instead of going under again (aelya) -HOT-

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C'était tout ce qu'elle voulait faire, le rendre heureux, colmater toutes les brèches qu'on avait pu laisser sur son âme, parce qu'Aelya s'en sentait capable, s'éprenant d'affection pour son être amoché qui ressemblait à s'y méprendre à sa personne, eux qui partageaient les mêmes peurs de l'abandon, qui craignaient de se voir se tourner le dos pour aller se perdre dans d'autres étreintes alors qu'en vérité, Aelya ne se reconnaissait que dans ses bras, son étau protecteur qui apaisait ses sens endoloris et dont elle manquait cruellement à mesure que la jalousie épuisait leur patience. Ça aurait sûrement été plus simple si elle ne l'avait jamais aimé autant, si elle avait décidé de se cloisonner face à son charme pour lequel elle avait sombré, sans même s'en rendre compte, lui donnant cette capacité inévitable de lui faire du mal dès lors qu'elle avait choisi de lui donner son cœur sans compromis, juste parce qu'elle savait que cet organe avait finalement été conçu pour lui, et rien que pour lui et que le seul regard qu'elle voulait sentir sur elle ce soir, était le sien. Elle l'évitait, consciente qu'il mettrait en péril sa stabilité déjà plus que bancale, comme si elle avait tenté de rafistoler ses plaies avec ce qu'elle avait sous la main et que chaque bandage menaçait de craquer au moindre contact. Elle mourait de l'intérieur sans lui, et elle se demandait si ses clients qui la regardaient pouvaient lire la douleur qu'elle essayait de dissimuler sur ses traits, dans son regard qui ne pouvait tromper personne tant il était éteint, sombre et vide, comme si la vie elle-même s'en était échappée. C'était comme ça qu'elle se sentait quand ils prenaient de la distance à cause d'une dispute, Aelya n'était pas faite pour vivre dans la rancœur et encore moins la haine avec son petit-ami. Elle se fondait dans le creux de leur amour habituellement, et c'était quelque chose qui lui allait bien, qui animait son visage en cet instant terni par la tristesse de le savoir si près et si loin en même temps. Prenant le chemin de la sortie, elle l'avait laissé s'expliquer, s'approchant timidement de lui pour capter ses mots avec plus d'attention, n'ayant que l'envie de s'accaparer ses lèvres quand elle le regardait déballer sa peine et sa déception. Elle sourit en grimaçant nerveusement à sa remarque qu'elle ne pouvait contredire, eux qui ne savaient jamais rester dans la demi-mesure, qui allaient toujours au-delà de certaines de leurs limites. Et encore, ce soir, ils avaient tous les deux réussis à ne pas exploser, à prendre sur eux pour laisser le poison nécroser dans leurs cellules, Aelya tentant de garder la face alors que tout ce qu'elle désirait était d'envoyer valser sa fierté et sa peine pour l'aimer comme elle en crevait d'envie, l'embrassant en perdant son souffle dans l'échange, transmettant tout l'amour qu'elle n'avait pas pu lui traduire dans ses gestes. Mais la douleur était encore là, la dévorant de l'intérieur alors qu'elle était maintenant devant sa voiture, confrontant son regard qui fuyait le sien, ne sachant vraiment quoi faire de cette déprime dont elle voulait se débarrasser.

Elle se plaça derrière le volant après un dernier regard porté dans sa direction, chargé de tristesse et d'amour, parce qu'elle ne pouvait nier l'évidence, nier le fait qu'il était et serait toujours l'homme de sa vie pour lequel elle reviendrait à chaque fois. Dévalant les kilomètres de la ville, elle vint se garer tout près de la plage, marchant sur le sable le long de l'océan, appréciant le contact doux du vent maritime qui lui permettait de s'apaiser légèrement, lui remettant un peu les idées en place. Elle s'asseya devant l'eau qui venait s'écraser non loin de ses pieds, l'esprit perdu dans ses pensées, se remémorant les épisodes de leur relation, ceux qui étaient plus joyeux et ceux qui l'étaient moins, ne voyant pas l'heure tourner avant de jeter un œil sur son portable qui lui indiqua qu'il était vraiment temps de rentrer aux côtés de Niels. Elle avait pris le temps de respirer, de faire silencieusement le point et était sûrement maintenant plus apte à parler sans manquer de tout saccager sur son passage. Elle remonta dans sa voiture, et quelques minutes plus tard, elle ouvrit la porte d'entrée de leur appartement plongé dans le noir, voyant Niels endormi sur le canapé, son portable entre ses doigts, ne pouvant s'empêcher de s'attendrir devant son visage apaisé avant d'avancer doucement pour prendre son téléphone de ses mains, découvrant le message qu'il aurait voulu lui envoyer, remplit d'amour, et son cœur fondit pour cette attention. Elle reposa son portable sur la table basse, courbant l'échine pour venir déposer un doux baiser sur son front afin de l'inviter à ouvrir les yeux.

- Mon amour... Souffla-t-elle, continuant à parsemer son visage de baisers. Viens, on va dormir, je suis là, murmura-t-elle tendrement.

Elle était l'unique remède que son âme acceptait, la seule qui pouvait l'apaiser en un regard, en quelques mots, pour caresser et réparer tout ce qui se brisait en lui sous l'effet de leurs disputes. Il aurait aimé lui faire savoir qu'il en avait plus que besoin, là tout de suite, du contact salvateur de ses doigts sur sa peau, de son souffle près du sien, et qu'il ne vivait en réalité que pour ça. Parce-que c'était tout ce à quoi il aspirait dés lors qu'il ouvrait les yeux le matin, la retrouver elle et ne plus jamais avoir à la quitter, à simplement consumer les minutes en l'aimant de tout son cœur et de toute son âme qui lui étaient entièrement dévoués. Les mots qu'ils s'étaient lancés les avaient renfermé sur eux-mêmes, la fierté et la rancœur venant les bloquer dans cette volonté d'aller vers l'autre pour demander de l'attention. Il s'était contenté d'accumuler ces émotions négatives qui le rongeaient de seconde en seconde, préférant montrer qu'il était concentré sur sa mission et uniquement sur ça, même si à l'intérieur, tout se délitait, menaçant de faire tomber ce masque qu'il arborait de manière trop fragile. Il avait cédé à son envie de la regarder, même si elle ne le voyait pas, lui continuait de ne voir qu'elle à travers cette foule qui s'agitait, ses yeux restant fascinés devant chacun de ses mouvements. Et pourtant, il avait mal de voir qu'elle n'était pas heureuse, parce-qu'il le sentait même d'ici, pouvant apercevoir qu'elle ne prenait aucun plaisir à danser ce soir. Alors il avait décidé de faire le premier pas, d'émettre un contact aussi léger soit-il avec elle, juste pour qu'elle sache qu'il l'avait attendu et qu'il l'attendrait toute sa vie. Peiné, il lui avait déballé ce qu'il avait sur le cœur, subissant en retour ses mots qui lui faisaient comprendre qu'elle était animée par le même mal-être. Il capta son regard lorsqu'il évoqua leur incapacité à savoir se comporter correctement sous la menace, eux qui voyaient toujours le mal partout, et qui avaient parfois raison. Pourtant ce soir, Niels savait pertinemment qu'il avait eu tort de se faire du souci de la sorte, parce-qu'Aelya avait agi dans le cadre de son travail et qu'elle n'aurait jamais pu céder aux avances de ses clients. Il regrettait simplement ne pas avoir pu inscrire ces évidences dans son esprit au bon moment. Peinant à la regarder sans ressentir cette vague de tristesse, il avait fini par tourner les talons pour rejoindre sa voiture, son regard le hantant encore alors qu'elle n'était plus face à lui. Il rentra chez eux quelques instants plus tard, constatant avec regret qu'elle avait décidé d'aller faire un tour, probablement pour réfléchir seule à ce qu'il venait de se passer. Ça le paniquait et pourtant, il comprenait son besoin de s'éloigner de lui. Il avait tourné en rond dans l'appartement, comme s'il cherchait ses repères qu'il ne trouverait pas tant qu'Aelya ne serait pas rentrée, se mettant à faire les cent pas avant de sentir la fatigue le foudroyer. Il s'était forcé à rester éveillé jusqu'à la dernière seconde, tombant dans un sommeil profond avant d'avoir pu signaler à Aelya combien il avait besoin d'elle. Il s'était endormi avec l'image de son visage dans l'esprit, espérant pouvoir rêver d'elle, parce-qu'il avait le cœur trop lourd après leur échange de la soirée. Il n'aurait su dire combien de temps il était resté les yeux fermés avant de sentir un souffle chaud se déposer sur son front, le faisant légèrement bouger pour revenir à la réalité, ouvrant les yeux sous les gestes et les mots doux qui lui caressaient le tympan. Elle était là, à lui donner ce dont il avait rêvé toute la soirée, son cœur se débattant pour rejoindre au plus vite le sien. Le regard ému, il se redressa légèrement, encadrant son visage de ses deux mains pour attraper ses lèvres, l'attirant contre lui sur le canapé. « J'suis désolé bébé... » Souffla-t-il, ne lui laissant pas le temps de répondre que ses lèvres s'étaient de nouveau jetées sur les siennes, son souffle devenant plus court. « Tu me manques mon amour, j'voulais pas agir comme ça. » Il laissa leur échange s'intensifier, cherchant à se nourrir de son contact qui lui était vital, ses mains glissant sur ses hanches pour la rapprocher encore un peu plus de lui. « J'peux pas y arriver sans toi mon cœur. »

