Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: i'm all alone and i need you now (niels). Jeu 16 Mai 2019 - 22:06
Aelya se voyait priver de sa liberté dans ce lieu qui ne lui inspirait que de la solitude, cette pièce aux murs blancs et neutres où le parfum de Niels manquait, lui qu'elle avait laissé partir après leur dernière discussion houleuse au sujet de son hospitalisation. Elle s'était vue assignée de force à cet endroit tandis que son cœur s'était fissuré en deux à son départ, elle qui avait besoin de sa présence pour aller mieux, pour faire sécher ses larmes qui n'avaient pas arrêté de couler sous l'effet de sa peine qu'elle avait laissé exploser au milieu de la rage qui l'accablait, à cause de cette distance qu'elle lui imposait sans le vouloir. Il lui manquait déjà, et elle s'était finalement fait une raison au bout de quelques jours passés dans ce lieu à envoyer balader le psychologue et le personnel soignant : elle avait bel et bien besoin d'aide. Les paroles de Niels lui revenaient en boucle à l'esprit, et elle savait qu'il avait raison, consciente du fait que si elle désirait retrouver l'homme de sa vie comme avant, elle devait s'ouvrir et accepter d'abaisser ses défenses pour que les soignants puissent faire leur travail. Le médecin en charge lui avait lui-même donné un ultimatum, lui indiquant que si elle continuait de faire vivre un Enfer à son équipe, elle allait dans tous les cas se faire virer de son programme de soins et elle avait compris à ce moment là, la raison pour laquelle elle devait rester : pour ne pas décevoir Niels, pour lui montrer qu'elle était capable de se prendre en main pour lui. Alors du jour au lendemain, elle avait arrêté d'éviter tous ses rendez vous avec le psychologue, elle avait arrêté de déverser sa rage et sa frustration sur tout le monde, et elle avait surtout recontacté Niels pour qu'il lui revienne, parce que sans lui rien n'était possible.
Il était le ciment de ses fondations plus que bancales, l'oxygène que ses cellules demandaient et son âme était irrévocablement liée à la sienne, appelant sa présence à colmater les brèches qui y étaient inscrites. Elle culpabilisait, se rendant compte qu'elle entraînait Niels dans sa chute alors qu'il n'y était pour rien dans le malheur qui la touchait, bien au contraire : il se dressait comme son seul rempart contre cette tempête invisible qui voulait la détruire, la voir disparaître dans son propre mal-être pour aspirer la moindre parcelle de bonheur que Niels lui avait offerte. Elle avait essayé de s'ouvrir, comme une fleur sous un soleil d'été après une pluie acide, tentant de mettre des mots sur le mal qui la rongeait à cette personne qu'elle ne connaissait pas mais qui ne faisait que de l'écouter, que de l'aiguiller sur le chemin à suivre, celui de la guérison. En sortant de son rendez vous, elle avait envoyé un sms à l'amour de sa vie, le cœur plus léger, bien déterminée à se rattraper maintenant qu'elle avait arrêté de porter des œillères. Durant ces quelques jours où elle ne lui avait pas dit un mot, elle s'était trop souvent imaginée ses déplacements au travers de l'hôpital qui avait stimulé son envie de le rejoindre et de crier son amour qui était plus que évident, mais elle avait désiré attendre le bon moment pour se présenter à lui, sachant qu'il avait trop subit et qu'il avait besoin de voir une évolution et non une régression. Et c'était aujourd'hui qu'elle commençait à renaître de ses cendres.
Soulagée par sa réponse positive quand il lui avait confirmé sa venue, elle s'était rapidement réfugiée dans la salle de bain pour parfaire son physique, désirant éteindre les effets de sa fatigue sur sa peau, d'illuminer son visage qu'il avait trop souvent vu terne ces derniers temps, parce qu'elle avait cette impression, pour une fois depuis longtemps que sa détresse avait reculé d'un pas, lui permettant enfin de respirer plus profondément, elle qui avait vécu en apnée. Elle s'était placée dans son lit en l'attendant, le cœur battant, désireuse de voir son visage qu'elle admirait tant.
Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
STATUT : i’ll be yours for a thousand lives. (married to sahar ♡)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Ven 17 Mai 2019 - 3:02
Il avait lutté contre lui-même pour ne pas céder à son désir de venir la voir, les battements de son cœur s'affolant dés lors qu'il s'approchait du service dans lequel elle séjournait, espérant intimement pouvoir la croiser, au moins une fois, par hasard, pour s'assurer qu'elle allait bien. Parce-que c'était trop dur pour lui de faire comme si tout allait bien alors qu'il avait encore les échos de leur précédent échange dans la tête, tournant en boucle comme un disque rayé. Il détestait ça, devoir la quitter de la sorte, sans même un mot ni un regard échangé, la peine et la rancœur pour seul arrière-goût. Il avait dû la laisser derrière lui avec cet ultimatum qu'il aurait souhaité ne jamais prononcer, parce-qu'il l'aimait du plus profond de son cœur et que la quitter serait la pire chose qu'il pourrait lui arriver. Mais Niels avait eu cette impression qu'il n'y aurait aucune avancée si elle refusait les soins que les médecins souhaitaient lui prescrire, qu'ils retourneraient chez eux en n'ayant pas avancé d'un seul pas. Et c'était tout ce qu'il voulait éviter, parce-que la chute ne serait plus rattrapable cette fois-ci. Avant de les voir définitivement s'écrouler, Niels avait donc tenté le tout pour le tout, jouant sa dernière carte en espérant qu'elle puisse prendre conscience qu'il le faisait pour eux, et seulement pour eux. Évidemment, les premiers jours avaient été les plus difficiles, parce-qu'il était rentré chez eux, dans leur cocon, sans elle, dans cet endroit qui n'avait pas de sens s'ils n'y étaient pas à deux. Et son absence lui avait été insupportable, la pire qui soit, lui retournant le cœur à chaque fois qu'il se faufilait sous les draps qui n'avaient jamais été aussi froids sans elle. Et à chaque fois qu'il se s'était senti flancher, il s'était forcé à se rappeler pourquoi ils en étaient là et pourquoi il avait dû faire tout ça. Il n'y aurait plus rien de leur relation si Aelya ne se prenait pas en main maintenant, et si c'était déchirant à admettre, Niels savait qu'il n'était pas celui qui arrangerait seul la situation cette fois-ci, parce-que le mal-être de sa petite-amie était profond, hors de portée pour lui. Sans pouvoir s'en empêcher, il avait tout de même harcelé ses collègues de travail à chacune de ses pauses pour savoir comment allait Aelya, s'inquiétant les premiers jours de savoir qu'elle refusait le moindre contact, ce qui ne l'avait pas franchement étonné compte tenu de la façon dont elle avait réagi à son hospitalisation forcée. Puis petit à petit, il avait été mis au courant qu'elle commençait à accepter sa thérapie, se rendant à ses séances avec son psychologue, Niels comprenant immédiatement que la marche vers la guérison était lancée. Et s'il était resté silencieux tout ce temps pour la laisser se concentrer sur elle, il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir cette immense fierté vis-à-vis d'elle, de ses efforts et de son refus d'abandonner. Il était fier de l'aimer, fier de ce qu'elle accomplissait pour elle et pour eux. Et ce jour-là, son portable s'était mis à vibrer dans sa poche, ses yeux pétillant aux mots qu'il avait reçus d'Aelya, ces quelques phrases qu'il avait rêvé de lire depuis tout ce temps parce-qu'il crevait d'amour pour elle, croulant sous le manque qui lui brûlait la peau. Il lui avait écrit en retour, se retenant de ne pas franchir tout de suite les couloirs qui le mèneraient à elle, désirant dans un premier temps s'assurer qu'elle était prête à le voir. Il s'était pris à sourire à son dernier message, impatient que l'horloge indique l'horaire de sa pause pour retrouver l'amour de sa vie qui l'attendait. En tenue de travail, il s'était dirigé vers le service où était Aelya, saluant les infirmières qui furent surprises de voir que cette fois-ci, il marchait directement vers la chambre de sa petite-amie au lieu de passer par elles. Doucement, il frappa à la porte, annonçant son arrivée avant d'entrer dans la pièce, refermant derrière lui pour créer plus d'intimité. Son regard s'était posé sur elle, détaillant son visage, son corps, absolument tout d'elle, ressentant d'autant plus cet horrible manque le percuter. « Hey. » Dit-il simplement, d'une voix douce, un faible sourire s'étirant sur ses lèvres alors qu'il fit quelques pas vers elle, arrivant au pied de son lit. « T'es... vraiment belle. » Ajouta-t-il, lâchant un léger rire légèrement nerveux à ses propres mots parce-qu'il savait qu'il n'avait encore pas pu s'empêcher de le lui faire remarquer. « Comment tu te sens ? » Il aurait aimé venir contre elle, l'embrasser, la prendre dans ses bras, mais il avait sans doute encore trop peur de faire quelque chose de mal, qui pourrait la braquer ou entraver son processus de guérison.
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Ven 17 Mai 2019 - 10:23
Quand elle avait compris qu'il avait inscrit sa signature pour la garder entre les murs de l'hôpital, elle s'était de suite sentie délaissée, accablée par la douleur qui ne la laissait jamais tranquille, son déni l'influençant dans ses pensées en lui faisant croire qu'il avait fait ça pour se débarrasser de sa présence nocive, laissant planer ce sentiment de trahison dans les airs. Dans le fond, elle avait toujours su qu'il ne lui avait jamais fait ça pour la blesser, lui qui s'était donné corps et âme dans son rétablissement, faisant en sorte de garder patience même quand il avait eu envie d'exploser. Quand il avait quitté sa chambre, elle s'était blottie dans les bras de la solitude, ses pensées allant vers Niels, ce qu'ils avaient tous les deux, cet amour qui s'accrochait à sa peau, à ce cœur qui battait de façon irrégulière sans l'homme de sa vie. La colère qui brûlait dans ses veines n'était qu'un symptôme de plus de son déni, de sa volonté silencieuse de retrouver Niels après ces longues heures sans lui, à dormir sans l'écoute de sa respiration tout près de son oreille. Ils ne se touchaient plus et pourtant, sa seule présence suffisait à la calmer la plupart du temps. Plus les nuits solitaires défilaient, plus la frustration augmentait, et Aelya n'avait pas lésiné sur les moyens de faire comprendre à tout le monde à quel point elle rejetait tout le monde, à quel point elle rejetait l'idée même de vivre tant qu'elle ne retrouvait pas son quotidien avec Niels. Elle s'inquiétait pour lui, se demandant comment il gérait son absence, en évitant de penser que peut être bien qu'il la gérait plutôt bien, puisqu'il n'avait plus à porter son fardeau avec elle. Il y avait un tel bruit dans son esprit qu'elle ne s'entendait même plus réfléchir, elle n'arrivait plus à rêver, à part à la vie qu'elle avait besoin de puiser dans les yeux de son petit ami.
Elle était finalement redescendue quelques jours plus tard, se faisant une raison sur son état qui laissait à désirer, que Niels ne désirait plus et qu'elle voulait bannir de son quotidien le plus rapidement possible. Elle devait ré apprendre à s'approprier son corps, celui que son âme avait quitté, la depossédant de sa personnalité, celle dont Niels était tombé amoureux. C'était tout ce qu'elle avait eu en tête quand elle avait décidé de rester à l'hôpital : le reconquérir, le ramener à ses côtés comme s'ils n'avaient jamais été distancés par les problèmes. Elle crevait d'amour pour son être, et elle savait qu'elle serait toujours pleine de ressources quand il s'agissait de se battre pour ses beaux yeux. Ils étaient liés, ils étaient indestructibles, et elle avait envie de prouver au monde qu'ils avaient tous torts de penser qu'ils s'abandonneraient dans l'étreinte du désespoir parce que quand elle le regardait, Aelya, elle voyait dans ses yeux perler les étoiles de l'éternité, leur relation immortelle qui ne connaîtrait jamais de point définitif.
Elle lui avait envoyé un message bondé d'affection pour lui rappeler qu'elle pensait à lui, qu'il était inoubliable, qu'elle avait besoin de l'avoir à ses côtés parce qu'elle ne fonctionnait pas sans lui. Le cœur battant, un léger sourire aux lèvres à chacune de ses réponses, elle l'avait attendu dans sa chambre, impatiente de revoir ses traits qu'elle aimait caresser de son regard admiratif, amoureux. Voyant la porte s'ouvrir lentement pour le laisser apparaître dans l'ouverture, elle avait sourit simplement, les traits animés par l'engouement de leur retrouvaille.
- Salut toi, répondit-elle d'une voix tendre, le regardant arriver jusqu'à elle, au niveau du lit.
Elle sentit son cœur s'activer davantage à son compliment qui la touchait, et qui lui ferait toujours autant d'effet quand ça viendrait de lui.
- T'as toujours les mots qu'il faut pour me faire craquer, ajouta-t-elle, légèrement amusée. T'es très... Attirant dans ta tenue de travail je trouve, lança-t-elle en laissant valser son regard sur toute sa stature.
Elle aurait pu lui sauter dessus de manière passionnée, permettant à ses mains de s'imprégner de sa peau chaude contre la sienne, de ses lèvres qu'elle voulait apprivoiser fiévreusement alors que son regard se teinta de cette lueur envieuse l'espace de quelques secondes. Elle savait qu'elle était toujours en proie à ses démons et qu'elle ne pourrait pas accéder à ses envies aussi facilement parce que l'angoisse n'était jamais loin.
- Je me sens mieux. Surtout maintenant que t'es là, souffla-t-elle doucement.
Elle se redressa pour venir devant lui, ne lâchant pas son regard alors qu'elle rompait la distance entre leurs deux corps.
- Tu m'as manqué. Je suis dingue de toi bébé. Je ferai tout pour toi, et si ça veut dire de rester ici pour qu'on puisse retrouver notre vie à deux, je le ferais, admit-elle en prenant ses mains dans les siennes, les caressant doucement.
