Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Encore toi?! [pv Rosa] Mar 22 Jan 2019 - 2:00
Mauvais endroit, mauvais moment...
Je savais bien que revenir à l'hôpital était une mauvaise idée....
Flynn
&
Rosa
Jeter mon argent à la fenêtre, voilà ce qui est en train d'arriver avec ses conneries de caprice. Depuis la visite de monsieur Matthews à mon bureau, l'homme qui paye les médecins pour moi et passe du temps avec ma mère. Son état s’aggrave et ma supposition comme quoi elle ne met aucune volonté à guérir se concrétise de plus en plus. Une visite, alors, s'imposait histoire de remettre les points sur les i. J'entre dans l’hôpital déjà agacé et vais voir les infirmières qui m'expliquent sa situation déjà dictés par les médecins que je paye. D'un pas décidé, j'entre dans la chambre sans toquer. Ma mère était encore dans son lit plus pâle et plus maigre que la dernière fois que je l'avais vu. Ce qui m'énerve au passage encore plus, elle se nourrit mal et dort tout ça parce que madame veut me faire perdre mon temps.
« Flynn... ! Mon petit... Tu viens enfin me voir depuis tout ce temps... Jim t'a convaincu enfin de compte ? »
Machoire serré et les mains dans les poches, je la fixe froidement.
« Stop arrête ton cinéma, tu me fais perdre du temps et de l'argent. »
Nos regards ne se quittent pas comme un air de défis.
« L'argent, l'argent... Tu n'as que ce mot à la bouche... Elle est passée où ta passion pour le piano ? Tu en jouais si bien... Tu étais si heureux quand tu avais tes mains sur le clavier... »
J'inspire un grand coup, la voilà qu'elle recommence avec ça !
« Et en tant que pianiste avec quel putain d'argent, je payerais tes soins hein?! Écoute moi bien maman... »
Je pointe le doigt sur elle d'un air accusateur.
« Tu vas arrêter ton cirque TOUT DE SUITE ! Tu vas te nourrir et dormir correctement comme les infirmières te le demande. Arrête tes PUTAIN de caprice dans le seul but de me voir et de me parler encore et encore du mec naif que j'ai été avant ! »
« Mais.... »
« Il n'y a pas de MAIS maman. Bon sang, j'ai choisie ma voie et j'ai réussis ma vie ! Tu devrais être contente pour moi, surtout que grâce à ça, je peux payer tes soins ! Je peux avoir tout ce que je veux ! Donc maintenant, tu vas guerire et vite ! Pour que je puisse rentrer en Amérique ! »
« Mais tu n'es pas heureux Flynn... »
Furieux, je frappe le mur qui se trouve à côté de moi, le poing serré.
« C'est toi qui me rends malade ! »
« Alors pourquoi payer mes soins et rester à Bowen si tu me hais tant ?... »
Ne trouvant pas quoi dire d'autre et me sentant con que malgré moi, je tenais à elle, je serre mes deux poings et inspire un grand coup.
« Soigne-toi, bat toi, nourris toi et guérie. Ne me fais pas revenir parce que ton état s'aggrave, fais moi revenir pour que je vienne te chercher et que tu puisses rentrer chez toi ! »
Je ne suis laisse pas le temps de répondre que je quitte la chambre et me dirige vers un des ascenseurs, je ne fais pas attention à la pancarte de la panne tombé et qui a glissé par un malencontreux coup de pied. Le nez fourré sur mon téléphone pour planifier mes rendez-vous, je lève enfin mon nez de l'appareil quand l’ascenseur s'arrête soudainement. Je fronce les sourcils et appuis sur le bouton ouverture. Aucune réaction, je regarde mon portable puis la personne qui m'accompagne dans cette galère pour que je me fige sur place. J'hallucine, non mais je rêve ! Je suis coincé avec la nana qui m'a fait la morale dans la rue ?! Je peste et appuis sur la clochette pour signaler la panne.
« Bon sang manquait plus que ça... »
Une fois l'alerte sonnée, je m’appuie contre la paroi de fer en l'ignorant totalement. Je savais, je savais que revenir à l’hôpital était une putain de mauvaise idée. J’envoie un mail à ma secrétaire pour lui signaler mon empêchement afin qu'elle face le nécessaire pour les rendez-vous ou visite imprévu à venir. Quand je disais que se déplacer moi-même était une énorme perte de temps je ne croyais pas si bien dire...
