Petite crise de jalousie. Jayle

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S’il y a bien un type de cliente que je déteste, c’est bien les pseudo pop star. Elles me tombent toujours sur les nerfs parce qu’elles semblent croire que je suis l’un de ses mecs intéressés à coucher avec elle comme elles sont célèbres… Franchement, c’est tout le contraire dans mon cas. Ce genre de femme me donne juste envie de courir dans l’autre sens si vous voulez tout savoir. Je préfère une femme qui s’assume qu’une qui se laisse dicter ses choix par un agent sexiste qui l’utilise clairement pour se faire plus de fric. Bienvenue dans le monde la musique pop. Il y a aussi un autre type de client, chez les hommes cette fois, qui est assez similaire et qui me déplait. C’est l’homosexuel trop entreprenant. Je n’ai rien contre les hommes homosexuels, loin de là. J’ai même un collègue qu’il l’est, mais au moins il ne nous fait pas d’avance et garde son orientation pour lui. Le type que je parle en question, c’est celui qui va vous dire tous les trente secondes qu’il est gay, que vous ne pouvez pas comprendre comment sa vie est dure parce qu’il est gay ou que vous ne pouvez tout simplement pas comprendre telles choses ainsi que telles choses parce que vous n’êtes pas gay. Ce n’est le genre de personne ultra agaçant que j’aimerais bien lancer par une fenêtre. Le pire… c’est quand il se décide à vous faire des avances alors que vous avez clairement mentionné ne pas être gay du tout. J’ai eu plusieurs clients gays l’an dernier et heureusement pour moi dans le lot, il n’y avait qu’un du genre.

Enfin, je m’éloigne un peu du sujet de base. La pop star! Voilà le sujet dont je parlais avant de divaguer sur autre chose. Très franchement, je ne savais même pas que cette femme était connue avant qu’on m’engage pour la suivre durant la semaine qu’elle serait en ville. C’est une jolie femme, je ne vais quand même pas dire le contraire, mais ses cheveux blonds, son teint bronzé non naturel et le surplus de maquillage ne me donnent pas franchement envie d’être plus que son garde du corps. J’ai donc fait en sorte de garder les choses le plus professionnelles possible depuis le début de mon contrat. Nous sommes trois à la suivre, ce qui est excessif si vous voulez mon avis. Quand j’ai demandé pourquoi, on m’a juste dit qu’elle aimait être entourer… je m’attendais à ce qu’elle ait reçu des lettres de menaces ou qu’un admirateur enrager la suit… mais non, madame aime juste faire son entrée avec le plus d’attention possible. Désespérant. En parlant de menaces… Je me demande comment va Jazz. Il n’y a pas un jour depuis que j’ai découvert ces lettres que je ne passe pas du temps avec elle. Le soir, je vais directement chez elle pour y dormir parce que je ne veux surtout pas qu’elle soit seule. T’en que la personne derrière tout ça ne sera pas entre les mains de la justice, elle va devoir supporter ma présence partout dans sa maison. Pas qu’elle semble s’en plaindre… tout comme moi d’ailleurs. Ma sœur n’arrête pas de se moquer en disant qu’on ressemble plus à un vieux couple qu’autre chose. Bien entendu, j’évite de dire à ma petite sœur que je couche aussi parfois avec Jazz et pas seulement dans le sens amical du terme. C’est une chose qui rend notre relation clairement plus compliquée… mais que je ne veux surtout pas perdre. La partie physique avec elle est toujours particulièrement agréable.


Je soupire en pensant à elle. Jazz m’a dit sortir avec des amies ce soir et donc nous allons nous voir que bien plus tard… enfin si cette blondasse veut bien nous laisser faire un changement avec ses gardes de nuit. Oui, elle a même des gardes du corps de nuit. Je vais quand même ne pas rester avec elle 24 heures sur 24. Ça serait l’horreur totale si vous voulez mon avis. Je plains ceux qui vont prendre la relève ce soir. Elle semble avoir déjà très envie d’aller faire la fête… J’ai le sentiment que tout ça va très mal finir. Depuis environ une heure, je passe mon temps à regarder mon téléphone. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que je dois y être attentif. Ça ne passe pas inaperçu aux yeux de ma cliente. « Dis-moi Kevin, qu’est-ce que ton téléphone à de si intéressant pour que tu le regard sans arrêt comme ça. » Je soupire de frustration. Kevin ? Vraiment. Malgré mon irritation, je garde mon ton professionnel alors que je lui réponds d’une voix calme. « Pardon madame, je suis juste en attends d’une confirmation. » Ce qui n’est pas totalement faux. J’attends que Jazz me confirme être bien rentré sain et sauf. Après ça, ma cliente semble totalement concentrée sur moi. Elle semble faire tout son possible pour attirer mon attention comme si je suis devenu l’homme à avoir absolument pour elle ce soir. Dommage pour elle… parce qu’il n’y a aucune chance que je finisse dans ses draps. Contre Jazz, elle n’a pas une chance.


