Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Des mois que ça duraient, des mois que vous vous tourniez autour sans pour autant faire le premier pas. Peut-être parce que vous vous plaisiez tous les deux dans cette relation. Il n'y avait pas de contrainte, il n'y avait pas grand chose non plus. Et puis depuis que vous vous étiez réveillé dans le même lit un beau matin. Ça avait renforcé votre relation, mais en même temps, ça la rendait fragile. Cela faisait presque six ans qu'il était dans ta vie, que vous profitiez des week-ends pour vous promener en moto, boire de la bière sous le soleil. Ce soir il devait passer, de la bière, un bon morceau de viande dans un hamburger maison et un match. T'étais branchée sport, bien et bonne bouffe puisque tu choisirais tes ingrédients de façon à manger le moins de graisse possible. La seule chose sur laquelle tu voulais garder un contrôle infaillible. Même la bière, il ne fallait pas en abuser à moins de vouloir un ventre en conséquence. On sort à la porte, et tu arrêtes de réfléchir à tout ça, à ruminer. « Bonsoir Aaron, vas-y entre. » Tu te poussais pour le laisser passer, qu'il aille prendre place dans le salon comme vous faisiez habituellement. Tous les deux vous étiez bons pour ignorer ce qu'il passait, vous vous parliez comme si de rien n'était. Peut-être qu'il n'y avait rien mais tes sentiments prouvaient le contraire. Et votre nuit ensemble il y a des semaines de ça, n'aidait pas vraiment pour t'aider à définir les termes de votre relation. Mais tu fermais les yeux, repoussant encore ce moment, ne voulant pas rendre la situation plus gênante qu'elle ne pourrait l'être. Tant que tout roulez entre vous, il fallait en profiter. « Une bière ? » demandais-tu avec un léger sourire. Tu savais que c'était à lui, mais tu en avais dans le frigo bien fraîche, les siennes pouvaient attendre un petit peu. Et maintenant que tu la lui tendais, il ne pouvait pas vraiment refuser, ce n'était pas son genre. Tu filais t'asseoir dans le canapé juste à côté de lui, allumant la télé pour mettre le match qui était initialement prévu pour ce soir.
Aaron A. Grant
MESSAGE : 665 ICI DEPUIS : 11/06/2016 STATUT : Tyffon formé, après plus de cinq année à ce l'imaginer
Sujet: Re: be mine -r. Sam 26 Aoû 2017 - 2:44
5 ans plus tard...
Les choses changent évolue contrairement à moi ?
Perturbable
&
Perturbée
« Putain, mais papa t'es con ! Fonce ! T'as rien à perdre ! Lance toi ! Dit lui tout ! SORS AVEC PAPA, JE VEUX UNE BELLE-MÈRE ! »
Cosima ma fille 23 ans, en couple avec Laura depuis maintenant 3 ans, me fait la leçon de moral par téléphone. Cette mouflette a bien grandi. Et pour une raison obscure elle a décidé que moi et Tiffany, suite à notre amitié homme/femme, devrions sortir ensemble. Elle trouve ça ''triste'' que je garde depuis toute ces années mon statue d'éternel célibataire et veux que je connaisse le bonheur qu'elle vie en ce moment avec Laura. Il lui a suffi de me voir qu'une fois à recevoir un message de Tiffany, qu'elle a la persuasion que j’éprouve des sentiments pour elle. Heureusement, il y a des choses qu'elle ignore... Comme il y a plusieurs semaines... Cette nuit où... Je ne sais comment. On a fini par coucher ensemble. Ni elle ni moi en avons parlé. Je me souviendrais toujours cette panique que j'ai ressentie ce matin la, que j'essayais de masquer au mieux. Chaque matin, je m'attendais à avoir de nouveau un gosse chez moi, et je me suis mis à aller la voir plus régulièrement pour vérifier que sont ventre ne gonfle pas. Nous en avons jamais parlé, on a toujours fait comme si rien ne c'était passé. Et... Tant mieux ? Je suppose ? Non, sérieusement, j'en sais rien du tout. Il y a 5 ans j'aurais été soulagé, mais là... La il y a quelque chose de différent, un petit quelque chose en plus qui ne me plaît pas et nuit à ma liberté que j'aime tant. Les sentiments sont là... Mais est-ce que je suis réellement prêt à sacrifier ma liberté pour assouvir cette envie de l'avoir pour moi seul ? Je n'en étais pas sûr...
« T'es gentille mouflette, mais chuis assez grand pour savoir ce que j'ai à faire. »
Ma fille soupir et me dit comme d'un air exaspéré.
« Tu ne vas rien faire... Encore, c'est ça ? »
Je la corrige.
« Boire une bière en regardant un match tout en mangeant des burgers maisons. »
« Ouais rien quoi, tu vas rien tenter. »
Je soupire à mon tour d'agacement.
