(Louckson) Now or never

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Jackson & Lou-Belle

Now or never

Faire les magasins pour la venue du bébé, y’a pas à dire mais ça me fait chier. Surtout que je dois me fier aux avis des gens puisque je n’y vois strictement rien. Encore quelques mois à venir et je pourrais de nouveau admirer le soleil. Quoique, je suis plutôt une femme de la nuit. Sorte de vampire aux cheveux roux surexcité du haut de mon mètre cinquante-cinq. Même mon physique n’est pas en accord avec ma taille puisque j’ai des jambes anormalement longues alors qu’on pourrait me mettre sur un tabouret afin que j’ai une taille normale. J’étais d’ailleurs en train de grogner tandis que l’une de mes amies me poussait dans une cabine d’essayage. Pour me faire essayer des vêtements de grossesse. Putain, j’allais avoir droit aux fanfreluches et aux machins roses. Et aux chaussures. Je ne porte jamais de chaussures. J’ai horreur de ça. Alors que je sors de la cabine, une robe qu’on qualifie d’adorable sur moi, je grogne une seconde fois. Ça gratte ce truc. « Putain, c’est pas parce que nous sommes des baleines, qu’on ne doit pas être confortables dans des vêtements. » Encore une fois, on me reprend sur mon langage mais j’en suis à sept mois et demi de grossesse, j’ai la dalle H24 et je me sens seule. Donc j’ai le droit de jurer. Surtout que je suis devenue une baleine. Je m’adosse contre un mur, en croisant les bras, attendant que l’une de mes copines daigne sortir pour montrer aux autres ce qu’elle avait choisie. Bon plan d’être aveugle je n’avais plus à jouer les hypocrites sur leurs tenues de marie-couche-toi-là. thanks god.

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Faire les magasins ? Quand c'était pour toi ça allait, mais pour les autres, c'était compliqué. Nous sommes en période de Noël, la période où tout est beau, tout est féerique et où les enfants s'en donnent à coeur joie pour te faire leur liste au père noël. Tu avais eu ta nièce au téléphone et elle t'avait gonflé en insistant sur "tonton, tu crois que le papa noël il peut m'emmener ça... et ça... et ça ?". Alors tu avais du répondre comme tu pouvais. Tonton ne pouvait pas tout acheter mais il allait essayer de lui faire plaisir comme tu pouvais... Tu te dirigeais vers des magasins pour enfants, des magasins de vêtements. Alors tu errais, tu ne savais pas quoi acheter, tu en avais un peu marre mais bon il fallait que tu trouves quelque chose. Au loin, dans les cabines d'essayages, tu entendais une voix familière. Un peu curieux, un petit trop même. En arrivant là bas, tu reconnue une jolie rousse entrain d'essayer des vêtements de grossesse. « Lou-Belle, c'est toi ? » demandas-tu en pensant reconnaître la jeune femme. Tu étais devant l'entrée des cabines, tous les regards se braquaient sur toi, et tu détestais ça ! Tu rougis légèrement, ne sachant pas où tu mettre. Un trou de souris te semblait une bonne idée, mais tu voulais savoir si c'était vraiment la jeune femme que tu pensais que tu venais de voir, comme si tu voyais un fantôme de ton passé.

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Jackson & Lou-Belle

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J’ai envie de m’arracher mes fringues et de courir hors de cette enseigne en sous-vêtements. Déjà que le médecin m’avait annoncée que je devais rester coucher, que j’allais sans doute crever à cet accouchement, alors si en plus on me faisait ressembler à un bonbon. Genre, je me verrai bien rester en pyjama jusqu’à la fin de ma grossesse. Après tout, ni Ciàran, ni CJ ne dirait rien car je serai capable de leur casser le nez. Le dernier trimestre est toujours le pire selon les autres femmes. Sans blague Sherlock. Nous sommes obèses, peu désirables et on a mal partout. J’allais retourner me changer lorsque j’entends mon prénom alors je fronce les sourcils pour chercher la provenance de cet appel. « Uep. » Je m’approche alors, les mains tendues pour chercher. « Pour vous servir. » Puis, je fais une révérence sans doute grotesque avant de sourire. « Par contre, j’suis aveugle chaton, donc si tu pouvais me dire qui tu es, ça m’arrangerait pas mal. » Aveugle, obèse, rousse, j’ai vraiment tout pour plaire. Un vrai tiercé gagnant !

