Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Explicit content.Ce rp est susceptible de contenir des propos à caractère violent ou à caractère sexuel. Âmes sensibles s'abstenir.
Appetite for destruction
Le lieu du rendez-vous avait été envoyé. Juste une adresse, un point de plus dans la ville où rien ne se passerait paisiblement. Il sait pas trop pourquoi il a envoyé ce sms. Il n'a ni envie de baiser, ni envie de frapper qui que ce soit. Pourtant, il sait qu'en une fraction de seconde, ça peut changer. Tout change, ces derniers temps. Son attachement de plus en plus fort pour son assistante le rend plus fou encore qu'il ne l'était. Et quand il sent que c'est comme ça, il sait qu'il faut qu'il voit quelqu'un d'autre. Ironique que ce soit la journaliste qui les a croisés par erreur dans les coulisses. Ils avaient pas été assez prudents, ils le sont de moins en moins. Bientôt, c'est sa carrière qui en pâtira, sauf qu'il est pas prêt pour ça. Des années qu'il lutte contre le fléau, en vain. Y'a toujours une braise au fond de lui qui se ranime n'importe quand, sauf quand y faut. Il y pense encore, alors qu'il est étalé sur ce matelas miteux. Un hôtel de plus à dégueulasser, où y'aura personne pour se rendre compte de leurs conneries. Dernier étage, avec balcon, pas le moins cher mais le plus sûr. C'est pas tant le fait qu'on les voit qui lui fiche les jetons. C'est le fait qu'on les remarque avant demain. La petite devrait pas tarder à arriver, et rien qu'à imagine sa tronche, il sait que ça va pas être de tout repos. Jambes pliées, torse nu en train de fumer la clope sur des draps qui pourraient prendre feu, il fixe le plafond tandis que l'heure tourne. Et plus les minutes défilent, plus il bouillonne. Il allume une deuxième cigarette, impatient. Y'a ce côté sombre en lui qui remue déjà comme une vipère prête à engloutir sa proie. « Dépêche, putain. » qu'il grogne malgré lui, alors qu'il sort déjà le couteau qu'il avait dans la poche, pour l'agiter au dessus de son corps, le faire tourner entre ses doigts. Ah, sa lame, sa précieuse et fameuse lame, femme de sa vie, amante de ses nuits. Sans elle, il serait rien. Ce soir, il prend le risque de la perdre. Il sait qu'elle va pas tarder. Elle va lui en faire voir de toutes les couleurs. Sa présence le réjouira autant que ça le fera chier. Il sait pas pourquoi c'est comme ça. Il l'aime bien sans l'aimer, il la déteste sans vraiment la détester. Ces drôles de sentiments étaient toujours là. Elle était un peu la tentation à laquelle il ne résistait pas. En sa présence, pouf, toutes ses bonnes résolutions s'envolaient. « J'te demande pas pourquoi t'es en retard. » lâche-t-il comme un fauve en cage quand il entend la porte de la chambre s'ouvrir. Il se redresse, se fout en tailleur et l'observe. « Réflexe. » lance-t-il en même temps que sa lame, venant frôler la tête de la demoiselle pour se planter dans la porte. Il sait que ça l'excite, ce genre de choses. Qu'elle frissonnerait et en aura les yeux qui brillent là où d'autres le traiteraient de fou et le feraient jeter en prison. Soupir aux lèvres, il s'allonge à nouveau, écrase sa cigarette à peine entamée dans le cendrier qu'il a glissé à ses côtés. « La clé est sur la porte. » ajoute-t-il finalement, pour qu'elle s'assure qu'il n'y ait finalement plus qu'eux ici et que personne ne vienne les déranger. La soirée s'annonçait satisfaisante.
Dernière édition par Sacha Kheinov le 15/4/2019, 10:39, édité 1 fois
Effy Shepperfield
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Elle errait dans les rues comme elle errait dans sa vie, un fantôme silencieux et insaisissable, une ombre furtive. Une putain de tragédie de Racine. Que faire, qui suis-je, quel est le but de tout ça, est-ce que j'aime ou est-ce que je déteste. Tant de questions en suspens qui constituaient les cruelles questions existentielles qui venaient la torturer dans le noir, la piquant tel des pointes de poignard entre les côtés, sans répit. Jusqu'à ce qu'elle glisse un doigt dans le sachet, la poudre blanche adhérant à sa peau préalablement humidifiée par sa langue, pour venir se frotter contre ses gencives et rendre tout cet enfer plus flou et supportable. Avec un goût dégueulasse, un peu comme elle. Dégueulasse. Effy ralentit à l'approche de l'hôtel, son regard d'un bleu perçant aussi profond qu'un océan flottant devant elle, détaillant les petites taches de lumière qu'étaient les fenêtres des chambres occupées. Les pupilles dilatées, les yeux cerclés d'un eye-liner aussi noir que la nuit, elle sentait la peau ses jambes maigres frissonner un peu sous la brise, balayées par sa jupe courte, sous ses bas résilles. Elle croisa les bras, se les caressa rapidement en un réflexe destiné à se rassurer, sans trop savoir pourquoi. Puis s'alluma une cigarette avec une nonchalance qui frôlait le lymphatisme. La brune au corps longiligne savait qu'il attendait. Elle fuma cette cigarette, son regard intense rivé sur un point invisible, des dizaines de taches claires sur fond de nuit noire devant ses iris. Imperturbable.
