Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
some call it reckless, some call it breathing (neala)
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Sujet: some call it reckless, some call it breathing (neala) Sam 13 Jan 2018 - 4:50
Depuis son arrivée à Bowen, il y avait quelques mois à peine de cela, Adán avait pu poursuivre la réalisation de son objectif de vie : cocher toutes les cases de sa liste de choses à faire avant de mourir. Une bucket list, rien de bien original c’est vrai mais ce qui était particulier de la sienne, c’était qu’il la suivait réellement. À la limite, il la laissait dicter sa vie. Adán n’avait jamais compté vivre une vie platonique et cela n’avait jamais changé qu’il soit au Mexique, aux États-Unis ou maintenant en Australie. Il souhaitait vivre de sensations fortes, d’amour et d’amitiés, de découvertes et de plaisirs. Et comme les manières de vivre le tout se présentaient à lui en un éventail de possibilités, il les avait toutes couchées sur papier en espérant qu’un jour, il puisse cocher le tout dernier carré blanc, le remplir d’encre noire et soupirer de soulagement, en se disant qu’enfin, il pouvait se laisser aller sans regret. Parce que oui, dans sa petite fantaisie, Adán avait des choses à accomplir jusqu’à ce qu’il soit sur son lit de mort, et ce serait à la toute fin qu’il pourrait finalement pousser son dernier souffle. Malheureusement, au rythme auquel Adán avançait dans sa liste, lui-même aurait été prêt à parier qu’il réaliserait ce petit rêve bien avant sa propre fin. D’ailleurs, ce soir ne faisait que confirmer cette pensée, puisqu’il était sur le point de réaliser un nouvel objectif. C’est lorsqu’il sortit de la salle de cinéma de laquelle il venait de voir le dernier Star Wars qu’il le comprit, Adán. Elle était là, Neala Fitzgerald, cette femme qu’il avait vue dans les magazines, sur des affiches publicitaires en bordure de la route ou sur les autobus, cette femme qu’il avait vue à la télévision en train de chanter de sa voix mélodieuse. Oh oui, elle était connue, cette femme, et pas que d’Adán. Il examina un peu la situation, elle semblait seule, mais peut-être attendait-elle quelqu’un. Il semblait être le seul humain sur Terre à encore oser aller au cinéma seul, alors, forcément … Malgré tout, profitant du fait justement qu’elle n’était pas accompagnée, Adán osa réduire la distance entre eux, se faufilant jusqu’à elle. « Bonjour. Excusez-moi ? » Lança-t-il de sa voix fortement marquée par son accent espagnol. « Je ne voudrais pas vous déranger … » Il laissa sa phrase en suspens, espérant qu’elle lui signifierait si oui, ou non, il la dérangeait. Il avait beau avoir des rêves, Adán, il ne voulait pas que ceux-ci empiètent sur la vie des autres.
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Sam 13 Jan 2018 - 23:07
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
Une journée a travaillé sans répit, bien que de se faire chouchouter pour un shooting, c'est plaisant, entendre les photographes nous dénigrer en nous faisant tout un tas de reproches, c'était parfois frustrant. Bien que d'ordinaire, je m'en sortais parfaitement, depuis quelque temps, c'était l'inverse. J'avais du mal à me concentrer, la nuit je ne dormais que peu, me concentrant pour crée de nouvelle chanson, de nouvelle paroles, exprimant ma douleur, mon mal-être, mon manque d'amour, mes déceptions, mon rêve brisé. Chanter, c'était bien, mais écrire ses propres chansons, c'était tellement plus que ça.
C'était comme ouvrir son cœur, son âme, son journal intime a ses fans, leur raconter nos joies, nos peines, être au plus proches d'eux. C'est ce que je fais toujours, j'aime ce lien qui m'unis a mes fans, et même si ce n'était pas le genre de vie que je pensais pouvoir mener un jour. Ma vie n'était pas si mal, je n'étais pas seul, mes chansons pouvaient faire du bien a des gens et leurs amours qu'ils me rendaient m'étais réconfortant bien que parfois pas suffisant.
Alors j'avais décidé de me changer les idées ce soir, après cette journée infernal ou j'avais eu cette impression d'être un objet et non un être humain. Un cinéma, c'était la première idée qui m'était venu et j'avais bien fait. J'étais allé voir un film dont tout le monde parlé en ce moment 'le dernier Star Wars'. Ça m'avais fait du bien. Je m'étais sentis entouré, il y avait pleins de monde dans cette salle et le temps du film, je ne me suis pas sentis seul. Il faut dire qu'après avoir passé quelques jours de vacances H24 avec mon premier amour, pour ensuite revenir dans cette immense villa, le choc avait été rude, tant la solitude m'avais envahi d'un coup.
