let's go girls ♦ VIC&LUX

Un bruit sourd retentit, et je sursaute. ça fait maintenant une heure et demi que je suis là, allongé dans ma robe noir à sequin -dégoté au centre commercial pour l'occasion-, emmitouflé sous cette grosse couette pour caché la tenu inapproprié à une nuit de sommeil et feindre l'endormissement . Mon portable affiche 23:11 et il me semble que ce petit bruit familier qui vient de retentir dans mes oreilles est le doux son de la porte de la chambre de ma tante qui claque. Ni une, ni deux, la couette valse sur le sol et je me lève pour défroissé ma robe. Lux et moi avons prévu de sortir ce soir. Elle m'a vaguement parlé d'un bar dans le centre où il ne vérifie jamais les carte d'identité, j'ai beau avoir confiance en elle, j'ai quand même une boule à l'estomac, ou est-ce que c'est parce que j'attends ce jour depuis près d'un mois maintenant ? Pour dire vrai, je ne sais plus trop, en tout cas il est hors de question que quiconque m'empêche de sortir ce soir, ni une tante rigide, ni une carte d'identité non valable. J'allume la petite lampe qui trône sur mon bureau pour pouvoir m'observer dans le miroir qui le surplombe. Mon mascara à un peu couler, mais rien qui ne puisse vraiment s'arranger. Je porte mon doit à ma bouche et tente de retirer les miettes de mascara qui se sont loger sur mes pommettes. Parfait, je suis prête. J'enfile à la hâte mon trench qui gît sur le lit, attrape mes stiletos d'une mains et  enjambe le rebord de la fenêtre pour me hisser dehors. Bordel ce qu'il fait froid, j'avais franchement pas anticipé, mais quelque verres réglerons l'affaire. Le toit de la maison doit bien faire 2 bon mètres 50 voir plus, je ne suis pas géomètre, mais j'imagine que ça doit être ça. Peu importe, depuis le début de l'année je suis devenu experte et la gouttière qui s'accroche au mur n'a plus de secret pour moi. Je remercie dieu d'être un poids plume et me hisse jusqu'au sol. D'ici je commence à trottiner jusqu'à la rue, à l'abri d'une tante au sommeil léger et enfile mes escarpins. J'attrape mon portable que j'ai glisser dans mon soutien gorge et commence à taper de mes doigts fraîchement manucurés.

" Effroyable tantine 0 - Victoria 1, je suis en route bébé, je suis là d'ici 10 bonne petites minutes "