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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 ft jeremy › give me one more shot

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MessageSujet: ft jeremy › give me one more shot   ft jeremy › give me one more shot EmptyMer 1 Aoû 2018 - 0:44

landon & raissa

king and queen of anything


Un énième coup d’oeil dans le rétroviseur de ma voiture pour vérifier que le petit angelot est toujours endormi. Je n’arrive pas à décrocher mon regard de sa petite bouille toute ronde. Ce gosse est si beau. Si on m’avait dit un jour que j’habiterais encore en colocation à vingt-sept ans et que le deal comprendrait que je m’occupe d’un bébé... je me serais bien bidonné Mais voilà où j’en étais aujourd’hui. J’apprenais à un homme à être père et je m’occupais de ce petit amour en lui offrant une présence maternelle. Je ne remplacerai jamais sa mère, mais je tentais de lui donner tout l’amour dont j’étais capable. Je savais qu’au moins lui ne m’abandonnerait pas et ne me ferait pas souffrir, contrairement aux autres hommes de ma vie. Même si je m’étais méfiée les premiers temps avec Jeremy, aujourd’hui j’avais appris à lui faire confiance et il me semblait que c’était réciproque. Nous n’avions jamais parlé de nos passés, mais je savais parfaitement reconnaitre une âme brisée lorsque j’en croisais une. Landon avait été la première que j’avais rencontré sur mon chemin, le parfait reflet de la mienne. Aujourd’hui, je l’étais d’autant plus. Je garais la voiture devant l’immense bâtisse dans lequel nous vivions tous les trois, Jeremy, Alek et moi et sortais de la voiture avant d’ouvrir la portière arrière. Alek n’avait pas bougé d’un pouce. Sa petite lèvre boudeuse était toujours présente, ce qui me donnait envie de le manger tout entier. Je souris tendrement en me penchant sur lui pour détacher son couffin. J’attrapais mon sac à main, verrouillais la voiture avant de me diriger vers la maison. Je ne savais pas si Jeremy était déjà rentré du travail. Je ne connaissais pas son emploi du temps par coeur. Et il n’avait aucun compte à me rendre. Tout ce que j’étais supposée faire c’était m’occuper de son fils. Le deal était que je gère Alek, en contre-partie j’étais logée et blanchie. Je participais toute fois aux différentes courses. Je ne supportais pas d’être prise en charge. J’avais besoin de me sentir utile et de participer. C’était comme ça.

Je posais le couffin d’Alek sur l’ilot central de la cuisine, ne prêtant pas vraiment attention au reste de la maison. Je devais d’abord m’occuper du petit, ensuite je ferais surement à manger pour Jeremy et moi. J’ouvrais le frigo, attrapais le lait infantile puis me saisis de la poudre après avoir fermé la porte. Je préparais rapidement un biberon tandis que le petit monstre commençait à remuer et à pousser de petits couinements quasi inaudibles. Je le connais bien. Il avait très certainement que c’était l’heure de se remplir l’estomac. J’attrapais à nouveau son couffin avant de monter dans sa chambre, puis le pris délicatement tout en m’installant dans la chaise à bascule, près de son lit.  « Allez petit coeur, c’est l’heure de manger. » ses petits poings serrés, il me regarda de ses grands yeux qui avaient déjà pris une jolie teinte.

Vingt minutes plus tard Alek était de nouveau endormi et je redescendais dans la cuisine. Jeremy devait être rentré. En réalité, il était surement là avant que nous rentrions, mais je n’avais pas pris le temps de le chercher. Je connaissais bien les horaires de son fils et si je ne m’étais pas occupée tout de suite de lui, il aurait hurlé à m’en décrocher les tympans. Je tendais l’oreille quelques secondes. Des bruits sourds me parvinrent de la salle de sport. Je m’approchais rapidement, je comptais commencer à cuisiner et je voulais savoir ce qu’il désirait manger. Mais plus je m’approchais, plus les grognements me parvenaient distinctement. Jeremy était visiblement enragé. Je ralentissais le pas pour m’approcher plus doucement. Je ne voulais pas le déranger. Depuis l’embrasure de la porte, je le vis. Il se déchainait comme un fou sur le sac de frappe qui tanguait violemment sous les assauts de ses coups violents. Il bougeait bien. Visiblement Jeremy savait boxer. Je m’éloignais de la porte avant qu’il ne me remarque et grimpais les marches quatre à quatre pour aller dans ma chambre. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’avais enfilé ma brassière de sport et mon legging, pris mes bandes pour les mains ainsi que mes gants. Je faisais de la boxe depuis déjà pas mal de temps, j’avais donc le matériel nécessaire.

Sans un mot, j’entrais dans la pièce qui servait littéralement de salle de sport et me plaçais derrière le sac de frappe. Une main de chaque côté, je m’évertuais à le maintenir en place pour faciliter les enchainements de coups de Jeremy. Ce n’était absolument pas pratique de frapper dans un sac qui n’était pas complètement dur et qui ne tenait pas en place. C’était toujours mieux d’avoir un partenaire pour pouvoir progresser et se déchainer à fond. Tandis qu’il enchainait les coups dans le sac, je bandais tout mon corps pour maintenant le sac en place, ne laissant passer aucun son entre mes lèvres. Jeremy n’était pas dans son état normal et ne semblait pas avoir envie de compagnie. Pourtant j’étais là. Je ne comptais toutefois pas engager la conversation temps qu’il ne me montrerait pas que je le pouvais. Je n’étais pas du genre à envahir l’espace ni à forcer qui que ce soit à parler. C’état la première fois que nous nous retrouvions dans ce genre de contexte J. et moi. Pourtant, ce soir j’étais à l’aise. Surement parce que je pouvais clairement voir la douleur s’afficher sur ses traits. Ca me le rendait un peu plus humain, un peu plus proche de moi. Je tentais un regard vers son visage, la sueur coulait sur ses tempes, son regard noir était rivé au sac. Je me perdais dans la contemplation de son visage taillé à la serpe, des traits rudes qui le rendait féroce et surtout, très attirant.


AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: ft jeremy › give me one more shot   ft jeremy › give me one more shot EmptyDim 5 Aoû 2018 - 11:52


Give me one more shot.
@Raissa Ventura


Bam. Bam. Bam. Le son sourd de mes poings cognant avec force contre le sac de sable suspendu au plafond résonne encore et encore dans toute la salle de sport que j'avais fais aménagé dans la maison. Je tape, encore et encore. Sans notion du temps qui passe, sans avoir conscience de la douleur qui s'empare de moi. Je tape, encore et toujours, ne me rendant pas compte que des goutes de sang rouge vif coulent de mes phalanges à force de venir percuter de plein fouet le sac depuis autant de temps, écorchant la fine peau recouvrant mes mains. Mais je ne m'arrête pas pour autant. Si j'ai ressenti de la douleur, à cet instant, elle a purement et simplement disparue. Je ne vois que le sac et mes poings tapant dessus sans interruption. Je tape le sac pour ne pas taper quelqu'un, pour ne pas exploser et faire ou dire des choses que je regretterais sur l'instant. Je tape pour évacuer cette colère familière qui est toujours quelque part enfouie en moi depuis tellement d'année. Cette colère telle une amie fidèle sur qui compter quand tout va mal. Cette colère qui m'a façonner, jours après jours. Cette colère contre laquelle je lutte à chaque seconde qui passent. La raison de cette colère, le cœur du problème, je la connais bien. Mon père, mon passé, mon enfance chaotique. Depuis que Maxim m'avait posé des questions sur son grand-père, mon géniteur car il ne méritait pas le titre de père, il ne quittait presque plus mes pensées. Et tout les efforts que j'avais pu faire au court de toutes ma vie pour ne me plus le laisser m'atteindre semblaient s'effriter petit à petit, même alors que j'étais à présent un homme et lui un vieillard. Tout ce que m'avait dit mon père, tout ce qu'il m'avait fait ... Tout me revenait en pleine figure alors que j'avais passé des années à faire en sorte de l'oublier, de construire une forteresse entre lui et moi pour lui échapper et prendre mon destin en main. Je n'en voulais pas à Maxim. Il était simplement curieux et désireux de savoir d'où il venait et j'aurais tellement aimé pouvoir lui offrir ça. Mais mon père est quelqu'un de mauvais et je serais fou de le laisser s'approcher de mes fils. Il était hors de question qu'il s'en approche. Pas tant que je serais là pour empêcher que cela arrive. Maxim avait peut-être raison. Peut-être avait-il changer. Peut-être regrettait-il ce qu'il avait fait subit à un garçon ayant perdu sa mère. Mais j'assumais ma décision de protéger ma famille de cet homme. Pour moi, jamais rien de ce qu'il fera ou dira ne changera ce que je pense de lui.

Bouillonnant de colère, je retirais le tee-shirt trempé de sueur et le jetais je ne savais ou dans la pièce, puis je me remettais en place, le front perlé de sueur, les mains en sang, le souffle court. Tout cette colère devait rester ici. Je ne comptais pas la faire vivre à quiconque, encore mois à mes fils. Ils étaient tous ce que j'avais de plus important, même si la plupart du temps, je suis incapable de le leur montrer. Je peux remerciais mon père pour ça aussi. Alors j'allais rester là, à taper ce pauvre sac jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce qu'enfin, je sois vide. Soudain, j'entendis comme si c'était loin, la porte de la salle s'ouvrir. Je continuais pourtant à taper, me fichant de qui cela pouvait bien être. J'espérais que cette personne serait assez intelligente pour comprendre que ce n'était pas le moment, que je voulais être seul. C'est alors qu'en face de moi, je vis apparaître Raissa. La jeune femme que je logeais et qui m'aider avec Alek dès qu'elle le pouvait. Je lui devais beaucoup mais encore une fois, la communication n'était pas mon point fort. Le regard comme fou, je continuais à taper alors même qu'elle plaçait ses mains de part et d'autre du sac, lui donnant la stabilité nécessaire pour affermir encore mes coups. Les minutes passent et je ne dis rien, elle non plus, se contentant d'accuser les coups en retenant le sac. Au bout d'un moment, les coups s'arrêtèrent et j'hurlais de rage, en me reculant du sac. Je glissais une main sur mon visage puis dans mes cheveux, essayant de reprendre une respiration normale en mettant tout en œuvre pour me calmer. " Tu ne devrais pas être là. " Soufflais-je en tournant le regard vers elle pour l'observer à distance. C'était mieux pour tout le monde. Je me mis a faire les cent pas dans la pièce, tournant en rond comme un lion en cage, probablement aussi dangereux à approcher que l'était ses majestueuses bêtes. Après quelques minutes, je me laissais glisser sur le sol, le cœur tambourinant dans ma poitrine, mes poumons cherchant l'air. Silencieux, je tentais de reprendre mes esprits. Je ne voulais pas m'en prendre aux personnes qui n'étaient en rien responsable de mon état. Ce ne serait pas juste et si je faisais ça, je en vaudrais pas mieux que mon père et j'avais juré de ne jamais lui ressembler. Plutôt crever que de lui ressembler un jour. Je levais les yeux et trouvais ceux de la jeune femme. " Je suis désolé. Ce n'est pas un bon jour. " Dis-je en essayant de reprendre contenance. Je prenais alors ma tête entre mes mains, attendant que les choses redeviennent normal, que la bile cesse de me monter à la gorge à chaque respiration.
 
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