i'm not her (alek)

T'as reçu un sms bizarre de la part de Sacha, le genre de message qui t'a fait froncer les sourcils, rien à voir avec le mec que tu connais. J'crois que je t'aime bien. Tu fixes l'écran de ton téléphone portable perplexe, tu sais que quelque chose cloche. Puis ça s'enchaîne, les messages continuent de s'enchaîner. Il a bu, à peine quelques verres qu'il te dit, mais tu ne le crois pas. Rapidement, il s'enflamme. Il veut t'épouser, faire l'amour dans ta voiture quand tu lui dis de ne pas bouger, que tu iras le chercher. Il n'a pas pris ses médicaments. Des médicaments ? Pourquoi ? Tu ne le sais pas trop, tu ne peux pas poser des questions, ce n’est pas le bon moment, tout ce qui t'importe c'est de le récupérer, de le savoir près de toi. Il ne peut pas te faire ça, putain. Un mec s'empare de son téléphone et t'envoie les coordonnées et quand tu arrives, Sacha est là, endormi sur un banc, prêt à rentrer à la maison. Tu attrapes sa veste, les médicaments y sont et tu demandes de l'aide pour le trainer jusqu'à ta voiture. Tu conduis jusqu'à chez lui, la route, tu la connais par coeur à force de t'y rendre le soir, à force d'y faire des visites surprises, des visites non planifiées. Et une fois que tu le sais en sécurité, une fois que tu le sais dans son lit, endormi, tu peux enfin souffler. Il t'a vomi dessus et par terre et dans les toilettes aussi. T'es répugnante, tu sens l'animal mort, mais tu ne veux pas le quitter. Bien trop peur qu'il lui arrive quoi que ce soit. Alors tu descends, doucement, sans faire craquer les planchers, jusqu'à la cuisine où tu ouvres la grande baie vitrée pour t'allumer une clope. À peine la cigarette allumée, à peine la fumée qui entre en contacte avec tes poumons, tu entends la sonnette d'entrée retentir. Merde, que tu penses, ça le réveillera certainement. Tu écrases ta clope rapidement et tu cours pour répondre, prenant tes aises. Sous tes yeux, une silhouette masculine se dessine, quelqu'un que tu as cru croiser, quelques fois, au cabaret. Tu as dû lui dire bonsoir une ou deux fois, pas plus, t'en sais rien. Brun, il ressemble à son grand frère. Tu esquisses un sourire au travers de tes taches de rousseur qui parsèment ton visage, t'appuyant contre la porte entre-ouverte. Alek, c'est ça ? Et quand tu ouvres la bouche, le reste de fumée en ressort, tu t'es tellement dépêchée que tu n'as pas eu le temps de souffler ce que tu avais tiré. Sacha, il dort. J'peux lui dire que tu es passé ? Tu souris, sincèrement, même si tu ne sais pas grand-chose de l'autre monsieur Kheinov.

HJ : j'espère que le contexte te convient, je ne savais pas comment justifier la présence de Brooke chez Sacha, sans l'inclure dedans et j'ai déjà beaucoup de rp au cabaret