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Elle s'en voulait de lui faire subir ça, elle qui se faisait du mal dans l'acceptation de tous les caprices de ses clients, d'autant plus quand Niels y assistait, et qu'elle percevait cette lueur impuissante dans ses iris qui traduisaient aussi sa peine. Elle aurait pu lui éviter de souffrir en refusant les propositions, mais ça l'aurait tout simplement conduit à ne rien faire de la soirée, parce que son métier demandait du contact, de la sensualité, chose qui dans tous les cas posait problème à Niels. Et elle le comprenait, consciente que ça devait être insupportable de la regarder partir derrière un rideau avec quelqu'un d'autre que lui, instaurant une intimité avec un inconnu sans même pouvoir le faire avec son petit-ami, le seule avec qui elle voulait émettre un tel rapprochement, qui avait la possibilité de caresser son corps et de la posséder comme il le désirait. Parce qu'elle était sienne, reine dans leur royaume qu'ils avaient construits tous les deux sous la couverture de leur amour. Elle n'aurait jamais envie de regarder les fondations de leur château s'écrouler, sachant que si elle perdait leur relation, elle perdait tout. Elle comprenait qu'elle s'était intéressée aux risques de refuser les fonctions de son métier alors qu'un travail, ça se retrouvait, peut être pas facilement, peut être pas tout de suite, mais ça se changeait. Niels, il était introuvable ailleurs, il était unique, elle ne voulait que lui même si on lui proposait des copies. Et elle avait pris le risque ce soir, de le perdre. Elle avait compris tout ça en s'échappant sur la plage, en laissant le vent océanique refroidir la lave qui avait coulé dans ses veines à cause de la colère, les pensées qui allaient tout droit vers l'homme de sa vie qui devait l'attendre à l'appartement. Elle aurait aimé ne pas avoir besoin de s'extirper de leur cocon pour faire le point, mais elle avait eu peur de l'accabler encore plus qu'il ne l'était déjà, incertaine de l'humeur qu'elle aurait gardé si elle était rentrée directement alors que la douleur décimait son cœur. Elle n'avait aucune envie de les regarder se détruire, et maintenant que la colère s'était apaisée, elle avait l'impression de ressentir de manière beaucoup plus vive son besoin de tendresse, provenant de la seule personne qui savait le lui donner et qu'elle avait besoin de retrouver comme si sa vie en dépendait.

Entrant dans l'appartement, elle l'avait vu sur le canapé, les yeux fermés, comprenant qu'il avait eu envie de lui envoyer un sms avant de tomber de fatigue. Elle était fière de lui l'air de rien, même si elle s'était accrochée à sa rancœur, oubliant le fait qu'il avait très bien travaillé ce soir, qu'il avait réussi sa mission, comme elle l'avait imaginé parce qu'elle n'avait jamais eu aucun doute sur ses capacités et son sérieux. Détaillant sa peau de vives baisers emplis de tendresse, son regard vint percuter le sien, lui faisant louper un battement devant ce torrent d'émotions silencieuses qui s'agitaient dans leurs regards. Elle se laissa embrasser, son cœur cognant dans sa poitrine comme dans un appel pour retrouver le sien, glissant sur ses cuisses pour se retrouver à califourchon sur Niels, entendant ses excuses avant de fondre une nouvelle fois dans ses baisers qu'elle lui rendait avec délectation, ses bras s'enroulant autour de lui pour augmenter la ferveur de leur échange survolté.

- Je sais mon amour, je sais... Ajouta-t-elle d'une voix douce. Je suis tellement désolée de t'avoir blessé mon cœur... Souffla-t-elle contre ses lèvres, la voix peinée à cause de la culpabilité.

Elle ne lâchait plus ses lèvres, continuant à les découvrir comme pour rattraper tout ce temps où elle n'avait pas pu, son buste se collant au sien pour ne laisser aucune distance entre eux alors qu'elle frissonna en sentant ses mains sur ses hanches, ce contact qui lui rappelait qu'il n'y avait que lui qui pouvait caresser ses courbes.

- T'y arriveras mon amour, parce que je resterai avec toi pour toujours, murmura-t-elle captant son regard alors que sa main vint caresser sa joue. Je t'aime tellement bébé, ajouta-t-elle amoureusement dans un souffle, emprisonnant ses lèvres de manière passionnée avant de faire valser les siennes sur sa mâchoire et dans son cou avant de revenir à hauteur de son visage. M'abandonne jamais mon cœur, je suis perdue sans toi, y'a que toi qui me rends heureuse, admit-elle, son regard vulnérable cherchant le sien.

Il se rappelait des mots qu'il avait prononcé avant d'entrer dans le club, ceux où il lui avait assuré qu'il prendrait sur lui, qu'il ferait en sorte de ne pas laisser sa jalousie ruiner leurs chances. Et si ce n'était pas leurs boulots qui en avaient pâti, il prenait conscience qu'il l'avait délaissé elle et leur couple en agissant de la sorte, parce-qu'il avait manqué de confiance sans aucune raison valable. Il était devenu fébrile en la voyant accepter de faire son travail, celui qui lui était demandé de faire et pour lequel elle n'avait aucune emprise. Il avait simplement eu du mal à supporter de la voir s'échapper avec un autre derrière ces rideaux qui le privaient de la voir à l'action, nourrissant ses doutes et sa frustration alors qu'il se sentait lui-même crouler sous le manque de son contact. Niels savait qu'il allait devoir redoubler d'efforts pour les jours à venir, conscient que ce genre de soirée typique allait être habituelle maintenant qu'il avait décroché sa place au bar. En attendant, parce-qu'il était encore loin de vouloir réfléchir aux soirées suivantes, il avait pris le temps d'essayer de lui parler, lui signifiant ce poids qu'il avait sur le cœur, animé par la culpabilité d'avoir encore une fois tout gâcher. Sans pouvoir émettre un contact charnel avec elle, il avait repris la route jusqu'à leur appartement, ressentant toujours cette boule au ventre, celle qui avait tendance à lui faire imaginer le pire parce-qu'il n'était jamais serein quand la distance se dessinait entre Aelya et lui. Il aurait vendu son âme pour la retrouver, pour avoir un peu le droit à sa chaleur, même quelques secondes, afin de se persuader que ses sentiments étaient intactes et qu'il n'avait pas été jusqu'à réduire son espoir en miettes. Ses doigts n'avaient pas eu le temps de lui envoyer ce message d'amour qu'il avait écrit quelques instants auparavant, Niels s'endormant avant, le cœur serré de ne pas avoir pu voir le visage d'Aelya avant de sombrer dans le sommeil. Mais le réveil qu'elle lui réserva le bouleversa, sentant sa peau se réchauffer à son contact, à ses lèvres qui ne se privaient plus d'effleurer son visage. Son cœur s'était déchaîné dans sa poitrine alors qu'il n'attendit plus une minute de plus pour venir l'embrasser comme il en avait rêvé depuis toutes ces heures, l'attirant contre lui pour ressentir cette impression de la retrouver complètement, murmurant quelques mots empreints de tendresse contre ses lèvres, ses yeux luisants d'émotion. « Shhh, c'est pas de ta faute bébé, n'y pense plus mon amour. » Lui souffla-t-il, désirant voir sa culpabilité s'envoler, parce-que le plus important était qu'ils s'étaient retrouvés, comme toujours. Il ferma les yeux pour profiter de la sensation de ses lèvres, ses baisers ayant le goût du paradis, un paradis dont il ne se lasserait jamais. Il frissonna en la sentant venir contre lui, ne se privant plus de la toucher maintenant qu'il le pouvait et que la rancœur semblait loin derrière eux. « Ne t'arrête jamais de m'aimer bébé, j'vis que pour ça, que pour toi. » Ajouta-t-il, tendant la nuque pour ne pas perdre une seule seconde, désirant mêler son souffle au sien jusqu'à ne plus savoir respirer. « Moi aussi je t'aime mon amour, j'aurais jamais fini de le faire. » Il capta son regard, soufflant plus bruyamment en sentant ses lèvres se diriger vers sa mâchoire, écrasant un soupir contre sa joue lorsqu'elles atteignirent son cou. Il passa sa main sur sa joue, son pouce venant caresser tendrement ses lèvres qui avaient rougi sous leurs échanges passionnés, son regard percutant le sien avec une intensité profonde. « Jamais mon cœur. C'est toi que je veux pour la vie, j'ferai tout pour te garder. » Et par tout, il incluait tout ce qu'il pouvait y avoir de plus fou, de plus inconscient et dangereux, parce-que rien n'était trop beau pour sauver leur amour. « On va dans le lit ? » Demanda-t-il, esquissant un léger sourire, enfin libéré de la voir de nouveau aussi proche, sans qu'aucune barrière ne vienne se mettre entre eux. « J'ai entendu dire que le nouveau barman avait besoin d'attention... » Lui murmura-t-il à l'oreille, ses mains glissant sous son haut pour caresser tendrement sa peau.