Quand je reçois le texto de ma meilleure amie me disant qu’elle est suivie. Je sens l’adrénaline commencer à courir dans mon système. Je lui dis de trouver un endroit sûr pour m’attendre. « Dylan, je dois y aller. Jazz à besoin de moi. » Mon collègue comprend aussitôt. Dylan est une des personnes avec qui j’ai parlé de la situation parce que son expérience dans ce genre de chose est la plus pertinente. Il m’a donné un tas de conseils utiles et surtout, il comprend l’importance de cette femme pour moi. « Vas-y, Maurice et moi sommes largement assez pour prendre soin d’elle. » Il grimace en regardant en direction de la pop star qui parle avec animation avec son agent. C’est le moment idéal pour moi de partir alors qu’elle a le dos tourné. Je remercie mon collègue et je me dirige vers la voiture que j’utilise depuis ce matin. Très vite, je rejoins Jazz à l’adresse qu’elle m’a envoyée. Je suis soulagé de la voir en un seul morceau bien qu’elle semble secouée. Je la prends dans mes bras et la serre en fermant les yeux alors que je soupire de soulagement. « Merci .. merci d’être venu si vite. » Le son de sa voix, petit et fragile, me donne mal au cœur. Je n’aime pas quand je l’entends ainsi. « J’étais tellement inquiet qu’il te soit arriver quelque chose. » [/color][/b] Je m’éloigne un peu, mais Jazz ne semble pas vouloir quitter mes bras encore … alors je la tiens étroitement contre moi. « Vraiment désolée d’avoir gâchée ta soirée. J’espère qu’elle ne t’en voudra pas trop. » Très franchement, son texto était plus que la bienvenue pour me sortir de la fin d’une longue et horrible journée. Je frotte doucement son dos alors que j’embrasse le haut de sa tête. Je veux qu’elle se sente en sécurité maintenant que je suis avec elle. « Je me fiche si elle m’en veut ou pas Jazz. Tu passes toujours avant mes clients, tu le sais bien. De plus, c’était l’horreur. J’étais plus qu’heureux de partir. » Les blondes ne sont définitivement pas mon type de femme... Je préfère les brunes ou noirs aux yeux clairs. En fait, une femme aux cheveux foncés avec les yeux verts a toute mon attention.

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Depuis que j’ai changé de boulot pour devenir garde du corps privé dans cette boîte, c’est devenu un problème celles… voir même ceux, qui semble avoir un fantasme sur les gens faisant ma profession. Le nombre de fois que je me suis fait abordé afin d’aller finir dans le lit avec ma cliente … est vraiment trop élevé pour que j’ose même en toucher deux mots à ma meilleure amie. Elle ferait une de ces têtes, je crois, bien. Vous savez le visage entre outré qu’on me fasse des propositions aussi ouvertement et un autre truc que je ne peux pas nécessairement mettre le doigt dessus, mais qui ressemblerait franchement à de la jalousie si je devais réellement y donner un nom. En fait, c’est surtout ma sœur qui me l’a mis sous le nez que ce fut possiblement ce sentiment que je lisais dans son visage parfois quand je racontais ma journée. Quand j’étais en couple avec mon ex-fiancée, j’ai très vite compris que je ne devais pas parler d’autres femmes en sa présence. Elle n’avait aucun scrupule à me faire part de sa jalousie ouvertement ce qui était par moment vraiment ridicule si vous voulez mon avis. Durant tout le temps que je fus en couple avec elle, jamais je n’ai été voir ailleurs. Est-ce qu’il m’est arrivé de regarder d’autres femmes, oui, mais dès qu’elle venait vers moi ou sous-entendait vouloir apprendre à mieux me connaître, je leur faisais clairement comprendre que j’étais engagé. D’ailleurs, j’ai toujours mon anneau sur moi-même si je ne l’ai jamais réellement porté autre que pour me sortir d’un mauvais pas quand une femme ou un homme, comble du malheur dans ce cas, me faisait des avances. J’ai bien flirté avec quelques personnes depuis ma séparation… mais franchement chaque fois que je tente de m’ouvrir pour une possible relation… Jazz est la seule que j’ai en tête. Mon ex avait peut-être raison finalement de me quitter parce que mon cœur appartient à ma meilleure amie. Je me sens horrible par moment pour ce que je lui ai fait vivre… mais bon cette femme n’était pas une sainte et au final c’est sans doute mieux qu’on ne se soit jamais marié tous les deux. Je crois bien que ça aurait été un cauchemar autant pour elle que pour moi. Un cauchemar qui aurait sans doute fini rapidement par un mariage en se criant dessus à tue-tête. Au moins, dans ce cas-là j’aurais eu tous les bons conseils juridiques ayant Jazz dans ce domaine… Ça aurait sans doute mis le feu aux poudres. Bref, ce n’est pas arrivé et tout le monde en est heureux, je crois, bien… sauf mes parents, mais on s’en fou un peu d’eux non ?

