Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
we are all just prisoners here of our own device (azara)
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Sujet: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mar 5 Fév 2019 - 16:12
Même si ta carrière décolle de plus en plus, tu ne manques jamais une occasion de jouer dans des plus petits bars pour être plus proche de ton public. Mais il y a un bar où tu joues particulièrement souvent et pas seulement pour l’aspect artistique. Si tu acceptes si souvent d’y travailler, c’est aussi à cause d’une personne en particulier. Azriel. Rien qu’à l’évocation de son prénom, tu sens un sourire se dessiner sur tes lèvres. Il réveille en toi des choses que tu pensais enfuies depuis des années. Il a ce pouvoir de séduction que tu ne contrôles pas sur ton corps, sur ton esprit, sur ta tête. Et il en est certainement conscient mais tu ne manques pas de remarquer que ce contrôle est partagé. Tu sais que tu ne le laisses pas indifférent toi non plus même si vous n’en êtes qu’au stade de la séduction. Un stade que vous faites durer mais jusqu’à quand ? Bref, après une soirée de plus à chanter au Hendrix, tu remballes ta guitare pour prendre la direction du bar où se trouve le serveur. Un large sourire se dessine sur tes lèvres en approchant d’Azriel. « Alors, t’en as pensé quoi ce soir ? » Demandes-tu en faisant évidemment allusion au petit concert que tu as terminé quelques minutes plus tôt. Avoir son avis fait partie des choses que tu recherches en venant ici. Tu aimes savoir ce qu’il en a pensé, ce que tu peux peut-être améliorer. Même s’il n’a pas la fibre musicale comme toi, son avis compte malgré tout. Et puis, il est bien placé pour voir les réactions du public et c’est primordial à tes yeux de savoir que ton public a aimé ta prestation. « Je peux avoir une bière s’il te plaît ? » Dis-tu en prenant place sur le tabouret accoudé au bar. Pendant le concert, tu n’as pas manqué de lancer quelques petits regards à Azriel et tu espères qu’il n’en a pas manqué une miette malgré qu’il soit en plein travail.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mer 6 Fév 2019 - 3:01
Durant toute la prestation musicale, Az avait gardé son regard vrillé sur la magnifique chanteuse, ne s'en détachant que lorsqu'il n'avait pas le choix et que quelqu'un réclamait quelque chose à boire. Il remerciait intérieurement Peter de rester plus concentré que lui sur le travail, le laissant profiter du concert de Sahara. Son collègue avait pris l'habitude, c'était ainsi à chaque fois que Sahara revenait chanter au Hendrix. Sa carrière artistique avait décollé et elle se donnait maintenant à des publics bien plus vastes, mais ça ne l'empêchait pas de revenir régulièrement au petit bar du centre-ville où Az travaillait, au plus grand bonheur de celui-ci. Et puis, Peter n'était pas dupe, il connaissait bien l'attention particulière que le jeune homme prêtait à la belle brune. Cela faisait un moment que ce petit jeu implicite se déroulait entre eux, il avait même gagné en intensité ces derniers temps. À tel point que le barman en avait parlé à quelques personnes, dont Blue, qui s'était sûrement donné une joie d'aller questionner la chanteuse à ce sujet, ainsi qu'à Milo, un de ses meilleurs potes. Quiconque connaissant bien Azriel devinait aisément qu'il en pinçait pour l'artiste au regard pénétrant, même s'il n'était pas de ces personnes à s'étaler sur ses sentiments et à faire tout un plat de ce genre de rapprochement. Il suffisait de remarquer son sourire en coin quand il apprenait que Sahara venait chanter au Hendrix un soir où il travaillait.
