqu’un qui se documente sur le monde ou une fille superficielle qui lit Vogue et regarde les fesses des serveurs ? » Je minaude un peu, me sentant comme une gamine de quinze ans, face à lui. J’ai plein de papillons dans le ventre. Ce qui n’est pas désagréable. « Mais je dois avouer que c'est très sexy ... » Je croise les bras sur ma poitrine tandis qu’il attrape une mèche de cheveux et la caresse. C’est vrai que je ne les laisse jamais détacher. Ils sont beaucoup trop longs et trop épais. Et bien que je me refuse à les couper, je ne cessai de m’en plaindre. « Surtout avec tes cheveux comme ça. » Sa voix est plus rauque et j’ouvre la bouche lorsqu’il relâche ma mèche de cheveux et prend une gorgée de mon jus d’orange. Il me drague ou quoi ? Je secoue la tête pour me pencher vers lui. « T’aimes bien quand j’ai les cheveux détachés ? » Mes yeux pétillent de malice et d’autre chose. Mon sourire s’élargit tandis que je rencontre le regard de Kristofer. Il a le regard aussi brillant que moi. « Le temps m'a semblé très long, chère Ludmila. » Lorsqu’il prononce mon prénom, je pourrais ronronner de contentement. Mais je me retiens. Un semblant de convenance pour une femme amoureuse. « A moi aussi, Kristofer. » J’avais susurré son prénom du bout des lèvres. Je recule ma chaise pour me relever. Lui exposant ainsi mes jambes dénudées puisque je portais un short –de taille correcte- en jeans, ce qui moulait parfaitement mes attributs. Je passe une mèche de cheveux derrière l’oreille. « Allez viens beau blond, on va s’enregistrer. Par contre, j’aime pas les avions. J’ai toujours peur qu’on s’écrase. Parce que bon en bateau tu peux nager, en voiture, tu peux marcher mais en avion baaah, y’a que Superman qui peut voler. » Je me baisse un peu pour déposer mes lèvres sur les siennes. Un peu plus longtemps avant de caresser son visage du bout des doigts. Puis, je lui tends la main pour l’aider à se relever, impatiente qu’on quitte cette maudite ville pour aller roucouler ailleurs.

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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyMer 12 Avr 2017 - 21:44


Tale as old as time

Il a voulu la surprendre et, heureusement, Kristofer ne lui a pas fait peur. Ludmilla semble deviner de qui il s'agit de suite. Faut dire qu'il ne fait pas trop traîner les choses, par peur que la surprise se transforme en coup de frayeur et s'accompagne d'une gifle ou, pire, d'un coup de poing. Il lui sourit, avant de la taquiner sur le fait qu'elle est encore en train de lire, le tout en s'installant sur une chaise à côté d'elle. « Non c'est vrai ... Plonge ton nez dans n'importe quel livre ou journal, plutôt que de mater les fesses de n'importe qui. » Et par n'importe qui, il entend quiconque qui ne soit pas lui. Kristofer, jaloux ? Si peu. C'est drôle, parce qu'il l'était beaucoup moins avec sa femme. Sans doute parce que c'était différent. Forcément que, ça l'est. Son ex-femme est une connasse, Ludmilla est un amour. Un peu trop pour lui à ses yeux, d'ailleurs. Mais il ne le dira pas - ou plus - à voix haute. Il sait qu'elle n'aime pas entendre ce genre de trucs venant de lui. Il ajoute que ça la rend très sexy, en particulier avec ses cheveux détachés. Elle a l'air flatté, il le voit à travers le verre quand il boit une gorgée dans celui-ci. Une fois qu'il l'a reposé sur la table, il lui sourit donc. Pas de temps à prendre pour réfléchir à sa question, la réponse lui paraît plus qu'évidente. « Qui n'aime pas ? Tes cheveux sont magnifiques. » Et ils l'ont toujours été d'ailleurs. Même si, Kristofer s'en doute - pas besoin d'avoir un jour eu une chevelure significativement longue et épaisse - : ils ne doivent pas être simple à laver. Et à coiffer. Mais il les adore. Et pour rien au monde il ne voudrait qu'elle les coupe. Enfin, elle fait bien ce qu'elle veut, cela va de soit. Tout lui paraît tellement plus simple tout à coup. Peut-être parce qu'ils se sont beaucoup dévoilés l'un à l'autre la dernière fois. Ou alors parce qu'ils sont sur le départ, sur le point de quitter Bowen pour une destination qu'il ne connaît finalement que très peu. Quand elle prononce son prénom - volontairement susurré, il en est sûr -, il a du mal à se retenir de se pencher vers elle pour l'embrasser passionnément. Ce n'est ni l'endroit, ni le moment pourtant. Il est devenu insatiable ... A cause d'elle. Uniquement à cause d'elle. Elle a raison, de toute façon : il est temps pour eux de se bouger. Ils doivent enregistrer leurs bagages, s'enregistrer eux-même dans la foulée, avant de monter à bord de l'avion. C'est que ça prend du temps, tout ça. Elle pose un baiser sur ses lèvres - encore un, mais ils restent sages, il faut le souligner -, avant de lui tendre la main. Il l'attrape sans hésiter, plus glisse son sac sur le haut de son dos. De son bras libre, il entoure ses épaules et se met à marcher avec elle. « Beau blond, hein ? J'approuve. » Il ne va pas dire le contraire tout de même. C'est plutôt flatteur. Voire même très flatteur. Surtout venant d'elle. « Bon et comme tu as peur, tu auras le droit de m'agripper le bras de toutes tes maigres forces et même de me griffer. » Il fera tout ce qu'il faut pour la rassurer. Lui n'a pas vraiment peur. « Et si tu m'en disais plus sur l'endroit où on se rend ? Je ne sais pas grand chose, finalement ... » Pas assez, en tout cas. Et puis, ils ont le temps : la file d'attente pour s'enregistrer est atrocement longue. Ah, les aéroports.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyJeu 13 Avr 2017 - 2:10