Me débarrasser de ma cliente actuelle n’est pas aussi difficile que je l’aurais pensé. Bon, j’avoue que j’ai surtout eu de l’aide. Je crois que la plupart de mes collègues pensent toujours que Jazz est ma petite amie voir même la fille avec qui j’étais fiancé il y a peu. Je n’ai jamais été du genre à ouvertement parler de mes relations avec les autres parce que bon je ne les connais pas assez alors je ne vois pas pourquoi je devrais leur raconter ma vie. C’est logique dans un sens non? Et puis, il faut dire que j’ai tendance à amener ma meilleure amie aux soirées organisées par la boîte depuis un bon moment. Mon ex détestait venir et je ne voulais pas y aller seul… du coup Jazz semblait le bon choix. Hors de question d’amener ma sœur, elle m’aurait sans doute fait honte ou aurait pris un très malin plaisir à étendre des moments embarrassants de ma vie. J’ai appris ma leçon. Ne jamais amener O dans un événement, elle finit toujours par foutre le bordel d’une manière ou d’une autre. Après, je dois m’arranger pour la faire sortir de prison parce que ce n’est clairement pas mon père qui va bouger son cul pour l’aider. Heureusement, ce genre de comportement lui est plus ou moins passé donc je ne reçois plus de coup de fil à trois heures du matin en provenance du poste de police me demandant de venir récupérer ma sœur… encore une fois. Tout ça pour dire que finalement, le coup de fil de Jazz est plus que la bienvenue. Ça devenait quelque peu angoissant avec la manière dont ma cliente me regardait. Certaines personnes ne savent vraiment pas comprendre quand quelqu’un n’est pas du tout intéressé…

Je soupire de soulagement en voyant qu’elle est entière quoiqu’elle semble avoir eu la frousse avec sa manière de se tenir. Je la serre contre moi dès que je suis à sa portée pour me rassurer qu’elle va bien plus que pour la rassurer réellement. Je ne sais pas ce que je ferais s’il devait lui arriver quelque chose et que je ne suis pas là pour elle. Je m’en voudrais sans doute à mort. Je sais que techniquement, ce n’est pas mon devoir de la protéger et qu’elle n’aime pas qu’on la voie comme une femme à protéger… mais on m’a toujours dit que quand on aime quelqu’un vraiment, on veut juste voir cette personne en sécurité. « Je sais que je passe avant tes clients. Mais là tu es sûr que c’était une cliente ? » Je la serre de nouveau brièvement contre moi avant de la laisser s’éloigner. Je me demande pourquoi elle me pose ce genre de question. Je ne lui mentirais jamais sur ça, elle devrait le savoir depuis le temps. « Bien sûr que ce n’était qu’une cliente. Jazz, tu te souviens que je t’ai parlé d’une pseudo pop star que je devais accompagner. C’était la fameuse cliente. J’aurais préféré avoir encore un autre politicien infidèle plutôt qu’elle. » Bien que mon ton soit majoritairement humoristique quand je lui dis ça, ce n’est franchement pas faux. Avec eux au moins je suis certain de ne pas me faire emmerder pour aller prendre un verre ou ce genre de trucs. « Pourtant elle ne te regardait pas comme son garde du corps ? Mais plus comme une proie à dévorer sur le siège arrière de sa voiture. » Je fronce les sourcils en regardant Jazz soudainement. Comment elle le sait ça? Je veux dire… est-ce qu’elle nous a vus ensemble plus tôt. Ça expliquerait grandement le regard sur son visage en ce moment. Le ton de sa voix me donne l’impression de parler avec ma petite amie qui me prendrait en flagrant délit de tricherie… ce qui n’est pas le cas, et ce même si on n’est pas un couple. « Comment tu sais qu’elle me regardait d’une manière précise ? Est-ce que tu me suivais plutôt ? » Je dois admettre être légèrement amuser par la situation. Je tente de garder un visage neutre, mais franchement… j’ai du mal à ne pas sourire quand je me rends compte qu’elle est totalement jalouse de l’autre Bimbo blonde. « Avoues que s’il n’y avait pas eu mes messages, tu aurais fini au lit avec elle. Parce qu’elle avait l’air déterminée ta cliente. Bon cela aurait été peut être un coup vite fait, mais bon un coup quand même. » Ça me frappe en plein visage comme une claque de l’entendre dire ce genre de chose. Elle me connait mieux que ça et de plus, je n’ai jamais couché avec une cliente depuis que je fais ce boulot. En fait, je crois que Jazz est la seule femme avec qui j’ai couché pour presque l’entièreté de la dernière année. Elle est la seule personne qui en vaut la peine donc pourquoi j’irais voir ailleurs même si notre relation n’est pas celle que j’aurais aimée ?

