Avant on était jeune et con !! Et maintenant .. (Wyatt

« Oui ce genre de réseaux. » Parce que Daemon veut bien jouer le jeu, mais il a tout de même une réputation surtout au niveau professionnel. Et pas certain que ce genre de défi plaise à ceux avec qui il bosse. « Tu m’ôtes une épine du pied. Je n’ai pas envie que cette photo face le tour du monde. » Il ne peut s’empêcher de sourire quand ils reparlent de Neela, Wyatt l’a piégé une fois alors il est sur de pouvoir remettre ça. « Peut être qu’elle va se méfier. Quoique avec ton pouvoir de séduction sur la demoiselle qui c’est. Elle pourrait craquer. » Après tout, vu ce qu’ils avaient partagé adolescent, elle pourrait bien se laisser embobiner par le charme de Wyatt et accepter un nouveau défi. Une fois dans le magasin ils se taquinent de plus belle. Aucune raison de se louper au contraire c’est un bon moyen pour imaginer l’autre dans toute sorte de déguisement. Certaines choses passent crème pour d’autre cela accroche un peu. Les deux amis ne se ménagent pas. Daemon casse même les rêves de Wyatt au sujet de Stars Wars. Mais sa tronche en vaut le coup. Ce qui l’amène à menacer le pianiste. « Okay j’arrête. » Oui sa photo en Marilyn sur tous les murs de Bowen, non pas question. « De toute façon tu risquerais fort de mourir avant d’avoir pu avaler tous les hamburgers qu’il te faudrait pour ressembler à Jabba. » Mais le pianiste compte quand même trouver de quoi déguiser son ami. Le défi n’en sera que plus marrant s’il est partagé à deux.

Shérazade ne passe pas. Du coup Daemon lui propose un choix. Wyatt essaie d’abord celui de la bergère, mais bon cela ne rend pas aussi bien. Trop petit. Il se dit qu’au final il a beaucoup de chance d’être rentrer directement dans celui de Marilyn. Enfin peut être pas autant que ça. Le point positif c’est qu’il n’a pas eu à passer plusieurs déguisements. Puis son ami se change pour passer celui de la Reine de Neiges. « Mais si c’est une bonne idée. On va s’éclater. » Wyatt sort timidement de la cabine. Daemon se retient de rire. La fente sur le côté de la robe avec la vue sur la jambe de son ami. Du grand spectacle pour le pianiste. « Celui-ci te fait une silhouette de rêve. Franchement succès assuré. Et puis tes jambes que de muscles. » Il évite de parler des poils, vu comment a tourné la conversation de tout à l’heure quand ils ont abordé ce sujet. En tout cas il le sent aussi dépité que lui face à l’image qu’il renvoie. « La prochaine fois tu réfléchiras mieux à tes défis. » Daemon reste surpris par rapport à la demande de Wyatt sur ses cicatrices. Bon il a été soldat c’est le genre de chose tout à fait normale. Mais le pianiste ne relève pas, il va juste vérifier que les cicatrices soient cachés aux yeux des passants. Comprenant parfaitement la demande de son ami. Il en profite pour lui arranger la robe dans le dos. « Non on ne voit rien Wyatt. Tu n’as aucun souci à te faire de ce côté-là. Promis. » Sur le coup Daemon se sent un peu mal, il ne veut pas le mettre dans une mauvaise posture. « Mais si tu te sens mal à l’aise, ne te force pas. Okay je comprendrais. » Sa voix a un peu perdu de sa gaité. Mais il se ravise rapidement. « Alors on va le boire ce café. » Avant de sortir du magasin, il réserve le costume de pompier car il compte bien assumer son rôle de charmeur envers son homme. Et cette idée va lui donner du courage pour affronter ce qui l’attend à présent. Notamment traverser la rue et entrer dans le café pour consommer. Bon c’est une histoire de quelques minutes, rien de bien méchant. Avec Wyatt il a vu pire. Reste à savoir si son ami jouera le jeu ou bien s’il préfèrera remettre ses fringues. Mais Daemon ne lui en voudra pas s’il choisit la deuxième solution.