La jeune femme arriva à sa hauteur après sa prestation, son sourire gagnant ses yeux d'un bleu incroyable qu'Az aimait arpenter. Sourire qui déteint sur le jeune homme, tandis qu'il s'accoudait au comptoir qui les séparait. Elle avait ce don de l'envoûter totalement, effet dont peu de femmes pouvaient se vanter. Pas qu'il soit un célibataire endurci au cœur de pierre, mais Az avait plutôt tendance à voir toutes les filles de son entourage comme des amies sans ambiguité, qu'il couche avec ou non. « Je pense que si tu venais ici tous les soirs, le bar serait plein, le boss doublerait ses bénéfices, et tout le monde n'aurait d'autre choix que de passer une bonne soirée. » répondit-il en plongeant son regard dans celui de la jeune femme, insistant sur le tout le monde, un mince sourire aux commissures des lèvres. Tout le monde, cela signifiait tout particulièrement lui. « Entendre ta voix est un privilège, sweetheart. » ajouta le brun, le regard brillant. Et il le pensait vraiment. D'accord, le frisson qui parcourait son échine dès qu'il voyait Sahara brouillait sans doute son objectivité, mais il aurait fallu être sourd pour ne pas se laisser envoûter par la voix de la jolie chanteuse. Et les regards perçants qu'elle lui lançait parfois pendant qu'elle chantait suffisaient à ce que le le muscle cardiaque d'Azriel s'emballe. « Tout de suite, love. » fit-il en hochant la tête avant de s'en aller prendre un verre propre pour ensuite le remplir à la pompe du bar, et le déposer devant Sahara. Il reprit sa place initiale, les coudes posés sur le comptoir, détaillant les traits de la jeune femme comme il l'avait fait une centaine de fois. « Tu restes un peu par ici ? » s'enquit-il, espérant une réponse positive. Il avait tout de même ses tâches de barman à assumer, mais il aurait aimé pouvoir partager un verre avec la jeune femme plus tard, quand les lieux se seraient un peu vidés. Car si Peter acceptait de faire le plus gros du boulot, Azriel n'allait quand même pas le laisser seul à tenir le bar juste pour se permettre de boire un verre ou deux avec celle qui déclenchait des langues de feu le long de sa peau.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mer 6 Fév 2019 - 13:47
Tu sais que, dans peu de temps, ta carrière risque de prendre une toute autre direction, un grand tournant. C'est pourquoi, tu apprécies les plaisirs les plus simples et venir chanter dans ce bar, au Hendrix, en fait partie. Pas seulement parce que ça te permet de voir Azriel mais également parce que c'est là que tu te sens le plus proche de ton public. C'est ici qu'ils peuvent venir te voir après ta représentation pour discuter, prendre des photos et même rire. Alors tu espères que même si ta carrière évolue, tu auras toujours la chance de profiter de ces petits moments de bonheur. « T'es trop mignon mon chat. » Dis-tu avec un large sourire aux lèvres. « Mais c'est moi qui suis ravie de jouer ici. Et pas seulement parce qu'il y a un barman plutôt pas mal... » Ajoutes-tu avec une pointe de malice dans le regard et en mordillant légèrement ta lèvre inférieure. Commandant une bière, tu ne détaches pas ton regard d'Azriel alors qu'il nettoie le verre puis se dirige vers la pompe. Tu le dévores du regard, littéralement, et tu ne t'en caches même pas. Il est plutôt évident qu'il se passe quelque chose entre vous et que petit à petit, le barman t'attire dans ses filets. Et si au début tu montrais un peu plus de retenue, très vite, tu as compris que ça ne servait à rien de lutter. L'attirance est bien là et n'est pas prête de disparaitre, tu en es convaincue. « Merci. » Dis-tu alors qu'Azriel dépose le verre de bière devant toi. « Oui j'ai encore du temps libre devant moi. » Ta fille étant chez ses grands-parents pour son plus grand bonheur, tu es libre pour la soirée et même pour la nuit. « Tu termines ton service à quelle heure ? » Demandes-tu en caressant du bout des doigts la joue du jeune homme. Ces petits gestes d'attention et d'affection ne sont pas rares entre vous. Ils sont même devenus de plus en plus réguliers comme si vous ne pouviez résister à l'envie de toucher l'autre, de briser la distance. Tu portes ton verre de bière à tes lèvres, dévorant toujours Azriel du regard, attendant de voir si vous aurez l'occasion de prolonger la soirée ensemble ou non.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Jeu 7 Fév 2019 - 23:15