Kristofer & Ludmilla
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J’ai un sourire lorsque je sens les lèvres de Kristofer sur les miennes. Tout semble d’un coup si naturel et si simple. On ne dirait pas qu’on a failli rompre en début de semaine. Enfin pour rompre, fallait-il encore avoir commencé quelque chose. Ce qui n’était pas le cas. Aujourd’hui bien que je ne considère comme en couple, rien n’a été décidé. Quoiqu’on n’embrasse pas une amie. Et je ne supporterai pas de devoir le partager. Je plie donc le journal pour le ranger. J’aurai bien l’occasion de le terminer plus tard. « Non c'est vrai ... Plonge ton nez dans n'importe quel livre ou journal, plutôt que de mater les fesses de n'importe qui. » Je pose ma tête dans le creux de ma main pour le regarder plus longtemps. Avec mon regard de merlan frit. Franchement, s’il se sent laid, je crois que je le tabasse. Je bats un peu des cils. « Seriez-vous possessif monsieur Jovanovich ? » Je sais surtout qu’il est très jaloux. Ce n’est pas pour me déplaire. Je le suis également et très possessive. D’ailleurs, j’ai tendance à frapper avant de discuter. Une mauvaise habitude qui m’a été donné que de trainer avec que des garçons. Je me mets un peu plus dans mon fauteuil pour croiser les bras sur ma poitrine. Fort heureusement, je ne me l’étais pas jouée vulgaire comme lors de la soirée. Cette fois-ci j’avais opté pour un look plus simple. Hormis le fait que j’étais en short mais pas une chaleur pareille, je ne voulais pas m’enfermer dans un pantalon. Et puis, je savais qu’il aimait mes jambes. Un peu trop blanche. Elles pourraient lui faire peur. Il saisit une de mes mèches de cheveux et je me sens rougir. Je n’ai pas l’habitude que quelqu’un soit si tactile avec moi. Ou même intéressée. Je baisse un peu le regard avec un petit sourire timide. C’est étrange comment je me comporte avec lui. Comme une ado. « Qui n'aime pas ? Tes cheveux sont magnifiques. » J’ai un petit rire. Je me pince la lèvre avant d’inspirer longuement. « Beaucoup de monde malheureusement. Je me faisais… plus ou moins harceler à l’école parce que j’étais rousse et qu’ils étaient tous blonds aux yeux bleus. Discrimination capillaire. » J’éclate de rire et ce n’était pas faux. J’avais vécu dans un pays où il était mal vu d’être différent. Mon père était blond comme les blés tandis que j’avais hérité ma chevelure de ma grand-mère maternelle. Que j’appréciais beaucoup d’ailleurs. Bien qu’un peu folle. Je me lève pour m’étirer comme un gros chat. Puis, je me penche délicatement vers Kristofer pour déposer mes lèvres sur les siennes. Puis, je l’invite à se lever. Nos sacs sur l’épaule, nous avions l’air de parfaits touristes. Un couple parfait en somme. Je le regarde tandis qu’il passe son bras autour de mon épaule pour commencer à aller dans la file. « Beau blond, hein ? J'approuve. » Je souris franchement comme une abrutie. Ma main passe derrière sa taille pour qu’on puisse marcher plus librement. « Le plus beau. » Je bats des cils comme une biche pour accentuer ce que je disais. On pourrait me prendre pour un personnage de cartoon. Comme Betty Boop qui bat des cils en regardant un homme pour essayer de le séduire. « Et j’espère que t’approuves. Je t’ai vu sans ton tee-shirt et je pense que n’importe quelle femme normalement constituée se transformerait en flaque devant tes abdos. Et comme je suis superficielle, je ne suis avec toi que pour ton physique. » Petite boutade. J’aimais assez cette nouvelle complicité qui s’était installée entre nous. Entre le désir constant d’être l’un contre l’autre et celui de se chercher mutuellement. Je me place devant lui dans la foule pour sortir mon billet et mon passeport. Je regarde les heures de départ mais je n’y vois rien. « Bordel, je suis myope comme une taupe. » Je cherche dans la poche avant de mon sac pour en sortir mes lunettes de vues. « Bon et comme tu as peur, tu auras le droit de m'agripper le bras de toutes tes maigres forces et même de me griffer. » J’éclate d’un rire franc. Je pense que je pourrais être même pris d’un fou rire si nous n’étions pas en public. Je me mets sur la pointe des pieds pour chuchoter quelque chose à son oreille. « Le seul moment où je griffe c’est dans l’intimité. » Puis, je salue ma phrase par un petit clin d’œil tandis qu’on avance un peu. Alors, les bagages bien que le mien tiennent en cabine, ok. Les billets, le passeport, parfait. « Et si tu m'en disais plus sur l'endroit où on se rend ? Je ne sais pas grand-chose, finalement ... » Effectivement. Je sors la pochette où j’ai mis tous les billets. J’avais tout acheté en double au cas où Mercy choisirait de venir avec moi. Enfin ma mère avait tout payé. Sans le savoir. Je n’avais laissé que le trajet à Kris car je savais que nous étions sans doute l’un des couples les plus pauvres de Bowen. « Alors on va à Adélaïde. Donc, Mercy m’a loué une voiture là-bas pour circuler. Ensuite on va à l’hôtel du zoo pour aller s’enregistrer, se reposer, prendre une douche, bref. Et après j’avais pensé que pour finir l’aprem on pourrait aller au Adélaïde Botanic Garden, si tu veux prendre des photos et aller se poser un peu. Après on se trouvera un truc pour manger et voilà. Demain, on va au zoo voir les pandas Et ensuite sans doute un peu de shopping parce que je suis une dame et aller flâner dans la rue. Mais elle a l’air cool comme ville. Ils disent qu’elle est assez vivante. Tiens, j’ai déjà payé tous les billets pour les jardins, le zoo… Enfin ma mère a payé. » J’éclate de rire avant de lui montrer tous les papiers. J’aimais bien être organisée quand je partais. Sans doute mon futur côté d’avocate. Lorsqu’on arrive enfin à l’enregistrement, qu’on a déposé tous nos bagages, je passe une main sur mon visage tandis qu’on s’apprête à monter dans l’avion. Je m’assois côté hublot et je sens déjà mon cœur s’affoler. Alors, je cache mon visage dans le cou de Kristofer en répétant frénétiquement : « pitié qu’on prenne pas feu, pitié qu’on prenne pas feu. » Puis, j’attrape sa main en attendant qu’on soit totalement dans les nerfs. Deux heures de vol, deux heures de torture.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyJeu 13 Avr 2017 - 20:50


Tale as old as time

Kristofer, possessif ? Elle ne croit pas si bien dire ! Enfin, ouais, non. Il ne l'a jamais été. Jamais à ce point-là. Mais avec Ludmilla, c'est très différent. Ce serait hyper sexiste de dire que c'est parce qu'elle est jeune, lui déjà moins, et qu'il a par conséquent peur qu'elle aille voir ailleurs, ou qu'elle plaise trop aux autres garçons. Surtout que ce n'est pas vraiment ça. C'est juste ... et bien, ils ont une relation particulière tous les deux. Très particulière. Et il n'a aucune envie de la perdre, forcément ça déclenche des réactions un peu stupides, erronées et inutiles. Mais que voulez-vous ... Il s'auto-pointe du doigt en prenant un air abasourdi comme pour dire : moi ? m'enfin, comment peux-tu penser un truc pareil ?. Mais il n'ouvre pas la bouche pour essayer de se défendre ou quoi que ce soit de ce genre. Elle le sait : ça ne sert donc à rien. De toute façon, sa question sonnait un peu rhétorique. Et puis ils ont autre chose à faire ... comme aller s'enregistrer pour pouvoir prendre leur avion et ainsi atteindre leur destination. Il tient juste, avant de quitter la table où était installée Ludmilla, à faire une dernière petite remarque. « Ils étaient jaloux de tes cheveux, voilà tout. » Murmure-t-il pour que ça reste entre eux, et rien qu'entre eux. Non mais c'est vrai, il les adore, lui, ses cheveux. Bref, les voilà en route. Cela ne les empêche pas de continuer à discuter et à se chamailler (dans le genre taquiner) pendant le trajet. « Je savais que tu n'étais avec moi que pour mon physique d'Apollon. » Il lâche un soupir fataliste, passant outre tout ce côté j'ai une jambe en moins alors physique d'Apollon on repassera ; il a bien compris que Ludmilla n'aime pas qu'il dise des trucs comme ça. Et dans le fond, il sait qu'il n'a pas tort ; qu'il ferait mieux d'arrêter de balancer ce genre de conneries. « Tu sais ... je dois avouer que je suis presque content que tu sois myope comme une taupe. Ça te va fichtrement bien, les lunettes. » Un peu trop même si vous voulez son avis. Mais il ne va pas - encore - se la jouer possessif et tout ça. De toute façon, ils sont si proches tous les deux, collés l'un à l'autre dans cette file d'attente, ne perdant jamais une occasion d'entrer physiquement en contact, que personne ne remarquera pas qu'ils sont ensemble. Genre vraiment ensemble. Et Kristofer qui avait du mal à assimiler l'idée de passer pour un type qui les aime jeune, n'en a plus rien à faire. En fait, il en est même fier. D'être affiché à son bras, quoi. Parce que si ça avait été une autre - mais impossible -, ça n'aurait pas été pareil. C'est parce que c'est elle. Son âge, finalement, importe peu. Voire même pas du tout. Il lui sourit, taquine son nez avec le bout de son doigt. Quand elle lui dit qu'elle ne griffe que dans l'intimité - tout en discrétion -, il lui jette un regard noir. Pas un regard noir de colère, cela va sans dire. C'est plutôt une lueur fugace de désir qui passe par là. Il la chasse vite ; ses bonnes résolutions d'y aller doucement. Et puis, dans un espace public franchement ... il doit se tenir convenablement. Ça, ça ne change pas. « Insolente. » A-t-il le temps de murmurer dans son oreille, en se penchant vers elle, que la file n'avance un peu. Il saute sur le premier sujet à sa portée pour passer à autre chose : le zoo qu'ils vont visiter. Il a envie d'en savoir plus. Même si, très franchement, il serait prêt à aller n'importe où, et à visiter n'importe quoi, si c'est pour passer un week-end entier rien qu'avec elle. « Hum ... tu as fait tes recherches dis donc. » Bon c'était prévu depuis longtemps pour elle, donc forcément ... « Merci pour les billets, mais j'aurais pu me les acheter, tu sais ... » Fierté masculine mal placée. Surtout que c'est sa mère qui a payé, ça va. Il dépose un baiser furtif sur ses lèvres pour la remercier doublement. Et puis les choses s'accélèrent : une fois enregistrés, ils prennent la direction de l'avion, déjà en place. Ils s'installent donc dedans, Ludmilla côté hublot - bien que le nez dans son cou - et Kristofer à ses côtés, amusé. Mais bon, il veut la rassurer alors il attrape ses mains dans les siennes et se penche vers elle. Ce n'est pas vraiment nécessaire puisque personne ne les entendrait de toute façon, mais il préfère ça. Ce sentiment d'intimité que ça lui procure, d'être aussi proche d'elle. Il attend un peu que l'avion soit sur le point de se lancer sur la large voie du décollage. Là, il se décide à dire quelque chose. « Tu sais ... Je réfléchissais à quelque chose tout à l'heure. » Non, en fait, il se prend au dépourvu lui-même. « Tu sais que, techniquement, comme je ne suis pas encore marié, ça fait de toi ma maîtresse ? » Il n'y a pas vraiment réfléchi, en réalité. Mais maintenant qu'il le dit, ça lui semble on ne peut plus vrai. Et l'avion a décollé ... Alors, en théorie, sa mission première devrait être réussie - faire oublier à Ludmilla l'endroit dans lequel ils se trouvent -, c'est tout ce qui compte.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyJeu 13 Avr 2017 - 21:29

