(Elipéa) dans la vie, il faut savoir se lancer.

Elias & Cassiopéa

Dans la vie, il faut savoir se lancer!

Je suis un chaperon. Comme j’étais veuve et que les hommes ne m’intéressaient plus, j’étais devenue une sorte de mère de substitution pour toutes mes amies célibataires. Si ce mec est un connard, viens me tirer de ses griffes. A vos ordres madame. J’avais donc accompagné trois de mes amies dans un bar. Elles étaient toutes en mal d’amour et je ne comprendrai jamais ce besoin de chaleur humaine. Jonas avait pourvu à tout me concernant et sa disparition me laissait un grand vide. Il serait mentir que de dire que je n’aime pas séduire. Au contraire. Je me savais attirante et je trouvais un flirt beaucoup plus valorisant qu’un coup d’un soir. Lors d’un flirt au pire, le mec serait débile, au mieux on aurait cette fameuse alchimie qui conduirait à un premier rendez-vous. Un coup d’un soir pouvant réduire nos efforts à néant. J’avais décidé de laisser mes cheveux détachés pour une fois et d’ôter mon habituel tailleur. La robe était sublime. Et j’avais les moyens de me l’offrir. Seulement, elle dormait dans le placard depuis un petit moment donc c’était l’occasion. Lorsque j’entrai dans le bar, l’odeur d’alcool et des différents corps manqua de me donner la nausée. Je n’ai jamais été adepte de ce genre de sorties mais étant psychiatre, je savais qu’il fallait que je me socialise. Alors, je demandai un coca avec une rondelle de citron pour laisser les trois parques vaguer à leur occupation. C’est lors d’un bref coup d’œil vers le bar que je remarquai un homme m’observer. Un gamin. Il avait une tête de cocker. Avec ses grands yeux et son air naïf. Je lui adressai un sourire avant de retourner à ma surveillance. Au pire, le gamin pourrait venir m’aborder. Mais rien. Poussant un énième soupir, je me dirigeai vers lui pour me mettre près de lui. « Salut ! j’ai décidé de venir vous parler plutôt que de vous laisser me reluquer dans votre coin. » Bonjour franchise. Après tout, ça ne serait qu’une perte de temps de minauder comme une gamine de treize ans. « Je m’appelle Cassiopéa mais tout le monde m’appelle Cassie. » Bon là, je lui tends une perche. Libre à lui de la saisir ou non.

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Je ne suis pas adepte de l’alcool. J’en ai vu les ravages auprès de mes patients et je voulais avoir les idées fixes pour ce soir. J’étais de surveillance comme un chien de garde, fixant les filles qui se déhanchaient sur la piste de danse. God et on s’étonne que les mecs veulent tous se les taper ? Je porte mon verre à mes lèvres en fronçant les sourcils lorsqu’un homme à l’haleine chargée d’alcool s’approcha de moi. Technique de diversion, je sors le téléphone pour relever les yeux une fois l’abruti parti. Mon regard croise celui d’un autre homme. Il a l’air accompagné au bar et semble ravi. Quelle ironie. Je n’ai pas l’habitude d’aborder les mecs dans les bars mais il avait quelque chose. j’ignorai quoi. Je me dirige alors vers lui pour voir ses amis me regarder du coin de l’œil. « Bonsoir messieurs. » Ils semblaient tous très jeunes, trop jeunes. Les générations de maintenant, je n’y connaissais pas grand-chose. j’étais surtout dans mon monde, un monde peuplé d’animaux, de musiques et de patients. « Non ça va. Et puis ce n’était pas trop gênant. » J’esquisse un sourire pour voir qu’il buvait une bière. J’allais passer pour une chochotte mais j’étais certaine que l’une de mes compagnes de soirée allait faire n’importe quoi. « Joli nom. Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ? » J’ai un léger froncement de sourcils avant d’éclater de rire à ma question. « J’aurai préféré. Je suis venue avec la triplette de nanas qui se trémoussent sur la piste de danse. Je suis un chaperon contre les lourds. » Il avait l’air adorable avec son petit air timide. J’attrape une chaise pour m’asseoir. « Et vous, je suppose que les hommes qui se sont éloignés sont vos amis ? » Ah ma perspicacité de psy m’étonnera toujours.