Je préfère ce qu’on n’a que rien du tout. Je serre les lèvres et l’amusement passager de plus tôt est définitivement parti maintenant. J’ai compris. Elle n’a pas reçu de message, elle m’a vu avec la femme et là … c’est totalement une crise de jalousie qu’elle me fait. Je prends le temps de bien choisir mes mots alors que je lui réponds très sérieusement. « Je n’ai jamais couché avec une cliente, c’est contre mon moral, tu le sais bien. De plus, message ou pas message, je vais toujours venir vers toi parce que tu es la personne la plus importante de ma vie. Merde, Jazz tu devrais savoir que tu comptes plus que tout. Je n’ai pas d’intérêt avec cette femme ou avec les autres. Je m’intéresse à toi! Tu es la seule personne avec qui je passe mon temps libre depuis que je suis séparé et même avant. » Je dois avouer que ses sous-entendus m’ont fait perdre mon calme. « Tu veux savoir pourquoi mon mariage a pris l’eau, parce que ma fiancée savait que je ne l’aimais pas autant que je t’aimais. Alors, ne viens surtout pas sous-entendre que je couche avec les premières venues parce que tu sais très bien que tu es la seule avec qui je couche. » Et ben voilà… je crois que j’en ai trop dit… et je ne le réalise qu’une fois que j’ai terminé de parler. Je jure dans ma barbe avant de tourner les talons ayant besoin de mettre une certaine distance entre nous à cause de ma colère envers elle.

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Recevoir ce genre de message est vraiment la dernière chose que je veux surtout avec toute la situation actuelle. J’ai peur chaque fois que je la laisse seule quelque chose de mal lui arrive. J’ai peur de ne pas être à temps quand elle appel pour moi parce qu’elle est en danger. Je ne vais pas le cacher, la perdre est sans aucun doute ma plus grande peur. Quand je dis la perdre, c’est dans tous les sens du terme autant dans le sens tragique que dans le sens de la voir disparaître de ma vie en étant toujours bien vivante. Bien entendu, la deuxième option est préférable à la première si nos vies viennent à se séparer pour une raison ou pour une autre. Encore là, je crois les doigts pour que ce genre de chose ne vienne jamais à arriver dans un futur proche comme lointain. Je me vois mal vivre sans la voir chaque jour ou encore sans lui parler. Je me sens un peu minable. Je veux dire… je suis accrocher à une femme qui ne ressent soit pas de sentiments amoureux pour moi, dans ce cas elle me donne de très mauvais signaux, ou qu’elle ne semble pas prête à nous donner une chance pour une raison ou une autre… Franchement, je ne sais pas trop quoi pensé. Par moment, j’ai envie de laissé tomber et de mettre une certaine distance plus acceptable entre nous afin que notre amitié devient tout ce qu’il y a réellement, mais je n’y arrive pas. Je ne vais jamais y arriver parce que mon cœur ne veut pas que son amitié… mais je ne peux pas attendre pour toujours non plus qu’elle remarque ou veule aller plus loin. En couchant ensemble comme on le fait en ce moment, on a déjà franchi une étape dans notre relation qu’on le veule ou pas… du coup … j’ai un peu peur comment tout ça risque de finir. Je croise les doigts, je prie même pour avoir un peu de chance et ne pas la perdre totalement. Je me souviens alors des paroles d’un mec que je détestais, mais qui bossait avec nous pendant un temps à l’agence. Il m’a dit un jour que la meilleure chose qui pourrait m’arriver c’est de la perdre comme ça j’arrêterais de me languir pour une femme qui n’est définitivement pas intéresser à entrer dans une relation amoureuse avec mon pauvre cul désolé. Je n’ai même pas honte de lui avoir cassé le nez après qu’il m’est dit ça. On ne s’est d’ailleurs plus croisé par après et quelques semaines plus tard, le patron le fichait à la porte pour mauvaise conduite avec des clients. Tout le monde disait déjà qu’il avait mauvais caractère. Moi, personnellement, j’aurai plutôt dit que c’était un vrai connard ce mec.