« Bon, écoute mouflette. C'est cool que tu t'inquiètes pour moi, mais regardes la réalité en face ok ? Chuis pas un top canon et chuis loin, mais genre vraiment loin d'être un homme idéal pour se mettre en couple. Les chances de réussite sont nulles, j'ai plus de chance de me prendre un râteau qu'autre chose. Donc pas la peine d'essayer, puis ma vie actuelle me va très bien ! »
Cinq ans on beau passé, je reste le même. Toujours aussi nul pour me faire à bouffer, toujours autant accro à la bière et à la moto... Je me méfie juste moins des femmes, j'ai plus de facilité à leur parler qu'il y a 5 ans. Et puis il y a un truc que ma chère Cosima n'a pas l'air de vouloir comprendre. J'ai maintenant 42 piges et elle, elle en a 33. Vous saisissez l'autre souci ? Ouais la différence d'âge. Puis soyons sérieux, je ne sais pas encore aujourd'hui comme elle a fait pour coucher avec moi. L'alcool sans doute ? Dans tous les cas, elle doit en avoir honte, pour ça que je n'en parle pas. Je finis par raccrocher et part en direction de chez Tiff'. Je n'oublie pas la bière par le fait que c'est mon tour d'en apporter. Une fois arriver, je reste un moment dehors, réfléchissant à notre situation. On se voit tous les week-ends si ce n'est plus, nous nous sommes approprié des sortes de petit rituel... Du coup, au final, nous sommes quoi ? Et puis merde quoi je vais aller regarder un match ! OUI UN MATCH MOI AARON GRANT QUI N'AIME PAS REGARDER LE SPORT ! Et pourtant, j'ai quand même accepté, pourquoi ? Seulement pour pouvoir passé un moment avec elle. Du coup, les sentiments en eux même me prive déjà de quelque liberté... Je finis par entrer et toquer à sa porte.
« Bonsoir Aaron, vas-y entre. »
« Yo. »
Je fini par entrer et comme à mon habitude pose les bières sur la table de la cuisine pour qu'on puisse les ranger rapidement dans le frigo. Une fois les bières au frais j'avance vers le salon quand Tiff dit le mot magique pour me faire réagir.
« Une bière ? »
Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'elle m'en tend déjà une fraîche pour aller s'asseoir à côté de moi. Bordel, mais d'un côté comment ne pas craquer ? Cette nana à l'air de me connaître par cœur et ça en est flippant.
« Merci... »
Je lui rends le petit sourire, le mien étant un peu plus crispé. Je suis genre complètement ailleurs, je capte à peine le fait qu'elle a allumé la télé. Je n'arrive vraiment pas à me sortir cette nuit de ma tête. Je reste pensif, trop occupé à chassé ses souvenirs de ma tête au point que je n'ai pas encore ouvert ma bière. C'est seulement longtemps après que je secoue la tête et m'ouvre la bière pour en boire quelque gorgé et m'installe de plus confortablement possible. Je regarde Tiffany d'un regard furtif comme si j'avais peur qu'elle remarque que je la regarde. Les lèvres pincées, sans trop m'en rendre compte, je secoue un peu une jambe. J'étais nerveux, j'étais nerveux à cause de ces sentiments envers elle et de ma conversation téléphonique avec ma fille avant de venir. Je me frotte le visage et m’empêche comme je peux d'être dans mes pensées et me force à regarder le match. Je déteste ça, mais regarder va peut-être m’empêcher de penser à ce qui a bien pu se passer.
« Ça… Roule de ton côté ? »
Ah bah oui Aaron, et tant que t'y es parle du temps comme un vieux grand père... Idiot. Fallait peut-être mieux que je me taise plutôt que d'essayer de faire la conversation pour penser à autre chose !
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Heureuse probabilitéPeu importe pourquoi la vie à décider de tes sentiments pour moi. Dans tous les cas, ça me rend heureux.
Il était étrange. Tu étais étrange. L'un comme l'autre, vous n'étiez pas mieux. Pire que des enfants, pire que des adolescents timides. Le problème ne venait pas du fait que vous étiez timides, mais plutôt butés. Pendant ces cinq années, tu t'étais rapprochée de lui, parlant de diverses choses, sans jamais trop rentrer dans les détails. Lui aussi, de la même façon. Puis il y avait eu une nuit. Un peu trop de bière, un moment de folie. Un moment qui ne quittait pas ton esprit, tu y repensais de temps en temps. Sans jamais oser en parler avec lui, pour vous, c'était un sujet méga tabou. « T’as l’air étrange, tu vas bien ? » demandais-tu, sans forcément te rendre compte que tu allais mettre les deux pieds dans le plat. Mais pas une seule fois tu ne l'avais vu venir chez toi et attendre plus de deux minutes pour ouvrir sa bière et la descendre. Il se contentait d'hocher la tête en te posant une autre question. Ça roule de ton côté. On pourrait presque croire que vous étiez deux étrangers bloqués dans la même maison,obligés de parler l'un à l'autre. En soi, c'était pas terrible mais tu te contentais d'hausser les épaules en répondant simplement à sa question. Il ne fallait pas commencer à te prendre la tête pour si peu. « Tout roule, la cabinet est ok, le sport c’est ok, mes membres vont bien » Tu n'étais plus blessée, tu l'avais été il y a quelques semaines de ça, au poignet. Tu trouvais que la jambe c'était déjà pas mal chiant pour le sport, mais la main ce n'était pas franchement mieux. Tu étais bien contente que tout ça soit derrière toi. « Toi le garage ça roule ? J’ai vu hier que y en avait encore un nouveau qui ouvrait ses portes, la concurrence va finir par avoir ta peau ! » Parler pour ne rien dire. Vous étiez bons à ça. Mais au moins, il n'y avait pas ce long silence gênant que vous aviez expérimenté l'autre jour.