Son regard fit le trajet entre ses yeux et ses lèvres qu'elle voulait posséder, l'incitant à tendre sa nuque pour lui donner un baiser, simple, léger, mais c'était toujours mieux que rien.
- Je sais que je te fais vivre un Enfer... J'espère que tu vas bien toi, le questionna-t-elle du regard.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Ven 17 Mai 2019 - 14:32
Il connaissait assez bien Aelya pour savoir qu'elle aurait réagi de la sorte à ce qu'il avait dû faire pour essayer de la protéger. Ils n'étaient pas des adeptes de l'enfermement, sûrement parce-qu'ils l'avaient déjà trop expérimenté par le passé et Niels savait combien il était déchirant pour eux de se retrouver éloignés l'un de l'autre. Mais cette fois-ci, il n'avait pensé qu'à elle, parce-qu'il savait pertinemment qu'il peinerait lui aussi à gérer le manque, n'aimant jamais devoir rentrer chez eux sans pouvoir ressentir sa présence dans l'appartement, lui qui ne savait décidément pas se gérer lorsqu'elle n'était pas avec lui. Pourtant, c'était ce qu'il avait dû faire depuis ces quelques jours, apprendre à vivre avec son absence, avec cette culpabilité sur la conscience à l'idée de l'avoir obligé à rester entre ces murs blancs et froids, sans lui. Et il voulait garder le cap pour elle, espérant qu'elle puisse à son tour comprendre qu'ils devaient tous les deux faire des efforts pour tenter de réparer les pots cassés et sauver ce qu'il y avait à sauver. Parce-qu'il n'accepterait jamais de voir leur relation s'écrouler devant ses yeux sans même avoir pris l'initiative d'essayer de la rattraper avant qu'elle ne se brise. Aelya était tout ce qu'il avait, et si elle partait, il ne s'en remettrait sans doute jamais, voué à errer toute sa vie dans les ténèbres les plus sombres où il accepterait sans doute de s'abandonner pour ne plus jamais avoir à souffrir. Il avait passé son temps à se demander comment elle allait, ce qu'elle faisait, si elle pensait à lui au moins autant qu'il pensait à elle. Parce-qu'Aelya, elle ne quittait jamais son esprit, tapissant les murs de sa pensée pour lui rappeler sans cesse qu'il n'y aurait toujours de la place que pour elle. Quand il avait vu son message s'afficher sur l'écran de son portable, il avait tout de suite compris qu'elle n'était plus en colère contre lui, convaincu que ces quelques jours lui avaient permis de réfléchir, de faire le point sur ce qui importait réellement. Il était rassuré, se laissant volontiers bercé par les mots d'amour qu'il avait relu encore quelques fois, se nourrissant de cet élan d'affection dont il avait été privé depuis trop longtemps. En voyant sa pause arriver à grands pas, il avait pris l'initiative de passer commande pour eux, ayant une idée dans la tête alors que l'heure du repas approchait. Il voulait la retrouver ce soir, lui montrer qu'ils avaient eu raison de prendre cette décision et que même si ça le faisait souffrir, il continuerait de peser le pour et le contre pour qu'à la fin, ils puissent toujours s'en sortir. Se dépêchant de la retrouver, il s'était finalement faufilé dans sa chambre, le cœur battant à l'idée de la revoir après ces longues journées qui lui avaient paru être une éternité. Immédiatement, son regard s'était illuminé alors qu'il se rapprochait d'elle, atteignant la barrière de son lit, un léger sourire flottant sur les lèvres. Il s'amusa de ses mots, prenant le temps de détailler sa propre tenue avant de reporter son attention sur elle. « Tu me préfères comme ça alors ? Ça change du look barman. » Dit-il, une lueur malicieuse traversant ses iris alors qu'il percevait la même admiration dans les yeux de sa petite-amie, lui donnant envie de rompre la distance pour se blottir contre elle et l'étreindre passionnément. Il savait pour autant qu'il était encore trop tôt pour ce genre de retrouvailles, Niels préférant garder ses distances jusqu'à ce qu'elle puisse supporter correctement sa présence. Il la regarda venir vers lui, le regard amoureux, sentant déjà son corps se réchauffer sous ces quelques centimètres qui se rompaient entre eux. « Tu me manques tout le temps. J'suis content que t'aies pris cette décision bébé, je veux vraiment que tu te sentes mieux, c'est tout ce qui m'importe. J'ferai n'importe quoi pour te voir juste sourire. » Il la laissa prendre ses mains, l'incitant à écarter ses doigts pour qu'il puisse y entrelacer les siens, ses yeux regardant les siens déraper sur ses lèvres. Il tendit la nuque pour recevoir son baiser rapide, souriant à ce contact qui lui avait atrocement manqué. « C'est d'être sans toi qui est un enfer... » Souffla-t-il, lui offrant à son tour un léger baiser avant de hocher doucement la tête. « Ça va, t'inquiète pas pour moi. » Il n'avait pas envie de savoir qu'elle puisse se concentrer sur autre chose que sa guérison, conscient que ça lui prenait déjà énormément de temps. Son regard valsa sur l'horloge accrochée au mur derrière elle, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres qu'il mordit légèrement, retrouvant les yeux d'Aelya. « Dis-moi, ça te dirait de t'envoyer en l'air avec un brancardier un peu fou ? » Il garda cet air amusé sur le visage en voyant ses iris le questionner. « Hum, le brancardier, c'est moi. Et quand j'parle de nous envoyer en l'air, c'est au sens propre du terme. » Pouffa-t-il, une de ses mains lâchant la sienne pour doucement caresser son bras. « Tu m'fais toujours confiance ? »
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Ven 17 Mai 2019 - 15:24
Elle se dresserait contre n'importe qui et n'importe quoi dès lors que cette chose entravait sa liaison à Niels, sa vie qu'elle voulait toujours voir liée à la sienne même si ces derniers temps, il avait semblé que son quotidien avait davantage ressemblé à de la survie qu'à autre chose, son sourire s'éteignant peu à peu jusqu'à ce qu'elle ne touche le fond, la respiration en apnée dans cet océan de douleur dans lequel elle était emprisonnée et qui l'avait enfermé dans un certain mutisme parce que dans son esprit, parler n'arrangerait rien, rendrait ses souvenirs beaucoup trop vrais, et elle avait peur de s'effondrer sur elle-même en disant les mots qu'elle n'arrivait pas à dire, qui la révulsaient. C'était pourtant le seul traitement qui lui était destiné ici, dans ce lieu qui la tenait à distance de son quotidien, dans cet endroit où la neutralité régnait, supprimant la présence réconfortante de Niels qu'elle aimait voir accrochée partout, sur les murs, dans ses draps, sur son corps las de ne plus être touché et qui s'asséchait à mesure que leurs contacts se réduisaient. Elle lui en avait voulu pour commencer, transférant sa rage sur lui parce qu'il devenait l'inquisiteur de son enfermement, avant d'offrir ces mêmes émotions sur tout le personnel hospitalier, et pour finir, avoir le déclic, comprenant que la seule personne qu'elle détestait vraiment était morte, et que c'était celle-ci qui l'avait privé réellement de sa liberté. Aelya avait souffert de cette vérité qu'elle avait en réalité toujours connu, mais qu'elle n'avait seulement pas voulu admettre, cachant sa peur derrière une forme d'agressivité pour ne pas qu'on vienne encore une fois la blesser, parce que c'était tout ce qui lui restait, Niels n'étant plus là pour la protéger d'elle-même.
Elle se sentait atrocement seule sans lui, sans sa voix qui agissait comme une berceuse pour endormir son coeur endolori, sans sa douceur pour caresser les pans de son âme en lambeaux, sans son amour auquel elle s'accrochait désespérément comme à un radeau de survie, parce que c'était le cas, il était et restait à lui seul sa raison de vivre. Elle voulait qu'il soit fier de d'elle, et c'était pour cette raison qu'elle avait bien attendu quelques jours pour revenir vers lui, subissant les méfaits du manque bien installé sous sa peau, tout ça pour lui montrer qu'elle avait déjà commencé à changer, qu'elle redevenait peu à peu celle qu'il aimait. Parce qu'elle était déterminée à réussir, à anéantir cette ombre noire qui enveloppait ses bras autour de son être et qui la retenait prisonnière d'un mal dont elle voulait aujourd'hui se défaire, parce qu'elle était prête. Un sourire amoureux s'était inscrit sur ses lèvres quand elle avait lu ses sms, satisfaite et reconnaissante de le voir encore une fois lui donner une chance de se rattraper, parce que cette fois, il n'y aurait aucun retour en arrière. Faisant face à l'homme de sa vie quand il traversa la porte de sa chambre, elle se pinça la lèvre inférieure, amusée par ses mots, le regard bien plus lumineux que la fois où il l'avait laissé. - Mmh... J'ai toujours une préférence pour ton look quand t'as rien sur le corps, j'dois avouer, répondit-elle, joueuse.
Elle le cherchait, comme avant, consciente que ça faisait partie des choses qui faisaient ce qu'elle était même si le chemin serait encore long pour se retrouver en totalité. Elle l'aimait, elle le désirait, ça n'avait jamais changé, simplement son corps qui se mourait sans qu'elle ne puisse arrêter le processus. Avançant vers lui pour s'imprégner de sa chaleur, elle se sentit touchée par la douceur de ses mots. - Je veux pas qu'on se quitte pour ça bébé. Et je t'ai compris. Je sais que tu faisais ça pour m'aider et que t'avais pas l'intention de me faire du mal... Je fais ça pour nous. Je peux tout affronter si on reste ensemble, ajouta-t-elle tendrement.
Ses doigts se lièrent aux siens amoureusement, son regard ripant sur ses lèvres dont elle rêvait jour et nuit de leur contact, impatiente de pouvoir les dévorer sans ménagement. Elle lui offrit un baiser chaste, consciente qu'ils devaient tous les deux prendre leur mal en patience pour ne pas griller les étapes comme ils avaient l'habitude de le faire parce que ça n'arrangerait rien. Mais le simple effleurement de son souffle chaud contre sa peau lui suffisait à lui donner la force d'y croire. - C'est bientôt fini bébé... Murmura-t-elle avant de retrouver encore une fois ses lèvres auxquelles elle avait répondu.
Elle espérait en tout cas, parce qu'elle ne se voyait pas passer des années dans cette situation, et elle comprenait que ce qu'elle devait mettre toutes les chances de son côté en se motivant pour sa thérapie. Elle hocha doucement la tête à ses mots, voyant qu'il n'avait pas tant envie que ça de parler de lui, même si à elle, ça lui importait toujours, avant de voir ses yeux se teinter d'amusement en jetant un coup d'oeil dans son dos. Elle lâcha un léger rire à sa question, ne comprenant pas sur le moment à quoi il faisait allusion, fronçant légèrement les sourcils pour en savoir davantage alors qu'il continua sur sa lancée, Aelya remarquant qu'il avait une idée bien précise en tête. Ses explications lui attisèrent encore plus de questionnements, piquant sa curiosité à vif, elle qui était maintenant intriguée par ce qu'il disait. Elle regarda sa main caresser son bras avant de sourire en coin, le regard amusé par ce qu'il lui préparait.
- Je te ferai toujours confiance, c'est surement ça le problème, le taquina-t-elle.
Ses mains vinrent se balader sur son torse qu'elle caressa, tentant dans son esprit de savoir ce qu'il manigançait.
- J'imagine que tu vas me donner aucun indice, ni me dire ce que tu prépares ? Je me doute que ça fait partie de la surprise. Ca va que j'ai pas trop le vertige, 'fin, à part quand je te regarde mais je m'y suis habituée, lâcha-t-elle d'une voix amoureuse. Je te suis, ajouta-t-elle, curieuse.