Quand j'entendis quelqu'un m’interpeller, je me tournais naturellement vers cette voix. Ça m’arrivais souvent bien que les habitués de cette ville m'avaient déjà accepté dans la ville. Mais cette voix n'était pas Australienne, comme un accent espagnol qui raisonné dans l'espace. Je regardais le jeune homme lui souriant largement « Bonsoir ! » Lui avais-je dit poliment sans cesser de sourire avant de reprendre « Non, je vous en pris, que puis-je pour vous ? » lui demandais-je naturellement avant de lui tendre la main comme toute personne normale « Je m'appelle Neala et vous ? » le questionnais-je, cherchant à savoir le nom de mon inconnu.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Dim 14 Jan 2018 - 3:20
Un grand sourire s’afficha sur son visage, le genre de sourire qu’on ne peut pas fabriquer à coup de mensonges, le genre de sourire qui ne trompe pas. Neala était telle qu’on la voyait à la télévision : douce, généreuse, près des autres. Adán ne pouvait prétendre la connaître rien qu’en lisant son expression faciale, non, mais il y a de ces regards dans lesquels on peut entrevoir la beauté d’un être. C’était le cas de Neala, dont la lumière autour d’elle ne pouvait qu’être rassurante, invitante. Adán ne recula donc pas devant son idée, au contraire, il était en confiance plus que jamais. Lorsqu’elle se présenta à lui, tendant sa main tout naturellement vers lui, Adán s’autorisa à rire tout légèrement. Sans moquerie, sans ironie, juste un doux rire presque attendri par la scène. « Oui, je sais qui vous êtes. » Lança-t-il avec chaleur dans la voix. Après tout, c’était la raison pour laquelle il s’était faufilé jusqu’à elle, mais si la rouquine ne le mettait pas tout de suite sur la table, peut-être était-ce parce qu’encore dans ce monde il existait de ces gens qui ne l’abordaient pas que pour sa célébrité. Adán aurait bien voulu être de ces personnes-là qui ne l’importuneraient pas que pour un autographe, une photographie rapidement prise comme si on lui volait une partie d’elle sans se retourner. La vérité était qu’en ce moment, aussi généreux pouvait-il être, il ne pensait qu’égoïstement à sa liste et à ses cases à cocher. C’était puérile, peut-être, mais il se jura que si Neala lui en donnait la chance, il lui prouverait qu’elle était bien plus qu’une célébrité dont il immortaliserait la rencontre sur photo. Elle était la merveilleuse humaine qu’elle était et qui méritait d’être connue, sans aucun doute. Bref, Adán joignit sa main à la sienne et la serra. « Je m’appelle Adán. » Répondit-il enfin, un large sourire aux lèvres illuminant également son visage. « Je voulais savoir si vous pouviez, enfin … si je pouvais prendre une photo avec vous ? » Demanda-t-il en brandissant son téléphone portable devant lui. Il n’était pas gêné, non Adán ne l’était que rarement. Il avait surtout peur de paraître envahissant ou irrespectueux. « J’aime beaucoup ce que vous faites, autant vos chansons, que vos photos, que votre travail auprès des autres. » Elle était reconnue pour son engagement auprès d’œuvres caritatives, Neala Fitzgerald, et c’est sans doute ce qui charmait le plus Adán chez elle.
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Dim 14 Jan 2018 - 15:45
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
Lorsque le brun avoua me connaître, je ne pus m'empêcher de rire un peu plus avec lui. J'avais dû l'amuser un peu en me présentant, mais les habitudes.. Malgré la notoriété on ne les perds pas comme ça, et puis dans le fond, je suis plutôt quelqu'un de simple malgré les apparences. « Alors vous avez un avantage sur moi ! » Dis-je en souriant à nouveau, après tout, il savait mon nom mais moi ? Je ne savais rien du sien…
Alors lorsqu'il se rapprocha pour me prendre la main et la serrer, je fis de même en douceur écoutant son brin de voix avec attention, pas de doute. Il n'était pas Australien ça, c'est sur, lorsqu'il eut fini de se présenter, je relâchais en douceur sa main de la mien en gardant mon regard plongé dans le sien. « Enchantée Adán. ! Dites moi, votre accent ? Vous n'êtes pas d'ici pas vrai ? » le questionnais-je, ma curiosité... C'est un de mes défauts.
Je m’intéressais réellement aux gens que je rencontrais, alors quand il me demanda si, il pouvait prendre une photo, je finis par hocher doucement la tête en le regardant. Si une photo pouvait lui faire plaisir alors j'étais réellement heureuse de lui faire ce petit plaisir là. « Bien sûr, avec plaisir ! » Lui dis-je chaleureusement alors qu'il complimentait le travail que je faisais ce qui me toucha particulièrement.
Je mettais tout mon amour, dans les œuvres caritative que je soutenais, ainsi que dans mes chansons et j'essayais d'apporter de la bonne humeur lorsque je faisais des photos que ce soit dans les shootings ou dans les selfies avec mes fans.
