Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 31 Déc 2017 - 17:58
Je dois admettre que c’est tout nouveau pour moi et bien que j’ai adoré gouté à ses lèvres et que je recommencerais bien volontiers, je suppose qu’on peut faire autre chose que se rouler des galoches. Je souris néanmoins à sa réflexion constatant que de nous deux, il était peut-être le plus enfantin sur ce point. « Oui, c’est sur qu’il y a foule aux autres tables. » lui fis-je remarqué avec un sourire en coin, moqueur avant de regarder vers le comptoir, comme l’indiquait Ren. Effectivement y avait quelques personnes là-bas, affalés au bar. Je souris et me tourne vers lui « Et me priver de ma glace à la cerise ? » fis-je avec une petite moue enfantine. « Bien que tes lèvres soient très agréables, j’y tiens à ma glace à la cerise… » lui dis-je avec un sourire contrit. Et alors que je me mets à déguster cette petite cerise bien rouge et juteuse en fermant les yeux pour la savourer de mon mieux, je ne vois pas ce qui a fait buguer Ren au point de me fixer comme il le fait. Je m’en aperçois qu’une fois ma cerise dégustée et appréciée et je suis un peu inquiet. J’agite ma main devant son visage pour le faire réagir et ça marche, bien que sa réaction et très bizarre. Soit… J’ai p’tre fait quelque chose de mal. « Tu m’en veux pour quelque chose ? » demandais-je sans comprendre « C’est par rapport au serveur ? » supposais-je alors que j’avais défendu le pauvre travailleur qui n’avait rien demandé. Naïveté.
Finalement, les choses se tassent et Ren me propose une sortie. Je n’ai rien de prévu, hormis quelques révisions, mais rien de bien important que je ne puisse pas reporter. Et lorsque je lui dis que je dois d’abord m’occuper de mon chien mais que je serais libre un peu plus tard, il m’interroge vis-à-vis de Lokhen. J’ignorais que ça l’intéressait, même si je lui ai déjà parler de lui. « En général, je vais dans les bois autour de la ville, il a besoin de grands espaces pour se dépenser… » lui avoues-tu sans pour autant rentrer dans les détails. « Ouais, bonne idée, je crois qu’il y a le festival de noël à Bowen, on peut s’y rendre ? C’est pas tous les jours qu’on trouve une patinoire ici… je suppose. » fis-je après réflexion. J’aimais bien patiner, même si je n’étais pas non plus un pro. C’était un peu comme le roller, et j’appréciais beaucoup la sensation de patinage. J’avais souvent eu l’occasion d’en faire en France notamment grâce à la localisation de mon petit village de montagne. « Mais… tu sais patiner ? » l’interrogeais-je curieux.
Il m’apprend que ses parents le laissent faire un peu ce qu’il veut sans jamais rien lui dire. C’est super étrange, moi j’ai toujours eu mes parents sur le dos, même si je trouvais que j’avais une certaine liberté. Mais quand ma mère me disait d’être à la maison pour 18h00, ce n’était pas 18h01 au risque de me prendre des remontrances. Je n’avais pas non plus le droit d’aller ou je voulais quand je le voulais, je devais toujours demander la permission avant. En somme, j’avais eu une éducation toute à fait correcte, sauf que depuis leur mort, je n’avais plus personne pour me cadrer comme ils l’avaient fait. « Sérieux ? ils te laissent tranquille ? t’as pas de couvre feu ou autre ? » lui demandais-je surpris. «Bon… après… c’est vrai que t’es plus vieux mais… c’est assez surprenant… » ajoutais-je en souriant. Je mange ma glace, j’en profites pour lécher goulument ma cuillère parce que merde ! GOUT CERISE QUOI ! Rien ne doit se perdre ! Il me propose de le retrouver après son entraînement de boxe et je souris sans pouvoir m’en empêcher. Il m’avait déjà parlé de la boxe durant nos heures de travaux de soutient, et je dois dire que j’irai volontiers le mater regarder à l’entraînement si je n’avais pas Lokhen à m’occuper. « ça marche ! J’essaie de faire vite pour arriver avant la fin de ton entraînement. » lui dis-je en souriant, repoussant la coupelle vide, « c’était trop bon. » souris-je en tapotant mon ventre de ma main.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 31 Déc 2017 - 19:05
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 31 Déc 2017 - 20:44
Ren a écrit:
Non, non ! C’est juste que … Ben … J’aurais bien aimé être à la place de cette cerise.
