Un môme, mon héro ! - Maxim

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Y a des gens qui ont tous pour se facilité la vie, genre moi, mais qui se la complique forcement. Enfin non pas tout à fait, je n’ai pas l’impression de vivre une vie compliquer, mais les gens n’arrive pas à comprendre que je puisse m’auto détruire autant, et pourtant je profite juste de la vie. C’est juste que je n’ai pas les mêmes centres d’intérêt que là plus par des êtres humains ont. Mais cela ne me perturbe plus tout, cela me saoul juste d’être jugé par des gens qui se pense parfaits !

Et c’est sur ces pensées que j’engloutis l’un de mes derniers verres de la soirée. Je ne pourrais pas répondre à la fidèle question, c’est le combientième ? Surement celui de trop. Et en effet c’est celui de trop, ce n’est pas celui qui m’emmène dans la douceur de l’inconscience, non c’est celui qui me mène à m’énerver pour un seul mot de travers, celui qui fera que demain je ne me réveillerais pas intacte.

Je finis dans une ruelle je ne sais où, surement pas loin du bar, avec un type pas très content, de je ne sais plus quoi, je l’ai peut-être dragué c’est une possibilité et cela lui à surement pas plus. Je n’ai jamais était très douer en sport, contrairement a ce que peut laisser penser mon corps bien forger. Et je n’ai jamais été doué pour la bagarre et dieu sait, que celle si est la je ne sais combientième, mais je ne me suis guère amélioré, en même temps se battre bourrée ou shooter, ce n’est guère évident. Je me prends un nouveau coup de poing dans la gueule, le troisième, je crois, et celui-ci me font tituber pour me faire rejoindre le sol, un peu sonné, je tente de me relever, mais je reçois un coup au niveau de mes attributs. Oh la vache !! Je vais clamser !

Invité

Les nuits sont de plus en plus fraîches et je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir au phare. Heureusement, j’ai un bon sac de couchage et j’ai l’habitude de bivouaquer, mais je ne sais pas combien de temps je vais pouvoir tenir comme ça sur le long terme. Par précaution, je suis descendu en ville pour acheter une couverture supplémentaire. J’en ai profité pour manger en ville. Il commence à se faire tard, et je prends donc la direction du phare ma couverture sous le bras. Je coupe par des petites ruelles histoires d’arriver plus rapidement, mais c’est sans compter la poisse qui me poursuit malgré moi. Juste avant de sortir de la ville, je tombe sur un type entrain de flanquer une raclé à un autre mec incapable de se défendre. Je songe à faire marche arrière, genre ni vu, ni connu, mais je me ravise. Je repense à mon père qui a toujours détesté les lâches. Qu’est-ce qu’il dirait si je me comportais ainsi ? Et merde. Je lâche la couverture qui s’écrase au sol en faisant volte face. Je m’élance rapidement vers l’assaillant, parce que sinon, j’ai peur de perdre le courage qui m’a fait me retourner, et après avoir pris mon élan, je saute en lui mettant un coup de pied dans le dos. Après dix ans de Taekwondo, ça me sert enfin à quelque chose. Le mec ne s’y attend pas puisque je l’ai attaqué de dos, et part en avant, se prenant par la même occasion les pieds dans le mec par terre et se vautre sur le sol de la ruelle, sonné. Je me penche alors vers le mec salement amoché et je lui attrape le bras pour l’aider à se mettre debout. « Allez, debout. » grognais-je en essayant de l’aider au mieux. Le gars empeste l’alcool, je comprends mieux pourquoi il était incapable de se défendre. « Venez avant que votre copain lance le round suivant. » lui ordonnais-je en le tirant vers la sortie de la ruelle alors qu’il se tient les parties.

J’attrape la couverture au passage et on se barre de là aussi vite que possible. Je ne tiens pas à me battre non plus, j’suis peut-être un sportif et j’ai quelques techniques mais j’ai que quinze ans. Les seules raisons pour lesquelles le mec s’est autant rétamer, c’est probablement parce qu’il est bourré lui aussi et que je l’ai surpris par derrière. Bon, maintenant qu’est-ce que je fou de lui ? Si je le laisse là, mon intervention n’aura peut-être servi à rien puisque si le gars le retrouve, il recommencera. Et puis, il est trop bourré pour que je le laisse seul, ce serait irresponsable. Bordel, c’est moi qui parle de responsabilité ? J’ai que quinze ans ! Dans quoi je m’embarque ? Après réflexion et bien que ça ne m’enchante pas faut soit que je l’amène chez lui s’il se souvient encore d’où il habite, soit je dois l’amener au phare. Et passer la nuit avec un poivrot ne m’enchante pas vraiment. Bon, le gars à l’air jeune et il ne ressemble pas à un psychopathe. Puis s’il tente de me tuer, j’aurais toujours mes réflexes contrairement à lui. « Vous vous souvenez ou vous habitez ? » Grognais-je en le soutenant pour marcher. Et merde, tant pis, je ne vais pas prendre le risque de tourner en rond dans la ville « Laissez tomber, venez je vous amène dans un endroit… sur. » soufflais-je en prenant la direction d’une autre ruelle qui mène à la plage en espérant qu’il oppose aucune résistance. Au pire, je le plante là.

