Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mer 30 Jan 2019 - 6:11
Durant l'hospitalisation de Niels, son coeur avait été le siège de ses rêves brisés, qui avaient volés en éclats devant la violence de la réalité, les rattrapant dans leurs ambitions pour leur rappeler qu'ils n'avaient pas le droit de profiter ni d'être heureux trop longtemps. Tout était toujours trop court, même l'éternité, parce qu'il n'y aurait jamais assez d'heures dans une journée pour qu'Aelya puisse pleinement se satisfaire de la présence de son petit-ami. La peur du manque, la peur qu'il ne s'échappe définitivement était toujours là, tapie dans l'ombre de son âme déchue, trouvant refuge dans le berceau de ses insomnies lorsque son esprit était happé par l'image de Niels, inconscient au milieu d'une chambre qui n'était pas la sienne, blottie au milieu des fils, des moniteurs qui le maintenaient en vie alors qu'il aurait du être dans son étreinte, lové dans sa chaleur réparatrice. Ce n'était jamais aussi simple entre eux, et ça ne le serait sans doute jamais. Ils seraient toujours voués à être écorchés par les ronces de leur quotidien. - Si t'es toujours motivé, on peut aller se perdre sur une île déserte histoire d'être tranquilles, répondit-elle avec un léger sourire pour le détendre.
Et encore, elle savait que même à l'autre bout de l'univers, les problèmes sauraient toujours les trouver pour les accabler parce qu'ils arrivaient toujours à se mettre dans des situations compliquées. Elle cilla à ses mots, tentant de s'en imprégner afin de pouvoir les intégrer dans son esprit qui vacillait, songeant au fait qu'ils ne parviendraient pas à s'en sortir si Aelya restait sur le même chemin que Niels. - C'est compliqué de rester fort quand je dois supporter la peur de te perdre. J'essaye, vraiment, j'fais mon maximum mais là, c'était trop d'un coup je crois... Avoua-t-elle, accablée. J'vais m'en remettre, il faut juste que je prenne le temps de me poser et de réfléchir, lança-t-elle, pensive.
Elle n'était pas sûre de pouvoir surpasser cette angoisse qui ne la quittait jamais même en retrouvant Niels dans leur cocon, parce qu'elle s'était vraiment confrontée à la pire des situations qui pouvaient lui arriver : perdre son père, et risquer de perdre Niels dans le même sillon, comme si ces deux personnes dépendaient de l'une et de l'autre et qu'il y aurait des conséquences à chaque fois qu'elle en choisirait une. Si elle était soulagée de savoir que son géniteur était derrière les barreaux pour de bon, elle était quand même attristée d'en être arrivée jusqu'à le pousser au fond des ténèbres pour ne pas qu'il ne vienne à l'attirer dans ses travers. Elle essayait de laisser ses remords de côté pour se concentrer sur lui, et uniquement lui, laissant son sourire faire écho au sien. - Ca aurait pu se faire ouais, j'aurais surement hésité entre t'étrangler ou t'étouffer avec mes baisers, le taquina-t-elle.
Elle aimait toujours passer son temps à le chercher pour le trouver, la seule personne pour laquelle elle braverait toutes les tempêtes et le chaos pour s'imaginer s'accrocher à son être un peu plus longtemps. Elle grimaça à sa remarque, songeant aux nombreux jours qui les sépareraient encore de leur vie de couple. - J'viendrai te voir tous les jours mon amour de toute façon, ça te changera les idées, sourit-elle tendrement.
Elle avait de bons moyens pour le motiver à aller mieux, à rester sage, lui qui savait semer le bazar à cause de son impatience, défiant toute autorité pour satisfaire ses envies. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, ils étaient pareils. Elle se mordit la lèvre inférieure à ses dires, le regard allumé par le désir de le voir rentrer. - Je pense pas que je pourrais me plaindre, tu sais comme j'adore qu'on se défoule ensemble. Et j'ai vraiment hâte, qu'on puisse s'entendre à ce sujet, ajouta-t-elle d'une voix suave.
Il n'y avait que lui pour combler le vide qui emplissait son âme meurtrie, et elle savait que lorsqu'elle franchirait la porte pour rentrer dans leur appartement respirant son absence, des pensées glacées viendraient altérer la chaleur de leurs échanges brûlants. - Elles ont toujours été cools, c'est presque suspect, lâcha-t-elle, une pointe de jalousie dans la phrase.
Aelya le regarda bouger, fronçant légèrement les sourcils d'inquiétude suite à sa proposition. - Je veux pas te faire mal... Parce que j'ai l'impression que t'as mal de partout en plus mon amour, admit-elle tristement.
Mais la frustration de ne pas sentir son corps contre le sien parlait trop fort, alors elle capta son regard avant d'ajouter :
- Dis-moi si je te fais mal, d'accord ?