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Ils arrivaient toujours à échouer dans l'application de leurs promesses, et pourtant, la seule qu'Aelya était tout de même sûre de respecter était celle de ne jamais aimer quelqu'un d'autre que Niels, de ne jamais l'oublier, lui qui avait déployé son ADN partout sur sa peau qui ne désirait que la sienne pour se réchauffer, lui qui arrivait à effacer tous les tourments juste par le biais de ses gestes tendres, pour simplement recentrer l'attention d'Aelya sur eux et leur amour indéfectible. C'était en vérité tout ce qu'elle avait besoin en cet instant alors qu'elle se mourait dans la distance de leurs deux corps, sentant ses cellules dépérir à cause du manque de son contact, dansant pour se donner une contenance qu'elle n'avait plus sans Niels. Parce que c'était ses bras autour d'elle qui la rendait complète, forte et confiante, et que sans cette protection, elle avait l'impression d'être à découvert, vulnérable, faible, à la merci de la moindre secousse qui la mettrait à terre. Il était son pilier, son coeur, et son oxygène, et elle aurait aimé le lui dire plutôt que de s'enfermer dans un douloureux mutisme, ses yeux évitant les siens pour ne pas sombrer trop profondément dans les ténèbres. Elle l'avait laissé venir vers elle à la sortie, tentant d'apprécier ce contact simple, succinct, animé par leur détresse mutuelle qui lui rappelait l'amour qui s'engorgeait dans ses veines alors qu'elle était tout proche de lui, mais dans l'incapacité de lui donner le tout complètement, bien trop tourmentée par la rancoeur et la peine qui envenimaient ses sens. Elle s'était retrouvée dans le calme rompu par le bruit des vagues qui s'écrasaient tout près d'elle, dans la volonté de s'apaiser pour ne pas tout briser, parce qu'elle savait que leurs fondations ne survivraient pas à un mot de travers en plus. Lorsque son rythme cardiaque vint retrouver un tempo correct, elle s'engouffra dans sa voiture, faisant le trajet jusqu'à leur cocon, poussant la porte pour retrouver l'homme de sa vie endormi. Elle savait que s'il était sur le canapé, ce n'était pas par hasard, Niels ayant l'habitude de l'attendre ici plutôt que dans le lit, et toutes ces petites choses l'animaient d'autant plus de tendresse alors qu'elle caressa sa peau avec ses lèvres pour le réveiller, le ramener à ses côtés parce que sa place était avec elle et nulle part ailleurs. Les yeux baignant dans l'émotion, elle s'était laissée attirer contre ses lèvres qu'elle emprisonna avec ferveur, prolongeant l'échange en venant tout près de lui pour ressentir sa chaleur qui lui avait tant manqué. Elle culpabilisait à l'idée d'avoir été l'inquisitrice de ses nouvelles plaies, mais à travers ses baisers, elle espérait pouvoir les soigner afin qu'ils oublient leurs regrets dans leur étreinte qui était le seul refuge où elle se sentait bien. Son coeur se déchaînait dans sa poitrine suite à ce trop plein de sentiments qu'elle recevait par ses mots qui la touchaient, qui cicatrisaient ses blessures les plus profondes.

- T'es l'homme de ma vie mon amour, je pourrai jamais arrêter de t'aimer, je saurais pas comment faire, ajouta-t-elle amoureusement contre ses lèvres.

Elle frémit à l'entente de ses mots doux, passant ses doigts dans sa nuque pour l'attirer encore au plus près d'elle, son coeur vibrant contre le sien alors que sa cage thoracique rencontrait la sienne, ses lèvres glissant contre sa mâchoire pour venir jusqu'à son cou qu'elle dévorait de baisers, le souffle saccadé dans une urgence palpable avant de revenir devant son visage, captant le regard de son petit ami qui avait soudainement retrouvé plus de lumière, comme celui d'Aelya. Des milliers de frissons vinrent apparaître sur sa peau alors qu'elle sentait son doigt dessiner la courbe de ses lèvres, lui laissant le temps de s'imprégner de la beauté de son visage qui la bouleverserait jusqu'à la fin de ses jours. Comme dans un moment hors du temps, hors de tout, il n'y avait plus qu'eux qui existaient.

- Garde moi à vie mon amour, j'me vois avec personne d'autre que toi, j'ai trop besoin de toi si tu savais... Souffla-t-elle, la voix bercée par le flot de sentiments qui la prenaient de toute part.

Si elle remarquait tous les jours qu'elle avait besoin de lui, c'était encore plus évident quand ils se disputaient et qu'elle devait subir les regrets et le manque incisif de son être qu'elle chérissait plus que tout au monde. Elle sourit en coin à sa proposition en hochant la tête, sa main caressant doucement sa nuque, s'amusant de cette humeur bien plus légère entre eux. Elle ferma les yeux à la sensation de son souffle chaud dans son oreille, savourant le trajet de ses mains qui s'étaient faufilées sous son haut et qui agitaient les battements de son myocarde.

- Je crois que je peux lui en donner, susurra-t-elle en faisant tomber ses mains contre ses flancs. Je crois que j'en rêve même... Ajouta-t-elle contre ses lèvres avant de venir mordiller sa lèvre inférieure de manière fiévreuse.

Elle se redressa, prenant sa main dans la sienne pour l'attirer contre elle afin de l'embrasser passionnément, ne lâchant pas ses lèvres alors qu'elle avançait jusqu'à la chambre, se permettant de lui retirer son haut avant même qu'il n'ait atteint la porte dans une agitation qu'elle peinait à maîtriser tant il lui avait manqué.

- Tu m'as trop manqué mon amour, je me sens mal loin de toi. Je veux oublier, et penser qu'à nous bébé, avoua-t-elle tendrement entre deux baisers.