Je n’ai, pas tout compris sur le moment. Il m’a fallu quelques longues et interminables secondes avant de saisir toute la portée de ses paroles. Je l’ai d’abord regardé avec incompréhension, comme s’il était devenu fou et puis… quand j’ai réalisé ce qu’il voulait dire, j’ai senti mes joues qui s’empourprèrent. Je note que j’ai tendance à rougir un peu trop, chose que j’ignorais possible chez un homme. « T’es complètement taré. » souris-tu en baissant les yeux, quand même touché par l’allusion qu’il avait faite. Après tout, c’était plaisant de savoir qu’il aurait bien voulu que ses lèvres soient à la place de la cerise. Enfin… C’était bien ça qu’il voulait dire, n’est-ce pas ? Heureusement que la conversation bascule sur Lokhen et sur ses parents, parce que je commençais à avoir des pensées beaucoup moins innocentes d’un coup. Ça doit être les hormones qui me travaille… D’un côté, ce serait bien la première fois…
« -Doué ? je dirais pas tant… Mais je me débrouille… J’en faisais souvent avec mes amis en France. » lui dis-je en souriant. Enfin, c’était surtout ma meilleure amie qui m’y traînait toutes les semaines lorsque la patinoire était ouverte. « Ouais c’est pas bien différent du roller ou du ski. C’est une question d’équilibre ! » souris-je en terminant ta glace. Je suis conscient que n’importe qu’elle ado de notre âge envierait la confiance qu’avait les parents de Ren envers leur fils. Dans d’autres circonstances j’aurais pu l’envier aussi si mes parents étaient toujours là. Mais maintenant, je donnerais tout pour entendre ma mère me sermonner comme elle le faisait autrefois. Et puis entendre Ren se contredire presque en disant qu’il est plutôt sage mais que ses parents ont surtout peur de le savoir à l’hôpital ou chez les flics, j’ai presque envie de rire. Mes parents n’avaient pas ce genre d’inquiétude parce que je savais que j’avais intérêt à filer droit, et pourtant, mes parents avaient jamais étés violent envers moi. J’insiste pas plus, parce qu’il est temps d’aller sortir Lokhen. Je n’aime pas l’idée de me faire inviter, mais c’est lui qui a voulu après tout et puis je l’inviterais la prochaine fois.
Je rigoles à sa phrase alors que nous sortons après qu’il est payé. « Merci » dis-je en souriant, « Et ne cries pas victoire trop vite… Tu les feras ces exos de maths ! Tu peux me croire, je devrais être bon pour… demain ou après-demain! » ris-je de bon cœur en le taquinant un peu. Alors qu’il passe ses bras autour de moi, comme lorsque nous sommes venus, je profite de ce moment pour lever les yeux vers lui, l’admirant. Tout est tellement plus simple avec lui et surtout naturel, même si c’est bien la première fois que… bah que j’ai… un petit copain ? Enfin… je suppose que… J’ai un doute quand même, est-ce que lui nous considère comme ensemble ou bien ? J’ai pas le temps de lui poser la question que ses lèvres viennent rencontrer les miennes. C’est tellement agréable que… Oh bordel… dites moi pas que je viens de… gémir ? Je sens une fois de plus mes joues qui s’empourprent et alors qu’il va pour s’écarter de moi, je glisse ma main gauche derrière sa nuque pour approfondir le baiser quelques secondes de plus en laissant ma langue caresser la sienne. Déjà, parce que j’en ai envie et aussi… parce qu’avec un peu de chance, il aura oublié mon gémissement à la con. Puis… Il faut bien qu’on se sépare, ne serait-ce que pour respirer, parce qu’aux dernières nouvelles, on est pas champions d’apnée. Faudrait que je me renseigne pour me faire greffer des bronchies, p’tre que ça peut permettre de respirer indéfiniment dans ce genre de situation. Je suis sur que je suis rouge tomate là. C’te honte. Il a pas l’air de le remarquer, ou sinon c’est le cas, mais il ne fait pas de remarque…
Ren a écrit:
« Mh … Tu devrais y aller avant que je ne te bouffe les lèvres. »
Je laisse un rire s’échapper de mes lèvres. « T’oserais pas… si tu me bouffes mes lèvres… tu pourras plus jamais les embrasser après. » me moquais-je gentiment. « Mais… je vais quand même y aller… on ne sait jamais… » ajoutais-je en lui faisant un clin d’œil. Je me glissais légèrement sur la pointe des pieds pour y déposer un furtif baiser à nouveau « A toute à l’heure. », avant de partir, prenant la direction d’une ruelle différente de la sienne.