Invité

J’ai un don inné pour me foutre dans des situations de merde, s’il ne m’arrive pas une couille dans une semaine, c’est que je suis malade au fond de mon lit… Enfin même ça c’est une merde en réalité aussi. Je ne prévois jamais comment je vais finir une soirée, car généralement mes plans ont tendance à très vite changer au cours d’une soirée. Et là encore une fois je me retrouve dans la galère ! Enfin ça j’en ai pas trop conscience au vu de la quantité d’alcool qui coule dans le sang. Mais s’il y a bien une chose dont j’ai conscience, c’est de la douleur qui envahit mes couilles !

Je n’ai qu’à peine conscience qu’un individu me vient en aide. Il est complètement fou, j’ai bien du mal à comprendre commun un individu peut avec les couilles de venir en aide à un individu qu’il ne connait et au risque même de se faire blesser. Oui, je sais je suis loin d’être un modèle de vertu, ce n’est pas une nouveauté, enfin même se i cela m’arrive complètement bourré de me retrouver dans une bagarre pour aider une jolie demoiselle, mais généralement c’est moi qui finit dans une mauvaise situation, car je ne suis absolument pas doué pour tout ça.

Je me retrouve à devoir me mettre debout, chose pénible avec l’alcool, mais aussi les coups reçus. Je lâche un grognement une fois debout, il me presse un peu. Je marche comme je peux et aussi vite que je peux, heureusement que mon compagnon du soir est là et assez solide, sinon je me saurais sans doute vautré deux ou trois fois ! Je suis concentré sur mes pas, pour éviter de penser à la douleur. Il me pose une question, que je tente de comprendre, mais je mets apparemment trop de temps à répondre, car il prend la décision à ma place. Cela ne saura pas la première fois que je me réveillerais dans un endroit que je ne connais pas alors je le suis sans broncher.

« C’est loin… ? »

J’ai l’impression que mes jambes se font de plus en lourdes et que mon entrejambe est tellement douloureux que j’ai l’impression que je vais en perdre mes couilles !

« Je vais m’évanouir… »

Bon j’en fais peut-être un peu trop.

Invité

Comme si j'ai pas suffisamment d'emmerdes, il faut que je m'en rajouté des supplémentaires. Pourtant, je me souviens pas avoir un jour aimé le rab, même à la cantine, enfin… surtout à la cantine ! Bref, je me retrouve avec un poivrot sous les bras, et plus j’y pense, plus je me dis que c'est pas une bonne idée de l'emmener dans mon antre. Je tiens pas à ce qu'on découvre où et comment je vis, même venant d'un inconnu. Je pense qu'il est donc plus judicieux de le laisser à la plage, il y a bien la tour du maître nageur, c'est abrité un peu, et surélevé pour ne pas avoir du sable partout. Ça me semble être la meilleure solution ! « Non, ce n'est pas loin, encore deux minutes et nous y sommes » le préviens- Je alors que j'avais des haut-le-cœur rien qu'à sentir son haleine de chacal. Après avoir traversé la ruelle, on descend la petite route qui mène à la plage. C'est la qu’il me fait cette scène de Caliméro. Je grogne avant de m’esclaffé « t'as pas intérêt mec ! Ou je te plante là et tu te débrouilleras pour le reste » le préviens-je acide. Déjà que je me retrouve à jouer les baby-sitters, faut pas non plus abusé ! « allez un peu de nerfs, » soufflais-je en lui servant de béquille d'infortune pour l'aider à avancer. Avec grande difficulté, nous étions parvenue à la petite tour de guet sur la plage. Je laissais l’alcoolisme anonyme s'écrouler sur le plancher de bois et je le regarde avec pitié. « Vous êtes blessé quelque part ? » lui demandais-je avant toute autre chose, debout devant lui.

