We'll play hide and seek to turn this around ❈ Valenski

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All I want is the taste that your lips allow

13 février 2018, 23h50
Marre, elle en avait marre de cj et de ces coups foireux, encore une fois, elle s'était mise à nue -et pas au sens propre-, mais, il avait tout de même décidé de faire le mort, pourtant, elle pensait que toute cette histoire n'était que du passé qu'enfin, ils allaient pouvoir vivre la vie dont ils rêvaient. Hélas, c'était sans compté sur cette foutue tête de mule qui avait encore dû se fourrer elle ne savait quelle idée en tête. Alors, elle avait décidé de prendre le taureau par les cornes, encore. Elle enfila la plus belle robe, ce n'était pas de celles qui moulaient à la perfection les formes de la blonde, elle n'était pas de celle qui provoquait en un regard non, elle était simple et élégante comme à son habitude. Elle n'avait pas besoin de surplus, juste d'être là, bien dans ses baskets. Elle frappa à la porte, à sa mine, elle comprit tout de suite qu'il n'était pas des plus ravie de la voir, en même temps, elle s'en doutait pas mal, à 10 minutes de son anniversaire, elle ne s'attendait pas à autre chose. Elle déposa un baiser sur sa joue, à l'image du mois dernier, elle ne savait toujours pas comment elle devait le saluer. « Il y a un an, jour pour jour, à quelques heures près, à l’endroit même où nous sommes là, je répondais oui à ta demande. Aujourd’hui tu me regardes avec cet air de déception, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? » La blonde secoua la tête, elle ne comprenait pas bien ce qui s’était passé depuis le mois dernier. Tout avait l’air si bien parti, ils ne devaient plus se quitter et voilà qu’encore une fois, il avait disparu de la surface de la terre pendant un mois. Il ne répondait pas à ses messages ni à ses appels. Bref, il faisait le mort. « Anyway. Je passais juste te souhaiter un joyeux anniversaire. Tu peux bien me dire ce que tu veux, si je me souviens bien y’a deux mois, tu m’as pas vraiment laissé le choix. Je suppose que demain, tu seras comme tout le monde à la soirée d’étoiles filantes alors, me voilà. » La jeune femme déposa les paquets rouge sur la table et retourna à quelques pas de lui, comme ils l’étaient il y a quelques secondes. Ce n’était pas grand chose, juste une boite de chocolat de chez pierre Marcolini et une bouteille de vin rouge Français. À y réfléchir, elle n’aurait peut-être pas dû lui donner la bouteille de vin, mais bon, elle le savait amateur de bonne bouffe et tout ces trucs français qu’elle trouvait ignoble et immangeable. « J’avais pris ça pour toi quand j’étais en France, je me suis dit que ça te plairais peut-être. Etant donné que je hurlais haut et fort, te détester à ce moment-là, je ne comptais pas le donner, mais au vu du mois dernier et du fait que ce soit ton anniversaire, je me disais que tu y avais quand même le droit. » Elle haussa les épaules, depuis qu’elle était entrée, il n’avait pas décroché un mot, ce n’était pas son genre d’être silencieux, encore moins du genre boudeur, elle avait envie de le secouer, de le faire parler, mais, quelque chose lui disait que c’était la meilleure solution pour le braquer encore plus. Alors, en silence, elle tira la chaise, croisa ses bras contre sa poitrine et fixa son regard dans celui de son aimé. « Tu comptes parler ou on va se regarder dans le blanc des yeux toute la soirée ? » Elle haussa une nouvelle fois les épaules tout en roulant des yeux cette fois, elle ne ferait pas un pas de plus, s’il avait décidé de bouder, fine, qu’il le fasse.

(c) AMIANTE

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Tu avais fait le mort. Pendant des jours et puis finalement, pendant des semaines. Tu ne savais pas comment réagir à ce que tu savais. C'était idiot au fond puisque ça datait de plusieurs mois, de plusieurs années même. Tout de même tu avais eu l'impression de vivre une trahison de la part d'Allen comme de Nevaeh. C'était idiot et tu étais idiot. Tu ne savais pas vraiment comment penser les choses aujourd'hui. Elle voulait que tu lui fasses confiance et tu le faisais. Tu attendais aussi qu'elle parle à Woody, tu voulais éviter qu'il se passe quelque chose entre vous tant que tout cette affaire n'était pas exposée au grand jour. Même si tu ne voulais pas non plus qu'elle soit dévoilée rapidement. Tu voulais peut-être vivre un espèce d'amour secret et profiter de ces moments rien qu'avec elle. Tu avais passé la nuit chez toi pour profiter un peu de ton cousin. Tu n'allais pas tarder à te coucher qu'on sonnait à la porte. Tu te demandais bien qui ça pouvait être, surtout à cette heure là. Tu n'attendais personne. Peut-être était-ce pour Karel ? Mais il n'aurait pas eu l'air si surpris lorsqu'on sonnait à la porte. Tu filais ouvrir pour tomber sur une Nevaeh en beauté mais tu ne disais rien. Tu ne savais pas vraiment quoi dire. Tu la laissais entrer, elle posait des cadeaux pour toi sur la table basse, te souhaitant ton anniversaire avec une petite remarque sur le fait que l'année dernière, tu lui avait demandé sa main. C'est vrai, l'année dernière tu voulais être son époux, être le seul qui la rendrait heureuse mais tu avais échoué à cette mission. « Alfie j'aurais peut-être pu comprendre mais Allen, non. » répondais-tu simplement. C'était un peu froid, un peu simple et elle n'allait sûrement pas comprendre ce à quoi tu faisais allusion. Surtout que ça n'avait pas la moindre importance pour votre relation aujourd'hui.