« Oh c'est vraiment gentil de me dire ça ! » J'essayais de donner autant de chance, d'amour, d'argent que je recevais, j'essayais tout simplement d'être bienveillante et d'être gentille avec les gens. Je ne réclamais rien a échange sauf de la joie. Je me déplaçais alors afin d'être proche de lui pour pouvoir passer mon bras autour de ses épaules et d'incliner ma tête sur le côté vers la sienne en regardant son cellulaire tout en arborant un large sourire. « Ca vous convient comme ça ? » demandais-je en souriant.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Dim 14 Jan 2018 - 23:22
Tout comme elle ne pouvait fourvoyer personne avec sa notoriété, lui ne trompait personne avec son accent. Tout de suite, on savait qu’Adán n’était pas d’ici, ou du moins qu’il n’était pas né en Australie, autrement il aurait sans doute délaissé un peu plus son accent fortement hispanique. Et puis, elle voyait juste sur toute la ligne : il n’était absolument pas d’ici, même qu’il n’était arrivé que depuis quelques mois. Même Bowen lui était encore une nouveauté. « Bien vu ! » Il esquissa un sourire, plongeant ses mains dans ses poches, courbant légèrement les épaules vers l’avant. « Je suis du Mexique, enfin, j’ai vécu quelques années aux États-Unis mais … disons que je n’y sentais plus tout à fait le bienvenu. » Il haussa les sourcils, faisant évidemment référence au nouveau président qui régnait sur l’une des plus grandes puissances mondiales. Il ne s’aventura toutefois pas davantage dans la politique, ne sachant pas où elle se situait par rapport à tout cela. Après tout, s’il était entré au pouvoir, ce grand idiot, c’était parce qu’il avait des partisans. Ou bien que le monde ne tournait vraiment plus rond. Adán demanda finalement s’il pouvait prendre une photographie avec elle, après tout s’il l’avait abordée ce n’était certainement pas pour tourner autour du pot et lui faire perdre son temps. Si elle avait mieux à faire, ce ne serait certainement pas lui qui la retiendrait. « Ce n’est que la vérité. » Répondit l’immigrant avec un sourire, avant de se positionner face à l’appareil photo tandis que Neala passait un bras autour de ses épaules et penchait sa tête vers lui. Elle sentait bon, l’odeur chatouillait les narines d’Adán avec douceur. Il régla la caméra de façon à ce qu’ils puissent eux-mêmes se voir et ainsi bien cadrer la photographie. « C’est parfait ! » Il sourit, elle aussi, et il se permit même de lâcher un : « Whiskeyyy ! » enjoué, manière de chez lui pour remplacer le traditionnel say cheese. Il appuya sur le cercle pour prendre le cliché, et s’écarta finalement de Neala pour regarder le résultat final avec elle, un sourire aux lèvres. « Nous sommes magnifiques. » Il se remit face à elle, même si la proximité ne le dérangeait pas lui, il savait que les distances étaient importantes pour certains. « Je pourrai cocher une autre chose de faite sur ma liste de choses à faire avant de mourir, grâce à vous ! » Avoua-t-il.
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Lun 15 Jan 2018 - 21:29
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
Je n'avais pas pu retenir un large sourire sur mon visage à l'évocation de l'origine d'Adan ! « Oh un Mexicain, c'est un bien jolie pays ! » M'exclamais-je, j'adorais les couleurs, les traditions de leurs pays, la chaleurs des habitants « Vous avez un accent charmant! » Lui affirmais-je avant de reprendre tristement « Oh… Oui… C'est tellement triste je trouve… » Depuis les élections de cet homme, tout était devenu si compliqué là bas, ce qui est tragique tout de même… Le monde devient vraiment quelque chose d'incompréhensible. « Vous avez voyagé dans d'autres pays ? » Lui demandais-je par pure curiosité.
C'est tellement facile de parler aux personnes qui ont l'air ravis de nous voir, alors les entendre nous dire qu'on fait de bonne chose, c'est tellement gratifiant et ça nous pousse a faire encore plus de chose, de meilleurs choses. Après ça nous avions prit la photo, et a l'entente de son ' Whiskey' je ne pus me retenir de rire, ce qui apparu sur la photo, comme un véritable et large sourire. J'étais ravie de lui avoir fais plaisir et contente que la photo lui convenait. « Whiskey alors? Ça fait tout de même penser au Whisky ! » Lui dis-je amusais !