Elle ouvrit la porte sans même s'annoncer, c'était pas la peine, et la referma derrière elle. La voix du lanceur de couteaux lui parvint, grave, pressante, presque acerbe. « Et j'te réponds pas pourquoi j'suis en retard. » répliqua-t-elle du tac au tac sur le même ton, avec un cran de vitalité en moins. La jolie brune se demandait ce qu'elle foutait là, par moments, quand elle voyait Sacha. Il y avait toujours cette agressivité latente entre eux, et à la fois une fébrilité malsaine. Des paroles froides et sèches ou des regards luisant d'excitation, tout dépendait du moment, c'était jamais défini, incompréhensible et insaisissable, à leur image. Autant Effy se demandait parfois ce qu'ils foutaient, autant elle en appréciait toute la noirceur et la complexité, prise de conscience encouragée par l'adrénaline bienfaisante qu'il faisait monter en elle, comme en cet instant précis où le couteau venait se planter dans la porte avec un bruit mat. Elle avait senti le souffle chaud de l'air dans son oreille, au moment où la lame avait frôlé sa joue sans la toucher. Ses réflexes accentués par la coke, la brunette avait eu le temps de lever la main jusqu'à hauteur de son cou, sans que son corps ne bronche d'un centimètre, un quart de seconde après que Sacha l'ait prévenue. Sans doute aurait-elle été capable de rattraper le couteau, avec une fraction de seconde supplémentaire. La lame aurait alors sûrement mordu sa peau avec fougue. Mais ce n'était pas le cas. Cependant, un éclair brillant traversa le regard azur de la jeune femme, une lueur presque animale, représentant la montée d'excitation qui avait pulsé dans ses veines au moment où la lame l'avait effleurée. Un sourire carnassier étira le coin de ses lèvres et elle termina son mouvement du bras pour venir retirer la lame d'un coup sec, avant de s'avancer vers son propriétaire après avoir fermé la porte à clé comme demandé. Elle était toujours heureuse de pouvoir poser ses doigts sur cet outil aussi enivrant que destructeur. « Peur d'être surpris avec une jeune fille et assez de matériel pour la découper en morceaux ? » sourit-elle, cynique, tandis qu'elle rejoignait Sacha sur le lit. Question éloquente, elle savait qu'aucun deux ne ressentait la peur, pas comme le commun des mortels l'entendait en tout cas. Les doigts de la brune suivaient lentement le fil de la lame qu'elle tenait entre ses doigts, suivant le tracé tranchant, fascinée.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Il aurait pu lui en mettre une pour avoir osé lui répondre sur ce ton. Effy avait le don de lui taper sur les nerfs, quand elle s'y mettait. Il renforçait ce pressentiment en l'imaginant parfois, avec la tête de Rachel. Cette ex qui lui en avait fait bavé plus que de raisons, qu'il avait violenté avec trop de passion pendant des années. Elle s'était toujours laissé faire, parce qu'elle avait les jetons qu'il passe à l'acte. En ce point, la journaliste ne ressemblait en rien à cette femme qui avait partagé sa vie. Parce qu'Effy, elle le faisait exprès, de faire monter la tension qu'il y avait entre eux. Elle voulait que Sacha soit sans pitié avec elle, et ça marchait toujours. Dans leurs ébats et leurs corps emmêlés, on ressentait toujours de l'animosité. « T'en a baisé combien avant de venir ? » Il peut pas retenir ses propos. Il s'en fout, qu'elle se fasse prendre par des gros lards en manque à l'entrée de l'hôtel. Il veut juste attiser la chose, la rendre agressive à son tour. Parce qu'actuellement, elle lui faisait penser à une poupée de chiffon bien plus qu'à une poupée de porcelaine. Pauvre fille, pensait-il parfois derrière ses sourires tordus. « Pourquoi ? Tu fantasmes sur moi te découpant en morceaux ? » Un rire fou s'échappe de ses lèvres. C'était tellement facile à imaginer, et en même temps, tellement absurde. Il n'y avait aucun plaisir à avoir en scindant le corps de quelqu'un en sept fragments. Non, lui, il préférait faire des choses bien plus grandes et bien pus terrifiantes encore. Surprendre, c'était son travail, et il adorait le sentiment que ça procurait en lui, les sourires affolés. « J'ai mieux que ça, моя дорогая. » [ma chérie] Son regard s'assombrit d'une lueur aussitôt malsaine. Le monstre est réveillé, et ses lippes se tordent en un rictus malveillant. Son regard se pose sur sa lame dont elle s'est emparée. Il ressent de la jalousie, à l'idée qu'elle puisse caresser cet objet avec tant de fascination. Il est le seul à pouvoir faire ça d'habitude, le seul à s'emparer de ses précieuses. Il pince même les lèvres, tandis que ses doigts commencent à s'agiter nerveusement sur les draps. Là, tout de suite, il a envie de défendre son territoire et de venir récupérer ce qu'il lui appartient. Son âme mauvaise remue, couleuvre imperturbable qui ne tardera pas à faire son entrée. « Certains corps méritent que leur beauté soit préservée pour l'éternité. » Il veut attirer son œil, détourner son attention. Pour que, la fraction de seconde suivante, il puisse glisser jusqu'à elle. Son corps maigrelet sur le sien, ses doigts jouent avec les bas résille de la jeune fille, résistant à l'envie de les mettre en lambeaux pour simple avertissement. Magistralement, il lui met une tape sur la cuisse, puis laisse glisser sa main de son bas-ventre à son coup avec force. Il enserre ce dernier de ses doigts, et se penche au-dessus d'elle avec tout son poids pour venir murmurer rageusement à son oreille. « Je rêve du jour où mon me surprendra avec une jeune fille et assez de matériel pour la découper en morceaux. » Prisonnière de son corps, elle est à sa merci. Il se redresse à peine quelques instants, ses doigts se délectant de sentir son pouls faible sous ses doigts, et la façon dont est composé sa trachée. Puis, instinctivement, il se met à rire et attrape son poignet de sa main libre. « Rends-moi ça, tu pourrais te blesser. » Son regard froid plonge dans le sien, deux océans de glace se toisant désormais. Il cesse de l'étrangler, car son but n'est pas tout de suite de la tuer, et récupère sa lame par la force avant de venir s'allonger sur le dos à côté de son corps de fillette. Sentant la poignée de son couteau dans sa main, il se sent aussitôt rassuré. Pauvre fou qui admire les reflets de la lampe sur la lame, avant qu'il ne vienne y déposer ses lèvres tendrement. Puis, il la prend à deux mains et la serre contre son torse nu et tatoué, yeux clos. Il s'autorise un soupir, tandis que son ouïe guette ce que le chaton pourrait bien tenter de lui faire. « Tu n'es pas digne d'elle. » qu'il peste alors qu'il rouvre les yeux, tournant les yeux vers elle pour l'observer. Si elle veut cette lame, il lui faudra très certainement lui passer sur le corps.