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Tu avais juste l'air totalement ridicule à ce moment là, tu te sentais tellement gêné. Alors que tu avais reconnu cette fille, que tu avais connu auparavant quand tu étais encore dans l'Illinois pour tes études, cette jeune femme avec qui tu avais passé une nuit merveilleuse et que tu trouvais très charmante. Vous ne vous étiez pas revu beaucoup, seulement quelque fois par ci par là, sans jamais trop parlé vraiment. Elle t'avait sorti plein de nom différent à chaque fois mais tu avais réussis à décoller le vrai du faux. Lorsque tu évoquais son prénom, tu te demandais si c'était le bon, mais elle répondit alors tu esquissais un sourire. La jolie rousse te dit alors qu'elle était aveugle donc qu'elle ne pouvait pas te voir. Bien vu, Captain Obvious. « Je sais pas si tu te souviens, je m'appelle Jackson. » répondis-tu d'une voix un peu timide. Surement qu'elle ne se souviendrait pas, tu n'as pas marqué beaucoup les gens dans ta vie. « On s'est rencontré à Chicago. » finis-tu simplement en passant ta main dans tes cheveux un peu gêné. Tu es désespérant, mon bon vieux Jack.

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J’en ai rencontré du monde en parcourant le monde après ma fugue. Depuis toutes ses années, j’étais encore hantée par le souvenir de mon oncle, plongée dans ma plus grande crainte. Le noir. Il fut un temps où j’avais besoin de me trouver un compagnon de soirée pour ne plus être assailli par les cauchemars. Et je vais sans doute paraitre nunuche mais j’ai certes oublié leurs voix mais je me souviens de leur prénom. Alors quand le jeune homme se présente, j’ai un sourire lumineux qui s’affiche sur mon visage. Bien sûr, je ne réponds pas. Non, ça serait trop simple. Bébé ou pas, malade ou non, je saute dans ses bras, enfouissant mon visage dans son cou. « Bien sûr que j’me souviens de toi chaton. » Puis, je le lâche pour redescendre sur terre avant de pousser une mèche rebelle présente sur mon front. « Tu restes là, j’vais me changer. Je suis certaine d’être un gros bonbon rose, beurk beurk. » Une de mes amies réplique que pour une fille qui se teint les cheveux en rose, c’est un peu ironique. Je lui sors mon majeur avant d’aller remettre mon tee-shirt. Piquer des tee-shirts à mes conquêtes, ça m’a permis de refaire ma garde de robe. Sans chaussures –pour changer- je ressors pour aller retrouver Jack. « Bon, j’dois avoir l’air d’un paillasson mais je suis prête. Bon, tu veux faire quoi ? » Je savais que je devrais rentrer me coucher mais j’m’en tape. C’est pas tous les jours qu’on retrouve monsieur Muscles.

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Il faudrait qu'un jour cette timidité sans pareil cesse. Oui, on en a marre de voir un mec comme toi aussi timide. Tu te présentes alors à la jeune femme qui ne peut donc pas voir pour qu'elle se souvienne de toi. Contre toute attente, elle te reconnu, tu ne pensais vraiment pas qu'elle allait mettre le doigt sur qui tu étais. Tu aurais pu être n'importe qui, avec qui elle avait batifolé quelques fois. La jolie rousse te sauta dans les bras, tu en étais un peu troublé. Alors, tu souris et tu acceptas son étreinte. Lou-Belle te demanda d'attendre ici qu'elle se change et tu t'exécuta. Quelques minutes après, vous sortiez de ce magasin, et toi tu étais bredouille. Mauvais tonton. « Hmm, on va prendre un café ? » demandas-tu poliment ne sachant que faire. Tu étais perturbé, tout cela n'était pas dans tes plans de base pour la journée que tu devais passé. Mais c'est tout aussi bien de croiser un imprévu histoire de pimenter la journée. « J'ai l'impression de t'avoir sauvé de cet endroit, je me trompe ? Tu n'avais pas l'air d'apprécier ce look de bonbon. » ries-tu légèrement. Non, tu ne te moquais pas mais bon, la voir là dedans te faisait bizarre. Et puis, tu te sentais un peu comme le gars qui l'avait sauvé du calvaire.