T'as ouvert la porte par réflexe, mais surtout par soucis. Ça t'a pris du temps pour mettre Sacha au lit, pour être certaine qu'il s'endorme avec une respiration quasi normale, qui ne t'affolait pas. Et dès lors qu'il semble avoir sombré dans les bras de Morphée, la porte retentit dans un bruit sourd qui, tu le sais, finira par le réveiller. Et tout sera à recommencer. L'inquiétude c'est déjà emparé de toi, tu ne l'as jamais vu dans un état pareil, aussi vulnérable. Et sans même te le demander textuellement, en t'écrivant, il t'avait lancé un appel à l'aide. Tu n'as rien demandé, mais c'est arrivé. T'as pas demandé à ce que ton coeur s'emballe quand tu as reçu le premier sms, ni même qu'il s'arrête quand tu as remarqué la gravité de la situation. Médicaments et alcool, ça ne fait pas bon ménage, tu le sais, tu l'as déjà testé. Quand tu ouvres, c'est le double de Sacha qui se trouve devant tes yeux, irrité, blasé. T'es pas la bienvenue, tu le sens à son ton sec alors qu'il te reprend. T'es yeux roulent vers le ciel, incapable de contrôler leur réaction face à toute cette exaspération. Pardonnez mon affront ! Lances-tu sarcastiquement. Il te pousse, fraye son chemin dans la maison sans s'occuper de ta personne. Toi, selon lui, t'as rien à faire ici. Tu peux le voir à son expression faciale, t'es que l'assistante. Pas plus ni moins. Il te pousse, tu t'enflammes. Tu sens la colère monter en toi, tu serres les dents. Fais rien Brooke, c'est le frère de ton partenaire. Et à en connaître le caractère de ce dernier, tu oses penser que le petit frère n'est pas plus doux que le grand, comme si les Kheinov ont ça dans le sang. Tu te contentes donc de le toiser du regard, réprimant un soupir d'exaspération contre tous ses hommes qui pensent te contrôler. Sauf qu'à l'exception de Sacha, à ce Kheinov, tu ne dois rien. Tu refermes la porte sur ses pas, pas besoin d'alerter les voisins, et tu te retournes vers lui qui ne t'a pas lâché des yeux, sévère, injuste. Je te l'ai dit, si tu m'avais écouté au lieu de monter sur tes grands chevaux, soupires-tu, il dort. Il est pas bien. Tu hésites à dire toute la vérité, parce que tu veux le préserver. Il a bu, pour oublier tu ne sais pas trop quoi, mais il ne veut sûrement pas que son frère le sache. J'me suis quand pas même pas vomi dessus toute seule, j'sais viser, enchaînes-tu rapidement avec un clin d’oeil provocateur pour lui faire comprendre qu'il est vraiment mal et qu'il ne faudrait certainement pas le déranger.

Avec Sacha, tout est allé vite. À peine quelques heures après votre première rencontre, tu as reçu un sms de sa part. C'est bon, t'as le job, qu'il t'avait simplement dit. Et voilà que ta vie à Bowen était repartie. Ça faisait ton affaire, un peu, même si tu ne l'avouerais jamais, de savoir que tu pouvais poser tes valises à un seul et unique endroit, sans devoir trainer ta maison sur ton dos. Sept longues années à traverser la mappemonde de continent en continent pour toujours donner le meilleur de toi. À force, tu t'étais essoufflée. Bowen, ce n'était pas ton premier choix, mais cette ville te permettait stabilité et dans ta vie légèrement chaotique, tu en avais besoin. Puis, s'étaient enchainées vos soirées de spectacles, des représentations qui vous avaient unis, ralliant des nuits de plaisirs charnels qui vous avaient rendu fort, tous les deux. Il te fait confiance, Sacha, parce que t'as été la seule personne qu'il a avisée de son égarement. Il avait sombré dans l'alcool et ce n'est pas son frère ou un pote qu'il a appelé en renfort, c'est toi. Tu le vois un peu comme un message subliminal que tu tentes de ne pas trop interpréter. Dans tous les cas, tu n'en eus pas le temps puisque la porte retentit et que tu t'y diriges pour ouvrir.
Le frère n'est pas de bonne humeur. Il te réprimande des stupidités et, alors que tu t'en moques, il t'envoya balader, un ta gueule bien envoyé. Tu n'eus pas le temps de répondre que, déjà, il te pousse, cherchant autour de lui les traces de Sacha. Tu souris dans son dos à le voir ratisser la pièce alors que tu as été pourtant clair, dès que la porte s'était ouverte : il dort. Il ne t'a pas écouté, parce qu'à ses yeux tu ne vaux rien. T'es que l'assistante et, à vrai dire, tu n'as rien à faire ici. Il aurait pu avoir raison, Alek, mais pourtant, votre relation, à Sacha et toi, elle est bien plus complexe que ça. Bien plus complète qu'un simple rapport de collègue. Alek panique, il te demande ce qu'il s'est passé, mais sans vraiment te laisser le temps de répondre, il te largue à nouveau des insultes. Tu roules les yeux, exaspérée. T'as raison, j'suis un peu conne sur les bords. Mais, alors là, handicapée, c'est vraiment la première fois qu'on me la fait, tu lui souris, moqueuse. Bravo pour l'originalité, enchaînes-tu. Il se dirige vers les escaliers et, là, t'es atteinte d'une légère panique. Non, faut pas le réveiller, il est bien, enfin. Il a arrêté de vomir et sa respiration te semble normale. Arrêtes ! Grognes-tu. Tu comprends quand on te parle ? Il est malade, il dort, faut pas le déranger. Il vient tout juste de s'endormir. Tu soupires longuement en t'approchant de lui. Fais-le pas pour moi, visiblement tu me portes pas dans ton coeur. Fais-le pour lui, s'te plait. Tu hoches la tête doucement, plus calme. J'sais pas ce qu'il a mangé, mais il a vomi partout où c'était possible de le faire. Tu hausses les épaules. J'suis peut-être conne, mais j'me suis occupée de lui. Il me semble bien, maintenant, mais il doit se reposer pour reprendre des forces....

