Chuis bouréééé

Le débat était lancé, avoir une tête de gland était-il mieux que d'avoir une tête de cul. L'idée de faire un sondage dans la rue me faisait rire, j'imaginais Jim et moi traverser les rues, voir les gens fuirent à la question et nous prendre pour des fous. Ma réputation dans cette ville n'était déjà pas au sommet, alors si je me lançais dans des délires pareils, j'étais certaine d'avoir une étiquette sur le front pour le restant de mes jours, sans même avoir un moyen de pouvoir réparer celle-ci. Les conversations avec lui partaient dans tous les sens, j'arrivais à comprendre l'expression de parler de tout et de rien avec Jim. La conversation pouvait changer en deux secondes ou on allait beaucoup trop loin dans les détails, surtout moi en fait. Tout ça sans être réellement discret, alors on se battait pour savoir qui avait été le pire avec cette pauvre personne qui avait eu le malheur de tourner les yeux un peu trop intensément vers notre duo. « Je suis certaine que tu pensais tout ce que tu disais, arrête de mentir Jim ! » Je croisais les bras en faisant une mine déçue. « Mais l'idée que tu sois à mon service me plaît, j'peux me resservir de ça pour tout. » Un nouveau rire faussement diabolique puis je buvais une nouvelle gorgée de ma boisson. Après avoir parlé de Maxwell, je lui posais des questions sur sa famille, celle qui devait l'accompagné depuis le début, qui était là lorsqu'il avait fait son accident. Parce que j'osais croire que sa famille était soudée, avec une personne gentille devant moi, il ne devait pas avoir grandi dans une famille brisée, mais je me faisais sans doute des idées. Il me disait qu'il avait été adopté, qu'il était fils unique et parce que je ne savais jamais quoi répondre aux gens qui annonçaient qu'ils avaient été adoptés, je me contentais de le taquiner sur le fait qu'il était fils unique. Jim le démon, ça sonnait mal.« Y'a pas de quoi ! Je serai toujours là pour t'ouvrir les yeux. » Pas réellement que pour ça, j'étais très mauvaise pour donner des conseils aux gens et avoir des révélations. Je ne faisais que m'amuser un peu, ce qui ne m'arrivait que très peu. Il me disait que Maxwell passait beaucoup de temps chez Fleur, qu'il habitait là-bas. En fait, mon frère ne m'avait jamais dit pour le moment qu'il partait de chez-moi, qu'il allait avec cette Fleur. « Elle ne peut pas être seule ? Quelque chose ne va pas ? » Je ne connaissais pas cette femme, je n'entendais que très rarement parler d'elle, peut-être parce qu'à chaque fois, Max finissait par me rabâcher que c'était la femme de sa vie, qu'il voulait se marier avec, alors que moi je pensais que c'était n'importe quoi. Ma faute. « Je voulais travailler dans l'art, j'aime dessiner tout ça ... » Je pouvais très bien parler d'art sur toile, toile sur peau. Devenir tatoueuse m'avait déjà traversée l'esprit plusieurs fois, mes tatouages ne faisaient que me pousser parfois à quitter mon boulot de barmaid pour faire ce qui me plaisait. Mais ce n'était pas si mal de servir des bières. Je trouvais ça chiant relativement souvent, mais je n'avais pas pire, les exemples qu'il m'avait donnés étant complètement saoulant à côté. Une nouvelle boisson entre les mains, je commençais à la boire en même temps que mon partenaire. Des anecdotes, j'étais trop mauvaise pour les raconter, il y en avait tellement qui se passait que je ne savais même pas par où commencer. Alors je me contentais de ne rien dire, ce qu'il ne manquait pas de me répondre que je ne m'en sortirais pas. « Qu'est-ce que tu vas faire, hein ? » J'arquais d'un sourcil en le regardant, essayant de me donner un air de méchante. « Les gens pensent souvent comme