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Il a toujours été chou Jackson. Super timide, un peu penaud. Mais dans le fond, ça faisait son charme. Je cherchai dans ma mémoire pour retrouver son visage afin de me souvenir de ses yeux. Je me rappelai qu’ils étaient d’un bleu limpide, comme la mer. Et aussi qu’il avait une frimousse de bellâtre. Ce qui n’allait pas trop avec son caractère de petit chaton renfermé. Pour ma part, c’est l’inverse, j’ai le physique d’une adolescente mais la personnalité d’un boulet de canon. Je ressors donc de cette cabine avec mon sac et mon téléphone pour aller m’accrocher à son bras comme si ma vie en dépendait. En même temps, elle en dépend. Je lui souris lorsqu’il me dit d’aller prendre un café. « Laisse-moi deviner… nous allons aller nous asseoir à une banquette, on va s’échanger des banalités pendant quinze minutes et après tu vas me filer ton numéro de téléphone. » C’est un fait, quand je suis stressée, je parle trop. Alors, je fouille dans mon sac pour sortir une carte que j’avais fait faire. Vu que je ne pouvais plus écrire. « Tiens, ça nous évitera de perdre du temps. Alors, je suis devenue enceinte après un coup d’un soir, je le prends bien même si j’vais mourir pendant l’accouchement et je suis aveugle car on m’a renversé en voiture. A ton tour de me raconter ta vie, chaton. » Je sautille presque lorsque j’éclate de rire à sa remarque. « je ne porte que des tee-shirts amples ou des robes colorées pour mes spectacles. Les trucs roses et qui grattent très peu pour moi. » Alors, je me mets sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue. Il allait sans doute devenir écarlate. Dommage que je ne puisse pas voir ça. « Mais merci superman, tu m’as sauvé la journée. »

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Cela te faisait toujours plaisir de croiser des gens que tu avais jadis connu dans le Michigan ou même dans l'Illinois, tu te rappelais tous les bons souvenirs de cette époque là. Et lorsque tu étais à Chicago, tu avais rencontré cette jolie jeune femme. Lorsque vous étiez dans la rue, elle s'accrocha à ton bras pour te suivre, il est vrai que si elle est devenu aveugle, tu ne vas pas la laisser se prendre un poteau dans la tronche ou même se faire renverser par une voiture. Tu lui proposas d'aller boire un café, mais elle t'expliqua la situation. Vous alliez boire un café, parler, échanger vos numéros et blablabla. Alors ce qu'elle fit c'est qu'elle te donna une carte avec son numéro de téléphone, surpris, un peu rougeâtre, tu le pris et le mis dans ta poche. Lou te raconta comment elle était tombé enceinte, un coup d'un soir. Tu as toujours eu peur qu'une nana tombe enceinte après avoir couché avec elle, même si tu te protégeais. Et te réveiller un jour et qu'on t'appelle en te disant "hey Jax, t'es papa maintenant, allez ciao". Alors elle te demanda de raconter ta vie après elle, mais elle était moins palpitante. « J'ai quitté les States il y a 5 ans maintenant, je bosse ici à Bowen. J'alterne entre mon boulot de web designer et de temps en temps je me remet au mannequinat. » répondis-tu à la jeune femme avec un petit sourire. « Je comprends, ça fait un peu greluche tous ces trucs là, et puis ça te correspond pas! » continuas-tu en riant légèrement. Elle te remercia en t'appelant superman, tu rougis puissance 10 000. Heureusement qu'elle ne pouvait pas te voir, tu étais d'un ridicule sans nom. « Mais je vous en prie, demoiselle en détresse. » finis-tu en riant légèrement.