À l’origine, j’étais venu pour la sauvée d’un danger et maintenant plus la conversation avançait entre nous plus je réalisais qu’au final, je m’étais peut-être fait un peu rouler et qu’elle n’était pas du tout en danger finalement. Je n’étais pas totalement en colère, juste un tout petit peu qu’elle m’est menti parce que bon entre nous on a toujours évité les mensonges surtout ceux qui semblaient insignifiants. On ne se disait pas tout, mais on évitait les petits mensonges gamins en général. Je ne peux pas rester fâcher après elle bien longtemps de toute manière parce que très sérieusement, elle m’a quand même sorti d’un boulot très embarrassant avec ma cliente trop entreprenante à mon goût. Je lui suis assez reconnaissante au fond, mais tout de même elle ne peut pas me faire courir vers elle de la sorte sans un réel danger derrière. Je n’aime pas me faire jouer et elle devrait être la première personne à le savoir étant donner qu’elle est la plus proche de moi. Jazz me connait et sait combien je m’inquiet rapidement surtout pour ceux qui se trouve être le plus proche de moi. Qu’elle l’utilise contre moi me rend autant mal à l’aise que me déçoit… mais au final je préfère ne pas laisser ça me prendre trop la tête… j’ai trop en tête de toute manière pour ne garder que ça. Je n’ai pas franchement envie de me disputer avec elle, mais on dirait que c’est ce qui risque de ce passer vu comment va la conversation. « Ah la fameuse pop star. Elle est assez familière quand même. » Je n’ai pas l’habitude de ce genre de remarque venant de ma meilleure amie. Bon, je dois avouer parfois en avoir entendu envers mon ex fiancée, mais jamais d’aussi directe et de mauvaise foie. Je ne sais même pas quoi répondre à ce genre de chose donc je ne fais que la regardé avec un air un peu ahuri de l’entendre parler ainsi. Quand je lui demande si elle me suivait, Jazz se dépêche à démentir ce qui n’aide pas à éteindre mes soupçons, mais pas du tout même. « Te suivre non. C’est logique qu’elle te regarde comme ça. Tu as tout pour plaire et ce genre de nana est friande de mec comme toi. » Je hausse un sourcil, pas du tout convaincu par ce quel vient de dire. « Jazz… vraiment ? Pour une avocate, tu ne sais pas bien mentir par moment. » Je soupire en me frottant le front. Elle ne me dit pas toute la vérité. Je le sais, je le sens.

Je perds finalement mon calme. C’est plus fort que moi et j’imagine que j’avais déjà un peu les nerfs à cran avec cette femme qui tente de me faire du rentre de dans. Mine de rien, détourner son attention ailleurs est épuisant à la longue. Passer une journée entière à le faire est donc un vrai calvaire dans un certain sens si vous voulez mon avis. Je finis par balancer des trucs dans le visage de Jazz… des secrets que je ne voulais pas partagé avec elle parce que bon… c’est clair que ce n’est pas des choses qu’on dit à la femme qu’on aime alors qu’on est tout simplement dans une relation meilleure ami avec elle… bon ami avec avantage, mais tout de même. Toujours frustré, un assez honteux de mettre laissé emporter, je me détourne pour retourner vers ma voiture alors qu’elle m’appel. « Kyle attend. » J’hésite un moment à m’arrêter, mais le fait finalement quand je sens sa main autour de mon bras. Je ne me tourne pas pour autant vers elle. Je ne suis pas prêt à lui faire face.  « Okay je suis allée un peu trop loin .. mais putain elle te regardait comme si tu étais à elle. Je ne l’ai pas supporté sur le coup .. » Je soupire. Elle tire sur mon bras pour attirer mon attention et je n’ai pas d’autre chose que de me tourner vers elle pour lui faire face. Je sais qu’elle ne risque pas d’aimer ce que je vais lui répondre. « Tu sais bien que je déteste ce genre de femme. D’ailleurs, je ne suis pas à toi non plus Jazz malgré l’impression que tu me donnes en ce moment. » Ma voix est nettement plus calme, elle est même triste quand je dis la dernière partie parce que très franchement être à elle ne me dérangerait pas du tout pour tout dire.  « Par contre je n'ai pas tout capté par rapport à ton ex. Comment elle a pu penser ça ? Comment elle a pu penser que tu m’aimais plus qu’elle ? Même moi je ne m’en doutais pas. » Je n’ai pas vraiment envie d’avoir cette conversation avec elle. Pas maintenant parce que je me sens un peu trahis qu’elle m’est si ouvertement mentit et puis qu’elle pense que je suis sorti avec cette femme. Je hausse les épaules en détournant le regard. « Va savoir. Je commence à penser soit je lis mal les femmes, soit je ne les comprends pas du tout. Vient, je vais te ramener. » Je me dirige de nouveau vers la voiture et attends qu’elle me rejoins pour lui ouvrir la portière côté passager avant de faire le tour pour aller prendre la place du conducteur. L’ambiance est définitivement pesante entre nous alors que je boucle ma ceinture.