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Ven 17 Mai 2019 - 16:59
Il n'y avait rien d'impossible, rien d'inaccessible si c'était pour elle qu'il le faisait. Niels croyait en eux bien plus qu'il ne pouvait croire en lui, fondant tous ses espoirs dans la relation qui les liait et qui lui donnait la force de tenir debout. Il s'imaginait parfaitement la douleur qu'Aelya avait pu ressentir lorsqu'elle avait appris que lui, son seul soutien, celui qui s'était promis de la protéger jusqu'à la fin des temps, avait pris la décision de l'enfermer ici pour son propre bien. Il aurait sûrement réagi de la même manière qu'elle, parce-qu'encore une fois, ils étaient exactement pareils, n'acceptant jamais l'obligation et les règles qu'on leur imposait. Sauf que Niels, il avait dû mettre en jeu leur couple pour arriver à ses fins, lui poser un ultimatum qui lui avait arraché le cœur parce-que ça n'avait jamais été prévu, ni même voulu. Il l'aimait bien trop pour pouvoir la quitter comme ça, la laisser seule avec ses démons alors que les siens ne perdraient pas une seule minute pour venir s'infiltrer dans les brèches de son âme. Il avait compris au fur et à mesure que cette fois-ci, il ne pourrait pas arranger la situation, même avec toute la volonté du monde, parce-que c'était Aelya qui détenait les cartes du jeu dans ses mains, et il n'y avait qu'elle qui pouvait se sortir de son cauchemar. Et lui, il devait l'aider à la guider vers la bonne voie, à prendre les choses en mains pour se sortir de ce gouffre sans fond qui menaçait de l'engloutir à force de se terrer dans un silence destructeur. Tous les jours se ressemblaient depuis la dernière fois qu'ils s'étaient parlés, Niels ayant de plus en plus de mal à garder ses distances, l'envie de lui envoyer ne serait-ce qu'un simple message le démangeant. Mais il devait tenir, pour elle, pour lui laisser le temps de digérer les choses et de comprendre pourquoi ils avaient dû en arriver là. Son message était venu réveiller les battements de son cœur, ressentant déjà les effluves de son amour parvenir jusqu'à lui, réchauffant son âme qui avait cruellement besoin de retrouver son âme-sœur. Il n'avait attendu que ça, qu'elle lui donne l'autorisation de revenir, de lui donner l'affection qui brûlait dans le creux de ses entrailles, ne demandant qu'à lui être adressée. Son regard n'avait pas trompé lorsqu'il avait enfin pu entrevoir le sien, cherchant cette lueur qui l'avait toujours rendu dingue, celle dont il était éperdument amoureux. Immédiatement, il avait compris qu'il retrouvait celle qu'il aimait et qu'il avait toujours aimé, parvenant enfin à la reconnaître, comme si le mur qui s'était immiscé entre eux commençait à s'effriter sous le poids de leur amour. Il avait souri à ses mots joueurs, frissonnant aux visions qu'il avait dans la tête et qu'il s'impatientait de mettre en place, parce-qu'il rêvait d'elle toutes les nuits, de son corps contre le sien et de la liaison de leurs âmes. « C'est un peu tendu pour moi de travailler à poil tu sais, je pourrais peut-être te réserver ça quand on rentrera ? » S'amusa-t-il, prenant cet air innocent qu'elle connaissait parfaitement. Le jeu reprenait entre eux et Niels savait que c'était un grand pas vers le retour aux choses normales, à leur quotidien qui lui manquait cruellement. Son regard l'avait suivi alors qu'elle avait fait quelques pas vers lui, y voyant là son désir de renouer, même si c'était une légère avancée, pour Niels, ça valait tout l'or du monde. « J'suis avec toi. T'es pas toute seule, ok ? On est tous les deux mon amour, ça changera jamais. » Il avait glissé ces quelques mots doux, la regardant toujours avec cet air transi, ses doigts jouant avec les siens, les cherchant comme au premier jour. Son baiser lui déclencha un tumulte sans nom à l'intérieur, lui donnant l'envie de lui rendre, tout aussi subtilement, appréciant la tendresse qui émanait de leur rapprochement. « J'ai hâte de te voir rentrer, si tu savais... » Murmura-t-il, lui faisant savoir qu'il n'en pouvait plus de vivre seul, même s'il ne l'était franchement jamais, parce-qu'Aelya était toujours en lui, ancrée dans sa peau. L'air malicieux, il s'était amusé à réveiller sa curiosité en jouant avec les mots, lui faisant savoir qu'il avait une idée en tête. Son sourire répondant aux siens, il secoua la tête à sa rhétorique, avant de s'amuser de ses mots flatteurs qui lui faisaient toujours de l'effet. « J'peux rien te dire, faut juste que tu me suives. » Lui dit-il, accompagnant ses mots d'un clin d'oeil joueur. « Regarde-moi pas trop alors, ça m'embêterait que tu puisses pas profiter de ta petite surprise. » Il lâcha un léger rire, prenant sa main pour sortir de la chambre sous le regard interrogateur des infirmières. « J'vous la kidnappe pas longtemps. Elle reviendra ce soir, en chair et en os, promis. » Il avait l'air d'un gamin amoureux, heureux d'avoir ces quelques instants devant lui qu'il pourrait consacrer à l'amour de sa vie. En passant devant l'accueil du service, il récupéra la commande qu'il avait passée quelques instants plus tôt, amusé par le regard de plus en plus curieux de sa petite-amie qu'il emmena dans la cage d'escaliers, prenant les devants pour les monter un à un. « J'te promets que ton effort sera récompensé quand on sera arrivés là-haut. » Quelques instants plus tard, ils arrivèrent devant une porte qu'il ouvrit, laissant Aelya se faufiler en première vers l'extérieur qui n'était autre que le toit de l'hôpital, leur laissant une vue panoramique sur la ville. Il arriva derrière elle lorsqu'elle posa son regard sur l'horizon, prenant sa main pour qu'elle se retourne vers lui. « Je voulais que tu prennes l'air un peu, avec moi. Techniquement, on a pas le droit d'être ici, mais bon, tu sais bien ce que je pense des règles... » Sourit-il, posant un regard amoureux sur elle. « Tu veux bien partager ton repas avec moi, ici ? » Lui demanda-t-il, sortant les boîtes de sushis qu'il avait commandées. « Ça va te changer de la bouffe d'ici. »
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Ven 17 Mai 2019 - 19:57
Ils étaient une seule et même âme, Aelya trouvant en Niels ce qui lui avait toujours manqué et qu'il complétait à merveille, comme si elle n'avait été créée que pour lui, que pour que leurs corps ne se fondent l'un dans l'autre dans une harmonie qui n'était même plus à discuter tant elle était plus qu'évidente. Il n'y avait que lui dans sa tête alors qu'elle déambulait dans les couloirs de sa démarche accablée, terrassée par la peine qu'elle n'arrivait pas à canaliser et qui la poussait à s'énerver contre le monde entier parce qu'on la privait de sa présence, et elle avait eu du mal à accepter que ce soit lui qui n'en vienne à provoquer cette distance qui les terrifiait pourtant tous les deux. Elle avait finalement compris au bout de quelques temps que c'était une manière de lui faire voir qu'il valait parfois mieux se séparer pour mieux se retrouver, surtout quand l'ambiance devenait plus que toxique, plus que compliquée à supporter pour l'un comme pour l'autre. Et pourtant Aelya, elle serait capable de s'asphyxier encore pendant longtemps si cela signifiait de noyer ses poumons dans les effluves de son parfum, inexistant entre ces murs. Elle n'attendait que ça, de faire revivre son corps sous l'effet du sien, de lui confier son être tout entier à l'intérieur de ses bras qui savaient toujours la maintenir en sécurité. Elle se sentait justement vulnérable sans lui, à la merci de cet endroit, de ces gens qu'elle ne connaissait pas et qui reconnaissaient sa douleur alors qu'elle n'en avait pas dit un mot. Peut-être que c'était ça qui l'avait mis en colère aussi, le fait que tout le monde la dévisage avec cet air compatissant tandis qu'elle, tout ce qu'elle avait voulu, c'était qu'on lui fiche la paix. Au bout du compte, elle s'était révélée au milieu de cette souffrance, et c'était comme si elle reprenait un nouveau départ, tournant la page d'un chapitre qu'elle voulait voir brûler pour n'en recueillir que des cendres. Son regard vrilla le long de sa stature quand Niels se présenta devant elle, ses yeux qui n'en avaient jamais finis d'admirer son corps comme s'il s'agissait d'une oeuvre d'art. Et c'était ce qu'il représentait pour elle : une merveille, la sienne. Elle se mordit légèrement la lèvre à ses mots alors qu'il inscrivait davantage d'images dans son esprit, ceux dont elle était impatiente de voir de manière concrète. - Comme si j'allais un jour te laisser être à poil devant tout le monde... Secoua-t-elle la tête, feignant l'exaspération. Evidemment, que tu me le réserves pour quand on rentrera, et qu'à moi d'ailleurs, ajouta-t-elle, joueuse.
Elle voulait revenir à ses côtés comme avant, laissant exploser quelques parcelles de sa possessivité qui n'avait de cesse de se montrer quand il s'agissait de lui, la seule personne avec qui elle ressentait de la jalousie. S'avançant à sa rencontre, elle profita du contact de ses mains dans les siennes, le premier contact physique obtenu en quelques jours. Refroidie par son absence, elle avait l'impression que sa peau irradiait contre la sienne alors que sa chaleur s'insurgeait doucement dans son organisme. Elle hocha la tête à ses mots qui ravivaient leur fusion, cette complicité qu'ils avaient en toute circonstance et qu'elle avait envie de regarder éclore jusqu'à la fin des temps. - Mais j'en ai marre qu'on s'éloigne toi et moi. C'est trop dur, avoua-t-elle en soupirant tristement.
Parce qu'elle se doutait bien qu'elle n'allait pas rentrer d'ici quelques heures, qu'elle n'allait pas retrouver son corps rapidement non plus et l'impatience semblait lui brûler les lèvres alors qu'elle se pencha contre les siennes, scellant un baiser tendre et mesuré, tout ce qu'elle n'était pas vraiment à l'habitude. Ça la rendait dingue de se faire violence pour éteindre l'angoisse alors que tout ce qu'elle désirait vraiment était de s'abandonner à corps perdu contre lui. - Ca serait possible d'accélérer les choses, mais ce serait contre tout ce qu'on essaye de mettre en place actuellement. Je crève d'envie d'être avec toi, tout simplement, admit-elle en soupirant, frustrée.
Elle avait besoin d'être avec Niels en tout temps, et c'était d'autant plus frustrant pour elle de se dire qu'elle ne pouvait pas à cause de ses tourments qu'elle n'arrivait pas à gérer. Mais elle avait fini par comprendre que ça n'avait rien avoir avec un abus de faiblesse de sa part. Titillée par la curiosité qu'il avait voulu faire naître par le biais de ses mots, elle se laissa prendre au jeu, cherchant sans vraiment trop faire d'efforts ce qui pouvait bien lui traverser l'esprit même si elle aimait sa prise d'initiative. - C'est compliqué ce que tu me demandes là... Comment on fait quand son petit-ami est trop beau pour ne pas être regardé ? J'en parlerai à mon psy la prochaine fois, s'amusa-t-elle, prenant sa main dans la sienne pour sortir de la chambre.
Elle sourit quand elle l'entendit parler aux infirmières, ne pouvant s'empêcher de ressentir une certaine excitation à ce qu'il avait prévu, ce qui semblait animer son être totalement lessivé par son traumatisme. Elle le suivit au travers des couloirs, le regardant récupérer un sac, ce qui l'incita à froncer les sourcils, de plus en plus curieuse vis-à-vis de ce qu'il lui préparait alors qu'ils arrivèrent devant des escaliers. - J'avais aucune envie de faire du sport aujourd'hui, j'espère que ta surprise est géniale ouais, lança-t-elle, faisant semblant de râler alors qu'elle était plus que contente de profiter d'un moment complice avec lui.
Elle monta un à un les escaliers, suivant toujours Niels avant qu'il ne daigne ouvrir une porte, la laissant le devancer, son regard se projetant sur l'horizon qui s'étendait devant elle et qui lui coupait le souffle. Elle avait l'impression de se sentir libre, apaisée par le contact de l'air frais qui venait caresser son visage. Aelya se retourna quand elle sentit la main de Niels dans la sienne, l'invitant à se retourner pour lui faire face, un sourire amoureux sur les lèvres alors qu'elle comprenait qu'il avait simplement eu envie de lui vider la tête. - J'espère juste que tu le fais parce que j'suis entre autre ta patiente préférée... ? Demanda-t-elle, espiègle.
Elle pouffa de rire à ce qu'il vint ajouter, ne pouvant contredire le fait que la nourriture à l'hôpital était complètement insipide. - Bien sûr que j'resterai ici à manger avec toi mon amour. T'es vraiment le meilleur, ajouta-t-elle, détaillant ses traits avec un regard heureux avant d'emprisonner ses lèvres une nouvelle fois. Merci, ajouta-t-elle contre son visage.
Elle l’entraîna vers le rebord du bâtiment pour qu'ils prennent place, leur permettant en plus de ça de s'imprégner de la vue, le ciel rougissant devant le coucher de soleil.
- Tu crois qu'un jour... On pourrait se débrouiller pour que je passe le week-end dans notre appartement ? J'veux dire, si on me refuse toute autorisation de sortie bien évidemment. Nous et les règles... Ajouta-t-elle, amusée par leur propension à abolir les barrières.