Les insultes, à la limite, tu peux t'y faire. Alek, ce n’est pas le premier mec à t'en cracher au visage. C'est presque rendu une habitude chez toi, de te faire balancer des méchancetés de la sorte. Partout autour de toi, tu sèmes le mal. Tu le sais, t'es pas conne, les gens ne sont pas contents de te retrouver en ville ou alors blessés que tu ne les ai pas avisés. C'est pas ça le problème, c'est plutôt qu'il s'acharne sur toi sans raison évidente. Alek, tu ne l'as pas blessé, tu ne lui as fait aucun mal. Mis à part l'avoir vu quelques fois au cabaret, tu ne lui as pas adressé la parole. Il n'a aucune raison de t'en vouloir, sauf peut-être si son frère lui a parlé en mal de toi, ce que tu ne penses pas. Sacha, il n'est pas comme ça. Quand il a quelque chose à dire, il te le dit directement, sans attendre, sans prendre de gants blancs, tu aurais fini par le savoir. Ça ne peut pas être ça. Quand il s'avance vers les escaliers, prêt à monter à l'étage pour voir, de ses propres yeux, le sang de sa famille, ton coeur s'emballe. Sacha, il est bourré d'orgueil. S'il t'a écrit alors qu'il est complètement bourré, ce n'est pas pour que la terre entière le sache. Et tu imagines la colère qu'il te donnera si tu oses en glisser un mot à quelqu'un, même si e quelqu'un c'est son frère. Alors, en réaction à son déplacement, tu t'empresses de lui demander d'arrêter. Tu lui demandes d'être compréhensif, pas pour toi, mais pour lui. Il s'en fou de toi, mais lui, Sacha, il ne s'en fou pas. Et il t'écoute. Mais il te compare à Pia. T'es pas certaine de comprendre. Pia, tu la connais de nom, parce que c'est elle que tu remplaces. T'en as entendu parler, ici et là, par moment au cabaret. Jamais Sacha ne t'a parlé d'elle, même s'il y a des rumeurs qui courent, même si on dit qu'il a couché avec elle, comme avec toi, et qu'au fond, t'es juste sa réplique. Rousse, entêtée et amante de ton collègue, sa parfaite réplique. Rien de plus, rien de moins. Mais quand Alek te le dit, c'est avec tant de dégoût, tant de mépris, que t'es pas certaine de comprendre où il veut en venir. On parle pas d'elle, on parle de moi, lâches-tu en réponse au mouvement de ses yeux. Il changea sa voix, plus calme, plus douce. Il va pas bien, il vomit. Demain, ça sera mieux, affirmas-tu, confiante. Il était au cabaret, enchaînas-tu, Il visionnait le nouveau numéro, j'étais supposée le rejoindre plus tard, mais il a commencé à se sentir mal et il m'a appelé en renfort. Tu hoches la tête, croyant toi-même à tes mensonges. Merci, merci de m'avoir écouté, pour lui, conclus-tu alors qu'il se dirigeait vers la cuisine et vers le canapé, une bière en main. Tu fais cette tête pourquoi ?

