andreas. - il y a une couille dans le pâté.

orson ∞ andreas

Les amoureux ne faisaient pas souvent du shopping ensemble mais Noël approchant, ils avaient sillonné quelques boutiques pour décorer la maison pour les fêtes. Andreas avait le cœur léger, il était même tout heureux de fêter son premier Noël avec Lennox. Il en était sûr ; il y en aurait beaucoup d’autres dans l’avenir. Seulement voilà, Lennox avait un rendez-vous important dans une heure et ne pouvait pas rester. Ce serait l’occasion parfaite pour lui trouver un cadeau – même si honnêtement, Andreas n’avait aucune idée pour l’instant. Alors il projetait juste de flâner dans les magasins jusqu’à avoir une illumination. Andy ne se mettait pas vraiment la pression, tout ce qui venait de sa part suffisait à combler son petit-ami de toute façon. Et l’inverse était totalement réciproque.
« A ce soir chéri, j’t’aime ! » fit Andreas avant d’embrasser son homme. C’était toujours difficile de le laisser partir. Ces deux-là étaient réellement accroc l’un à l’autre et le temps qui passait n’y changeait rien, si ce n’était rendre leur attachement plus grand encore. Oui, on pouvait totalement les prendre pour un couple mielleux et niais. C’est ce qu’ils étaient, et ça ne dérangeait absolument pas Andy. L’ambulancier s’était même fait faire un tatouage en son honneur. En bref, une relation comme on en voyait rarement et qui rendait Andreas plus heureux que jamais. Comme si le quotidien n’existait pas et que la routine n’avait aucun impact sur eux. Chaque jour avait l’air unique – et il espérait franchement que ça dure. Ils faisaient tout pour en tout cas.

Alors il était toujours sur son petit nuage quand un visage familier vint l’aborder. Il reconnut le type sans que celui-ci n’ait eu besoin d’évoquer Garett et ne put s’empêcher de se mordre la lèvre, gêné. « Orson, c’est ça ? » Il se souvenait de lui, oui. Andreas avait rencontré Orson dans le cadre de son second métier quand il le pratiquait encore. Un de ses amis, éternel célibataire, avait demandé à Andreas de jouer le rôle d’un petit-ami qu’il pourrait présenter lors d’une soirée entre potes, probablement pour les faire taire. Ca datait d’il y avait quelques mois et Andreas n’avait plus eu de nouvelles, ou plutôt si, une fois. Garett lui avait bien demandé un autre rendez-vous de ce type mais Andy avait dû lui annoncer qu’il arrêtait ce travail pour son propre petit-ami. Au fond, à ce moment-là, il avait été quasiment sûr que ce second rendez-vous était davantage un prétexte pour le draguer qu’autre chose car malgré tout ils avaient bien parlé pendant la soirée. Forcément, puisqu’il avait fallu jouer le jeu et apprendre à connaître l’autre en très peu de temps.
Il n’était pas vraiment fier de son passé d’escort-boy, même si ça lui avait permis de vivre plus ou moins confortablement ici. Alors il n’eut pas tellement envie d’avouer à Orson que cette histoire de couple, ça n’était qu’un gros mensonge grassement payé. Et puis ça n’était pas franchement cool pour Garett non plus, le pauvre. « Ce type comme tu dis c’est mon copain. » Il soupira. « Je suis désolé que tu l’apprennes comme ça mais avec Garett c’est fini depuis un moment déjà. Visiblement il n’a pas trouvé le courage de vous le dire mais si tu lui demandes il te confirmera. Ca te suffit ou t’as besoin de plus de détails ? » Oh non, pas plus de détails… Il n’avait pas l’imagination pour inventer toute une histoire, là, tout de suite.

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Andreas avait réellement cru qu’il pourrait s’en sortir par cette simple affirmation. Mais… Non. Orson avait un caractère plutôt incisif, il avait pu le constater lors de la soirée. Alors, comme s’il cherchait la petite bête, il composa le numéro de Garett. Inutile d’être devin pour deviner la suite… Si cet imbécile n’avait pas dit qu’ils n’étaient plus ensemble – comme c’était prévu de base – alors ce n’était pas maintenant et pas au téléphone qu’il l’avouerait à son ami. Andreas prédisait déjà de longues et gênantes secondes à venir… Tiraillé entre l’envie de se sortir de ce mauvais pas et l’envie de garder pour lui son passé d’escort-boy, il allait toutefois falloir choisir.
Comme prévu, Garett affirma qu’ils étaient toujours ensemble. Cette réponse arracha un soupir à Andreas et comme si la situation n’était pas assez gênante, Orson proposa à son ami de le rejoindre en ville. Le malaise. S’il ne disait rien, c’était pour sa réputation mais aussi celle de ce gars-là. Au fond, révéler à Orson que son pote s’était payé un escort-boy, ce n’était pas son problème à lui. Et si Garett ne s’était pas montré aussi lâche ou aussi gourmand, probablement qu’ils n’auraient pas eu besoin d’en arriver là. Une simple rupture, bordel. Il avait bien voulu jouer le petit copain pour une soirée mais il préférait éviter qu’on crie sur les toits qu’il était infidèle ou sortait avec un autre. Parce que tout se savait ici et qu’Andreas, c’était Lennox qu’il aimait alors il ne voulait aucun malentendu de ce genre. Encore une chose qui lui faisait regretter ce foutu métier. « C’est pas tant une bonne idée qu’il nous rejoigne… » murmura Andreas qui ne savait plus où se mettre. Il aurait pu se barrer en courant mais il ne pouvait pas juste partir et laisser cette histoire comme ça. Ce serait donner l’occasion à Garett de s’enfoncer un peu plus dans les mensonges et de lui baver dessus et c’était était hors de question.