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Sam 26 Jan 2019 - 20:50
Ce n'est pas avec grand plaisir que tu te rends à l'hôpital aujourd'hui. Depuis ta blessure au bras, tu dois t'y rendre régulièrement pour quelques soins et le changement de pansement, mais si ça ne tenait qu'à toi, tu n'irais même pas. Tu n'as presque plus aucune douleur et la plaie cicatrise correctement, mais tu n'as malheureusement pas le choix. En plus, depuis que tu as croisé Niels et que vous avez eu cette conversation assez mouvementée, tu essaies le plus possible de ne pas le croiser dans les couloirs, ce qui s'avère être compliqué puisque c'est son lieu de travail. Heureusement jusqu'à maintenant, tu ne l'as plus croisé. Tu as attendu l'infirmière pendant un petit moment dans la salle de soins, une totale perte de temps qui t'énerve un peu. Elle a fait ce qu'elle avait à faire dans le silence, puisque tu n'avais pas vraiment envie de faire la conversation, les hôpitaux n'étant pas vraiment un endroit très plaisant, puis elle t'a libérée pour que tu puisses enfin retourner à tes occupations. Mais ce que tu ne savais pas encore, c'est que tu n'allais pas y retourner de si tôt. Pressée de passer la porte de sortie de cet endroit morbide, tu appuies sur le bouton de l'ascenseur, chose que tu ne fais jamais en temps normal puisque tu as horreur de ça. En effet, en tant que personne claustrophobe, tu préfères largement prendre les escaliers même lorsqu'il y a beaucoup d'étages à monter ou à descendre. Pour cette fois, tu fais une exception, et comme il n'y a pas beaucoup d'étages pour arriver au rez-de-chaussée, tu te dis que ça sera rapide et que tu n'auras même pas le temps de t'en rendre compte. Tu attends impatiemment que l'ascenseur arrive, les yeux rivés sur ton portable, plus particulièrement sur un message d'une des bénévoles de l'association, sans trop faire attention à ce qui se passe autour. Lorsque la machine arrive et ouvre enfin ses portes, tu entres à l'intérieur en appuyant sur le bouton zéro. Ce n'est que lorsque l'ascenseur se bloque que tu te rends compte que tu connais la personne qui est avec toi à l'intérieur. C'est un homme que tu as croisé un jour dans la rue, celui qui insulte les gens sans raison. Mais pour l'heure, c'est vraiment le dernier de tes soucis. Tu te figes un instant en le regardant presser le bouton ouverture, rien ne se passe. Affolée, tu t'avances vers les boutons et appuies à ton tour plusieurs fois sur le bouton ouverture. Mais rien n'y fait, tu es bloquée là-dedans avec lui et ta phobie, c'est la pire journée de ta vie. « Non non non non ! Non ! » répètes-tu en t'acharnant sur le bouton. L'homme, un peu moins affolé, presse le bouton SOS pour signaler que la machine s'est bloquée. Tu t'appuies toi aussi contre la parroi en essayant de ne pas paniquer. Tu entends ses mots, il n'est pas non plus très enchanté de rester bloquer dans ce si petit espace en ta compagnie, vous voilà deux, au moins. « S'il vous plaît parlez-moi. Je vais pas supporter d'être enfermée ici si vous me parlez pas. » La panique commençant à s'emparer de ton corps, tu le supplies du regard. « Racontez-moi n'importe quoi, ce que vous voulez, mais parlez. » le supplies-tu encore une fois. Tu peux toujours rêver si tu penses qu'il va t'aider. Au pire, il se moquera de toi parce que tu paniques, mais tu sais déjà que c'est peine perdue que de compter sur lui pour te faire oublier que tu es enfermée et éviter la crise de panique.
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Dim 3 Fév 2019 - 1:23
Mauvais endroit, mauvais moment...
Je savais bien que revenir à l'hôpital était une mauvaise idée....