Un petit sourire amusé illumina le visage du brun, qui baissa les yeux un bref instant avant de les replonger dans l'océan des iris de Sahara, là où il aimait se perdre durant de longues minutes. Il aimait leurs petites marques d'affection, voir le sourire ravageur de la jeune femme éclairer ses traits, lorsqu'elle chantait pour son public, prenait le temps de parler avec eux. Ça la rendait heureuse et il le savait. Et lui, ça le rendait heureux qu'elle continue à venir ici, faisant paraître sa soirée plus légère et plus réussie, les soirs où elle passait par le Hendrix. « Avoue que c'est quand même la raison principale pour laquelle tu reviens ici. » plaisanta le jeune homme, faisant mine de se prendre pour un mannequin de mode mondialement connu, avant de rire doucement. Il savait que venir ici était un plaisir pour la chanteuse, mais il espérait tout de même qu'il faisait partie de ce plaisir. Il le savait, en réalité, tout comme il savait que ce petit jeu auquel ils s'adonnaient depuis qu'elle venait donner des concerts ici évoluait petit à petit vers quelque chose de plus solide.
Ses lèvres esquissèrent un sourire épanoui quand Sahara confirma qu'elle avait le temps de rester ce soir, pour plus que quelques minutes de bavardage. L'effet de cette nouvelle sur Azriel était clairement visible, lui qui était généralement plus difficile à déchiffrer. Mais pas dans ce genre de situations, pas quand il s'agissait de la jolie brune aux courbes à rendre dingue n'importe qui et au sourire fatal. Un frisson électrique parcourut longuement sa colonne lorsque les doigts de la jeune femme s'attardèrent délicatement sur sa joue. « Vu qu'on est en semaine, deux heures. Mais... » dit-il avant de jeter un coup d’œil à Peter, qui s'occupait de clients un peu plus loin, puis à l'heure affichée sur son gsm. Minuit. « Pete sera peut-être d'accord pour fermer seul, pour que je parte à une heure. » finit-il en reportant son attention sur sa magnifique interlocutrice, esquissant un sourire enjoué. « Après, je suis libre. » précisa Azriel en insistant sur le dernier mot.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Dim 10 Fév 2019 - 21:11
Ton rire fait écho à celui d’Azriel en le voyant se prendre pour un grand mannequin mondialement connu. Tu secoues légèrement la tête avec un large sourire aux lèvres avant de répondre : « Je n’ai pas pour habitude de mentir alors oui, tu fais partie des raisons principales qui me poussent à venir jouer au Hendrix même si mon agent me prend la tête avec ça. » A ses yeux, ce n’est pas conseillé pour toi de jouer dans un petit bar alors que ta carrière décolle mais justement, tu veux que ton public voie que tu ne changes pas malgré ta célébrité grandissante. Tu veux garder les pieds sur terre quoi qu’il arrive pour rester la Sahara que tout le monde connaît. Tu ne détaches pas ton regard d’Azriel alors qu’il t’explique son programme pour la soirée, t’expliquant qu’il peut peut-être se libérer une heure plus tôt que prévu. Ca te laisse environ une heure à patienter avant d’avoir le jeune homme rien que pour toi. C’est plutôt convenable et puis quand c’est pour lui, tu es prête à attendre des heures s’il le faut. « Alors je vais simplement te regarder travailler pendant une heure et profiter du spectacle. » Réponds-tu avec un large sourire aux lèvres, déposant ton coude sur le bar et prenant appui sur ta main pour admirer pleinement Azriel. « Après on aura qu’à aller prendre un verre chez moi. » Ajoutes-tu avec un regard malicieux et remplit de sous-entendus.