Et voilà qu’un silence encore plus gênant s’installa entre eux. Heureusement – ou malheureusement – l’autre ne tarda pas à débarquer. Et le plus drôle, c’était probablement la tête qu’il tirait en apercevant Andreas. Ah oui, il ne l’avait pas vu venir celle-là. Il tenta de se rattraper en essayant de l’embrasser comme s’ils étaient ensemble mais très vite l’ambulancier le repoussa. « Calme-toi mon gars, garde tes distances. » C’était peut-être un peu violent comme entrée en matière et ça ne ressemblait pas à Andreas. Mais il était vraiment agacé par cette histoire et il le faisait savoir. Le pauvre Orson ne devait rien comprendre ! Tant pis Andy, quitte à passer pour une pute, débarrasse-toi deux une bonne fois pour toutes et casse-toi. Mais alors qu’il s’apprêtait à ouvrir la bouche, Orson le devança et expliqua à son ami ce qu’il venait de voir. Et attention, actor studio, ce dernier sembla… très en colère. Ou du moins il jouait la colère – et ça se voyait. Garett avait réussi à tenir le rôle lors de la soirée mais s’énerver pour une tromperie qui n’était pas arrivée, il avait plus de mal. Si bien qu’au lieu de se sentir mal pour lui-même, Andreas se sentait mal pour ce gars. Il lui lança un regard désolé. « Mec. On devrait tout lui dire. C’est pas possible là, j’ai pas tellement envie de passer pour un connard. »

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Rideau, fin de la pièce. Garett répondit à la demande d’explications d’Orson et avoua toute la vérité. Il resta très vague, oubliant très volontairement de parler du vrai râteau qu’Andreas lui avait foutu. La question d’Orson lui arracha un léger rire nerveux. Comme si c’était simple. Ca avait l’air de l’être pour lui, en tout cas. « Premièrement je ne suis plus escort. C’est terminé. Ensuite c’est pas quelque chose dont j’aime parler naturellement, fin, je m’en passe quoi. Et pour terminer, j’voulais pas faire passer Garett pour un con. » Se tournant vers lui : « Ce qu’il semble savoir faire tout seul finalement. Putain mais j’ai un mec, tu peux pas continuer à dire qu’on sort ensemble comme ça. » Il se contenterait de cette petite phrase en guise de reproche, Garett avait l’air assez honteux comme ça. Le pauvre lui faisait un peu de peine, en fait… C’était surtout pour ça qu’il n’avait rien dit. Et puis au fond ce pauvre gars était loin d’avoir été le pire de ceux qu’il avait dû côtoyer pour son métier. C’avait été une soirée sympa, ses amis s’étaient montrés gentils même s’il n’en avait revu aucun par la suite. « Désolé Andreas. Je pensais pas que ça poserait problème, c’était juste un petit mensonge de rien du tout… » Difficile de lui en vouloir avec sa gueule de six pieds de long. Andy soupira et haussa les épaules. « C’est pas un drame d’être célibataire franchement. Tu trouveras quelqu’un un jour ou l’autre. Et pis au pire y’a les sites de rencontres ! Tu paieras moins cher. » dit-il finalement en riant un peu.

