Flocon's coming -r

J’étais désormais seule. Seule et dans le noir avec ce bébé qui arrivait trop tôt. On m’avait transporté dans un camion de pompiers pour m’amener à l’hopital. Et je voulais Olivia. Je voulais qu’elle soit là. assise sur le lit, les mains posées sur mon ventre légèrement rebondi, j’attrape mon téléphone. J’en profite pour envoyer un sms à Alek et appeler Ciàran. J’ignorai si CJ allait nous rejoindre ou pas. s’il allait venir après ce que je lui avais dit. J’avais conscience d’avoir laissée mes hormones et mon cœur parler à ma place. Je lui glisse donc un message d’excuse. Puis, je fonds en larmes, espérant que je ne passerai pas l’un des plus beaux jours de ma vie seule. Et sans doute le dernier.

rp court, 5/10 lignes maxi
l'ordre importe peu.

Trois jours. Voilà seulement trois jours que ton avion a atterri à Bowen. Ton retour est récent et pourtant, la vie en Australie reprend bien vite son cours. Trop vite, même. Il suffit d'un sms pour tout changer. Le bébé arrive. Quelques minutes à peine suffisent afin que tu parviennes jusque l'hôpital. Très vite, tu trouves une infirmière qui t'indique où se trouve Lou-Belle et très vite, tu retrouves la mère de ton enfant. Parce que oui, malgré la distance et ces quelques semaines d'absence, tu es bien décidé à assumer cet enfant. Ton enfant. « J'suis là. Comment tu te sens ? T'as besoin que je fasse quelque chose ? » Demandes-tu à la jeune rousse, pas certain des démarches à adopter dans ce genre de situations inédites.

On m’avait dit de toucher mes chevilles, je touchai mes chevilles. Je faisais le dos rond. J’avais mal partout. Même à des endroits dont je ne soupçonnai même pas l’existence. Quelqu’un entra dans ma chambre et je levai les yeux. « CJ ? » mais ce fut une autre voix qui s’éleva. Une voix que je connaissais bien. « Ciàran, m’exclamai-je avec joie. » CJ m’avait donc une fois de plus abandonné. Pour changer. Une grande tristesse m’envahit et je me remets à pleurer. Malheureusement, le pauvre Ciàran ne pouvait rien faire. « Prends moi juste dans tes bras, murmurai-je avant de grincer des dents à cause d’une nouvelle contraction. » J’avais perdu les eaux dans le camion et je n’étais pas encore assez ouverte pour la péridurale. De longues heures de souffrance m’attendaient. Mais tout irait bien. Car Ciàran était là.

Si tu réfléchissais deux secondes à ta situation, tu étais dans un beau merdier Ciàran. Ta vie entière était un vrai merdier. Tu es marié à une femme que tu n'aimes pas, ton travail est sans doute le plus risqué de tous et par-dessus tout, tu as mis une amie enceinte. Heureusement pour toi, tu ne passes pas beaucoup de temps à réfléchir à tes actes. Et, à cet instant précis, en apprenant que ton enfant va venir au monde, tu te sens simplement heureux. Lorsque Lou prononce le prénom CJ, tes sourcils se froncent et tu serres les dents. Tu aurais apprécié qu'elle ne sorte pas le prénom d'un autre dans une telle situation. Néanmoins, tu n'en dis rien, préférant te concentrer sur le bien être de Lou-Belle. Tu t'approches et lorsqu'elle commence à pleurer, tu la prends dans tes bras et déposes ta tête sur la sienne. « Hé, ça va aller. Tu as peur ? » Demandes-tu en relevant son menton pour qu'elle te regarde. « Tout va bien se passer, je te le promets. » Ajoutes-tu sans pour autant être certain de tenir cette promesse. Tout ce que tu sais, c'est que tu le désires plus que tout en tout cas.