Aaron A. Grant
MESSAGE : 665 ICI DEPUIS : 11/06/2016 STATUT : Tyffon formé, après plus de cinq année à ce l'imaginer
Sujet: Re: be mine -r. Sam 9 Sep 2017 - 21:48
Gêne général ou bien...
Des choses à se dire sans qu'on ose? Bordel.
Reflexion
&
Ailleurs
Franchement cette histoire d'erreur suite à un verre de trop en soirée... J'ai bien l'impression que ça a ruiné l'amitié qu'on c'était construit de base. On était à l'aise quand on a commencé à être vraiment pote. Mais la, j'ai comme la désagréable sensation que dès qu'on se voit il y a un malaise. Et pourtant, malgré ce malaise, on continue à se voir. On continue à faire genre que tout ce passe bien. Et plus j'y réfléchie et plus j'ai la désagréable sensation que de ne pas en parler nous rend aussi zarb. On a rien mis au point on ne sait même plus ce qu'on est réellement l'un pour l'autre. S'il faut sans le savoir, j'ai déjà ruiné ma liberté pour elle et ça je ne saurais même pas dire si c'est une bonne chose.
« T’as l’air étrange, tu vas bien ? »
Je fixe la bière pas encore ouverte. Tu m'étonnes qu'elle me trouve zarb, mais on l'est tous les deux depuis quelques semaines non ?
« Ouais ouais niquel chuis... Comme d'hab'. »
Histoire de contre dire ses doutes, j'ouvre ma bière et en bois quelques gorgées d'un air satisfait. Je tente être le plus naturel possible, mais ce n'est pas tellement le cas. Je tente même de faire la conversation en demandant si tout allait bien de son côté. La question aussi con et inintéressante que de parler de la plus et du beau temps. Ce genre de conversation n'était pas notre genre. On parlait pas tellement pour ne rien dire, ce qui pour moi accentue ce malaise et commence petit à petit à m'énerver.
« Tout roule, la cabinet est ok, le sport c’est ok, mes membres vont bien »
« Cool. »
C'est tout ce que j'ai trouvé à dire. De quoi accentué encore plus le malaise. Mais le pire, c'est que même Tiff commence à parler de truc banal et sans grand intérêt. Pour moi, c'est comme un signal d'alarme, mais qu'est-ce que je suis supposé faire du coup moi hein ?
« Toi le garage ça roule ? J’ai vu hier que y en avait encore un nouveau qui ouvrait ses portes, la concurrence va finir par avoir ta peau ! »
Ça fait bizarre de parler de travail avec Tiff. Je n'ai jamais été confronté à une discutions sur mon boulot au garage. Un peu comme si pas mal de monde zappais que je suis garagiste. Je ris alors nerveusement et me bois une gorgé de ma bière avant de lui répondre.
« T'inquiète-je gère. Les garages ont beau ouvrir chuis un des seul à réparer les motos. Et j'ai des contrats auprès des assurances ça me sauve pas mal la mise. »
On ne fait pas clamser un mec comme moi aussi facilement ! Cependant, un long silence gênant commence à s’installer. Je joue avec la bouteille de ma bière étrangement encore pleine sans regarder la télé. Cette gêne constante ça ne pouvait plus durer. Il fallait que je face quelque chose, mais quoi ? Je réfléchis encore dix bonnes minutes. J'inspire un grand coup et me finis ma bière pour me donner du courage.
« Tiff. »
Bordel, j'en aurais presque mal à la tête tellement que ça me prend la tête cette histoire. Faut que j'en finisse une bonne fois pour toute.
« Tu ne trouves pas qu'on est zarb ces dernières semaines ? »
Je n'ai pas abordé le sujet du fait qu'on a couché ensemble. J'en ai trop peur, puis pour moi parler de ça viendrais au même de lui remuer le couteau dans la plaid. J'espère juste que cette question ne lui fera pas de malaise ou autre connerie dans le genre. Parce que ces dernières semaines... Temporellement parlant ça se rapproche un peu trop dangereusement de notre... Dérapage.
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Heureuse probabilitéPeu importe pourquoi la vie à décider de tes sentiments pour moi. Dans tous les cas, ça me rend heureux.