Elle s'allongea doucement à ses côtés, tournant son corps vers celui de Niels, une main derrière sa tête pour mieux le regarder. - T'es vraiment prêt à vivre pendant des années avec moi, même si tu prends le risque de souffrir tous les jours ? Lança-t-elle, tracassée. Est-ce que c'est vraiment ça, être heureux ? Demanda-t-elle, perdue.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24809 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mer 30 Jan 2019 - 12:16
Il ignorait pourquoi il fallait que ça tombe sur eux, alors qu'ils ne demandaient finalement que très peu, juste d'être tranquilles l'espace de quelques temps. Mais il semblait que c'était toujours trop beau d'imaginer que les choses allaient s'arranger et qu'ils auraient le droit à un peu de répit, comme s'ils en demandaient déjà beaucoup trop. Niels n'avait pas envie de baisser les bras pour autant, prêt à se battre nuit et jour s'il le fallait, contre ce destin qui voulait leur faire la peau et les réduire à néant. Son cœur ne pouvait pas fonctionner sans le sien, et s'il avait réussi à reprendre un rythme après s'être arrêté, il était persuadé que la présence d'Aelya y avait été pour quelque chose. Il avait peur d'errer sans elle, que ça soit dans la mort ou dans la vie, comme si ce concept lui paraissait trop flou, trop brouillon pour pouvoir l'envisager. « Je t'embarquerais avec moi tout de suite si je le pouvais. » Répondit-il, sur un ton mi-sérieux, mi-amusé. Il était pourtant conscient qu'il n'y avait pas un seul monde où les problèmes n'existeraient pas pour eux, parce-que c'était probablement de cette façon que les choses avaient été écrites, eux qui étaient constamment attirés par les situations les plus délicates, celles où il n'y avait que très peu de chance qu'ils ne ressortent indemnes. Il hocha finalement la tête à ses propos, comprenant qu'il lui faudrait du temps pour se remettre de ses émotions qui avaient été chamboulées trop brutalement. « Juste bébé, garde pas tout ça pour toi. J'suis là, si tu veux en parler. » Ajouta-t-il, désirant lui faire comprendre qu'il serait toujours à son écoute, même lorsque les doutes s'installeraient. Il savait pertinemment que ça leur prendrait du temps, au moins autant que les fois où ils avaient dû faire face à une situation similaire, où leurs vies avaient été mises en jeu. Il craignait que sa petite-amie n'abandonne en premier, conscient qu'il ne pourrait pas arrêter les pensées toxiques d'envahir son esprit tant qu'il serait à l'hôpital, dans ce lit qui respirait sa solitude. Son regard s'égaya à ses mots, amusé par la manière dont elle imaginait s'y prendre avec lui. « J'aurais pu t'aiguiller sur ce que j'aurais préféré... » Dit-il, faisant en sorte qu'elle vienne vers lui pour frôler ses lèvres, le regard joueur. Il avait enfin l'impression de se retrouver, appréciant les sensations qu'il ressentait alors qu'Aelya le taquinait, lui tournant autour comme ils le faisaient habituellement. Il esquissa un faible sourire à sa remarque, reconnaissant du temps qu'elle lui accordait toujours. « Ouais, m'oublie pas bébé, j'ai pas envie de pourrir ici tout seul. » Ajouta-t-il, reprenant cet air lasse en repensant aux longues semaines de convalescence qui l'attendaient dans sa chambre, mais aussi quand il rentrerait. Il savait qu'elle parviendrait à rendre son hospitalisation moins compliquée, avec ses mots et ses gestes, lui redonnant toujours de la motivation, éveillant son désir par la même occasion. « Ça va être long, je le sens déjà... Surtout si tu commences comme ça. » Répondit-il, faisant glisser sa main sur sa cuisse, le regard enflammé. Il pouffa de rire à la pointe de jalousie qu'il avait perçu dans sa voix alors qu'il avait évoqué les infirmières qui s'occupaient de lui. « T'auras peut-être l'occasion de faire connaissance avec Anna. » Ajouta-t-il, d'un air malicieux, avant qu'il ne lui propose de venir contre lui, désirant sentir son corps à proximité du sien, comme s'ils n'avaient jamais été séparés. « Tu peux pas refuser les dernières volontés d'un homme mourant quand même. » La taquina-t-il, usant de son humour un peu douteux. Il fut satisfait de la voir finalement céder, hochant la tête à sa requête, lui laissant la place nécessaire pour se glisser dans le lit. Il tourna les yeux vers elle lorsqu'elle reprit la parole, discernant l'inquiétude et les doutes les surplomber, les mêmes qui mettaient à mal leur relation. « T'es pas prête à le faire, toi ? » Souffla-t-il, préférant lui renvoyer la question, comme dans un désir de connaître le fond de ses pensées. « Écoute moi mon amour. J'veux pas vivre sans toi, je peux pas le faire, c'est au-dessus de mes forces, c'est aussi simple que ça. J'ai pas envie de retrouver ma vie d'avant, quitte à prendre le risque de mal finir. » Il baissa un instant les yeux, cherchant ses mots, avant de retrouver son regard. « J'voudrais que tu me le dises... si jamais tu te rends compte que t'as plus envie de ça. Me laisse pas espérer, ni croire que t'es heureuse si tu l'es plus, c'est tout ce que je te demande. » Ces mots lui brisaient le cœur, parce-qu'il savait qu'il n'y aurait plus de retour en arrière s'ils décidaient de choisir cette voie, celle qui sonnait la fin de ce qu'ils avaient.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mer 30 Jan 2019 - 17:12
S'ils pensaient tous pouvoir les séparer simplement en entravant leur route, ils se trompaient. En fait, ils se trompaient tous. Parce que leur lien allait au-delà des frontières, cassant les tempêtes sous l'effet de leur amour qu'ils se portaient, et il fallait croire que justement, celui-ci ne faisait que de s'étendre même par le biais de la distance, parce que Niels était toujours dans sa tête, et il était logé au plus profond de son âme. On ne pouvait la contraindre à l'oublier et encore moins à le détester, parce qu'elle respirait au milieu de sa présence, son absence la laissant en apnée, en proie à l'étouffement, le même qui l'affligeait à chaque fois qu'elle foulait leur appartement vide.
- Je te suivrais partout de toute façon, ajouta-t-elle, tendrement.
C'était sûrement le problème, d'ailleurs, et elle s'en rendait bien compte. Elle avait l'impression qu'elle l'entrainait dans les tréfonds à chaque fois qu'elle daignait prendre sa main dans la sienne. Et pourtant, elle le faisait encore, égoïstement, parce qu'elle était incapable de vivre sans lui, mais quand la raison frappait, surtout dans ces moments de doutes qui la surprenaient dans sa solitude, elle culpabilisait. Parce que c'était lui qui se retrouvait souvent dans un lit d'hôpital, laissé pour mort. Pas elle. Aelya hocha doucement la tête à ses dires, sachant bien évidemment qu'elle pouvait compter sur lui. Ils avaient tous les deux tendance à intérioriser et à se laisser consumer par toutes ces émotions qui les privaient d'espoir et souvent, quand elles explosaient, elle laissaient des séquelles que seul leur étreinte pouvait réparer. Elle sourit de manière amusée à ce qu'il vint ajouter, se laissant happer par l'attirance de ses lèvres pour lui offrir un baiser.