toi ! » Chaque métier avait une image, alors je n'allais pas y échapper. Doucement, je me concentrais sur ses paroles qui semblaient plus fluides qu'au début, sans doute une illusion avec l'alcool parce que ça restait parfois saccadé, ça n'en restait pas moins perturbant. « Je ne veux pas me faire virer, alors je rentre dans le jeu avant de les recaler … un peu méchamment sans doute. » Comme je l'avais fait avec Siam, qui avait pensé que j'étais lesbienne, par je-ne-sais-quel moyen. « Mais sinon, si j'étais libre de mes mouvements, ils seraient tous défigurés et à chaque fois avec une manière différente ! » L'imagination pour faire du mal à des gens, ça ne me connaissait que trop bien, cette fois, mon cobaye s'appelait Sacha, mais je n'avais plus de nouvelle d'elle depuis un temps déjà. « Jim ! Ça te ne dirait pas deux-trois shots !? En l'honneur de … de mon boulot de raté ? » Il fallait bien trouver une raison, même si cette dernière phrase venait à contredire tout ce que je pensais. Si on boit plus vite, qu’on s'alcoolise plus vite et peut-être que j'arrivais à avoir de lui des mots clairs et à me persuader que ce n'était que mes pensées.

Qu'est-ce qui n'allait pas avec cette femme, pourquoi je ne pouvais pas savoir et pourquoi je ne pouvais pas la rencontrer ? Oh, pour cette question, j'avais peut-être un élément de réponse ; ma personne. Mais ça ne changeait pas que mon frère me disait que trop peu de choses sur la femme qu'il aimait. Peut-être qu'il voulait se précipiter pour quelque chose. Pour quoi ? « Oh non Jim ! Je crois savoir ! » Une main devant la bouche, un air choqué au visage, comme la pire des révélations de ce monde. « Fleur, cette femme ! C'est une vieille, elle va bientôt crever et Maxwell il est là … pour ... » Je lui lançais un petit regard, pour qu'il comprenne sans que j'aie à devoir finir cette phrase, au cas où une oreille se baladait. Je n'étais pas là pour ruiner la réputation de mon frère. « Il veut du fric ! » Ça tombait presque sous le sens, nous avions vécus dans une famille pauvre toute notre vie. Il voulait voir autre chose que la misère, c'est pour ça peut-être qu'il voulait habiter ailleurs, de ce que je comprenais. Cette femme avait p't'être un château, qui sait. « Comment je n'ai pas vu voir ça avant ? Hein ? Je suis trop stupide, mon dieu. » Je plaquais la paume de ma main contre mon front avant de boire une bonne gorgée. Et pour ne pas rester sur cette conversation, pour ne pas me faire une vieille image de Maxwell dans les bras d'une vieille, je ne refusais pas de changer de conversation. Parler du bar, quitte à faire une overdose de celui-ci. Pour moi, trouver un boulot était une tâche compliquée, que ce soit dans l'art ou non. Je n'avais pas mené mes études à bien à cause de l'argent et de ma réputation de fille asociale — qui n'était pas fausse. Tout dans l’éducation me saoulait et je n’avais rien trouvée de mieux qu’arrêter du jour au lendemain, sans ramener de diplôme aux parents, ils n’avaient pas de quoi être fier de moi, je faisais tout de travers et sans doute rien comme ils voulaient. « Ouais ! J’fais bien mieux de rester à servir les lourdos. » Je restais hésitante à la fin de cette phrase, regardant Jim. « Enfin … c’est pas parce que j’t’ai servie des boissons que toi tu es un lourd, hein. On se comprend ? » Je n’avais pas énormément d’anecdotes qui me venaient en tête, tout ce qui était bizarre pour des gens devenaient basiques pour moi avec le temps. « Parfois il faut donner des faux espoirs ... » C’était marrant aussi, je n’étais jamais contre laisser des personnes en plan après les avoir pseudo-chauffer. Ils n’avaient pas qu’à prendre la mauvaise