« Oui c’est une façon de voir. Pas sur que ma boite de production le voit de cet œil. Enfin je trouverais bien une excuse si cette photo déboule sur les réseaux sociaux. » Daemon ne va pas se prendre la tête pour ça, il passe un bon moment en compagnie de son ami Wyatt. Pour le reste et surtout les retombées de cette histoire, il verra au moment approprier. Tant bien cela passera crème et personne sauf son homme n’aura eu vent de ce défi. « Je n’ai aucun doute la dessus. » Vu comme la demoiselle le regarder quand ils étaient ado, le pianiste se doute que même s’ils ont grandi, il reste de cette aventure un peu de magie. On n’oublie pas comme ça son premier amour de jeunesse. En tout cas cette idée de déguisement alimente plein pot leur conversation. Et aucun des deux ne manquent d’idée sur ce sujet. Quitte à sortir toute la panoplie des personnages du film Star Wars. Ils finissent enfin à trouver le déguisement adéquate pour Wyatt, vu que Daemon avait été casé d’entré dans celui de Marilyn. Bon il y a encore quelques détails à régler comme la marche en talon. « Les filles y arrivent on devrait s’en sortir. Elles ne vont pas nous abattre sur une connerie pareille. » Enfin pas sur que les chevilles du pianiste résistent à ce défi. Il est vrai que les deux amis ont fière allure déguisé en fille. Et le reflet que leur envoie le miroir est des plus décourageants. Et malgré la fente sur le côté, la Reine des Neiges remasterisée à de grosse difficulté à ne pas finir le cul par terre. « C’est quoi ? Tu es très bien comme ça. Irrésistible même. » Daemon se retient de rire. Mais bon il était guère mieux de son côté, alors il ne va pas commencer à se moquer de l’allure de son ami.

Et après une dernière vérification sur le costume de la Reine des Neiges pour que Wyatt se sente le plus à son aise. Les deux amis sont enfin prêts à affronter la rue et les regards de tous les passants. Bowen risque fort de ce souvenir de cette journée. Elle va rester dans les anales et surement délier les langues. Mais bon un défi reste un défi et pas question de ce dérober. Ce n’est pas dans le genre de Daemon et pas non plus dans celui de l’ancien militaire. « Parce que tu crois que je me sens à mon aise. Ce n’est pas le genre de tenue que je porte. Même en privé. » Ils éclatent de rire. Pas un rire moqueur plus un rire de gosse en face de la connerie qui leur a traversé l’esprit avec cette idée de défi. « Pas de souci pour ton dos. Tu peux me faire confiance. » Daemon rassure Wyatt encore une fois, il ne jouera pas à le mettre mal à l’aise face à ses cicatrices. Le but est de s’amuser pas de se faire du mal. Ils se sentent déjà assez mal dans leur accoutrement. « Je me demande qui est le plus ridicule de nous deux. Moi j’ai quand même les jambes à l’air. Et un coup de vent risque fort de faire voler ma robe et que l’on voit mon boxer. Toi tu ne cours aucun risque de ce côté-là. » Bon il est grand temps de franchir la porte du magasin. Et vu les réactions des clients et du commerçant, ils se doutant un peu de ce qui va suivre une fois qu’ils seront dehors. « Allez go. » Après tout ils vont juste boire un café dans le bar juste en face. Ils règlent la note, rappelant au cassier de garder le costume de pompier. Ils sont tous les deux morts de rire. Et cela à l’air d’être assez contagieux.

Et les voilà côte à côte en train de déambuler dans la rue. Essayant de rester digne et de ne pas vriller dans leurs pas. Ils se tiennent même le bras pour garder l’équilibre. Au final être une fille ce n’est pas si facile que ça, enfin avec des tenues pareilles. Parce que quand elles trainent en jean et basket, elles ne risquent rien. « Mais non tu te fais des idées. » Enfin Daemon lui répond cela pour qu’il ne panique pas plus. Wyatt est déjà assez rouge. Et il est vrai qu’il y a du monde et ils attirent plein pot les regards. Ils franchissent enfin la porte du bar. « Pas trop tôt. Un calvaire ses chaussures. » Mais le pianiste a à peine le temps de finir sa phrase qu’il entend un crac. Il ne sait pas comment il ne finit pas par terre entrainer par le bras de son ami qui se tient à son décolleter. Wyatt se retrouve le cul sur le sol. Et Daemon le torse nu. C’est que là ils se sont faits remarqués et cela rigole sec dans le bar. « Quelle question ? Par ta faute. Tu n’es même pas foutu de tenir debout. » Mais il est complètement explosé de rire, du coup il ne sait même pas si son ami aura tout compris. « Et tu vas voir qui va avoir l’air le plus con si tu continues. » Le pianiste aide son ami à se relever, en faisant bien attention de ne pas faire plus de dégât sur la robe. Et surtout de ne pas finir par terre non plus. Une fois qu’il a remis sur ses pieds la Reine des Neiges. Il tire une chaise. « Pose son cul là et ne bouge plus. » Il arrange comme il peut son décolleter et passe la commande. « Deux cafés serrés s’il vous plait. » Puis il regarde son ami. « A part que tu veuilles un truc plus fort pour surmonter cette histoire. » Même si l’un comme l’autre ont plus l’envie de ce cacher dans un trou de souris.