Il te disait que tout allait bien et la seconde d’après il avait quasiment avalé sa bière en l’espace de trois gorgées. A ce rythme là, tu n’étais pas sûre d’avoir assez de bière et tu n’avais pas non plus grand-chose de plus fort que ça. Peut-être un fond de vodka mais la dernière fois, ça ne t’avait clairement pas réussi. Il valait mieux essayer de garder les idées claires cette fois-ci. Quoique l’alcool t’aurait sûrement fait oublier que tu avais l’air d’une idiote à parler de son boulot comme ça. Pas une seule fois en cinq ans, vous n’étiez venu à avoir une conversation aussi banale que la pluie et le beau temps. « T’es pas tout à fait le seul. » Tu haussais doucement les épaules, en pensant au garage de Nate, dans lequel tu te rendais parfois. Même si tu n’étais pas en bon terme avec le gérant, il faisait du bon travail et il t’avait aidé à bricoler pour que tu puisses réparer les petites pannes toute seule comme une grande. Et après cette conversation, c’était le vide, le silence total. Sûrement le plus long et le plus gênant qu’il puisse exister dans votre relation. Tu avais tourné la tête vers l’écran pour donner l’illusion que tu regardais le match, mais même si tes yeux étaient fixés sur la télé, ta tête, elle, était loin ailleurs. Tu ne savais pas trop où, mais ça te faisait sursauter lorsqu’il t’appelait. Très vite, tu reportais ton attention sur lui, sur ses traits tirés, comme s’il était enfin prêt à lancer le sujet qui fâche, celui que vous aviez trop longtemps repoussé qu’il était devenu pesant sur vous deux. « Si, clairement. » Tu soupirais un grand coup. Ne sachant pas vraiment si tu devais en rajouter une couche ou non, mais le plus simple était de crever cet abcès si grand qu’ils vous rendait idiots. « Je crois que c’est à cause de l’autre soir. On avait un équilibre parfait, potes sans ambiguïté et maintenant c’est plus possible. » Ce n’était plus possible parce que tes sentiments à son égard avaient changé. Ce n’était plus ton simple pote Aaron, c’était l’homme que tu aimais et c’était vraiment difficile à dire pour toi. Tu avais déjà mis du temps à l’accepter, tu le savais et tu avais continué de fermer les yeux ne voulant pas te jeter dans une relation qui pourrait mal finir. Tu avais comme principe de fuir l’amour le plus longtemps possible, mais maintenant que vous aviez couchés ensemble, tu ne pouvais pas réussir à faire taire tes sentiments. Ils devaient exploser au grand jour. « Je sais que les relations amoureuses c’est pas ton truc et encore moins le mien, mais si on avait tort ? » demandais-tu doucement. Toi qui avait toujours été si confiante et pleine d’assurance, tu avais l’impression de perdre tous tes moyens face à lui. C’était presque intimidant.
Aaron A. Grant
MESSAGE : 665 ICI DEPUIS : 11/06/2016 STATUT : Tyffon formé, après plus de cinq année à ce l'imaginer
Sujet: Re: be mine -r. Mer 13 Sep 2017 - 20:11
La tête dans l'eau
Peur à surmonter pour avoir ce qu'on souhaite.
Amoureu
&
Amoureuse
Fallait qu'on arrête tout ce cinéma. Parler du travail pour rien dire, demander comment on va... Ce n'était pas nous. Notre relation n'est plus et ne sera plus comme avant, c'est une évidence qu'il fallait se mettre dans le crâne. On a but, pas au point de ne plus rien ce souvenir lendemain, mais assez pour coucher ensemble sans réfléchir à quoi que ce soit. Chuis toujours parti du principe que Tiff a honte de cette situation et il fallait donc crever l'apsé et mettre les choses au clair. En entamant le sujet tabou, je n'ose pas espérer que tout redevienne comme avant. Non, c'est impossible, surtout avec les ressentis étrange que j'ai en sa présence. Ma bonne pote Tiff est devenu à mes yeux une femme que je veux pour moi seul. Je n'ai jamais aimé ça pour plusieurs raisons. Je n'aime pas voir une femme aussi cool qu'elle comme un objet que nous pouvons posséder. Et enfin, je n'aime pas tout ces ressentis étrange qui ne me sont jamais réellement venu de toute ma vie. Le cœur qui bat vite, les pensés seulement concentré sur elle, l'envie constante de la voir être à ses côtés. Et l'horrible désir de revivre cette nuit qui nous fait tant honte. Plus j'avance dans la réflexion, et plus je constate avec effroi que je suis en train de découvrir ce que c'est que d'être amoureux. Un poison, une saleté de maladie qui nous rend idiots, différents, ailleurs... Plus je tente de fuir cette réalité et plus elle se fait douloureuse quand je la revois. Et je ne peux clairement pas me résoudre à couper les ponts pour ne plus la revoir. Je voyais cette possibilité aussi horrible et insensé que d'abandonner ma fille. Et pourtant... Pourtant, il n'y a rien à y gagner. Je ne suis qu'Aaron, l'homme accro à la bière et passionné de moto. Une femme comme Tiffany ne peut clairement tomber sous un quelconque charme à mon égard. Seuls les films en seraient capables, mais là, nous sommes dans la réalité.
« Si, clairement. »
Je pince les lèvres stressant un peu plus intérieurement. Le fait qu'elle soit d'accord avec moi signifie qu'il y a un problème à régler et donc à parler de ce qui nous rend si étrange. Mais je ne savais clairement pas de quelle manière. Je n'ai jamais réellement eux de conseil sur ce genre de situation mise appart « fonce » de Jeff ou « lance toi » de Cosima. Alors que je réfléchissais attentivement à une manière d'aborder le sujet, Tiffany me devance.