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Dire que je suis fâché est de loin l’euphémisme de l’année. Je me sens un peu trahi parce qu’elle pense vraiment que j’aurais cédé aussi facilement à une femme de ce genre? C’est des femmes qui étant les jambes au premier beau sourire d’un homme charmant! J’ai peut un père qui s’avère être un véritable connard arriéré, mais si vous voulez savoir toute la vérité… il est bien plus que juste ça dans mon idée. Enfin bref, je disais donc que ce n’est pas pour autant que je ne suis le genre d’hommes qui va apprécier une femme facile. Heureusement, c’est ma mère qui a fait la plupart de mon éducation et comme j’ai toujours été très protecteur de ma jeune sœur… j’ai appris à montrer aux femmes du respect… dans une certaine mesure. Ce que je veux dire par là c’est surtout que je vais respecter une femme si elle me respect en retour. Je crois fermement que ce genre de valeur va dans les deux sens encore plus aujourd’hui. La couleur de la peau ou le sexe n’ont pas d’importance si on est incapable de se montrer respectueux d’une autre personne. C’est donc blessant à un point inimaginable qu’elle puisse penser que j’ai accepté ses avances et encore plus coucher avec elle. Une partie de moi a bien envie de vomir à cette idée-là juste devant elle. Peut-être qu’elle comprendrait à quel point toute cette histoire est ridicule. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle ne veut pas avouer. Je le vois clairement maintenant que tout ça, l’appelle à l’aide à son air effrayer ne sont qu’une mise en scène. « Mentir ?? Mentir sur quoi ? Je suis juste sous le coup de tout ça. Un peu bouleversée c’est normal non. » Ça m’énerve de la voir me mentir aussi ouvertement et je ne manque pas de lui faire savoir. « Tu m’as fait venir ici sous un faux prétexte. Pire, j’ai vraiment eu peur pour ta sécurité. Tu comprends que c’est vraiment horrible de ta part de m’avoir fait un truc du genre. »

De toutes les années depuis que nous sommes amis tous les deux, c’est bien une des premières fois que je ressens autant de colère envers elle. Je veux qu’elle comprenne bien que me mentir sur sa sécurité en me faisant croire qu’elle est en danger alors qu’il y a peu j’ai découvert que quelqu’un lui faisait des réelles menaces à cause d’une affaire en cours… est très loin d’être acceptable. À mes yeux, elle vaut bien mieux que ça. C’est le genre d’attitude que j’ai souvent dû supporter avec la femme que j’ai presque épousée. Très franchement, je ne crois pas être capable de devoir de nouveau supporter ce genre de comportement surtout qu’encore là… rien ne risque de se passer. J’ai beau être un homme, je suis quand même un homme fidèle quand je suis avec une femme. Je ne suis peut-être pas en couple avec Jazz, mais je lui suis étrangement fidèle tout de même depuis un long moment. Elle est la seule avec qui j’ai couché et ça me va très bien comme ça. « Je n’ai jamais dit que tu étais à moi. Enfin je ne crois pas. » Je croise les bras sur ma poitrine. « Vu la manière que tu as agis, on dirait pourtant.» [/color][/b] Je secoue la tête et soupire toujours frustrer de la situation actuelle. « Désolée de te donner la sensation de t’accaparer. Je pensais que les amis étaient un peu faits pour s’appartenir. Même si notre amitié nage en eau trouble trop souvent ces temps derniers. Mais j'ai besoin de toi.» Je la regarde un court instant avant de reprendre la parole d’une voix plus douce. « Si je passe tout mon temps avec toi ce n’est pas parce que je le dois, mais parce que je le veux Jazz. Ça devrait signifier quelque chose non? Oui les amis sont faits pour ça, mais entre amis ont se doit aussi d’être honnête et de ne pas leur faire croire que nos vies sont en danger. J’ai besoin de toi aussi, Jazz, mais je ne veux pas que tu me mentes comme ça. Ça me fait du mal, ça nous fait du mal. Tu comprends ? »

