Baton Rouge nous voilà - Jeff

Le jour pointe à peine le bout de son nez quand tu sors de la maison. Le silence règne et des souvenirs d’enfance viennent titiller ton esprit alors que tu avances vers le garage. Ils se font même plus présents quand tu ouvres la porte. Mais tu n’y prêtes pas spécialement attention. Tu es là pour la Mustang. Tu es restée presque éveillée toute la nuit à cause de la belle. Alors tu te mets rapidement à l’ouvrage sans oublier de mettre de la musique. Tu te laisses aller à cette ivresse que t’apporte cette activité. Oubliant tout ce qui t’entoure, tu ne fais même pas attention au soleil qui se lève ou aux bruits qui accompagnent le jour. Non tu es perdue dans le moteur de la voiture. Vous êtes en tête à tête et tu lui parles. Tu la charmes juste pour entendre son moteur ronronner. L’idée de la balade avec Jeff est bien présente dans ton esprit alors pas question de lâcher prise. De toute façon tu sais qu’elle va céder. Tu n’entends même pas ton homme arriver, trop prise par ce que tu fais. Et puis quelqu’un toussote. Ce qui te fait lever la tête. Tu es bien maquillée et tu as les mains aussi noires que si tu les avais trempé dans du charbon. Tu souris. « Bonjour toi. » Tu le laisses venir vers toi, alors que son regard apprivoise le tien. « Alors on me surveille. » Tu te mords les lèvres vu la façon dont il te mate. C’est terriblement sensuel. La musique résonne dans l’espace. Puis ton homme enlace ta taille. Tu n’as pas le temps de répondre à sa remarque, qu’il kidnappe tes lèvres avec envie. Tu réponds à son baiser avec douceur et volupté. Tu te cambres pour augmenter le contact de ton corps contre le sien. Mais tu gardes tes mains à l’écart. En tout cas pour le moment. Jeff abandonne tes lèvres pour te taquiner sur la Mustang. « Je crois que mes frères ont foutu le bordel dans le moteur juste pour me rendre la tâche plus difficile. Parce qu’il y a des choses qui ne collent pas. Ils ont du se dire que je devais me ramollir à Bowen niveau mécanique. » Tu essuies vaguement tes mains à un torchon et puis tu attrapes Jeff par la taille. Tes mains dérapent un peu sur ses fesses. « Même si je l’avais fais démarrer, je ne serais pas venu te chercher. » Tu l’embrasses avant de faire glisser tes lèvres dans son cou. Jouant avec provocation contre sa chair. « Je trouvais plus amusant le fait que tu me surprennes dans le garage. J’adore quand tu me mates avec cette pointe d’envie dans le regard. » Tes mains se font plus coquines et ton corps provoque celui de ton homme. « Tu as déjà fait l’amour sur le capot d’une Mustang ou bien sur des sièges en cuir. » Tu le taquines avec sensualité. Tu serais bien capable de le dévorer tout de suite. Il suffirait juste de fermer correctement la porte du garage. Mais tu peux aussi attendre et t’occuper de la Mustang en priorité avant de t’occuper de ton homme. Loin de la maison familiale dans un endroit plus discret comme au bord du lac qui se trouve à quelque kilomètre. Après cela dépendra de la motivation de Jeff. Osera t-il le risque du danger d’être surpris. De quoi pimenter la joute. En tout cas toi tu te fais des plus provocante.