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Depuis la mort de Jonas, je n’étais pas particulièrement attirée par les hommes. Le sexe m’était devenu étranger et ne me manquait pas. Et pourtant, voilà que je parlais à un petit sans doute dix ans plus jeunes que moi. Il y avait quelque chose de réconfortant et de juvénile dans sa voix qui pourrait faire fondre n’importe quelle fille de son âge. Il avait un certain charme. Je n’ai jamais su reconnaitre la beauté des hommes puisque je suis restée mariée dix ans au même homme mais je sais reconnaitre le charme. Des hommes beaux pouvaient être dénués de charme. « ça doit être un beau pays La Nouvelle-Zélande. Je n’y suis jamais allée. » Et pour cause que je ne suis jamais sortie de l’Australie. Sauf pour ma lune de miel mais nous étions allés en Grèce et en Ukraine, au berceau de mes origines. « Oui labellisée 100% australienne avec des origines grecques et ukrainiennes. Je sais, c’est un drôle de métissage. » J’éclatai de rire en passant une main dans mes cheveux pour surveiller les filles du coin de l’œil. Je pouvais également voir la bande de garçons. « Ils sont trop jeunes. Donc je n’ai pas à m’en faire. » Je me mordillai la lèvre inférieure en pensant qu’il devait sans doute avoir le même âge qu’eux. La question me brûlait les lèvres mais je la retins. Je vis l’un des mecs lui adresser une grimace obscène et je fronçai les sourcils. « Ils sont charmants. » Il ne faut pas être une lumière pour savoir ce qu’ils avaient en tête. Je secoue alors la tête avant de reporter mon attention sur Elias. Pour toute réponse à sa question, je lui esquisse un sourire en coin avant de lui tendre la main. « ça fait une éternité que je n’ai pas dansé en public. Donc il faudra m’excuser si je suis un peu rouillée. » Puis, je pose mon verre avant de constater que les jeunes hommes se renfrognaient. Ah la jeunesse. Ils ne pensaient qu’à une seule chose et c’était bien dommage. Quelque chose me disait que le fameux Elias n’était pas comme ça. « Dites-moi, ce n’est pas une parade pour coucher avec moi ? Parce que les relations d’un soir, c’est pas trop mon truc… » non ce qui n’est pas mon truc, ce sont les relations tout courts. Mais ça, il n’était pas censé le savoir.  

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Je n’ai jamais cherché la compagnie des hommes depuis la disparition de Jonas. Et pourtant, il y avait quelque chose chez Elias qui m’avait poussée à aller vers lui. Il avait ce petit air mignon qu’on ne retrouvait pas souvent chez les garçons de son âge. Je l’évaluai dans la vingtaine au vue de la barbe naissante et du regard candide. Alors, je lui souris. « Je prends note même si je doute avoir le temps de m’y rendre un jour avec mon travail. » A quoi bon cacher mon métier ? C’était un très beau job et je l’appréciai énormément. J’ai toujours voulu venir en aide aux autres et j’avais appris à ne jamais juger les gens. Raison pour laquelle je restai auprès du jeune homme avec une certaine bienveillance bien que ma voix se fasse un peu plus rauque que durant une séance bénigne. Toujours à la recherche d’une certaine parade séductrice qui pourrait valoriser nos deux egos. Je hoche la tête à l’affirmative comme pour le remercier avec mon sourire le plus lumineux. Mes parents étaient des gens simples et leur mariage était heureux. Une sorte de modèle pour moi donc qu’on complimente le fruit de leur union (que ça soit moi ou mes frères et sœurs), ça me faisait chaud au cœur. +1 point pour Elias. « Je veux bien vous croire. les bars font parfois ressortir le pire d’une personne si on combine l’ambiance, les mœurs assez légers et l’alcool. » Je lui montre mon verre de coca comme pour dire que j’avais tenu de ne pas boire. J’étais de surveillance et je devais rester sobre. On ne sait jamais avec les filles. J’allais sans doute me retrouver à jouer mon rôle d’Amazone en dégageant des mecs peu fréquentables mais sans doute beaux à se damner et blindés. Ça me fait bizarre de tenir la main à ce garçon. Je n’ai pas eu de contact aussi intime avec un homme depuis un peu plus d’un an. Mais je me contente d’esquisser un sourire en coin. « Je n’ai jamais dit que j’étais mauvaise, juste un peu rouillée. » J’ai toujours su bouger mes hanches et le reste de mon corps étant une grande sportive. Alors que je me relève, je constate que ledit compagnon de soirée est plus petit que moi. C’est mignon. Mon sourire s’élargit tandis qu’on passe à côté de la jeunesse en chaleur. Puis doucement, je me tourne vers lui pour passer mes bras autour de sa nuque, posant l’une de ses mains sur ma taille. La pudeur n’est pas une option lorsqu’on invite une femme à danser. « Je trouve ça dégradant autant pour la femme que pour l’homme. Tout ne se résume qu’au sexe lorsqu’on est dans ce genre de soirées et c’est bien dommage. Il y a plus à tirer d’une simple conversation ou alors d’une danse. » Lentement, j’ose continuer à le regarder dans les yeux. Comme pour essayer de lire en lui sans réellement le psychanalyser. « Alors sinon Elias, t’es ici pour le travail ou pour les vacances ? » J’étais passée naturellement par le tutoiement car vu où j’avais disposé sa main, le respect et la distance étaient un peu révolus.