Andreas s’apprêtait à partir mais très bizarrement, Orson proposa de l’inviter à boire un verre pour se faire pardonner pour ces fausses accusations – mais justifiées. Le plus logique aurait été de lui répondre non et de retourner faire les boutiques comme c’était initialement prévu mais après tout… Andreas avait le temps. Et puis Orson n’était pas méchant, il n’avait pas l’air en tout cas, il s’était juste inquiété pour son ami et c’était tout à son honneur. Ami qui exprima le désir de ne pas rester avec eux tant il avait hâte d’aller se terrer dans sa chambre, mort de honte. Garett parti, Andreas hocha la tête. « Okay alors. On peut faire ça. Tu voudrais aller où ? »

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Andy se laissa totalement guider par le jeune homme. Il ne fréquentait plus du tout les bars depuis qu’il était avec Lennox. En fait, il y avait tout un tas de choses qu’il faisait autrement depuis qu’il était avec Lennox. N’allez pas voir ça comme des restrictions de la part du notaire, absolument pas. Andreas avait juste troqué sa vie de célibataire contre celle en couple qui lui plaisait bien plus. Et disons que, comme Lennox était un ancien alcoolique… Alors ils évitaient tout ce qui était bars et ce genre de connerie quand ils sortaient ensemble. Mais il n’avait aucune raison de refuser l’invitation d’Orson pour autant. Un verre de temps en temps ça ne faisait pas de mal, du moins pour Andy en tout cas et il y allait en tout bien tout honneur. Il se savait droit dans ses bottes et fidèle, et probablement qu’il raconterait cette histoire très loufoque ce soir quand son homme rentrerait de son rendez-vous de travail. Lennox n’aimait pas tellement se rappeler de cette époque où Andreas était escort, lui non plus d’ailleurs. Mais il fallait admettre que cette situation avait été particulièrement cocasse et qu’il ne pourrait pas la garder pour lui ! Alors oui, il lui parlerait aussi de ce verre et d’Orson, en précisant toujours qu’il n’y avait rien d’ambigu entre eux.

Alors qu’ils s’installaient à peine en terrasse, Orson fit un commentaire sur Lennox. Andreas eut un grand sourire, comme s’il était fier d’avoir conquis le cœur d’un homme pareil. Oui, le gros lot, même si Andy n’utilisait pas cette expression, il était plutôt d’accord avec ! « Ah et encore, il n’est pas que sexy si tu savais… » Il se souvint d’Orson qu’il était assez dragueur alors juste au cas où, il préféra ajouter : « Mais tourne-toi plutôt vers ton pote Garett, lui il est libre au moins. » Il rit de bon cœur. Ce n’était pas un réel avertissement, Andreas n’en était pas au point de se méfier du moindre homme qui complimentait le sien. « Je ne sais pas encore ce que je veux boire mais je crois que le serveur a hâte de venir prendre ta commande. » Il lança un petit regard amusé au serveur qui semblait regarder Orson depuis qu’ils s’étaient installés. « Tu me conseilles quoi ? »

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Même s’il n’avait pas vraiment eu peur qu’Orson drague son amoureux, il préférait prévenir que guérir. Il avait toute confiance en Lennox mais le fait de savoir qu’un autre pouvait le draguer, ça le rendrait probablement fou. Et c’était débile parce qu’il savait que jamais le notaire n’irait voir ailleurs. C’était juste une possessivité monstre qui l’habitait – et ça se voyait au tatouage qu’il avait fait récemment d’ailleurs. Il l’avait dans la peau, son homme, c’était comme ça. « Ah c’est cool alors mais tous les hommes ne pensent pas comme toi. Et comme tu le dis, il est sexy mon copain alors… J’me méfie ! » Il lui sourit. « C’est parce que Garett m’avait dit que t’étais dragueur, et puis je l’avais vu à la soirée d’ailleurs. Mais c’est bien, c’est tout à ton honneur. Et ouais j’avoue, les mensonges comme ça, ça refroidit rapidement. » Tant pis, Andy avait essayé de caser ce pauvre garçon mais s’il voulait vraiment se trouver un mec il allait devoir apprendre la franchise. « Et puis merde, c’est pas non plus grave d’être célibataire. M’enfin j’ai connu pire comme client… » Et ça lui faisait froid dans le dos. Il avait arrêté ce boulot certes pour Lennox, mais aussi parce qu’il avait eu la peur de sa vie, dans les toilettes, pendant un concert de jazz. Pour aider son nouvel ami, il lui fit part des petits coups d’œil du serveur. Orson semblait réceptif ! « Je pourrais parier qu’en recevant l’addition, il y aura son numéro sur la note… Bonne chance mec. » Il hocha finalement la tête. « T’as sûrement raison. Va pour une bière. Alors Orson… Tu fais quoi déjà dans la vie ? »