J’ai tellement mal que je me retiens de hurler. Je me retiens de tout fracasser. J’ai à la fois mal au cœur et mal dans le bas-ventre. Je n’étais qu’à deux doigts selon l’infirmière et ça risquait de prendre du temps. Alors tandis que je suis en train de faire le dos rond, de maudire intérieurement tous les pénis ambulants de cette Terre, Ciàran fait son entrée. CJ m’avait abandonné, j’avais besoin de ma famille mais ils ne voulaient plus de moi. alors je fonds en larmes. « Ma famille… j’ai besoin de ma famille, lâchai-je entre deux sanglots incontrôlables. » Je m’étais confiée à Jaeden, à CJ mais je l’avais fait aux mauvaises personnes. Puis que lorsque j’avais besoin de l’un d’entre eux, il avait pris la fuite. « Ils m’ont renié Ciàran. Ils m’ont répudié parce qu’il m’a violée et ils ne m’ont pas cru. Alors oui, j’ai peur. J’ai peur de ne pas revoir des frères, de ne pas voir mon bébé. » Je me laisse aller contre lui, attrapant ses mains pour les poser sur mon ventre, ça me rassurait. « J’ai besoin de ma maman, je veux ma maman. »

Tu ne comprenais que trop bien ce besoin d'avoir une famille et surtout une mère. Tu en avais été privé, toi aussi, et tu ne retrouverais jamais ce bonheur. Néanmoins, tu espérais que cette nouvelle famille avec Lou-Belle et ce bébé comblerait ce manque insatiable. C'est tout ce que tu désirais pour Lou et pour toi. « Ils ne savent pas ce qu'ils perdent. » Réponds-tu le regard fixé sur celui de la jeune femme. Lorsqu'elle parle de viol, tu ressens un mouvement de recul. Ta mâchoire se crispe à la simple idée qu'un homme ait pu mettre ses mains dégueulasses sur le corps de Lou. « De qui tu parles ? » Demandes-tu en essayant de rester le plus calme possible même si à cet instant précis, ça devenait difficile. « J'peux pas remplacer ta mère Lou, mais je peux te promettre qu'on créera notre famille. Tu seras la meilleure mère pour cet enfant et on fera tout pour qu'il soit heureux. Je ferai tout pour que vous soyez heureux. » Dis-tu en caressant la chevelure rousse de la jeune femme. Tu n'as pas l'habitude d'être aussi doux et rassurant avec qui que ce soit mais Lou porte ton enfant et malgré tout, tu as beaucoup d'affection pour elle. Même si tu ne lui avoueras sans doute jamais.

Je savais que j’étais pitoyable à réclamer mes parents. Après une année d’amitié avec Ciàran, je ne lui en avais jamais parlé. A vrai dire, je ne lui disais jamais rien concernant ma vie personnelle. Il ne savait pas pourquoi j’avais fui la Nouvelle-Orléans, pourquoi je volais, pourquoi je me cachais. Il ne savait pas que tout était de la faute d’un seul homme. Une nouvelle contraction arriva et je serrai un peu plus fort sa main pour me retenir de crier à la mort. Ça faisait un mal de chien. J’admirai ma mère qui en avait mis au monde cinq. Alors que pour un seul, je n’étais pas certaine de survivre. « Mon oncle. » Je me relâche lorsqu’elle est passée pour me laisser tomber contre le père de mon enfant. « Gavi m’a violée quand j’avais neuf ans. Et il a recommencé plusieurs fois jusqu’à ce que… je le dise à mes parents et que je fugue. J’avais dix-sept ans. C’est pour ça que j’ai vécu sous les ponts, que j’ai volée, menti. Que j’ai… » ma voix est de nouveau secouée d’un sanglot. « J’ai peur du noir. Je revois sans cesse ses mains, j’entend sa voix, je sens son souffle contre moi… et Jaeden –c’est pas de sa faute- avec l’accident, je suis plongée dans le noir. » J’étais en train de tout lui déballer. De tout lui dire. Le pauvre. « Je ne serai pas là, Cià. Je ne survivrai pas à l’accouchement. Le docteur me la dit, CJ le savait. Je suis malade et ma maladie a fait que Gabriel n’est pas assez développé, que je suis trop faible. Et que je ne poserai jamais mes yeux sur lui. » La suivante finit par m’arracher un cri et je me maudis de ne pas avoir fait attention. « Il m’a abandonnée. J’étais censée me reposer. Dormir. Et j’avais envie de jouer sauf que je l’ai croisé, ivre, on s’est disputés et il a attendu l’ambulance avant de m’abandonner. » La tristesse de ne plus revoir mes deux meilleurs amis, de ne plus revoir Alek. Je ferai tout pour mettre au monde ce bébé. J’allais me battre pour lui mais je n’étais pas certaine d’en ressortir indemne.