Kristofer & Ludmilla
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J’étais si bien avec Kristofer. Mais si bien. Là, dans cet aéroport, à nous chercher mutuellement. A flirter comme un couple normal, à se découvrir mutuellement. Je le regarde dans les yeux en éclatant de rire tandis qu’il se pointe du doigt. Forcément qu’il est jaloux. J’en ai eu la preuve l’autre soir. Très possessif. Je le suis tout autant, donc ce n’est pas une surprise. Je me lève pour l’embrasser. Ce contact est naturel bien que nous sommes dans un lieu public. Mais je n’ai jamais du genre pudique. Puis main dans la main, on rejoint la file d’attente et je me sens prise de sueur froide. Non mais je déteste les avions. Lors de ma venue à Bowen, j’étais sous médocs. Et comme j’étais avec ma mère, ce n’est pas sans mal que nous avons regagné l’Australie. Je n’avais pas envie d’y aller mais avec Kris prêt de moi, je sais que je n’aurai plus peur de rien. « Ils étaient jaloux de tes cheveux, voilà tout. » Je me sens rougir au compliment qu’il me fait. Après tout, je n’ai pas l’habitude qu’on complimente mes cheveux. Ou mon physique. Surtout quand nous sommes depuis tout récemment ensembles. Je le regarde en me mordillant la lèvre inférieure tandis que j’ajoute que je suis avec lui, rien que pour son physique. « Je savais que tu n'étais avec moi que pour mon physique d'Apollon. » J’éclate de rire tandis que ma main enserre sa taille. Les gens n’ont pas l’air pressé à Bowen. Je soupire avant de sortir mes lunettes que j’essuie sur mon tee-shirt comme d’habitude. Je ressemblais comme deux gouttes d’eau à Harry Potter avec ça. En rousse. La fille d’Harry Potter et de Ginny Weasley. « Tu sais ... je dois avouer que je suis presque content que tu sois myope comme une taupe. Ça te va fichtrement bien, les lunettes. » Je me tourne pour le regarder derrière mes verres en battant des cils. Je m’empourpre à nouveau pour cacher ma tête dans mes mains un moment. « Arrête je vais ressembler à une tomate. » Je me colle un peu plus à lui, faisant passer ses mains autour de ma taille et collant ma tête contre son torse tandis qu’on attend. J’apprécie sa proximité. Je pense que je suis carrément accro à Kristofer Jovanovic. Complètement. Je me tourne pour continuer à lui parler, passant mes mains autour de son cou. Il taquine mon nez du bout du doigt ce qui me fait éclater de rire. Je me mets sur la pointe des pieds pour murmurer quelque chose à propos de mes griffes, à l’abri des oreilles indiscrètes. « Insolente. » Je frissonne en sentant son souffle chaud contre mon oreille avant de rougir de plus belle, me mordillant la lèvre inférieure. Je lève mon regard transparent vers lui pour battre des cils essayant de chasser mon désir pour lui. Qui est insatiable en ce moment. Puis, je me remets dos contre lui pour fouiller dans mon sac et en sortir toute ma documentation que j’avais fait sur mon voyage et les billets que j’agite sous son nez en sortant ma science. Ce n’est pas de ma faute si je suis une intello et j’en ai le look d’ailleurs. Sauf le minishort mais je ne mets jamais de talons, je ne porte jamais de décolleté. Bref, je suis plutôt du genre sage comme une image que du genre superficielle. « Hum ... tu as fait tes recherches dis donc. » Je hausse les épaules. « Je m’ennuyais hier soir. Et je voulais que tu prennes de jolies photos. Tu savais que le zoo d’Adélaïde était le second zoo à avoir été fondée en Australie ? C’est dingue et pis y’a des pandas. Et des pandas roux. D’ailleurs, on dit que je ressemble à un panda roux. » Je lève le regard vers lui pour le regarder avant de lui sourire. « Tu trouves que je ressembles à un panda roux ? » Mes yeux sont brillants, je le sais. Follement amoureuse de cet homme. « Merci pour les billets, mais j'aurais pu me les acheter, tu sais ... » Je lui colle un coup de billet sur l’épaule. « Si j’ai envie de payer les billets, je paye les billets, point. » Puis, je me tourne de nouveau tandis qu’on arrive au comptoir. Je présente mon passeport, mon billet et un sourire à la guichetière. On passe dans les portiques de sécurité, dans la salle pour entrer dans l’avion et je me mets côté hublot. Puis, je suis prise de panique alors je niche ma tête dans le cou de Kristofer en murmurant une prière à mi-voix. Il se penche un peu plus, attrapant ma main au passage. « Tu sais ... Je réfléchissais à quelque chose tout à l'heure. » J’ouvre les yeux, toujours la tête penchée sur son épaule en déglutissant tandis que je sentis l’avion se mettre en marche. Ma tête reprend sa position initiale. « Tu sais que, techniquement, comme je ne suis pas encore divorcé, ça fait de toi ma maîtresse ? » Non, je l’ignorai pour tout dire. Pour moi, il était divorcé de cette connasse. Je me redresse alors pour le regarder longuement sans rien dire. Puis, je l’attrape par le col pour l’embrasser. Mais les baisers chastes que nous avions toute à l’heure. Je mets toute la chaleur que je ressens. J’ai l’estomac qui se noue à la pensée de cette femme. J’ai soudainement la peur irrationnelle qu’elle vienne ici pour me le prendre. A bout de souffle, je romps le baiser. « Hm. » Je fronce les sourcils. « Je sais pas si je suis en colère ou excitée d’être ta maitresse ? Excitée car la maitresse est souvent plus choyée que l’épouse et en colère… » Je marque un temps de pause avant de gigoter sur mon siège, une moue boudeuse sur le visage. « Je veux pas qu’elle vienne et que… enfin tu repartes avec elle. » Je me mâchouille la lèvre inférieure, n’osant le regarder tout à coup. Rouge comme une pivoine.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 12:55