C'était sûrement parce-qu'ils s'aimaient jusqu'à la déraison qu'ils avaient tant de mal à gérer les disputes et la distance qui en découlait. Parce-que Niels ne se réfrénait jamais lorsqu'il s'agissait de montrer à Aelya qu'elle était la femme qui le bouleversait au quotidien, souhaitant la chérir afin qu'elle puisse au moins ressentir tout ce qu'elle lui transmettait par le biais de ses mots et de ses gestes. Il ne voulait louper aucune minute pour lui dévoiler son amour, lui qui se demandait tous les jours pourquoi lui avait eu cette chance de la rencontrer elle. Et lorsqu'il sentait qu'il y avait un risque qu'il puisse la perdre, il se mettait à paniquer, presque intuitivement, son cœur se mettant à dysfonctionner en voyant le sien s'éloigner. Il peinait à rester droit alors que tout en lui semblait montrer qu'il respirait la douleur, son regard se voyant incapable d'affronter le sien, de peur de tomber encore plus bas en lisant la peine qui tirait ses traits. Il détestait lui faire du mal, haïssait plus que tout de savoir qu'il pouvait être l'auteur de ses blessures, celles qu'on ne voyait pas mais qui restaient très souvent profondément ancrées dans son âme. Il l'avait laissé partir, prendre encore plus de distance même si ça le tuait de devoir le faire, conscient qu'ils étaient encore trop fragiles, trop vulnérables pour se risquer à de nouveaux mots qui pourraient les faire encore plus vaciller. Si l'inquiétude s'était réveillée lorsqu'il avait passé la porte de leur appartement, il avait aussi laissé la colère disparaître, pensant au manque qui lui brûlait la peau, à ce besoin irrépressible de s'excuser et de lui rappeler qu'il était incapable de survivre sans elle. C'était toujours lorsqu'il se retrouvait seul et livré à lui-même qu'il prenait conscience de toutes ces choses, et ce soir plus que jamais, ce sentiment de solitude l'avait foudroyé, lui balançant au visage combien il était seul sans Aelya. Il ne l'avait pas entendu rentrer, lui qui avait ouvert les yeux en sentant ces légères pressions sur son visage, reconnaissant immédiatement la douceur de ses lèvres et son parfum qui le faisaient vibrer. Il désirait plus, beaucoup plus, se jetant sur ses lèvres avec cette ferveur qui laissait entrevoir l'amour qu'il lui portait et cette distance qui l'avait déchiré. Son cœur battant de plus en plus rapidement, il avait passé ses mains sur ses hanches pour la sentir contre lui, sa peau cherchant désespérément à renouer avec la sienne. Il sentait le bien-être se déverser dans ses veines à l'écoute de ses mots doux, laissant ses lèvres frôler les siennes. « J'suis pas bien sans toi bébé. Reste avec moi, me laisse pas... » Répéta-t-il contre ses lèvres, captant son regard avant de la laisser dévorer son cou, tendant la nuque pour l'inviter à continuer, son cœur se déchaînant à travers sa cage thoracique. Il laissa ses yeux détailler son visage lorsqu'elle redressa la tête vers le sien, son pouce dessinant le contour de ses lèvres, celles qu'il embrasserait jusqu'à la fin de sa vie, ne désirant qu'elles contre les siennes. « Je le sais mon amour, je sais tout ça... » Souffla-t-il, relevant ses yeux vers les siens, lui signifiant silencieusement qu'il ressentait la même chose à son égard, ce besoin d'être avec elle tout le temps, parce-qu'il perdait pieds quand elle disparaissait de son champ de vision. Il lui fit part de son envie de la sentir contre lui, toute la nuit, de percevoir la chaleur de son corps nu contre le sien parce-qu'il vivait pour ça, pour ces moments où ils se retrouvaient complètement, sans barrières, juste leurs deux corps s'abandonnant l'un à l'autre. Ses doigts caressaient sa peau en s'étant frayés un chemin sous son haut, fermant les yeux en entendant sa réponse qui augmentait son désir, souriant en sentant ses dents emprisonner sa lèvre fiévreusement. « J'en rêve encore plus. » Il attrapa sa main pour se redresser, ses lèvres fondant sur les siennes pour répondre à son baiser enivré alors qu'ils réduisaient la distance pour atteindre la chambre, Niels se voyant déposséder de son t-shirt qu'elle balança au sol. « C'est que pour nous ce soir, ok ? Rien que nous deux mon amour. » Murmura-t-il, son souffle se percutant contre le sien alors qu'il ferma la porte d'une main, l'autre se chargeant de redécouvrir les courbes d'Aelya, croulant de désir pour elle. Il s'avança jusqu'à buter contre le matelas, basculant contre elle sans lâcher ses lèvres alors qu'il la débarrassa à son tour de son haut. « Tu m'as fait rêver toute la soirée en plus... » Ajouta-t-il, lui faisant savoir qu'il avait apprécié la vue de son corps lorsqu'elle s'était déhanchée à quelques mètres de lui. Ses lèvres vinrent rejoindre son cou, lui laissant quelques marques sans songer au fait qu'elle allait devoir les cacher le lendemain, bien trop occupé à lui faire parvenir sa passion. Il laissa glisser ses mains de part et d'autre de son corps, épousant ses formes pour buter contre son jean, ses doigts venant attiser son désir au dessus du tissu.

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C'était un attachement profond, comme si l'âme de Niels avait directement planté ses racines dans le creux de son coeur, qu'il était maintenant ancré dans son être pour ne plus jamais en ressortir, et c'était ce qu'elle constatait dès que son regard se détournait de lui à cause de la peine, car elle ne pouvait jamais vraiment se défaire de son image, de son contact qui lui revenait toujours à l'esprit, qu'elle pouvait sentir sur sa peau même à distance tellement elle en crevait d'envie, parce que la vie n'était possible que s'il était à ses côtés, que s'il était là pour l'aimer, cet amour dont elle avait besoin comme de l'oxygène qui entrait dans ses poumons, qui lui donnait l'envie d'avancer, de s’épanouir même si leur quotidien n'était jamais simple. Il lui avait donné une motivation qu'elle n'avait jamais perçu auparavant, quelque chose à laquelle s'accrocher, un espoir inespéré pour rayonner. Et cette lueur ne s'éteignait jamais, même si elle pouvait vaciller, elle était toujours présente en elle, tentant de faire avec les tempêtes qui se chargeaient de réduire à néant tout espoir dans leur relation, comme si la seule échappatoire à leurs problèmes était la rupture définitive, celle qu'elle ne pourrait jamais affronter ni accepter. Et ce soir, après avoir fait le point avec elle-même, elle se rendait compte que jamais elle ne pourrait espérer survivre sans lui. Ce n'était même pas pensable. Alors naturellement, elle était revenue vers lui, guidée par son amour flamboyant qui égayait son chemin obscurci par les ronces de sa rancœur perfide, annihilant tout ce qui se trouvait sur son passage pour ne lui rappeler que l'essentiel : lui et elle.

Aelya avait fondu devant ses yeux luisant, baignés de tendresse, retrouvant ses lèvres qui n'avaient de cesse de lui faire tourner la tête, activant son rythme cardiaque qui semblait s'être mis à l'arrêt sous l'effet de leur dispute. Elle frémit en entendant ses mots qui ressemblaient presque à une supplication alors qu'elle n'aurait jamais envie de lui tourner le dos à lui, l'homme de sa vie.

- Jamais mon amour. On est faits pour rester ensemble, ajouta-t-elle, captant son regard alors que le sien était déterminé et amoureux.

Elle laissa ses lèvres se nourrir de lui, détaillant sa peau qu'elle savourait après tout ce temps sans l'avoir ne serait-ce qu'effleurer, appréciant l'écoute de son souffle saccadé tout près de son oreille, l'esprit en ébullition alors qu'elle sentait le désir se déverser dans ses veines. Parcourant ses traits de son regard admiratif, elle se délecta de la douce pression de son doigt contre ses lèvres, se prenant à sourire légèrement en sentant sa caresse, lui signifiant qu'elle n'avait besoin que de lui pour respirer dans ce monde qui cherchait à l'asphyxier. Aelya le lui rappellerait toute sa vie, parce qu'il n'y avait aucun doute sur ça, sur ce besoin vital de l'avoir à ses côtés jusqu'à son dernier souffle, perdue dans sa passion dans laquelle elle voulait s'égarer jusqu'à tout oublier, à part Niels. Elle accrocha son regard quelques secondes à sa réponse avant de sombrer une nouvelle fois sur ses lèvres, s'amusant maintenant de cette proximité dont elle n'avait jamais assez, et qu'elle voulait ressentir de manière plus passionnelle. L'envie de le sentir contre elle devenait urgent, important, parce qu'elle avait besoin de se sentir complète, de se sentir elle-même et il n'y avait que dans leur étreinte qu'elle arrivait à garder ses idées claires, parce que lorsque son âme rencontrait la sienne dans une liaison charnelle, aucune question ne se posait, elle comprenait à chaque fois qu'elle ne retrouverait cette symbiose avec personne. Frissonnant au contact de ses paumes sur sa peau, elle vint mordiller sa lèvre, l'invitant à la rejoindre dans sa fièvre amoureuse avant de sourire en coin à sa réponse, le regard lumineux, joueur et désireux. Prenant sa main, elle l'attira contre elle, dévorant ses lèvres alors qu'elle le guidait jusqu'à la chambre, lui retirant son haut pour mieux caresser sa peau, croulant sous son propre désir.

- Y'a jamais rien d'autre que nous deux mon amour. Y'a rien qui importe plus que toi et moi, souffla-t-elle contre ses lèvres.

Aelya le laissa fermer la porte avant de tomber sur le lit, ses mains venant caresser son dos alors qu'elle répondait au moindre de ses baisers, levant les bras pour l'aider à retirer son haut, souriant de manière amusée à sa remarque.

- Je dansais surtout pour toi mon amour... T'es le seul que je vois, admit-elle fiévreusement.

Son souffle se faisait de plus en plus bruyant à mesure qu'il grignotait son cou, incapable de l'arrêter dans son élan, préférant user de stratagèmes le lendemain plutôt que de couper court au plaisir qui irradiait sur sa peau. Une vague de chaleur s'éprit d'elle au contact de ses mains sur ses courbes alors qu'elle sentait le désir se déployer davantage sous l'effet des caresses appuyées de ses doigts, invitant les siens à glisser le long de son torse pour deboutonner son jean, sans lâcher ses lèvres.