« Je crois que c’est à cause de l’autre soir. On avait un équilibre parfait, potes sans ambiguïté et maintenant c’est plus possible. »
Elle n'a pas tord... Je regarde le sol comme honteux, me sentant responsable de cette erreur qui nous a enfin de compte peu à peu détruit. Comment rattraper le coup ? Aucune idée, en vérité, je ne sais même pas si c'est possible. Je finis par relever la tête bouche entre ouverte prêt à lui demander si elle m'en veut pour ce qui s'est passer. Mais une seconde fois elle me devance en me disant la chose la plus perturbante que j'ai entendu de toute ma vie.
« Je sais que les relations amoureuses c’est pas ton truc et encore moins le mien, mais si on avait tort ? »
Ma respiration se coupe et mon cœur rate un bon. Je ne suis pas certain d'avoir compris ce qu'il fallait comprendre dans cette phrase. Sa voix, c'est pourtant fait plus douce et basse, comme si elle avait elle-même une crainte. Tout porte à croire que cette phrase est une bonne chose pour moi, mais j'ai clairement du mal à y croire.
« Je... »
Je pince les lèvres et secoue nerveusement la jambe yeux plissés cherchant les mots et surtout la réaction adéquate à ce genre de situation. Qu'est-ce qu'elle veut dire par.... Si on avait tords ? Qu'est-ce que cette phrase voulait clairement dire pour elle ? Est-ce que je comprends tout correctement ou je suis trop con pour voir une évidence en pleine face.
« On a pas mal bue... On n'a pas réfléchi ce soir-là... »
Je suis tellement perdu dans mes pensées que j'en oublie que je pense à voix haute. Les lèvres pincées, je ne savais clairement pas quoi faire ? J'ai des ressentis envers elle que je ne comprends pas, et j'ai peur de mal comprendre ça phrase bourrée d'espoir. Qu'une solution, être honnête et prier pour que tout ce passe bien
« J'n'y connais rien à l'amour, je ne sais même pas de quoi il s'agit réellement. Tout ce que je sais... »
Bordel de stress de merde.
« Tout ce que je sais, c'est que ce que je vis la y ressemble beaucoup. »
Pas besoin d'entrer dans les détails hein. Je tire la tête en arrière en fermant les yeux comme pour me calmer et contrôler la situation.
« On ne se comporte pas aussi bizarrement pour rien après tout... »
Je redresse ma tête et la regarde droit dans les yeux. Ma gorge se serre, je n'arrive clairement pas à dire que je l'aime. Oui, pour stresser sur des simples mots ça ne peut être que ça. J'aime cette femme et j'ai la crainte qu'elle ne m'aime pas en retour comme je pense le comprendre. Après un moment de stress ne la quittant pas du regard, je finis alors par lui dire la gorge serrée.
« On a... Peut-être tords ouais... »
C'est un peu comme un, je t'aime aussi sécuritaire si jamais elle ne pensait pas à ça.
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Heureuse probabilitéPeu importe pourquoi la vie à décider de tes sentiments pour moi. Dans tous les cas, ça me rend heureux.
Même avouer vos sentiments semblait être une étape impossible à franchir. Tu n’avais jamais été la première à prononcer les mots magiques, ceux qu’on dit quand on est sûr de soi, ceux qu’on a envie de crier sur tous les toits, peut-être parce que tu n’avais jamais été sûre. Tu étais tombée amoureuse, tu en avais aimé quelques uns mais les relations avaient toujours été différentes. Tu n’aimais pas le dire de cette façon là, mais ils étaient toujours tombés à tes pieds. Aaron lui, ne s’écrase pas devant toi. Il reste lui-même, bien qu’il était tout aussi maladroit que toi. Tu l'écoutes alors parler de l'autre soir, de votre folie. De votre bêtise, même si tu avais du mal à le considérer comme tel. Après tout, même sous l'effet de l'alcool, ça avait été une chose désirée autant par lui que par toi. Tu avais douté un moment de tes mots, ne sachant pas s'ils étaient assez clairs, mais en entendant les siens, en entendant que ce qu'il vivait en ce moment s'approchait de l'amour, tu ne pus retenir ton sourire. « Tout ce que je peux te dire Aaron, c’est que je ne serais pas comme les minette qui tremblent d’amour et qui se ramollissent. C’est pas moi qui te donnerait des mots doux, qui fera de grandes démonstrations. » Ce n’était pas du tout ton genre, ce n’était pas parce que tu étais amoureuse et en couple que tu devais devenir comme les autres filles, celles qui se transformaient en guimauve et qui ne faisaient que parler de leur mec avec des millions de surnoms. Jamais il ne pourra entendre de ta bouche « mon petit roudoudou d’amour » ou tout autre connerie du genre. Sauf si t’as bu et que tu voudrait le faire chier. « Même pour ça, on est assez couillus ! » soupirais-tu doucement. Tu posais ta bière sur la table basse. Tes doigts glissaient sur tes cheveux pour venir replacer une mèche derrière l'oreille. Tu te faisais glisser sur le canapé pour te rapprocher de lui, osant poser une main sur sa cuisse, à mesure que ton regard cherchait le sien. « Je te veux, Aaron. » C’est ce qui se rapprochait le plus d’un je t’aime pour toi. Foutus mots. Foutue langue. Foutue vie. Pourquoi était-ce si compliqué ? Il fallait faire bien plus simple que ça, après tout les gestes ne sont-ils pas aussi parlants que les mots ? Tu venais alors l'embrasser.