Après avoir bien déconné dans le magasin de costume. Il est grand temps pour les deux amis de passer au chose sérieuse. Sortir en pleine rue pour aller boire un café dans le bar en face. Bon le pari n’est pas gagner quand ils voient à quel point marcher sur des talons en portant une robe est compliqué. Même si cela semble plus simple pour Daemon que pour Wyatt. D’ailleurs le pianiste Marylin s’en donne à cœur joie en éclatant de rire face à l’ex militaire Reine des Neiges. « J’apprécie ton soutien même si tu es vraiment tordant. » Il essaie de moins rire mais la tâche s’avère des plus rudes. Et ce n’est que le début de ce putain de défi débile. C’est sur ils font la paire les deux amis. Et les passants vont eux aussi bien se marrer en voyant le spectacle. Les clients du magasin se marrent déjà. Le carnaval est de descente en ville, mais c’est juste un carnaval duo.

Et les voilà sortis, ils espèrent passer inaperçus mais c’est loupé. A peine ils mettent le nez dehors qu’ils sont pris en chasse par les regards des gens qui se baladent. Ils deviennent l’attraction principale durant quelques secondes. Manque plus que la chaine télé du coin et ils font la une de tous les journaux d’information. Du coup ils foncent se concentrant un maximum sur le bar. Qui semble être à une année lumière d’eux. Mais grâce à l’union de leurs forces ils y arrivent sans trop d’encombre. Ils auront surement de belles douleurs à leurs chevilles, et une bonne souffrance à leurs dignités mais ils ne s’en tirent pas trop mal. Mais de ce côté-là cela prend une autre direction à peine ils ont passé la porte du bar. Wyatt n’arrive plus à tenir sur ses talons et c’est la catastrophe. Daemon se retrouve pratiquement torse nu sous les regards ébahies des clients qui se marrent à gorge déployées. Difficile de passer inaperçu dans de pareilles circonstances. Et voilà que les deux amis se prennent le bec, reportant la responsabilité de la situation l’un sur l’autre. Une vraie pièce de théâtre, digne d’un Vaudeville.  « Bien sur les chaussures. Les pauvres elles ont bons dos. » Mais Daemon se montre bon joueur et il récupère son ami en détresse pour l’aider à reprendre un peu de décence même si lui n’en a plus trop vu comme il est dévêtu. Si on les regarde bien, on pourrait croire qu’ils dansent. Ils font le maximum pour se sortir de cette situation gênante qui met de l’animation dans le bar qui se remplit. Une chaise vient au secours de la Reine des Neiges et Marylin peut enfin un peu respirer et se rhabiller, ou du moins essayer. Mais la scène reste comique et les jérémiades de Wyatt y sont pour beaucoup. « Tu as mal aux pieds. On a compris. Tu ne veux pas non plus que je te porte un baquet plein d’eau pour soulager tes pauvres orteils. » Daemon s’assoit aussi. Il a la sensation d’avoir démonté une baraque vu comme il se sent épuisé. Faut dire qu’il a pas mal lutté pour ne pas se retrouver le cul par terre en compagnie de son ami. Malgré tout ça, le pianiste continue de taquiner l’ex militaire. « Arrête avec tes aaaaaaaaaah on va croire que tu jouis. » Puis il lui parle de commander à boire, et ils oublient vite les cafés pour boire un truc plus fort. Histoire de ce remettre de toutes ces émotions fortes. « Okay deux whisky sec et bien tassé s’il vous plait. Sinon la Reine des Neiges va tomber dans les pommes. » Tant pis si cela leur monte à la tête, là où ils en sont, cela complètera le tableau. « Tu ne crois pas que tu aurais du te poser cette question avant de me lancer ce défi débile. Putain franchement. » Daemon soupire, tout en se retenant de rire. « Oui on a passé l’âge. Mais qu’est ce que tu veux, on est con. » Le barman vient leur poser leurs verres sur la table. Le pianiste manque de s’étouffer en attendant la remarque de Wyatt. « Oui j’ai gagné en sagesse, mais je voulais te faire plaisir mec .. Et pourquoi tu as proposé cette idée aussi ? J’y crois pas cela va être de ma faute en plus !! Tu es gonflé. » Il avale une gorgée de plus, cette fois sans l’avaler de travers. « Tu m’aurais tué si je t’avais dis non. » Et Daemon tire à langue à Wyatt. Ridicule pour ridicule, il n’est plus à ça prêt.  