- J'ai tellement envie de toi que je pourrai faire l'amour avec toi toute la nuit... Murmura-t-elle, joueuse entre deux baisers.

Elle plongea sa main dans l'ouverture de son jean, laissant ses doigts augmenter son désir alors que ses lèvres glissèrent dans son cou qu'elle mordilla avant d'en faire de même avec son lobe.

- J'ai attendu ça toute la journée bébé, j'étais vraiment trop frustrée de devoir te regarder sans te toucher, avoua-t-elle, le souffle haletant.

Si c'était à refaire, il le referait sans hésitation. Parce-que Niels savait que d'être tombé amoureux d'Aelya était la plus belle chose qui lui soit arrivée, la lumière qui était venue l'éclairer dans cette vie trop dénuée de sens, trouvant en elle l'intérêt même de son existence. Il savait qu'il était voué à être lié à son âme pour la vie entière, refusant de croire qu'ils puissent un jour se lasser l'un de l'autre. C'était inimaginable pour lui, parce-qu'il peinait déjà à passer quelques heures sans elle sans ressentir le manque atroce de sa chaleur contre son corps. Et ce soir encore, elle lui avait manqué, même s'il avait pu l'apercevoir toute la soirée, à quelques mètres de lui, ça n'était jamais suffisant pour lui quand il s'agissait d'Aelya, son corps ressentant le besoin de la toucher, ses lèvres désirant fondre sur les siennes. Le contact était primordial entre eux, qui ne passaient jamais une minute sans se signifier qu'ils étaient fous l'un de l'autre à travers leur langage corporel. Ce soir, ils avaient dû confronter une autre réalité, un autre monde, celui où ils n'étaient définitivement pas à l'aise puisqu'ils se devaient de rester éloignés. Cette distance s'était tristement prolongée même après leurs services, chacun ayant besoin de faire le point, de réfléchir à tous ces mots qu'ils s'étaient durement échangés à cause de la jalousie qui était venue brûler leurs peaux. Pourtant, Niels était convaincu que c'était la meilleure chose à faire, de la laisser partir ce soir, même si ça n'apaisait pas ses douleurs, il espérait au moins que ça puisse amoindrir les siennes. Il avait compris qu'il avait pris la bonne décision lorsqu'elle était revenue, de nouveau prête à le toucher sans avoir peur de s'effondrer, ses lèvres venant immédiatement lui faire parvenir tout ce qu'il n'avait pas pu lui dire quelques instants plus tôt. Il hocha doucement la tête à sa réponse, captant son regard qui semblait lui promettre tout ce qu'il désirait au plus profond de lui : qu'ils puissent être ensemble pour toujours. Son palpitant semblait déchaîné à l'intérieur de sa poitrine, conscient que c'était les conséquences de ce trop plein d'émotions qui le submergeaient, de ce soulagement qui venait alléger le poids qu'il avait sur le cœur maintenant qu'il pouvait retrouver pleinement la femme de sa vie. Il n'avait aucune envie de lâcher ses lèvres, même si son souffle se faisait court et précipité, animé par le désir qui se réveillait en lui, devenant de plus en plus urgent. Il avait envie d'elle, envie de son corps, désirant lui donner le sien pour qu'elle n'ait plus aucun doute de ce qu'il pouvait ressentir à son égard. Ses mains se glissaient généreusement sur son corps qu'il voulait posséder pour lui seul, tentant une approche sous son haut pour caresser sa peau, sentant la même envie dans les yeux d'Aelya. Il se releva peu de temps après, sa main dans la sienne alors qu'ils partaient à l'aveugle vers la chambre, son haut déjà au sol, trop occupés à s'embrasser et à ne plus se lâcher. Il se glissa contre son corps, embarqué dans la chute de sa petite-amie, son bassin venant vite trouver sa place contre le sien, son désir se faisant déjà sentir contre les tissus qui leur barraient la route. « Que toi et moi mon amour... » Répéta-t-il après elle, confirmant ses mots alors qu'il lui enleva son haut, souhaitant voir son corps se dénuder sous ses yeux, rien que pour lui. Son contact le faisait frémir, bouillonner d'envie, Niels rompant l'échange de leurs lèvres pour lui glisser quelques mots fiévreux à l'oreille, la complimentant sur ce qu'il avait vu d'elle ce soir. « Si tu savais ce que je rêvais de te faire quand je te regardais... » Murmura-t-il, laissant ses lèvres s'écraser contre la peau de son cou pour qu'elle puisse ressentir la chaleur de son souffle, son cœur se bousculant dans sa cage thoracique. Il ne retenait plus ses envies, souhaitant qu'elle porte les traces de toute cette passion débordante sur sa peau, conscient que cette étreinte leur laisserait encore plus de marques que d'habitude. Ses doigts finirent par atteindre son bas ventre, jouant avec sa patience alors qu'il sentit les siens en faire de même, vibrant aux mots qu'elle lui souffla à l'oreille. « Me tente pas... J'en peux déjà plus, tu me rends tellement dingue bébé. Laisse-moi te faire l'amour ce soir, et tous les soirs de notre vie mon amour. » Soupira-t-il en sentant sa main venir jouer avec son désir, se frayant un chemin dans son jean alors qu'il tendait la nuque sous ses légères morsures. Il se mordit avec force la lèvre inférieure, déboutonnant à son tour le jean d'Aelya pour lui faire subir le même sort, sa main glissant sous son dos pour dégrafer son soutien-gorge, ses lèvres caressant sa poitrine dénudée. « On va se rattraper bébé, et on le fera à chaque fois qu'on rentrera... » Murmura-t-il, d'un ton joueur, ses lèvres glissant vers son visage pour y déposer plein de baisers furtifs et tendres. La laissant continuer ses caresses, il finit par tirer sur son jean, le faisant glisser le long de ses jambes, se débarrassant aussi du sien dans la foulée. Il capta le regard de la brune dans la pénombre de leur chambre, ramenant sa main jusqu'à son cœur avant d'emprisonner ses poignets qu'il plaqua de part et d'autre de sa tête. « T'es à moi. » Souffla-t-il, rapprochant dans un geste vif son bassin du sien pour onduler contre elle, souhaitant la voir le supplier de passer à l'étape supérieure alors que leurs sous-vêtements empêchaient encore tout contact charnel.

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Elle avait appris à savourer chacune de ses caresses aussi douces que l'effleurement d'une plume sur sa peau, chacun de ses baisers aussi animés que les battements de son coeur qui déversait de l'amour dans ses veines, chacun de ses regards réveillaient les flammes de l'espoir dans le creux de ses pupilles, et chaque souvenir était inscrit dans son esprit, scellé à double tour pour ne plus jamais en sortir. Elle ne vivait que pour les moments où ils se donnaient à l'un et à l'autre, et lorsqu'ils étaient séparés malgré eux, elle errait dans les limbes de leurs souvenirs pour supporter son absence. Elle n'avait jamais eu besoin de personne pour pouvoir avancer dans sa vie jusqu'à la rencontre de Niels, et depuis, elle se rendait compte qu'elle faisait du sur place quand il n'était pas là. Elle avait traîné son âme en peine jusqu'à la fin de son service, consciente qu'elle n'avait plus la même rigueur ni la même motivation à cause de leur dispute qui avait démonté sa bonne humeur, fissurant les murs de son coeur qui attendait tout simplement les douces paroles de son petit-ami pour se fortifier de nouveau. Elle savait pourtant qu'elle n'avait pas à s'inquiéter des autres, parce que Niels lui rappelait tous les jours à quel point il ne voyait qu'elle dans son champ de vision, mais c'était plus fort que la raison, elle tremblait de peur à l'idée de le voir s'enfuir, lui qui pouvait trouver bien mieux dans d'autres bras, une stabilité, une sécurité, et surtout moins de risques de s'effondrer sur lui-même, parce qu'Aelya se voyait comme une catastrophe humaine, plus à même de détruire que de construire. C'était pour cela qu'elle avait préféré prendre du temps pour réfléchir, pour sauver leur relation qu'elle aimait par dessus tout. En revenant, elle s'était blindée d'affection pour Niels, ne ressentant plus une once d'amertume, elle qui maintenant croulait sous l'envie de s'approcher de lui pour se lier afin de ne faire qu'un, dans le désir qu'il s'imprègne de tout l'amour qu'elle pouvait lui donner et qu'elle lui donnerait toujours à lui seul. Possédant ses lèvres fiévreusement, affamée de son contact dont elle manquait cruellement, elle avait senti son sang bouillir dans ses veines à la sensation de ses mains sur sa peau, l'invitant à l'attirer d'autant plus contre elle pour animer leurs envies mutuelles, ses lèvres ne lâchant pas les siennes alors qu'ils se dirigeaient vers la chambre, ses doigts le dépossédant de son haut avant d'atteindre la porte, incapable d'attendre plus longtemps pour laisser ses paumes toucher son torse avant de s'allonger dans le lit, le berceau de leur amour. Pressant ses cuisses autour de son bassin, elle eut un coup de chaud en percevant l'étendue du désir de Niels contre elle, souriant amoureusement à ses mots qui reprenaient les siens avant d'attraper ses lèvres comme pour confirmer cette promesse tacite qui mettait en avant leur lien indestructible. Son coeur loupa un battement sous l'effet de ses mots brûlants qui venaient s'écraser dans son cou, l'animant d'envie, elle qui ne résisterait jamais à son charme qui la ravageait de passion.