******
J’avais couru à en perdre haleine, mes pensées tournées vers Ren. J’avais passé l’heure avec Lokhen, m’amusant avec lui et le câlinant en me demandant comment j’en étais arrivé là. J’avais bien compris que je pensais souvent à lui depuis quelques temps. Je m’étais littéralement attaché à lui et ce n’était pas pour rien qu’on avait eu autant de cours de soutien. Au fur et à mesure, je lui avais suggéré des heures en plus, juste pour pouvoir passer du temps avec lui. Maintenant, je commençais à comprendre pourquoi.
J’étais excité à l’idée de ce qui s’était produit cet après midi, et j’avais franchement peur que cela n’avait été qu’un rêve. Après une heure avec Lokhen, puis une douche bien trop froide au niveau des douches publiques désertées sur la plage, j’étais prêt à le retrouver. Je câlinais mon chien qui devait malheureusement se sentir bien seul, mais je ne pouvais pas l’amener au festival bien qu’il aurait adoré. Je me rendis presque en courant jusqu’à la salle de sport, histoire de me réchauffer un peu. Je n’allais vraiment pas pouvoir continuer comme ça longtemps si je ne voulais pas me retrouver en hypothermie ou avec une pneumonie, mais je me refusais toujours à demander de l’aide à Eibell. Qu’elle aille au diable.
Heureusement la salle de sport était chauffé, et bien que j’avais encore l’impression d’être geler, je ne claquais plus des dents c’était déjà ça. Je me postais sur les hauteurs des gradins, prêt d’un des nombreux chauffages en matant Ren. Bordel qu’il était beau. J’observais chacun de ses muscles qui se contractaient à chaque mouvement et qui me faisait plus d’effet de réchauffement que le radiateur lui-même. Je finis d’ailleurs par m’asseoir en sentant mon pantalon devenir un peu trop étroit, rougissant de savoir mon corps réagir ainsi à la vue de sa musculature parsemée de sueur.
Ren a écrit:
Alors, t’as bien profité du spectacle ? »
S’il savait. Oh S’il savait l’effet qu’il m’avait fait rien qu’en boxant. Je m’abstins de le lui dire d’ailleurs. Et alors que j’avais retrouvé le contrôle de mes émotions, voilà qu’il venait me narguer avec cette bouteille. J’observais sa gorge exposée aux tentations et je du reconnaître que je me serais volontiers jeter sur lui pour l’embrasser si nous avions étés seuls. D’ailleurs, à la pensée que d’autres pouvaient voir les réactions de mon corps, je fus soulagé de sentir mon entrejambe reprendre sa taille initiale. « Et bien… Le mot est faible… » soufflais-je sans pouvoir me retenir. « Et comment ! T’es vraiment doué… » lui dis-je en souriant. « Mais, j’y connais pas grand-chose en boxe… C’est le Taekwondo que je pratique. Et tu vas me foutre… » Quoique… a bien y réfléchir… être mis au tapis par Ren ça me plairait assez bien. Lui, au dessus de moi, sur un tatami… « Ouais, j’essaierai ! On fera un petit combat. » me repris-je avec un grand sourire innocent. J’acquiesce d’un signe de tête et je me lève juste avant qu’il ne m’embrasse. Je frissonne de bien être à retrouver ses lèvres, à moins que ce ne soit de froid, faut dire que je suis toujours en mode glaçon quand même. « Pas de soucis vas-y ! » répondis-je en gardant les mains dans les poches pour les réchauffées.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 31 Déc 2017 - 22:56
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Lun 1 Jan 2018 - 0:29
J’étais un peu choqué par les sentiments qui semblaient animés Ren. Je ne savais pas s’il était normal de faire de telles déclarations alors qu’on venait de s’embrasser pour la première fois à peine une heure auparavant. C’était troublant. Peut-être qu’il pensait à moi depuis un moment aussi, comme je le faisais pour lui et qu’il était plus à l’aise pour exprimer ce qu’il ressentait que moi. Il fallait dire que je n’avais jamais été très expressif, même avant de venir à Bowen. Je décidais de ne pas me poser d’avantages de question et de prendre ce qu’il me disait comme ça venait, avec un grand plaisir qui faisait battre mon cœur à tout rompre. Je dardais d’ailleurs mon regard bleu dans celui plus sombre qu’était le sien, et je me mordis la lèvre inférieur pour garder un peu de contrôle sur moi et ne pas me jeter sur ses lèvres qui n’appelaient qu’à être goûtées.