Je décide finalement que je ne veux plus parler après en avoir trop dit sur un sujet que je déteste parler … surtout avec elle. Je me dirige vers la voiture et elle me suit en silence. Je soupire de soulagement de ne pas devoir me battre avec elle afin qu’elle me suive pour que je la ramène chez elle en toute sécurité. Je ne sais pas si je vais rester à ses côtés ce soir. Une partie de moi le veut parce qu’on ne sait jamais… mais l’autre me dit que j’ai besoin d’espace et de temps loin de ma meilleure amie en ce moment. C’est sans doute mieux ainsi même si ça fait mal. Nous roulons un moment en silence avant que Jazz décide de prendre la parole. « Okay j’étais dans le bar en face de la où était garé la voiture de ta pop star de merde. J’étais sortie boire un verre avec des amies. Des amies ES. On voulait aller finir la soirée en boite. Et je vous ai vu. Cela m’a fait mal de la voir agir de la sorte avec toi. Oui j’avoue j’ai crisé. Et j’ai décidé de t’envoyer un sms.» Même si je regarde droit devant, je peux sentir ses yeux sur moi. Je hoche faiblement la tête pour lui montrer qu’elle a toute mon attention même si je ne la regarde pas directement. J’écoute chaque mot avec attention alors qu’elle me raconte toute l’histoire de son côté. « Et puis j’ai pris un taxi pour aller dans ce quartier pourri. Je suis désolé. Je n’ai pas été cool sur ce coup-là. Tu m’en veux. » Je soupire faiblement quand je sens sa main sur la mienne. « J’ai été conne et c’était vraiment idiot. » Je garde le silence alors qu’elle finit de parler. Je dévie de notre chemin alors que je m’arrête dans un stationnement vide à peine éclaire. Une fois la voiture arrêtée, je me tourne vers elle. « J’ai eu terriblement peur pour toi. Si je devais te perdre… je ne sais pas ce que je ferais et … Je suis en colère parce que tu m’as fait peur, oui, mais je le suis surtout parce que… je sens que tu n’as pas confiance en moi. Cette femme ne représentait rien à mes yeux. » Je la regarde directement alors que je serre sa main dans la mienne. « Oui… c’était con et stupide de ta part… Oui je t’en veux, mais je vais passer par-dessus. Ne me ment juste plus sur ta sécurité d’accord? C’est quelque chose que je ne veux jamais que tu me mentes. » Je serre sa main un peu plus alors que je me penche vers elle pour poser mon front contre la sienne. « J’ai eu si peur de ne pas arriver à temps. De te perdre… tu comptes tellement pour moi. » C’est un je t’aime à peine voilé, mais je suis trop fatigué par tout pour réellement faire plus attention à mes mots en ce moment.

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C’est stupide, toute cette situation est totalement stupide. Je peux sentir la pression d’un énorme mal de tête s’annoncer tout doucement sans pour autant de prendre de gang blanc avant de frapper. Je suis désemparer et frustrer même si très franchement je peux comprendre le pourquoi elle a agi de la sorte. Malheureusement, même si je comprends ça ne veut pas dire que je veux pardonner la peur bleue qu’elle m’a fait ressentir de sitôt. Si on avait été un couple, à la limite j’aurais pu comprendre sa réaction. Très bien même parce que mon ancienne fiancée m’y avait vachement habitué. Je crois que c’est le fait que sa réaction soit aussi proche de celle de cette femme qui me dérange plus qu’autre chose quand j’y pense bien. Je ne vais surtout pas le dire à Jazz parce que je sais qu’elle n’appréciait pas trop Ambre à l’époque où j’étais avec elle. Ces deux femmes pouvaient passer toute une journée ensemble dans la même pièce… à s’assassiner du regard. Je vous jure que c’était effrayant à voir parce qu’elles restaient polies l’une envers l’autre tout de même. On voit à quel point les femmes n’ont pas toujours besoin d’agir physiquement pour vous faire ratatiner dans vos souliers. Après ce jour, j’en avais convenu qu’il était mieux de réduire les interactions qu’elles avaient l’une avec l’autre pour le bien de ma santé mentale… et physique. Ma sœur, de son côté, avait passé plus de temps à rire de la situation qu’à réellement me venir en aide. C’est beau la famille. Après, elle m’a dit que je l’avais bien cherché. À l’époque, même si je me doutais avoir de forts sentiments pour ma meilleure amie, je ne me l’étais encore avoué ou avoué à qui que ce soit donc… J’étais l’idiot qui laissait sa meilleure amie participer aux préparatifs de mariage… pas besoin de dire que mon inconscience était une belle connerie.

« Okay je l’admets .. ce n’était pas la bonne tactique pour t’éloigner d’elle. Je suis vraiment navrée de t’avoir fait peur et surtout de t’avoir blessé. » Je soupire à ses paroles parce que je ne comprends pas en premier lieu pourquoi elle a ressenti un besoin si fort de m’éloigner d’une femme qui ne m’intéressait clairement pas. Cette pop star à la con n’est rien comparée à Jazz! Elle n’a ni son intelligence, sa capacité à me faire sourire ou encore son sens de la justice quand il vient à défendre ceux que personne ne veut défendre devant un juge. Ma meilleure amie est dix mille fois mieux qu’elle, que beaucoup de femmes que je rencontre en général. Elle n’est pas parfaite, loin de là et puis personne ne l’est réellement faut dire, mais elle est une femme incroyable. « J’ai juste du mal à comprendre pourquoi tu voulais tellement m’éloigner d’elle. C’est une cliente, rien de plus Jazz. Est-ce que je te mentirais là-dessus? Si je rencontrais quelqu’un, ce qui n’est pas du tout le cas je te l’assure, tu serais la première à le savoir. Tu es toujours la première à le savoir. » Chaque femme que j’avais fréquentée après avoir rencontré et être devenu ami avec elle avait rencontré Jazz avant même de faire la connaissance de ma sœur… quand elles passaient cette étape. Certaines se comportaient tellement mal avec ma meilleure amie que je ne voyais pas pourquoi je présenterais ma petite sœur. Faut dire que Jazz a toujours été un bon juge de caractère et qu’Octavya avait tendance à faire fuir toutes celle non digne de mon intérêt.