Flynn
&
Rosa
J'étais déjà de base pas trop d'humeur suite à cette remise à niveau avec ma mère. Alors forcement me retrouver coincé dans un ascenseur avec une femme que je n'en supporte pas par sa tentative de me faire la morale dans la rue, ça n'aide pas. Et comme si ça ne suffisait pas, madame est claustrophobe et commence à faire une crise. Je me fige les yeux écarquillé vers elle la mâchoire serrée quand j'assiste au spectacle. Mais quelle idée elle aussi de prendre l’ascenseur quand on a une peur pareil?! Les mains dans les poches, je ferme les yeux et inspire un grand coup. La dernière fois que j'ai vu une crise similaire, c'était quand j'étudiais en droit en Amérique. Un camarade de classe que je fréquentais souvent faisait une crise coincé dans un ascenseur en verre et en hauteur. C'était plutôt facile de le calmer parce que de base lui, je l'aimais bien, mais elle, c'est une autre histoire. Sauf que je ne suis pas con, il n'y a pas à chercher midi à quatorze heures. La calmer et la meilleure chose à faire que de la laisser dans cet état. Le cœur qui s'accélère avec la respiration... On a beau être dans un hôpital l'attente sera plus insupportable si je la laisse faire autant de boucan. Puis tiens manquerai plus qu'elle tombe dans les vapes et qu'on m'accuse de non-assistance à la personne en danger. Ouais, non, il y a concrètement aucun avantage à la laisser comme ça et croyez moi ça me fait chier, mais vraiment chier.
Je relève la tête vers cette femme que je n'aime pas et dont je ne connais pas encore le nom. Pas comme si j'avais concrètement envie de le connaître d'un côté aussi. J'ai pas que ça à faire lier de quelconque lien dans une ville où je ne compte pas rester. Je sors les mains de mes poches sans la quitter du regard et tends les mains en avant pour montrer que je n'ai pas de mauvaise intention. Je m'approche d'elle doucement craignant qu'elle par contre explose à tout moment.
« Bon, on va tout d'abord essayer de se calmer... D'accord ? »
Une fois assez proche d'elle sans la quitter des yeux, je pose ma main sur son épaule pour l'inviter à s'asseoir au sol.
« Asseyez-vous, doucement. »
Je l'accompagne dans son geste en m'accroupissant et une fois au sol, je pose ma main sur mon torse.
« Bien... La maintenant on va respirer calmement... Comme ça. Histoire de soulager cette angoisse. »
Je lui montre une respiration lentement en gonflant le torse et en soufflant par la bouche. Je renouvelle ce geste jusqu'à ce qu'elle parvient à faire comme moi.
« Là, voilà, c'est ça... Tout va bien, on ne risque rien, les secours ne vont pas tarder... Respirez... Lentement. »
Ça va faire perpette que je ne me suis pas comporté de cette manière avec quelqu'un. Mais c'est pour la bonne cause, c'est tout à mon avantage, c'est bien plus supportable de la calmer que de la laisser crier pendant des heures à s'en casser les oreilles.
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Ven 8 Fév 2019 - 18:56
Quelle idée de prendre l'ascenseur quand on est claustrophobe ? C'était à cause de ton impatience à sortir de cet endroit que tu détestes, mais de toute évidence c'était une très mauvaise idée et tu aurais eu plus vite fait de prendre les escaliers au vu de la tournure des événements. Surtout que tu restes coincées avec ce type, celui que tu pensais ne jamais revoir, le hasard est quand même bizarre parfois. D'un côté, tu es soulagée de ne pas être bloquée toute seule et de l'autre, tu te demandes si la présence de cet homme ne va pas empirer les choses. Il n'est pas trop du genre à aider son prochain, du moins de ce que tu as pu voir de lui. Pourtant, tu le supplies quand même de faire quelque chose, de parler pour pas que la panique s'empare totalement de toi, même si ce n'est pas gagné, parce que tu sens ton coeur battre de plus en plus fort et ta respiration s'accélérer. A ton grand étonnement, l'homme s'approche de toi pour t'aider, à priori. Tes pensées sont floues et tu l'entends vaguement te dire qu'il faut essayer de se calmer. Facile à dire. Une main sur ton épaule et il t'invite à t'asseoir au sol, ce que tu fais lentement, le dos appuyé contre la paroi de l'ascenseur. Plus étonnant encore, il te fait faire un exercice de respiration pour te calmer, ce que tu exécutes directement en l'imitant. Tu effectues ce geste plusieurs fois avant que ta respiration redevienne presque normale. Tu fermes les yeux un instant en l'écoutant parler et en essayant de te focaliser uniquement sur sa voix qui, bizarrement, se veut apaisante. Tu te redresses un peu et plies les jambes pour ramener tes genoux à ta poitrine. « Merci, ça va mieux. » dis-tu pour qu'il s'eloigne un peu de toi pour te laisser un peu d'espace. « Vous êtes un faux méchant, en fait. » tu dis en levant les yeux vers lui pour le fixer. Il aurait très bien pu continuer de t'ignorer et te laisser paniquer toute seule dans ton coin sans rien faire. Au lieu de ça, il t'aide calmement et sans rechigner même s'il tu te doutes bien qu'il n'est pas très enchanté d'être coincé ici avec toi et de devoir t'aider à surmonter la panique. « J'espère qu'il vont pas tarder, il faudrait pas vous infliger ma présence encore quelques minutes de plus. » dis-tu sur le ton de l'humour sans être sûre que la plaisanterie sera prise comme telle.