Invité

J’ai toujours eu le pompon pour me foutre dans des emmerdes, je suis nul dans beaucoup de domaines, mais pas celui-ci c’est une certitude ! Mais en fait cela ne me gène pas, mais la j’avoue je suis assez surpris qu’un type me vienne en aide. Habituellement les gens ont plutôt tendance à me ramasser dans le caniveau en fait. Il est très rare que quelqu’un me vienne en aide, car généralement j’ai l’étiquette du bagarreur alcoolique et donc de celui qui l’a bien cherché en gros. Alors quand je me sens soutenu pour marche, je me demande bien qui peut bien être ce bon samaritain. Malgré tout je reste un chineur nait et forcement avec l’alcool ça aide pas, je geins constamment et lui demande si là ou on va c’est loin, quand il m’annonce deux minutes, j’espère que ce saura plus cours, je grogne à sa réponse.

Mes bijoux de famille me font souffrir, marcher devient compliquer alors je geins encore, non, mais il est gentil lui, ce n’est pas lui qui c’est pris des coups dans les roustons ! Je geins une nouvelle fois quand il désire que j’accélère un peu le pas, je me retrouve enfin écroulé sur des planches en bois, je n’ai pas totalement conscience d’ou je suis pour être honnête.

« Ma gueule, mes côtes je pense, mais c’est surtout mes couilles qui me lance. »

Ma lèvre est légèrement ouverte et j’ai un peu de sang qui coule de mes narines, mais rien de bien grave.

« Pourquoi ? »

Pourquoi quoi ? Pourquoi ce type ne m’a pas laissé dans la rue, surtout que je sens bien qu’au fond de lui je suis qu’un alcoolique.

Invité

Un môme, mon héro
Feat Lowen Malween

Lorsqu’on arrive sur la plage, c’est un peu plus dur à avancer, parce qu’on s’enfonce dans le sable. On arrive tant bien que mal jusqu’à la petite tour de guet qui sert aux sauveteurs en haute saison et je le laisse tomber sur le plancher. « Ouais t’as une sale tronche. Montre-moi ton abdomen pour que j’essaye d’évaluer les dégâts. » lui dis-je en m’abaissant pour lui faire face. J’allais pas regarder ses couilles, mais si la douleur persistait, il allait probablement devoir faire un saut aux urgences. « Pour tes couilles, si la douleur continue, va falloir aller à l’hôpital, t’es pas à l’abri d’une fracture à ce niveau là. » lui dis-je avec hésitation. « On va attendre un peu, voir si j’t’amène à l’hôpital ou si je te laisse cuver ici selon la douleur » dis-je doucement avant de le regarder interloqué par ça question. « Pourquoi quoi ? » lui répliquais-je sans comprendre sa question.

FRIMELDA

Invité

J’ai l’impression de clairement lutter pour marché, alors quand il me lâche sur un truc qui ressemble à des planches en bois. Je ne pige pas réellement ou je suis, je ne suis pas con j’ai compris que j’ai marché sur du sable, mais hormis ça, l’endroit exact ou je suis mystère. Je suis alors affalé là sous l’œil de mon sauveteur et pourtant je sens bien son désarroi. À ces mots d’une douceur extrême, je me redresse doucement et relève mon t-shirt. Je ne sais pas ce que tu peux bien voir dans la pénombre, mais on va dire qu’au moins l’intention y est. Je lui offre un drôle de regard, un peu de biais, traduisant mon incompréhension.

« Y a pas d’os là-dessous. »

Dis j’en riant sous l’effet de l’alcool, mais le rire m’arrête rapidement, car mon torse n’apprécie pas trop le mouvement. Je lâche un soupir.

« Pas comme si j’n’avais pas l’habitude… »

Je lui demande alors pourquoi il m’est venu en aide, même s’il ne comprend pas ma question.

« Pourquoi tu m’es venu en aide ? Je sens bien que je te fais pitié. »

J’ai une tendance à être très clash dans mes paroles.

Invité

Un môme, mon héro
Feat Lowen Malween

Je roule des yeux avant de me laisser tomber à côté de lui. « Les fractures du pénis, ça existe. Si tu prends ton pieds en te battant ou que t’ai bandé sur un de ses types et que tu prends un coup, ça peut arriver » lui appris-je en soupirant. D’accord, c’était très rare, et il faut vraiment être SM pour en arriver à bander sur un mec qui vous fracasse, mais je connais pas ce gars et pour être autant défoncé par l’alcool, le doute est permis. Et puis, visiblement, c’est pas la première fois qu’il se fait malmené comme ça d’après ce qu’il me raconte. Je soupire et il me demande pourquoi je lui suis venu en en aide. Mon regard bleu se pose sur lui et je lui réponds après avoir haussé les épaules. « Ouais, tu me fais pitié. » avouais-je sans me démonter. Après tout, il le reconnaissait lui-même. « Mais je suis pas un connard au point de laisser quelqu’un se faire défoncer par plusieurs mecs sans rien faire. » dis-je en le regardant. Je n’avais pas osé lui dire que c’était pour faire honneur à l’éducation de mes parents que je n’avais pu me résoudre à le laisser dans cette ruelle. « Quel est l’intérêt de te foutre dans des situations comme celle-là exactement ? C’est bien toi qui vient de me dire que c’est pas la première fois… » lui rappelais-je après l’avoir interroger.