Après une heure à observer Azriel et à discuter avec lui quand son travail le lui permet, le jeune homme termine enfin son service et te rejoint à l’avant du bar. Un large sourire aux lèvres, tu te glisses contre lui, le laissant t’entourer de son bras pour sortir du bar et regagner la rue. « Alors chez moi, ça va toujours pour toi ? » Demandes-tu en levant la tête vers Azriel, un sourire au coin des lèvres. Tu as l’impression que ce soir votre relation risque de prendre un nouveau tournant. Aujourd’hui, votre relation se résume à un peu plus qu’un jeu de séduction. Aujourd’hui, elle a évolué et tu espères que l’italien ressent la même chose que toi.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mer 13 Fév 2019 - 1:54
Il était content de savoir que Sahara prenait toujours autant de plaisir à venir ici, et à venir le voir. Au fil des semaines, leur relation avait un peu évolué. Ce qui n'était au départ qu'un simple jeu de regards et quelques phrases ambiguës au détour d'une conversation s'était transformé en quelque chose de plus intime. Az ressentait clairement un profond attachement envers la belle brune, et s'il n'y avait pas trop réfléchi au départ, il avait fini par accepter que des sentiments viennent jouer avec son esprit, admettant qu'il avait de plus en plus envie de passer du temps avec la jeune femme. « C'est parce que ton agent voudrait être à ma place, voilà tout. » répondit le barman, levant les yeux au ciel comme si c'était une évidence que l'agent en question soit jaloux de sa relation avec Sahara. Il laissa échapper un petit rire, se moquant de cette fausse assurance qu'il affichait. Lorsque la jeune femme proposa de passer chez elle après son service, le cœur d'Az rata un battement, et un sourire ravi éclaira son visage. Il n'était certainement pas contre cette idée, et après avoir exposé son plan à la brune, il partit demander à Peter de tenir le bar la dernière heure. En échange, il voulait bien ouvrir seul le lendemain et tenir les deux premières heures. Et puis, en cas de problème, il pouvait toujours appeler, mais les soirs de semaine étaient plutôt calmes, si bien qu'ils fermaient parfois plus tôt que prévu, faute de monde. Son collègue accepta et Az passa l'heure qui suivit à jongler entre les moments avec Sahara et les demandes des clients.
L'heure s'écoula rapidement et Azriel fit signe à Peter qu'il s'en allait. Après avoir été récupérer son skate à l'arrière, il revint vers la chanteuse, tout sourire, passant un bras autour de ses épaules et déposant un baiser sur sa tempe, comme si c'était ce qu'il y avait de plus naturel. « Rien ne me ferait plus plaisir. » affirma-t-il en réponse à la question de la brunette tandis qu'ils s'éloignaient dans la rue. Il n'avait encore jamais été chez elle, mais cette perspective l'enchantait. Il n'avait aucune idée d'où ceci allait les mener, mais il était confiant et une bulle de chaleur fictive aussi légère qu'une plume montait dans sa poitrine. « Tu es seule chez toi, ce soir ? » ajouta-t-il, se demandant si la fille de Sahara était présente avec une baby-sitter. Pas que cela l'aurait dérangé, mais il préférait savoir à l'avance. Histoire de ne pas être surpris si un gosse débarquait dans la chambre de la brune au milieu de la nuit, qu'il espérait - sans trop se faire d'idées - passer avec elle.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mer 13 Fév 2019 - 13:39