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C'est dingue comme, aujourd'hui, tout ça lui semble simple. Leur proximité, leurs quelques baisers volés, leurs mains qui se frôlent avant de se toucher plus franchement. Les compliments qu'il n'arrête pas de débiter à son encontre, aussi. Ils franchissent ses lèvres sans rencontrer une quelconque difficulté et, loin de s'en gêner, il surenchérit régulièrement. Ça lui plaît bien, de lui dire tout ça. Et aussi, il l'avouera sans problème, ça lui plaît bien de la voir se cacher derrière ses mains en disant qu'elle va finir par ressembler à une tomate. Il rigole. « Ben ... Ce n'est pas bien grave. » Mais il s'arrête là ... Pour l'instant en tout cas. Comme la file d'attente ne leur permet pas encore de s'enregistrer, ils continuent de discuter, sur l'initiative de Kris qui demande à la jeune femme tout ce qu'il a besoin de savoir sur l'endroit où ils se rendent. Il ne pense que maintenant à se renseigner, c'est vrai ... Mais il se fiche bien du lieu où ils vont, tant qu'ils s'y rendent ensemble. Ludmilla s'est renseignée pour deux de toute façon. Elle ne manque pas d'informations, et apprendre tout ça à Kristofer le rend encore plus impatient d'être sur place. Ça va être génial. En particulier parce qu'elle sera là ... Certes. « Non je ne savais pas. » Un petit rire lui échappe parce qu'il n'est pas sûr qu'elle ait entendu sa réponse, trop occupée qu'elle est à lui parler des pandas roux qu'il y a là-bas. Et du fait qu'on lui a souvent dit qu'elle ressemblait à un panda roux. Ému de la voir si bavarde - c'est compliqué à expliquer mais c'est comme ça -, il se retient juste à temps de déposer un baiser sur ses lèvres. Pour la faire taire ... En partie. « Non, je ne trouve pas que tu ressembles à un panda roux. Pas du tout. » Il lui lance un regard involontairement enflammé. Elle n'avait qu'à pas parler de le griffer dans l'intimité ou il ne sait plus trop quoi, là. Ça ne se fait pas. Ensuite, Kris l'embête un peu sur le fait qu'elle lui a payé ses billets d'entrées dans le parc alors qu'il aurait pu le faire, mais il ne surenchérit pas quand elle le gronde un peu. De toute façon, le devoir les appelle. Ils passent au guichet, présentant tout ce qui doit être présenté avant de se diriger vers l'avion. Sur le trajet qui les mène jusqu'à leur lieu d'embarcation, Ludmilla est étonnement silencieuse. Il sait pourquoi, alors il ne l'embête pas plus avec ça. Et il la laisse décider du siège où elle va s'asseoir. Le hublot ce sera. Le temps passe. L'avion se met en place pour décoller, et Kristofer essaye de changer les idées de la jeune femme comme il peut. Certes, ce n'est peut-être pas la meilleure idée qu'il ait jamais eu, d'évoquer à demi-mots son mariage et sa femme dans le processus du coup, mais c'est ce qu'il fait. Et ça a l'air de plutôt bien fonctionner ... Enfin, il croit. Alors qu'ils se regardent après ce qu'il vient de lui faire remarquer, Ludmilla a l'air en intense réflexion. Et quand elle se sort de sa semi-transe, c'est pour mieux agripper le col de son tee-shirt, le rapprocher de lui, et l'embrasser à en perdre haleine. Evidemment, il ne se fait pas prier pour prolonger le baiser et lui rendre la pareille, notamment en attrapant son cou, à elle, d'une main. Putain. Qu'est-ce qu'il a dit pour mériter ça ? Elle n'y va pas de main morte. Bien au contraire. Elle y met toute sa passion, et Kristofer croit devenir dingue. Pourquoi a-t-il fallu qu'ils soient dans un avion à ce moment précis ? Il donnerait tout pour être ailleurs, dans un endroit plus discret. Avec elle. Rien qu'avec elle. Mais ce n'est pas possible et quand elle interrompt le baiser, il doit s'efforcer de reprendre le contrôle de lui-même. De faire diminuer sa pression cardiaque et de reprendre un rythme respiratoire normal. Autour d'eux, les gens sont peut-être intrigués, voire même choqués, mais il s'en fiche bien. Pas une seule seconde, Kristofer ne tourne la tête dans leur direction. Il a bien mieux à faire. Comme la rassurer. Parce que sitôt leurs esprits revenus - ou presque -, elle montre un semblant d'inquiétude. Il fronce les sourcils, attendant qu'elle ait finit ce qu'elle a à dire pour comprendre. Finalement, la sentence tombe, et il sourit en coin, attendri. Quand aura-t-elle fini de le faire fondre rien qu'en disant des trucs l'air de rien ? « Oh ... » Dis quelque chose voyons. « Tu penses vraiment que je pourrais repartir avec elle ? Je ne prononce même plus son prénom tant il m'horripile. » Et c'est peu dire. « Franchement, elle ne fait pas le poids face à toi. Certainement pas. Et, d'ailleurs, je crois qu'elle ne l'a jamais fait. » Il pose un baiser plus sage sur ses lèvres, comme pour achever de la convaincre. Certes, elle a été sa femme bien avant qu'il ne regarde Ludmilla ... comme ça, mais il n'empêche que la petite rousse a toujours été sa priorité. Pas toujours de cette façon, mais tout de même. « Oh ... tiens. L'avion a décollé et tu ne t'es rendue compte de rien. » Il s'est même déjà redressé, haut, très haut dans le ciel. Il a gagné. Et il a pu la rassurer sur un sujet qui devait la tracasser depuis un moment, bien qu'elle ne lui en ait jamais fait part.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 13:51