Vous avez déjà parlé de beaucoup de choses avec Lou-Belle et pourtant, ce sujet n'a jamais été abordé jusqu'ici. Bien sûr, tu imagines que ce n'est pas le genre de choses qu'on lâche comme ça, autour d'un café. Mais tu aurais aimé que la jeune femme puisse se confier plus tôt et pas le jour de la naissance de votre enfant. Aujourd'hui, tu aurais préféré que tout se passe de manière simple et heureuse, égoïstement, sans doute. Mais les choses sont ce qu'elles sont et tu es prêt à être là pour ton amie si c'est nécessaire. Lorsqu'elle déballe son récit, ta mâchoire se crispe davantage alors que tu imagines déjà tout ce que tu vas pouvoir faire subir à cet homme. La torture c'est ton jeu favori et là, tu ne vas pas y manquer. C'est une promesse que tu es certain de tenir, au moins une. « Il est en prison, aujourd'hui ? » Demandes-tu, sèchement. « En prison ou pas, je te jure que je ferai justice pour toi. » Tu sens la haine monter de plus en plus malgré ton aisance habituelle à tout contrôler. « Comment ça, "c'est pas sa faute" ? Bien sûr que si. » Tu ne vois pas bien comment ça ne pourrait pas être sa faute, il faut qu'elle t'explique, là. Parce que même si tu as promis à Lou de ne rien faire contre ce mec, tu bouillis toujours à l'idée qu'il ait privé la jeune femme de voir un jour son fils. Toutes tes émotions sont mélangées à présent et pourtant, la seule émotion que tu devrais ressentir, c'est l'excitation à l'idée de rencontrer ton fils. « Arrête de penser au pire et surtout arrête de penser aux autres, Lou. Aujourd'hui, tu dois penser à toi et à notre fils. Tu es forte, je le sais malgré que tu penses le contraire. Je sais que tu peux le faire et tu dois le faire. J'te laisse pas le choix, notre fils a besoin de toi. » Et toi avec.

Je détestai faire des confessions. Car ça m’amenait à reconnaitre mon passé, à ne pas le nier. Je serre un peu les bras de Ciàran autour de moi. je ne m’étais même pas rendue compte que je tremblais. Que je n’allais pas bien. A part l’accouchement. Je me cambre de nouveau sous une contraction tandis qu’il me posait des questions pour ne pas y penser. J’inspire, je fais comme aux cours auxquels nous avions assisté tous les deux. Je secoue la tête à la négative. La nouvelle était tombée quelques jours auparavant. Gavi avait été relaxé sous caution en attendant le procès. « Ils l’ont relâché en attendant le procès, dis-je en grimaçant. » Je retombe dans ses bras pour maudire ce gamin de ne pas sortir tout de suite. Je ne veux plus jamais avoir de rapports sexuels. Plus jamais. Adieu le sexe, bonjour la vie de nonne. « Non, non, je veux pas… je veux pas que t’ailles en prison. J’ai besoin de toi. » je serre sa main et je sais que je dois lui faire mal. Mais il est imperturbable. Il ne montre rien. J’étais en train de haïr mon fils là tout de suite. «j’étais sur le rebord du trottoir en train de mettre mes patins et il m’a renversé. » J’avais dit ceci en serrant les dents. Je pousse un nouveau hurlement lorsque la suivante arrive. « PUTAIN MAIS OU CETTE PERIDURALE A LA CON ? » je m’en foutais de droguer le gamin. J’avais besoin de ça. Je le désirai plus qu’Alek à l’heure actuelle. « Tu sais que je peux recouvrer la vue ? Il suffit juste de faire un gros chèque. Je suis en train… RASSEMBLER… l’argent. » PUTAIN CE QUE CA FAIT MAL ? Et les mecs eux qui ne souffrent pas, qui ne ressentent rien. « Mon cœur, tu sais que je t’aime mais là, j’ai juste envie de te coller un coup de poing dans la gueule tellement j’ai mal. Dis-moi que tu vas le reconnaitre et qu’il manquera de rien. » Je finis par me pencher en avant pour faire le dos rond. « ELLE EST OU CETTE CONNASSE DE SAGE FEMME BORDEL ? »