Elle commença à manger, lâchant un soupir de soulagement au même moment. - Putain c'est bon. Pas autant que quand je te dévore toi, mais quand même, lança-t-elle, le regard lumineux.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Sam 18 Mai 2019 - 4:34
Niels avait su que s'ils restaient dans cette impasse, ils finiraient tôt ou tard par exploser et se déchirer sans pouvoir réussir à réparer les dégâts. Alors, il était parti avant que ça ne soit trop tard, avant qu'Aelya et lui ne s'imposent une distance trop importante à réduire. Et si elle pensait qu'il prenait ses distances pour se débarrasser d'elle, il n'en était rien. Il désirait la voir guérir, pensant sérieusement que ce n'était pas lui qui détenait ce pouvoir en main, parce-qu'il avait l'impression qu'elle refusait de s'ouvrir à lui, de mettre un mot sur les évènements passés. Et il la comprenait évidemment, conscient qu'elle avait vécu les pires atrocités dans cette chambre, son cœur se déchirant rien qu'à cette pensée, à ces visions qui le torturaient encore parce-qu'elle n'aurait jamais dû subir un tel traumatisme. Elle avait besoin d'une aide extérieure, professionnelle, besoin d'être écoutée par une personne qui saurait lui montrer le chemin à suivre, lui faire comprendre que la vie ne s'arrêtait pas après tout ça. Parce-que Niels, il l'attendait, il l'attendrait même toute sa vie s'il le fallait, prenant son mal en patience, frémissant au moindre petit avancement dans sa guérison. Il n'en avait pas la confirmation sous les yeux, mais il avait su par ses collègues les progrès qu'avait fait sa petite-amie et il ne pouvait en être que fier, bouleversé par son courage et sa volonté de guérir. Évidemment qu'il aurait préféré éviter les mots qu'il avait prononcé pour la faire réagir, mais maintenant, il comprenait qu'ils avaient réussi à provoquer un déclic dans l'esprit d'Aelya, et c'était tout ce qu'il avait cherché à faire en mettant leur relation sur la sellette. Il avait franchi le seuil de la porte avec le cœur battant, ses yeux la redécouvrant après ces longs jours où il avait dû se contenter des images d'eux qui tournaient dans sa tête, lui permettant de s'imprégner de ces doux souvenirs qui lui permettaient de garder la tête hors de l'eau. L'amour frétillant à travers ses pupilles, il avait légèrement souri à sa remarque et son semblant d'exaspération, arquant un sourcil joueur. « C'est vrai... j'avais oublié que c'était pas ton truc de partager. » La taquina-t-il, croisant ses bras sur son torse. « Ça va que j'accepte d'être rien qu'à toi. » Souffla-t-il, son regard cherchant le sien, ravi d'y voir la même lueur malicieuse, celle qui mettait en avant leur complicité qui revenait de plus belle, comme si elle n'avait jamais été atteinte. Il avait enfin l'impression de la retrouver, son comportement semblant bien plus proche de celui de la femme dont il était tombé amoureux, loin de celle qui s'était murée dans un silence pesant. Il avait posé ses yeux sur leurs mains liées, appréciant de voir ce contact concret, sa peau caressant la sienne avec une tendresse infinie. « Je sais... C'est pas facile pour moi non plus. Mais... j'suis à l'hôpital toute la journée, j'essaye d'être un maximum ici pour sentir que t'es pas loin de moi. J'ai pas envie de rentrer quand je te sais ici mon amour. Mais, cette distance, elle nous a fait du bien. » Admit-il, conscient qu'elle le savait autant que lui parce-que leur relation était devenue presque malsaine avant son hospitalisation, n'ayant plus aucun sens même si les sentiments étaient restés intacts. Parfois, ce n'était plus une question de volonté et c'était exactement ce qu'il s'était produit entre eux. Ses lèvres avaient perçu la douceur des siennes, s'en délectant pour imprimer ce contact qui lui donnait enfin du souffle, même s'il était court, il n'y avait rien de plus plaisant que de sentir son visage aussi près du sien. « On est bien partis bébé, j'suis sûr que ça durera pas longtemps. J'ai trop envie de t'avoir avec moi, tout le temps, mais t'as besoin d'être ici. » Soupira-t-il, conscient que la situation n'était plaisante ni pour elle, ni pour lui, eux qui détestaient se voir l'un sans l'autre, leurs cœurs ne désirant jamais être séparés. Le regard empreint de malice, il avait volontairement attisé sa curiosité, lui faisant comprendre qu'il avait une surprise pour elle, son regard s'éclairant à ses mots qui n'avaient de cesse de le flatter. « Dis-lui que le problème est valable pour moi aussi. Que j'ai du mal à te regarder sans tomber une énième fois amoureux. » Il adorait rentrer dans son jeu, glissant quelques mots tendres à chaque fois qu'il en avait l'occasion, juste pour voir ses traits s'égayer, son sourire s'agrandir. Il prévint les infirmières qu'il embarquait Aelya avec lui, tout le monde dans ce service étant au courant qu'ils entretenaient une relation amoureuse, pas franchement cachée vu le nombre de fois où Niels s'était pointé à l'accueil pour prendre des nouvelles d'elle. Il pouffa à ses mots concernant les escaliers qu'ils allaient devoir monter pour arriver à leur destination finale. « Au pire, si elle est pas à la hauteur, t'auras le droit de me punir comme tu le souhaites. » Ajouta-t-il, d'un air déconneur et malin, atteignant finalement le toit de l'hôpital au bout de quelques minutes, laissant Aelya découvrir la vue à laquelle ils auraient le droit ce soir, rien que pour eux. Sa main rejoignant la sienne, il hocha la tête à ses mots joueurs, ses yeux se baladant sur ses traits magnifiques. « Entre autre, ouais. » Dit-il, en reprenant ses mots, lâchant un léger rire. Il s'attendrit à sa réponse et son geste qui le firent frémir, fermant de nouveau les yeux pour faire perdurer ce bien-être qui s'écoulait dans ses veines alors que ses lèvres étaient venues caresser rapidement les siennes. « C'est toi la meilleure, j'ai de la chance de t'avoir. » Souffla-t-il, retrouvant ses yeux quelques secondes avant de se laisser attirer par sa main vers le rebord, s'asseyant à côté d'elle alors qu'il commença à déballer ce qu'ils avaient pour leur repas, l'écoutant parler. « Dans tous les cas, si on y arrive pas, c'est moi qui resterais, j'crois que ça peut passer inaperçu si j'passe la nuit avec toi. Mais y'a pas de raison qu'on te refuse quoique ce soit si les choses vont en s'arrangeant. » Répondit-il, souhaitant marquer son esprit d'optimisme, lui qui croyait réellement au fait qu'ils puissent bientôt se retrouver si les efforts d'Aelya continuaient de fleurir. Il l'observa manger avec un sourire aux lèvres, satisfait de savoir qu'il lui avait fait plaisir, son regard retrouvant le sien à ses mots qui attisaient bien des images dans sa tête. « Ça remplace mon corps pour l'instant. C'est mieux que rien, non ? » Sourit-il, amusé par cette conversation. Son regard se porta face à eux, sur la ville bercée par cette aura réconfortante, sous ce ciel qui se parsemait de mille couleurs alors que le soleil continuait sa lente descente. « Comment ça se passe tes séances ? » Souffla-t-il, tendrement, cherchant à savoir comment elle se sentait vis-à-vis de tout ça, du fait de devoir s'ouvrir à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. « J'ai passé mes journées à harceler les infirmières qui s'occupent de toi, tu sais. J'crois qu'elles ont fini par me détester d'ailleurs. » Il sortit deux bouteilles de bière du sac de commande, les décapsulant avec son briquet avant d'en tendre une à Aelya. « Tu leur diras pas pour ça, hein ? Déjà que j'suis mal vu, ça serait con d'empirer les choses. »
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Sam 18 Mai 2019 - 15:40
Le temps semblait défiler plus lentement sans Niels, au rythme de ses battements cardiaques proches de l'arrêt, proches du néant, Aelya qui ne savait plus comment vivre lorsque l'amour de sa vie n'était plus là, son absence qui la rendait vulnérable, dont elle ne prendrait surement jamais l'habitude parce qu'ils n'étaient tout simplement pas construits pour la destruction, et pourtant, c'était souvent quelque chose qu'ils s'évertuaient à faire, se détruire pour mieux se reconstruire, pour consolider leur amour matraqué par les tourments de leur destinée enchevêtrée dans l'obscurité comme dans la lumière. Elle avait laissé quelques plumes de ses ailes brisées dans ce combat acharné contre elle-même, son âme pleurant les souvenirs qu'elle possédait avec Niels, son être refusant de tuer leur relation aussi facilement, aussi cruellement, à cause d'un type qui n'était même plus de ce monde et qui justement, la hantait dans chacun de ses cauchemars, comme si elle pouvait encore ressentir les effets de ses mains autour de son cou, cette angoisse qui la prenait à la gorge pour lui couper le souffle. Pour une fois, elle pouvait admettre qu'elle allait un peu mieux, que la brume qui encerclait son être commençait à se dissiper pour laisser perler l'espoir autour d'elle, ces lueurs qu'elle n'avait plus perçu depuis un bon moment, et qu'elle retrouvait également dans le regard de son petit-ami alors qu'il s'était présenté devant elle, suite à sa demande de le revoir. Elle pouffa devant le ton qu'il prenait à ses mots, s'amusant de leur discussion légère. - On peut toujours modifier le contrat puisque ça a l'air de t'embêter, mais du coup, faudra que tu me partages aussi, le chercha-t-elle, une lueur malicieuse dans son regard.
En y réfléchissant, peut-être bien qu'elle n'aurait accompli tout ça pour personne d'autre que pour lui, songeant au fait qu'elle aurait été capable elle-même de mettre un terme à une relation tout ça parce qu'elle n'aimait pas la perte de contrôle qu'un ultimatum impliquait, mais avec Niels, tout était différent parce qu'il était différent. Les mains liées aux siennes, elle sentit son coeur se serrer à ses mots, elle qui n'aurait jamais pensé pouvoir un jour admettre que la distance leur ferait du bien. - Ca devrait pas se passer comme ça normalement... Mais bon, comme tu dis c'est surement un mal pour un bien. J'espère qu'on fait pas tout ça pour rien parce que j'ai aucune envie de me dire que je serais... Différente toute ma vie, admit-elle en plissant les lèvres, perplexe.
Elle avait eu cette impression d'être plongée dans un océan sans fond, sans aucun moyen pour remonter à la surface, comme un sentiment de définitif, de perte d'identité, de ne plus savoir comment faire pour juste respirer et vivre avec ce fardeau inscrit dans l'esprit. Elle se savait apte à affronter ses démons aujourd'hui parce que l'air de rien, elle avait gagné en force par la force justement, à cause du fait qu'elle n'avait aucunement envie de voir Niels lui échapper, lui qu'elle désirait garder toute sa vie à ses côtés. Elle s'était pris à détailler ses lèvres avec un peu trop d'insistance, sombrant contre celle-ci à leur appel qu'elle ne pourrait toujours qu'intercepter, même dans la contrainte de ne pas le faire, elle ne pouvait pas lui résister, se délectant de sa douceur à lui, celle qui se déversait en cet instant dans son organisme pour la faire revivre. Elle soupira en hochant la tête à ses mots qui lui rappelaient l'importance de sa présence ici, sans lui, invitant la frustration à régner dans son esprit, la même qu'elle pouvait ressentir dans le regard de Niels parce qu'ils avaient tous les deux besoin de retrouver leur vie de couple bien qu'elle était loin d'être parfaite, c'était la leur, c'était tout ce qu'Aelya possédait de plus précieux. Elle le regarda attiser sa curiosité en jouant sur les mots, faisant apparaître de l'amusement sur son visage qui répondait au sien, souriant à ses paroles qui la flattaient et la rassuraient sur ses sentiments. - Il a l'air plutôt grave ton problème... Tu devrais toi aussi te faire admettre de force ici et passer tout ton temps avec moi, ajouta-t-elle, joueuse.
Elle le laissa l'embarquer avec lui au travers des couloirs, informant les infirmières au passage, appréciant ce moment où ils n'existaient qu'à deux, comme un relent de ce qu'ils avaient perdus alors qu'elle s'était retrouvée à monter les escaliers, amusée par les mots et la tournure que laissait entendre sa phrase. - C'est fou comme t'as toujours les mots pour me motiver, toi ! Lança-t-elle en souriant malicieusement.
Elle enjambait les marches une à une avant de se retrouver sur le toit de l'hôpital, ses yeux savourant la vue imprenable qui se dressait devant elle, cet horizon à perte de vue qui ne semblait avoir aucune fin, animé par le soleil qui entamait doucement sa chute. Ramenée devant Niels par le biais de sa main, elle ne pût s'empêcher de sourire avant d'emprisonner ses lèvres pour le remercier de ce qu'il faisait pour elle, de ce qu'il était tout simplement, parce qu'il était exceptionnel à ses yeux. - Je te promets que je te reviendrai à cent pour cent mon amour, souffla-t-elle contre ses lèvres, le regard amoureux.
Elle prit sa main pour l'attirer contre le rebord afin qu'ils puissent manger, s'imaginant déjà le retrouver le plus vite possible dans leur appartement qui lui manquait déjà trop comme tout ce qui était assimilé à eux. - Je sais qu'ils me refuseront rien si ça va en s'arrangeant mais... Ca dépend de leur définition à eux. Ce qui est "trop tôt" pour eux le sera peut-être pas pour moi. J'veux pas attendre encore des semaines avant de pouvoir dormir avec toi... J'ai peur de craquer avant, avoua-t-elle, songeuse.
Parce qu'elle savait que le manque allait d'autant plus puiser dans ses ressources, lui demandant encore plus bien de patience qu'elle n'en possédait et qu'elle aurait besoin de souffler dans ses bras pour pouvoir recharger ses batteries convenablement. Commençant par manger, elle ne pût s'empêcher de laisser exploser le bien-être qu'elle ressentait vis-à-vis de ce changement radical de nourriture. - Oui c'est mieux que rien, je pourrai au moins remplacer l'abus de ton corps par l'abus de sushis c'est toujours ça pour le moment. D'ailleurs ta peau est plus assez marquée, ça doit la reposer, ajouta-t-elle en rigolant, laissant son regard valser entre Niels, sa nourriture, le paysage. C'était pas facile au début, j'ai vraiment envoyé balader tout le monde, j'allais pas aux séances, et quand j'ai commencé à y aller, j'l'envoyais quand même balader, et au bout d'un moment j'ai réussi un peu à parler. Il me force pas à parler de ce que j'veux pas mais ça commence à venir sans que je m'en rende compte alors c'est plutôt bon signe, répondit-elle en souriant légèrement.
Elle lâcha un léger rire à sa confession sur son comportement protecteur vis-à-vis d'elle qui l'attendrissait parce que toutes ses pensées n'étaient allées que vers lui également. - T'es aussi chiant en patient qu'entant que brancardier à ce que je comprends, mais j'aime ça, le taquina-t-elle tendrement. J'ai pas arrêté de penser à toi, ajouta-t-elle amoureusement.
Elle sourit en le regardant sortir des bières, enjouée devant tout ce qu'il avait prévu pour eux deux.
- On a l'habitude de partager des secrets toi et moi. Tu me connais, j'suis une tombe, lança-t-elle avec un clin d'oeil. Attends j'vais faire comme dans les films, j'ai une déclaration à te faire, lâcha-t-elle, joueuse, se redressant pour le regarder. Bébé, t'as beau être chiant, insupportable et complètement hors de contrôle, t'es ce qui m'est arrivé de mieux dans ma vie, t'es l'amour de ma vie, le seul avec qui je veux me réveiller et m'endormir, le seul avec qui je veux sourire et pleurer, le seul que je veux jamais lâcher parce que t'es juste incroyable, et que tu mérites que je fasse tout ça pour toi, tu mérites que je t'aime comme une dingue, et de toute façon, c'est tout ce que je sais faire mon amour. T'es l'homme de mes rêves, affirma-t-elle, se débarrassant progressivement de son sourire amusé pour laisser placer à une voix plus tendre, emplit de sincérité.