Je regardais la photo à mon tour et je ne pouvais que confirmais ces dires, c'est vrai qu'on était beau sur cette photo, alors quand il se déplaça pour me faire face, je le suivis du regard en souriant doucement, mais une chose m’interpella. « Une liste ? » Lui demandais-je en haussant un sourcil « Que contient cette liste si je peux me permettre ? » en reprenant la parole avant de faire de grands gestes, nerveuse, j'avais envie dans savoir plus, plus sur lui aussi dans un sens il m'avait l'air tout à fait sympathique et je regardais autour de nous avant de reprendre tout naturellement « Vous avez prévu quelques choses ? Ou Ca vous dit d'aller boire un chocolat ou quelque chose de plus fort si vous préférez ? » Bien sûr, il avait pu tout aussi avoir prévu autre chose, mais si ce n'était pas le cas, je serais ravi de parler avec lui autour d'une tasse chaude ou d'un verre corsé. « Enfin bien sûr, si vous n'avez rien d'autre de prévu ! » Le rassurais-je.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Jeu 18 Jan 2018 - 18:02
Un magnifique pays, oui, avec des trésors culturels et historiques qui valaient le détour. Mais que le détour, justement. Adán avait lui-même décidé de quitter ce pays, alors qu’il y était né, alors que ses racines s’ancraient dans le sol avec celles de sa famille. Pourtant, les conditions économiques précaires avaient suffit à le convaincre qu’une meilleure vie l’attendait ailleurs. Cet ailleurs était bien rapidement devenu un enfer pour tous ces immigrants qui tout d’un coup, devaient se revirer de bord et changer de plans. C’était le cas pour tellement de mexicains, d’haïtiens et maintenant de salvadoriens. Adán, contrairement à la plupart des autres, n’avait pas choisi de traverser jusqu’au Canada ou de rebrousser chemin jusqu’au Mexique. Certes, il était retourné chez lui, mais jamais dans l’optique de s’y réinstaller. « Non, même que la première fois que j’ai pris l’avion, c’était de Mexico jusqu’à Brisbane ! Près de trente heures de vol, deux escales … Un baptême de l’air plutôt intense ! » Il rit, tout légèrement. Heureusement, il s’était retrouvé en très charmante compagnie pour la dernière ligne droite du voyage. Il avait fait la rencontre d’Amy-Lee qui, par le plus beau des hasards, se rendait elle aussi à Bowen. Adán demanda finalement à Neala s’il pouvait prendre une photo avec elle, et elle accepta avec le plus grand enthousiasme du monde. Et cela transparaissait sur le cliché, d’ailleurs. On aurait pu croire à deux vieux amis qui se retrouvent enfin. « C’est le but ! Mais le son eeey fait quand même de plus beaux sourires que le son yyy ! » Ou pas, il n’en savait rien, Adán, c’était surtout une supposition. Elle qui était davantage habituée à sourire en toutes circonstances aurait peut-être meilleure réponse. Lui avait juste été habitué à le dire ainsi. Le mexicain retrouva finalement une position un peu plus appropriée par rapport à Neala, et la remercia de lui avoir permis de cocher un élément de plus sur sa liste. « Oh, de nombreuses choses, ça peut aller de … courir un marathon, jusqu’à résoudre un cube Rubik ! Tout ce que j’ai envie de faire, tout ce qui me passe par la tête, je l’écris dessus et … je me promets de le faire un jour. » Expliqua Adán, enjoué. Et lui, contrairement à d’autres qui étalaient également leurs idées sur papier, il les réalisait pour de vrai. Parfois au compte-gouttes, parfois plus rapidement que prévu, mais il les vivait toutes, une après l’autre. La chanteuse proposa finalement à Adán d’aller boire un chocolat, ou quelque chose de plus fort. Lui qui ne venait que pour une selfie, le voilà qui était servi. Il afficha une tête un peu surprise avant de sourire. « J’ai vu un endroit, je pense, qui nous permettrait d’avoir les deux en même temps ! Une sorte de bar à chocolats chauds alcoolisés … ça vous dirait de l’essayer ? » Proposa-t-il avec entrain. Si elle le lui proposait, c’était qu’elle était disponible, et il ne passerait certainement pas son tour sur l’offre !
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Ven 19 Jan 2018 - 21:49
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
Je n'avais pas pu répondre a ce qu'Adan m'avait dit alors j'avais attendu après le cliché pour lui répondre en souriant à nouveau. Ce jeune homme semblait être pleins de vie, une vrai bouffé d'air frais, et tout le monde sait combien j'adore les gens qui aspire la joie et la bonne humeur autour de moi. « Un baptême de l'air plutôt intense oui. Et on ne m'avait encore jamais expliqué ce point de vu là sur le eey et yyy ! » Avouais-je en riant un peu malgré moi.
J'étais très intéressait par ce que le Mexicain me disait, une liste ? Bizarrement, cette idée me semblait vraiment très bonne malgré tout. J'étais curieuse de savoir de quoi il se basait, comment il choisissait tout ce qu'il voulait réaliser. C'est aussi pour ça que je lui avais proposé de boire un chocolat chaud ou bien quelque chose de plus fort si, il le désirait.
« Mais comment te viennent toutes ces idées ? » Lui demandais-je après tout c'était comme des objectifs au final ? Est-ce qu'il se donnait des objectif à faire avant de mourir, ou chaque année ou chaque mois ? C'était assez intéressant, je dois bien l'avouer. Alors quand il ne refusa pas mon offre un sourire digne d'une pub de dentifrice fit apparition sur mon visage.