FRIMELDA

Invité

J’ai beau avoir un taux d’alcool dans le sang élèves et les coups m’ont bien secoué, mais j’avoue que quand tu m’annonces que je peux me péter le pénis si je prends mon pied quand on me passe à tabac, mais yeux sans doute vitreux, s’ouvrent en grand choquer.

« Mais tu me prends pour quoi ? »

Il est sérieux ce mec, il me prend pour un de ces types qui aimes ce faire frapper ? Je sais que ça m’arrive très très souvent, mais ce n’est pas pour autant que je prends mon pied, surtout pas à en bander non, mais sérieux. J’ai bien compris que tu me portes peu d’estime même si tu ne me connais même pas, mais là c’est carrément un manque de respect. Alors je te demande clairement pourquoi.

« C’est bien, je t’inspire de la pitié c’est cool… »

Je hausse les épaules avec un soupir à ta question.

« Oui c’est souvent en effet, et tu crois que savoir la raison te changera la vie ? Que tu me verrais plus comme un simple alcoolo ? »

Dis je et te regardant, n’étant pas certains que ça t’importe réellement.

Invité

Mon regard reste posé sur lui alors qu’il me demande pour qui je le prends. C’est une question rhétorique je suppose, dans tous les cas, je m’abstiens de commentaire, je suppose qu’il a parfaitement compris ce que j’en pense. Sa réplique me fait presque sourire. « Tu t’attendais à quelque chose d’autre peut-être ? » Evidemment qu’il me fait pitié. A être ivre au point de ne pas réussir à mettre un pied devant l’autre. Au point de pas réussir à se défendre ou a éviter de se foutre dans des situations rocambolesques. En réalité, savoir pourquoi il est complètement ivre, je m’en fou complètement, et ma réponse va le lui faire comprendre. « Je m’en fou de la raison, je te demande juste ou est l’intérêt de te bourrer la gueule à ce point ? tu crois que ça va changer quelque chose à ta vie de merde ? » lui balançais-je sans aucune retenue. « Tu vas p’tre oublier le temps de quelques heures, mais quand tu auras dégrisé, ta vie n’aura pas changer pour autant… Tu te paieras juste une gueule de bois en plus et là… en l’occurrence, pas mal d’hématome et des douleurs pour plusieurs jours. » lui fis-je remarqué. « Nan, quoique tu dises, tu restes un poivrot à mes yeux. » fis-je en haussant les épaules, indifférent. De toute façon, il y a des fortes chances qu’il se souvienne même pas de la conversation qu’on a, et je le vois mal me casser la gueule. J’ai beau n’avoir que quinze ans, j’ai des années de taekwondo derrière moi, et contrairement à lui, j’ai tout mes réflexes, ce soir.

Invité

Non, mais sérieusement, j’ai beau être alcoolisé au point de chercher des merdes, car je ne me rends plus réellement compte des choses. Mais alors là j’avoue que le sous-entendu qu’il me fait me réveille, je crois, bien ! Mes neurones viennent de refaire des connexions en un rien de temps ! Je finis par dire tout haut ce qu’il pense tout bas de moi, même il ne s’en cachait pas réellement.

« Non j’ai l’habitude… mais tu es le premier quand même à me prendre pour un… Merde quoi ! »

Bien évidemment comme j’ai les idées un peu engluées dans l’alcool je comprends de travers la question sur l’intérêt que j’ai à picoler autant, je comprends comme s’il avait un quelconque intérêt de ma personne pour me demander la raison…

« La raison ou l’intérêt c’est la même chose. »

Dans mon état en tout cas je ne vois pas la différence. Dans la vie de tous les jours, bien sûr que si, je suis alcoolique, mais pas non plus complètement débile. Je ne suis pas une lumière non plus c’est sur.

« Et ma vie n’est pas complètement merdique… »

Je sais bien qu’aux yeux de tous ma vie semble idéale, mais l’argent ne fait pas le bonheur… Cette rage qui boude en moi me détruit depuis des années.

« Je le mérite tout ça… Je ne veux pas vraiment oublier… »

Non je n’aime pas la douleur, mais c’est ma punition à moi en quelque sorte.