Kristofer & Ludmilla
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C’était assez rafraichissant quand on y pense. A Kris. Dans cet aéroport en train de partir en voyage. Lui, l’immense baraqué trentenaire avec la petite rousse de la vingtaine. Mais maintenant les écarts d’âge sont devenus tellement monnaie courante que les gens ne prennent pas conscience de qui nous sommes et que nous sommes présents. On s’embrasse, on se tient la main, on se caresse le corps, avides chacun du contact l’un de l’autre. D’ailleurs, je sens aussi que mon beau blond se détend car il me fait compliment sur compliment, ce qui me fait rougir de plus en plus. Je cache mon visage désormais empourpré dans mes mains pour éviter de le regarder. « Ben ... Ce n'est pas bien grave. » Je me colle donc contre lui tandis que j’observe un moment les gens. Comme ils disent dans Love Actually, il est facile de deviner les relations des gens. Kris et moi, nous étions dans la catégorie A. Les heureux. Puis, il y a ceux qui se disputent, qui se chamaillent réellement au point de se hurler dessus dans un lieu public. La catégorie B. La bande d’amis, les futurs parents. Il y a réellement trop de monde. J’en ai la tête qui tourne tandis que je stresse un peu du fait qu’on allait embarquer dans un avion. Alors je parle à toute vitesse en faisant défiler les pages et les informations que j’ai apprises cette nuit. J’ai une excellente mémoire et je ne dors pas assez. Du moins quand Kris ne dort pas avec moi. Pathétique. Je me tourne vers lui pour lui demander si je ressemble à un panda roux, les yeux brillants et un grand sourire. Mes cheveux roux me gênent un peu sur le coup donc je les remets en arrière. « Non, je ne trouve pas que tu ressembles à un panda roux. Pas du tout. » Je baisse légèrement mon tee-shirt pour lui montrer le tatouage du renard. Rox quand il était bébé de Rox et Rouky. « T’as raison, je suis un renard. » Puis, je passe mes mains autour de son cou, je presse mon corps contre le sien pour murmurer quelque chose à son oreille. Il me rend un regard qui m’embrase de la tête aux pieds. Je souris de contentement pour me retourner tandis qu’on arrive au guichet. Et tout va beaucoup trop vite. Je déglutis tandis qu’on passe de salle en salle, qu’on monte dans le bus qui nous conduit jusqu’à l’avion. Et tandis qu’on monte dedans, ma main serre un peu plus celle de Kris. Je préfère le côté fenêtre. Alors Kris me parle et je me décolle de lui pour le regarder. Marié ? Il est encore marié ? Je sens comme une vague de colère, de possessivité qui monte en moi tandis que je l’attrape par le col pour coller mes lèvres sur les siennes dans un visage enflammé. Kris passe sa main derrière mon cou et son contact m’électrise. J’approfondis encore plus et sur le coup, j’en ai rien à foutre qu’on soit dans un avion. On pourrait nous prendre pour un couple de jeunes mariés. Je romps alors le baiser pour reprendre mon souffle. Je sens mon visage brûlant. Puis, le manque de confiance que j’ai en moi reprend le dessus. Je veux dire il est toujours marié. Il s’est marié avec elle. Il l’a aimé. Peut-être plus que moi. Alors, je lui parle non sans mal pour regarder mes chaussures. « Oh. » Je lève la tête pour le regarder avec un sourire timide. « Tu penses vraiment que je pourrais repartir avec elle ? Je ne prononce même plus son prénom tant il m'horripile. » Je caresse doucement sa main avec mon pouce en gigotant sur mon siège. « Franchement, elle ne fait pas le poids face à toi. Certainement pas. Et, d'ailleurs, je crois qu'elle ne l'a jamais fait. » Lorsqu’il m’embrasse, je ronronne de contentement avant de me coller de nouveau contre lui. Je n’ose même pas regarder le paysage. Il y en a qui disent qu’on apprécie les nuages mais pas moi. « Oh ... tiens. L'avion a décollé et tu ne t'es rendue compte de rien. » Bien sûr que si je l’ai senti. « Pourquoi a ton avis, j’ai approfondi le baiser à ce point ? Je l’ai senti. Nous sommes dans une boite de conserves pressurisées à 11 km d’altitude. Je sais qu’on a sept fois plus de chances de mourir en tombant du lit mais je préfère tomber de mon lit que de tomber tout court. » Je rougis de nouveau avec ce besoin expressif de justifier mon savoir sur certains nombres de trucs alors je me redresse pour le regarder. « En fait, avant que tu reviennes, je m’ennuyais pas mal donc je lisais beaucoup et il s’est avéré que j’avais une mémoire photographique et auditive. Ça aide. » Je hausse les épaules. « Tu préfères qu’on passe prendre un café avant d’aller à l’hotel… » Je fais monter mes doigts le long de son torse. « Ou tu préfères aller à l’hotel de suite ? »
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 14:52


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Kristofer a encore un peu de mal à croire qu'ils en sont vraiment là. Tout est allé tellement vite, finalement. Mais il ne le regrette pas. Non, il ne regrette rien. Parce qu'il se sent étrangement bien, quand il est avec elle. Contre elle. Plaisanter avec elle lui semble aussi très facile, comme si ça avait toujours été ... comme ça, entre eux. Oh, bien sûr qu'ils se taquinaient déjà autrefois. Mais pas de la même façon. Et pas en étant aussi proches. « Oui ... Un renard, ça te va bien. » Mais pas un panda roux. Ça, non, il est formel. Un renard, par contre ... Enfin, il la taquine mais ils n'ont pas vraiment le temps d'aller plus loin. Ludmilla lui a donné pas mal d'informations sur l'endroit où ils se rendent, tout en profitant pour le chercher encore un peu plus. C'est dingue, comme il se sent accro à elle. Comme s'ils ne pouvaient tout simplement plus se passer d'elle. Peut-être qu'il a résisté tellement longtemps que, en finalité, maintenant qu'il ne le fait plus, c'est pire. Son désir pour elle, en plus de tous ses sentiments, se sont renforcés à une vitesse fulgurante, sans même qu'il s'en rende compte. Enfin, qu'importe. Il y pensera plus tard. Pour l'instant, ils ont fait le trajet jusqu'à l'avion et Ludmilla a l'air incroyablement tendu. Pas pour longtemps, parce qu'il s'efforce de lui changer les idées. Il ne sait pas s'il a fait un très bon choix de sujet, mais maintenant que c'est fait ... De toute façon, il ne peut pas retourner en arrière. Et il ne le regrette pas non plus : elle lui a sauté dessus pour l'embrasser passionnément. Comment pourrait-il regretter d'avoir causé cette fougue ? Impossible. Il en profite bien, d'ailleurs. Avant de la rassurer parce qu'il comprend ce qui se passe derrière sa petite tête. Il la connaît bien, sa Ludmilla. Il lui dit des trucs, mais elle ne répond pas. En revanche, quand il parle du fait que l'avion a décollé sans qu'elle ne se rende compte de quoi que ce soit, là, elle réagit. Et il en rigole d'ailleurs ; parce qu'elle a l'air fichtrement effrayé. Sans doute est-ce pour cette raison qu'elle évite autant que possible de regarder par le hublot. Il ne sait pas d'où lui vient cette peur, mais mieux vaut sans doute éviter de lui demander maintenant. Pas le bon moment. « Oh oui tu as une sacré mémoire ... » Et il constate que la peur la fait parler. Beaucoup. Il trouve ça tellement adorable. Mais il va éviter de lui dire, elle va encore rougir et lui demander de s'arrêter. Dommage, il adore ça, lui. Mais elle le surprend toujours. A peine a-t-il eu le temps de se dire qu'elle se montre plus timide qu'il ne l'aurait imaginée la plupart du temps, elle lui dit un nouveau truc bourré de sous-entendu. Putain. Nouveau regard noirci, petite pression de ses doigts sur la peau de son cou où sa main est toujours posée. Elle aura sa peau. « Passons d'abord prendre un café. Je vais avoir besoin de me requinquer. Et toi t'auras besoin d'un milkshake ou ... d'un truc de ce genre, quoi. » De son autre main, il attrape ses doigts qui taquinaient son torse. Elle va le rendre dingue. C'est sûr. Il penche légèrement sa tête sur le côté pour glisser quelques mots dans son oreille. Pas la peine de faire de grands mouvements, ils sont très proches tous les deux, alors ... « Tu es incorrigible. » Ça, c'est le moins que l'on puisse dire. Et elle le sait d'ailleurs. Elle joue dessus. Il s'écarte d'elle, avant de revenir sur un sujet sur lequel il aimerait bien avoir son avis plus clair. Il préfère ça plutôt que de rester sur un sous-entendu, tout en sachant qu'elle n'appréciera peut-être pas. Qu'importe, il sait comment se faire pardonner. Et puis ce n'est rien de grave dans le fond. Peut-être juste un peu gênant pour elle. « Tu sais que jamais je ne retournerai avec elle, hein ? » Mieux vaut lui poser la question maintenant - d'autant que l'avion ne tardera pas à amorcer sa descente d'après ce que vient de dire le chef de bord -, que de la ruminer et la retourner dans tous les sens des jours durant. Éclaircir tout malentendu dès à présent, c'est leur permettre de passer un week-end parfait. Il en est persuadé.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 15:24