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MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Sam 18 Mai 2019 - 18:16
Il se rappelait s'être empêché de franchir la porte de sa chambre à de nombreuses reprises, convaincu que ça ne servirait à rien de précipiter les choses, même s'il mourrait d'envie de la revoir. Il n'arrêtait pas de penser à elle, à longueur de journée, à longueur de temps, se demandant comment elle arrivait à gérer son mal, culpabilisant de ne pas être là pour l'aider et la soutenir, parce-que sa main aurait dû être dans la sienne. Mais sa présence était un frein, il le savait, comprenant qu'elle avait d'abord besoin de se retrouver elle-même avant de chercher à réparer leur couple. Parce-que Niels était prêt à l'attendre, toute une vie s'il le fallait, désirant la voir renaître de ses cendres, d'assister à sa renaissance, elle à qui on avait volé l'âme en salissant son corps, en détruisant tout ce qu'elle était. Partir avait été la seule solution qui s'était offerte à lui, ne voyant pas comment il aurait pu l'aider autrement qu'en lui laissant la possibilité de se concentrer sur elle-même, sans avoir à penser au reste. Ça leur avait coûté des nuits qu'ils avaient dû passer seuls, chacun de leur côté, dans les draps qui refusaient de se réchauffer s'ils n'étaient pas ensemble. Il avait dû aussi subir quelques insomnies, s'imaginant la solitude que devait ressentir Aelya dans sa chambre d'hôpital, la même qu'il avait expérimenté lorsqu'il s'était retrouvé cloué au lit après ses accidents. En pénétrant dans la chambre, son regard trouva instinctivement le sien, remarquant déjà qu'il était bien plus lumineux que lorsqu'il l'avait quitté, son cœur se réchauffant devant cette amélioration qui l'animait de joie. « Hum nan, finalement, ça me va très bien comme ça. De toute façon, j'suis trop pudique pour me montrer devant tout le monde. » Dit-il, feignant l'innocence avec ces quelques mots qui ne lui ressemblaient vraiment pas. « T'es à moi, j'veux pas que ça change. » Renchérit-il, arquant un sourcil joueur. Sa possessivité ne s'éteindrait jamais, pas tant qu'il l'aimait à ce point, de manière totalement folle et irraisonnée, conscient qu'il n'accepterait jamais de la voir dans les bras d'un autre que lui. Il dut admettre que la distance leur avait été bénéfique, même si elle continuait d'être déchirante, lui qui aurait sans doute préféré l'avoir contre lui tout le temps, pour la rassurer avec ses mots doux. « J'ai jamais autant cru en quelqu'un qu'en toi bébé. Tu vas y arriver. T'es forte, je sais que tu te bats tous les jours, et j'en doute pas moi, je sais que tu vas te retrouver. » Souffla-t-il, confiant, lui lançant un regard réconfortant parce-qu'il savait combien c'était dur de devoir vivre avec cette incertitude, avec l'impression de faire du sur-place. Mais Niels lui, il était convaincu qu'elle parviendrait à guérir, parce-qu'elle y mettait son cœur, se battant pour quelque chose qui lui importait, consciente que ses efforts auraient un impact sur leur relation de couple. Il avait besoin de la retrouver, de l'aimer comme il se le devait, n'en pouvant plus de réprimer toute cette affection qui n'avait de cesse d'exploser sans pouvoir la trouver réellement. Il avait une montagne d'amour à lui offrir, et il l'avait mis en latence, en attendant qu'elle puisse lentement se réparer, et lui revenir entièrement. Le chemin était encore long, ils le savaient tous les deux, mais Niels était persuadé qu'il en valait le coup, que l'attente finirait par payer et les réunir de nouveau, comme avant. Il lâcha un léger rire à ses mots joueurs, toujours fasciné par sa manière de retourner subtilement la situation et la prendre à son avantage. « Ouais c'est ce que je me disais aussi... j'crois que c'est plus grave que ce que je veux bien l'admettre. Y'a de la place pour moi dans cette chambre ? » Dit-il, rentrant volontiers dans son jeu alors que son regard chercha le sien, comme à son habitude, prenant plaisir à retrouver celle qui faisait chavirer son cœur. Excité à l'idée de passer quelques instants avec elle, il prit les devants, restant silencieux sur la surprise qu'il avait cherché à lui préparer, aussi légère soit-elle. Il savait que ça lui ferait plaisir, autant qu'à lui, eux qui n'attendaient que de voir leur complicité reprendre forme au fil des jours. Le cœur battant, il la laissa découvrir le toit de l'hôpital, un des endroits où il aimait bien traîner quand il avait le temps pendant ses pauses, appréciant toujours le paysage qui s'étendait à perte de vue. Sa réaction le fit frissonner, alors qu'il eut de nouveau le droit à goûter à ses lèvres, s'imprégnant de ce contact qui ne s'enflammait pas, mais qui lui délivrait une dose de bien-être dans les veines. Il hocha la tête à ses murmures, l'amour se lisant dans ses yeux qu'il refusait de dévier des siens, trop subjugué par ses traits qui le passionnaient toujours autant. Attiré par sa main, il s'installa au rebord du bâtiment, à côté d'elle, la laissant piocher dans ce qu'il avait acheté pour eux, pour ce repas qui sonnait comme des retrouvailles. Il hocha la tête à ses mots qui avaient du sens, comprenant qu'il était probable que les médecins n'aient pas la même vision qu'eux sur l'avancée de sa guérison. « On verra bien ce qu'ils en disent. Je meurs d'envie de dormir avec toi aussi, j'pensais même à remplacer quelques collègues de nuit pour pouvoir être avec toi au maximum. » Ajouta-t-il, pensif. Il la regarda manger avec cet air satisfait et amusé, comprenant que cette attention lui faisait plaisir. Il passa sa main dans son cou à ses mots, acquiesçant, lui qui avait vu ses marques disparaître en même temps que les jours avaient défilé. « Faut pas trop l'habituer à ça non plus. Ça porte à confusion de plus avoir de traces sur moi. » S'amusa-t-il, laissant entendre qu'il pourrait de nouveau attirer la gente féminine vers lui s'il ne portait plus ses marques d'appartenance. Il l'écouta parler, comprenant à travers ses mots que ça n'avait pas été toujours facile, qu'elle avait lutté pour ne pas être entraînée dans cette thérapie avant de se rendre à l'évidence. « Une vraie rebelle. » Ajouta-t-il, en faisant référence à ses premières paroles, un léger sourire sur les lèvres. « J'suis fier de toi, tu sais. Je sais que c'est pas facile pour toi, mais tu le fais quand même, t'es la meilleure. » Souffla-t-il tendrement, peinant à manger tant il était occupé à la regarder, absorbé par son visage éclairé par les teintes de couleurs que prenait le ciel. Il pouffa à ses mots, ne pouvant pas les contredire, conscient qu'il avait été un vrai diable ces derniers jours, comprenant la lassitude de ses collègues. « C'est pas grave, ils s'en remettront. Quand c'est important, j'ai aucun scrupule à être insupportable. » S'amusa-t-il, cillant à ses mots amoureux qui s'infiltraient en lui jusqu'à atteindre son cœur. Il lui tendit sa bière, lui faisant un clin d’œil avant d'en boire une gorgée, tournant la tête lorsqu'elle lui fit part de son désir de lui faire une déclaration. Il fronça les sourcils, amusé par son initiative, ne la lâchant pas du regard. Il eut l'impression de se faire couvrir d'amour, croulant sous chaque mot qu'elle prononçait et qui lui était destiné, les battements de son cœur devenant arythmiques, fondant littéralement pour elle. Il resta quelques secondes silencieux, cherchant ses mots qui ne seraient de toute façon jamais assez forts pour décrire tout ce qu'il ressentait pour elle, l'émotion se lisant dans son regard. « Wow. » Souffla-t-il, un faible sourire étirant ses lèvres. « Y'a jamais personne qui m'a dit ce que tu viens de me dire. Et c'est... la plus belle chose que j'ai jamais ressentie. » Il posa sa bière derrière lui, sa main venant chercher la sienne pour nouer ses doigts entre les siens, la regardant avec cet air tendre. « J'ai jamais aimé quelqu'un comme toi. Je pensais même pas que c'était possible pour tout t'avouer. Mais à croire qu'on est jamais à l'abri de surprise. Et toi... t'es tout ce que j'ai toujours attendu, Aelya. J'veux faire ma vie avec toi, t'es l'amour de ma vie, je trouverai jamais quelqu'un comme toi, je le sais depuis que je suis tombé amoureux de toi. » Admit-il, son pouce venant caresser le dos de sa main, son regard dérapant sur ses lèvres. « ... et j'ai très envie de t'embrasser maintenant. » S'amusa-t-il, se pinçant la lèvre, peinant à se retenir parce-qu'il savait qu'un baiser enivré amènerait bien d'autres envies. Il s'avança vers son visage pour déposer un baiser sur sa joue, bien plus chaste, lui faisant savoir par ce geste qu'il se réprimerait pour elle, parce-qu'il n'avait aucune envie de bousculer les choses. « J'avais pas prévu que ça soit aussi romantique mais c'est pas déplaisant finalement. »
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Sam 18 Mai 2019 - 22:07
Elle aurait aimé pouvoir se réveiller dans les draps qu'elle partageait avec Niels, qu'il ne la couvre dans l'étreinte de ses bras en lui disant qu'elle avait simplement fait un cauchemar, que rien de tout ce qu'elle vivait actuellement n'était réel, qu'ils n'avaient jamais changés leur fonctionnement pour apaiser les angoisses traumatiques d'Aelya. Mais à chaque fois qu'elle ouvrait les yeux, c'était dans cette chambre aux murs blancs, dans ce lit trop petit qui ne ressemblait aucunement à la chaleur du sien, et qui était dénué de la présence de son petit ami. Son âme ne se régénérait que lorsque celle de Niels se fondait dans la sienne et elle savait qu'elle ne survivrait jamais à ce qu'elle vivait s'il quittait son quotidien, s'il s'extirpait de sa vie pour de bon, comme si elle n'avait jamais existé pour lui. Elle n'avait aucun mode d'emploi sur la manière de fonctionner sans son amour, sans sa tendresse qui répondait toujours d'une façon ou d'une autre à la sienne. Elle sentait une atmosphère différente entre eux, plus apaisée, plus respirable, comme si la douleur faisait marche arrière le temps d'un instant pour qu'ils puissent s'aimer sans avoir l'impression d'avoir de barrières. Elle pouffa de rire à sa remarque, consciente qu'il exagérait ses dires pour justifier sa position, s'amusant de sa manière de retourner les choses. - Reste pudique, ça me va aussi, tant que tu l'es pas avec moi, répondit-elle, joueuse. J'suis tout à toi comme depuis le premier jour, souffla-t-elle, une lueur sincère et profonde animant son regard.
Ca n'avait jamais changé et ça ne changerait jamais, son coeur battant l'amour qui implosait dans chacune de ses cellules pour lui, qui animait ses nuits et ses jours d'espoir parce qu'elle n'attendait que ça, de le retrouver pour l'aimer un peu plus, un peu mieux, parce que son âme avait tellement souffert qu'elle bâclait la moindre attention qu'elle lui donnait malgré elle, malgré toute l'affection qu'il pouvait trouver dans ses yeux. Ses mots lui apportèrent davantage de force, de courage, parce qu'elle voulait qu'il continue à lui dire qu'il croyait en elle, seul son avis importait à ce point. - Je lâcherais pas bébé, surement pas si tu restes avec moi, j'ai besoin de toi, de nous, je veux que tu continues à m'aimer et à croire en moi comme ça, admit-elle tendrement.
C'était tout ce qu'elle craignait, qu'il ne puisse un jour plus laisser son coeur entre ses mains à force de trop l'avoir brisé, alors qu'elle mourait d'amour pour son être dont elle voulait s'imprégner comme de l'oxygène présent dans l'air, Niels étant la seule étoile qui brillait dans son ciel noir. Animée par le jeu qu'il avait déclaré entre eux en lui indiquant qu'il lui avait préparé quelque chose, elle s'était prise les pieds dans ses filets, tombant tête la première dans l'effervescence de son charme qui opérait toujours et définitivement sur elle. - Je peux en faire de la place. Je peux devenir décoratrice d'intérieur si c'est pour te ramener ici et que tu te sentes bien. On pourrait presque faire une copie de notre appart' dans ma chambre, on en serait capable. Parce que de toute façon, moi j'suis chez moi dès que t'es avec moi, avança-t-elle amoureusement. Juste que... Le lit est petit. On dormira collés à l'un et l'autre, dommage, ajouta-t-elle, feignant la déception.
Ils vivaient tous les deux avec peu de choses finalement, et pourtant, dans le chaos de leur vie, ils arrivaient toujours à se sentir en sécurité tant qu'ils pouvaient se blottir contre l'un et l'autre, Aelya peinant d'ailleurs ces derniers temps à vivre sans la chaleur de sa peau contre la sienne. Prenant sa main, elle le laissa l’entraîner avec lui, le suivant à l'aveugle sans savoir ce qu'il lui réservait alors qu'ils montèrent tous les deux les escaliers pour se retrouver devant une vue imprenable, à couper le souffle, et pourtant, là avec lui, elle avait enfin l'impression de respirer, de ne plus s'épuiser dans l'apnée de ses jours qui l'asphyxiaient, de redevenir cette personne qu'elle avait laissé derrière elle dans la souffrance. Ses lèvres retrouvèrent les siennes dans un baiser chaste mais sincère malgré le fait qu'il animait une certaine frustration qui ne faisait que de prendre de l'ampleur. Sombrant les parcelles éclairées de ses iris grâce au soleil, elle peinait à détacher son regard de ses traits qui l'émerveillaient, qui l'accablaient tant elle y trouvait beaucoup trop de beauté pour toute la saleté présente dans ce monde. Assise sur le rebord du bâtiment, elle le laissa déballer leur nourriture, fronçant curieusement les sourcils à ce qu'il vint lui répondre, touchée par ce qu'il était prêt à faire pour rester le plus possible à ses côtés.