- Je te donne l'ordre de me faire maintenant tout ce que t'avais envie de me faire bébé... Souffla-t-elle en se mordant la lèvre inférieure, retenant quelques soupirs alors qu'il marquait sa peau.

Elle tendit la nuque, lui donnant un accès privilégié à sa peau qui demandait sa marque, celle qu'elle portait partout, jusqu'à son âme qu'elle lui offrait jusqu'à la fin de ses jours parce qu'elle lui appartenait entièrement. Sa cage thoracique se souleva légèrement en sentant ses mains s'aventurer entre ses cuisses, ressentant au fur et à mesure l'urgence de se débarrasser de ces tissus qui entravaient son désir foudroyant alors que ses mains s'occupèrent de déboutonner son jean, dans la volonté d'animer son envie en lui donnant du plaisir par le biais de ses gestes, son souffle s'écrasant sur ses lèvres qu'elle effleura, entendant ses mots qui déchaînaient son rythme cardiaque.

- Je veux que tu sois la dernière personne à me faire l'amour bébé. J'ai envie que de toi, t'es le seul à pouvoir me faire vibrer, répondit-elle d'une voix suave, le regard brûlant.

Elle ne ressentait plus de désir pour personne, comme si Niels avait réussi à court-circuiter son attirance pour qu'elle n'en ait plus plus que pour lui. Ses mains s'affairaient à lui donner de l'attention tandis que ses lèvres vinrent se loger dans son cou, traçant sa passion sur sa peau comme lui l'avait fait, avec un besoin presque douloureux de rattraper tout ce qu'ils n'avaient pas pu se donner pendant ces longues heures où les tensions s'étaient déployées. Ses lèvres s’entrouvrirent dans un soupir alors qu'elle sentit les doigts de Niels découvrir son anatomie, le souffle devenant plus superficiel à mesure qu'il lui retirait ses vêtements, cambrant son dos sous l'effet de ses baisers sur sa poitrine.

- J'y compte bien, j'vais t'épuiser tous les soirs mon coeur... Susurra-t-elle d'une voix joueuse.

Elle sourit de manière amusée en percevant les vives et douces pressions qu'il déposa sur son visage, appréciant les doses d'attention qu'il lui offrait et dont elle s'en délectait, dans une envie que cela ne dure pour toujours. Elle continua ses caresses précises jusqu'à le regarder les débarrasser de leurs bas respectifs, lui permettant de prendre possession de sa main qui effleura son torse avant qu'il ne vienne s'emparer de ses poignets, les emprisonnant de chaque côté de sa tête. Les yeux embrasés par la passion, son coeur semblait vouloir s'envoler de sa poitrine suite à ses mots qu'elle ne pouvait contredire.

- Tu m'as tout entière, et pour toujours, ajouta-t-elle, tendant la nuque pour lui voler un baiser passionné.

Elle aimait savoir qu'elle n'était qu'à lui, qu'ils s'appartenaient et que personne ne pouvait changer la donne, sombrant dans cette exclusivité à laquelle elle ne voulait aucune fin. Son corps entier se parsema de frissons alors qu'il ondulait contre elle, la privant de mouvements par le biais de ses mains, ce qui rendait l'urgence d'autant plus vivifiante. Elle ferma les yeux sous l'effet de cette violente chaleur qui l'animait, collant son bassin au sien grâce à ses cuisses qui l'invita à buter plus franchement contre elle. L'esprit en ébullition, le souffle désordonné, elle voulait s'abandonner à lui dans une étreinte sans attendre plus longuement.

- Fais moi l'amour bébé, j'en peux plus, j'vais exploser tellement que j'ai envie de toi... Avoua-t-elle, son regard retrouvant le sien alors qu'elle était déjà hors d'haleine. Je veux te faire crier, admit-elle, joueuse, resserrant l'étreinte de ses cuisses autour de son bassin comme pour l'inciter à rompre leurs barrières.

Le temps lui paraissait toujours trop court lorsqu'ils étaient ensemble, lui donnant toujours l'impression qu'il n'avait pas assez de temps pour profiter d'elle, son âme réclamant constamment la sienne. C'était d'autant plus le cas lorsqu'ils se déchiraient, laissant la distance les éloigner, refroidir leurs deux corps qui n'étaient jamais habitués à être loin l'un de l'autre. Il savait que chaque seconde où il n'était pas avec elle était du temps gâché parce-que Niels voulait passer sa vie à l'aimer et le lui montrer. Mais il comprenait qu'ils avaient parfois besoin de faire le vide l'un sans l'autre, juste pour se donner le temps de réfléchir, de laisser l'air circuler de nouveau dans leur esprit qui était asphyxié par les disputes. Ça ne lui faisait jamais plaisir de la regarder partir sans lui et pourtant, il savait que c'était nécessaire, pour elle, comme pour lui. Son absence était toujours difficile à gérer, lui rappelant ces périodes où ils s'étaient séparés, pensant encore que c'était l'unique solution qui pouvait les sauver d'eux-mêmes. Il foulait le sol de leur appartement sans avoir de but précis, simplement pour celui de voir Aelya lui revenir, passer la porte de leur cocon pour qu'ils puissent de nouveau se rappeler l'essentiel. Parce-qu'il l'aimait profondément, incapable de se voir sans elle, sans le réconfort que lui amenaient ses bras quotidiennement, ceux dans lesquels il aimait se réfugier pour trouver le sommeil. Elle était tout ce qu'il avait et il savait que c'était tout ce dont il avait besoin, de l'avoir elle dans sa vie, sa raison d'exister. Il avait pu respirer à nouveau quand elle l'avait réveillé par ses gestes doux, ayant l'impression qu'il émergeait seulement de ce mauvais cauchemar, retrouvant enfin l'amour de sa vie. Ses lèvres avaient emprisonné les siennes, sans retenue, souhaitant partager avec elle ces baisers chargés d'amour dont il avait dû se priver trop longtemps, laissant le temps à son corps de s'assécher loin de ses marques d'affection. Il croulait sous le désir, se laissant guider vers la chambre pour partager une nuit d'amour avec elle, son corps irrémédiablement attiré par le sien, comme deux aimants qu'on ne pouvait pas séparer. Il dévorait sa peau, ses mains s'occupant de détailler ses courbes qu'il voulait sentir contre lui, là où son envie grandissait fiévreusement. Ses mots vinrent se frayer un chemin jusqu'à son oreille, le feu du désir l'enflammant encore plus qu'il ne l'était déjà, se faisant entrevoir par la rapidité de son souffle contre sa peau. « A tes ordres... » Murmura-t-il, ses lèvres continuant se glisser contre son cou, alternant entre les légères morsures et les baisers plus tendres. Il percevait la chaleur de son corps contre son bassin qu'il s'amusait à provoquer avec ses doigts, les siens lui arrachant quelques soupirs qu'il s'entêtait à écraser contre ses lèvres, accélérant les battements de son cœur déjà beaucoup trop agité. Il adorait l'entendre de cette façon, éprise par ce désir qui le percutait tout autant, son regard captant le sien pour ne perdre aucune miette de l'envie qu'il percevait sur ses traits. « J'te laisserai à personne d'autre bébé. » Souffla-t-il pour confirmer ses mots, désirant être le seul et l'unique à avoir le droit de la toucher de la sorte, de découvrir son âme en profondeur pour s'y perdre. Ses doigts vinrent défaire les couches de tissus qui ornaient son corps, son torse venant se coller contre sa poitrine, laissant la possibilité à leurs cœurs de se répondre, ce qu'ils étaient capables de faire même dans la distance. Il ferma les yeux pour profiter de tout ce qu'elle faisait naître en lui, ce plaisir inégalable qui n'avait de sens que lorsqu'elle en était l'inquisitrice. « J'attends que ça mon amour. J'ai trop envie de toi bébé... » Lui avoua-t-il, conscient que son corps se chargeait déjà de le lui montrer, son cœur se débattant à l'intérieur de sa poitrine alors qu'il faisait glisser ses doigts délicats sur son torse. Avec un air joueur, il s'occupa de la faire prisonnière de son emprise, l'empêchant de se servir de ses mains qu'il avait bloquées après l'avoir encore un peu plus déshabillé, leurs corps se frôlant pour se chercher, l'envie se faisant de plus en plus sentir. Il se mit à frémir en l'entendant lui demander de lui faire l'amour, n'ayant aucune volonté de lui refuser ce qu'il désirait plus que tout lui aussi à cet instant. Il mit fin aux mouvements de son bassin contre le sien, tirant de part et d'autre de son sous-vêtement pour le faire tomber au sol. Il capta le regard de la brune, gardant ses mains dans les siennes pour les faire venir contre son boxer, les faisant glisser lentement pour le lui enlever. Il lui adressa un sourire tendre et joueur à la fois, ne laissant plus d'espace entre eux alors qu'il s'était collé contre elle, retrouvant ses lèvres dans un baiser enivré, son bassin fondant finalement contre le sien. Il lâcha un long soupir contre ses lèvres, commençant à se mouvoir d'abord lentement contre elle, souhaitant qu'elle ressente la moindre sensation parcourir son corps. « Je t'aime bébé... » Souffla-t-il, passant une main sur sa joue alors que ses lèvres étaient toujours suspendues au-dessus des siennes.