Kristofer & Ludmilla
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Je me souviens de la douleur lorsque je me suis fait tatouer ce petit renard mais j’aime tellement les renards que je pourrais en avoir un. Mais ce sont des animaux sauvages et j’aurai trop mal au cœur de l’enfermer. Donc, je remets le tee-shirt à sa place pour regarder Kris avec un petit air satisfait. « Oui ... Un renard, ça te va bien. » Puis comme je suis nerveuse, je parle, je parle, je parle. Je me sens devenir de plus en plus nerveuse. Ce n’est pas que j’ai peur mais je ne suis pas à l’aise dans les airs. Non par contre, j’ai une trouille bleue des serpents et de tout ce qui rampe. Il est hors de question que je mette un pied aux pavillons des reptiles. Sauf pour les lézards et les crocodiles. Les avions, c’est la perspective de tomber. Comme une crêpe. Je ne suis pas rassurée. Alors je prends place sur mon siège pour rester raide comme un piquet en regardant les gens prendre place. Puis Kris me parle du fait que je suis sa maitresse. Je hausse un sourcil avant de lui sauter dessus. Ma main qui tient son col, mes lèvres contre les siennes et ce désir qui monte en moi. Je le sens, je le réprime mais en sentant la main de Kris sur ma nuque, qui touche ma peau, je m’électrise un peu plus. Je m’écarte pour lui faire part de mes doutes. Et si je n’étais qu’une passade ? Qu’une crise de trentenaire ou qu’il revenait encore sur ses sentiments ? Je baisse le regard fuyant tandis qu’il tente de me rassurer mais c’est avec beaucoup de peine qu’il y parvient. Je n’ose pas lever la tête mais je le fais pourtant en le sondant tandis qu’il me dit qu’il m’a distrait du décollage. Mais encore une fois, j’étale ma science en lui parlant du fait que nous sommes dans une boite de conserve, qu’on peut exploser à tout moment et justifie mon savoir par ma mémoire photographique et auditive. Ça m’a permis de réussir dans mes études. « Oh oui tu as une sacré mémoire ... » Je me mets à parler beaucoup, beaucoup, beaucoup trop. Alors, je me stoppe en mettant les mains devant mon visage pour me faire taire, gênée. L’angoisse me rend nerveuse et je nous imagine déjà exploser en plein vol. Je sens l’angoisse monter alors, je me mets à monter tout doucement mes doigts sur son torse. J’aime tellement son torse, ses muscles, son visage, ses cheveux, ses yeux. Lui, tout entier. De nouveau cette chaleur se réveille dans mon bas-ventre et je lui parle de l’hôtel. Je rejette la tête en arrière tandis qu’il touche un peu plus mon cou puis, je lui fais un petit sourire. « Passons d'abord prendre un café. Je vais avoir besoin de me requinquer. Et toi t'auras besoin d'un milkshake ou ... d'un truc de ce genre, quoi. » Je passe une main dans mes cheveux en battant des cils. Puis, j’éclate de rire. « C’est sûr que tu vas avoir besoin d’énergie. » Petit clin d’œil à l’appui tandis que je prends sa main que je pose sur ma cuisse dénuée de tissus. Il se penche alors contre moi pour parler de nouveau à mon oreille. « Tu es incorrigible. » Je me tourne vers lui et nos visages sont très proches, trop proches. Ils se reculent et j’inspire profondément avant d’expirer pour essayer de me recentrer. Le pilote annonce la descente et je sens ce sentiment de malaise à nouveau. Alors, je remets ma tête dans son cou, non sans y déposer un baiser tandis qu’il recommence à me parler d’elle. « Tu sais que jamais je ne retournerai avec elle, hein ? » Toujours la tête posée sur son visage, je le regarde. Je regarde sa mâchoire que je caresse du bout de mes doigts. Puis, je réfléchis à quoi dire avant de me mâchouiller nerveusement la lèvre inférieure. « Je sais. C’est juste que je pensais qu’en quatre ans tu avais eu le temps de… la dégager. J’aimerai bien t’avoir pour moi, toute seule. » Sans m’en rendre compte, ma main passe en-dessous de son tee-shirt et je ronronne pour commencer à l’embrasser dans le cou. Puis, je me recule pour me dire qu’on allait avoir besoin de prendre un grand bol d’air frais. Si bien que l’avion s’est immobilisé. Donc je me lève d’un coup pour prendre mon sac et suivre Kris jusqu’à la sortie. Je suis aveuglée par le soleil, je colle mes lunettes sur le visage pour me tourner vers lui. Alors, je me mets à sautiller comme une gamine. « On va chercher la voiture, chat ? » Je lui souris jusqu’aux oreilles pour battre des cils comme une biche derrière mes ray-ban.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 18:18


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Toutes les informations que Ludmilla lui donne, c'est vrai que ça le dépasse un peu - voire beaucoup -, le Kristofer. Il n'est pas sûr de tout bien suivre et comprendre. Il essaye pourtant. Mais elle est aussi très forte pour le déconcentrer ... Et pour parler vite. Son débit de paroles est tellement important que, il est vrai, elle le perd plus d'une fois. Enfin, qu'importe. Il trouve au moins quoi lui dire, c'est déjà ça. « Besoin d'énergie pour quoi ? Aller jusqu'à l'hôtel ? » Il joue les ingénus, sourcils froncés comme s'il ne comprenait vraiment pas ce qu'elle insinuait. Mais son petit sourire en coin ne manquerait pas de lui faire comprendre qu'il la taquine juste encore un peu plus. Que voulez-vous, il adore voir les rougeurs se peindre sur ses jours. Il adore l'embarrasser, tout simplement. Parce qu'il trouve ça adorable, voilà tout. Mais alors que le pilote annonce la descente de l'avion, il repasse aux choses sérieuses. Genre, pour de vrai. Il s'inquiète un peu de savoir ce qu'elle pense de ce qu'il lui a avouer tout à l'heure, à propos d'elle étant ta maîtresse, puisque son divorce n'a pas encore été prononcé. Elle n'a pratiquement rien dit tout à l'heure alors, forcément, il se pose des questions. Et la réponse de Ludmilla lui plaît plutôt bien. Bien que la tête de Kristofer soit légèrement levé par confort, il sent le regard de la jeune femme sur lui. Il sent, aussi, ses doigts qui touchent sa peau, ses lèvres qui embrassent son cou. Mais il attend. Il attend qu'elle réponse, qu'elle dise quelque chose - n'importe quoi. Quand c'est le cas, il se dit qu'il aurait dû commencer par là. Genre, directement. Pourquoi n'a-t-il pas pu immédiatement se dire qu'elle penserait à ça ? « Tu m'as pour toi toute seule. » Au moins, c'est dit. Il doit commencer par là. Mais, pour autant, il ne peut pas s'arrêter à ça. « Je veux dire ... ce ne sont que des papiers. Ça ne signifie rien. » Mais alors vraiment rien du tout. D'ailleurs il ne porte plus sa bague depuis ce qui lui semble être une éternité. Aux dernières nouvelles, elle voguait des toilettes de l'hôpital - peu avant qu'il n'en sorte pour de bon -. Elle doit être très, très loin aujourd'hui. « Mais ces trois dernières années j'ai tellement voyagé que je n'ai pas vraiment eu le temps de régler tout ça ... Comme je compte rester là un moment, ça devrait être plus rapide. » Et plus simple aussi, les papiers n'auront plus à voyager sans arrêt à droite et à gauche. Combien de fois se sont-ils perdus et a-t-il donc fallu attendre qu'ils retournent chez l'expéditeur initial ? Plus que Kristofer n'en compte ... Enfin, avec tout ça, Kristofer ne s'est même pas rendu compte que l'avion s'était arrêté. Maintenant que c'est le cas, il se prépare à en descendre, lui aussi. Il attrape son sac, et rejoint Ludmilla qui avait un peu pris les devants. Elle vient de l'appeler chat. Ça le fait sourire, mais il ne dit rien là-dessus. « Oui ... allons-y ! » Comme tout à l'heure à l'aéroport de Bowen, il glisse son bras libre sur son épaule. Il est tellement bien, comme ça. Il se sent proche d'elle et puis vu le short que Ludmilla porte, il préfère bien montrer qu'ils sont ensemble. Hyper macho, son histoire. Mais c'est comme ça. Ce n'est que la pure vérité, il évitera juste de la prononcer à voix haute au risque de rendre la jeune femme complètement dingue. « Hum ... où est-elle en fait ? Comme je ne me suis occupé d'aucun préparatif je ne sais rien de ce que tu as réservé ... » C'est assez surprenant pour lui, de ne rien savoir comme ça. Même si, en général, ses voyages étaient spontanés, l'organisation était tout de même de mise. Un minimum quoi. « Et puis ... on ira boire un café à l'hôtel ? » Petit sourire taquin. Comme s'il pensait vraiment qu'ils réussiront à boire un café, une fois à l'hôtel.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 20:14