« Je comprends. Je ne voulais pas en arriver là. J’ai été bête de penser que tu pourrais lui céder. Cela m’a tellement mise en rage de t’imaginer avec une autre. » Je le vois bien qu’elle n’a jamais voulu que tout tourne mal, mais ce qui est fait est fait maintenant et on ne peut plus revenir en arrière. Je ne vais pas être en colère longtemps contre elle, je le sais bien, mais pour l’instant je veux montrer que je ne suis pas d’accord qu’elle m’ait fait courir totalement paniquer et terrifié pour sa vie. Si ça avait été quelqu’un d’autre j’aurais sans doute été plus glaciale parce que j’aurais eu l’impression d’être un chien qu’on appelle au pied de son maître, mais pas avec elle. Je sais qu’elle n’a pas voulu réellement mal faire. « Oui, c’était bête d’agir ainsi. On est bien d’accord là-dessus tous les deux. J’apprécierais que tu ne le fasses plus jamais d’accord. » Vu ma réaction, je suis certain qu’elle ne prendra plus jamais le risque de me donner une fausse peur de la sorte… pas si elle veut que je lui pardonne une nouvelle fois. C’est étrange parce qu’elle n’a jamais fait ça avant… et pourtant elle m’a déjà vu avec d’autres clientes plus soignées et de mon genre par le passé. Je ne comprends pas… en ce moment, les femmes sont le plus grand mystère de la vie, je crois, bien.

Une fois dans la voiture, je prends un long moment pour me calmer les nerfs, mais aussi pour réfléchir à ce qui vient de se passer de manière plus… sensée. Sur le coup de la colère j’ai dit des choses que je ne voulais pas et j’espère de tout cœur que Jazz va soit oublier ou passé par-dessus. Je ne suis pas prêt pour lui dire la vérité ou donner des mensonges… Je déteste tellement lui mentir. Je finis par arrêter la voiture dans un stationnement vide. Par la suite, je me mets à parler. Dès que j’ouvre la bouche, les mots coulent sans que je puisse les retenir. Je veux juste qu’elle sache, qu’elle comprenne combien je tiens à elle de tout mon cœur. Jazz s’approche de moi et me tire même vers elle. « Tu comptes aussi énormément pour moi .. et je ne veux pas te perdre Kyle .. jamais et surtout pas à cause d’une autre femme.. » Mon cœur bat à toute rompre dans ma poitrine alors que nous finissons par nous embrasser. C’est plein de désespoirs, de non-dits… de désir pour tellement plus que ce qu’on a présentement. Malgré l’envie de la conduire sur le siège arrière pour un moment de passion, je sais que ce n’est pas le moment. Ça risque de rendre les choses bien pires entre nous. Je me retire donc doucement d’elle alors qu’elle proteste faiblement. Je prends un moment pour me calmer avant d’ouvrir les yeux. L’image devant moi est digne d’une merveille de ce monde. Jazz respire par petit coups alors que l’iris de ses yeux verts semble complètement se fondre dans le noir. Elle respire le désir… mais je ne peux lui céder. Pas cette fois malheureusement. « Je … je vais te ramener maintenant. » Je vois le chagrin dans ses yeux alors qu’elle réalise que je m’éloigne et met fin au moment. Pendant un court instant, je suis certain qu’elle va protester, mais non. Elle hoche la tête en silence alors que je démarre la voiture de nouveau. Le trajet vers chez elle se fait dans un silence encore plus maladroit qu’avant… et surtout rempli de désir. Je m’arrête finalement devant sa maison. Avant qu’elle ne puisse m’inviter à entrer, je décline. « Pas ce soir Jazz. Je crois que c’est mieux que je rentre chez moi. » Elle accepte de nouveau en silence un regard blessé peint sur son joli visage. Elle se penche et m’embrasse sur la joue avant de quitter ma voiture. Je la regarde aller vers sa maison. Dès qu’elle est en sécurité à l’intérieur… je démarre. Tout le temps que je roule vers chez moi, l’envie de faire demi-tour est forte, mais je n’y cède pas. Même une fois allongé dans mon lit, j’ai toujours envie de retourner pour elle. Mon téléphone vibre à ce moment. Quand je le regarde, je vois un message de Jazz qui dit « Je suis désolé. » Je me frotte le visage un instant et lui réponds un court message. « Je sais. » Je laisse tomber l’appareil afin de me concentrer pour dormir. Après ce qui me semble des heures, je finis par sombrer avec le visage triste de Jazz comme dernière image.