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« On m’a dit de toi que t’étais dragueur mais c’est franchement mieux quand on a des principes aussi. Tout le monde n’est pas comme toi et j’avoue que moi non plus, j’aime pas trop les mecs mariés ou en couple. C’est un coup à se faire casser la gueule en plus. » Andreas n’avait jamais eu envie de faire face à un homme jaloux parce qu’il savait ce que ça pouvait donner. Ou même une femme, d’ailleurs. Elles étaient souvent moins fortes, mais piquez-leur leur mec, vous avez plutôt intérêt à courir vite. Il grimaça un peu en repensant au pire. Toutefois ça ne le dérangeait pas forcément d’en parler avec Orson, de toute façon maintenant qu’il connaissait son ancien métier, il n’avait plus besoin de faire de manières. Et le jeune homme n’avait pas l’air du genre à juger, c’était toujours appréciable. « Beaucoup de gens confondent escort-boy et pute. Moi aussi d’ailleurs au début. Et… y’a eu un gars plus insistant que les autres. Dans des toilettes. Ca aurait pu très mal finir mais Lennox m’avait suivi ce soir-là parce qu’il était jaloux… Et heureusement qu’il l’était. Il m’a sauvé. » Il n’avait plus jamais parlé de cette histoire depuis qu’elle était arrivée et il ressentait toujours un certain malaise. Si Lennox n’avait pas été là… « C’est ce qui m’a poussé à arrêter. Du moins, j’avais déjà prévu de le faire pour lui mais ça a précipité les choses quoi. Maintenant je sais qu’il y a d’autres moyens plus sûres de se faire de l’argent. » Faire compte commun avec un notaire ayant de l’argent, par exemple… Notez qu’Andreas utilisait ce compte commun le moins possible d’ailleurs et qu’il préférait plutôt se servir de son compte à lui, question de principe. « Ah donc tu penses que t’as déjà gagné ? Et qu’il y aura son numéro sur la note ? » Il sourit doucement. Orson avait l’air sûr de lui, ça faisait plaisir à voir. « Ah oui c’est vrai, tu étudies ! Moi je suis ambulancier. Et en couple à temps complet… C’est très rare que je sorte tout seul en fait. »

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Andreas ne savait pas trop pourquoi il avait choisi de raconter cette histoire à Orson. C’était très personnel et il en avait même un peu honte… A croire que le jeune homme inspirait confiance et que de son côté, il ressentait le besoin d’en parler. Parce qu’il n’avait pas tellement osé avec Lennox. Cette soirée avait été mauvaise pour tous les deux et il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie ou bien lui rappeler l’époque où on le payait pour sa compagnie. « Je pense aussi que j’ai bien fait. M’enfin c’est pour ça, je range pas ton pote dans cette catégorie-là. C’est vrai qu’il a menti mais je comprends ses raisons et il ne réalisait juste pas ce qu’il faisait ou ce que ça impliquait pour moi. Alors que ce gars dans les toilettes, lui il réalisait totalement. Bon il était peut-être bourré mais ça n’excuse rien. » Andreas avait appris à ne pas juger les gens trop sévèrement. C’était pour ça qu’il buvait ce verre avec Orson alors que ce dernier l’avait presque agressé quelques minutes auparavant. Mais parfois, ça ne passait pas. Par exemple il n’avait jamais su être tolérant envers son père.

« Mh si t’avais pas été sûr de toi j’aurais bien voulu parier mais là j’ai trop peur de perdre. Alors j’vais me contenter de te souhaiter de bien t’amuser avec lui ! » Il rit doucement. De toute façon, le serveur n’était pas trop son style. Andreas était totalement et irrémédiablement Lennoxophile. Finalement ils commencèrent à faire connaissance et Andy sourit au commentaire de son nouvel ami. C’était souvent ce qu’on lui disait oui. Mais il ne faisait pas que de sauver des vies et parfois même il en perdait. Disons qu’il faisait toujours de son mieux. « Pas tous les jours ! Parfois je passe la journée à m’occuper des camions, c’est important que tout reste propre. Mais oui ça arrive souvent. Et c’est pas évident tous les jours. Ecrivain alors ? Peut-être que bientôt je verrais ta tête sur un bouquin ? » Entre Daemon pianiste et Orson écrivain, ils n’étaient pas cousins pour rien ces deux-là. Deux artistes dans la famille ! Andreas de son côté n’avait absolument rien d’un artiste. Et encore, vous ne l’avez jamais entendu chanter… Un coup à faire pleuvoir dans la minute.

Une fois servis, ils se mirent à parler de tout et n’importe quoi et Andy ne vit pas vraiment le temps passer. Ce fut seulement quand son portable sonna – probablement Lennox – qu’il réalisa que peut-être il était temps de rentrer. Il sourit à Orson. « Bah voilà. Moi qui voulais trouver un cadeau à mon amoureux, je vois que j’ai bien avancé dans mes recherches… J’te remercie pas ! » Il plaisantait. Ca lui avait fait vraiment plaisir d’apprendre à connaître Orson. Son portable dans la main, il se releva. « J’te remercie vraiment pour l’invitation, la prochaine fois c’est moi qui invite. J’étais ravi de faire ta connaissance. Désolé de devoir te quitter en voleur mais quand Monsieur m’appelle, il vaut mieux que je réponde ! » Il lui fit un petit signe de main et quitta le café en décrochant son téléphone.