- Je t'aurais pas laissé le choix, mais je crois savoir ce que tu aurais préféré, lança-t-elle, joueuse.
Dans son déluge d'horreur, il était là, habillant son corps empreint de noirceur avec sa chaleur, pour l'apaiser, la réconforter, la rassurer et surtout l'aimer. Et elle, elle l'aimait à en crever.
- Jamais je te laisserai pourrir ici mon amour, si tu pourris quelque part, c'est avec moi, sourit-elle, amusée.
Elle savait au moins une chose, qu'importe les aléas de leur relation, leur séparation ou la distance qui les atteignait, elle finirait avec lui au bout du compte, nourris par le même besoin de se retrouver malgré tout, malgré la douleur que ça impliquait. Elle frissonna en sentant sa main sur sa cuisse, sous l'effet du désir qu'il arrivait à provoquer chez elle avec sa seule présence à ses côtés.
- Ça va être long pour moi aussi j'te rassure, soupira-t-elle, son regard se posant sur sa main. Ce sera ma manière de te faire languir un peu plus pour que tu exploses, le provoqua-t-elle en frôlant ses lèvres avec les siennes sans lui céder.
Elle prit un air offusqué à sa taquinerie pour réveiller sa jalousie, froncant légèrement les sourcils pour montrer son mécontentement.
- Je peux la rencontrer et lui faire rencontrer mon père aussi, ouais, ajouta-t-elle, cyniquement, le regard espiègle.
Elle ne la portait définitivement pas dans son cœur même si réellement, elle ne l'aurait jamais conduit jusqu'à son père. Pas forcément. Tout aurait sûrement dû dépendre de son comportement envers Niels. Elle lâcha un léger rire à sa manière de plaisanter sur sa condition qui allégeait grandement la tension dans la pièce. C'était sûrement ça, leur force, relativiser, tenter de prendre que le meilleur pour éteindre le pire. Elle accepta, se rangeant à ses côtés, exposant ses vulnérabilités devant son regard parce qu'il était le seul à pouvoir les accueillir. Elle resta silencieuse à sa question qui réveillait des doutes, avant de l'écouter parler jusqu'au bout, son cœur battant à vive allure alors qu'il s'ouvrait lui aussi, se tordant dans tous les sens alors qu'elle percevait sa tristesse.
- Bébé... Comment tu peux t'imaginer que je sois pas heureuse avec toi ? Je te ferais jamais croire quelque chose que je ressens pas. C'est avec toi que je ressens justement, que je suis comblée. Mais je peux pas accepter de te faire mourir un jour, c'est surtout ça... Avoua-t-elle tristement.
Elle laissa son regard valser au travers la piece, cherchant ses mots.
- Je veux pas te tuer. Moi, je veux juste t'aimer. Mais j'ai pas l'impression que je puisse le faire sans devoir te trouver mort un jour. Je suis pas quelqu'un de bien. Et ça me fait chier. Vraiment. Parce que tu mérites tellement mieux. Et ouais, la vérité c'est que j'en ai marre, Niels, de toujours tout gâcher et de devoir supporter ta souffrance. C'est insupportable, lâcha-t-elle, sentant son corps trembler à cause des émotions.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Mer 30 Jan 2019 - 18:20
C'était tout ce qu'il voulait, qu'elle le suive, n'importe où, n'importe quand, jusqu'à la fin de leur vie. Aelya était la première femme qui s'était immiscée en lui avec cette profondeur, l'atteignant dans chacune de ses cellules pour y laisser son empreinte. Et ce qu'il désirait plus que tout au monde, c'était qu'elle soit la dernière, conscient qu'il ne laisserait de toute façon jamais une autre âme le toucher de cette manière. Sûrement parce-qu'il n'y avait qu'elle qui était capable de le faire, comme si son corps, son cœur, s'étaient habitués à tout ce qui provenait d'elle et seulement d'elle. Il avait souri tendrement à sa réponse, s'imprégnant de ses mots et de sa volonté qu'il pouvait percevoir. Ils marchaient ensemble depuis un bon moment déjà, même à travers les ruptures et les souvenirs douloureux, ils avaient réussi à retrouver la voie à laquelle ils étaient destinés, celle où il n'y avait de place que pour eux deux. Si leurs doigts s'étaient lâchés à quelques reprises, Niels comprenait qu'il n'aurait jamais totalement pu l'oublier. Parce-que c'était elle, depuis le début, celle sur qui il avait jeté son dévolu, celle avec qui il avait prévu de consumer le restant de ses jours. Son cœur se mit à faire des siennes lorsqu'elle s'amusa à le tenter, jeu auquel il ne pouvait pas s'empêcher de participer, faisant en sorte de toujours lui renvoyer la balle avec malice. « C'est pas compliqué de le deviner en même temps. » Souffla-t-il, contre ses lèvres, fermant les yeux pour se délecter de son baiser, reprenant vie contre son souffle chaud et réparateur. Il lui adressa un sourire satisfait à ce qu'elle ajouta, lui faisant comprendre qu'il désirait la voir avec lui le plus souvent possible, sûrement parce-qu'il savait qu'elle était la seule à pouvoir le calmer lorsque son impatience commençait à se faire ressentir. Et c'était sans doute ce qui faisait que leur relation était si unique. Parce-qu'Aelya était capable de s'enflammer avec lui et de le canaliser à la seconde d'après, comme si elle connaissait parfaitement son fonctionnement, celui de ses émotions. Il laissa sa main rejoindre sa cuisse, faisant doucement courir ses doigts sur son jean, comme dans une volonté de lui faire comprendre qu'il la désirait toujours autant, même après avoir frôlé la