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Effy s’approcha de sa démarche féline, insensible aux remarques acides que soulevait le jeune homme. Enfin, insensible, non. Disons qu’elle prenait un malin plaisir à le voir froncer les sourcils et serrer la mâchoire quand elle parvenait à le faire bouillir un petit peu, et elle recevait ses réactions tranchantes comme un retour de flamme mérité, qu’elle embrassait autant que cela embrasait sa peau. « Depuis ce matin ? Oh tu sais, un footballeur, quelques Kevin, l'armée britannique, un curé, le prince de Cendrillon. La routine, quoi. » rétorqua-t-elle avec désinvolture, ignorant son regard tout en venant s’allonger sur le lit. Tout son être dégageait le cynisme dont elle faisait preuve au quotidien, dans ses paroles et dans sa vision de l’existence. Un sourire pernicieux étira les coins de sa bouche en imaginant le fantasme dont parlait Sacha. Elle était peut-être barrée dans sa tête et évoluait en marge de la réalité, mais il y avait sans doute encore certaines limites à ses délires. « Pas ultra original, comme fantasme. J’ai pas envie que ma mort semble être tirée d’un épisode de Dexter. » fit-elle pour toute réponse, son regard d’un bleu profond détaillant la peinture écaillée du plafond. Ce à quoi Sacha répondit qu’il avait mieux. Une flamme animale alluma le regard de la brunette et elle tourna la tête vers lui. Elle vit son regard contrarié fixant la lame qu’elle tenait entre ses mains, et un sourire en coin provocateur prit place sur les lèvres d’Effy tandis qu’elle continuait à caresser voluptueusement le tranchant du couteau. Elle savait bien qu’il n’appréciait pas ça, que ça le rendait fou. Et pourtant, il la laissait faire un petit moment, toujours. Sans doute parce qu’elle ne lui laissait pas le choix et qu’elle s’amusait à exciter cette nervosité qui s’emparait de lui, et que quelque part, c’était ce qu’il recherchait aussi. Faire monter son exaspération et son impatience, tout en prenant son pied sur la brunette qui jouait avec ce qui lui appartenait, ce qu’elle faisait avec autant de fascination que de nonchalance en prenant plaisir à l’afficher devant lui. Elle aimait le tester, jouer avec sa névrose, voir jusqu’où il pouvait se contrôler, jusqu’où elle pouvait aller. Elle plissa les yeux, méfiante, quand il souffla quelques paroles, avant de se retrouver sous lui en une fraction de seconde, aussi surprise que grisée par ce mouvement brutal. Elle l’affronta du regard, sans se défaire de son sourire carnassier et touché de malice. Elle frissonna, sentant ses doigts sur ses cuisses, sans retenue, se mordit la lèvre sous l’effet de la tape réprobatrice, le laissant parcourir son corps jusqu’à son cou, sans le lâcher du regard. Elle savait pourquoi elle venait voir Sacha. Parce qu’au-delà de tout ce qu’il y avait de malsain et de destructeur entre eux, il savait rallumer cette flamme insaisissable dans le regard de la brunette. Cet éclair de vie qui voulait prouver qu’il était toujours là et ne se laisserait pas abattre. Ce regard de défi qui disait "Vas-y, essaie seulement. Tu ne sauras jamais vraiment qui je suis et je ne te laisserai pas le découvrir". Elle étouffa un soupir quand il se colla à elle, pour lui murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille, à tel point qu’elle pouvait sentir son souffle contre son cou. « J’espère que cette fille, ce sera moi. » répondit Effy à mi-voix, sur un ton mesuré, forcée par la pression exercée sur sa gorge tandis qu’elle sentait l’oxygène filtrer doucement jusqu’à ses poumons. L’esquisse d’un sourire amusé éclaire son visage pâle, quand elle lit dans le regard de cet homme qu’il jouit de sentir ce pouvoir qu’il exerce sur elle, cette domination qu’il a besoin d’assouvir. Son visage se referme quand il reprend la lame qu’elle tient toujours entre ses doigts et une expression boudeuse apparaît. Mais elle sait qu’elle a joué suffisamment longtemps et qu’il ne faut pas abuser des bonnes choses. S’il lui laissait ses précieux poignards sans mot dire, cela enlèverait tout l’intérêt du jeu. Elle ne répond pas à sa remarque. Sacha sait pertinemment que c’est la possibilité de se blesser qui attise l’envie de la jeune femme. Le fait de jouer avec le danger, d’entrevoir la possibilité de quitter cette existence vide de sens. Elle se relève brusquement pour se placer à califourchon sur lui, en un seul mouvement, une main sur son torse, l’autre sur la main qui enserre la lame. « Parce que toi, tu l’es ? » lâche-t-elle, l’ironie perçant dans sa voix telle un pique de glace, tandis qu’elle le provoque de son regard, le dos droit, baissant les yeux vers lui.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Il s'était pas attendu à ce qu'elle lui balance vraiment le nombre. En vrai, il s'en foutait, du nombre de mecs à qui elle avait pu voir la queue aujourd'hui. Mais savoir qu'elle était tombée aussi bas le faisait rire, beaucoup trop. Lui aussi, pouvait la faire sienne s'il le voulait. Sauf que c'était pas ce genre de plaisir, qu'il cherchait, là, tout de suite. Son entre-jambe était pire qu'un hôtel miteux. Le nombre de saloperies qui devaient s'y balader, depuis ce matin. Il fait comme s'il avait pas entendu, même si y'a ce sourire sur ses lèvres. Il se fout pas d'elle, c'est juste que derrière ses airs de gamine innocente, du moins, quand elle est nue sans aucun artifice, c'est une bête sauvage et indomptable. Pas étonnant qu'elle cite Dexter. Haussant un sourcil, il répond même pas. Ça lui brûle la langue de vouloir demander quel genre de fantasme elle veut assouvir le jour de sa mort. Si son trip c'est pas Dexter, il comprend pas. Peut-être qu'elle préfère souffrir. Être coupée en morceaux et mourir après. Se faire arracher les yeux à la petite cuillère à la Slumdog millionaire. Il l'imagine surtout crever sous les coups de bassin d'un con, droguée à la coke. Il l'espère pas. Si elle crève maintenant, il sait pas ce qu'il ferait. Il se ferait chier, il aurait plus personne pour jouer. Plus personne sur qui se défouler. Or, ils sont en vie. Ils ont beau évoquer la mort, la frôler, la provoquer, le sang coule encore dans leurs veines et leurs cœurs sont toujours aussi excités. Il a oublié les cachets, ça lui revient à l'esprit quand il vient la chevaucher. Quand ses mains puissantes et habiles encerclent sa gorge, pour la faire flipper. Du moins, assez pour admirer cette lueur féline au fond de son regard, celle qui lui disait qu'il avait réussi son coup. « J'peux nous arranger ça. » Un jour, ils seraient peut-être surpris et il s'en foutait. Si ça se trouve, elle avait déjà tout préparé pour concocter une sex-tape. Une caméra était si vite cachée. Et chaque fois qu'elle prenait un malin plaisir à réveiller les ténèbres, qui sait si elle le foutait pas sur un site porno masochiste. Tout ça, il le saurait jamais. Et si elle le faisait, tant mieux pour elle. Elle aurait des vues, des clients, et toutes les informations nécessaires pour le faire couler et l'enfermer. Rien qu'y penser, ça le fait frissonner. Alors oui, il récupère ce qu'il lui appartient, laisse son corps mou sur le matelas. C'est avec sa lame qu'il joue désormais, et elle vient le déranger dans sa folie. Effy le surplombe soudain, chose qu'il a toujours détesté. Voir qu'il est impuissant, ça le fout mal. Il l'observe, glisse son regard sur son corps et sa poitrine qu'il découvrirait bien, puis s'arrête sur les mains de la jeune femme. Main glacée sur son torse, qui l'électrice un peu. Dommage qu'il ait oublié la bouteille de vodka, ça aurait pu l'aider à ce détendre, ce soir. Sa main libre vient frôler la joue de la demoiselle. Bien que son geste paraisse doux, au fond, c'était que pour mieux noyer le poisson. Parce qu'il comptait bien renverser la situation d'une minute à l'autre, elle le verrait pas le venir. « T'en doutes ? Va falloir prouver notre dignité, dans c'cas. » La phrase qui fait que les choses commencent à s'envenimer, à devenir floues. Il se redresse un peu, ramène les mains autour du poignard vers ses lèvres. Il lui embrasse les mains, d'abord doucement, puis remonte le long de son bras, sur lequel il fait courir sa langue. Sur son épaule, il fait jouer ses dents, menace de lui arracher la peau. Fourbe stratagème pour qu'il vienne plaquer sa lame glacée sous le cou de la jeune femme. Là, ses lèvres la laissant tranquille, il passe une main derrière sa nuque et glisse à nouveau pour que son dos revienne se plaquer sur le matelas, entraînant la prostituée dans sa chute. Bloquée contre lui, menacée tout autant que lui. Parce qu'entre eux, y'a cet objet dangereux. Il plonge son regard narquois dans le sien, grand sourire satisfait aux lèvres. Il compte pas la relâcher, du moins, pas aussi facilement. « Vas-y petit chaton, sors tes griffes et libère-toi. Prouve-moi que t'es digne de ma lame. » Il relâche un peu son étreinte, juste pour voir comment elle va se démerder pour se sortir de cette situation. Au fond, c'est qu'un jeu, et dès qu'elle fera ne serait-ce qu'un geste pour s'échapper, il relâchera. Il a pas envie d'avoir un cadavre sur les bras.