T'as eu la malchance de naître rousse, t'as eu la déveine d'être son assistante, t'as eu la poisse d'être son amante. On te met dans le même panier que l'autre, celle dont tu as pris la place. Si Alek pense comme ça, t'es certaine qu'il n'est pas le seul. Que tous ceux qui ont connu Pia, et Sacha, sont du même avis. Que t'es qu'une pauvre réplique d'elle, que t'as suivi un peu sa trajectoire. T'as pas demandé à tomber pour lui, t'as accepté un emploi et, finalement, l'homme qui travaille avec toi t'as charmé, il t'a ensorcelé. Et t'es tombée. Maintenant, t'es fichue. Tu le sais. Personne ne le sait, par contre. Excepté toi. Même Sacha ne sait pas encore à quel point ton coeur bat quand il est là. Les gens pensent que tout ce qui vous habite, c'est le sexe. Le sexe et les shows. Qu'entre vous, rien de plus ne peut naître. Vous êtes connus pour être des êtres sans attaches, sans coeurs, sans possibilités d'amour. Tu grimacerais à l'entente de ce mot, si tu le pouvais. L'amour. Putain d'amour. Il ne te connait pas, Alek. Il pense que tu serais capable d'abandonner son frère. L'abandon, ça te fait peur. Tu l'as vécu. Et tu le supplies de ne pas le faire, parce que quelque part, t'es convaincu qu'il t'abandonnera, lui, un jour. Tu secoues la tête en le regardant. Je suis là pour rester, Alek, lâches-tu, sachant très bien qu'il ne t'a pas donné la permission d'utiliser son surnom. Mais il faut qu'il apprenne qu'à toi, on ne donne pas d'ordre. Tu le laisses t'insulter, te rabaisser, mais pas te contrôler. Et tu lui mens, pour protéger Sacha. Pas pour te protéger toi, toi t'as pas peur, s'il veut te tuer, qu'il le fasse. Au moins, dans ta tombe, tu ne te retournerais pas en culpabilisant d'avoir vendu ton homme. Alek s'assoit sur le canapé, bière décapsulée en main, et il fait une tête étrange. Tu t'avances vers lui, ouvres la fenêtre du salon pour fumer une clope, celle que tu n'as pas eu le temps de profiter avant qu'il ne vienne sonner à la porte. Et il te parle de son agenda occupé. Tu souris, en tirant sur ta cigarette. Il est occupé, oui, avec toi. Au lit, toujours, presque toutes les nuits. Ici, chez toi, partout. Il va bien, commences-tu sur un ton rassurant j'sais que c'est pas ce que tu veux entendre et que tu t'en fiches de ce que je te dis.. On ne sait tous les deux que ce que je fais t'horripile. Tu déglutis. J'ai pas envie de me battre avec toi pour te faire valoir mon point. Sacha.. Il est important pour moi. Et même si on ne s'aime pas vraiment, pour des raisons évidentes, crois-moi, nous deux, on veut la même chose au final, tu affiches un rictus au bord de tes lèvres en tapant la cendre de ta cigarette à l'extérieur de la fenêtre. T'aimes pas que sa maison sente, tu ne veux pas qu'il vive dans un cendrier. On ne veut que son bien. Et si pour qu'il soit bien tu dois sortir de sa vie, tu le feras. À contrecœur, tu le feras.