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Ce sont généralement le genre de questions qu’on pose à quelqu’un. Qu’est-ce que vous faites dans la vie ? Etes-vous célibataire ? Sentimentalement disponible ? Quel âge avez-vous ? Et j’en passe. J’avais tendu une perche à Elias qu’il avait saisi à deux mains. Je rejette alors une mèche folle derrière mon oreille pour lui sourire. « Je suis psychiatre. » Le gros mot : psychiatre. J’en avais chié pour avoir mon diplôme, encore plus pour monter mon affaire. « J’ai mon cabinet en ville mais je suis assez… c’est particulier avec moi. Faut aimer les animaux et la musique. Et vous, vous faites quoi ? » Ma thérapie fonctionnait assez bien. M. Tumnus avait l’art de calmer les gens et la musique également. Donc, je ne voulais pas en changer. Je n’avais eu qu’un seul échec jusque-là en la personne de Woody Rutkowski mais nous n’en étions qu’au début de sa thérapie et j’avais bon espoir que ce mec n’était pas aussi con qu’il n’y semblait. Il me montre sa bière et mon sourire s’agrandit. C’est une boisson assez classique en soirée et on ne risquait pas trop de se saouler. J’avais bien consciente que ce jeune homme était en train de me « draguer ». De flirter. Fort heureusement pour nous, la musique n’est pas trop entrainante. J’appréciai le calme bien que tous les autres duos semblaient avoir pour ambition de se lécher le visage. Les mœurs ont sacrément changé en dix ans. Je reporte mon attention sur mon compagnon sans cesser de sourire. J’allais avoir une crampe à la mâchoire. « C’est réciproque. Bien que vous n’avez pas peur d’être vu avec une femme et non une fille de votre âge ? » Après tout, j’ai trente-deux ans et il devait avoir vingt ans, peut-être vingt-cinq maximum. Je devais sans doute passer pour une cougar mais concernant les rumeurs ou les messes basses, je n’en ai rien eu à faire durant toute ma vie. Lentement, je commence à bouger contre lui, oubliant mes amies et les siens. « Tu verras Bowen est parfaite pour ce genre de choses. » Je respectai la pudeur des gens. Nous ne nous connaissions que depuis un quart d’heure et vu la douleur présente dans son regard, il devait avoir vécu quelques petites choses pas cool. « Du coup t’as eu le temps de visiter la ville ou t’as besoin d’un guide ? » Après tout, il était adorable, je ne voyais pas pourquoi je ne passerai pas du bon temps en sa compagnie.

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J’éclate de rire à sa remarque. Ce garçon est vraiment trop adorable. On se demandait ce qu’il faisait ici, tout seul. Enfin certes, il était accompagné de ses amis mais sans une fille à son bras. Généralement, les jeunes femmes aiment les bad boy mais on en revient toujours aux gentils garçons. J’avais épousé un gentil garçon avec Jonas et j’étais toujours attirée par ce genre. Je n’aimais pas les connards, les hommes dits mystérieux, j’aimais que tout soit limpide à la limite de la maladresse. « De toute façon, je ne vous aurai pas accepté dans mon bureau. Je ne flirte pas avec mes patients, dis-je sur le ton de la plaisanterie. » Il était le premier homme à m’intéresser depuis la disparition de mon mari. Je ne sais pas pourquoi mais son petit regard perdu et son sourire maladroit étaient charmants. Il avait vraiment l’air gentil et j’espérai ne pas me tromper sur la personne. « C’est bien comme métier. On fait plein de rencontres et on peut lire des livres quand on s’ennuie. » Il n’y a pas de sous-métier en ce bas monde. Je le sentais mal à l’aise sur sa situation professionnel. Mais il venait tout juste d’arriver en ville donc c’était normal s’il avait du mal pour le moment.

