welcome to the wild (victoria)

De nature nomade, Andeana ne s'enracinait jamais dans une ville, à chaque fois elle était de passage dans une région qui lui était inconnue, elle profitait, découvrait de nouvelles cultures et quelques jours après, elle disparaissait, reprenant les routes, guidée par les étoiles, essayant de calmer sa soif d'aventure. Deux longues années qu'elle avait posée ses valises à Bowen après son accident, c'était où elle avait grandi avec sa famille, même s'ils s'étaient tous éparpiller dans le Monde, ils finissaient toujours par revenir ici lorsqu'ils voulaient prendre des vacances. Andeana y était venue trouver du repos. Mais elle ne tenait plus, malgré que son médecin déconseillait le surplus de mouvements, elle avait craqué. Un soir où elle était persuadée que sa maladie ne pouvait plus refaire surface pour grignoter ses os et l'empêcher de vivre, elle s'était achetée des billets vers Caracas, au Venezuela, où sa mère résidait. Par la suite elle s'était s’abîmer la pointe de ses pieds et avait fait s'arrêter des voitures rien qu'en levant le pouce, parcourant une parcelle de l'Amérique du Sud en solitaire, ne s'arrêtant jamais trop longtemps dans les pays pour ne pas faire durer son voyage trop longtemps parce qu'en Australie, un nouveau travail l'attendait, son père confiant dans les capacités de sa fille l'avait promue, maintenant ce n'était plus qu'une histoire de dessin et d'inspiration, c'était beaucoup plus. Un rôle trop sérieux et qui apportait beaucoup d'angoisse à la jeune trentenaire. Pour compenser elle se vidait la tête lors de ses jours de repos. Quelques semaines s'étaient écoulées depuis qu'elle avait retrouvée un toit stable, qu'elle revoyait les mêmes personnes défilées dans les rues. Dans son cœur, le manque de la découverte pesait son poids et elle n'avait qu'une idée en tête, profiter avec quelqu'un des merveilles du Queensland. Elle n'avait pas tardé pour prendre un sac-à-dos, y mettre le nécessaire pour quelques jours et prendre le volant de sa voiture. Andeana ne conduisait que très peu parce qu'elle le faisait très mal, aussi parce que son sens de l'orientation n'était pas le plus développé, elle ne comptait que sur ses pas et son destin pour la guider, mais pour ce genre d'aventure, elle n'avait pas d'autres choix. En bas d'un immeuble, elle cherchait le nom de la personne qu'elle voulait voir comme co-pilote, co-partenaire de découverte, puis elle sonnait plusieurs fois à l'interphone. « Drrring, drrrring ! C'est la personne qui va rendre ton week-end moins ennuyeux ! Prépare un sac pour quelques jours sur les routes de cette magnifique région et rejoins-moi ! » Lançait-elle en criant presque, enjouée par son idée.