Aaron A. Grant
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Sujet: Re: be mine -r. Dim 1 Oct 2017 - 17:40
La réalité nous rattrape
Les gestes sont parfois plus clair que les mots.
l'embrassé
&
le courage
La en ce moment même, c'est un vrai foutoir dans ma tête. Je repense à mille choses à la fois sans trop savoir si je dois oui ou non les prendre en compte. Les dires de Jeff... Cosima... Et d'autre qui majoritairement pour une raison obscure m'ont toujours encouragé à fréquenter Tiffany. Mais quand on prend du recul, quand on se rend compte qu'il y a mine de rien pas mal de chose qui nous sépare... Ma propre conscience m'a toujours dit que ça ne collera pas. Déjà rien que son amour pour le sport... Son âge... Mais est-ce que ce n'est pas dans le fond une excuse pour continuer à fuir ce que j'ai toujours fui depuis que je suis papa ? Une relation amoureuse ? Ce n'est clairement pas mon truc ça tout le monde pourra en témoigner, et ce, à cause de mon amour bien trop grand pour la liberté doublé du fait que je cherche toujours à avoir le moins de responsabilité possible. Mais ce petit quelque chose qui veut contredire cette règle n'arrête pas de grandir, et je ne sais concrètement pas si c'est normal. L'amour ça ne rend pas con non, je dirais plutôt que ça rend fou. Complètement fou parce qu'on est soudainement plus soi-même à briser nos propres principes.
« Tout ce que je peux te dire Aaron, c’est que je ne serais pas comme les minette qui tremblent d’amour et qui se ramollissent. C’est pas moi qui te donnerait des mots doux, qui fera de grandes démonstrations. »
Je ne l'ai pas une seule fois regardé depuis que j'ai omis l'idée qu'on avait peut-être tord. Cette situation me rend mal à l'aise et pour moi elle allait automatiquement mal finir. Alors que je fixe le sol, je fronce les sourcils quand elle parle de son comportement en général quand elle est en couple. Pourquoi est-ce qu'elle me parle soudainement de ça ? Mes illusions n'étaient enfin de compte-pas une ? Je serre les dents ne sachant pas quoi répondre. Bloqué dans mes pensées, dans mes hypothèses et dans le contrôle de soit. À vrai dire, je n'ai jamais réellement concrétisé avec quelqu'un. Avant que les femmes me facent complètement flippé, je me contentais de tirer mon coup ici et là... Je n'ai jamais réellement eu une situation où je suis tombé amoureux. Et je me vois mal être le genre de mec complètement gaga de sa meuf parce qu'il est en couple avec. Non, j'ai même l'impression que ça ne changera pas de ce que nous avons vécu en tant que pote, à seule différence que je l'embrasserai pour lui dire bonjour, que je ferai plus souvent des petite sacrifice pour lui faire plaisir et passera sans doute un peu plus de temps avec elle. Ça me ressemblait plus, ça me convenais plus. Mais si ce qui m'arrive est vraiment ce que je pense, seul le temps confirmera mes dires.
« Même pour ça, on est assez couillus ! »
Je tente de rire de sourire, mais ça donne qu'une simple grimace alors que je relevais dans tête sur le côté sans pour autant la regarder. Bordel, mais achevez moi ! Ou alors dites moi une bonne fois pour tout ce que je suis censé faire ! Les messages sont clairs, l'age, nos différences ça n'a l'air en rien de la bloquer, mais je suis supposé faire quoi ? Lui dire, je t'aime, l'embrasser ? La prendre dans mes bras ? Partir ? Je n'ai jamais demandé à être amoureux alors qu'est-ce j'ai foutu dans ma putain de vie pour mériter ça ? Je ne suis pas un mec si horrible si ? Un contact sur ma cuisse me fait doucement sursauter, j'en regarde la source et vois la main de Tiff posé sur celle-ci. Surpris je finis par lever les yeux vers elle, nos regards se croise, je n'ose rien dire rien faire. Normal quand on ne comprend pas tellement ce qui se passe.