cible et me faire perdre mon temps. En récompense, je faisais perdre le leur. Je riais à son groupe de soutien qu’il créait en mon honneur et à son imitation. « Hé ! Je … je suis pas siiii méchante. » Je commençais sans doute à déconner, peut-être que plus on passait du temps avec lui, plus on oubliait le problème qui l’accompagnait, mais ses paroles devenaient plus fluide ou il parlait plus vite, tout simplement. Ou était-ce l’alcool qui lui donnait ce pseudo-pouvoir d’aller mieux ? « Moh. Un de plus ou un de moins à ce stade-là, c’est rien ! » C’était clairement stupide cette phrase, mais c’était le seul moyen que je trouvais pour voir si ce n’était que mon imagination ou non. Les verres arrivaient vite en face de nous, je regrettais presque mon choix en sachant que je devais finir chez-moi et pas dans la rue. J’avais clairement bu moins bien que lui, mais ça ne voulait pas dire que je tenais mieux l’alcool, surtout sans réellement avoir mangé dans la journée et avec la fatigue en plus. Merde, j’m’inventais peut-être des excuses. « Mh … ouais un jeu … euh ... » Je plissais les yeux. Quel jeu ? Bordel, j’en connaissais mais ils ne me venaient pas en tête, peut-être parce que récemment, quand je buvais des shots avec quelqu’un, on voyait juste qui buvait le plus vite, comme des beaufs. « … Propose ? »

Je soufflais, s'il ne voulait pas m'éclairer, me donner ne serait-ce qu'un indice et qu'il me disait avec un air à moitié sérieux que je me trompais totalement, ce n'était pas réellement ma faute. Pourquoi il ne voulait rien dire au juste ? Je ne me trompais peut-être que sur un point, aussi bien, c'était une jeune femme, toujours aussi riche et elle allait mourir bientôt, mais je ne pouvais pas prédire de quoi. Et en même temps, ça m'étonnerait que mon frère puisse tomber amoureux d'une femme mourante parce qu'il me la décrivait comme étant la femme qui l'accompagnerait sa vie entière et je ne voulais pas retrouver son corps sans vie un beau matin après avoir appris la mort de sa compagne. Rien que cette pensée me rendait un peu triste. J'étais dans l'inconnu et le seul à pouvoir me donner des réponses ne le faisait pas. J'allais devoir rencontrer cette femme par moi-même, sauf que je ne connaissais rien d'elle et je n'étais pas capable de retenir son prénom sur le long terme. « Qu'est-ce que t'en sais ? » Je levais les yeux en l'air, c'est vrai qu'il devait être bien trop bon dans une relation, mais qui disait qu'il n'avait pas une idée derrière la tête de temps en temps ? J'esquissais un léger sourire en coin, pour faire semblant d'appuyer mes propos. Je ne forçais pas la conversation, ça n'allait servir à rien, même avec l'alcool Jim ne devait pas révéler certains secrets. On finissait par parler des métiers que j'aurais voulu faire, ceux qui ne resteront que dans ma tête et mes espoirs d'enfance, parce qu'ils étaient difficiles à réaliser et qu'il m'allait être bien trop dur de vivre avec. Condamné à servir des personnes jusqu'à la fin de ma vie, sauf si je me fais virer avant. « … Peut-être oui. Comment tu sais ça ? Maxwell te dit quoi sur moi ? » Je riais tout en grimant, un presque-inconnu qui savait que j'étais trop franche. Peut-être que ce n'était plus un secret pour cette ville finalement, que tout le monde savait qu'une blondasse travaillant dans un bar dans le centre envoyait chier les gens. Ça ne m'étonnerait pas, ceci dit, avec toutes les langues qui se baladaient. Je levais les yeux en l'air lorsqu'il me disait que ça dépendait, que certaines personnes ne méritaient peut-être pas d'avoir des faux espoirs. Peut-être bien, comme chaque personne j'en avais fait l'expérience et parfois