Kristofer & Ludmilla
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Tandis que je babille, je comprends que j’ai perdu Kris. Je bavarde beaucoup trop lorsque je suis paniquée, stressée, insupportable même. Je le fixe avec un grand sourire. Un café avant d’aller à l’hôtel, d’accord. Perso, je n’en prends pas à cause de mon cœur. La caféine, c’est très mauvais pour moi. Comme la théine. Ce qui est bête parce que les gens sont trop souvent accros à tout ça. Mon petit ami avait trois vices : la caféine, la nicotine et enfin le fait d’être aussi sexy. Comment être chaste lorsqu’on est avec un mec pareil ? C’est impossible. « Besoin d'énergie pour quoi ? Aller jusqu'à l'hôtel ? » Mon sourire s’élargie tel un cheshire cat. Je me colle alors un peu plus à lui tandis que les autres passagers semblent absorber par leurs discussions. « Pour sortir de la chambre d’hôtel, murmurai-je à son oreille. » Je me mets à rougir en disant ça tandis que mes doigts s’agitent toujours sur son torse. Je faisais un effort surhumain pour ne pas lui sauter dessus. C’est inhumain de dégager un tel magnétisme. Je ne suis qu’une faible femme. Alors que le pilote annonce la descente, je me mets à paniquer alors je colle mon visage dans son cou. Je suis ivre de son parfum. Mes doigts caressent doucement sa mâchoire, mes lèvres effleurent son cou tandis qu’il remet le sujet ex-femme sur le tapis. Je grogne de mécontentement avant de lui dire que je ne partageai pas. J’ai sans cesse cette phobie de l’abandon. Depuis qu’on s’est quittés, je n’ai pas réussi à m’en remettre. J’ai failli rompre la semaine dernière pensant à son indifférence et pourtant, je suis ici contre lui dans cet avion. On échange, on se cherche, on se fait des promesses. Je l’écoute me parler, les yeux ouverts, sentant l’avion changer d’angle. « Tu m'as pour toi toute seule. » C’est un véritable feu d’artifice en moi. Je suis heureuse. Il n’y a pas tergiversé là-dessus. Ainsi, je sentais qu’on prenait un nouveau tournant plus sérieux. Nous faisons la promesse d’être monogame et rien qu’à l’autre. « Je veux dire ... ce ne sont que des papiers. Ça ne signifie rien. » Je passe mes mains sous son tee-shirt, discrètement. J’avais besoin de toucher sa peau, de ce contact qui n’est pas charnel pour le moment. Je déglutis, sentant que ça devait être dur pour lui de me confier ce genre de choses. Kristofer n’est pas du genre démonstratif. « Mais ces trois dernières années j'ai tellement voyagé que je n'ai pas vraiment eu le temps de régler tout ça ... Comme je compte rester là un moment, ça devrait être plus rapide. » Je me relève alors pour le fixer intensément. Mes prunelles bleues claires dans les siennes beaucoup plus vives. « Ça veut dire que tu comptes rester ici avec moi ? Demandai-je en inclinant ma tête sur le côté. » Un large sourire fend mon visage. La peur s’envole petit à petit pour disparaitre totalement. Nous sommes à l’arrêt et les gens applaudissent et je pousse un soupir de soulagement en fermant les yeux. Nous sommes en vie, il est à moi, il compte rester. Un poids invisible s’élève de mon petit cœur tandis que je passe sur lui pour me mettre debout et lui indiquer qu’on devait sortir d’ici. Sinon, j’allais être prise de claustrophobie et je ne voulais pas gâcher ce moment si parfait. Il passe son bras autour de mon épaule, me forçant à me coller à lui. « Hum ... où est-elle en fait ? Comme je ne me suis occupé d'aucun préparatif je ne sais rien de ce que tu as réservé ... » Alors, je passe ma main autour de sa taille pour aller au comptoir de la location de voitures où l’on me tend la clé de la petite voiture. On avait pris la moins cher mais il était inutile de louer plus cher. Pour le peu de temps qu’on allait passer dedans. J’appuie sur le bouton pour voir où elle est. « La bleue là-bas ! Clamai-je à Kris. » Je jette mon sac pour attendre qu’il monte. « Et puis ... on ira boire un café à l'hôtel ? » Je me tourne vers lui, les yeux brillants. « On appellera le room service. » Comme ça, c’est clair. Fort heureusement, l’hôtel n’est pas très loin. On ne tarde pas à récupérer les clés de la chambre. Une fois que je l’ai trouvé, je déverrouille la porte pour entrer. Elle est assez spacieuse, Mercy ne s’est pas foutue de moi. Puis, sans attendre, je fous mon sac par terre pour coller Kris contre le mur et l’embrasser, fiévreuse de son contact, cherchant à évacuer cette maudite frustration.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptyVen 14 Avr 2017 - 22:50