« Un bar à chocolat chaud alcoolisé ? Je ne connais pas, il faut que je vois ça absolument ! » Dis-je en riant à nouveau « Mais avec plaisir, je veux bien essayer, mais on peut se tutoyer c'est plus conviviale non ? » Après je respectais si, il préférait le tutoiement. Mais j'avais hâte d'être dans ce bar et d'essayer ce mélange là ! C'est assez original quand on y pense, on fait souvent des cafés alcoolisé, mais très peu de chocolat chaud alcoolisé. Et comme j'étais toujours ravie d'essayer de nouvelles choses, je ne pouvais pas louper ça, et puis passer la soirée en compagnie d'une personne souriante me donner envie de prolonger ma soirée dans la bonne humeur. Alors j'attendis qu'il me montre le chemin pour le suivre, ma curiosité était de plus en plus piqué en ça présence. « Il faut que j'en sache plus sur cette liste aussi, ça m'intrigue. ! » avouais-je en gardant mon sourire sur les lèvres.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Lun 22 Jan 2018 - 16:10
Des idées, il en avait, Adán. Elles lui venaient par centaines, par milliers, elles lui venaient attroupées ou en solo, elles lui venaient dans un songe ou dans la lucidité, elles étaient tapies dans son for intérieur ou bien flottantes dans l’air ambiante. N’attendant que d’être effleurées du bout des doigts. N’attendant que d’être récupérées, rêvées, réalisées. Adán n’avait jamais eu de mal à rêver, non, peut-être parce qu’il avait toujours été le genre de petit garçon à croire que tout était possible quand on le voulait, que tout pouvait être accompli quand on y mettait du sien. Même en vieillissant, même avec son cœur d’adulte, Adán n’oubliait pas ce petit garçon de tous les possibles. Il n’oubliait pas ce qu’il était mais surtout, ce qu’il voulait. « Elles me viennent selon mes envies, selon où je me trouve dans ma vie, et quand elles traversent mon esprit je ne les laisse pas partir, tout simplement. Je les emprisonne pour mieux les libérer quand je les aurais exploitées à leur plein potentiel. » Expliqua-t-il d’une manière assez poétique. Ses idées, ses projets de vie, avaient une énorme signification aux yeux d’Adán. Elles étaient en quelque sorte sa raison de vivre. Une quantité infinie de motivations à mettre un pied devant l’autre. Un chemin vers la lumière, un sentier parsemé de petits bonheurs au quotidien. Avant de satisfaire davantage la curiosité de Neala quant à cette fameuse liste, Adán proposa le bar à chocolats chauds alcoolisés devant lequel il était passé quelques jours plus tôt. Une belle manière de réunir les deux idées de la belle en une seule et unique expérience. « On peut se tutoyer avec grand plaisir, oui, Neala. » Lança-t-il en souriant chaleureusement. Adán détestait vouvoyer les autres, il détestait cette froide distance créée entre deux inconnus pourtant déjà séparés par le gouffre de l’ignorance. Pourtant, Adán n’avait pas l’impression d’être étranger à Neala, et vice-versa. Déjà, leurs sourires et leurs regards échangés se faisaient plus familiers. Ils se mirent en route vers le fameux bar, et avant qu’Adán ne lui ouvre la porte d’entrée vers cette toute nouvelle expérience, la chanteuse lui demanda de lui parler davantage de cette liste. Il esquissa un sourire. « C’est bien simple. Viens ! » Il la laissa passer devant lui pour pénétrer dans le bar aux effluves chocolatées, et alla s’installer à une table avec elle. Il croisa ses bras sur la table, se penchant un peu vers l’avant, vers elle. « Ferme les yeux, Neala, et songe à toutes ces choses dans ta vie que tu as pu avoir envie de faire, de voir, d’entendre, à un moment ou à un autre. Pense à tout ce qui a un jour pu éveiller tes sens. Et maintenant … demande-toi … pourquoi ne les as-tu pas faites, toutes ces choses ? » Pourquoi se mettre des barrières quand tellement de possibilités s’offrait à nous ? Adán les piétinait, ces barrières, avant même qu’elles ne se dressent devant lui.
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Sam 27 Jan 2018 - 16:32
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
Adan semblait avoir une facilité pour trouver des idées et bien convaincu a les réaliser par la suite, sinon cette liste ne lui tiendrait pas autant a cœur. J'aimais bien voir cet enthousiasme et volonté de réaliser tout ces vœux, enfin ces choses qu'il avait listé. Je pense que j'avais un peu perdu ça, a force d'avoir écouté tout le monde diriger ma vie, je suppose que j'en avais oublié comment on faisait pour savoir ce que l'on veut, c'est bien pour ça que je suis ici après tout.
« Je trouve ça réellement captivant cette histoire de liste, tu as bien raison. » Il devait continuer de faire ça, c'est quelques choses qui peut être gratifiant par moment ? Puis peut être qu'il avait des anecdotes à raconter a propos de certains de ces souhaits qu'il a listé et déjà réalisé auparavant.
J'étais contente de savoir qu'il n'était pas contre le fait de me tutoyer et encore plus ravis de voir qu'il était enthousiaste a l'idée de me montrer ce fameux bar chocolat chaud alcoolisé, c'est tout de même particulier comme concept, il faut bien l'avouer, mais c'est sûrement cette originalité qui plaît au gens, leurs curiosités a l'idée de connaître quelques choses de nouveaux devait y jouer aussi.
