Je me marchais sans but dans le western district. Simplement pour me balader, flâner en bonne rêveuse que je suis parfois et me vider la tête après les derniers moi difficiles que je venais de passer avec la mise en accusation d'August puis le procès qui s'en suivit. Les choses semblaient pourtant rentrer dans le droit chemin mais nous n'étions à l'abri de rien et je ne voulais pas aller trop vite en besogne et prendre le risque de me faire de faux espoirs qu'enfin tout soit enfin terminé et que l'homme que j'aime et moi puissions enfin reprendre une vie normale. Si normale elle pourrait être après tout ça. L'inconnu me faisait peur et ce même si j'avais confiance en August ainsi qu'en ce duo, ce couple, que nous formions tout les deux. Soudain alors que je marchais, un bruit de vive altercation attira mon attention. A l'oreille, j'essayais de trouver l'origine, soudain j'entendis des éclats de voix et les hurlements d'une femme. Je compris enfin d'où le bruit venait. D'une petite ruelle, parfaite pour s'en prendre à une jeune femme sans défense. Je n'avais jamais été du genre à me mêler de ce qui ne me regardait pas, ni à jouer les héroïnes, vu mon physique, mais là, je ne pouvais pas rester sans rien faire. Quand j'aperçu ce qu'il se passait dans la ruelle, l'envie et le devoir de faire quelque chose grandit en moi. Je me fichais pas mal qu'August m'en voudrait surement de m'être mise en danger comme ça mais je ne pouvais laisser cette pauvre femme se faire agresser sans rien faire. Elle semblait se défendre mais tôt ou tard, l'homme aurait le dessus. Il était plus massif, plus fort. Alors je regardais autour de moi à la recherche de quelque chose pour me défendre, n'importe quoi. Je vis alors une planche de bois, provenant d'un sommier de lit déposer là par des gens peut civiliser. Dans un autre contexte, j'aurais été en colère mais là, je crois que je pourrais les embrasser. Munit de ma pauvre arme, je m'approchais en faisant le moins de bruit possible, je n'étais pas une experte mais je sais que l'effet de surprise jouera à mon avantage. Je m'approche et l'homme ne semble même pas s'en rendre compte. On dirait un fou, déterminé à s'en prendre à cette jeune femme. Pousser par l'adrénaline, j'attrape son col et le pousse en arrière de toute mes maigres forces. " Hey ! " Commence t-il à dire mais profitant de voir la surprise dans ses yeux d'être face à une jeune femme, je lui balance un coup de planche dans le sternum. Prend ça ducon. Sa respiration coupé, il s'évanouis sur le sol, un peu après que je vois la jeune femme elle aussi tombée au sol, comme au ralenti, telle une feuille de papier tombant par terre.
Je lâche la planche et cours m'agenouiller près de la jeune femme. Elle reste presque inconsciente sur le sol, les yeux hagard, à moitié nue. J'enlève le gilet que je porte et le place sur ses hanches et ses cuisses. Je glisse alors une main dans ses cheveux, puis sur sa joue alors que mon autre main serre la sienne doucement. " Mademoiselle ? Mademoiselle vous m'entendez ? " Soufflais-je, pencher au dessus d'elle. Je regardais alors tout son corps, à le recherche d'une quelconque blessure. Elle semblait physiquement bien mais psychologiquement, cela serait une autre paire de manche. Un peu rassurée sur son état, je fouillais dans mon sac pour appeler les secours. J'avais beau avoir maitriser le mec pour un petit moment, n'empêcher que je doutais de pouvoir le refaire. Et puis la jeune femme avait besoin d'aider. Je passais mon coup de fil, sans jamais lâcher sa main. Expliquer la situation me prit quelques minutes, puis je du donné le plus d'information sur la jeune et surtout son était de santé. Après plusieurs minutes, je raccrochais. Je regardais alors la jeune femme. " Les secours arrivent. Ca va aller. " Lui assurais-je. Je crois que je n'aurais jamais cru vivre ça un jour. D'un oeil, je surveillais l'homme, toujours au sol. Bien fait pour toi. J'étais plutôt contente de moi d'avoir pu aider cette jeune femme dont je ne savais rien mais qui n'avait surement pas mériter qu'on s'en prenne à elle de cette façon. Je ne comprenais jamais ses hommes qui s'en prennent aux femmes, aux plus faibles. A mes yeux, ce n'était même pas des hommes. Un peu plus tard, je sentis la jeune femme bougeait, s'agitait. Je la regardais. " Doucement ! Je m'appelle Willow. Vous ne craigniez plus rien, la police et les secours arrivent. Il ne vous fera plus aucun mal. " Lui assurais-je en la regardant dans les yeux, aussi rassurante que possible.