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Effy esquissa un faible sourire pensif et carnassier quand son partenaire lui dit qu'il pouvait arranger ça. Elle avait déjà beaucoup pensé à la scène de sa mort, ayant déjà mis ses plans à exécution une fois, il y avait de cela bien longtemps. Et il n'était pas rare que la frêle demoiselle y repense, perdue dans ses pensées morbides et alléchantes. Mais elle n'avait jamais fait preuve de tant d'originalité dans ses mises en scène, encore moins y avait-elle inclut quelqu'un d'autre qu'elle. Alors imaginer Sacha l'aider dans ce plan final de sa vie la faisait sourire. Tristement, cyniquement, mais avec une pointe d'excitation. Peut-être que c'était comme ça qu'elle mourrait, finalement. Pas de sa propre main, mais par celle d'un sociopathe un peu trop porté sur les couteaux. L'idée n'était pas totalement déplaisante. Mais elle n'était pas au programme de ce soir, de toute façon.
La belle brune au regard rebelle sent bien les muscles de l'homme se contracter sous elle, se tendre à cause de l'inconfort que procurait cette position, les cuisses d'Effy enserrant ses hanches, le surplombant de son corps mince et élancé. Pourtant elle était bien fragile comparée à lui. Une brindille sèche, prête à craquer sous une trop forte pression. Elle plissa les yeux lorsque des doigts presque délicats effleurèrent sa joue, méfiante. Le geste est presque tendre, et pourtant il n'en est rien, la jeune femme le sait bien. Note, il n'était pas rare qu'ils exercent des gestes plus doux envers le corps l'un de l'autre. Mais ce n'était que pour mieux savourer la brutalité dont ils étaient chacun capable par après. Raison pour laquelle Effy restait sur ses gardes. Il fallait dire qu'ils jouaient beaucoup sur le passif-agressif, entre eux. Cela ne l'empêche pas de frissonner sous la langue et les lèvres de Sacha, fébrile, lorsqu'il vient jouer avec sa peau, réveillant ses envies brûlantes. Le sexe, la brune n'en manquait pas, dans sa vie. Mais ce qu'elle faisait pour de l'argent n'avait aucun rapport avec ce qu'elle pouvait ressentir lorsqu'elle couchait avec le russe. Leurs jeux malsains apportait une toute autre dimension au péché charnel. La jolie brune se retrouva soudainement sur le dos, une lame appuyée contre son cou, l'homme juste au-dessus de cette dernière. Un fil tranchant entre leurs deux âmes insensées. Effy se raidit, son regard d'un bleu incroyable glissant vers sa gorge qu'elle ne pouvait voir, remontant ensuite pour soutenir le regard implacable de Sacha. Impassible, froide, mais réactive. Le souffle mesuré. Un sourire amusé étire le coin de ses lèvres tandis qu'une lueur farouche allume ses iris clair quand le jeune homme la défie. Petit chaton savait en effet sortir les griffes. De multiples manières. Elle laissa ses doigts fins glisser le long du torse du brun, sans quitter ses yeux clairs. Finit par caresser la peau nue à la limite de sa ceinture. Puis laissa la pointe de sa langue humecter sa lèvre supérieure, avec lenteur, tout en s'affairant à défaire le pantalon, venant jouer à la limite de son entre-jambe. Il pouvait garder cette lame autant qu'il le souhaitait, elle avait de l'endurance. Il finirait bien par se rendre à ses pulsions.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Il aurait dû se douter qu'elle agirait de la sorte. Que cette lame ne ferait qu'éveiller des envies charnelles. Et pourtant, elle avait sûrement eu sa dose dans la journée. Il ignorait comment c'était possible d'être aussi affamée et d'avoir autant envie de recommencer alors qu'elle était sûrement déjà sous le corps de bien des hommes, et peut-être de femmes aussi. Mais ça, c'était avant de se rappeler qu'il n'était pas loin de tout ça, lui non plus. Il y avait ces nuits où il ne réclamait que ça, jusqu'à en épuiser ses partenaires, qui finissaient souvent par se demander si elles étaient assez bonnes pour le satisfaire complètement ou si Sacha n'était qu'un pervers, jamais satisfait. Si elle voulait jouer à ce petit jeu, il prendrait lui aussi un malin plaisir. Hors de question que ce soit lui qui craque en premier, il détestait perdre, être à la merci des autres et ce n'est pas Effy qui changerait la donne. Il la dévisage juste silencieusement pour le moment, tentant de ne rien montrer. Même s'il n'avait pas envie de sexe avant qu'elle arrive, elle était en train de changer la donne. Rien que de se lécher les lèvres en le regardant droit dans les yeux lui suffisait pour comprendre qu'en fait, il avait envie d'elle ce soir. Que c'était pour ça qu'il lui avait demandé de venir. Et quand les doigts de la jeune femme passent sur ses tatouages pour glisser jusqu'à sa ceinture, il serre la mâchoire tandis que la pression de ses doigts sur la lame se fait plus forte. Son esprit fume, les images viennent sans qu'il ne les retienne. Images peu catholiques qui leur correspond bien. Il a beau être alcoolisé au possible, il se souvient bien trop souvent de ses ébats avec la brune. Parce qu'il finit toujours par se retrouver avec quelques griffures ou quelques morsures qui ravivent à merveille tous ses souvenirs. Et là, sans raison, il l'imagine si soumise à ces pauvres crétins qui ne sont animés que par les mêmes envies que lui. Laissant son corps leur obéir, se faire prendre sans même rechigner. Serait-ce la raison pour laquelle elle voulait à tout prix prendre le contrôle avec lui ? Il sait pas. Il s'en fout. La seule chose qu'il sait, c'est qu'il va falloir qu'elle donne de son corps si elle voulait vraiment que ce soit lui qui la laisse faire. Tandis qu'il garde ses phalanges contrôler l'arme, son corps glisse lentement le long de celui d'Effy. Il laisse sa langue s'attarder près de son nombril alors que sa main libre relève sa jupe courte pour admirer ce qu'il se cache dessous. Il regrette un instant de ne pas avoir ramené d'autres jouets que cette lame, mais peu importe, il sait qu'il pourra se débrouiller sans. Il retire le sous-vêtement de la jeune femme de ses dents, puis remonte pour venir placer son visage face au sien au moment où une lueur perverse vient briller dans son regard dont le bleu semblait s'être soudainement assombri. Plus aucune ne sortait de ses lèvres alors qu'il venait glisser la lame dans les mains d'Effy. Doigts libres, il attrape ses jambes qu'il cale contre ses hanches avant de s'attarder sur la peau intérieure de ses cuisses, sans jamais monter plus haut. Pas tout de suite, il sait que c'est trop tôt. Au lieu de ça, il laisse ses mains venir s'emparer de la chair de ses fesses avant de coller son bassin contre le sien, avant goût de la suite des événements. De ses dents, il s'empare des lèvres de la jeune femme, menaçant, avant de l'embrasser sauvagement, goûtant ainsi aux restes de son odeur alléchante de cigarette et de coke qu'elle aurait pu prendre auparavant, le tout mélangé à sa propre haleine de cigarette et de whisky.