« Je te veux, Aaron. »
Elle me veut... Ces mots ont du mal à entrer correctement dans mon crâne. Je comprends parfaitement ce que ces mots veulent dire... Mais réalisé qu'une nana comme elle souhaite m'avoir pour elle seule... J'ai déjà eu ce genre de penser moi aussi... La vouloir pour moi seul. Mais je me suis toujours interdit de le dire de peur qu'elle pense que je la vois comme un objet. J'entre ouvre la bouche comme pour essayer de lui répondre à mon tour, mais quoi ? Les mots manque et le courage aussi sans doute. Alors que j'étais en pleine réflexion sur cette situation inhabituel... Ses lèvres finissent par toucher les miennes. Les yeux encore ouverts par la surprise, toutes mes interrogations et crainte de mal comprendre s'envole. Tout est devenu certitude et toutes questions vient de trouver réponses. À quoi bon réfléchir ? Autant rester moi-même et faire ce dont j'ai toujours eu envie. Je finis alors par fermer les yeux et prolonge ce baiser en guise de réponse. Les gestes ont toujours été plus explicites que les mots dans notre situation. Ma main qui se pose sur son visage instinctivement, je profite encore de ce moment jusqu'à ce que nos lèvres se sépare rompant ainsi ce baiser révélateur. Sans la quitter du regard, ma main encore sur sa joue, je lui fais un petit sourire timide signifiant qu'on a franchi un cap que ni elle, ni moi, avons cru franchir un jour.
« Chuis pas tellement le genre romantique... »
Sur le coup, je pourrais très bien me dire que je fais le con, mais depuis ce baiser, j'arrête de réfléchir. J'enlève ma main de sa joue comme pour la laisser respirer et inspire un grand coup.
« Je pense que tu vas trouver ça zarb, mais jamais je me suis mis en couple avec quelqu'un. »
Pas même avec la mère de Cosima, je dirais même encore moins. Celle là, elle est plutôt devenu l’ennemi numéro un de toute mon existence, et ne pas l'avoir revu ou alors entendu parlé d'elle est tout ce que je demande.
« Du coup, j'ne sais pas tellement comment ça va se passer... »
Je ne la quitte pas du regard fait une pause de quelques secondes.
« C'est flippant, mais je veux le faire, le tenter, avec toi. »
Bordel, ce genre de parole ne me ressemble tellement pas, je me mets à rire comme un con.
« Bordel chuis même pas capable de parler correctement. »
N'étant pas à l'aise avec les mots, je finis par la prendre dans mes bras sans la brusquer parce que bon... On ne sait jamais hein. Et pose mon visage contre elle ne sachant pas tellement quoi faire de plus. La prolongation de ce baiser, ces mots maladroits et cette accolade et la seule réponse concrète que j'arrive à lui donner. C'est une signification peut-être pas évidente, mais je n'arrive pas à montrer plus. Mais tout ça signifie simplement que j'accepte, j'accepte de l'appartenir pour qu'elle m'appartienne à son tour. J'accepte de commencer une toute nouvelle histoire avec elle et de découvrir ce que ça fait d'être un couple. J'accepte mes sentiments et les siens. Bref, un oui que je n'aurais jamais cru essayer d'exprimer un jour.
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Heureuse probabilitéPeu importe pourquoi la vie à décider de tes sentiments pour moi. Dans tous les cas, ça me rend heureux.
Tu t'étais rapprochée de lui, essayant de faire un geste plus significatif que tes mots parce que cela pouvait laisser entendre quelque chose d'autre. Finalement, tes lèvres étaient venues s'accrocher aux siennes. Il aurait pu te rejeter, mais tu semblais avoir plutôt bien compris les signes. Tu avais raison, puisqu'il ne t'avait pas repoussé, un sentiment de bien-être t'enveloppait à mesure que ce baiser se prolongeait. Il venait poser sa main sur ton visage, tandis que la tienne tenait toujours sa cuisse. Et comme toute bonne chose, ce baiser avait une fin. « Moi non plus. » soufflais-tu doucement. Tu étais même très loin de l'être, tu n'avais pas de petites attentions amoureuses, tu n'avais pas de petits surnoms mielleux. Tu aimais mais tu ne ressentais pas le besoin de le montrer à tout le monde. Même si dans le tout monde, ça incluait aussi la personne que tu aimais, tu ne ressentais pas le besoin. Fallait-il vraiment faire preuve de démonstration ? Tu ne pensais pas. « Pourquoi je te trouverais bizarre ? Tu as le droit d'aimer ta liberté. » Tu main venait se glisser sur sa joue, il ne savait pas comment s'y prendre et ce n'était pas non plus gênant. Chacun fonctionnait d'une façon différente, tu avais eu de nombreuses relations amoureuses et jamais elles n'ont semblé similaires. Bien sûr, il y avait des points sur lesquels ça se rapprochait mais il n'y avait pas de guide parfait de la relation amoureuse. « En général y a des sorties en couple, des discussions sur tout et rien, des étapes à passer lorsque cela devient sérieux. Mais je te mentirais si je te disais que j'ai aimé ça dans chaque relation que j'ai eu. » Souvent, tu le faisais parce que c'était ce que désirait l'autre. Tu te souvenais de ta relation avec Zéphyr, tu avais eu l'impression de toujours tout faire pour le satisfaire parce que tu voulais le rendre heureux. C'était comme ça que ça marchait, rendre heureux l'autre et l'aimer, tout simplement. Il ne fallait pas non plus faire une montagne de tout et ne pas faire de chichis. Tu imaginais que pour vous, tout ça pouvait être évité. « Je crois qu'on peut continuer comme on est actuellement, en étant plus tactiles.. » proposais-tu doucement, un léger sourire sur le visage. Peut-être éviter de parler des banalités parce que ça ne semblait pas vous intéresser. Mais vous pouviez continuer de vous voir le soir pour les matchs, boire des bières, faire de la moto et profiter de vos vies ensemble et séparément. Il y avait aussi des choses que tu n'osais pas dire, comme parler de la fidélité ou d'autres sujets tout aussi sérieux.