mort. « T'es censée m'aider bébé... » Dit-il, faisant mine de râler avant de rire légèrement, pressant brièvement ses lèvres contre les siennes. La discussion dévia sur cette fameuse collègue qui n'inspirait décidément pas grand chose à sa petite-amie, ce qu'elle lui confirma une nouvelle fois à travers les mots qu'elle prononça et qui amusèrent le brun. « De toute façon, j'crois qu'elle prendra jamais le risque de rentrer dans ma chambre si t'es là. Elle a compris la leçon. » Dit-il, un sourire amusé ornant ses lèvres alors qu'il se remémorait la scène qu'Aelya avait faite avant leur envol pour Sydney, menaçant de près sa collègue en pensant qu'elle entretenait une liaison avec lui. Puis soudainement, alors qu'ils s'étaient tous les deux allongés sur le lit, Niels sentit l'atmosphère s'embrumer, le silence venant peser sur leurs cœurs déjà bien alourdis par les évènements. Il craignait pour eux deux, beaucoup trop, comprenant qu'il n'avait aucun moyen de balayer les doutes qui s'étaient trop rapidement installés, venant troubler l'esprit d'Aelya qui lui offrait un regard résigné. Il serra la mâchoire à ses mots, basculant sa tête contre l'oreiller pour regarder le plafond, cherchant désespérément les mots pour la faire revenir à lui. Il la laissa finir, restant silencieux en sentant son cœur se serrer dans sa poitrine à chacun des mots qu'elle prononçait, et qui lui faisait réaliser qu'il n'avait aucun moyen de la rassurer. « J'ai l'impression que t'abandonnes déjà quand tu parles comme ça... » Souffla-t-il, la gorge nouée par la peine, le cœur rongé par ces émotions qui le transperçaient. « J'vois pas l'intérêt d'avoir traversé tout ça, Aelya, si c'est pour douter autant maintenant. » Il tourna la tête vers elle, s'emparant de sa main qu'il vint directement poser sur son torse, ne se souciant pas des hématomes qui marbraient sa peau. « Je veux pas mériter quelqu'un d'autre. Je m'en fous des autres et y'a rien qui pourra changer ça. J'peux pas croire qu'on n'est pas fait pour être ensemble, parce-que je sais que c'est faux. T'es pas responsable de tout ce qu’il nous arrive, mon amour, j'te laisserai pas penser ça. Parce-qu'on est deux, et que j'ai fait ces choix avec toi. » Dit-il, tentant de maîtriser son ton qui trahissait sa peine. Il capta son regard, prenant délicatement sa main pour y déposer un baiser. « Bébé... on va pas refaire les mêmes erreurs, c'est pas ce qu'on veut. » Murmura-t-il, détestant devoir mentionner leurs précédentes ruptures pour espérer la garder avec lui, même s'il comprenait que ça ne semblait plus aussi simple.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Jeu 31 Jan 2019 - 7:29
Aelya ne voulait personne d'autre que Niels dans sa vie, et elle préférait errer seule, que tenir la main d'une âme qui n'était en aucun cas celui qu'elle aimait. Elle ne pouvait pas mentir, ni jouer avec lui, ses yeux trahissant tout l'amour qui explosait dans ses cellules dans un simple regard qu'elle lui adressait. Il l'avait transformé, faisant renaître son coeur en cendres pour que le bien-être ne vienne se déployer dans ses veines. Elle n'avait jamais douté de leurs sentiments, de leur importance, remarquant qu'elle était incapable de percevoir les choses autrement puisqu'à chacun de ses gestes, son corps appelait le sien, en demandant toujours plus et il semblait encore dépérir sous l'effet de son absence qui laissait entrer ses démons, ses peurs que Niels arrivait à chasser par le biais de ses baisers. Elle sourit en coin à sa réponse, sachant qu'il n'y avait aucun mystère sur la manière dont il préférait subir son désir, et qu'il n'y avait aucune question à se poser sur la méthode qu'employerait Aelya pour le faire craquer, parce qu'ils s'attiraient comme des aimants, comme deux étoiles qui étaient amenés à se tourner autour, gravitant au travers d'un univers compliqué pour s'entrechoquer, produisant l'explosion étincelante de leur affection passionnelle. Il était son étoile. Celle qui brillait dans le ciel noir de ses tourments pour la guider jusqu'à lui, toujours et pour toujours. Impossible pour elle de rester impassible face au désir qui s'immisçait en elle comme une vague de chaleur, réchauffant chacune de ses cellules comme si le temps d'un instant, l'ouragan de leurs problèmes avaient rebroussé chemin, leur laissant la possibilité de plonger dans l'accalmie qui manquait en ce moment. - C'est toi qui parle d'aide, alors que tu fais tout pour me pousser à bout, et t'en joues parce que tu sais qu'il m'en faut peu, le taquina-t-elle en faisant référence à ses doigts qui longeaient sa cuisse.
Le simple contact de sa paume sur elle suffisait à réveiller le torrent de passion qui se déversait dans son organisme, attisant son envie de le retrouver dans leur cocon, leur lit, pour briller ensemble au milieu des ténèbres qui les encerclaient, comme dans une volonté de prouver qu'ils étaient aptes à coexister, parce qu'ils étaient faits pour s'aimer. Elle roula des yeux à ce qu'il vint ajouter sur sa collègue, peu convaincue par ses mots. - J'veux pas qu'elle vienne te voir tout court, surtout pas quand j'suis pas là. Elle pourrait abuser de ta faiblesse, on sait jamais, exagéra-t-elle sur un ton mi-sérieux, mi-amusé. Y'a que moi qui aie ce droit, avança-t-elle malicieusement.