« Je ne mérite pas ma vie, j’n’ai rien à foutre ici, tu sais alors tu aurais mieux fait de me laisser là-haut. »

J’ai toujours ressenti cela, certes l’alcool augmente ce sentiment de déprime et cette instabilité de mon humeur.

Invité

J’ai beau n’avoir que quinze ans, ça ne m’empêche pas d’avoir les couilles de dire le fond de ma pensée. Mais souvent, ça passe pour de l’insolence et de l’inconscience. Mon regard se pose sur lui, alors qu’il s’offusque de mes paroles. Pas que ça me dérange, c’est pas un mec bourré qui tient même pas sur ses jambes qui va me faire peur. « Ca va, prends pas la mouche. » lâchais-je en baillant.

Je l’écoute se morfondre, agacé. Putain, c’est quand même pas le prix à payer pour l’avoir tiré de son merdier quand même ? Faut croire que oui. Il déblatère, et ça rentre par une oreille pour sortir de l’autre. Finalement, je le coupe à sa dernière phrase. « Okay ! Tu veux que je te ramène là-bas ? J’suis sur que ces types seront ravis de terminer ce qu’ils avaient commencés…. » lui proposais-je avec sarcasme. Je suis un vrai petit con pour le coup, ça ne change pas beaucoup de d'habitude. « T’as pas quelqu’un a appelé ? Quelqu’un qui pourrait venir te chercher ? » demandais-je après réflexion.

Invité

Je sais que j’ai pas tous mes neurones de connectés entre l’alcool et les coups, mais je suis clairement capable malgré tout de réagir a ce genre d’insanité ! Me prendre pour un type qui aime se faire tabasser, non, mais je sais que je ne ressemble à rien, à un pommé, mais quand même merde !

« Bah quand même quoi je sais que je ressemble à pommer, mais y a une différence entre un pommer et un SM merde. »

Mais sérieux, je me demande pourquoi il m’a sortie de cette merde et pourquoi il m’a trainé jusqu’ici et aussi pourquoi il est encore là ? Ou alors il prend son pied… Pourquoi pas après tout hein !

« Tu as tellement galéjé a me trainer ici que tu es sur de vouloir faire le chemin averse ! »

Laissais-je avec le plus d’aplomb possible malgré mon état. Je le regarde avec mes yeux vitreux des vapeurs alcooliques.

« Tu crois que je serais ici seul si cela était le cas ? »

Mes potes doivent être aussi bourrés que moi et je n’ai vraiment pas envie de rameuter ma mère pour encore être trainé en centre de désintox'.

Invité

J’hausses les épaules, pas franchement impressionner par son coup d’éclat de voix. Une différence ? J’ai que seize ans, j’ai jamais vu un truc SM de ma vie alors bon… « D’un côté, c’est pas marqué sur ton visage. Je peux pas déviner. » lui fis-je remarqué indifférent.

Son ton condescendant commence sérieusement à m’agacer. Je plante mon regard dans le sien avant de lui dire. « Ouais. J’en serai capable… Si ça peut te remettre les idées en place. » balançais-je sans retenue. Bon, pour le coup, je suis un connard. Mais bon… « Bon… qu’est-ce qu’on fait ? je te laisse là ou tu veux j’appelle une ambulance ? » lui demandais-je alors en fronçant les sourcils, montrant bien que ma première idée de l’ramener là-bas était surtout une menace en l’air.

Invité

C’est vrai que je n’ai pas réellement fait gaffe au fait quand vrais ce mec est un bébé… Merde c’est un môme qui m’est venu en aide, qui se bat mieux que moi, enfin c’est pas bien difficile non plus. Alors, ouais parlez de ça, mais c’est lui qui à commencer a parlé de ça en même temps ! Non je ne suis pas un gamin… Pas du tout !

« Ro c’est toi qui as commencé hein. »

Lançais-je sans réellement comprendre pourquoi je dis cela. Forcement dans mon état j’ai cherché un type baraquer, alors même si cela m’a bien secoué, je suis dans la continuité des choses et titille mon nouveau joujou. Et je trouve un adversaire assez drôle, car il me sauve, galère à me mettre en sécurité et me propose de me ramener là-bas si je continue, ce qui me tire un petit rire malgré tout.

« Tu es drôle. »

Malgré mon état il est hors de question que j’aille à l’hosto pour ça, ils ont un peu trop l’habitude de me voir, et puis généralement à par me foutre dans un coin pour que je dessaoule me balancer de la glace et quelques stries et basta alors bon.

« Non non, je vais faire ma nuit ici, ou alors tu me traines vers la route et je shop un taxi. »

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