Aaron A. Grant
MESSAGE : 665 ICI DEPUIS : 11/06/2016 STATUT : Tyffon formé, après plus de cinq année à ce l'imaginer
Sujet: Re: be mine -r. Lun 23 Oct 2017 - 20:20
Ce qui est fait... Est fait.
Plus la peine de tenter de faire marche arrière, la décision est prise.
conjoint
&
conjointe
C'est inimaginable, voir même impensable. Jamais je n'aurais cru qu'un moment comme celui-ci pouvait arriver. Ne serait-ce que les sensations que j'ai éprouvé à ce baiser me perturbe. Oui certes ça va faire des années et des années que je n'ai pas fait ce genre de chose quand on oublie la soirée d'il y a quelques semaines. Mais avant d'avoir Cosima, quand je jouais les fous à tirer mon coup avec une fille que je trouvais seulement mignonne. Il n'y avait pas tout ça, le cœur qui bat vite, ce sentiment de bien-être avec une femme... L'envie de lui donner plus qu'un baiser... Cette réaction n'est même pas similaire au fait que je bois de la bière ou fait de la moto. C'est flippant, flippant parce que j'ai fini par aimer ça malgré toute cette incompréhension. Je ne suis pas romantique, elle non plus. Je ne sais pas quoi faire en tant que couple, elle n'aime pas les relations basique. Tant de complémentarité que je n'aurais jamais soupçonné. Me faisant presque regretter cet amour maladif de la liberté qui était en réalité nullement menacé en acceptant tout ces trucs. Oui ces trucs, je les appelle, parce qu'on ne va pas se mentir, ce n'est pas une situation habituelle cette soirée. Du coup, j'étais accroché aux lèvres de Tiffany, elle qui a, contrairement à moi, de l'expérience dans ce genre de chose. Je me laisse faire quand elle pose sa main sur ma joue, aller savoir pourquoi, ce geste m'apaise, il m'assure que je n'ai pas dit de connerie.
« En général y a des sorties en couple, des discussions sur tout et rien, des étapes à passer lorsque cela devient sérieux. Mais je te mentirais si je te disais que j'ai aimé ça dans chaque relation que j'ai eu. »
Des étapes ? Parce qu'il y a des étapes ? Ah ouais... Cette connerie de mariage sans doute... Ou genre vivre ensemble. J'ai beau ne jamais avoir été en couple, je vois parfaitement de quoi elle parle. Et je peux m'en sentir que soulager de savoir que ce genre de chose ne sont pas à son goût. Car c'était le cas pour moi aussi. Et je peux m'en sentir que soulager de savoir que ce genre de chose ne sont pas à son goût. Alors si en plus de ça, on doit faire des étapes !
« Je crois qu'on peut continuer comme on est actuellement, en étant plus tactiles.. »
Je n'ai pas pu m’empêcher de sourire bêtement au mots, plus tactiles. Ça me donnais des mauvaises idées en tête alors qu'on était dans une conversation plus que sérieuse.
« Seulement plus tactiles ? Tout simplement ? »
Je ne pouvais pas m'en plaindre, elle vient de proposer clairement que l'on se garde une liberté respective tout en laissant agir nos pulsions tactiles l'un envers l'autre.
« Ça me va. »
Pour confirmer mes dires, je la tire vers moi pour l'inciter à se mettre contre moi d'une manière confortable semi allongé. Ce contact simple d'être cotre moi me plaît bien, peu à peu, doucement, je découvre les joies d'avoir une femme avec qui je peux me permettre de toucher, embrasser, sans rien craindre en retour. Cosima avait raison, c'était bien dommage que je me prive d'un bonheur pareil. C'est comme un poids qui disparaît, et qui m'expulse sur la lune en quelque seconde top chrono. Mais on va attendre un peu avant de lui en parler ; je refuse de brûler mes propres étapes. On va d'abord voir comment ça se passe. Je soupire longuement et allais pour saisir ma bière, mais constate qu'elle est vide. Tant pis, je n'ai pas tellement envie de bouger la, maintenant, de suite. J'étais bien plus à l'aise, je ne savais pas quoi dire, mais je ne sentais pas la nécessité de parler pour rien dire. Tout été dit, l'apsé a enfin été crevé d'une manière à laquelle je ne m'y attendais pas, mais c'est fait. Ça finit bien, je n'ai franchement pas à me plaindre.
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Heureuse probabilitéPeu importe pourquoi la vie à décider de tes sentiments pour moi. Dans tous les cas, ça me rend heureux.