C'était compliqué pour Aelya de se délester de sa jalousie si explosive, si acide et sans limite, semblant prendre de l'ampleur à mesure que le temps passait, en suivant l'allure de son amour qui ne faisait qu'augmenter également. Elle s'allongea à ses côtés, profitant de sa chaleur qui irradiait en évitant de faire des mouvements brusques qui pourraient l'amener à lui faire mal sans y faire attention. Elle ne pouvait pas lutter contre l'envie de se réfugier au plus près de lui, même si ça comportait toujours des risques. Ses sentiments irritaient ses nefs maintenant à vifs alors qu'elle écoutait les pensées de Niels. - Je le vois pas comme un abandon, mais je suis perdue, je sais pas quoi faire pour t'éviter justement de m'abandonner violemment... Avoua-t-elle en soupirant tristement.
Parce qu'elle aussi, elle avait peur qu'il ne vienne à la laisser sur le bas côté à cause de la mort qui tournait bien trop autour de Niels pour lui voler son âme afin de la posséder. - Bébé... Y'a qu'une seule chose sur laquelle je doute pas, c'est sur le fait que je t'aime et que je veux passer ma vie avec toi. Mais tu comprends pas que ça dépend pas que de nous tout ça... Répondit-elle, dépitée.
Elle frissonna en sentant sa main dans la sienne, le regardant la porter contre son torse. Son coeur fondit à ses mots, et elle hocha doucement la tête, son regard plongé dans le sien alors que sa raison et son amour se battaient en duel dans sa tête. Ils avaient trop subis en étant loin l'un de l'autre et ça n'avait rien arrangé à leur situation, elle le savait. Si ce n'était qu'au moins, elle pouvait s'empêcher de le nuire, éviter que sa malédiction ne vienne le toucher et l'entrainer six pieds sous terre. - Mon amour, je sais qu'on fait ces choix à deux, mais le problème, c'est que je m'inquiète constamment pour toi surtout, et que si un jour tu me quittes pour de bon, j'aurais pas d'autres solutions que de te suivre. Je veux pas d'une vie sans toi, c'est hors de question, et j'ai aucune envie de savoir la souffrance que j'endurerais si ce jour arriverait, admit-elle, cillant à ses mots, sentant déjà un semblant de douleur la traverser.
Elle laissa ses doigts doucement glisser sur sa joue, captant son regard.
- Désolé, je t'aime trop. Ca me fait vriller. Je veux pas te stresser alors que t'as déjà ta convalescence à gérer. On est plus obligés de parler de ça, ajouta-t-elle.
Il était inconcevable qu'elle vienne à le laisser dans ces conditions, sachant pertinemment que la panique la faisait réagir trop vite et trop vivement, même si, elle voyait peu d'issues à ce problème. - Je te choisirais toujours toi, m'en veux pas.
Levi Wheeler
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Jeu 31 Jan 2019 - 15:48
Il lui était impossible d'envisager son âme enchevêtrée à celle d'une autre, parce-qu'elle avait été faite pour épouser parfaitement la sienne, comme deux pièces qui avaient été conçues pour se trouver et se lier à jamais. Il avait probablement longtemps essayé de se convaincre que l'âme-sœur n'existait pas, parce-que cette notion lui paraissait dérisoire, dénuée de sens et surtout beaucoup trop utopique. Mais avec Aelya, ça lui avait frappé au visage, trop brutalement, et beaucoup plus vite qu'il ne l'aurait jamais imaginé. Elle était l'évidence même que son cœur était fait pour aimer, parce-qu'il avait trouvé celle qui avait chamboulé son destin, le prenant de court pour lui montrer ce que signifiait réellement de vivre. Aujourd'hui, il était incapable de s'imaginer retourner à cet ancien mode de vie, où il enchaînait les conquêtes, se perdant d'étreinte en étreinte pour espérer trouver l'attention dont il manquait cruellement sans ne jamais se l'avouer. Avant elle, les attaches n'existaient pas, perçues comme trop dangereuses, et surtout, sans intérêt. Puis Aelya avait débarqué et avait changé la donne, lui faisant découvrir des sensations qu'il n'avait jamais expérimenté avant elle. Son regard avait changé, empreint d'amour, ses yeux ne se lassant jamais de la contempler encore et encore, comme l'on regarderait un paysage époustouflant. Il arqua un sourcil à sa remarque, lui offrant une dernière caresse avant de décaler sa main. « J'ai jamais eu l'intention de te pousser à bout. Mais ok, j'peux très bien arrêter si tu préfères. » Ajouta-t-il, d'un air faussement innocent, conscient qu'il avait été pris en flagrant délit. Parce-qu'il adorait la tenter, dans n'importe quelle situation, vivant pour cette flamme de désir qu'il voulait alimenter jusqu'à la voir céder sous le poids de la tentation, même si son propre corps ne lui permettait pourtant pas d'assouvir ses désirs. Il sourit à sa remarque concernant Anna, secouant légèrement la tête de gauche à droite, un rictus ornant malicieusement ses lèvres. « Faut bien que quelqu'un vienne s'occuper de moi bébé. Médicalement parlant, hein, parce-que pour le reste, je sais très bien que tu le fais déjà à merveille. » Souffla-t-il, charmeur, haussant les sourcils à ce qu'elle ajouta. « T'es surtout la seule qui réussis à le faire. » Admit-il, toujours complètement abasourdi par cette facilité avec laquelle elle le faisait plier, parvenant toujours à trouver un terrain d'entente avec lui. Réchauffé par sa chaleur, il s'était confié lui aussi sur ses ressentiments, sur sa crainte de la voir partir alors que les doutes semblaient la submerger, ne lui laissant plus la possibilité de la rassurer. Les sourcils froncés, il avait détourné le regard, la peine venant l'enfoncer dans le sol lorsqu'il comprenait que son espoir de pouvoir vivre une vie tranquille avec lui s'éteignait. « Je