Alors je le suivis naturellement en souriant toujours autant, je le remerciais lorsqu'il me tenait la porte pour me laisser passer devant a l'intérieur en rajoutant « un gentleman, c'est bien ma chance ! » avant de rire légèrement pour aller m'installer à une table en sa compagnie.
Je posais enfin mes mains sur la table en me penchant à mon tour lorsque je le vis faire, pensant qu'il allait me révéler un secret c'était naturel pour moi de m'approcher pour entendre ce qu'il allait me dévoiler. Mais je fus surprise par sa requête, fallait il vraiment que je ferme les yeux ? Je fronçais légèrement les sourcils avant de me rasseoir correctement et de fermer les yeux. Après tout ça me coûter rien d'essayer. Alors je réfléchissais a tout ce qu'il me demandait mais je connaissais déjà la réponse avant même de fermer les paupières alors quand j'ouvris les yeux pour plonger mon regard dans le siens je pris la parole en douceur « A cause de ma famille puis de ma carrière.. » J'avais passé ma vie à écouter les autres, et a rendre les autres heureux. Avec le temps, je mettais en quelques sortes mise de coter et oublié.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Lun 26 Fév 2018 - 17:59
Installés l’un face à l’autre, Adán et Neala s’apprêtaient à partager le secret du bonheur ou plutôt, le mexicain ne tarderait pas à lui révéler sa recette aux arômes d’exaltation. Suivre son cœur, suivre ses pas, n’écouter que son instinct et ses désirs. Même les plus fous. Même ceux qui semblent impossibles. Parce qu’avec un peu de volonté et surtout beaucoup d’abandon de soi, tout était réalisable. Il fallait seulement oublier l’œil du public, ce qui ne serait pas de tout repos pour Neala sans doute. Mais putain que ça en valait la peine, au bout de la ligne, quand on s’affranchissait des chaînes composées des différents regards de tout ceux qui nous entourent. La délivrance. Le corps d’Adán était penché sur la table, et celui de Neala ne tarda pas à imiter ce geste de confidence, d’ouverture. Meet me halfway. Mais Neala et Adán semblaient prêts non seulement à se rejoindre au milieu, mais à parcourir des distances ensemble, comme animés par cette folle idée qu’il venait de semer dans l’esprit de Neala. L’idée de vivre, tout simplement. La jeune femme s’était à nouveau laissée tomber vers le dossier de la banquette, fermant les yeux comme le lui demandait le trentenaire. Il esquissa un sourire en la sentant réfléchir, son être vibrant à la recherche de ses quêtes aventurières ensevelies sous les responsabilités de la vie qu’elle menait. Lorsque ses paupières se levèrent de nouveau et que son regard se plongea dans celui d’Adán, la réponse qu’elle lui apporta ne sembla pas satisfaire le mexicain. Il secoua la tête, dépliant alors la napkin posée sur la table, sous la petite cuillère qu’il laissa de côté. Il accosta la première serveuse qui passait par là et lui demanda un crayon, qu’elle sortit gentiment de la poche de sa chemise pour le lui laisser le temps d’étaler à l’encre quelques rêves oubliés. Il tendit la napkin ainsi que le crayon à Neala. « Tout ce qui te vient en tête, toutes les idées qui passent et défilent, attrape-les au passage, et écris-les. Sans gêne, sans honte, sans te mettre un quelconque frein. Les idées les plus folles sont les plus belles. » Affirma Adán avec un sourire. Si sa propre liste lui permettait de garder cette vitalité illuminée, envisager de partager cette expérience avec une autre personne suffisait maintenant à l’animer d’une toute nouvelle lumière. « C’est aujourd’hui que tu commences à vivre ta vie, Neala. Et il était grand temps. »
Invité
Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Ven 16 Mar 2018 - 9:02
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
Quand je regardais Adan, il m'inspirait. Réellement, cet homme m'inspirait, en le voyant, j'avais l'impression que la vie était si simple. Je sais combien la vie peut être belle, mais je la trouve si compliquée, alors en le regardant dans les yeux, j'avais l'impression que la vie était aussi simple que respirer. Comme un jeu, la vie était là pour nous divertir en permanence et nous seule avons les dés pour pouvoir accepter le jeu de la vie et en profiter pour être heureux. C'était assez confus dans ma tête en cette instant précis. Plus je l'observais et plus je craignais qu'il rentre dans mon esprit pour y trouver des rêves dont moi-même j'ignorais l'existence.
Je l'observais faire avec la serviette de table et je ne pus me retenir d'écarquiller les yeux en le voyant appeler la serveuse, il n'allait pas lui demander de m'aider hein ? Ca serait bien la honte ça, mais en l'écoutant demander un stylo, j'étais à la fois soulagé et à la fois intrigué, qu'allait il bien faire avec ça. Lorsqu'il reprit la parole en me regarder, je fronçais les sourcils avant de saisir le papier et le crayon. « C'est que…. Je ne sais pas quoi marquer…. J'ai beaucoup voyager… Je manque de rien…. J’essaie de faire le bien autour de moi pour la chance que j'ai d'avoir cette vie là... » Même si, elle ne me convenait plus.