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Elle trouvait que c'était une longue et douloureuse torture que de le savoir si proche d'elle sans pouvoir ne serait-ce que l'effleurer, lui qui hantait son esprit en tout temps, qui l'habillait de sa chaleur réconfortante et salvatrice quand son monde tombait en morceaux, quand elle se rendait compte qu'elle n'avait que lui sur qui elle pouvait compter, son unique famille, le seul qui la comprenait en un regard sans qu'elle n'ait à se justifier. Tout était facile avec Niels, limpide, il n'y avait besoin d'aucun mode d'emploi pour qu'elle ne vienne à connaître ses attentes et même si l'orgueil parlait toujours plus vite, elle avait continué à sentir l'amour les envelopper même dans leur dispute, même dans leur souffrance, parce qu'elle irradiait d'affection pour son être et si ses mots pouvaient la dissimuler, ses yeux, eux, ne trompaient pas. Aelya donnerait sa vie pour lui, son propre coeur si le sien venait à faillir, ne pouvant s'empêcher de s'imaginer sans lui même si trop souvent, elle se faisait violence pour accepter son absence. Parce que parfois c'était nécessaire et productif, que ça leur évitait une vraie rupture, celle dont elle ne mesurerait les conséquences que lorsque la réalité de ses actes la frapperaient et que la colère laisserait place à la peine. Elle était faite pour vivre à ses côtés, pour l'aimer à en perdre la tête, et si elle deviendrait folle alliée à force de le vouloir à ce point, elle tomberait dans la folie sans s'en soucier, parce que Niels représentait sa plus douce et en même temps, sa plus violente addiction. Sa peau avait cherché la sienne dans un contact, égayée par l'appel de ses lèvres qu'elle venait de retrouver et dont elle ne voulait plus se défaire, rattrapant toutes les fois où elle aurait pu épuiser son souffle dans des baisers volés alors qu'ils avaient tous les deux été plus occupés à se déchirer. C'était dans ses bras qu'elle désirait se réconforter, dans son souffle saccadé qu'elle avait envie de respirer, reprenant vie sous l'effet des battements cardiaques qui s'envolaient vers son myocarde. Allongée sur le lit, son bassin commençait déjà à s'agiter à la sensation de ses mains qui se baladaient sur ses courbes, sa peau se réchauffant directement quand il vint parcourir son cou de baisers passionnés et tendres, à l'image de tout ce qu'elle ressentait pour lui, parce qu'il déchaînait les flammes de sa passion comme il pouvait en apaiser les brûlures. Il n'y avait que Niels pour lui provoquer autant d'effets contradictoires, et elle savourait déjà l'idée de ses marques violacées sur sa peau, son tatouage qu'elle désirait garder parce qu'elle était sienne. Retrouvant son regard, elle sourit légèrement à sa remarque, les yeux luisant de désir.

- T'as pas intérêt. Moi sans toi ça n'aurait aucun sens, ajouta-t-elle amoureusement.

Parce qu'ils formaient une seule et même âme, Niels représentant sa moitié, une partie primordiale de son être qui ne pouvait se voir abandonner par ses soins, parce que s'il partait, elle se perdait, c'était la seule hypothèse qu'elle savait réelle pour l'avoir déjà expérimenté. Ses mains partant à la rencontre de son désir qu'elle voulait voir exploser, elle le laissa s'occuper du sien, voyant un à un les couches de vêtements tomber autour d'elle, rayonnant d'envie en songeant au moment où leurs deux corps se lieraient, ce moment où ils fonctionnaient ensemble, que tous les deux. Son être collé à celui de Niels, elle percevait les vibrations de son coeur contre sa poitrine, continuant d'égayer son envie alors que la sienne était aussi frappante, son souffle devenant de plus en plus saccadé et bruyant à mesure qu'il parcourait son anatomie. Elle se laissa déshabiller pour se retrouver en sous-vêtement, croulant sous la passion alors qu'il avait emprisonné ses mains dans les siennes, ondulant contre son bassin pour tester sa patience, elle qui n'en avait plus, elle qui désirait le regarder entrer à l'intérieur de son âme qui se débattait pour retrouver la sienne afin d'ériger une fois de plus leur univers. Le ton de sa voix parlait de lui-même, agité par tout le désir qui implosait dans le creux de organisme alors qu'elle lui demandait de mettre fin au supplice, s'amusant de ses gestes lorsqu'il guida ses mains vers son sous-vêtement pour le lui tirer, après qu'il se soit occupé de celui d'Aelya, pointant son regard joueur et envieux dans le sien, totalement charmée par sa manière d'opérer avec elle, parce qu'il la rendait dingue. Dépourvus de tout vêtement, elle savoura son baiser animé qui vint s'entre-couper de son soupir lorsqu'elle perçut la liaison de leurs deux corps, ses mains venant glisser sur son torse qu'elle caressa amoureusement.

- Je t'aime aussi mon amour, répondit-elle, frissonnant au contact de sa main sur sa joue avant de tendre la nuque pour attraper ses lèvres.

Son souffle se faisait plus profond alors qu'elle captait chaque vague de plaisir que lui offrait Niels via ses ondulations amples.

- Bébé, c'est trop bon... Lâcha-t-elle, fermant les yeux une demi-seconde pour s'imprégner de ce moment.

Ses mains vinrent se loger dans son dos pour les faire glisser jusqu'en bas, pressant sa peau pour l'amener davantage contre elle où son bassin s’éleva légèrement pour lui procurer plus de plaisir, son regard fondant d'amour pour lui, tandis que sa respiration devint plus sifflante.

- T'es tellement beau mon coeur. J'ai trop de chance d'avoir un homme aussi sexy tous les soirs dans mon lit... Le complimenta-t-elle de manière charmeuse.