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Quand une lueur animale s'éveilla dans le regard du russe, le corps d'Effy y fit écho, prenant un désir de sauvagerie, d'action plus excitante, contrairement à ce qu'elle vivait au lit avec tant d'autres. Sacha était tout ce qu'il lui fallait pour libérer la tigresse farouche qu'elle pouvait être, il la laissait atteindre ses fantasmes les plus tordus sans s'étonner, il en faisait d'ailleurs de même. La brunette n'aurait su dire si elle appréciait Sacha ou non. Leur relation ne se définissait pas comme ça. Il était juste une personne dont elle avait besoin dans son existence, absolument. Qui lui rappelait qu'elle était en vie de façon cruelle et tellement exquise, qui réveillait tout ce qu'il y avait de pire en elle et les embrassait avec allégresse. Le reste n'avait pas d'importance. Tout ce qui comptait était la dose d'adrénaline qu'ils pouvaient s'injecter mutuellement en libérant tous leurs démons pour mieux les épouser. Et elle laisse ses envies brutales émaner d'elle lorsqu'il descend le long de son ventre et s'attarde un peu à la limite de sa jupe, faisant glisser le tissu sur sa peau. Et lorsqu'il remonte, c'est pour que leurs deux regards indomptables s'affrontent, faisant monter la tension qui régnait entre leurs deux corps. Pourtant, tous les gestes étaient encore lents, mesurés, calmes et précis. Pour l'instant. Lorsque le russe agrippe ses jambes, visitant ses cuisses d'une main ferme mais calculée, elle plante ses ongles dans son dos, son corps se tendant imperceptiblement, sans lâcher le regard clair de l'homme. Elle laisse ses ongles glisser doucement de part et d'autre de son dos, revenant sur son torse qu'elle parcourt avec des doigts déterminés mais patients. La jolie brune désire qu'il laisse les ténèbres en lui se développer, avant de laisser libre cours à leur férocité. Ses lèvres se retrouvent collées à celles de Sacha, et elle le laisse faire, goûtant cette pression avec délice, avant de mordiller la lèvre inférieure du jeune homme. Le regard bleu azur d'Effy vient se poser sur la lame qu'il a laissée dans sa main. Elle a envie de jouer avec, de tracer une ligne rougeâtre sur sa peau. Mais elle ne veut pas que Sacha soit jaloux non plus, ni qu'il lui reprenne. Alors elle donne toute son attention au corps du brun, contrôlant ses mains qui se veulent plus agressives, se retenant de le griffer. Elle finit par défaire la ceinture du russe, glissant lentement son jean et son caleçon vers le bas, de plusieurs centimètres. Avant de vite reprendre la lame dans sa paume, étendant les bras au-dessus d'elle sur le matelas de mauvaise qualité, sa tête se penchant légèrement vers l'arrière pour suivre un instant les reflets métalliques du couteau, fascinée, son corps commençant à bouillonner doucement.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Dernière édition par Effy Shepperfield le 31/5/2019, 00:59, édité 1 fois
Warning - Ce rp est fait de contenu sexuellement explicite. Âmes sensibles s'abstenir.
Appetite for destruction
Y'a pas meilleure sensation que celle d'embrasser quelqu'un comme si c'était la dernière chose qu'ils feraient de leur vie. Avec cette sauvagerie et ce désir montant explosant entre leurs gorges. Et dire qu'il est ni drogué, ni bourré ce soir, et qu'il ressent toujours autant l'excitation de l'instant. Chaque fois qu'il est avec elle, ça lui fait quelque chose, ces échanges. Comme s'il se passait quelque chose dans son esprit, qui se sentait enfin libéré de toutes les contraintes et toutes les merdes de ce monde. Il se fout que leur relation soit sans nom, et encore platonique. En fait, il se fout de tout quand il est au lit avec Effy. C'est ce genre de sentiments qu'il avait oublié depuis longtemps et qui semble le soigner un peu. Enfin, en apparence, parce qu'en vérité, laisser libre court à ses humeurs noires n'a aucun effet positif sur son cerveau. Au contraire, il s'enfonce un peu plus dans les tourments qui le hantent, et ce n'est pas sa langue contre celle d'Effy qui y feront quoi que ce soit. Il a envie qu'elle l'agrippe plus fort et qu'elle n'ait pas peur de le griffer. Des marques, il en a déjà eues et celles d'ongles de femmes sont les plus belles. Son regard vacille un instant sur la lame qui brille dans son champ de vision malgré la semi-pénombre provoquée par les ampoules de mauvaise qualité. Il rêve un instant qu'elle laisse cette lame glisser sur leurs corps pour révéler les teintes merveilleuses du sang, dont le rouge vire si facilement au brun. Mais au lieu de ça, elle attire de nouveau son regard, se précipitant pour baisser son pantalon. Il ressent un frisson puissant parcourir son échine quand son sexe fait face à l'ambiance froide de la pièce, qui contraste énormément avec leurs corps brûlants de désir l'un pour l'autre. Plongeant son regard dans le sien, il finit par demander entre deux soupirs incontrôlés. « Quel fantasme tu veux réaliser ce soir ? » La question aurait pu être insensée pour n'importe qui, mais pas pour eux. D'ailleurs, il n'en a pas fini avec elle. Même si elle répond, il ne peut pas attendre juste comme ça. A quatre pattes au dessus d'elle, il finit par laisser sa langue gagner le cou de la jeune femme, qu'il lèche vulgairement, pince finalement sa fine peau de ses lèvres pour titiller ses envies les plus sauvages. De ses mains, il relève son haut et son sous-vêtement pour admirer sa poitrine et l'effet qu'il pouvait lui provoquer. Sans pudeur, ses doigts se mettent à caresser la peau de ses seins, massant ensuite ses tétons avant qu'il ne vienne y laisser ses lèvres. Il ne fait pas attention à leurs fesses nues, et encore moins à son membre entre ses jambes qui commençait à échapper à son contrôle à force d'être ainsi en contact avec la peau des cuisses de la brune. D'une main, il redresse à nouveau sa jupe pour que leurs bassins ne soient plus qu'à quelques millimètres l'un de l'autre, afin de laisser une place pour que sa main gauche glisse entre eux, et vienne se caler contre l'entrejambe féminin pour y asséner quelques caresses sauvages le temps que les choses ne deviennent plus intéressantes face aux désirs de la prostituée, car il attend toujours ses prochaines consignes, si elle en a. Lui aussi possèdent quelques désirs soudains, mais préfère les refouler instantanément, jusqu'à ce qu'il en ait marre et que cette pulsion de violence ne le force à reprendre les choses plus en main.