S'il y a bien quelque chose qui te conforte davantage dans ton choix de "carrière", c'est bien l'incapacité de la justice. Dans la situation de Lou, il est inconcevable qu'un agresseur soit relâché et pourtant, c'est bel et bien le cas. C'est pour cette raison que tu préfères faire justice toi-même et cette histoire de viol n'échappera pas à la règle. Et davantage encore parce que c'est de la mère de ton fils dont on parle. « Je ne suis pas assez bête pour me faire prendre. » Dis-tu, un sourire au coin des lèvres comme si tu disais ça sur le ton de la plaisanterie. Pourtant, toi, tu sais à quel point c'est vrai. Tu te fais la promesse de venger Lou-Belle et de lui offrir une seconde vie après ce traumatisme. Tu ne veux plus qu'elle ait peur à l'idée de le revoir. Tu veux qu'elle ait la vie dont elle mérite, avec votre fils. « Alors explique-moi comment ça pourrait ne pas être sa faute. » Rétorques-tu en serrant les dents. Là, tout de suite, tu n'as aucune envie de parler de tout ça mais c'est plus fort que toi. Lorsqu'elle hurle de douleur, tu serres davantage sa main, essayant de contenir ses contractions même si tu n'es pas certain que ce soit la bonne méthode. Vous avez bien eu des cours de préparation à l'accouchement mais tu es novice dans tout ça. Alors que Lou parle de retrouver la vue, ton coeur rate un battement. Il n'en faut pas plus pour que tu t'éclipses rapidement, déposant un baiser sur le crâne de Lou, promettant de revenir vite. Tu prétextes que tu vas chercher la sage-femme mais en réalité, tu règles les frais de l'opération de la jeune femme parce que tu veux qu'elle puisse voir votre fils comme toi tu le verras. « Bien sûr que je vais le reconnaître, c'est un Adreani après tout. J'ferai tout pour vous rendre heureux tous les deux. » Dis-tu en déposant un baiser sur la main de Lou. « J'ai appelé la sage-femme, elle va venir voir où ça en est... là-dessous. » Dis-tu en montrant son vagin d'un signe de tête. T'es complètement nul pour parler de tout ça mais au moins, tu fais de ton mieux.