Il ne pouvait rien lui arriver de pire que de perdre Aelya, lui qui avait fondé tous ses espoirs dans leur relation, la mettant au centre de sa vie pour pouvoir y puiser toute cette vie dont elle était animée. Il savait qu'il n'aurait plus rien à faire ici s'il la perdait, parce-que cette ville était le berceau même de leur amour, là où tout avait débuté, les rues respirant encore leur rencontre et leurs retrouvailles passionnées. Il aimait Bowen pour ça, pour lui avoir donné la chance de rencontrer l'âme qui avait bouleversé son quotidien et sa vie, lui qui n'aurait jamais songé à trouver ce genre de relation avant elle alors que ça lui paraissait d'une évidence sans nom maintenant. Il ne pourrait jamais guérir d'elle, appréciant bien trop la passion qui le rongeait et le faisait vivre à la fois. Il le comprenait à chaque fois qu'il la regardait, à chaque fois où il la retrouvait après ces épisodes froids, lourds pour leurs cœurs qui demandaient à se rejoindre dans une union charnelle. Il n'avait pas su se retenir de l'embrasser lorsqu'elle fit le premier pas vers lui, voyant qu'il n'y avait plus de colère à travers son regard. La rancœur, il voulait la balayer, la réduire à néant parce-qu'il savait combien elle était destructrice lorsqu'elle se logeait en eux, même sous la forme de résidus. Il avait besoin d'elle, de sentir sa peau se réchauffer au contact de la sienne alors qu'il lui avait semblé avoir eu bien trop froid toute la soirée, privé des frissons qu'elle parsemait habituellement sur sa peau à chaque regard qu'elle lui offrait. Ils étaient loin du club et Niels avait réellement l'envie de sentir que c'était lui, l'homme de sa vie, que son regard brillait lorsqu'elle le détaillait. Il se glissa sur elle avec une envie non dissimulée, posant pour la première fois depuis quelques heures ses mains sur elle, prêt à la redécouvrir, à appréhender chacune de ses courbes dont il voulait prendre soin. Souriant à ses mots, il tendit la nuque pour l'embrasser, coupant court à cet échange juste pour la provoquer, faire semblant qu'il pouvait s'échapper alors que sa seule envie portait son prénom. « Y'a rien qui a de sens si t'es pas là. Je me perdrais si tu partais. » Souffla-t-il sur le même ton, la regardant avec cette profondeur qu'elle connaissait bien, son souffle toujours mêlé au sien. Il avait du mal à se contenir lorsqu'elle le touchait de la sorte, autant physiquement que sentimentalement, il croulait de désir sous ses mouvements experts qui lui donnaient envie d'aller plus loin. Les couches de vêtements tombaient une à une au sol, laissant penser que l'urgence se faisait plus bruyante, le corps de Niels bouillonnant d'impatience à l'idée de retrouver celui de sa petite-amie qu'il sentait déjà sous son bassin, en demandant encore plus. Il prit l'initiative de la dénuder après avoir longuement joué avec elle, son cœur loupant un battement à sa demande qui faisait écho à son plus grand désir. Joueur, il intercepta son regard, lui permettant de laisser ses mains le déshabiller pour se retrouver dans la même condition qu'elle, juste leurs enveloppes charnelles l'une contre l'autre. Il adorait la tension qui les entourait, sa peau se parsemant de frissons à l'instant où il pénétra en elle, ses lèvres soufflant contre les siennes dans un soupir qui résonna légèrement à travers la pièce, n'ayant aucun scrupule à réveiller les voisins qui avaient l'habitude de leurs envies tardives. Il sentit une douce chaleur l'apaiser en entendant sa réponse, ces mots ayant toujours un goût particulier lorsqu'ils faisaient l'amour, rendant concrète la force de leur lien. Il tendit à son tour sa nuque pour lui permettre de l'embrasser, son corps subissant de plein fouet les sensations que lui provoquaient les ondulations du sien. « T'es parfaite bébé... » Souffla-t-il, percevant ses doigts se faufiler dans son dos, l'incitant à se rapprocher encore plus de son bassin, cette sensation lui arrachant à soupir de plaisir. « Tu m'excites trop mon cœur. » Lâcha-t-il, le cœur battant la chamade, souriant à ses compliments qui ne le laissaient jamais de marbre lorsqu'ils venaient d'elle. « Ton homme a surtout envie d'être à la hauteur de la femme de ses rêves. » Répondit-il malicieusement, lui faisant savoir qu'elle était son idéale, tout ce qui pouvait lui plaire chez une femme. « T'es ma muse... » Ajouta-t-il, sa respiration se faisant plus bruyante à mesure qu'il intensifiait leur échange, le poids de leurs corps unis faisant bouger le lit. Il avait perdu la notion du temps, ne comptant plus les minutes parce-qu'il savait qu'il pourrait rester une éternité contre elle à lui faire l'amour, son corps ne demandant que ça. Et il avait continué pendant de longues minutes qui s'éternisaient, son plaisir explosant en même temps qu'il lâcha son dernier gémissement, retrouvant les lèvres d'Aelya qu'il embrassa tendrement, peinant à reprendre son souffle.

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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.

Invité

Elle avait risqué sa vie plusieurs fois aux côtés de Niels, elle avait du prendre des décisions crève-cœur tout ça pour continuer à le privilégier lui, et elle ne regrettait aucun de ses sacrifices, se rendant bien compte que de toute façon, si c'était à refaire, elle referait la même chose encore et encore, parce qu'elle prendrait toujours le chemin qui la mènerait vers son petit ami, quand bien même elle laissait de côté certaines personnes. Il était indispensable à sa vie, il faisait partie intégrante de sa personne et elle se sentait seule, livrée à elle-même lorsque leur dispute déchira le temps de quelques heures, leur lien si précieux. Elle n'avait pas resisté longtemps à l'appel de ses lèvres, laissant l'amour devenir l'antidote à sa rancœur, alors qu'elle se rappelait que chaque minute était comptée, qu'elle voulait toutes les savourer à ses côtés et qu'ils avaient déjà perdus trop de temps loin de l'autre, eux qui avaient cette habitude d'être fusionnels mais aussi bien trop passionnels, explosant à la moindre secousse qui venait les attaquer. Elle se sentait bien mieux maintenant, enlacée contre lui dans le lit, ses lèvres et ses mains s'appropriant ce corps qu'elle admirerait toute sa vie, perdue dans l'amour qui se deployait autour d'eux, comme une aura qui les protégeait des sentiments négatifs. Elle s'amusa de son comportement, croisant son regard joueur alors qu'il rompit abruptement leur baiser pour la taquiner, elle qui ne voulait plus éprouver le manque de son être. C'était lancinant, comme une plaie qui s'ouvrait sous l'effet du temps qui abritait son absence. Elle fondit devant ses mots qui apaisaient ses peurs, ses doutes et toutes les mauvaises sensations qu'elle avait éprouvé au club à cause de la jalousie. Le souffle saccadé par la passion, elle avait laissé ses mains augmenter son impatience, jouant avec lui comme il le faisait avec elle alors qu'il laissa ses lèvres détailler sa peau, ses mains venant la débarrasser de son soutien gorge avant d'infiltrer ses doigts dans son jean qu'il retira rapidement, approchant son bassin pour la tourmenter encore un peu, et Aelya se regardait sombrer dans son désir, sa peau irradiant de chaleur à la seule image de leurs deux corps réunis, bloquée dans ses mouvements à cause de la prison que ses mains avaient formés autour de ses poignets, ne pouvant que lui faire subir son urgence de manière plus vivifiante. Elle avait avoué d'une voix fiévreuse son besoin de le voir se lier à elle, frissonnant en le laissant guider ses mouvements quand il vint retirer son dernier tissu, se prenant volontiers à ce jeu qui l'attirait encore plus dans ses filets. Aelya soupira bruyamment quand il s'infiltra dans son corps, l'esprit déjà en ébullition face à cet ouragan de plaisir qu'il lui donnait en cet instant, consciente qu'elle n'avait eu besoin que de ça. Son bassin suivait les ondulations du sien, ses bras enlacant son corps pour s'imprégner de sa chaleur, sans lâcher ses lèvres, son parfum qu'elle pouvait percevoir tout autour d'elle, ces effluves qui lui rappelait qu'elle était maintenant dans leur paradis. S'approchant davantage de lui pour lui décrocher des soupirs de plus en plus bruyant, elle se vit touchée par ses compliments qui avaient le don de déclencher des soubresauts dans son cœur.

- J'aime trop t'entendre dire ça, c'est tout ce que je veux te faire ressentir là, souffla-t-elle, son regard embrasé la passion, admirant ses muscles qui se contractaient dans chaque mouvement. T'es à la hauteur mon amour, et je suis pas qu'une femme, j'suis ta femme bébé, ajouta-t-elle amoureusement, attendrie par ce qu'il lui avait dit.

Attrapant ses lèvres de manière amoureuse, elle capta son regard à ce qu'il vint ajouter, ses mots qui savaient toujours déclencher du tumulte dans son cœur et dans son âme. Elle désirait rester sa muse, parce qu'il était la sienne, celui pour qui elle se battait.

- Je veux le rester à vie bébé. Ne me laisse jamais arrêter de l'être, ajouta-t-elle, le regard amoureux.

Elle sentit le lit bouger à mesure que l'intensité de leurs ondulations augmentaient, les souffles devenant des soupirs qui gagnaient en volume, la voix d'Aelya résonnant dans la pièce jusqu'à atteindre l'apogée de leur plaisir, le nirvana, alors que ses lèvres donnèrent de la tendresse aux siennes, le souffle encore court, profitant d'un contact plus doux pour apaiser le feu de son désir contre lui, tandis que ses mains caressèrent doucement son dos pour l'apaiser.

- Je reviendrai toujours vers toi mon amour, promit-elle tendrement, faisant référence à leurs disputes qu'elle ne pourrait jamais voir perdurer.

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