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Ven 1 Mar 2019 - 1:58
Mauvais endroit, mauvais moment...
Je savais bien que revenir à l'hôpital était une mauvaise idée....
Flynn
&
Rosa
Bien... La méthode douce était définitivement la meilleure solution. Ça a l'air de la calmer et moi avec ironiquement. Parce que oui... Qui serait tranquille à l'idée de rester enfermé avec une personne qu'on ne porte pas tellement dans son cœur ? Je fais donc l'exercice de respiration avec elle prétextant de montrer l'exemple. Tout été bien qui finissait bien. Enfin finir... Non, c'était bien loin d'être fini en fait. Maintenant, il fallait faire en sorte qu'elle reste calme et c'est concrètement ça le plus dur. Je me relève et m'éloigne d'elle lorsqu'elle déclare aller mieux. Ça se voyait, et dans le fond tant mieux. Je lui tournais le dos inspirant un grand coup préférant ne pas en rajouter plus. Ce que j'ai fait était la meilleure chose à faire, et je ne saurais pas dire si ça m'a réellement fait chier ou pas. Ce côté connard... Je l'ai que depuis que je suis devenu avocat... Ça me protège ça me rassure, aussi étrange que ça puisse paraître. Mais la en ce moment précis ce ne sera pas utile et encore moins à mon avantage. Faut juste faire gaffe de ne pas faire tomber le masque. Ne pas se dévoiler à cette femme, qui concrètement, peu facilement devenir une ennemie. Suffis de ce souvenir de leur rencontre pour se douter de ça. Je me fige alors à ses seconds dire et me tourne vers elle les sourcils haussés. Un faux méchant ? Calmement, afin qu'elle ne face pas une seconde crise, je lui réponds.
« Il n'existe pas vraiment de bonne ou méchante personne. Chacun a ses raisons d'être ce qu'il est, ça peu être juste pour certain et injuste pour d'autres. C'est tout. »
Bon en temps normal, j'aurai peut être été un peu plus cru. Mais dit de cette manière, c'est mieux enfin de compte. Parce qu'après tout ce n'était que la pure vérité. Aillant vu bon nombre de coupables de violence ou meurtre pour défendre le coupable, faut bien s'ouvrir et raisonné de la sorte. Si on part du principe qu'ont peu juste être méchant, la personne concernée et indéfendable. Détendue par cet exercice de respiration, je n'ai pas vraiment pu m'empêcher d'être surpris par ses derniers mots. Complètement tourné vers elle pour mieux l'écouter, j'ai été dans l'impossibilité de lui cacher ce léger rire et sourire. Cette situation est tellement, mais tellement ironique. La vie nous fait une énorme blague que se soit pour elle ou pour moi.
« Oui.... Espérons-le. Qui sait, pendant combien de temps, nous allons parvenir à rester calme en étant enfermé contre notre gré vous et moi. »
Dieu merci il n'y a pas de musicien ! Je me suis bien entendu abstenue de mettre cette petite réflexion en plus. Il faut que tous se passent au mieux jusqu'à ce qu'un réparateur arrive pour nous sortir de là. Je soupire et me tourne brièvement vers la porte close de l’ascenseur.
« Une panne d’ascenseur dans un lieu pareil... C'est tout ce que nous voulons sauf attendu. »
Et même inadmissible ! Non mais sérieusement, il se passe quoi si c'était des patients en attente de soins qui se sont retrouver coincé hein ?! Ou un médecin appelé en urgence ?! Bon sang et pourquoi, c'est comme par hasard le seul hôpital pourri de cette fichue ville ?! Et aussi, pourquoi est-ce que ma putain de mère refuse de me rejoindre en Amérique dans le meilleur des hôpitaux hein?! Je commence à m'énerver, je ferme les yeux et refais discrètement une respiration lente pour garder mon calme. Une fois calmer, je réouvre les yeux et fixe la porte. Je ris nerveusement et ajoute d'un air faussement amusé.