Le sourire que je lui offris voulait tout dire. Evidemment que je foncerais pour le ramasser s’il venait à s’éclater sur la glace. Je m’improviserais même infirmier s’il le fallait, bien que de ce côté-là, il avait du souci à se faire. « Aucun problème, je porte bien la cape de superman paraît-il. » ricanais-je avec un sourire narquois. J’avais hâte de me rendre avec lui à la patinoire, heureux à l’idée de pouvoir lui tenir la main pour l’aider si nécessaire. Surtout que de ce que j’avais remarqué, les marques d’affections en public n’avaient pas l’air de le déranger, ce qui au fond, me plaisait assez. Je n’avais jamais eu aucun apriori sur les gays même si je n’avais pas pensé l’être jusqu’à ce que j’embrasse d’abord Orson sans que ça ne me pose de problème – Bien que c’était plus par peur de le perdre- et ça m’avait permis de me faire comprendre que si mes pensées étaient autant orientées vers Ren, ce n’était pas pour rien.
Lorsqu’il parla de redoubler une nouvelle fois, je fronçais les sourcils, prenant un air réprobateur. Je supposais que je devais ressembler à mon père quand il faisait ça avec moi, ce qui me fit d’ailleurs soupirer. « tu as déjà redoubler une fois Ren, Et puis, c’est pas parce que tu iras à l’université qu’on se verra plus… » lui dis-je afin de le motiver à travailler. Je ne voulais pas qu’il foute en l’air son année, surtout à cause de moi. « De toute façon, on verra d’ici la fin de l’année, on y est pas encore ! » souris-je doucement. Et quant-à prendre le risque de me faire manger les lèvres, je lui fis un sourire narquois sans rien lui répondre. Je partis juste après.
***
Je l’avais observé faire son dernier combat. J’avais apprécié le spectacle, surtout parce que j’avais l’occasion de le mater comme jamais. J’avais vu ses muscles se contracter, son corps me donnait l’impression de suivre les pas d’une danse lorsqu’il donnait et esquivait les coups. C’était beau. Et surtout, il était à fond. Il était concentré sur ses gestes, choses que j’avais rarement l’occasion de voir. Lorsque je lui donnais des cours de soutien, j’avais souvent l’impression qu’une simple mouche volante l’intéressait plus que ce que je disais. Quoique je me demandais si c’était pas plutôt moi finalement… Lorsqu’il me rejoint, il remarqua à mon grand malheur, l’érection sous mon pantalon. Cette honte ! Bon, heureusement, il ne fait pas de commentaire, j’aurai été trop mal et je pense qu’il l’a compris. « Et comment… je pense que… je reviendrais te voir… souvent. » souris-je malicieux. « Surtout pour te voir démonter tes adversaires comme tu l’as fait ! » ricanais-je en ayant remarqué qu’il était loin d’être ravi le gars qui s’était fait mettre au tapis tout à l’heure.
