Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: On est là, l'un pour l'autre. (Thomas) Ven 9 Fév 2018 - 13:22
On est là l'un pour l'autre.
Thomas & Bevin
« Il y a autant de douleurs dans l'amour que de coquillages sur la plage. »
Dix-huit heures. J'enfile une veste à ma fille et remonte la fermeture jusqu'en haut. Il fait frais pour ce mois de février alors je préfère prendre mes gardes. J'envoie un texto à mon cousin Thomas pour lui proposer de nous rejoindre à la plage. J'ai envie d'aller me promener mais seule c'est pas bien drôle et j'ai beau aimer ma fille de tout mon être la petite n'a pas beaucoup de conversation, même si c'est pratique, elle garde tous les secrets! J'enfile à mon tour ma veste et prends la direction de la plage avant même d'avoir une réponse du jeune homme, même si il ne veut pas venir me promener ne pourra pas me faire de mal.
J'ai encore fais une crise d'angoisse cette nuit. J'ai encore fait ce même cauchemar, celui où mon ex me retrouve et nous choppes toutes les deux. Il nous frappe jusqu'à en saigner des poings et quand je sens mon souffle s'arrêter je me réveille en sueur et en sursaut. C'est chaque nuit la même histoire. Ma psy me dit que c'est normal, que ça finira par passer, je veux croire qu'elle à raison et que ça finira par s'en aller mais plus vite sera le mieux. Dormir à coup de 2h par nuit, c'est rigolo deux minutes. Entre mes crises d'angoisses et la demoiselle qui ne fait pas ses nuits mon visage est marquée par les cernes, je fais peur à voir. Sunny, la femme ou ex femme d'ailleurs je ne sais même pas, est là pour m'aider et prends la petite de temps en temps pour que j'essaye de me reposer mais même ça je n'y arrive pas, je suis condamnée à être fatiguée toute ma vie, encore une fois je reste spectatrice de ma propre vie.
Arrivée à la plage, je me pose sur le sol frais, la petite est dans sa poussette, elle s'en endormie et je l'envie terriblement. Je suis crevée, pendant une seconde je songe à m'allonger dans le sable avant de me rendre compte que j'ai des idées de merde parfois et que celle là en fais partie. Je regarde mon téléphone une nouvelle fois, Thomas ma dit qu'il me rejoignais. Je décide alors de rester là, assise sur le sol frais et humide en regardant la grande étendue d'eau qui s'étale devant moi.