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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 brotherhood never dies + tom

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Anonymous
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MessageSujet: brotherhood never dies + tom   brotherhood never dies + tom EmptyJeu 14 Sep 2017 - 23:09


brotherhood never dies
just evolve



Sawyer était de retour à Bowen depuis un mois désormais. Il avait fallu reprendre ses marques, s’adapter en nouveau résident. Le brun ténébreux n’avait effectué que des visites éphémères en ville ces dernières années, ainsi habiter à nouveau dans la maison de son enfance était quelque chose d’inédit. Sawyer en était à un point charnière de sa vie où il avait besoin de se recentrer. Divorcé, remercié par l’armée, il avait la sensation d’être user à la corde. Ces dernières années n’avaient pas été clémentes à son égard, mais l’homme était soucieux de classer ce chapitre derrière lui. Changer serait difficile, mais se repentir en tout cas nécessaire ; à commencer vis-à-vis de sa famille. Sawyer vivait à présent sous le même toit que sa sœur ainée et son frère cadet qu’il avait retrouvé après toutes ces années de vadrouille. Le clan Herrera n’avait de son côté pas toujours vécu des moments heureux en son absence, et cette manière qu’il avait eu de s’écarter des siens au moment où ils en avaient le plus besoin était un motif de rancœur légitime. Sawyer s’employait donc au quotidien à réparer ses erreurs et se rapprocher de sa fratrie.

Bowen même au bout du monde, n’est pourtant jamais loin. Dans ses pensées, sur son poignet où sont tatouées les coordonnées géographiques de la ville. Se rappeler des moments les plus heureux de son enfance avait été précieux pour lui lorsqu’il était en mission. A cet égard avait-il même rencontré un soldat australien natif des mêmes terres que lui, un certain Tom Ryan. Ils avaient travaillé ensemble à de maintes occasions et tissés des liens amicaux forts. Il était de quelques années son cadet et Sawyer l’avait protégé et considéré en frère à son égard. Il se souvient d’un homme de confiance, intelligent et loyal pour qui il portait beaucoup d’estime ; et il est toujours appréciable de pouvoir partager une bière avec quelqu’un qui peut débattre du meilleur glacier d’Horseshoe Bay. Mais les années étaient passées pour finalement les éloigner et Sawyer n’a plus de nouvelle de son compagnon d’arme depuis des mois.

C’est donc tout naturellement qu’il prend contact avec sa famille une fois rentré au bercail pour savoir quel vent porte le soldat. C’est alors qu’il apprend avec effarement la nouvelle, et le drame. Tom était actuellement à l’hôpital de la ville, sérieusement amoché après avoir réchappé à une mine. Il avait survécu mais allait devoir réapprendre à vivre ; c’était une situation tragique auquel Sawyer avait déjà été confronté. Mais il avait le cœur bien lourd à l’idée que ce soit de Ryan qu’il fut question cette fois-là.

Sawyer avait entrepris de se renseigner sur les heures de visite à l’hôpital, et s’était pointé ce matin-là au centre de soins de la ville. Il fut renseigné à l’accueil des lieux puis accueillit par une infirmière qui tout en le guidant, entreprit de le briefer sommairement. Monsieur Ryan dort encore, il ne devrait pas t’attarder à s’éveiller. Mais il risque d’être très fatigué, il a encore subi des soins hier. Sawyer acquiesça en silence, le regard préoccupé. Finalement, ils arrivèrent devant la chambre du soldat. Sawyer pénétra dans la pièce d’un blanc immaculé et s’avança vers le lit. Des bandages, des ecchymoses et des appareils divers émettant des sons stridents à intervalles réguliers. Le brun n’avait jamais apprécié ces endroits, au souvenir de sa tendre mère morte entre ses murs. Mais Tom allait vivre. Son visage semblait si paisible malgré tout. Sawyer entreprit de s’assoir sur une chaise à côté d’une fenêtre, attendant en silence le réveil de son ami.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: brotherhood never dies + tom   brotherhood never dies + tom EmptyMer 20 Sep 2017 - 12:12

J+8 après ma première opération, après mon arrivé en urgence d’un rapatriement dû à une explosion de mine… J’ai assez rapidement repris connaissance après l’explosion, je me souviens très bien de Carter, essayant de me rassurer, de me dire qu’ils vont me requinquer au pays… Mais je me souviens aussi très bien qu’il m’a annoncé qu’un de mes compagnons est mort dans cette explosion… Alors oui en plus d’être dans cet état déplorable, je pense, a lui, à sa famille qui n’a pas la même chance que la mienne… Cela m’aide un peu a me dire que cette je suis dans un état difficile, mais ma famille est là et elle m’a toujours…

Ma petite sœur est d’ailleurs la première à venir me voir dès qu’elle peut et cela me fait du bien, car j’ai pas toujours le moral seul dans mon lit avec ma vision limité, mon œil valide fixant ma jambe dans un état déplorable, toute cette ferraille qui tente de sauver ma jambe, à quel prix … Le médecin m’a bien dire que cela très long, je ne suis pas près de remarché, des mois d’immobilisations sont a venir, puis de la kiné… C’est vraiment difficile d’avoir cette image en tête, le sportif en moi se retrouve immobile dans un lit depuis une semaine, ils ne voulaient même pas que j’aille au fauteuil, après avoir fait un scandale j’ai eu le droit au fauteuil roulant pour sortir un peu prendre l’air… Mais pas longtemps, car je ne dois pas faire subir trop te vibration et autre à ma jambe très fragile…

Mes parents viennent aussi régulièrement, et mes frères de temps en temps, ils ont des obligations, je ne leur en veux pas, ils restent un soutien important malgré tout. La cohésion familiale est un vrai plus dans mon moral c’est une certitude.

Il y a quelque chose de très dure à supporter toutes les 2 à 3 jours… Je n’arrive pas à m’y faire et en plus c’est très douloureux… Ce matin fut d’ailleurs le cas, je n’ai pas le droit aux visites ce matin, car on doit refaire les pansements de ma jambe, celui-ci est très long et douloureux… Après une heure de souffrance pour nettoyer cette ferraille, on m’offre un antidouleur, qui m’assomme un peu pour être honnête, je dors profondément n’entend pas ce qui se passe autour, de doute façon mon audition est limitée. Les médicaments sont moins efficace et je m’éveille alors, mon œil valide s’ouvre et je lâche un soupire, mon regard tombe sur toi et je mets un peu de temps à te reconnaitre…

Saw…

Dis je clairement surpris.

« Qu’est-ce que tu fais là, le vieux. »

Souris-je malgré mon état.
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