Et dire que dans un film, la fille éternuait et le bébé sortait. Là, ce n’est pas du tout pareil. Je serre les dents, j’ai envie de mourir. J’ai envie de lui arracher les yeux aussi. Je l’avais dit à CJ, je me battrai pour mettre Gabriel et puis plus rien. « Je n’en vaux pas la peine. » Il ne m’aimait même pas. pourquoi voudrait-il aller tuer Gavi ? J’allais lui donner un héritier et mourir sous morphine comme dans les films. Une belle mort en somme. « Ce n’est pas de sa faute. C’était un accident. » Un hurlement s’échappe de ma gorge ainsi qu’une flopée de jurons pour broyer la main de Ciàran. Je commence à vociférer contre Ciàran. Il voulait qu’on forme une famille. Mais c’était impossible. « Ah bah oui, formons une famille tiens. Moi qui traine avec un alcoolique qui se la joue poivrot sur la place du village et toi qui couche et déprime à cause d’une droguée. Quel bel univers pour notre enfant. » Je retombe doucement dans mes oreillers avant de manquer de mourir. Je le sens qui s’éloigne. Je n’ai quasiment plus de force. Il fallait juste que je tienne encore un peu. « T’es marié Ciàran. Ça restera un bâtard. » Je lève la main pour le chercher. Mon souffle me manque. Je commence à tousser. La douleur remonte dans mes poumons. Je sens un liquide chaud et visqueux dans ma main. Je le cache à mon ami en face de moi. « Sache que je t’aime. Je vous aime tous les deux. » La contraction d’après me brûle de l’intérieur. Mon hurlement est déchirant tandis que je sens ma vie quitter mon corps et ce dernier retomber sur les oreillers. « Dis… dis… dis…, ma voix n’est qu’un murmure, à Alek que je… » Puis ma main retombe mollement, mes yeux se ferment.

Depuis que tu connais Lou, elle a toujours été comme ça : à se descendre, continuellement, sans voir sa vraie valeur. Heureusement pour vous, toi, tu la vois cette valeur inestimable. Alors si, tu sais qu'elle en vaut la peine. « Bien sûr que si, Lou. De toute façon tu n'auras bientôt plus besoin de te soucier de tout ça. » Dis-tu en déposant un baiser sur son front et en continuant à caresser sa main que tu te tiens depuis ton arrivée. Lorsque la jeune femme parle de ce bâtard qui lui a ôté la vue, tu préfères clôturer le sujet de peur de dire des choses qui mettraient en rogne la future maman. Ce n'est pas le moment ni le lieu pour ça mais tu reviendras avec ce sujet quand vous serez rentrés à la maison. Parce que oui, même si Lou a quitté ton domicile quelques mois plus tôt, avec la naissance de votre enfant, tu forceras les choses pour qu'elle revienne. « Je ne déprime pour personne. J'ai pas toujours eu une vie facile mais je compte pas donner la même à notre fils. J'veux qu'il soit heureux et je sais qu'on en est capable. » Réponds-tu avec certitude. Même si Lou n'y croit pas, tant pis, tu feras le travail pour vous deux et tu lui donneras espoir en cette nouvelle famille s'il le faut. « Plus pour longtemps. » Non, ton mariage ne durera plus très longtemps étant donné que les papiers du divorce ont été envoyés. Un cadeau de ta famille mafieuse suite à ton travail de ces derniers mois. Une libération à tes yeux. « T'auras bientôt un homme divorcé devant toi. » Ajoutes-tu avec un sourire satisfait au creux des lèvres. Alors que vous discutez, tu vois la jeune rousse dépérir en quelques secondes à peine sans que tu comprennes ce qu'il se passe. D'instinct, tu pousses sur le bouton d'urgence, criant après une infirmière. « Nous aussi on t'aime, Lou. Bats-toi pour nous, ne nous laisse pas. » Dis-tu en approchant ton visage du sien et en voyant ses yeux se refermer. Tu entends qu'elle murmure quelque chose mais tu ne perçois pas ses paroles. Peut-être les dernières... Lorsque les médecins arrivent, tu dois séparer ta main de la sienne et sans que tu t'y attendes, tu sens une déchirure au plus profond de ton coeur. Faut croire que tu en avais un, finalement. Tu regardes Lou s'en aller, sans savoir si tout se passera bien. Mais il le faut parce que tu lui as promis et tu tiens toujours tes promesses. Une fois son lit évacué de la chambre, tu t'assieds sur une chaise, prenant ton visage entre tes mains, exténué. Toutes ces émotions sont nouvelles pour toi et le pire dans tout ça, c'est que tu ne contrôles rien. Et s'il y a bien une chose qui te hante chaque jour : c'est le manque de contrôle.

Fin du sujet.