Plongée dans ce que tu fais, tu n’entends pas Jeff entrer dans le garage. Tu es trop prise par la Mustang pour faire attention à ce qui se passe autour de toi. C’est un tête à tête auquel tu as pensé toute la nuit. Tu jubiles de pouvoir enfin tripoter le moteur, impatiente de l’entendre tourner. Même si cela ne marche pas comme tu le voudrais. Puis un raclement te surprend. Ton homme est là. Et il ne vous faut pas beaucoup de temps pour vous taquinez. Pas question de passer à côté de ce plaisir exquis qui vous rend à chaque fois plus gourmand. Rapidement les lèvres de ton amoureux s’emparent des tiennes. Vos mains retrouvent vos courbes. C’est délicieux de le sentir contre toi. C’est même grisant et le lieu ne fait qu’augmenter cette griserie. Il aime te mettre le feu. Il te demande où tu en es au niveau de la voiture. A croire qu’il est impatient de l’essayer. Tu lui dis franchement ce que tu penses. « C’est sur qu’ils vont râler de voir que j’ai relevé le défi. Parce que je pense tenir la panne. Une belle photo à ajouter à notre album, cela les fera maronner d’avantage. » Mais même si tu crèves d’envie de conduire la Mustang, tu as encore plus envie de jouer avec Jeff. Un jeu sensuel, indécent et insolent. Et tu t’y appliques sans modération et c’est réciproque. Au diable les tâches de cambouis sur ses fesses. Tu ne t’attendais pas à ce que Jeff saisisse les tiennes avec la même ardeur, mais tu ne peux qu’apprécier son audace. Tu soutiens son regard. Et vos baisers se font moins sages comme vos mains qui pressent d’avantage vos fesses. Tu te fais plus coquine, laissant ton souffle effleurer sa chair. Il est réceptif, cela rend ton envie plus vorace. La porte du garage est entre ouverte, quelqu’un pourrait vous surprendre. Mais cette idée du danger donne une saveur encore plus torride à l’échange. Tes mots provoquent. Tu titilles Jeff. Cherchant à le pousser d’avantage. « Oui je sais et c’est fait exprès. J’avais envie de gâter mon homme dés son réveil. » Ta voix suave accompagne tes gestes. Et tu continues. Ivre de la chaleur qui se glisse au creux de tes reins. Ton corps se cambre, cherchant d’avantage le contact avec celui de Jeff. Le jeu se fait brulant, comme l’étreinte. « Alors cela va être un dépucelage pour nous deux. Au moins sur une Mustang. » Tu souris presque innocente. Ta jambe droite remonte contre la jambe de Jeff. Rendant l’étreinte plus intime. Tu l’aguiches. Pas question d’être farouche même vu la situation. « Je pense qu’il n’y a pas que le capot qui aimerait avoir la trace de mes fesses. » Tu le mordilles. Tes doigts se glissent sous son tee-shirt. Alors que Jeff te presse d’avantage. Il n’a pas l’air de craindre le fait d’être surpris. Et ses paroles te renforcent dans cette perspective. « J’ai envie de mon homme même très envie. Et lui il a envie de sa femme.» Tu retrouves ses lèvres dans un baiser insolent. Une de tes mains glisse sur sa hanche, puis son bas ventre. Avant de s’attaquer à la fermeture de son pantalon. Tu peux ainsi accéder à l’objet de ton désir. « L’idée que l’on pourrait être surpris m’excite d’avantage. Et toi ? » Tu pourras aller fermer la porte si Jeff le souhaite. Mais pas question de se défiler face à cette monter de plaisir et d’adrénaline.

Tu ne peux pas te contenter que de réparer la Mustang. Même si tu rêves de prendre une photo au volant de la belle cylindré juste pour faire marronner tes frères. La présence de Jeff dans en ces lieux te donne des idées qui sont loin d’être sage. Et puis le capot de la Mustang risque fort d’apprécier ce qui se dessine peu à peu entre vous deux. Tu joues les provocatrices, te moquant du fait d’être surprise dans une position des plus parlantes. Au contraire cela renforce l’envie et te grise d’avantage. Et Jeff a l’air autant émoustillé que toi, il n’y a qu’à voir la façon qu’il te dévore. Alors tu viens coller ton corps contre le sien. Tes mains s’approprient ses courbes, et il en fait de même. Vos lèvres titillent vos chairs qui doucement se mettent à bruler. L’incendie se fait plus intense sous les mots murmurés, susurrés comme d’exquises gourmandises. Ils s’ajoutent aux baisers fougueux. Ton regard accroche celui de ton homme. Tu n’oublies pas que tu es chez ton père et même si tu ne l’as pas vu dans le coin ce matin. Il peut débarquer à tout moment. Comme tes frères d’ailleurs. Mais tu t’en moques un peu, et puis tu n’es plus une gamine tu as bien le droit de t’offrir une gâterie. Et de combler ton homme. « Difficile de douter de ton excitation mon cœur. » Jeff est aussi brulant que toi. Aussi avide de se perdre dans un moment de luxure en ta compagnie. « Mon père ne te dira rien. Il me tuera par contre. » Tu te mets à rire tout en lui faisant un clin. Ton père serait surement plus gêné que toi. Voir sa fille être une femme pas sur qu’il supporte. Il a toujours eu du mal à te voir grandir et surtout à te voir lui échapper. Mais Jeff préfère être prudent, il t’abandonne pour aller fermer. « Cela aurait été marrant la porte ouverte. » Tu le regardes faire. Et puis tu jettes un coup d’œil au moteur. Le capot est encore ouvert, tu vas pour le fermer. Histoire de faciliter la suite. Quand .. « Putain de merde pourquoi je n’y ais pas penser plus tôt. » Tu jures, te maudissant même. Tu remets les mains dans le moteur. Le problème était sous tes yeux et tu n’y avais même pas fait attention. Tu devais vraiment avoir la tête ailleurs. « Franchement comme je peux être conne parfois. » Tu t’en veux parce qu’au final tu as cherché dans la mauvaise direction. Tu oublies même Jeff, qui reviens en tenant son pantalon. « Cinq minutes chéri. Je crois que j’ai la solution. » Tu remets en place ce que tu as enlevé plus tôt. Bidouillant les fils sans porter attention à ton homme. Là ton envie c’est la Mustang qui la comble. Tu retournes t’assoir au volant. « Montre moi ce que tu as dans le ventre ma belle. » Tu tournes la clé. Et là le moteur se met à ronronner sans aucun accro. « Quel son superbe. Le pied total. Meilleur qu’un coup vite fait. » Tu regardes Jeff. « Désolé je ne disais pas ça pour toi. Mais putain c’était si facile et je me suis compliquée la vie. Enfin non parce qu’il y avait aussi un souci avec les bougies d’allumage. » Tu es tout excitée, mais ton homme a l’air plutôt frustrer. « On va pouvoir aller faire un tour. » Tu laisses le moteur tourner et tu viens enlacer Jeff. Tes lèvres s’emparent des siennes avec passion alors que tes mains emprisonnent ses fesses. « Promis je vais me rattraper. » Tu le pousses un peu contre l’établi. Quand la porte s’ouvre sur tes trois frères. « On a entendu le moteur. » Puis ils se mettent à rire tous les trois avant que Will rajoute. « On dérange en pleine action peut être. » « Non pas du tout. » Tu laisses Jeff pour retrouver tes frères pour un câlin collectif. « Tu es vraiment la meilleure sœurette. » « Merci Ted mais vous ne m’avez pas facilité la tâche. » « On a juste un peu trafiqué quelques trucs. » Will propose de tous rentrer pour aller fêter cela autour d’un bon petit déjeuner. « Oui et puis je vais prendre une bonne douche et ensuite j’emmène mon homme faire un tour dans cette beauté. » « Vous voulez surtout essayez les sièges arrière ou le capot. » James vous regarde d’un air taquin. « Oui on a un truc à rattraper avec Jeff. Faut que je me fasse pardonner d’avoir préféré la Mustang à son corps d’Apollon. » Tu viens embrasser Jeff, alors que des regards et des sourires plein de sous entendus se glissent entre vous quatre. Tu éteins le moteur et vous sortez du garage pour aller prendre un bon petit déjeuner. La journée ne fait que commencer et tu sais qu’elle sera sublime. Tu as réparé la Mustang et tu es surtout entourée des gens que tu aimes.