t'aime, et tu m'aimes. Ça devrait pourtant être simple. » Lâcha-t-il, résigné, cherchant en vain à trouver une solution à cette situation qui les bouffait de l'intérieur, leur comprimant leurs poumons. Dans un dernier espoir, Niels s'était emparé de sa main, cherchant à attirer son regard en établissant un contact entre leurs peaux, comme s'il souhaitait qu'elle se concentre sur chacun de ses mots dans l'espoir qu'elle puisse s'en imprégner. « Je ferai tout pour que t'aies pas à vivre sans moi bébé. J'te jure qu'on fera attention. On s'en sort toujours nous deux, tu le sais autant que moi. » Ajouta-t-il, sur une note d'espoir, le regard toujours paniqué, soufflant finalement lorsqu'elle vint caresser sa joue d'un geste tendre. Il n'avait pas envie d'imaginer le jour où Aelya déciderait que cette relation n'en valait plus la peine, parce-qu'elle était trop risquée, pour leurs propres vies. Mais Niels savait dans quoi il s'était engagé avec elle, dés le début et les arrivées de leurs emmerdes. Il avait su que ça ne serait jamais facile, devinant aisément que les ténèbres les attendraient toujours. Il baissa une fraction de secondes les yeux, hochant la tête à ses dires, désirant lui aussi mettre un terme à cette conversation qui lui faisait sûrement plus bien plus de mal que tous les hématomes qui habillaient sa peau. « Dis moi juste que tu crois encore en nous... » Souffla-t-il, presque timidement, captant son regard alors que son cœur rata un battement à ses mots. Au même moment, une infirmière qu'il connaissait bien toqua à la porte, y entrant à la seconde suivante pour venir vérifier sa douleur et l'état de ses plaies. « Ça va, c'est supportable. Est-ce que j'aurais bientôt le droit de sortir ? » Demanda-t-il, comprenant qu'il ne pourrait jamais veiller sur sa relation en restant coincé dans cette chambre. « C'est trop tôt Niels, tu le sais bien. Mais en suivant à la lettre tout ce qu'on te conseille, ça pourrait être moins long que tu ne le penses. »
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Jeu 31 Jan 2019 - 17:47
Elle comprenait qu'elle s'était trompée, qu'en pensant user de force en éloignant les autres de sa personne, elle s'était justement fragilisée, altérée, balayant chaque jour un peu plus l'espoir ténue qui remplissait sa vie. Elle avait erré en faisant du surplace, alimentant elle-même ses propres mensonges qui habillaient son déni en tentant de se persuader que personne ne pouvait l'aimer, et qu'elle ne pouvait aimer personne. Niels l'avait changé, et sous l'effet de son amour, il avait fait renaître son cœur desséché, qui semblait ne fonctionner que lorsqu'il était à ses côtés. Dès qu'il s'échappait, son myocarde en faisait des siennes, battant de manière arythmique, trop lentement, sur le point de s'arrêter à tout moment. Elle vivait à travers lui, et elle se sentait mourir, sans lui, comme si on la privait d'un élément essentiel. Aelya suivait le trajet de sa main sur sa cuisse, ressentant une vive frustration lorsqu'elle ne put plus ressentir la chaleur de sa main sur son corps.
- Je t'ai jamais dit d'arrêter de me toucher... Le tenta-t-elle avec un sourire charmeur.
Elle aimait savoir que son ADN se déployait partout sur elle, s'alliant au sien pour ne faire qu'un, pour le posséder partout avec elle même dans la distance. Elle lâcha un petit rire à sa remarque qui mettait en avant ses talents pour s'occuper de lui, et c'était tout ce qu'elle avait toujours désiré faire, même si parfois, il y avait des loupés.
- Ouais, mais j'ai le droit de surveiller quand même parce que j'ai confiance en aucune femme quand il s'agit de toi, c'est comme ça, ajouta-t-elle, en haussant les épaules, taquine.
Elle s'approcha doucement de ses lèvres avant de lui voler un baiser, souriant contre ses lèvres.
- Toi aussi t'es doué dans ce domaine, le complimenta-t-elle, amusée.
Il n'y avait que Niels qui arrivait à se frayer un chemin entre ses défenses pour gagner le cœur de son système émotionnel pour dérégler, le déranger, pour animer sa dépendance à lui. Et l'air de rien, c'était comme s'il avait tout réglé dans son organisme, remettant les choses en ordre. Pourtant, elle n'arriverait jamais à se délester de cette angoisse sourde qui faisait frémir sa peau à chaque seconde quand elle s'inquiétait pour son petit ami, remettant en doutes l'essence de leur combat, parce qu'ils s'épuisaient et qu'Aelya ne serait jamais prête à imaginer son trépas qui provoquerait le sien.
- Ça le sera jamais je crois. Parce que c'est nous, plissa-t-elle les lèvres, tristement.
L'amour apportait de la souffrance non négligeable, comme les conséquences d'une maladie chronique qui se développait dans leur organisme affaibli par les attaques en tout genre. Elle le laissa prendre sa main dans laquelle elle y fit glisser ses doigts au travers des siens, captant son regard à ses mots avant de hocher doucement la tête, tentant de s'imprégner de son optimisme.
- Je veux qu'on continue à s'en sortir, avec le moins de dégâts possible... Admit-elle en resserrant l'étreinte autour de ses doigts.
Elle se laissait le temps de croire, pendant quelques minutes, qu'elle ferait l'impasse sur les séquelles que pouvaient se laisser leur choix, parce qu'elle avait juste envie de profiter encore de lui, avant qu'on ne vienne essayer de l'arracher à elle. Aelya caressa sa joue avant de venir poser sa tête sur son oreiller, à quelques centimètres de son visage, percevant les effluves de son parfum l'enivrer, apaisant la panique qui s'insurgeait en elle. La brune le regarda à sa question, entendant la peur qui se cachait derrière ses mots.