Tale as old as time

Le trajet en avion a finalement été rapide. Il faut dire qu'ils ont beaucoup discuté tous les deux, et se sont aussi énormément taquinés. Ludmilla ne s'est pas à un seul instant gênée pour créer le contact, et Kristofer de son côté, pour l'y encourager. Mais après tout, pourquoi pas ? Si les gens autour d'eux ne sont pas contents, c'est leur problème ; pas le leur. Pour une fois que Kristofer se sent incroyablement bien, qu'il ne ressent pas le besoin de penser à des trucs déplaisants, il en profite. Ludmilla n'y est pas étrangère, bien au contraire, il sait bien que ça vient d'elle. Qu'il se sent bien grâce à elle. Qu'il rigole et sourit autant grâce à elle. Il ne sait pas comment il a pu être assez stupide pour être à deux doigts de tout gâcher, il y a encore peu. Ils sont tellement bien tous les deux que ça semble être une évidence. En même temps, tout est tellement naturel que Kris ne parvient pas à imaginer que les choses aient pu se passer autrement ... Il y a largement pris goût. Et il ne regrette rien, juste peut-être d'avoir attendu si longtemps. Pour calmer les inquiétudes de Ludmilla au sujet de sa femme - future ex-femme -, Kristofer sort les grands moyens. Elle doit savoir, pourtant, qu'il n'est pas expressif et que discuter de ce genre de trucs, ça ne le passionne pas, bien au contraire. Elle est d'ailleurs assez dans cette optique, elle aussi. Enfin bref, il fait des efforts et ça a l'air de porter ses fruits. En plus de chercher encore le contact - en glissant sa main sous son tee-shirt ce qui le fait se contracter instantanément -, elle a l'air ravi. Son bonheur se lit sur son visage, et Kris est content d'avoir pu lui apporter ça. « Evidemment, tiens ! Tu croyais vraiment que j'allais partir ? » Question purement théorique, bien sûr. Il espère bien qu'elle s'en doutait, quand même. Il n'est pas le genre d'homme à s'impliquer comme ça avant de s'évaporer dans la nature. Il est à deux doigts d'aller plus loin en lui disant qu'il estime avoir assez voyagé comme ça, en solitaire et qu'il est temps pour lui de se poser mais il se retient à temps. C'est bon, il ne faut pas non plus qu'il aille trop vite en besogne. Qu'en sait-il, Ludmilla pourrait finir par avoir peur. Bien vite, les deux tourtereaux rejoignent le centre de location où on leur donne des clés de voiture - dont la réservation a été faite par Ludmilla bien avant qu'ils ne décollent. « Wooh, elle en jette ! » En fait, il se fiche bien qu'elle soit jolie ou non. Ce qui compte réellement, c'est qu'ils sont ici. Tous les deux. Et qu'ils vont définitivement s'éclater, dans ce zoo. Le reste se passe relativement rapidement aussi. Ils décollent direction l'hôtel, dont l'adresse est connue par Ludmilla et uniquement par elle, et là-bas, ils récupèrent des clés. Une chance pour eux, ils arrivent à une heure où les chambres sont déjà prêtes. Le ménage a déjà été fait, ils peuvent donc s'y rendre tout de suite. Et Kristofer aurait dû s'en douter ; à peine ont-ils franchi le seuil de la porte, que Ludmilla lui saute dessus. Oui, littéralement. Plaqué contre le mur, il ne peut que répondre à son assaut en l'embrassant lui aussi. De toute façon, ce n'est pas comme s'il avait une quelconque envie de la repousser. Il devrait, pourtant. N'avaient-ils pas dit qu'ils prenaient leur temps ou un truc du genre ? Les secondes passant, Kristofer se dit qu'il le fera après, qu'il le fera après, ... Et puis, finalement, il se décide à reculer légèrement son visage pour reprendre son souffle. Il en profite pour inverse les rôles et la plaquer contre le mur d'un coup de bassin habile, ses mains enroulés autour de sa nuque. Il pose son front contre le sien, et la fixe longuement. « Hum ... on n'avait pas dit qu'on prenait notre temps ? Ou un truc comme ça ? » Entre deux, il dépose un nouveau baiser, enflammé mais furtif, sur ses lèvres. Il doit se raisonner. Il doit la raisonner. Obtenir son avis, essayer de ... De se calmer ? Non, parce que là, ça a complètement dérapé. C'est presque déjà hors de contrôle.
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MessageSujet: Re: tales as old as time (krismilla) hot   tales as old as time (krismilla) hot EmptySam 15 Avr 2017 - 12:20

Kristofer & Ludmilla
Tale as old as time. True as it can be. Barely even friends. Then somebody bends. Unexpectedly. Just a little change. Small to say the least. Both a little scared. Neither one prepared

Le trajet en avion n’a pas duré si longtemps que ça. Surtout en présence de Kris. J’étais réellement contente qu’il soit avec moi. Et si on m’avait dit il y a deux semaines, qu’il serait avec moi, je pense que j’aurai sans aucun doute terminé en position fœtale, peu sûre de moi. Mais, maintenant il était là et je ne comptais pas le laisser filer de sitôt. Alors que mes mains glissent sous son tee-shirt, je ronronne de plaisir. Bien qu’abordée le sujet de sa femme n’est pas réjouissant. Je n’aurai jamais cette femme dans mon cœur. Jalouse à son encontre et je suis également rancunière pour ce qu’elle a fait subir à mon compagnon. Ça me refroidit un peu et un éclair de colère passe rapidement dans mon regard. Comment faire comprendre à Kris que je ne voulais même pas aborder le sujet ? Que rien qu’à l’idée qu’il soit marié avec elle, ça m’énervait énormément. « Evidemment, tiens ! Tu croyais vraiment que j'allais partir ? » Mon sourire s’agrandit tandis que je le regarde dans les yeux. Puis, je l’embrasse de nouveau comme s’il venait de me faire la plus belle déclaration d’amour. C’était tout comme pour moi. Ce baiser est doux, pas fiévreux comme les précédents. Je sais que je prends beaucoup d’initiatives concernant les contacts mais je pense que Kris n’est pas encore prêt à prendre d’initiative. On descend de l’avion assez rapidement et je ne suis pas mécontente de laisser cet engin de malheur derrière nous. Je peux respirer à nouveau. Enlacés, on se dirige vers la société de voiture, je leur donne la garantie avant de repartir avec les clés pour signer les papiers. De toute, je suis très prudente au volant, roulant comme un escargot. Je cherche la voiture pour la déverrouiller et voir que c’est une belle bleue. Je ne suis pas intéressée par les moyens de locomotion. Je regrette presque ma vieille coccinelle que ma sœur m’avait cédée quelques jours auparavant. « Wooh, elle en jette ! » J’éclate de rire en jetant mon sac dans le coffre pour prendre place côté conducteur. Puis, je nous dirige vers l’hotel qui est juxtaposée au zoo. Mercy s’était occupée de tout et je n’avais fait que donner mon avis. Lorsque je traverse le hall, j’admire un peu les lieux pour aller chercher les clés de la chambre. Encore une fois, j’ai un truc à signer. Puis, après avoir refermée la porte d’un coup de pied, je colle Kris contre le mur. Mon regard est noirci par le désir des suites de notre petit jeu de toute à l’heure. Je l’embrasse donc sans aucune retenue, collant mon corps contre le sien. Mon corps s’embrase de nouveau mais sans culpabilité. Kris se recule et je mets un moment à recouvrer mes esprits tandis que d’un coup de bassin, il inverse la tendance. Ses bras musclés autour de mon cou, son corps contre le mien, je ne pense plus à rien. « Hum ... on n'avait pas dit qu'on prenait notre temps ? Ou un truc comme ça ? » Mais en être paradoxal qu’il est, il dépose un baiser enflammé sur mes lèvres. Je grogne de nouveau. Alors je me colle un peu plus au mur, essayant de retrouver mon souffle. Alors, je le regarde mon fameux sourire en coin tandis que ma main passe sous son tee-shirt. « C’est bizarre ton corps dit le contraire. » Je sais qu’il en a envie. Alors, je me contente de le fixer, me mordant la lèvre inférieure, sans bouger. Je n’avais pas grand-chose pour qu’il cède mais je voulais que ça vienne de lui, cette fois-ci. A lui de faire le premier pas, je l’avais assez fait.
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