« Je dirais même que c'est notre fête aujourd'hui. Vraiment... Quelles étaient les chances pour qu'on tombe sur un ascenseur en panne dans un hôpital vous ET moi... »
Un inconnu ça aurait été plus probable mais non il fallait que se soit ELLE en personne. Celle qui m'a fait la morale parce que j'ai jeté un musicien. Je n'en rajoute pas plus histoire de ne pas trop en faire non plus. Ça serait regrettable que des mots mal placés rompe la fausse entente et le calme qui règne en ses lieux.
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Ven 8 Mar 2019 - 20:23
L'exercice de respiration que te fait faire le jeune homme semble bien fonctionner, tu te sens un peu plus apaisée même si tu as hâte que l'on vienne vous ouvrir car tu ne pourras pas rester calme très longtemps. Il te laisse un peu d'espace lorsque tu affirmes que ça va mieux, tu continues de respirer calmement pour ne pas être de nouveau envahie par la panique. Tu restes au sol, adossée contre la paroi de l'ascenseur. Tu te permets de lui faire cette réflexion, tu ne sais pas vraiment comme il va le prendre mais tu n'as pas pu t'empêcher de le dire. Il ne t'a pas fait bonne impression la dernière fois, il a même été méchant avec ce musicien et pas très gentil avec toi, mais bizarrement aujourd'hui il t'offre son aide. Est-ce qu'il le fait pour sa conscience ou pour ne pas avoir à supporter quelqu'un en pleine crise de panique alors qu'il ne peut pas s'échapper ? Tu ne le sais pas vraiment mais en tout cas, il montre une facette de lui que tu n'avais pas vu la dernière fois. Tu écoutes sa réponse en fronçant un peu les sourcils. « Si vous le dites. » tu te contentes de répondre en haussant les épaules. Tu n'es pas du tout d'accord avec ce qu'il vient de dire mais tu ne te sens vraiment pas en état de débattre avec lui. S'il s'agace, ça va t'agacer et ce n'est vraiment pas le moment ni l'endroit. Il y a des personnes gentilles et des personnes méchantes, selon toi c'est nous qui contrôlons nos faits et gestes donc ce qu'il dit n'a pas vraiment de sens pour toi. Tu as toujours été gentille, même trop, et ceux qui sont méchants choisissent de l'être, mais pour toi, il n'y a pas de bonnes raisons d'être méchant. Tout dépend des points de vue, mais tu ne t'attends pas à tomber d'accord avec cet homme qui semble avoir des idées bien arrêtées. Tu te contentes donc d'essayer de faire de l'humour en espérant que quelqu'un vienne vite vous ouvrir pour ne pas qu'il ait à supporter ta présence plus longtemps. « Je pense que vous vous énerverez avant moi. » réponds-tu en le fixant du regard. « On est mal partis vous et moi la dernière fois, mais je suis pas une personne nerveuse en temps normal. Alors que vous... » Tu stoppes net ta phrase, il a bien compris ce que tu voulais dire. Tu finis par te relever, fermant un peu les yeux pour respirer et chercher de l'air que tu ne trouves pas vraiment. « Ouais, c'est pas très pro de nous laisser là autant de temps. Vous pensez que le bouton est cassé ? » dis-tu en appuyant sur le bouton alerte comme si ça allait les faire venir plus vite. Tu ris nerveusement à sa seconde remarque, à croire que c'est un supplice d'être enfermé ici avec toi. « Oh ça va, dites que je suis un monstre tant que vous y êtes ! » rétorques-tu en levant les yeux au ciel. Mais ce n'est pas le moment de se prendre la tête, ça serait encore pire. Tu soupires et cherche quelque chose à dire pour ne pas qu'un silence pesant ne s'installe et refasse apparaître la panique. « Qu'est-ce que vous faites à l'hôpital ? » demandes-tu un peu trop curieuse.
Je savais bien que revenir à l'hôpital était une mauvaise idée....
