➳ mini-commun : break it (aïnhoa, lucian, eibell, tiffany)

➳ mini-commun "break it"

un petit excès de colère, anyone ?

Ça vous arrive, parfois, de ressentir tellement de colère que vous n'avez qu'une seule envie : tout casser autour de vous ? Vous n'êtes pas seul, d'ailleurs, deux jeunes entrepreneurs ont eu la brillante idée de créer leur petit business qui s'appelle "Break It". En gros, vous avez une heure dans une pièce où tout ce qui est mis à votre disposition peut être brisé, jeté sur les murs, piétiné, tout ce que vous voudrez (enfin, sauf les personnes qui se trouvent dans la pièce avec vous). Que ce soit des assiettes, des chaises, des tissus à déchirer, des jouets, vous pouvez tout casser. Vous avez d'ailleurs le choix de votre instrument de massacre : vos simples mains, un marteau, une batte de baseball, etc. On autorise quatre personnes à la fois, parce qu'au-delà de ça, on a jugé que les risques de blessure étaient trop élevés. Ce qui n'enlève pas le fait que le risque est toujours présent, même à quatre ... Faites donc un peu attention !

Spoiler:

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La colère s'était installée chez toi au fur et à mesure ces derniers jours. D'abord à cause de ta nouvelle vie. Ne pas pouvoir te servir de tes jambes, c'était la pire des punitions pour toi. Une punition à laquelle tu ne pouvais rien faire. Tu devais commencer la rééducation, prendre le temps de te faire du bien pour te permettre de mieux vivre. Tu ne voulais pas mieux vivre, tu voulais faire du sport. Puis ta colère avait repris le dessus lors de la fusillade sur la plage. Aaron était dans le coma, il était ton ami ke plus proche dans ce que tu vivais, le seul qui t'avait permis de croire qu'il y avait de l'espoir. Mais où était-il, l'espoir, quand lui en avait besoin. Tu lui avais rendu visite à l'hôpital, Tu avais croisé brièvement Jeff avec qui tu avais rapidement écourté la conversation. Tu l'avais vu allongé, sous une panoplies de machines qui le tenait en vie. Déjà deux longs mois, sans lui parler. Tu ne comprenais pas ce que ça pouvait bien vouloir dire mais Aaron te manquait. Vos conversations aussi. Et de ne pas en avoir, ça te frustrait. Tu avais l'impression d'être en colère contre le monde entier. Lisandro était le premier à en payer le prix. Et c'est pour ça que tu te retrouvais ici. Il t'avait parlé de ce passe-temps qui consistait à casser de nombreux objets. Un espèce de défouloir, il avait estimé que tu en avais besoin et tu l'avais écouté. C'était bien pour ça que tu vivais avec lui. Tu passais la porte, apercevant trois personnes, deux femmes et un homme. Les présentations se faisant à tour de rôle puisque vous étiez au grand complet. « Et moi c'est Tiffany. » ajoutais-tu mollement. Tu savais que la séance était réduite en terme de monde. Mais tu n'étais toujours pas à l'aise avec ton fauteuil. Si tu sortais peu encore aujourd'hui c'était principalement à cause de ça

Je n’avais pas remarqué que l’une d’elle était dans un fauteuil roulant, je pensais simplement qu’elle était simplement assise sur une chaise comme dans une salle d’attente. Cette dernière d’ailleurs semple assez morose. Ca démarquait de la première, qui avait répondu assez joyeusement à mes présentations. Je répondis : « Enchanté de vous rencontrer. Je ne peux pas dire que je suis très excité, je suis là plutôt en tant que spectateur, j’ai peur de ne pas vraiment savoir comment me défouler…. Et vous, vous êtes excitées ? »

Je regardais mes deux camarades et vis qu’elles n’étaient pas venues les mains vides. « Je pense que j’aurai peut-être dû faire comme vous et amener un outil. » Surtout qu’être le seul désarmé, me donnait l’impression d’être une cible facile. A ce moment-là je vis un membre du staff venir vers nous. Avant qu’il n’arrive à notre hauteur je lui demande : « Désolé, j’ai oublié d’amener un outil, vous n’auriez pas une batte ou quelque chose comme ça à me prêter ? ». Il répond par l’affirmative qu’il va me chercher ça et nous dis que nous allions bientôt commencer parce que la dernière personne n’est de toute évidence pas venue.