Daemon essaie de garder la tête froide en traversant la rue, il espère que rien de ridicule ne va arriver. Les deux amis le sont déjà assez, les défis c’est plus trop pour leurs âges. Mais bon le pianiste n’est pas du genre à laisser tomber. Quoiqu’une fois dans le café, il se demande si franchement il n’aurait pas du passer à côté de celui là. Et tant pis s’il avait pris un gage. Là ils sont en train de prendre en pleine gueule une bonne séance de moquerie. Daemon et Wyatt sont sous les feux de la rampe. Quelle humiliation. De quoi se sentir rouge comme une pivoine. Malgré cette gêne le pianiste use toujours de son humour. Même si c’est compliqué de résister à l’envie de fuir tout simplement. En plus tous les clients ont leur portable en mode "gros titre". « Et je suppose qu’il faut que l’eau ni trop chaude, ni trop froide. » Il fait tout pour garder son sérieux, surtout face à son ami. S’il éclatait de rire il se sentirait mieux, mais pas sur que Wyatt apprécie. Pourtant il continue avec ses taquineries et en retour il s’en prend plein la tronche, bon il l’a bien cherché aussi. « Laisses mon homme en dehors de tout ça. » Il a de plus en plus de mal à retenir son rire. Une bonne dose d’alcool ne leur fera pas de mal. « J’aime quand la Reine des Neiges emmerde Marylin. » Daemon lui fait un clin d’œil. « Tu ne crois pas que tu aurais pu éviter de le proposer. De toute manière sur le coup on a été aussi con l’un que l’autre. » Il soupire, de toute manière le mal est fait, alors jouer à la balle pour savoir qui est le fautif c’est un peu débile. Voir puérile sur le coup.

Quand les verres arrivent, ils sont vraiment les bienvenus. Daemon n’hésite pas avaler une bonne gorgée, même si cela lui brule la trachée. « Là je ne peux être que d’accord avec toi. Enfin vieux on a encore quelques bonnes années devant nous. » Et il voit Wyatt boire et cela n’a pas l’air de bien passé. « Attention ce n’est pas du petit lait. Si cela peut te faire plaisir c’est de ma faute. En plus je suis le plus vieux dont j’aurais du montrer l’exemple. » Le pianiste finit son premier verre et en commande un autre, il a bien besoin de ça pour faire passer cette connerie à la trappe dans sa tête. « Ben on ne sait jamais vu tes idées de défi. J’ai préféré jouer la prudence sur ce coup là. » Il lui tire carrément la langue. Bon à être vieux et con autant l’être jusqu’au bout. « Longtemps .. l’éternité tu veux dire. » Il descend son deuxième verre sans trop de problème, il n’est pas un alcoolique mais il a l’habitude de l’alcool. Ce qui est loin d’être le cas de Wyatt. « Oui on va aller prendre l’air avant que tu ne finisses par fumer de la tête. » De toute façon Daemon a aussi envie de quitter cette robe pour se changer en pompier et rejoindre son homme. Là aussi il risque de faire chaud, mais pas pour la même raison. « Non on y va. Et puis mon homme va finir par se demander où je traine, même si je l’ai averti. » Il règle l’addition avant même que Wyatt est sorti son porte feuille de sa poche. « Vieux mais j’ai encore de bons reflex. » Et ils ressortent se tenant pour ne pas tomber, car les talons c’est toujours autant la mort pour les deux amis. Ils arrivent rapidement au magasin, le voyage retour a été bien plus rapide comme s’ils avaient le feu au cul. Ils rendent les costumes et Daemon récupèrent celui de pompier. « Bon en tout cas je vais garder un bon souvenir de cet après midi. » Il colle une tape amicale à son ami. Une fois sortie ils se séparent, espérant que ce délire ne fera pas le tour de la ville.