Tu ris en entendant les paroles d'Azriel et en voyant ses yeux se lever en l'air. Il n'est pas le premier à penser qu'il y a plus qu'une simple collaboration entre ton agent et toi mais c'est quelque chose que des yeux extérieurs au monde de la musique ne peuvent pas comprendre. Les relations de travail dans ce monde sont bien plus fortes, bien plus durables, que n'importe où ailleurs. La chanson, c'est le travail de toute une vie mais surtout, une passion qui demande un investissement énorme et beaucoup de sacrifices. Tout ça fait que tu es proche de ton agent comme si c'était un membre de ta famille. Mais Azriel n'a aucun soucis à se faire , en ce moment, toute ton attention est dirigée sur lui. Du moins en ce qui concerne ta situation amoureuse. « Serais-tu jaloux de lui ? » Demandes-tu avec un sourire taquin aux lèvres. « On entretient une relation de travail, rien de plus. Et puis c'est avec toi que je suis là, tout de suite, pas avec lui. » Murmures-tu sans détacher ton regard azur de celui du jeune homme et en portant ta bière à tes lèvres. Après une heure d'attente à regarder Azriel travailler et à profiter de l'ambiance du Hendrix, vous pouvez enfin quitter le bar pour passer une vraie soirée tous les deux. C'est la première fois que tu l'emmènes chez toi et tous les deux vous savez que ça risque de pousser votre relation à une étape supérieure. Mais comme toujours, vous ne vous prenez pas la tête, laissant les choses venir à vous naturellement. Ton sourire s'élargit alors qu'Azriel te confirme vouloir venir chez toi et dépose un baiser sur ta tempe. Tu aimes ces petits moments de tendresse que vous échangez depuis quelques temps maintenant. Des petits moments rien qu'à vous qui font grandir votre relation au fil des jours. A sa question, tu relèves légèrement la tête vers lui, ne pouvant retenir un sourire malicieux. « Oui. Ma fille est chez ses grands-parents pour son plus grand bonheur. » Réponds-tu en sentant tes yeux s'illuminer à l'évocation de ta fille. C'est toujours comme ça quand tu penses à elle ou que tu parles d'elle, elle embaume tout ton corps, tout ton coeur. Après quelques minutes de marche, ta guitare dans les mains, vous arrivez enfin devant ta maison. Rapidement tu ouvres la porte, invitant Azriel à entrer. « Bon c'est pas très grand et surtout, Rosa met toujours le bazar partout mais c'est chez moi. » Dis-tu en avançant vers le salon et en voyant trainer quelques jouets de ta fille à divers endroits de la pièce. « Tu n'as pas mangé je suppose ? Tu veux commander quelque chose ? Ou mieux je te fais un repas végétalien digne de ce nom. » Tu as déjà évoqué ton veganisme avec Azriel mais c'est la première fois que tu as l'occasion de lui faire découvrir ton mode de vie. Encore une première entre vous et quelque chose te dit que ça ne s'arrêtera pas là.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Sam 16 Fév 2019 - 4:42
« Jaloux, moi ? » s'exclama le brun en accentuant un air faussement offusqué, portant une main à son torse. « C'est mal me connaître. » sourit-il ensuite avec amusement. S'il y avait bien une chose qu'Azriel n'était pas, c'était jaloux ou possessif. Ce sentiment n'existait tout simplement pas dans son vocabulaire, et il en était bien content. Même si ça posait parfois quelques divergences d'opinion dans ses relations sentimentales, ce qui était beaucoup plus problématique. D'ailleurs, il ne savait pas très bien comment amener le sujet avec Sahara. Il craignait un peu sa réaction, comme à chaque fois qu'il désirait plus qu'une simple histoire charnelle avec une femme, car il savait pertinemment qu'une minorité de la population envisageait les relations sentimentales à sa manière. Mais ils n'en étaient pas encore là, chaque chose en son temps. Les choses venaient assez naturellement entre lui et la chanteuse, il ne s'inquiétait donc pas trop de la suite, comme toujours. Le stress ne faisait pas partie du quotidien d'Azriel, et il évitait de se prendre la tête avec trop de questions qui se régleraient d'elles-mêmes à un moment donné. Inutile donc de se questionner sur une hypothétique conversation qui n'aurait pas lieu tout de suite, pour le moment, il n'en était qu'au stade où il découvrait l'appartement de Sahara pour la première fois. Le bras autour des épaules de la belle brune, il jouait de temps en temps avec une mèche rebelle de cette dernière, jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination. Un