Alors que je suis avec lui sur la piste de danse, je ne relâche pas ma vigilance sur les filles. Seulement, je semble être la seule en bonne compagnie. Elles essayaient sans succès d’avoir quelqu’un à mettre dans leurs filets sans grand succès. « c’est parce que vous ne le connaissez pas. » quant à la jalousie de ses amis, effectivement. Je savais que ma beauté était un défaut. Je n’ai jamais réellement cherché à avoir quelqu’un, à séduire, à être belle. La preuve, j’essayai d’être le plus naturel possible et pourtant. Je voyais que ce jeune homme n’était pas insensible à cette illusion. « Vous savez, on peut être une belle femme mais avoir un cerveau vide. Bon le mien est assez rempli mais tout de même, ne vous arrêtez pas à mon physique de sirène. » J’espérai pouvoir faire connaissance avec lui en approfondissant les choses. Je lui souris avant de passer une main dans ses cheveux de manière affectueuse. Et sans doute cela faisait-il parti de la danse ? « T’as besoin d’une guide ? Je peux déjà t’emmener dans un bon restaurant. Ils servent les meilleures frites de la ville. » J’éclate de rire. Je n’étais pas trop restaurant cher. Ni même matérialiste. Pour moi, rien ne valait un hamburger et des frites. Et puis c’était parfait pour faire plus ample connaissance. Autre qu’un bar miteux avec des amis bourrés et complètement intrusifs.

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Souvent, il faut d’un rien pour flirter avec un homme. Pour ma part, ça ne m’avait jamais réellement intéressée. On m’avait dit de me remettre en selle six mois après la mort de Jonas et plus d’un an après, j’avais encore du mal. Je ne connaissais plus les codes, les gestes à faire, à ne pas faire. Les sourires, les sous-entendus. Alors, je regardai Elias avec un sourire. Un seul sourire, m’intéressant à ce qu’il me disait. Il avait un visage sympathique et une voix agréable. Mais il était sans doute trop jeune pour moi. Un garçon comme lui se devait d’avoir une copine qui appréciait sortir, faire la fête et s’amuser. J’étais plus plaid en pilou avec mon chien et mon chat. « Si vous le dites. » Pour moi, l’âge n’était qu’un nombre. Tout dépendait de la mentalité de la personne. Parfois on pouvait avoir trente ans physiquement et en paraitre quinze. Je savais que je faisais relativement jeune. Avec mes motos, mes sauts en parachute, en élastique. Accro à l’adrénaline. Je plissai les yeux à sa remarque sur ma beauté. Il avait joué le mystère. « Et toi, tu es charmant, dis-je sans le quitter du regard. » Il avait ce charme pataud, maladroit qui rendait la personne adorable. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je lui proposai de sortir. Je voulais voir ce qu’il valait en journée et pas dans ce contexte pollué par le bruit et les toxines comme le tabac ou l’alcool. Je me penche alors pour déposer mes lèvres sur sa joue, consciente que nous étions espionnés. « eh bien parfait ! On aura qu’à se dire mercredi prochain ? Je finis plus tôt. Soit on se retrouve là-bas, soit tu peux me rejoindre à mon cabinet et on y va en moto. C’est toi qui vois. » Je m’écarte légèrement l’attirant contre moi pour m’adosser au mur. J’allais finir par avoir mal aux pieds à force. Mes mains toujours sur ses épaules, les siennes autour de ma taille.

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Alors que je me tenais contre le mur, Elias contre moi, pour la première fois depuis des semaines, des mois, je me sentais bien en compagnie d’un homme. Et je lui faisais savoir. Après tout, je n’étais pas femme à mentir, à dire n’importe quoi à un homme pour le mettre dans mon lit. J’étais psychiatre et le mensonge n’avait pas lieu d’être dans mon existence. J’étais plutôt le genre de femmes qui mettaient les pieds dans le plat sans se soucier des conséquences. Certes, il était jeune mais j’avais l’envie et la curiosité de voir où tout ceci allait nous mener. « Parfait alors ! » Je me souvenais dans ma tête les rendez-vous que j’avais le mercredi. Je me déplaçai souvent avec ma moto ce jour-là, vu que je n’emmenai ni Laslo, ni M. Tumnus au bureau. Il faudrait juste que je fasse attention à ma tenue. Evitant quelque chose de trop habillé et de trop sexy à la fois. Je vis ses compagnons l’appeler et je leur fis un signe de la main tandis qu’ils nous regardaient. Les hommes avec un coup dans le nez peuvent devenir pénibles. Je finis par hocher la tête et le regarder s’éloigner. Je profitai pour interroger les filles d’un signe de tête mais elles semblaient absorber par un quelconque bellâtre qui leur parlait. « Ils s’ennuient parce qu’ils n’ont pas réussi à mettre le grappin sur mes copines, dis-je avec un sourire malicieux. » Je pris alors son numéro pour le glisser dans mon corsage faute d’avoir mon sac sur moi qui était aux vestiaires. « Promis. » Je me redressai pour déposer furtivement un baiser sur ses lèvres. « Rentre-bien, Elias, susurrai-je d’une voix plus séductrice. » Puis, je partis rejoindre mes copines non sans avoir oublier de faire un clin d’œil à la bande de détracteurs qui nous fixaient avec les yeux ronds. Au moins mon compagnon de soirée n’aurait pas tout perdu ce soir et moi non plus d’ailleurs.