- Mon amour... Je crois en nous, mais, on est pas immortels. De toute facon, je te retrouverais tout le temps, j'le sais. Parce que je pourrais pas faire autrement. C'est plus fort que moi, de te vouloir, avoua-t-elle tendrement.
Son visage glissa contre son cou, déposant de légères et tendres pressions sur sa peau qu'elle caressa avec ses lèvres, lui disant qu'elle le choisirait toujours lui, parce qu'il représentait sa vie tout simplement. Une infirmière entra dans la chambre pour vérifier les constantes de Niels. Elle se pinça la lèvre en entendant les mots de l'infirmière, frustrée de savoir qu'ils devaient tous les deux faire preuve de patience.
- Mais il va se tenir à carreaux, il me l'a promis, hein Niels ? Lança-t-elle en le regardant d'un air joueur.
Elle déposa un baiser sur sa joue avant de se redresser du lit pour laisser l'infirmière inspecter le corps de Niels. Puis, au même moment, elle reçut un sms, regardant son portable avant de le lire, avant que son sang ne fasse qu'un tour. Ses traits se tirèrent d'un seul coup quand elle put s'apercevoir que les hommes de main de son père se permettait de prendre cyniquement des nouvelles de Niels.
- J'vais y aller, bébé, j'ai des choses à régler, lança Aelya en rangeant son portable dans sa poche, les nerfs en feu, prête à les massacrer.
Levi Wheeler
MESSAGE : 24809 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : lumos solem (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Ven 1 Fév 2019 - 20:56
Il n'aurait jamais laissé quelqu'un l'atteindre avec tant de profondeur si ça n'avait pas été elle, parce-qu'il lui avait voué une confiance totale très rapidement, se laissant embarquer par la douceur qu'il avait trouvé dans leurs étreintes. Et pourtant, la tendresse n'avait jamais vraiment fait partie de son vocabulaire avant qu'Aeya n'intervienne dans sa vie. Il s'était rendu compte qu'il avait trop longtemps privé son cœur de délivrer toute cette affection dont il débordait, et qu'il crevait d'envie de lui donner, à chaque instant, à chaque minute. Finalement, il avait conscience qu'il était fait pour ça, conçu pour l'aimer et le lui rappeler à chaque moment de doute, désirant qu'elle puisse ne jamais oublier pourquoi leurs routes s'étaient croisées. Il avait esquissé un sourire joueur à ses mots, faisant à son tour valser ses yeux sur ses doigts maintenant privés de sa peau, qui revinrent lentement à la charge, glissant jusqu'à sa taille. « Ce qui me plaît le plus, c'est de savoir que j'vais pouvoir en profiter plus que toi... » La taquina-t-il, faisant exprès de la tenter, ses doigts s'infiltrant sous son t-shirt pour caresser sa peau qu'il voulait voir s'enflammer. Parce-qu'il savait bien qu'elle ne se risquerait pas à poser ses mains sur lui tant qu'elle verrait son corps tacheté de ces marques bleutées qui traduisaient la violence du choc qu'il avait encaissé. « T'as raison bébé, tu devrais rester ici jusqu'à ce que je sorte, comme ça, tu pourras surveiller chaque infirmière. » Ajouta-t-il, malicieusement, cherchant une nouvelle fois à retourner la situation à son avantage en la gardant auprès de lui le plus longtemps possible, retardant l'échéance, les longues heures où il subirait le manque de sa présence. Il répondit à son baiser, le prolongeant même quelques secondes, son corps s'embrasant à ce contact addictif. S'il l'avait pu, il lui aurait demandé de rester avec lui toute la nuit et toutes les journées à venir, conscient qu'il perdrait la tête si elle n'était pas là pour le rassurer et l'apaiser, chose qu'elle était la seule à pouvoir faire. Les doutes qu'il avait perçu dans sa voix ne le rassuraient pas, éveillant même son inquiétude, surtout lorsqu'il pensait au fait qu'il n'aurait aucun moyen de lui changer les idées s'il était loin d'elle, coincé dans cette chambre d'hôpital. Il soupira doucement à ses mots qui étaient pourtant empreints d'une triste vérité, conscient que leur destinée était jonchée de difficultés, aussi rudes les unes que les autres, tentant de les ralentir dans leur quête du bonheur. « On va s'en sortir. » Souffla-t-il, d'un ton se voulant rassurant, appréciant sentir ses doigts se resserrer autour des siens, comme si elle lui faisait comprendre qu'ils resteraient tous les deux dans ce combat qui n'avait aucune fin. Son regard s'était mis à chercher le sien, l'observant se rapprocher de son visage sur lequel son souffle se répercuta, lui faisant un bien fou. « Jamais j'te laisserais partir. T'es tout ce que j'ai, mon amour. » Ses paupières se fermèrent au moment où elle s'affaira à déposer de légers baisers dans le creux de son cou, parsemant son corps endolori de frissons salvateurs, lui provoquant une décharge de bien-être. L'infirmière vint rompre ce moment de tendresse infinie, lui faisant savoir qu'il faudrait du temps avant qu'il ne puisse être de nouveau indépendant des analgésiques qu'il recevait en continu. « Faut croire que j'ai pas trop le choix. » Lâcha-t-il, d'un ton lasse, râlant déjà à l'idée de savoir qu'il passerait plus de temps que prévu dans cet hôpital qu'il fréquentait déjà trop souvent. Alors que les mains de l'infirmière avaient passé la barrière des tissus pour évaluer l'état de ses plaies, Niels releva soudainement la tête aux mots de sa petite-amie, surpris de la voir s'échapper aussi rapidement. « Déjà ? Mais tu viens à peine d'arriver. » Ajouta-t-il, d'une voix respirant son envie de la voir rester, même s'il savait pertinemment qu'il n'avait pas le droit de la priver de ses obligations. « T'es vraiment obligée de partir ? » Demanda-t-il, d'un ton presque innocent, tentant de lui faire comprendre qu'il avait réellement besoin d'elle, comme s'il ne se voyait déjà plus tenir si elle se trouvait loin de lui. « Tu as des examens à passer Niels, si je peux me permettre. Tu ne seras pratiquement pas dans ta chambre pendant les prochaines heures. » Ajouta l'infirmière, cherchant à faire en sorte qu'Aelya puisse s'éclipser.