J'hésitais, le seul rêve que j'ai, j'en ai déjà parler à la personne concernée et c'était très étrange d'ailleurs. Je ne pouvais pas marquer en haut de ma liste ' avoir un enfant ' il allait me prendre pour une folle ou croire que c'était une proposition et s'enfuir ensuite. Je devenais toute rouge malgré moi. « Disons que j'ai fait par d'un de mes rêves a une personne pour qu'il m'aide à la réaliser alors j'attends. Je ne vais pas le marquer… Après, il faut croire que je ne suis pas une grande rêveuse... » Dis-je en soufflant, c'était un exercice tout bête mais j'arrivais même pas à m'ouvrir a cette fichu serviette. A cet instant je pouvais comprendre ce que ressentait les écrivains devant cette fameuse page blanche, car même si j'étais pas écrivain, je ressentais de la frustration devant cette serviette blanche. Si c'est aujourd'hui que je vis ma vie, je crois que je suis mal barré. Malgré tout j'essayais de marquer quelques trucs sur cette serviette comme : Apporter de la joie autour de moi, même si c'est ce que je faisais déjà et partir à l'aventure sans rien, aider a construire une maison et aussi ce que je me surpris a écrire apprendre a me battre. Pour rendre les coups qu'on m'avait portés autrefois.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Sam 17 Mar 2018 - 3:35
Elle était simple, la vie. C’est le monde entier qui se plaisait à la compliquer. Avec trop de questions. Avec trop de projections dans le futur. Avec trop de remises en question sur soi-même et sur les autres. Avec les plans, les foutus plans. Ils ne fonctionnent jamais, les plans. Un chemin complètement tracé à l’avance est voué à ne conduire qu’à un cul-de-sac, ou alors à complètement perdre la personne qui le suit religieusement comme lors d’un pèlerinage. Un sentier tout tracé n’est pas à l’abri des vents qui en effacent les lignes. Un sentier tout tracé n’est pas à l’abri des ouragans qui en dévient la trajectoire. Un sentier tout tracé n’est pas à l’abri des changements d’idées et de mentalités. Y’a que les fous qui ne changent pas d’idée, pas vrai ? Alors que fait-il, le fou, quand il réalise que le chemin qu’il a emprunté n’était peut-être pas le bon, mais qu’il n’avait prévu aucune alternative ? Pour Adán, ce n’était pas aussi compliqué, cela faisait des années qu’il explorait les horizons hors des sentiers battus. Comme ça, aucune déception à l’horizon. Que de belles surprises sur lesquelles tomber. Le seul plan qu’avait Adán, c’était celui de réaliser ses petits bonheurs à coup de crochets sur sa liste. Ce n’était pas un plan de vie, c’était un plan de bonheur. S’il pouvait le partager à Neala, il le ferait volontiers. « Tu réfléchis trop, Neala. Tu parles de faire le bien autour de toi, tu dis ne manquer de rien, tu dis attendre après quelqu’un d’autre pour réaliser un de tes rêves … mais tu ne penses pas à toi quand tu me dis ça. À travers ton discours, je ne t’entends que parler des autres. Pense, au plus profond de toi. » Il lui sourit, Adán ne se voulait aucunement moralisateur dans son ton de voix, il voulait juste la brasser un peu, Neala, pour qu’elle comprenne qu’elle n’avait pas à se cacher derrière les autres pour se réaliser. « Ce n’est pas obligé d’être de gros rêves, tu sais, ça peut n’être que des projets, des activités que t’as toujours voulu faire … Prends moi par exemple … » Il sortit de sa veste, une feuille de papier qui avait bien du vécu. Pliée, chiffonnée, effacée, réécrite. Sa liste. « Tenir plus d’une heure sur un taureau mécanique. Figurer dans un film. Me tricoter un chandail. » Il eut un léger rire. « Et ça continue, et ça continue. Ce n’est rien d’extraordinaire. Mais c’est le tout, qui le devient. » La main de Neala commença enfin à gribouiller sur la napkin, et Adán la regardait faire avec un grand sourire scotché au visage. Il ne l’interrompit pas, il n’essayait pas de lire entre ses doigts, il la laissait se trouver elle-même.
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Mar 20 Mar 2018 - 10:56
Some Call It Reckless Some Call It Breathing.