- Tant que tu t'épuises pas mon coeur... Dans tous les cas quand tu fatigues, tu peux toujours venir me voir et je prendrais soin de toi, je réchaufferai le lit et tu viendras te reposer avec moi, comme avant... Souffla-t-elle, son regard se parsemant d'une lueur nostalgique devant toutes ces nuits qu'ils avaient passés ensemble à se bercer au rythme de leurs respirations.
Savourant le repas qu'il lui avait amené pour eux deux, elle ne pût que montrer à quel point ça lui faisait plaisir avant de s'intéresser à son cou qu'il toucha et qui était bien trop vide à son goût.
- T'inquiètes pas, j'vais arranger ça rapidement, j'laisserai pas ça traîner, c'est trop dangereux, répondit-elle, feignant un air grave.
Que ce soit l'un comme l'autre, ils n'étaient tous les deux plus habitués à se voir sans leurs marques, ces tatouages qui représentaient leur passion, leur alliance. Elle s'était confiée sur l'allure de ses journées depuis qu'elle était arrivée, où elle était passée de l'agressivité la plus totale à la docilité suite à son déclic. Elle sourit légèrement à sa remarque, touchée par ses mots qui l'inspiraient pour continuer. - Merci mon amour. C'est grâce à toi tout ça, admit-elle tendrement, rejoignant son regard qui brillait et dans lequel elle adorait se noyer.
Elle rit légèrement à sa remarque, secouant la tête alors qu'il justifia son comportement envers le personnel hospitalier.
- Nan bébé, t'as aucun scrupule tout court, le corrigea-t-elle, amusée.
Elle prit sa bière qui lui tendit, la posant à ses côtés avant de se redresser quelques secondes plus tard avec une idée en tête, elle qui avait besoin de lui offrir l'attention et l'affection qu'il méritait et qu'elle gardait en elle depuis des jours. Elle avait ouvert son coeur, lui discernant tout l'amour qu'elle y avait recueilli, voulant qu'il sache à quel point il était extraordinaire à ses yeux, ceux-ci brillant sous l'effet de tout ce qu'elle lui disait. Elle sourit presque timidement à sa réponse, laissant apparaître une certaine vulnérabilité alors qu'elle l'admirait toujours, prenant ses mains dans la siennes. Son coeur s'était mis à battre plus vite sous l'effet de ses mots, fondant pour la douceur et l'amour qu'il lui administrait à haute dose dans ses veines. Elle se mordit la lèvre sous l'effet de sa frustration alors qu'ilvint déposer un baiser sur sa joue, parce qu'elle aussi, elle avait ce besoin de l'embrasser avec passion, n'en pouvant plus de retenir les flammes qui agitaient son organisme. - Je compte bien rester ton premier et ton dernier amour, bébé. Je compte bien tout faire pour te rendre heureux parce que sans toi, j'vois pas d'avenir, j'vois rien sans toi mon coeur, souffla-t-elle, émotive.
Elle sourit à ce qu'il vint ajouter, laissant ses mains glisser sur son torse, comme si elle venait reprendre possession de chaque courbe qui passait sous ses paumes, regardant le trajet de ses doigts avant de redresser le regard vers le sien. - Tu sais ce qui est pas déplaisant ? Ce qui va suivre dans quelques secondes... Lâcha-t-elle, laissant quelques secondes s'écouler, les pupilles dilatées par l'urgence.
Elle avança son corps contre le sien, passant ses mains autour de son visage pour emprisonner ses lèvres de manière plus fiévreuse, plus passionnée, son souffle s'entrechoquant contre son visage, ses lèvres redécouvrant les siennes avec toujours plus de ferveur, oubliant tout ce qu'elle avait dans la tête et le monde entier autour d'elle. Il n'y avait plus qu'eux, plus que cet amour qui agissait comme un cocon protecteur autour de son angoisse qui se taisait en cet instant. Ses lèvres se détachèrent des siennes, Aelya étant à bout de souffle, réfugiant ses baisers dans son cou pour le marquer, inscrire sa possession, avec une seule envie : continuer à abolir toutes les limites pour repousser son traumatisme le plus loin possible, prenant le risque de se voir affectée par ces images.
- Je t'aime, murmura-t-elle dans un souffle, tout près de son oreille.
Elle trouva son regard le temps de quelques secondes, juste avant qu'une voix plutôt agressive provenant d'un agent de sécurité ne les interpelle : - Hé, vous ! Vous n'avez rien à faire là !
Levi Wheeler
MESSAGE : 25027 ICI DEPUIS : 18/06/2018 CRÉDITS : endless love (av), awona (sign), strangehell (icons)
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Dim 19 Mai 2019 - 3:22
Ils avaient tous les deux dû s'habituer à ces réveils sans tendresse, sans affection, alors qu'ils se voyaient séparés par des kilomètres, Niels ouvrant les yeux dans ce lit dans lequel il n'arrivait plus à se réchauffer sans elle. Il imaginait que ça devait être pareil de son côté, qu'elle devait espérer avant chaque réveil qu'elle ne vivait qu'un mauvais cauchemar, avant de se rendre compte que tout cela était malheureusement bel et bien réel. Il aurait du s'y attendre, au fait que le destin leur réservait encore des épreuves compliquées, comme pour les tester, tester la fiabilité de leur amour qui pourtant, représentait le monde entier aux yeux de Niels. Elle était tout ce qu'il possédait, son seul trésor, l'unique qu'il souhaitait garder le plus longtemps parce-qu'il savait pertinemment qu'on ne tombait pas sur une perle rare à chaque coin de rue. Son regard avait réussi à s'illuminer en rencontrant le sien, en y percevant cette lueur qui lui faisait comprendre qu'il y avait du changement, que son esprit paraissait bien moins tourmenté, comme allégé. « Je risque pas de l'être avec toi. Ça serait trop bête de porter quelque chose quand je sais que j'peux avoir tes mains sur moi. » Ajouta-t-il, joueur, presque provocateur, retrouvant cette complicité qui ne s'était finalement jamais éteinte, qui avait semble-t-il était cachée par les nuages sombres de leurs angoisses. Il adorait l'entendre lui affirmer qu'elle était à lui, comme si c'était la mélodie la plus douce que ses oreilles aient été données d'entendre, son cœur s'activant à l'idée qu'ils étaient toujours unis, comme depuis le premier soir. C'était quelque chose qu'il avait toujours su et pourtant, l'entendre d'elle avait un autre goût, une autre sensation, parvenant à le rassurer beaucoup plus. Il n'avait pas pu s'empêcher de lui montrer combien il était fier de ses efforts, subjugué par sa force et son mental qui ne pêchaient jamais lorsqu'il s'agissait de les sauver, Niels se sentant extrêmement reconnaissant vis-à-vis des sacrifices qu'elle avait dû faire pour que les choses puissent rentrer dans l'ordre. « J'irai nul part mon cœur. Et je continuerai tous les jours à croire en toi et à t'aimer. Tu mérites tout ça bébé, j'suis trop fier de savoir que t'es à moi. » Souffla-t-il, amoureux, ses mains continuant à caresser les siennes, son contact lui ayant bien trop manqué. Elle n'avait aucune raison de croire qu'il finirait par partir, parce-que c'était encore la dernière solution envisagée, Niels refusant de la voir se concrétiser, lui qui n'avait aucune envie, ni aucune motivation de reprendre un quotidien sans l'amour de sa vie, sans son souffle de vie. Et si c'était pourtant ce qu'il avait essayé de lui faire comprendre en la mettant face à cet ultimatum, il savait pertinemment qu'il se serait détruit au passage si leurs chemins avaient dû se séparer. Il se mordit la lèvre à ses mots, amusé par le ton qu'elle prenait pour l'inciter à venir s'installer avec elle dans cette chambre, comprenant qu'ils pourraient très bien s'aimer dans cette pièce aussi vétuste soit-elle, parce-que leur amour n'avait pas de frontières, ni de limites. « En effet, c'est dommage. Mais bon, on a pas le choix, ma maladie est trop grave, faut absolument que je reste ici moi aussi. » Souffla-t-il, feignant l'innocence alors qu'il fit mine de tâter le matelas du lit médical, retrouvant le regard amusé d'Aelya. « Ça va, j'crois que ça peut supporter nos deux poids. Faut voir l'avantage, au moins on aura pas froid à deux dans ce lit. » S'amusa-t-il, imaginant son corps contre le sien dans cet espace aussi restreint, vision qui ne lui posait d'ailleurs aucun problème, surtout lorsqu'on savait combien son contact lui manquait. Il aurait vécu partout avec elle, n'ayant aucun mal à s'imaginer dans tous les coins du monde, dans n'importe quel lit tant qu'il le partageait avec elle. Il avait compris qu'il n'appartenait à aucun endroit si ce n'était à la ville dans laquelle respirait sa petite-amie, ne désirant qu'être là où elle était, pour continuer de regarder vers la même direction qu'elle. Il avait laissé sa curiosité se former autour de ses non-dits, prenant un malin plaisir à faire monter la tension en s'adressant entre autre aux infirmières, puis en l'attirant avec lui dans la cage d'escaliers, lui faisant savoir que sa surprise sur trouvait au dernier étage. Il s'était imprégné de sa réaction lorsqu'elle avait aperçu la vue qui s'offrait devant eux, satisfait de savoir qu'elle était aussi subjuguée que lui par le paysage, par l'instant qu'ils allaient pouvoir passer ensemble, après ces longs jours à crouler sous le manque. Son baiser, bien que léger, lui provoqua de nombreux frissons, ceux qui ne manquaient jamais de le faire frémir dés qu'elle se rapprochait un peu plus près de lui. Il prit place avec elle pour commencer à manger, se rapprochant du bord pour avoir une vue encore plus époustouflante, bien que celle qui retenait le plus son attention était assise à côté de lui. Il sourit à ses mots qui cherchaient encore une fois à le préserver, s'imaginant venir se reposer à ses côtés pendant ses pauses, pouvant déjà percevoir sa chaleur irradier contre sa peau. « Tu sais que ça motive à vouloir s'épuiser ce que tu me dis ? J'ai très envie que tu prennes soin de moi, j'crois que je vais redoubler d'efforts pour avoir une excuse de venir dans ton lit. » La taquina-t-il, percevant les effluves nostalgiques de son regard qui le percutaient, se remémorant lui aussi toutes ces nuits où ils s'étaient ressourcés l'un contre l'autre, sans penser une seule seconde à autre chose qu'à la régularité de leur respiration qui les berçait. Il passa ses doigts sur son cou lorsqu'elle lui fit la remarque que toutes ses traces avaient disparu, rêvant déjà de la voir lui en donner de nouvelles, parce-qu'il adorait porter sa marque, comme s'il l'avait constamment sur lui à chaque fois que ses lèvres lui laissaient une trace de leurs passages. Il sourit tendrement à sa remarque, flatté par la façon dont elle le voyait alors qu'il savait pertinemment que c'était grâce à elle et à sa force qu'ils en étaient là aujourd'hui, à recoller les morceaux. Il pouffa de rire à sa remarque, hochant la tête parce-qu'il savait bien qu'elle n'avait pas tort, lui qui se faisait toujours remarquer pour sa spontanéité. « C'est pas faux. Au pire c'est pas grave, s'ils sont pas contents, c'est pareil. » Ajouta-t-il, conscient qu'il pouvait parfois abuser dans sa façon de faire les choses ou de les dire, ne mettant jamais vraiment de filtre et ne passant jamais par quatre chemins. Il l'avait regardé se redresser avec un air curieux, se demandant ce qu'elle comptait lui dire de si important, son cœur s'emballant à l'instant où elle ouvrit la bouche pour lui rappeler tout ce qu'elle ressentait pour lui, ces choses qui le percutaient aussi et qui lui faisaient comprendre combien il l'aimait, combien il n'était absolument rien sans elle. Il cilla à ses dernières paroles, venant déposer un baiser sur sa joue pour éteindre l'envie de l'embrasser avec bien plus de passion, persuadé que ça n'était pas le moment de précipiter les choses. « Tu me rends déjà heureux mon amour. Rien qu'en existant. Je veux personne d'autre que toi. » Ajouta-t-il amoureusement, prenant une inspiration plus ample en sentant ses doigts glisser sur son torse, électrisé par son contact qui lui manquait cruellement avant de capter de nouveau son regard à sa remarque, cherchant à savoir ce qu'elle avait derrière la tête. Puis contre toute attente, elle plaqua ses lèvres contre les siennes, le prenant de court dans ce baiser qu'il n'avait pas vu venir, et qui le faisait littéralement fondre sur place, son cœur s'activant à ce contact qui nourrissait son âme. Le souffle court, il passa ses bras autour de sa taille, emporté par la fougue de ce moment dont il avait rêvé, ses lèvres s'abandonnant aux siennes jusqu'à ce qu'ils ne viennent à le rompre, leurs respirations saccadées, soupirant en percevant ses lèvres glisser dans son cou, incapable de retenir cet afflux de bien-être. « Bébé... Moi aussi je t'aime... » Murmura-t-il, fermant les yeux pour s'imprégner de ce moment qui valait tout l'or du monde à ses yeux, comprenant qu'ils venaient de franchir une nouvelle étape vers la guérison en partageant ce baiser digne de ce nom. Et alors qu'ils semblaient avoir quitté la terre ferme, une voix vint vite les faire redescendre de leur petit nuage, Niels comprenant rapidement qu'ils venaient de se faire repérer par un agent de sécurité. « Merde, faut qu'on parte ! » Lâcha-t-il dans la précipitation, n'attendant pas une seule seconde pour prendre la main d'Aelya et se diriger vers la sortie la plus proche qu'il connaissait, la laissant prendre les devants pour descendre les escaliers, entendant les pas précipités de l'homme se rapprocher d'eux. « Désolé bébé, j'aurais bien aimé que ça dure plus longtemps... » Ajouta-t-il, le souffle court provoqué par leurs pas rapides qui descendaient les escaliers, Niels ouvrant la porte du premier service qu'il trouva, courant avec elle dans les couloirs, amusé par cette montée d'adrénaline qui pulsait dans ses veines avant de jeter un coup d’œil pour pouvoir trouver un brancard et essayer de tromper l'homme sur leurs identités. « Viens, allonge-toi ici et sois le moins suspecte possible. » Il tenta de contrôler sa respiration encore bousculée, tirant le brancard comme s'il transférait sa patiente alors que l'homme débarqua à ce même moment dans le service, ses yeux faisant des aller-retours autour de lui, à la recherche des fugitifs, sans comprendre qu'ils n'étaient autre qu'Aelya et Niels, qui se fondaient parfaitement dans le décor. L'homme grogna en pensant avoir perdu leur trace, retournant dans la cage d'escaliers pour continuer sa recherche, provoquant le rire de Niels, son regard retrouvant celui d'Aelya. « On a eu de la chance. C'est un coup à ce que je me fasse une nouvelle fois virer ça. » Dit-il, sans se prendre réellement au sérieux, gardant Aelya sur le brancard qu'il poussa pour retrouver le service où elle séjournait. « Tout ce que je regrette, c'est qu'il nous ait coupé au pire moment. »
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Dim 19 Mai 2019 - 12:15
Elle avait passé ses jours à se noyer dans le torrent de larmes qui s'écoulaient sur sa peau affamée de sa tendresse, à lui, celui qui la nourrissait d'espoir et d'affection depuis le début, celui qui lui avait donné l'habitude de prendre son âme comme refuge quand elle se sentait menacée, son étreinte qui représentait sa seule maison quand elle n'avait nulle part où aller pour éteindre ses peines comme un incendie qui ravageait son coeur mortifié, en cendres. Blottie dans son calvaire, elle s'était trop souvent demandée comment lui allait, parce qu'il restait solide pour elle, pour qu'elle puisse maintenir son être à flot qui menaçait toujours de partir à la dérive dans des eaux troubles où elle était seule à se débattre avec la houle déchaînée. Les yeux accrochés à son sourire, elle s'imprégnait de ce vent de sérénité qui passait entre eux, l'animant de bien-être. - Si tu savais comme je rêve de te toucher bébé d'ailleurs... Admit-elle d'une voix profonde, le regard animé.