léger sourire flotta sur les lèvres du jeune homme quand la jeune fille mentionna sa fille, son regard s'éclairant automatiquement à ce sujet. Il ne l'avait jamais rencontrée officiellement, ce qui était plutôt logique, sa relation avec Sahara étant loin d'être assez développée pour en être arrivée à ce stade, du moins pour le moment. Mais voir la douceur et la chaleur qui se dégageait de la chanteuse quand elle parlait de sa petite fille, suffisait à faire sourire Azriel. Il avait également beaucoup d'admiration pour elle, être maman célibataire, sans compter une carrière comme la sienne, ce n'était pas de tout repos. « C'est ça, rejette la faute sur les autres. » plaisanta Az, une expression taquine sur le visage, tout en suivant la brune à l'intérieur, posant son skate à l'entrée. Ce n'était certainement pas lui qui allait juger l'ordre d'un appartement. « Oh, t'embêtes pas à cuisiner juste pour moi, tu sais. Sauf si t'as faim aussi. » dit-il doucement en passant ses doigts sur la joue de la brunette, d'un mouvement aussi léger et furtif qu'un colibri, un sourire tendre qu'on lui voyait rarement éclairant son visage. Il ne voulait pas qu'elle se plie en quatre à cette heure-ci juste pour qu'il puisse manger, c'était déjà amplement suffisant de l'avoir invité ici.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Lun 18 Fév 2019 - 18:15
Au stade actuel de votre relation, il est plutôt clair que de la jalousie serait plutôt malvenu. Ce que vous partagez n’est pas anodin et plus le temps passe plus Azriel te plait, mais pas au point de te montrer jalouse. Ce n’est pas un trait de caractère qui est très présent chez toi mais lorsque tu es en couple, il peut t’arriver de l’être. Tout dépend de la situation, au final. Quoi qu’il en soit, avec le jeune italien, vous êtes encore loin de ce genre de conversations assez sérieuses. Tu ris simplement à sa remarque avant de prendre la direction de ta maison, bras dessus, bras dessous. Une fois à l’intérieur de celle-ci, tu es obligée de mentionner le côté un peu bordélique de ta fille. Elle a tendance à tout laisser trainer et même si elle est capable de ranger, elle omet souvent de le faire. Elle est têtue et elle tient sans aucun doute ça de sa maman. Tu secoues la tête, un sourire amusé aux lèvres, quand Azriel te reproche de mettre la faute sur les autres. Tu sais qu’il te taquine mais tu ne peux t’empêcher de te justifier. « Ce n’est pas moi qu’on peut blâmer pour le désordre, j’ai plutôt tendance à être tout l’inverse. » Réponds-tu en haussant légèrement les épaules. Ton besoin de ranger provoque souvent des discordes avec ta fille mais depuis que tu es maman, tu as appris à lâcher prise de temps en temps. Il le faut si tu ne veux pas toujours te prendre la tête pour des broutilles. « Mmmh je ne dirais pas non à une petite part de pizza. Tu crois qu’ils livrent encore à cette heure-ci ? » Demandes-tu en souriant à Azriel alors que ses doigts glissent délicatement contre ta joue. Tu t’approches un peu plus du jeune homme, entourant son cou de tes bras. Tu as ce besoin d’être proche de lui à présent, de sentir sa peau contre la tienne même par les plus simples contacts qu’il puisse exister. C’est sans doute le signe que votre relation évolue, grandit. Et tu ne t’en plains pas, bien au contraire. « Film et pizza, ça te dit ? » Demandes-tu en caressant du bout des doigts les cheveux de l’italien, ton regard ne se détachant pas du sien.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mer 20 Fév 2019 - 3:05