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Jackson & Lou-Belle

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Je ne suis pas trop miss subtilité. Au contraire, j’ai tendance à mettre les gens mal à l’aise (comme Karel) ou encore à les faire fuir (comme Jaeden). Du coup, en présence de Jackson, forcément, je ne prends pas de gants. Déjà car je n’ai pas droit au café et je doute de pouvoir rester assise à une banquette pendant plusieurs heures. Du coup, je l’écoute me parler de sa vie. 5 ans à Bowen. « T’es un saint, ça fait un an que je suis là et je songe qu’à me barrer. » Pour cause que ma vie était pour le moins mouvementé et que ma famille me manquait. J’en ai assez des histoires de tout le monde. J’ai pensé à tout le monde pendant une majeure partie de mon adolescence et du début de ma vie d’adulte. J’éclate de rire à sa remarque sur les fanfreluches. « bah j’aurai eu des yeux, j’aurai pu m’habiller en mode mignon mais je préfère le confort. » Et comme ma grossesse ne se passait pas très bien, j’avais envie de me sentir bien dans mes chaussettes. Sauf que je ne porte pas de chaussettes. Je me surprends à rougir lorsqu’il me m’appelle demoiselle en détresse. « Bon, un café à la maison ? Je dois rentrer m’allonger. Ce petit gars est en train de me rendre chèvre. Et je t’ai même pas demandé si t’avais une amoureuse depuis le temps ? »

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Tu adorais le fait qu'elle soit cash comme ça, vu que tu n'étais pas du tout comme ça toi. Vous étiez vraiment tout l'inverse de l'autre mais vous vous entendiez bien. Alors tu lui racontas, que tu étais arrivé il y a maintenant quelques années et que tu faisais ton trou ici. La jeune femme t'expliqua alors qu'en 1 an ici elle voulait déjà partir loin. Pourtant, tu trouves qu'on est bien ici, c'est une petite ville, avec des gens sympa qui sont très accueillant. « Pas besoin, t'es très mignonne comme ça ! » dis-tu à la jeune femme. Ouaaaa, Jackson Blackhood fait des compliments aux femmes. Mais que t'arrives-t-il bonhomme ? Tu faisais comme si de rien n'était et vous continuez à parler. Lorsque tu lui dis qu'elle était une jeune demoiselle en détresse qui avait besoin de son superman, elle rougit et tu affichais un sourire jusqu'aux oreilles. Hallelujah, tu sais faire rougir les femmes. Mais c'est que c'est ta journée aujourd'hui mon bon vieux Jax. « Avec plaisir ! » répondis-tu à son invitation pour un café chez la jolie rousse. « Non, je n'ai pas d'amoureuse, je suis toujours le célibataire qui sait pas parler aux femmes. » dis-tu sur le ton de la plaisanterie. « Et toi alors ? Malgré le petit bout qui pousse dans ton ventre, tu as quelqu'un dans ta vie ? » demandas-tu poliment.

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Etre sur le point d’avoir un bébé me rendait plus douce. Avant je faisais beaucoup la fête, maintenant, j’étais trop fatiguée pour sortir. Je ne parlai pas de ma cécité parce que de toute façon, j’allais finir par me faire opérer dans quelques mois et revoir la vie en couleur. C’est le secret du bonheur. Mon sourire s’étend jusqu’à mes oreilles lorsqu’il me dit que je suis mignonne. Je suis une femme, j’apprécie les compliments. « Merci chaton, t’es pas mal non plus. Du moins selon mes souvenirs. » j’ai cette faculté à sortir des sourires ultra bright. Où l’on me voyait de loin. Jack a toujours été tellement gentil. Un peu trop. Oui pour la nuit, pas tellement pour la vie. J’avais besoin d’un homme de caractère. « tu sais parler aux femmes. Ce sont elles qui ne savent pas t’écouter. » Je hausse les épaules. Encore un homme qui avait des problèmes de confiance en soi. « Moi ? » J’éclate de rire avant de me redresser. « Personne. Les mecs de mon entourage, ce n’est pas tellement une option. »

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C'était plaisant de retrouver quelqu'un que tu avais pu connaître dans le passé, aux Etats-Unis. Cela t'était déjà arrivé à Bowen, mais bon, ça faisait toujours plaisir de voir un visage familier que tu côtoyais il y a un certain temps. Lorsque tu la complimentas, elle sourit, ce qui te fit encore plus sourire. C'est rare que tu fasses des compliments aux femmes comme ça mais bon, des fois ça sortait comme ça, sans crier garde. Alors, la belle Lou te fit la même chose, elle se rappelait de toi comme étant un joli garçon. Evidemment, tu ne pu t'empêcher de rougir légèrement et à se moment là tu étais content qu'elle n'est plus la faculté de te voir car tu aurais vraiment été embarrassé. « C'est probable, mais elles m'écouteront un jour, j'y crois » dis-tu en rigolant légèrement. C'est vrai que tu savais parler aux femmes, enfin du moins, tu faisais de ton mieux pour ça. Ton manque de confiance prenait souvent le dessus mais tu savais le combattre quelques fois. « Et pourquoi ça ? » demandas-tu l'air interrogateur à ton amie.