L'entendre dire qu'attendre après quelqu'un pour réaliser un rêve n'était pas forcément passer à moi, me fit froncer les sourcils, bien sûr que si. Seulement c'est pas un rêve facile à dire, et encore moins qu'on peut réaliser toute seul, c'est trop compliqué, bien sûr j'avais pensé à l'adoption mais c'est pas ce que je voulais moi je voulais un véritable lien avec l'enfant et pour en faire un, il faut être deux. Donc je n'avais pas le choix que d'attendre. « Si si crois moi, je dois juste attendre ça réponse, en espérant qu'elle soit positive. Car ce n'est pas un rêve que je peux réaliser toute seule, et c'est un rêve délicat et pleins…. De conséquence par la suite, je le sais, mais c'est mon rêve. J'y crois alors j'espère qu'il me donnera son aide. » Dis-je d'une voix légèrement tremblante, parce que c'est quelque chose, qui me dévore, l'envie est tellement grande. Tout le monde rêve d'être plus, riche, en bonne santé, être connu… Ou autre, mais mon rêve surréaliste à moi, c'est d'être maman.
Je le regardais lorsqu'il reprit la parole et le vis sortir quelque chose de sa poche, ce qui m'intriguais pas mal, je dois bien l'avouais, mon regard était rivé sur cette fiche sans aucune discrétion de ma part. Lorsqu'il se mit à la lire, un sourire s'afficha sur mon visage, et je ne pus me retenir de rire. « Tenir plus d'une heure sur un taureau mécanique ? Vraiment ? J'y aurais jamais pensé, mais pourquoi pas… Ce soir ? Tu pourrais le faire, je peux même te prendre en photo ou te filmer pour que tu l'es en souvenir. » Dis-je sérieusement après tout, c'est pas parce que j'avais du mal a faire ma liste que je pouvais pas l'aider a accomplir la sienne, et ça risquait d'être marrant en plus de ça.
Je jetais un coup d’œil sur ma fiche avant de rajouter ' Faire du karting', j'y arriverais à l'écrire, il me fallait juste un peu de temps c'est tout. Peut être que de bouger et faire quelque chose de drôle pourrais m'inspirer à nouveau. « Tu crois qu'ils font le chocolat alcoolisé a emporté ? » Lui demandais-je en souriant.
lumos maxima
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala) Dim 1 Avr 2018 - 3:02
Il pouvait se tromper, Adán. Il n’avait certainement pas réponse à tout. La clé de son propre bonheur n’était certainement pas de la bonne forme pour rentrer dans les serrures de n’importe quelle personne. Ce serait à eux de trouver leur formule gagnante pour enfin ouvrir cette porte de toutes les joies et de tous les rêves. Si Adán pouvait ne serait-ce que servir de guide pour quelques-unes de ces personnes, dont Neala, pour leur montrer que rien n’était vraiment impossible quand on se donnait les outils et la confiance d’y arriver, alors il gagnerait à tout coup. Il ne pensait pas être supérieur à qui que ce soit, Adán, alors quand Neala lui assura que c’était un rêve qui ne se réalisait pas seul et qu’elle devait attendre après cette autre personne, le mexicain hocha la tête. Ils n’avaient peut-être pas la même vision des choses là-dessus, mais ça ne signifiait pas qu’ils ne pouvaient pas aller dans la même direction. « Je te le souhaite aussi, alors, Neala. Ce il, est-il le seul à pouvoir t’aider à le réaliser, ce rêve ? » Demanda Adán avec un sourire intéressé. Il ne chercherait pas forcément à savoir de quel rêve il s’agissait exactement. Si Neala avait voulu le lui confier, dans son entièreté, elle l’aurait fait. Le trentenaire voulait simplement connaître toutes les possibilités qui pouvaient encore s’offrir à la chanteuse si jamais tout ne fonctionnait pas exactement comme elle le voulait. Il ne fallait pas baisser les bras trop vite, parfois. La vie pouvait nous offrir de belles surprises. Sans doute pour l’aider à remplir cette serviette de table d’encre de folies, Adán sortit sa propre liste de sa poche. Il la traînait le plus souvent possible, parce qu’il avait espoir d’en cocher les cases le plus souvent possible, justement. Il lut quelques exemples à Neala, comme pour lui montrer à quel point un rêve pouvait prendre plusieurs formes. Simples, ludiques, grandioses, beaux. « Tu connais un endroit où il y a un taureau mécanique en ville ? » Demanda Adán avec un grand sourire. Mis à part en se rendant au Texas, il ne pensait pas trouver un bar de ce genre au cours de ses trajets. Neala ajouta alors quelques idées à sa fiche improvisée, devant un sourire satisfait du mexicain. Puis, elle releva sa tête vers lui et lui demanda s’ils faisaient le chocolat alcoolisé à emporter. « Y’a sans doute moyen de les convaincre. » Lâcha-t-il avec un sourire, avant de se lever pour aller parler à la serveuse qui, sans besoin qu’il n’insiste, leur transféra le chocolat chaud dans des tasses pour emporter. Adán la remercia, régla la facture, et revint vers Neala avec leurs deux consommations. « Bon, alors, qu’est-ce que tu avais en tête ? » Demanda-t-il, intrigué, parce que si elle avait demandé à partir dès maintenant d’ici, sans doute était-ce parce qu’ils avaient maintenant une nouvelle destination à atteindre. Et la vie n’attendrait pas.
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Sujet: Re: some call it reckless, some call it breathing (neala)
some call it reckless, some call it breathing (neala)