J’acquiesces à l’idée de l’attendre vers les vestiaires, et on s’embrasse furtivement. Je vais pour lui passer devant pour me diriger vers les vestiaires et il m’arrête, alors que je le regarde sans comprendre. Ah ! il veut un deuxième bisous, et bah il en demande… Il glisse sa main chaude dans mon cou et j’avoue que ça me fait frissonner de bien être, même s’il sue. Puis sans comprendre, il me gueule presque dessus. A merde… ca se sent tant que ça que je suis gelé ? Fait chier… Je dois être plus prudent à l’avenir. « Euh… non rien… je…. Je me suis baigné. » mentis-je en me passant une main dans le cheveu, toc que j’ai quand je suis nerveux. « Quoi ? ou ça ? » demandais-je alors qu’il m’entraine sans me laisser le choix vers les vestiaires. Bien que son geste et doux, je comprends que j’ai pas le choix et je veux pas me prendre la tête avec lui maintenant, pas déjà.
Une douche maintenant ? mais j’ai pas d’affaire et… attends pas ensemble quand même !?! ah non ça va… Je suis rassuré, heureusement qu’il précise parce que j’ai du pâlir puissance mille. Pas que… enfin c’est juste que je me vois pas me prendre une douche avec lui quoi… D’ailleurs, ces paroles ont l’effet de me faire passer du blanc au rouge en cinq secondes. J’suis écrevisse. Il perds pas le nord quand il parle de me réchauffer. Mais… je vais pas m’asseoir sur une douche chaude, donc je vais être obéissant… pour une fois ! Même si son regard montre clairement qu’il aimerait que je désobéisse « Désolé mais… Tu pourras que m’imaginer sous la douche » lui dis-je en rentrant dans la cabine avec un sourire provocateur avant de refermer la porte sous son nez.
Je reste une dizaine de minutes sous l’eau chaude, la première depuis… quatre mois. Je la savoure de mon mieux même si je pense que j’ai trouvé une solution pour me doucher régulièrement avec de l’eau chaude : ici. Je dois juste trouver un moyen de rentrer sans me faire prendre, ce qui est une autre paire de manche. Je trouverais bien comment. Je ne sais même pas combien de temps je suis rester sous la douche, Ren m’a prêté une serviette et je me rhabille rapidement alors que mes cheveux sont toujours humides. Bon, j’espère qu’il va pas trop se poser des questions sur le pourquoi je vais me baigner à cette heure-ci, « Merci » dis-je à Ren, reconnaissant pour ce qu’il a fait, bien qu’il ne sache pas de quoi il en retourne exactement. Je me penchais pour lui donner un baiser plutôt chaste par rapport à ceux qu’on avait eu jusque là « On y va ? » lui proposais-je alors en souriant à nouveau.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mer 3 Jan 2018 - 17:29
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Mer 3 Jan 2018 - 20:37
J’étais un peu déçu de constater que les études ne l’intéresser pas. C’était dommage, il avait pourtant d’étonnantes capacités… si la matière l’intéressait. « Tes parents vont rien te dire ? » lui demandes-tu quand même, étonné que ses parents ne soient pas plus inquiets pour son avenir. Oh et puis, c’était son choix après tout et t’avais rien à dire, juste à l’encourager.
* * *
Les mots de Ren me firent quand même froncer les sourcils. J’avais bien vu qu’il était doué, mais il avait une telle rage en lui, c’était presque effrayant. Et surtout, il avait une telle confiance en ses capacités que c’était inquiétant, pour son propre bien. Je pratiquais depuis l’âge de cinq ans le Taekwondo, j’avais donc acquis beaucoup de capacité, de technique et d’adresse, pour autant, je n’étais jamais sur de remporter un combat sur un tatami face à un adversaire ayant les mêmes compétences que moi. C’était aussi pour ça que j’évitais les bagarres dans la mesure du possible, même si je provoquais parfois un peu trop. Mais Ren, il n’avait pas autant de recul, il était… trop sûr de lui. Malgré tout, je souris, même si c’était un peu forcé tout en jetant un coup d’œil vers son adversaire qui se diriger vers les vestiaires en contrebas du gradin. « Okay Chuck Norris » le taquinais-je doucement.