Alek n'avait aucune réaction. Il s'était posé sur le canapé, sa bière en main, la tête reposée contre le dossier du meuble de salon, les yeux dans les vapes. Et instinctivement, tu te mets à paniquer de tout ton intérieur. Et merde, pas un autre, pas le deuxième Kheinov, penses-tu alors que tu vois qu'il lutte pour éviter de s'endormir. Mais tu ne bouges pas, tu restes-là, tu le regardes faire, au bord de la fenêtre ouverte où tu y souffles les vapes de la clope que tu t'es allumée. Tu gardes ton sang-froid. Lui, il ne sait pas ce que Sacha a. évidemment, il s'en doute. Évidemment. Il le connait, quand même, peut-être mieux que toi. Surement mieux que toi. Toi, t'es dans sa vie que depuis peu. T'as rien vécu avec lui comme son frère. Tu sais que leur histoire est complexe, mais que pour lui, Sacha ferait absolument n'importe quoi. Surtout pour le savoir en sécurité. Alors tu gardes ton sang-froid, tu tâches qu'il ne déchiffre pas ton inquiétude. Un homme bourré à la fois, ça te suffit amplement. Pas deux. Quand il finit par daigner te parler, tu penses être dans un rêve. Le bénéfice du doute, qu'il dit. Tu me menaces ? Je sais pas lequel de vous deux qui me fait le plus peur, en vrai. Ajoutes-tu à sa remarque, un peu moqueuse, alors que tu tires à nouveau sur ta clope. J'sais pas ce qu'elle a fait, Pia, mais j'suis pas elle. Ton frère... je... Et tu t'arrêtes, parce que ces mots, tu ne lui as pas encore dit. Il ne les a pas encore entendus lui-même. Et c'est pas son frère qui en aura le privilège. ...Je l'apprécie beaucoup. Il est important pour moi, tu vois ? Tu éteins ta cigarette et tu la jettes par la fenêtre avant de t'approcher de lui. Tu t'assois sur l'ottomane en face de lui. Alors, elle a fait quoi, Pia ? Excepté lever les voiles ?

T'es dans un rêve, ou quoi ? C'est tout comme, à vrai dire, t'as l'impression d'être prise dans un cauchemar entre deux démons. L'un que tu dois surveiller à l'étage, l'autre qui ne te laisse pas respirer au rez-de-chaussée. Y'a pas à dire, les Kheinov ne sont pas faciles à vivre. Si tu pensais que Sacha était un numéro, t'avais rien vu avec son frère. Et, malheureusement pour toi, y'en a une troisième au lot. Il manque plus qu'elle se pointe le bout du nez, elle aussi, pour faire une réunion familiale à laquelle t'as pas envie d'assister, t'es pas la bienvenue, de toute façon. Tu le sais, tu le sens. Alek te hait. Il ne se cache pas pour te le faire comprendre, te menaçant de ses mots qui ne veulent rien dire pour toi. Il sait rien de vous, de toi et Sacha, il sait pas qu'au fond c'est lui qui t'a réclamé ce soir, qu'il était au fond du baril, pas par ta faute, non, t'avais aucune idée qu'il allait boire, ni même qu'il pouvait pas. Tu savais pas qu'il prenait des médocs. Tu sais pas à quel point il est malade. Manquait plus que son frère débarque pour t'accuser de l'avoir rendu mal à ce point, toi qui au fond, t'as rien fait. Il te fixe avec mépris, tu lèves les yeux au ciel, alors qu'il t'accuse, sans connaitre tes intentions, de l'abandonner. Tôt ou tard tu l'abandonneras, selon lui. Ça claque dans sa bouche, au travers de ses lèvres, ça sonne comme des insultes. Tu t'attends quoi de moi Alek ?, demandes-tu en le suivant des yeux alors qu'il marche de droite à gauche. Tu veux que je me casse maintenant pour éviter de lui faire plus de mal ? Que je te laisse lui expliquer pourquoi j'suis partie sans rien lui dire ? Tu soupires, c'est ridicule. Tu vas lui faire bien plus de mal de cette façon que si t'acceptais qu'il y a certaines choses que tu ne peux contrôler dans la vie des autres. Tu te lèves à ton tour. J'vais veiller sur lui, fermes derrière quand tu t'en iras., lui lances-tu exaspéré. T'as plus rien à lui dire. T'avales les insultes depuis une bonne heure, t'encaisses pour Sacha, mais là, t'en peux plus. Tu montes à l'étage, sans te retourner. Pauvre type, t'espères plus jamais le retrouver sur ton chemin.

FIN DU SUJET