Dernière édition par Sacha Kheinov le 28/8/2019, 10:50, édité 1 fois
Effy Shepperfield
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
À la question de Sacha, Effy avait bien plus d’une réponse. Le feu sauvage qui s’emparait d’elle faisait s’entrechoquer les nombreuses idées malsaines et sadiques dont elle avait envie ce soir, en cet instant, maintenant, avec lui. Et elle savait qu’elle pouvait toutes les partager, qu’il ne se choquerait pas, parce qu’à ce niveau, ils se comprenaient mieux que personne et pouvaient s’exprimer sans tabou, sans retenue. Tant de fantasmes apparaissaient visuellement dans son esprit, se mélangeaient, visuellement, auditivement, sensoriellement. Son corps était prêt, brûlant d’envie, et lorsqu’elle ouvrit la bouche pour lui répondre, elle resta en suspens alors qu’il glissait sa langue contre son cou, lui arrachant un soupir. Le russe savait comment exciter chaque parcelle de son corps, chaque centimètre carré de sa peau et elle se plongea dans les sensations perçues par son système nerveux, lorsqu’elle sentit ses mains sur sa poitrine et son membre entre ses cuisses, frôlant son intimité. Alors automatiquement, elle agrippa la lame qu’elle avait entre les mains, cédant à ses pulsions qu’elle n’avait aucune envie de contrôler, laissant le métal froid du plat de la lame caresser les côtes de Sacha. Elle avait envie de lui faire mal. Pour lui faire du bien. De casser cette perfection de l’épiderme, de sentir le pouvoir qu’elle avait sur les choses. « Je veux que tu me pénètres. Et après, que tu dessines des lignes sur ma peau. Autant de fois que tu veux. » Elle avait planté son regard dans le sien, pas une once d’hésitation dans ses iris d’un bleu indescriptible, tandis que la pointe de la lame entamait très délicatement la peau de Sacha, sa main exerçant juste ce qu’il fallait de pression pour ne pas le blesser sérieusement. Juste assez pour qu’on puisse entrapercevoir une très mince ligne rouge, si on se concentrait vraiment. Explicitant ce qu’elle voulait dire par dessiner. Effy avait besoin de sentir qu’elle était en contrôle. Elle savait déjà qu’elle avait envie de lui grimper dessus, plus tard, pour le surplomber et être physiquement maître de leur étreinte lorsqu’elle le chevaucherait. Mais en attendant, elle voulait qu’il s’adonne à ses pulsions de contrôle lui aussi, qu’il laisse libre cours à son emprise sur elle, de la manière qu’il souhaitait mais aussi de celles qu’elle souhaitait, dans l’immédiat. Le souffle de la jeune femme s’était déjà accéléré, tout son corps tendu et en attente de la suite, impatient. Elle repose la lame et agrippe le drap entre ses doigts fins, lorsque Sacha visite les alentours de son intimité, la peau de leurs sexes s’effleurant durant quelques interminables secondes. Il sait ce qu’elle veut, et elle a un besoin urgent et irrépressible qu’il le fasse, immédiatement.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Warning - Ce rp est fait de contenu sexuellement explicite. Âmes sensibles s'abstenir.
Appetite for destruction
Le fantasme d'Effy était tout à fait légitime, et il était certain de pouvoir le réaliser sans aucun problème. Il n'avait jamais eu peur du sang ni des lames pour une bonne raison, alors autant que ça serve à quelque chose. N'importe qui aurait pu refuser, mais pas lui, pas Sacha, dont le danger habite et attise l'âme sans arrêt. Rien que l'idée de s'imaginer en elle, tandis que son couteau la fait soupirer en passant le long de sa poitrine et de ses côtes provoque chez lui une érection déjà plus féroce. Cette dernière semble l'être davantage quand sa propre lame vient lui lécher les côtes, et qu'il admire la précision d'Effy et son tracé impeccable. Fine ligne rouge sur le corps qui disparaîtrait très rapidement, n'étant pas profonde pour un sou. Sourire aux lèvres, le russe la regarde à nouveau, éveillé, conscient de la situation et son esprit divaguant pourtant déjà. Sur son visage, un air de défi, une envie de ne surtout pas la décevoir. Son sexe est déjà prêt à l'exercice, son corps bouillonnant de l'intérieur en voyant que sa précieuse lame échappe d'ores-et-déjà au contrôle de sa partenaire, dont il observe les doigts agripper avec ferveur les draps lorsqu'il se met à lui prodiguer des caresses plus intimes, excitant leurs organes souhaitant se rencontrer dans la folie et la fureur la plus totale. Qu'ils soient complètement nus ou que leurs corps soient encore armés de tissus n'a plus d'importance. Il s'en fout, il a pas besoin de ses mollets pour se mettre à l'oeuvre, il a pas besoin qu'elle retire sa jupe pour trouver le chemin. C'est à leur image, ce procédé, fou et entièrement satisfaisant. Et il finit par se lasser d'être à l'air frais, que les choses soient si calmes. Son sexe est assez dur et gonflé pour lui prodiguer du plaisir, et il continuera à grandir en elle si vite qu'il ne s'en rendra même pas compte, mais elle, si, puisqu'il pourra l'habiter lentement et lui fournir des sensations ensuite plus excises. Alors, sans lenteur et avec la brutalité qui est sienne, il la pénètre enfin, son corps pris par des frissons de joie d'en être arrivé là. Mais ce n'est rien quant à tout ce qui suit. Sa main droite se plaque contre la cage thoracique de la brune, alors qu'il se penche pour venir souffler à son oreille, le bassin déjà en pleine action de ses va-et-vient, créant des frottements si agréables qu'il en oublierait presque ce qu'elle lui avait ordonné de faire. Presque. « J'vais te faire regretter d'avoir osé me saigner. » Saigner, c'était un bien grand mot, puisqu'elle l'avait juste effleuré de la lame, mais il avait besoin d'exprimer cette rage qui lui tordait le ventre, et qui lui donnait la force de mener à bien leurs jeux exquis. Il la retient donc de sa main puissante enfermée sur son sein gonflé, tandis que la gauche se saisit d'une lame. Il la glisse contre son cou sans lui faire de mal, descend lentement, continuant à agir en elle, son membre prenant tant d'ampleur qu'il pouvait enfin sentir les parois contre sa membrane fragilisée par leurs mouvements, jusqu'à ce qu'il arrête la lame sur ses côtes, et qu'il enfonce assez la lame pour y tracer une ligne qui s'effacera avec le temps, et de recommencer sous son autre côte, avant de se courber un peu plus pour que sa langue vienne y récupérer les perles rouges, soupirant et gémissant en chœur avec elle, tandis que ses doigts perdirent le contrôle et recommencèrent à tracer des dessins sur sa peau, le regard affamé par l'image qu'elle lui renvoyait désormais.