HJ:

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Jackson & Lou-Belle

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Je n’aimais pas me confier. Parler des mecs avec d’autres parce que j’ai été éduquée qu’avec des hommes donc forcément, nous ne parlions pas chiffons. Mes frères étaient plus du genre comme Marshall dans How I Met Your Mother. On se collait sur la tronche. Mais ma mère m’a appris l’art du badinage en secret. Comme le fait de toujours brosser un homme dans le sens du poil. « Passe ton chemin sur celles qui t’écoutent pas. » J’avais haussé les épaules tandis qu’on marchait vers chez moi. enfin vers CJ mais j’allais bientôt prendre un appartement. Fatiguée, je trouve un banc à l’aide de ma canne pour m’asseoir quelques minutes. « Alors, y’a Ciàran qui m’a mise enceinte, CJ qui est dépressif, Jaeden qui m’a ôté la vue et Alek qui m’aimera jamais. » La catastrophe masculine par excellence la Lou-Belle. « je suis un peu trop loca pour les garçons. Tant pis, ils savent pas ce qu’ils ratent. »

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Les femmes, c'étaient ta grande faiblesse. Tu adorais les femmes mais tu ne savais jamais comment leur parler. Certes, tu avais eu des relations avec elles, mais tu ne savais pas trop comment tu avais réussis ni comment les aborder... Mais bon, si tu y étais arrivé, tu pouvais encore le faire. Mais bon, c'était pas trop la question du moment. Tu écoutais la jeune femme qui te disait de passer ton chemin sur les femmes qui ne voulaient pas t'écouter. Tu souris timidement en baissant la tête, elle avait raison après tout. « Aoutch.. Oui en effet. Ce Ciàran, c'est un ami ? Et ce Alek, qui te dit qu'il ne t'aimera jamais ? » demandas-tu à la jeune femme sincèrement. Elle était charmante, peut-être un peu délirante mais ça changeait du quotidien après tout. Tu savais qu'avec cette fille, tu ne pourrais jamais t'ennuyer. « C'est pourtant bien, ça change quand même » répondis-tu avec un sourire en coin à la jeune femme.

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J’énumère les hommes qui m’ont fait du mal dans ma vie à Jax et j’ai l’impression d’être une trainée. Mais après tout, who cares ? j’ai toujours su profiter de la vie. Le bébé me fait mal. J’ai mal au crâne. Et j’ai l’impression d’être un cachalot ambulant. Qu’est-ce que j’avais à offrir à un homme ? Je m’étais mise à y penser à force de trainer avec des couples. Je les voyais s’aimer, se déchirer et la perspective que je risquai de mourir bientôt… je me rendais compte que je n’avais personne qui m’aimait. Sincèrement. « Ciàran est mon meilleur ami. Il était triste un soir et avec l’alcool, nous avons conçu ce bébé. » penser à Ciàran était devenu aussi douloureux qu’à ma famille car j’avais l’impression de l’abandonner petit à petit. Je dépérissais petit à petit mais personne ne s’en rendait compte. Merci le maquillage. Mais ma tête me tournait plus qu’avant. J’avais du mal à jouer. Ça sentait la fin tout ça. « Il mérite mieux que moi concernant Alek. Certes, il a éveillé mon cœur tel un marin riche et sans peur mais je ne peux pas… je n’ai pas le droit de lui offrir le mien pour le peu de temps qu’il reste. » Je pose ma tête sur l’épaule de Jax avant de prendre sa main. « Je suis malade. Enfin tu savais déjà que j’étais anorexique mais ça s’est empiré. J’ai jusqu’à fin janvier pour prendre une quinzaine de kilos sinon… sinon le bébé et moi on y restera. C’est pour cette raison que je ne dois pas me rapprocher d’Alek. »

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