ça faisait mal. Mais puisque ça m'amusait moi, ça allait. « C'est soit toi qui en fait, soit ce sont les autres qui le font. » Disais-je tel une philosophe ou une mère donnant une leçon de vie avant de boire une gorgée de ma boisson pour faire passer le goût des souvenirs qui avaient claquer ma joue. Je riais de plus belle lorsqu'il changeait le nom du groupe de soutien contre les violentés de ma personne, je pouvais même nommer la présidente ; Sacha, celle qui m'avait fait le plus baver et qui avait reçu les pires affaires de ma part et pourtant, tout devait si bien partir. Si seulement elle n'avait pas été stupide. Lorsque les verres arrivèrent sur la table, Jim instaurait les règles d'un jeu, donnant un exemple au passage. Ou plutôt deux, un de trop, un qui me donnait des vertiges presque, je restais le regarder avec un sourire qui se dégradait pour finalement disparaître. J’hochais la tête avant de lâcher un rire nerveux qui n'avait pas sa place ici, parce qu'il n'y avait rien de drôle. « Compris. » Je levais les yeux en l'air, cherchant qu'est-ce que je pourrais bien dire. « Je n'ai jamais ... » J'étais nulle en idée, surtout après une journée de travail, avec des verres en trop. « Embrassé quelqu'un du même sexe. »  Je toussais légèrement avant de tourner mon regard vers lui, voir s’il prenait un shot ou pas. « T’sais j’me basais sur ton idée alors … » Pour essayer de justifier cette proposition nulle. Et même si je plongeais dans l’interrogation, je décidais de laisser mon verre sur la table.

« La Fleur en question ne serait pas toi par hasard ? » J'esquissais un large sourire, c'était bien entendu ironique, j'savais pas que cette Fleur n'avait pas un pseudo pour cacher une identité. L'idée était bizarre, que Maxwell puisse manipuler une vieille pour avoir l'héritage, même les plus gentils pouvaient faire des choses qui ne leur ressemblait pas pour atteindre un objectif. Puis, Maxwell tombait si rapidement des femmes qu'il pouvait fini par l'aimer, cette vieille. Je gardais mon opinion pour moi, parce que Jim s'y connaissait mieux visiblement, que même s'il gardait les lèvres sceller sur qui était Fleur, il me confirmait que mon frère n'était pas aussi pervers que dans mes pensées. « Merde, c'est possible ouais. » Je fronçais les sourcils avant de rire. La conversation avait bien avancé depuis que je m'étais posée à ses côtés à boire à mon tour, tellement que j'oubliais certains points abordés. Et elle ne s'arrêtait pas là, on continuait de divaguer sur tout et sur rien et je venais presque à me demander ce qui se passait pour que j'offre autant de mot à une personne tellement ce n'était pas dans mes habitudes de parler. Peut-être que c'était uniquement car les conversations étaient drôles, que s'il s'était relevé trop sérieux, je n'aurais pas pris le temps de revenir. C'était probablement ça. Puis la conversation se fluidifiait avec le temps, plutôt le débit de Jim s'accélérait, ce qui n'était pas dans ses habitudes. Est-ce que c'était parce qu'il se sentait plus à l'aise ? J'en savais trop rien. Peut-être qu'il était juste un timide qui se cachait derrière une fausse maladie pour la justifier, mais j'en doutais encore plus. Être timide voulait presque dire être coincé et puisque j'avais fini par parler de bite à un moment, il serait devenu muet depuis bien longtemps.Il ne restait plus qu'à savoir, si c'était les hallucinations ou simplement l'alcool qui l'aidait à parler. Après avoir commandé des shots, on venait à choisir un jeu. Ou plutôt comme une lâche, je le laissais choisir, parce que si je venais à oublier ce que je disais, ça n'épargnait pas non plus les idées, c'était clairement de la