Dernière édition par Sacha Kheinov le 28/8/2019, 10:49, édité 1 fois
Effy Shepperfield
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Effy n’avait pas peur de lui demander de lui faire des choses des plus tordues, malsaines, insensées. C’était ce qu’elle aimait à propos de sa relation avec Sacha. Cette relation purement charnelle et en même temps pas tellement, car il y avait cette compréhension implicite entre eux de leur violence respective et de leurs démons les plus sauvages, cette façon d’être eux-mêmes sans retenue, sans avoir besoin de cacher quoi que ce soit comme ils devaient le faire dans le monde réel. Ici, avec lui, tout était permis. Elle pouvait se sentir elle-même, se sentir entière, sans aucune justification, parce qu’il comprenait, parce qu’il était comme elle, peut-être même pire, sans doute. La jeune anglaise jouissait de la folie qu’elle pouvait parfois lire dans son regard, comme un reflet de la sienne. Cette noirceur qui teintait leurs deux âmes dérangées, âmes qui pouvaient se retrouver et s’entremêler sans plus d’explications, sans que cette relation étrange et libératrice ait besoin de se définir. Ils s’apportaient tout simplement ce dont ils avaient besoin, en grande partie d’une façon opportuniste et égoïste. C’était tout l’intérêt de leurs rendez-vous. Pas besoin de plus. Et Effy en avait besoin, de ces moments. De pouvoir laisser libre cours à toutes les choses qu’elle retenait en elle, qu’elle tentait d’endormir à coups de pilules et d’alcool. Elle avait besoin de sentir les mains fermes et même agressives de Sacha sur sa peau. De voir le reflet de ses lames dans son regard, brillant de férocité et d’un certain sadisme, qui ne demandait qu’à être assouvi sur son corps. La belle brune peut sentir l’effet que sa requête, non, que son ordre, provoque chez le russe. Elle peut sentir son membre se durcir contre son propre sexe, titillant l’entrée de son intimité tandis qu’elle dessine quelques fins tracés dans sa peau pâle, lentement et avec précision, presque religieusement. Un sourire en coin plus animal qu’humain étire le coin de sa bouche tandis qu’elle vrille son regard dans le sien, qu’elle détaille son expression froide et implacable derrière laquelle on peut sentir vibrer l’énergie et l’envie de la pénétrer. Effy s’en délecte, passe la langue sur ses lèvres tel un félin qui se lèche les babines, prêt à attaquer sa proie, à savourer son repas. Sacha finit par entrer en elle, d’un coup, brusque et violent, et elle laisse échapper une exclamation traduisant un mélange de douleur et de bien-être. Elle aime quand il la prend comme ça et il le sait très bien, c’est comme ça qu’ils fonctionnent, leurs corps avides de fougue, d’intensité et d’excès. Elle écarta encore plus les cuisses, laissant champ libre aux mouvements du brun, se délectant de la force de ses allers et retours, de son sexe glissant contre les parois de sa cavité, sa vulve dilatée par l’excitation qui incendiait tout son corps. Sacha se glisse jusqu’à son oreille, ses mots provoquant des frissons de plaisir et d’impatience chez la belle brune. « Essaie toujours. » le provoque-t-elle en soutenant son regard, une lueur avide au fond des yeux, le souffle court de par leur activité physique et aussi de par la main puissante qui compresse le haut de son corps, ne permettant pas à ses poumons de se remplir totalement. Et elle exploite cette brutalité, la laissant faire grimper son plaisir en flèche, l’utilisant pour combler tous ses fantasmes, ses besoins sombres et inavouables au commun des mortels. Son corps frêle et presque fragile se colle contre celui du russe, ondulant avec lui dans ses mouvements vigoureux. Elle glisse un regard avide vers la lame qui se rapproche d’elle, sans aucune crainte de la douleur ou de quoi que ce soit d’autre, mais réclamant au contraire son pouvoir destructeur. Et lorsque celle-ci entame sa peau, plus profondément que ce que les mains d’Effy n’avaient prodigué tout à l’heure, elle ne put s’empêcher de gémir, embrassant la douleur en même temps que les coups de rein brutaux du russe. Ce plaisir malsain continuait à se répandre dans chaque cellule de son corps, son sang bouillonnant dans ses veines en alimentant son muscle cardiaque qui battait à tout rompre, le souffle saccadé effleurant le visage du jeune homme tandis qu’il continuait son travail, accédant aux envies de la jeune femme et les réalisant sans attendre. La brunette se moquait de qui pouvait bien entendre ses gémissements et ses soupirs dont elle ne contrôlait absolument pas le volume, elle profitait de ces instants perdus et totalement nocifs, se perdant dans les méandres de sa noirceur.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
La demi-mesure n’existe plus, n’a jamais existé entre eux. Dès le premier regard, ce fut leur férocité qui se révéla, un jeu qui naquit. Ils avaient besoin de se défouler sur quelqu’un d’autre que, de souffrir et de faire souffrir et le sexe était parfait pour cela. Plus besoin de prendre soin de l’autre, juste besoin d’être égoïste, de baiser sans retenue jusqu’à ce que tout cela devienne insupportable. Va-et-vient, gestes lascifs qui s’enchaînent, il l’écraserait presque de tout son corps à force d’en oublier leur humanité. Mais putain que c’est agréable comme sensation que d’être au-dessus d’elle, que de voir son visage être traversé de toutes les émotions qu’il était la seule à lui faire sentir. Par leurs échanges il a envie de prouver qu’elle ne pourra pas l’oublier, et que même si leur histoire ne verra jamais naître d’amour, elle aura toujours besoin de lui et s’ennuiera en présence des autres. Possessivité accrue, il laisse les images de la jeune femme avec d’autres hommes affluer à son esprit pour mieux ressentir cette rage et cette jalousie, pour que son ventre se gonfle d’agonie et pour retenir la sainte-éjaculation afin de faire durer ce plaisir plus longtemps. Le sang attise cette énergie, et il se sent chanceux de ne pas être un de ses larbins qui la payaient pour la pénétrer, ou pour on ne sait quoi d’autre encore. Eux, ils n’ont droit qu’à un mollusque drogué, qui écarte les cuisses pour recevoir leur semence sans jamais éprouver un seul orgasme de la journée, mais lui, il a le droit à tout ce qu’il vit maintenant, dans le présent, et ce qu’il revivra encore dans quelques semaines, quand il n’en pourra plus des poufiasses qui couinent et qui font semblant de gémir. Et Effy le provoque à son tour, il aime cette provocation, son regard brillant d’excitation malsaine. Il en veut encore, il en veut toujours plus. Son sourire fou étire ses lèvres, celles-là même qu’il vient plaquer contre les siennes pour l’embrasser, pour que sa bouche engloutisse la sienne et que leurs langues se cherchent dans cet échange saliveux, volonté de la faire taire, de la pousser au bout de ses limites. Il se balance encore, mais son sexe le ferait presque souffrir à cause de tous ces frottements sans aucune grâce. Il sait qu’il ne pourra pas se retenir très longtemps Sacha, alors il a besoin d’aller plus vite, plus fort, pour que l’apothéose soit à l’image de ce qu’ils aiment. Il prend les cuisses de la brune entre ses mains, serre la chaire sous ses doigts, avant de glisser jusqu’à ses genoux, replier ses jambes pour qu’elle s’enroule autour de lui, claque sa fesse pour lui faire plus d’effet alors qu’il quitte ses lèvres pour venir mordre sa clavicule. Ses doigts curieux s’emparent alors de ses hanches, auxquelles il s’agrippe comme si elles étaient son seul moyen de s’accrocher à la réalité, et il sourit alors qu’il lui assène le dernier coup de reins pour enfin se répandre en elle, laissant échapper un son rauque et guttural. Ce n’est que là qu’il se rend compte qu’il a besoin d’air, que ses poumons et son cœur seraient prêts à lâcher s’il continuait sur cette voix. Son sexe pend désormais le long de ses cuisses, humide, ayant subi ce que certains appellent toutes les horreurs du monde, et il la repousse brutalement pour s’écarter, pas dégouté, mais plutôt dans cette veine malsaine qui les unit. « La prochaine fois j’t’amène de quoi t’attacher au lit. » lance-t-il, souffle court alors qu’il s’assoit au bord du lit pour attraper une cigarette qu’il commence à fumer pour reprendre ses esprits. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il sentait déjà le manque d’être en elle, et qu’il aurait envie de recommencer même s’il savait très bien que son corps ne survivrait pas. « Viens. » souffle-t-il en relevant le regard vers elle, tendant une cigarette alors que son regard se posait sur ses lames qu’il avaient finalement abandonnées sur les draps dans les derniers instants, en oubliant presque la raison pour laquelle il était là.