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All I want is the taste that your lips allow

« Pardon ? » Demanda-t-elle bégayant, les yeux écarquillés comme deux lunes lors des jours de pleine lune. Elle n’était pas bien certaine de comprendre, et même si elle comprenait bien comment s’était-il retrouvé au courant de cette histoire qui datait d’il y a plus que 3 ans. Il n’y avait qu’une seule explication possible à cette phrase, quand bien même, elle ne comprenait pas bien comment cela pouvait-il ressortir après tant de temps. « Qu’est-ce que cet idiot d’Allen est encore allé raconter à je ne sais qui. Bon sang cet homme n’en finira jamais de me rendre dingue ! » Lança-t-elle alors que la colère prenait rapidement le dessus sur tout le reste de ses émotions. En réalité, elle en voulait presque autant à Allen qu’à CJ en cet instant, comment l’homme qu’elle aimait depuis plus de 10 ans pouvait-il croire ce qu’un tombeur italien à deux sous pouvait lui dire. Et comment cela était il arrivé pour qu’ils se mettent à discuter d’elle tous les deux. Quand bien même depuis quand ces deux-là étaient-ils amis ou pire encore, auprès de qui cet idiot d’Allen avait-il ouvert sa bouche pour que cela revienne aux oreilles de CJ. « Bon sang ! Ne me dis pas qu’il a parlé de cette histoire ? C’était y’a presque quatre ans CJ ! Comment… Comment tu peux être en colère après moi alors que ça date d’il y a quatre ans ! » A cet instant précis, elle croisait les doigts pour que ce soit de cela qu’il parlait sinon, elle venait de se vendre toute seule et la réaction du québécois pourrait être bien pire encore. « Ne veux-tu pas arrêter de te trouver mille excuses pour m’éviter ? Dis-moi juste qu’on arrête et je repars sur-le-champ. Comment peux-tu être aussi lâche ! » Cracha-t-elle comme la pire des insultes maintenant, elle n’était plus en colère contre cet idiot d’Allen, mais contre CJ cet idiot de Québécois qui était capable de lui en vouloir pour une histoire qui aujourd’hui n’avait plus d’importance. Elle se laissa tomber sur le canapé les bras croisés contre la poitrine pestant des noms d’oiseaux à l’encontre d’Allen dans des murmures que l’homme à ses côtés ne devaient pas bien entendre. Auquel cas, il prendrait peut-être cela pour lui, mais, elle s’en moquait, il les méritait tout autant à croire cet idiot.

(c) AMIANTE

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Ta phrase était sortie de nulle part. Elle était là face à toi, démunie. Elle ne comprenait pas le rapport que ça avait avec vous. Sûrement parce qu'il y en avait aucun. Tu n'étais même pas en ville quand ça s'est produit. Et pire encore, tu ne connaissais même pas Allen. Alors elle était libre d'avoir eu une relation avec lui et ça n'avait pas à te gêner. Et pourtant tu avais été jaloux de le savoir. Comme tu avais été jaloux pour Oscar. Et Alfie aussi, à ton retour avant de comprendre que c'était différent. « Je ne sais pas à vrai dire. Le savoir ça.. ça me dérange. Je m'entends bien avec Allen et j'aurais dû mal à m'imaginer qu'il passe aussi du temps avec toi. » Tu arrêtais là ta phrase parce qu'en y repensant bien, le dire à voix haute, ça n'aurait fait que jeter du feu sur l'huile. C'était une pensée idiote qu'il valait mieux oublier tant que tu le pouvais. Tu ne voulais pas qu'elle se méprenne sur ton manque de confiance en toi. « J'ai juste voulu te donner du temps pour te laisser parler à Woody mais je me rends bien compte que c'était pas une bonne façon de faire. » Il y avait peut-être une infime partie de toi qui ne voulait pas de cette relation. Une infime partie de toi qui restait convaincu que c'était une mauvaise idée. Une infime partie qui pourtant avait réussi à bien mener son jeu. Tu n'avais même pas réalisé que ça faisait déjà un mois qu'elle était venu chez toi pour te parler et où tu avais promis de lui faire confiance. Tu ne savais pas vraiment ce qui clochait chez toi mais une chose était certaine. Elle était furieuse contre toi. « Je crois aussi que moins on été vu ensemble, moins on avait de chance de faire voir par le blog des commères. » Tu ne le disais peut-être pas de façon claire mais s'il y avait bien une chose que tu voulais vraiment éviter, c'était une visite surprise de ses frères tant qu'elle ne leur avait rien dit. Et tu osais croire qu'il ne ferait pas la bêtise de venir te trouver une fois que ça serait fait, à moins qu'ils voulaient à nouveau vivre un silence radio de la part de leur sœur. Une solution qui ne t'enchantait pas vraiment non plus mais tu n'avais pas à contrôler ses décisions. « Je m'y prends comme un pied, je suis vraiment désolé Nev. » Tu soupirais doucement avant de te laisser affaler dans le canapé. Tu remarquais alors que Karel était sûrement parti se coucher pour vous laisser de l'intimité lorsqu'il a dû reconnaître sa voix. C'était bien aimable de sa part. Tu levais les yeux vers elle sans savoir quoi dire de plus.

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