merde ce que j'avais dans l'crâne, pas moyen de sortir rien qu'un nom. Son premier exemple me glaçait le sang, repensant à Siam une nouvelle fois et je continuais de me mettre mal à l'aise, demandant si quelqu'un de nous deux avait déjà embrassé le sexe opposé. Peut-être que je trichais, mais je n'avais aucun souvenir. « J'pensais que tu l'avais fait, tiens ! » Je souriais légèrement, parce qu'il semblerait que c'était devenu un problème si les personnes ne testaient pas les deux. « Enfin t'offense pas, hein. » Peut-être qu'entre ce jeu, il ne fallait pas placer des mots, simplement boire et que je faisais n'importe quoi. Tant pis ! Même si mon but principal était qu'il boit plus et encore plus vite. Pour sa phrase, je buvais une gorgée, gardant ma bouche fermée sur le pourquoi du comment, ça datait, parce qu'entre-temps j'étais devenue une sainte visiblement, mais à Perth, je m'amusais pas mal trop. « Euuuh. » Je réfléchissais rapidement. « Je n'ai jamais … pensé que l'alcool pouvait soigner des maladies. » C'était complètement hors sujet. Mais c'était devenu tellement flagrant. « Jim ? Est-ce que tu avais déjà bu ‘beaucoup' depuis ton accident ? Parce que … enfin … tu vois. C'est différent là. » Je montrais de mon doigt ma bouche avant de faire un geste pour mimer la voix, ce qui n'était clairement pas possible, mais j'avais pas toute conscience de ce que je faisais. « Quand tu parles j'veux dire. Entre nous c'est pas différent hein, j'suis pas en train de te draguer pour te sauter dessus. Même si ça ressemblait clairement à une phrase de vieux qui veut pécho. » Je n'étais pas vieille et j'ne voulais pas pécho un mec en couple, c'était réglé.

J’effaçais toutes les idées que j’avais en tête et j’encrais ce qu’il disait, il n’aimait que les femmes et il n’avait pas besoin de me le redire à présent. Je n’allais pas partir plus loin pour ne pas me faire passer pour une homophobe, je l’étais déjà aux yeux de bien assez de personnes, toutes celles que je rejetais. Je n’étais pas contre eux, j’étais simplement pas une bisexuelle, homosexuelle, tout ce qui se rapprochait d’aimer une personne du même sexe que le mien. « T’es plus gentil que moi. » Je devais arrêter de jouer avec les femmes pour faire croire des choses qui n’allaient pas se passer, après, une fois avec de l’alcool dans le sang je finissais aux côtés de femmes que je ne voulais pas côtoyer à faire n’importe quoi. Si je ne m’en souvenais pas, ça restait me donner des frissons quand j’y repensais. Par flemme ou par curiosité, je menais le jeu à sa fin ou plutôt je faisais semblant de le continuer avec une phrase des plus bizarres qu’il ne comprenait pas. Les explications qui venaient par la suite étaient des plus fouillis. « Oui non, euh. » Pause, je ne savais même plus ce que je venais de lui déballer. « Bah … t’as rien remarqué ? La différence de débit, j’ai l’impression que plus la soirée passe, plus tu parles vite. » C’était la manière la plus facile de lui dire, je ne savais toujours pas expliquer pourquoi j’avais fait aussi compliqué la première fois, pourquoi on en venait à un quiproquo énorme. L’alcool ne devait pas aider. C’était certain. « Je sais bien que tu es fidèle à ‘Grigri’ ça se voit bien que t’as l’air amoureux ou quoi, pas de panique. » En vrai, je ne savais pas dire si quelqu’un avait l’air amoureux, s’il commençait à m’ennuyer avec ses histoires, ouais, il était amoureux donc devenait automatiquement chiant. « En vrai c’est trop fou ! J’suis la meilleure infirmière de tout les temps. Donner de l’alcool à ses patients les fait guérir. Bam ! » Je passais une main dans mes cheveux pour caricaturer l’expression de satisfaction.