Chaque parcelle de sa peau qu'elle connaissait par coeur lui manquait, regrettant de ne plus imprimer sa douceur dans le creux de la pulpe de ses doigts, son corps qui n'avait plus aucun secret pour elle, qu'elle aimait parcourir comme si à chaque fois qu'elle s'échappait dans ses bras, elle redécouvrait son être comme du plus beau paysage qui lui avait été donné de voir. C'était le cas, et il constituerait toujours sa plus belle échappatoire. Sa réussite aurait sans doute le goût de ses lèvres sur les siennes, de la chaleur de son âme imprégnée dans celle d'Aelya.
- Je suis trop fière de voir tout ce qu'on a accomplit ensemble, toi et moi. Je peux que croire en nous, je peux que t'appartenir pour le restant de mes jours, répondit-elle tendrement, rassurée par ses mots qui faisaient des ricochets dans son coeur meurtri.
Il ne se rendait surement pas compte de l'impact qu'avaient ses mots qui ne faisaient qu'alléger le poids de ses blessures, les soignant pour mieux les faire cicatriser, comme si elle pouvait sentir chaque fêlure se refermer pour stopper l’hémorragie de ses émotions tranchantes. Elle voulait l'aimer partout, même dans ce lieu foulé par la mort où elle ne pouvait que reprendre vie sous l'effet de sa présence, Niels représentant encore et toujours à lui seul la raison de tous ses combats. Elle l'écoutait parler et tâter le matelas avec un sourire malicieux sur les lèvres vis-à-vis de tout ce qu'ils s'inscrivaient dans leurs esprits par le biais de leurs paroles égayées par leur désir d'être ensemble.
- J'suis pas médecin mais j'pense qu'en effet t'as atteint un stade bien trop critique pour que ça soit négligé, s'amusa-t-elle. Et j'me fais pas de soucis, j'ai jamais froid avec toi, tu me donnes souvent trop chaud, tellement, que tu m'en donnes le tournis, ajouta-t-elle d'une voix plus fiévreuse.
Elle était malade depuis un bon moment maintenant, atteinte d'un mal qui ne portait que son prénom et dont les effets étaient plus que réels, lui causant de trop nombreuses palpitations au moindre de ses regards, des vertiges dès lors qu'il posait ses lèvres sur les siennes, un violent coup de chaud à chaque fois qu'il l'étreignait, qu'il possédait son corps entre ses mains. Et elle aimait ça. Elle se complaisait dans cette délicieuse souffrance. Elle se laissa prendre dans son jeu, traversant les couloirs en gardant cet air curieux et amusé sur le visage jusqu'à gagner le toit de l'hôpital, ses yeux captant la lumière du ciel rougie par le coucher de soleil, et par sa lumière à lui, celle qui dansait autour de Niels comme d'un aura magnifique qu'elle ne pouvait qu'admirer, son coeur se réfugiant au bord de ses lèvres quand elle le regardait, l'invitant à lui confier les effluves de son amour par la douceur d'un baiser qu'elle lui offrit, puisant son bonheur dans ce contact pourtant si succinct. Posée à ses côtés pour se délecter de son repas et de son image qu'elle peinait à lâcher du regard, elle secoua la tête négativement à sa remarque, un léger sourire sur le coin des lèvres. - T'as besoin d'aucune excuse pour que je prenne soin de toi. T'en as jamais eu besoin. Parce que c'est toi. J'aimerai que tu puisses venir tous les soirs dormir avec moi. Je prendrais tellement soin de toi que tu voudras même plus t'échapper et tu resteras avec moi à l'infini, rêvassait-elle, le regard perdu entre le paysage et lui.
Elle désirait le garder contre elle jusqu'à la fin de ses jours, elle qui comprenait que son corps n'était fait que pour rester blotti dans le creux du sien, cette réalité l'ayant percuter dès leurs premiers rendez-vous, même si elle s'était trop souvent évertuée à leur trouver des excuses pour éviter de penser à ces sentiments naissants et explosifs qui se retrouvaient sur sa peau. Elle voulait le marquer de son amour comme elle avait toujours eu l'habitude de le faire, détestant l'idée qu'il ne la porte plus sur lui, même si pour sa part, il était ancré dans son organisme. Aelya sourit à ce qu'il vint ajouter sur son comportement, lui qui se fichait trop souvent des conséquences de ses actes, comme elle, tant que ça les favorisait eux. Prenant la bière qu'il lui tendit, elle en but une à deux gorgées avant de se redresser dans l'envie de déballer tout ce qu'elle avait sur le coeur et qui le concernait lui et lui seul, l'homme de tous ses désirs, de sa vie, de ses rêves, celui qu'elle voulait jusqu'à la fin. Touchée, elle s'était laissée entraîner dans l'effervescence de ses mots qui la percutaient profondément, déclenchant des soubresauts dans son myocarde. Fermant rapidement les yeux au contact de son baiser sur sa joue qui lui donnait simplement envie de briser ses chaînes, elle hocha doucement la tête à ses paroles. - Alors me fais plus croire qu'on pourrait un jour se séparer... Ajouta-t-elle, émue, faisant référence à son ultimatum.
Ses mains partirent à la découverte de ses courbes masculines qu'elle aimait sentir sous ses doigts, son regard cherchant le sien avant qu'il ne s'embrase, l'incitant à rompre le peu de distance qu'il y avait entre eux pour se jeter à corps perdu contre ses lèvres qu'elle goûtait avec plus d'intensité, approfondissant l'échange en nouant ses bras autour de sa nuque, laissant son souffle se mêler au sien, gagnant en chaleur dans la passion palpable alors qu'elle frissonnait au contact de ses bras qui l'enroulait de manière protectrice. Ses mains glissèrent sur ses flancs pour lui permettre de grignoter amoureusement son cou qu'elle voulait voir rougir sous l'effet de ses sentiments, fondant pour ses mots doux qui répondaient aux siens, comme une douce mélodie qu'elle aimerait toujours écouter. Ce moment vint toucher à sa fin lorsqu'ils furent surpris par un agent de sécurité, Aelya empoignant la main de Niels pour le suivre dans leur fuite avant de la lâcher pour descendre les escaliers rapidement, entendant les pas de l'homme qui les pourchassait dans leur dos. - T'as pas à t'excuser, c'était parfait, ajouta-t-elle, le souffle haletant.
Elle courut avec Niels au travers des couloirs, s'amusant des regards interrogateurs qu'on pouvait leur lancer alors qu'ils s'élançaient tous les deux à vive allure, agitée par cette décharge d'adrénaline qui la sortait de sa torpeur avant de regarder Niels tirer un brancard rapidement. Elle hocha vivement la tête à ses recommandations, se retenant de rire même si son regard parlait à sa place, ne sachant si elle se sentait capable de jouer la comédie en cet instant. Elle se mordit fermement la lèvre inférieure pour se concentrer sur son rôle alors que Niels poussait tranquillement le brancard, remarquant qu'il essayait de contenir sa respiration saccadée. Aelya entendit l'homme grogner dans leur dos, en déduisant par le son de ses pas qu'il faisait machine arrière. Son rire s'invita à celui de Niels avant qu'elle ne vienne secouer la tête, amusée par leur propension à toujours se mettre dans des situations impossibles. - T'aimes trop prendre le risque de te faire virer bébé j'ai l'impression, le taquina-t-elle, tendant la nuque pour le regarder. On en aura d'autres des moments comme ça bébé, surtout si tu viens dormir avec moi... Ce soir ? Lança-t-elle, feignant l'innocence dans sa proposition.
Aelya le laissa l’entraîner jusqu'à sa chambre, descendant à ce moment là avant de prendre sa main, l'autre se chargeant d'ouvrir la porte avant de faire volte face pour retrouver ses lèvres dans un baiser passionné, ses mains tirant sur les pans de son t-shirt pour le voir se coller d'autant plus à elle. - Je sais pas comment j'ai fait pour survivre sans tes lèvres... Murmura-t-elle entre deux baisers.