MESSAGE : 3540 ICI DEPUIS : 18/02/2019 CRÉDITS : fayrell (a), old money (s), miserunt (ics).
STATUT : the arms of the ocean, are carrying me.
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : british dans le sang ☾ son vrai nom c'est Elizabeth, mais personne ne l'appelle comme ☾ elle est le fatalisme incarné ☾ la fuite est sa stratégie de survie par excellence ☾ elle vendait son corps pour se payer sa came, en parallèle de son boulot de journaliste, elle a arrêté il y a quelques années ☾ la clope, la vodka et l’ecstasy sont ses meilleurs amis depuis longtemps ☾ la dépression et ses tendances autodestructrices ont déjà failli avoir raison d'elle plusieurs fois ☾ photogénique ☾ les crises d’angoisse sont des ennemies bien connues ☾ à 18 ans, elle a tenté de quitter ce monde, sans succès ☾ on peut lui prêter le style d'attachement évitant sans hésitation ☾ phobie de l'infini ☾ porte des tonnes de bracelets pour cacher ses cicatrices ☾ elle a une large tendance aux addictions, qu'elle accepte plutôt que combat ☾ elle se surprotège et est pourtant dotée d'un altruisme à toute épreuve, qu'elle aime cacher ☾ faire des collages l'apaise ☾ âme nocturne qui aime vivre de pénombre ☾ un jour sophistiquée, un jour vêtue comme une adolescente grunge, sa garde-robe renferme tous les styles ☾ elle se maquille toujours beaucoup les yeux, le noir est sa couleur ☾ allergique au sport ☾ la ponctualité n'est pas son atout ☾ tout ce qu’elle inflige à son corps lui apporte une certaine satisfaction malsaine, y compris l’abandonner à des inconnus
Le sexe rude et brutal, tels étaient les moments que l'anglaise aimait vivre avec le brun. C'était non seulement une façon de prendre son pied, mais aussi de relâcher toutes ses angoisses et de se perdre dans un acte que les catholiques auraient qualifié d'immoral au plus haut point, d'honteux, de méprisable, de dégradant ou encore d'abject. Tous des mots qui auraient fait rire Effy, qui se complaisait sans scrupule dans ces moments charnels, aussi tordus soient-ils. Mais elle ne pense à rien de tout ça lorsque les lèvres du russe se plaquent sur les siennes, avec autant d'intensité que ses coups de bassin. Elle ne pense tout simplement pas, perdue dans cet échange sombre et extatique. Ce mélange de plaisir et de douleur qui envahit chaque parcelle de sa chair, jusqu'à son intimité en feu, et qui la fait presque trembler tellement c'est bon. Le regard de Sacha joue aussi, tout ce qu'elle peut y lire et tout ce qu'elle ne peut pas, ajoute à l'euphorie qu'elle ressent en ce moment. Peut-être un petit reste de drogues aussi, toujours dans son système. Sentir la sauvagerie du jeune homme tout autour de son corps la rend dingue, elle aurait presque envie qu'il lui fasse réellement mal, qu'il la mette en danger, tellement le plaisir sexuel prend le pas sur toute rationalité de son cerveau - chose dont elle dispose déjà très peu à la base -. Les gémissements se faisaient plus fort, ce fut même un cri de plaisir qui s'échappa de sa bouche lorsque Sacha agrippa fermement ses cuisses et assena une tape sur ses fesses. Elle serre les jambes autour de lui, se collant le plus possible à lui pour sentir son membre la pénétrer au plus profond, à chaque mouvement brusque et rapide. Chaque acte la fait gémir un peu plus jusqu'à ce qu'elle atteigne l'apogée de son plaisir, chose qui ne lui arrivait que rarement, et elle planta ses ongles dans le dos du brun, le griffant presque jusqu'au sang, incapable de se retenir, laissant libre cours à toute l'énergie sexuelle qui se dégageait de leurs corps. Sacha suivit peu de temps après, elle pouvait sentir les tremblements de son sexe à l'intérieur d'elle, ce qui acheva leur ébat sur une note aussi sauvage qu'une éruption volcanique. Effy se laissa repousser, hors d'haleine, sa peau recouverte d'une fine pellicule de sueur qui maintenant refroidissait. Elle avait le regard rivé sur le mur d'en face, récupérant petit à petit son souffle, tandis qu'un sourire amusé éclairait son visage lorsque le russe mentionna de l'attacher la prochaine fois. « J'ai hâte. » souffla-t-elle simplement, l'enthousiasme malsain perceptible dans le ton de sa voix, alors qu'elle relevait le buste, tournant la tête vers Sacha. Elle l'observa sans mot dire, son regard d'un bleu remarquable et tranchant détaillant son corps nu, un sourire en coin indéchiffrable étirant ses traits fatigués. Il s'alluma une clope, lui en proposant une qu'elle accepta avec plaisir. Elle le laissa l'allumer, avant de s'allonger perpendiculairement à lui, ses jambes minces formant un pont au-dessus du ventre du jeune homme, et elle riva son regard vers le plafond. Une longue bouffée de cigarette pénétra dans ses poumons pas encore remis de leurs ébats, et elle souffla d'aise. Elle reporta un regard sur la lame argentée, et un sourire satisfait prit place sur ses traits, avant de reporter son attention sur le plafond blanc aux multiples coups et taches, affichant un certain amusement qu'elle seule semblait pouvoir comprendre.
End.
__________________________
hypnose
my spirit never told, break my bone, break my bone. do your dirt, make your mark, my heart is a church of scars.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: (explicit content +18) Appetite for destruction |ft Effy
(explicit content +18) Appetite for destruction |ft Effy