Tu oublies bien vite le moteur de la Mustang, préférant t’occuper du joli petit cul de Jeff. Très vite la température monte et le jeu se fait plus provocant et intime entre vous. Vous vous taquinez comme à votre habitude. « La tête ?? Non mais il te castrerait surement.. » Tu ne penses même pas au fait qu’en disant ces mots cela pourrait déconcentrer ton homme. De toute façon tu sais comment le remettre en selle si le besoin s’en fait sentir. Mais ce qui le tracasse c’est la porte du garage ouverte, toi tu trouves ça grisant. Quoi que les idées qu’il énonce le sont tout autant. « Attention je pourrais bien jouer les vilaines filles la prochaine fois que j’aurais une cabine d’essayage ou dans un ascenseur à porter de main. » Ta voix est sensuelle. De quoi le titiller d’avantage le temps qu’il va fermer la porte. C’est là que tu penses à quelque chose et tu te replonges dans le moteur. Tu tiens enfin la raison de la panne. Du coup le moteur devient à nouveau ton centre d’intérêt. Tu ne penses pas que ta position soit subjective et appelle à des idées pas du tout catholiques. Non toi tu es de nouveau à fond dans la mécanique. Et cette position n’a pas échappé au regard avisé de Jeff. « Mon cul te plait. Mais pas tout de suite. » Tu le laisse un peu, voir beaucoup, en plan pour démarrer la Mustang. Et le moteur se met enfin à résonner comme la plus douce des mélodies. Vu ta remarque Jeff rebondit dessus. Ce qui te fait sourire. « Jaloux ou frustré ? Ne t’en fais pas je m’occuperais encore mieux de ton allumage une fois couché sur les sièges de cette beauté. » Et tu te fais aguicheuse. D’un coup tout en toi respire la sensualité, teintée d’un brin de provocation. Ton corps. Ton sourire. Ton regard. Ta voix. De quoi rendre Jeff encore plus affamé. « Oui on va se la péter et je vais adorer. Et toi aussi. » Tu viens l’embrasser et le taquiner de tes mains. Une légère provocation qui ouvre vers un programme encore plus indécent. Tu ne comptes pas être sage lors de cette balade en voiture. Ton homme va bien en profiter. Et puis tes frères débarquent. Et l’ambiance part en déconnade. Tu annonces même la couleur de la suite du programme. Oui tu as réparé la Mustang et tu vas en abuser. Comme tu comptes abuser de Jeff après une bonne douche et un bon petit déjeuner.

Vous repartez tous ensemble dans la maison familiale. Le petit déjeuner se passe entre rires et taquineries. Vous parlez du programme des jours qui suivent afin que tout le monde puissent profiter. Tu es heureuse entourée de tes hommes. Puis ton père revient et il se joint à la discussion. Bien entendu il plane encore entre vous ce malaise du à toutes ces années de distance. Mais tu as la sensation qu’il te voit différemment et cela te fait du bien. Tu as juste envie qu’il se rende compte qu’il a une fille et que tu l’aimes de tout ton cœur. Le reste des jours passés à Baton Rouge vous ont tous rempli d’un immense bonheur. De quoi écrire dans vos cœurs de beaux et doux souvenirs. Et quoi renforcer ton amour pour Jeff. Et de sentir encore mieux dans cette idée de vie à deux.