Invité | Sujet: lost soul (aino) Jeu 5 Oct 2017 - 18:00 | |
| Cela fait quelques semaines que ton couple part totalement en vrille et tu ne comprends pas comment vous avez pu en arriver là avec Naomi. Vous aviez tout pour être heureux : l'amour, la réussite professionnelle, un foyer et surtout une fille formidable et épanouie. Et pourtant, malgré tout ça, les disputes sont plus que présentes dans votre vie quotidienne. La dernière en date : hier. Encore une énième dispute provoquant pas mal de cris et une nuit loin de la femme que tu aimes. Tu n'en peux plus de tout ça et même si Naomi partage ton avis, vous ne trouvez pas de solutions. La facilité serait de mettre un terme à votre couple mais vous n'en êtes pas capables ni l'un ni l'autre parce qu'au fond, vous vous aimez plus que vous n'avez jamais aimé. Bref, cette situation amenant trop de tensions, tu ressens le besoin de déconnecter rien que pour un soir. Un soir de répit. Un soir loin de ces disputes. C'est pourquoi tu décides d'envoyer un message à Aino, la seule personne capable de te sortir de tes tourments pour le moment. Tu ne sais pas vraiment l'expliquer mais sa présence est la seule chose qui te déconnecte de la réalité. Et tu en as réellement besoin pour le moment. Arrivant devant l'enseigne du bowling-billard de Bowen, tu décides d'entrer afin d'attendre ton amie à l'intérieur. En attendant, tu décides de t'installer à une table tout en regardant les habitants s'amuser sur les pistes de bowling. Ton regard s'arrête sur une piste un peu plus loin où se trouvent une femme, un homme et une petite fille. Tu ne peux que faire le rapprochement avec ta vie de famille et c'en est assez pour durcir tes traits. Toi aussi, tu voudrais partager ce genre de moments avec ta famille mais en ce moment c'est impossible et ça te rend malade. |
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Invité | Sujet: Re: lost soul (aino) Lun 9 Oct 2017 - 16:11 | |
| Un nouveau message, ça ne m'arrivait que trop rarement, généralement c'était il n'y avait que gens de ma famille qui me parlait et le plus souvent, il préférait m'appeler parce qu'avec mon objet préhistorique, je ne le regardais que trop rarement mon portable. Mes yeux se rivaient sur lui une fois par jour, pour fois si je n'avais pas loupé quelque chose, je le refermais et il se perdait de nouveau au fond de ma veste. Noam voulait me voir. Je soufflais, un peu triste. Je savais que s'il m'envoyait un message c'était parce que ça n'allait pas dans son couple ou dans sa vie, qu'il avait quelque chose sur le cœur. Il y avait des chances sur le fait que je me trompe, parfois j'espérais que ce soit le cas. Nous nous donnions rendez-vous au bowling-billard de la ville. Je finissais rapidement ce que je faisais, sauf que sans voiture, j'avais du mal à me déplacer rapidement. Et je n'allais pas prendre de risque d'arriver les pommettes rougies après un footing. Il saurait m'attendre et ce n'était pas comme si j'allais mettre une heure à traverser la ville. Quinze minutes de retard sur l'horloge, je rentrais dans la bâtisse en scrutant les gens pour trouver mon camarade. En m'approchant de lui, je regardais dans la direction de ses yeux, puis je soufflais. « Hey Noam ! » Tu t'installais devant lui, histoire de lui bloquer la vue sur ce qu'il regardait. « Tu ressembles à un psychopathe à les regarder comme ça, ils t'ont fait du mal ? » Disais-je avec un léger sourire aux lèvres, puisque je n'avais pas l'habitude de montrer une expression faciale, il allait devoir s'y faire. « Tu vas bien ? » Je préférais poser cette question que lui demander ce qu'il n'allait pas, peut-être qu'entre-temps il avait oublié ce qui lui avait pousser à me demander à la rescousse. Je n'étais pas une thérapeute, mais j'essayais toujours de faire de mon mieux quand un ami était en détresse. |
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