Flynn
&
Rosa
Prendre les choses avec amusement que se soit naturel ou non, il fallait mieux dans cette situation. Quitte à rester enfermé autant faire en sorte que ça se passe bien. C'est la meilleure chose à faire que se soit pour elle ou pour moi. Ce qui est tout de même agréable de constater, c'est qu'elle aussi à l'air de faire un effort pour que tout ce passe bien. Nous allons donc de surprise en surprise, je pourrais presque croire que nous nous sommes mutuellement trompé sur notre compte. Mais là n'est pas la question, je me force à rire concernant son pari et prend un air exagérément outré.
« Serais-ce un défi ? »
Puis la phrase qui s'en suit plombe un peu l'ambiance. N'osant pas finir sa phrase, je n'ai pas pu m’empêcher de le faire à sa place.
« J'agresse un pauvre musicien sans raison après avoir un peu trop abusé d'alcool ? Soyez rassuré je n'ai bu qu'un seul verre aujourd'hui, je suis donc sobre. »
J'ajoute sur un ton ironique.
« Et en plus de ça vous n'avez pas d'instrument sur vous ! »
Va t-elle en rire ? J'en doute fortement, mais l'humour ça va faire bien longtemps que ce n'est plus mon truc. Le travail qui fait ça ? Je ne sais pas, je n'ai même pas de souvenir comme quoi, j'étais le comique de service après tout. Je devrais donc arrêter les blagues et tourner ma langue dans ma bouche avant de l'ouvrir pour une fois. Puis sa panique de l'enfermement revient, les mains dans les poches, je hausse les sourcils à sa réflexion. Je m’abstiens de faire une blague et me contente de dire sincèrement.
« Oh, vous savez... En général, c'est moi le monstre dans l'histoire, je vous plains plus vous que moi-même. »
Coincé dans un ascenseur avec une personne comme moi ! Avec les rencontres que j'ai eu, je me doute bien que la majorité doive penser qu'être enfermé avec moi serait une des pires horreurs qui puisse arriver. Peu importe, moi, je fais juste en sorte que ça se passe au mieux même si intérieurement, je rage que les secours ou réparateur tarde autant. La théorie du bouton cassé est donc une possibilité, gé-nial. Je regarde mon portable, ouais pas beaucoup de réseau... Ce ne serai pas drôle sinon ! Bon sang de bonsoir... Je la regarde en haussant les sourcils surpris par la question personnel. Je doute que ça l’intéresse vraiment, a la regarder de haut en bas, je dirais que parler la rassure. Moi qui pensais que la respiration suffirait... Enfin, je peux lui répondre je ne suis juste pas obligé d'être précis dans le fond. Faut trouver un moyen de la calmer autrement ou trouver un sujet de conversation qui permettra que ni elle ni moi racontions de choses personnelles... Mrf... Ce n'est pas gagné.
« Je suis allé voir une proche à l'hôpital. »
J'inspire un grand coup, à y repenser cette situation de ma mère me fatigue de plus en plus, je n'arrive pas à le gérer. On dirait que, quoi que je face, elle fera toujours son caprice et ne sera jamais contente....
« Et vous ? »
Non la maintenant de suite, je n'ai pas trouvé mieux.
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Sam 1 Juin 2019 - 11:49
Un léger rire s'échappe de tes lèvres quand il parle de défi. Tu n'as pourtant pas dit ça sur un ton qui pourrait laisser penser que tu lui lances un défi, mais plutôt sur le ton de l'affirmation. Tu peux effectivement affirmer avec sûreté qu'il sera le premier à s'énerver. Vu votre première rencontre, tu n'as pas de doute sur ça et tu sais que toi, tu n'es pas du genre à partir au quart de tour. « Un défi ? Si vous voulez mais vous avez perdu d'avance, c'est pas drôle. » que tu oses dire, non sans une once de provocation, même si tu n'as pas spécialement envie qu'il s'énerve. Tout se passe plutôt bien pour le moment et tu ne sais pas combien de temps vous allez rester coincés ensemble alors il vaudrait mieux ne pas trop le chercher. Tu l'as déjà vu à l'oeuvre la dernière fois avec le musicien dans la rue et tu n'as pas spécialement envie qu'il redevienne comme ça. « Vous agressez seulement les personnes qui ont un instrument sur eux alors ? » demandes-tu en fronçant les sourcils sur le même ton ironique que lui. Après avoir agressé le bouton