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Sujet: Re: holding on or letting go (niels) Sam 2 Fév 2019 - 5:46
Elle ne se sentait pas de continuer seule, sans sa présence salvatrice à ses côtés, son amour qui la protégeait d'elle-même, de ses doutes pour ne laisser que la tendresse de leur lien qui s'animait de passion au travers de leur chemin qu'ils foulaient ensemble. Aelya était folle de lui, prête à jouer avec la vie et la mort simplement pour aller récupérer son âme, simplement pour profiter encore de son être parce que son monde s'éteindrait avec Niels, il n'y avait aucune autre possibilité à ce fait établi, comme si celui-ci s’effondrerait sur lui-même si son petit ami n'était plus là pour le nourrir de son contact. C'était elle qui périrait, se délestant de tout espoir, de tout envie de combattre, parce qu'elle rendrait les armes pour le retrouver, traversant les limbes, l'Enfer même, mais elle se jurait de l'atteindre pour venir l'attirer contre elle là où il n'aurait jamais du s'échapper. Elle sourit légèrement à sa remarque, sachant qu'elle ne pouvait le contredire et qu'il avait totalement l'avantage sur elle. - Profites-en, ça durera pas... Lança-t-elle d'une voix joueuse et empli de sous-entendus.
Elle était incapable de retirer ses mains qui caressaient sa peau et qui déclenchaient une vague de frissons, comme une douce brûlure qu'elles laissaient sur son corps, sa marque qu'elle voulait continuer à porter, à s'en imprégner, parce qu'il n'y avait que comme ça qu'elle était apte à aller bien. Elle lâcha un léger rire à ce qu'il vint ajouter, à sa manière de tourner toutes les situations pour son propre profit. - C'est pas l'envie qui me manque, mais je vais manquer à mes clients, le taquina-t-elle pour attiser sa jalousie.
Elle se damnerait pour ses yeux, pour continuer de subir le désir de l'avoir contre son être parce qu'il n'y avait en réalité aucun autre endroit où elle voulait vraiment résider. Cependant, personne ne lui en donnait la capacité, ne faisant que déposer les signes d'un combat vain dans leur quotidien, qui se retournait toujours à un moment ou à un autre contre eux. Elle se fragilisait à la vue de son corps abîmé, à la vue de ce trésor altéré qu'elle chérissait plus que tout au monde, et qu'elle n'arrivait pas à protéger alors les questions revenaient, mettant en péril leur équilibre déjà instable. Aelya avait confiance en Niels, mais elle n'avait pas confiance en sa personne, parce qu'elle représentait sa propre bombe à retardement. Liant ses lèvres aux siennes, elle avait tenté d'apaiser la tension qui régnait dans la pièce, dans leurs âmes, pour faire éclore une nouvelle fois les sentiments réels et puissants qui existaient en eux. Elle ne savait pas s'ils pourraient toujours s'en sortir, tout ce qu'elle savait en cet instant, c'était qu'elle l'aimait, qu'elle le voulait, et qu'elle l'attendrait jusqu'à son dernier souffle parce que c'était lui qui possédait les clefs de son destin. - On va essayer de le faire le plus longtemps possible, oui, acquiesça-t-elle en caressant sa main tendrement.
Parce qu'elle savait que ça ne serait jamais facile, que leur vie tanguait au bord du vide, et qu'à tout moment, tout pouvait basculer dans les ténèbres. Elle voulait y croire, mais cela signifiait encore de prendre le risque de découvrir Niels dans un état critique. Son coeur s'enveloppa de chaleur à ses mots rassurants, à cette affection qui s'étendait dans son organisme. - J'ai besoin de toi, et que de toi pour vivre, ajouta-t-elle amoureusement, captant son regard.
Ses lèvres laissèrent de légères pressions dans son cou comme dans une volonté de le réparer, appréciant la proximité de leurs peaux qui étaient toujours d'une manière ou d'une autre liées ensemble. L'infirmière entra dans la chambre pour vérifier l'évolution de la condition de son petit ami, et Aelya hocha la tête à sa remarque, bien consciente qu'il devait prendre son mal en patience pour espérer sortir le plus vite possible. C'était tout ce qu'elle voulait, et en même temps, c'était tout ce qu'elle craignait, dans l'angoisse permanente qu'on lui arrache de nouveau la seule personne qui la tenait en vie. Ses yeux rejoignirent l'écran de son portable à la réception d'un sms plutôt cynique, et le sang de la brune ne fit qu'un tour, lui donnant qu'une seule volonté : les trouver, les tuer. Son regard revint vers Niels à ses mots, et la vision de ses plaies à vifs ne put qu'attiser la rage qui bouillonnait en elle. - Je reviens vite mon amour, c'est promis, puis on peut s'appeler si jamais ça va pas, d'accord ? Lança-t-elle, cherchant à le rassurer sur sa présence.
Elle entendit les paroles de l'infirmière qui allaient dans son sens, avant de venir près de lui afin de déposer un baiser sur son front et sur ses lèvres. - Je t'aime, prends soin de toi bébé, t'as que ça à faire, avança-t-elle en caressant doucement sa joue.
Elle prit ses affaires et s'échappa de la chambre le coeur lourd, s'embrasant de colère noire alors qu'elle attendit d'être dans sa voiture pour appeler le numéro qui n'arrêtait pas de la tourmenter.