Levi Wheeler
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Dim 19 Mai 2019 - 17:39
C'était comme s'il avait pu percevoir sa souffrance même à distance, ce sentiment d'abandon que son départ avait laissé planer derrière lui lorsqu'il avait prononcé ces derniers mots lourds de sens, lui suppliant silencieusement de prendre les choses en main parce-que lui en était incapable. C'était un appel au secours qu'il lui avait lancé, sans qu'elle ne le sache, lui demandant de les sauver, de se sauver elle-même comme si tout ne reposait finalement que sur ça, sur son bien-être. Il allait leur falloir du temps pour apprendre à renouer ce lien qui leur était si précieux, Niels refusant de le délaisser et de le regarder faner devant ses yeux impuissants. Il avait tenté de réanimer son sourire, cherchant à voir son visage s'éclairer comme un besoin essentiel, afin de se persuader qu'elle allait mieux, qu'ils n'avaient pas fait tout ça pour rien. Il eut l'impression de perdre peu à peu son envie de rester sage vis-à-vis d'elle, ses pupilles se dilatant à ses mots qui ne faisaient que d'enflammer sa bonne volonté, cherchant probablement à la réduire à néant. « Me dis pas ça... » Souffla-t-il, ses yeux détaillant ses traits, se concentrant sur ses yeux, puis ses lèvres qu'il avait envie d'effleurer avec ses doigts, pour caresser leur courbure. Son corps appelait déjà le sien, sans même qu'elle n'ait encore le temps de le toucher, comme si c'était instinctif, naturel, quelque chose qu'il était incapable de contrôler. Il avait tendrement souri à ses paroles qui réanimaient la flamme de l'espoir dans le creux de son cœur, cette même flamme qui s'était vue vaciller sous un vent glacial quelques jours auparavant. Il se laissait à présent bercer par tous ces mots qu'il ne voulait jamais oublier, préférant les inscrire dans un coin de sa tête et y songer quand les doutes viendraient l'accabler. L'ambiance semblait bien plus détendue, chargée d'amour qu'ils n'avaient pas pu se délivrer pendant ces longs jours, ces longues heures que Niels avait vu passer, les consacrant à elle qui n'avait jamais daigné quitter son esprit, son cœur lui réclamant de la chercher du regard pour ne plus avoir à souffrir de ce manque infâme qui le percutait dés lors qu'il se retrouvait seul. Il s'était approché du matelas avec un sourire joueur, lui laissant penser qu'ils pourraient très bien tenir à deux dans ce lit médicalisé, eux qui avaient de toute façon l'habitude de dormir l'un contre l'autre, ne se plaignant jamais de là où ils pouvaient dormir tant qu'ils étaient ensemble. « Pas sûr que les infirmières seraient très contentes, mais bon... on s'en fout un peu, non ? » S'amusa-t-il, lançant un clin d’œil à Aelya, lui faisant savoir qu'il se contrefoutait des règles, son regard s'embrasant à la remarque qu'elle ajouta et qui déclenchait un tumulte sans nom dans son organisme. « Tu me diras alors, si jamais t'as vraiment trop chaud, j'essayerai de pas t'enflammer encore plus... » Souffla-t-il, un brin charmeur, son regard animé par les images qu'il avait en tête, de leurs deux corps réunis dans une étreinte passionnée, le genre sur laquelle ils avaient dû se priver depuis un bon moment maintenant, s'imposant cette distance qui ne leur avait jamais ressemblé. Il l'avait emmené suite à ça jusqu'au toit de l'hôpital, désirant lui montrer qu'il pensait toujours à elle, s'inquiétant de son bonheur qu'il voulait voir rayonner, cherchant à avoir des petites attentions pour elle même lorsque les temps étaient difficiles pour eux. Il s'imprégnait de cette brise légère, ayant enfin le sentiment de retrouver celle qu'il avait toujours connu, qui était prête à le suivre jusqu'au bout du monde sans avoir peur de se perdre. Sans le savoir, il retombait amoureux d'elle une énième fois, parce-qu'Aelya était tout ce qu'il désirait, tout ce qui l'attirait, et elle était la seule à détenir ce pouvoir. Si la hauteur du bâtiment pouvait donner le vertige, Niels était surtout complètement troublé par la proximité avec sa petite-amie qu'il retrouvait pleinement, son regard peinant à se détacher d'elle, en oubliant qu'il devait lui aussi manger. « Je sais que je voudrais plus partir. C'est pour ça que c'est presque dangereux, j'vais plus savoir faire mon travail si je sais que tu m'attends dans ta chambre. » Souffla-t-il, rêveur, prenant bien trop de plaisir à s'imaginer passer ses journées et ses nuits entières contre elle, jugeant qu'ils avaient bien trop subi dans cette distance infernale, leur privant de chaleur, celle qu'ils ne trouvaient que lorsqu'ils se touchaient. Il l'avait regardé se redresser quand elle lui confia qu'elle avait une déclaration à lui faire, son cœur s'ouvrant à lui pour lui faire savoir tout ce qu'elle avait dans la poitrine, ces sentiments qui faisaient écho aux siens, lui laissant entrevoir l'amour qui perlait dans ses yeux et qui n'avait que lui pour seul destinataire. Il avait eu l'impression que le temps s'était arrêté, lui qui revoyait tous leurs souvenirs défiler devant ses yeux, celui-là venant s'ajouter à cette merveilleuse collection qu'il gardait en lui comme le plus précieux des trésors. Il avait fait quelques pas vers elle pour l'embrasser tendrement, ses lèvres rencontrant sa joue même si elles rêvaient de se fondre sur celles d'Aelya. Il avait sûrement légèrement changé de ce côté-là, perdant cette confiance absolue à cause des rejets qu'il avait subi lors de ses dernières approches, ne préférant plus se risquer à prendre les devants. Son regard rencontra le sien à ces quelques mots qu'elle prononça et qui faisaient référence à l'ultimatum qu'il avait dû mettre en place pour la convaincre de se faire aider. « Tu sais très bien que ça aurait jamais fonctionné... » Murmura-t-il, aussi ému qu'elle, lui faisant savoir qu'il n'aurait pas pu mettre à exécution ses menaces, parce-qu'il l'aimait bien trop pour la laisser se débrouiller seule avec ses démons. Son regard avait suivi le parcours délicat de ses doigts contre lui, jusqu'à ce qu'il ne soit attiré par le sien lorsqu'elle fixa ses lèvres qui se retrouvèrent dans la seconde suivant accrochées aux siennes, dans un baiser évocateur de l'urgence qu'ils ressentaient vis-à-vis de ce contact. Il l'attira contre lui pour ne laisser aucune distance s'immiscer entre eux, caressant ses lèvres avec une envie palpable, perdant son souffle à travers leur échange jusqu'à ce qu'une voix ne vienne les interpeler. Précipitamment, il prit la main d'Aelya pour rejoindre la sortie, cherchant une issue pour leur permettre d'éviter les problèmes, surtout pour lui, qui n'avait aucunement le droit de se retrouver ici, qui plus est en compagnie d'une patiente. Trouvant un brancard dans un des services, il laissa Aelya le suivre dans sa comédie, peinant à rester sérieux sous l'effet de l'adrénaline, avant de comprendre qu'ils avaient échappé à l'homme qui était reparti à leur recherche dans la cage d'escaliers. « Pas du tout, j'suis un ange d'habitude, quand t'es pas là. » Insinua-t-il, un sourire amusé aux lèvres pour taquiner Aelya, qui savait de toute façon qu'il pouvait être une véritable terreur. Reprenant le chemin vers son service, il esquissa un sourire à la proposition tout en subtilité de sa petite-amie, son regard retrouvant le sien. « Je travaille pas ce soir bébé. Mais si je reste en tenue, ils me considéreront pas comme un visiteur. J'peux essayer de m'arranger pour passer inaperçu... » Ajouta-t-il, comme s'il lui confiait un secret, parvenant jusqu'à la chambre d'Aelya après avoir rangé le brancard dans le couloir, sa main s'accrochant à celle de sa petite-amie. Il se laissa attirer dans sa chambre, ne perdant pas une minute pour répondre à son baiser, ses mains retrouvant la place qu'elles avaient quitté, s'imprégnant de ses courbes sans être insistantes, peinant encore à être totalement libéré. « Ça m'a trop manqué... Tu m'as trop manqué. » Souffla-t-il, redécouvrant la douce texture de sa bouche, n'ayant aucune envie de la quitter maintenant qu'il l'avait retrouvé. Il fit quelques pas vers elle, pour l'inciter à venir contre le lit, sentant son envie s'enflammer, sa respiration se saccadant. « Attends... désolé, tu me fais trop d'effets. » Lâcha-t-il, rompant leur échange pour la regarder, incapable de continuer sans ressentir les prémices de son désir qu'il souhaitait encore réprimer pour elle. « J'suis pas sûr que ton psy serait pour... » Parce-que même si elle semblait aller mieux, Niels se doutait qu'elle n'était pas encore totalement guérie de ses démons, que l'image de son agresseur venait probablement la hanter encore.
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i’m gonna love the hell out of you ○ take all the pain that you're going through. I'll bring you heaven if that's what you need ´cause you've always loved the hell out of me.
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Sujet: Re: i'm all alone and i need you now (niels). Dim 19 Mai 2019 - 21:32
Quand il avait prononcé ses mots qui avaient laissé entendre qu'il n'y avait aucune autre solution à leur relation que celle de la voir rester ici, elle avait senti son cœur s'émietter de plus belle, Aelya sombrant dans une solitude bien plus imposante, qui prenait d'ailleurs toute la place dans cette chambre bien trop vide, et l'air était rapidement devenue irrespirable lorsqu'il avait fermé la porte derrière lui, parce que son absence était devenue réelle, la mettant devant le fait accompli alors qu'elle s'était battue contre son angoisse pendant de longues heures après son départ, sachant pertinemment qu'elle devait accepter de s'affronter en duel, elle et ses démons pour pouvoir le choisir lui, l'homme de sa vie. Elle n'avait jamais hésité sur la décision à prendre bien qu'elle avait eu du mal à appréhender la manière dont elle s'était vue forcée à le faire. Et pourtant, quelque part, il l'avait sauvé. Comme à son habitude. Elle se mordit la lèvre à ses mots comme pour se censurer, savourant cette lueur bien plus animée dans ses iris, celle qui agrémentait une certaine brûlure dans son cœur quand elle ressentait l'urgence de griller toutes les étapes pour s'abandonner à lui. Si son agression avait éteint toute forme de désir en elle, il fallait dire qu'il revenait peu à peu, allant de pair avec son mieux être qui ne faisait de continuer à s'étendre. Elle le trouvait terriblement beau, et ce serait toujours une torture que de lui résister surtout quand ils se cherchaient dans leurs paroles, dans ce jeu de séduction qui ne les avait jamais quitté. Elle avait constamment besoin de le séduire, et là, plus que jamais, parce qu'elle s'était perdue en route et qu'elle voulait lui rappeler qu'elle était toujours là quelque part. Elle émit un léger rire à sa rhétorique quand il vint tester le matelas avec ses mains, amusée par tout ce qu'ils étaient aptes à faire pour simplement obtenir une nuit blottie dans les bras de l'un et l'autre.
- On s'en contre fout, je pense qu'au fait que j'ai besoin de toi, répondit-elle, plantant son regard dans le sien, égayé par une flamme joueuse. Et si j'ai très envie que tu m'enflammes encore plus ? Tu me connais. Je suis du genre endurante quand il s'agit de supporter ta chaleur, ajouta-t-elle, un sourire en coin.
Elle plongeait dans leur jeu, sachant pertinemment qu'elle jouait avec le feu, mais il fallait avouer que c'était un domaine où elle excellait, qu'elle connaissait très bien avec lui, tous deux attirés par le risque de brûlures, celles qu'ils se donnaient régulièrement sur leur peau réchauffée par leur étreinte. Il lui manquait, ses cellules demandant les siennes constamment dans une alliance dont eux seuls connaissaient le secret. Elle le suivit sur le toit, s'évadant avec Niels le temps d'un instant, comme si tous leurs problèmes n'existaient plus, elle qui le suivrait partout sans aucune hésitation, parce que son cœur résidait là où le sien était. Elle aimait remarquer son regard chargé d'attention posé sur elle, retrouvant cette complicité qu'elle avait eu peur de perdre définitivement. Elle retrouverait sa main à chaque fois qu'elle s'éloignait pour qu'il ne vienne la ramener à l'essentiel, parce qu'ils ne se perdraient jamais pour de bon, Aelya étant bien trop attachée à son âme pour se dépêtrer de ses filets trop fermement accrochés à elle. Et elle aimait sentir son âme se froisser sous l'effet de la sienne, comme des draps qu'ils habitaient par la chaleur de leur amour. Sans le lâcher du regard, elle arqua un sourcil malicieux à sa remarque qui augmentait les envies qu'elle avait à l'esprit.
- Ça a l'air inquiétant dis comme ça. Mais c'est peut être exactement mon but recherché. Je suis peut être un peu trop dangereuse pour toi, c'est vrai, le tenta-t-elle malicieusement.
Aelya savait qu'ils avaient les mêmes aspirations pour laisser parler leurs pulsions même si ça pouvait leur apporter des conséquences, mais elle l'aimait trop, et elle ne saurait jamais le désirer dans la mesure. Elle s'était confiée sur ses sentiments, lui administrant des doses d'amour par le biais de ses mots, de cette tendresse qui n'aurait toujours que Niels pour seul destinataire, lui qui la transformait tous les jours dans la meilleure version de son être. Aelya l'écouta lui répondre, le cœur au bord des lèvres, sur le point d'imploser tant il se gorgeait d'affection, colmatant les brèches apparentes, renforçant l'espoir et la confiance qu'elle avait en eux. Elle savoura son baiser sur sa joue, ne désirant que les voir tous les deux aller plus loin même si elle savait que Niels ferait toujours attention à ne pas brusquer les choses. Elle le comprenait, mais elle le voulait, désespérément, de tout le poids de son cœur arythmique sous l'effet de son murmure, de son regard brillant qui répondait au sien, et Aelya, elle fondit sur ses lèvres, sans réfléchir, sans prévenir, en une fraction de seconde ils étaient réunis dans leur demande d'attention, ses baisers devenant de plus en plus fiévreux tandis que ses mains carressaient son corps, son souffle qui rythmait les souvenirs qui défilaient dans son esprit, revoyant ses sourires, ses rires, leurs secrets qu'ils avaient échangé au milieu de leurs étreintes, là où elle se sentait vivre. Non, ça n'aurait jamais fonctionné leur rupture, parce qu'elle l'aurait cherché partout dans Bowen pour le rattraper, pour l'embrasser comme elle venait de le faire, le souffle coupé. Surpris tous les deux par un agent de sécurité, elle avait déambulé dans l'hôpital avec Niels, cherchant à le semer, son petit ami trouvant le moyen de dissimuler leur présence en la plaçant sur un brancard, Aelya peinant à garder son sérieux, explosant de rire quand elle entendit l'argent s'éloigner pour les chercher ailleurs. Elle arrivait toujours à s'amuser avec lui, à laisser tomber les problèmes pour se conforter dans leur complicité.
- Pas à moi bébé. T'as une tête d'ange mais on sait très bien que t'es complètement démoniaque et ça même quand j'suis pas là, lança-t-elle d'un air taquin.
Elle le laissa guider le brancard jusqu'à sa chambre, désirant lui transmettre son envie de faire durer ce moment en lui proposant de rester avec elle ce soir. Elle sourit de manière malicieuse à sa remarque qui laissait entendre une belle opportunité pour qu'ils puissent se retrouver tranquillement.
- T'es un génie mon amour, souffla-t-elle, enjouée.
Descendant du brancard, elle s'invita dans sa chambre avec son petit ami, rompant directement la distance pour accaparer ses lèvres de la même manière que sur le toit, mêlant la passion et l'urgence dans ses baisers alors que ses mains l'attiraient contre son corps.
- Je me sens tellement vide sans toi bébé, répondit-elle, percutée par l'effet de ce moment intense.
Rejoignant une nouvelle fois ses lèvres, la présence de Niels la fit doucement reculer jusqu'à buter contre le lit, perdant totalement toute notion de raison alors que son esprit était en ébullition, son désir explosant dans son corps. Elle ressentit sa réticence qu'il exprima avec des mots, se redressant pour la regarder, comprenant bien qu'il était tiraillé par son envie et sa guérison à elle. Aelya hocha doucement la tête en réfléchissant à ses paroles qui sonnaient justes, avant de venir au bord du lit pour prendre ses mains dans les siennes, son regard ne le lâchant pas.
- Touche moi mon amour... Dans tous les cas, il faut que tu sois aussi en confiance. Et on commencera déjà par ça, lança-t-elle, décidant de prendre son mal en patience.
Elle déposa deux baisers sur chacune de ses mains avant de les poser doucement sur son propre visage pour l'encadrer, l'invitant tout doucement à re-découvrir ce corps qu'il connaissait par cœur.
- Je t'assure que je te le dirais si jamais ça va pas, l'encouragea-t-elle tendrement.
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