qui ne semble pas fonctionner, tu essaies de te calmer une nouvelle fois en reproduisant la technique de respiration. Et alors qu'il a l'air de dire que c'est une horreur d'être coincée ici avec toi, il se rétracte en affirmant que c'est plutôt lui le monstre, en général. Tu lèves les yeux au ciel, persuadée qu'il joue un rôle et qu'il n'est pas aussi désagréable qu'il ne laisse paraître. Tu te trompes peut-être, mais tu as toujours été comme ça, tu préfères voir le positif chez les gens et le fait qu'il t'aide à te sentir plus à l'aise dans cet endroit qui est ta pire phobie montre qu'il n'a pas que du mauvais en lui. « Pourtant vous m'avez aidée. Si j'étais seule dans cet ascenseur je pense que je ne serai pas sur mes deux jambes à cet instant. » Tu lui adresses un sourire sincère, tout ça pour lui dire que finalement, tu n'as pas à te plaindre d'être enfermée avec lui, même si évidemment, il y a mieux. Tu as besoin de parler pour ne pas paniquer, et s'il n'était pas là, tu ne pourrais pas le faire. Alors tu profites de sa présence et tu lui poses une question plutôt personnelle qui pour une fois ne fait pas écho à ta curiosité mal placée. C'est seulement pour faire la conversation. « Juste quelques soins pour ma blessure. » réponds-tu en regardant ton bras entouré d'un bandage. « J'ai vraiment pas de chance en ce moment. » dis-tu en riant nerveusement avant de regarder le jeune homme. « Pas trop grave j'espère ? Pour votre proche je veux dire. » demandes-tu en scrutant sa réaction pour essayer de savoir s'il va vouloir en parler ou non.
Invité
Sujet: Re: Encore toi?! [pv Rosa] Dim 2 Juin 2019 - 15:32
Mauvais endroit, mauvais moment...
Je savais bien que revenir à l'hôpital était une mauvaise idée....
Flynn
&
Rosa
L'option amusement fait son effet. Elle rit légèrement, se qui heureusement détend l'atmosphère. Quand elle déclare que j'ai d'avance perdu le défi, je fais un bref sourire et décide de ne rien faire de plus. Puis l'ironie prend une place majeure entre nous deux, en vue d'extérieur impossible de savoir s'il s'agit d'un règlement de comptes, mais pour moi il en était rien, vraiment rien de tout ça. Je ne prends absolument rien de cette conversation au sérieux, sinon en effet, j'aurais déjà éclaté depuis longtemps. Comme l’insinuation que je vais perdre, la défaite ça ne me connaît pas. Surtout, quand on est réputé pour avoir ce que l'on souhaite à tout les tribunaux où j'y défends majoritairement les coupables. Je lève l'index en l'air et rectifie d'un ton faussement amusé.
« Lorsque que j'ai trop bu, oui. C'est arrivé qu'une fois pour le moment, me rendre dans un état comme ma dernière fois ce n'était pas dans mes habitudes. »
Sobre, je me contente de les regarder froidement, d'un air dégoûter. Les musiciens vivent dans une illusion complètement absurde que bien heureusement, moi, grâce à mon père, je m'en suis libéré. Et contrairement à eux, je gagne bien ma vie et n'ai aucun besoin particulier pour être heureux. Pas ma faute si je suis entouré d'idiot. Et voir ma mère qui me rabâche sans cesse que je ne serai plus heureux depuis que j'ai arrêté le piano... Ça m'énerve, ça m'énerve parce qu'elle devrait plutôt être fier de voir que moi contrairement à eux, j'ai réussi ma vie. Je secoue la tête pour me ressaisir au même moment ou la jeune femme reprend la parole. Je hausse les épaules.
« Il n'y a absolument aucun avantage à vous laisser paniquer dans une même pièce que moi. Cependant, je suis heureux de savoir que je suis parvenue à vous faire sentir mieux dans un moment pareil. »
Ça rend la situation moins embêtante même s'il me tarde que l'on sorte de la une bonne fois pour toute. C'est ce que je croyais, jusqu'à ce que nous changions de sujet. Je reste vague et elle aussi, mais bien entendu, il a fallu qu'elle demande si ce n'était pas quelque chose de grave. Je serre la mâchoire inspire un grand coup.
« Ça met pas mal de temps. Mais là, ça devrai aller mieux. »
Si elle daigne enfin d'arrêter son cinéma et de se soigner correctement histoire que je puisse au plus vite partir d'ici. Cette ville me prend de plus en plus la tête.