Je l’avais finalement suivi dans les vestiaires, frigorifié. Il m’avait poussé à prendre une douche, mais je ne m’étais pas fait prier. En sortant, de la cabine, il m’attendait déjà. « Désolé d’avoir mis autant de temps » lui dis-je en souriant, gêné. Alors que je m’apprêtais à sortir, il va comme pour m’enlacer, et sentir son corps contre le mien me perturbe un peu, pour autant je ne changerais pas de place, pour rien au monde. Sauf que son commentaire me refroidi autant qu’une douche glacer. Je lui lance un regard suffisamment éloquent et il s’excuse. Je soupire malgré moi et attrape la serviette pour m’essuyait au mieux les cheveux « voila ! c’est mieux ?C’est rien. Mais ne t’en fait pas pour moi, j’suis solide tu sais…. Et au pire… tu joueras les infirmiers ! » ricanais-je en enfilant mon blouson. « Allez vient, ne tardons pas plus. » ajoutais-je en entremêlant mes doigts avec les siens avant de nous diriger vers la sortie.
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 14 Jan 2018 - 16:46
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 14 Jan 2018 - 22:34
C’est bizarre, il y a encore quelques heures, on était surtout des camarades qui devions nous entraider. J’ai l’impression de découvrir un nouveau Ren, du moins des facettes que je n’aurais jamais imaginé chez lui et ça me plait. J’essaye de ne pas trop m’emballer, c’est nouveau pour moi et j’ai un peu peur de la suite. Ren est plus âgé en plus, alors il a probablement déjà fréquenter des filles ou des garçons, alors il navigue pas à reculons et je veux pas que mon inexpérience vienne tout gâcher alors que ça commence à peine entre nous, et puis on va pas déjà s’engueuler pour une histoire de cheveux mouillés, ce serait con quand même, non ? Alors je me les essuies du mieux que je peux suivant ses recommandations et ça semble lui convenir si j’en juge son sourire. « Bien monsieur l’infirmier, c’est mieux là ? J’ai votre permission pour sortir d’ici ou je dois rester encore en quarantaine ? » plaisantais-je en affichant un sourire narquois. Après tout, je n’allais pas non plus perdre mes bonnes vieilles habitudes, les vannes pourries, c’est ma marque de fabrique !
Les doigts entremêlés, nous quittons le gymnase pour le festival ou se tient la patinoire. C’est étrange de se tenir la main, mais ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire. C’est la première fois que ça m’arrive, je tenais bien la main de ma meilleure amie souvent, mais ça n’avait pas du tout la même signification qu’aujourd’hui. Je m’en fous du regard des autres, de toute façon je fais pas ma vie en fonction d’eux, et visiblement Ren semble aussi loin de s’en soucier. Comme quoi, deux mecs ensemble c’est pas un problème et si quelqu’un trouve quelque chose a redire, il va se heurter à des poings dans la gueule.
Le trajet a été plutôt rapide, nous sommes déjà au stand pour retirer les patins, Ren me demande ma pointure et c’est tout naturellement que je lui réponds « 45 » et puis je réalise ma boutade. « A merde, c’est la taille française. Euh attends. » lui dis-je en sortant mon téléphone pour convertir les pointures selon les pays. « Hum… du 11 s’il vous plait? » soufflais-je après vérification en relevant la tête vers le bénévole qui s’occupait des chaussures avant de me tourner vers Ren pour qu’il annonce sa pointure à son tour.
Une fois les patins en mains on se dirige vers l’un des bancs qui entoure la patinoire pour s’installer afin de les enfiler. « Tu pratiques de la boxe depuis longtemps ? » lui demandais-je avec intérêt. J’avais bien remarqué qu’il avait une certaine technique qui demander quelques années d’entraînement, pour autant tu étais surpris par la rage qui avait transpercé de lui lorsqu’il s’était battu contre son adversaire, j’espérais en découvrir un peu plus sur lui et il fallait reconnaître, parler de Ren était plus intéressant que parler des maths !
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Sujet: Re: max. - les maths, cet enfer. Dim 21 Jan 2018 - 12:21