Azriel rit doucement, d'un rire touché d'affection, quand la jeune femme se justifia. Il ne doutait pas une seconde que c'était plus la fille que la mère qui s'amusait à transformer leur lieu de vie en joyeux bordel, de temps en temps. « Serais-tu une maniaque du rangement ? » demanda Az avec un sourire amusé. Lui-même n'était pas dans ce cas, mais il n'était pas le type le plus bordélique du monde non plus. Seul le bureau où il dessinait avait des allures d'apocalypse et il laissait absolument tout son matériel et ses croquis traîner sur cette table, si bien qu'elle était presque devenue la sienne, dans la colocation. Sahara souleva ensuite l'idée de commander une pizza. « On peut toujours tenter. Mais il va falloir m'expliquer comment tu peux savourer une pizza sans fromage. » taquina l'italien, faisant référence au régime végétalien de la chanteuse. Il n'avait rien contre les personnes s'imposant des restrictions sur la nourriture, que ce soit par conviction ou autre, mais il savait pertinemment que lui-même serait bien incapable de renoncer au fromage ou autres produits de provenance animale. Il pouvait faire un effort pour en consommer moins, bien sûr, mais pas s'en priver définitivement. « C'est un très bon plan. » souffla-t-il avec douceur à Sahara après qu'elle lui eut proposé une soirée film et pizza, entourant les hanches de la belle brune de ses bras quand elle réduit la distance qui séparait leurs deux corps. Ses iris marron soutenaient ceux de la jeune femme, comme pour sonder son âme, se laissant emprisonner dans son regard brillant qui parvenait à déclencher une série de frissons dans son dos. Il approcha doucement son visage du sien, son souffle se mêlant au sien, sans la quitter du regard, jusqu'à ce que ses lèvres viennent délicatement frôler celles de la brune. C'était un geste furtif, léger, qui ne dura que quelques secondes, mais c'était suffisant pour faire pétiller les iris d'Azriel tandis qu'un sourire amusé et empreint de tendresse naissait sur ses lèvres.
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Sujet: Re: we are all just prisoners here of our own device (azara) Mer 20 Fév 2019 - 15:48
« Je plaide coupable. » Plaisantes-tu à propos du rangement. « Mais depuis que je suis maman, j’ai dû revoir mes exigences à la baisse. » Ajoutes-tu en haussant légèrement les épaules, un sourire au coin des lèvres. Te doutant qu’Azriel n’a pas eu le temps de manger au travail, tu lui proposes de commander des pizzas. Efficace, simple et rapide. Cela vous permettra aussi de profiter de l’autre à cent pour cent sans devoir être aux fourneaux. Tu ris à sa remarque à propos de ton régime alimentaire. Beaucoup de gens ne comprennent pas vraiment de quoi tu te nourris et pourtant, la cuisine végétalienne comprend une grande variété de choses. « Tu sauras qu’il existe du faux-mage et que c’est délicieux. » Rétorques-tu, taquine. Mais tu peux comprendre que pour un italien, c’est difficile à envisager. Lorsque tu as l’approbation d’Azriel, tu composes le numéro de la pizzéria qui livre pas de loin chez toi, espérant qu’ils soient encore ouverts à cette heure. Par chance, quelqu’un décroche et prend ta commande. « Tu veux quoi comme pizza ? » Demandes-tu au jeune homme avant de valider ta commande et de raccrocher. Puis, alors que tu entoures son cou de tes bras, tu sens les mains d’Azriel se poser sur tes hanches, rapprochant davantage encore vos deux corps. Ton regard s’accroche au sien comme si ta vie en dépendait, incapable de quitter ce regard qui te fait littéralement tourner la tête. C’est quand les lèvres du jeune homme effleurent les tiennes que tu te rends compte qu’il s’est encore rapproché. Tu souris plus largement à ce faible contact mais qui est suffisant pour te donner envie de plus. Beaucoup plus. « Vous moqueriez vous de moi Monsieur Shillinglaw ? » Tu fais bien sûr allusion à sa retenue presque frustrante. Mais amusée par la situation, tu secoues légèrement la tête avant de fusionner tes lèvres aux siennes. Ton baiser est bien moins chaste que le sien, ressentant le besoin de goûter enfin à ses lèvres que tu désires depuis des semaines. Tu prolonges encore un peu votre baiser avant de t’écarter légèrement, plongeant ton regard dans le sien un sourire satisfait aux lèvres.
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