always kiss you, taste you, all night (aelya) [hot]

Ils avaient du mal à rebondir depuis l'accident, délaissant leurs personnalités si frivoles pour arborer une posture plus sérieuse, plus triste aussi, comme s'ils payaient chaque sourire par un élan supplémentaire de déprime qui planait déjà au-dessus de leurs têtes, Aelya tentant d'attraper la main de Niels au travers de cette brume toxique qui annihilait tout sentiment positif. Elle tentait de se rappeler de l'essentiel, de son amour qui triomphait au-delà de la douleur, parce qu'elle aimait son petit ami éperdument même si lui ne s'aimait pas depuis ce choc émotionnel qui le conditionnant de plus en plus. Ses doigts blottis contre son corps, elle cherchait à lui signifier à quel point elle était toujours attirée par lui, son âme dans laquelle la sienne s'entrelaçait toujours à merveille.

- C'est pour ça qu'on s'est bien trouvés mon cœur, on fait toujours en sorte de s'attirer loin, très loin de la raison, ajouta-t-elle, joueuse.

Et ça lui allait comme ça, Aelya n'étant pas faite pour appréhender un quotidien calme, dénué de cette tempête amoureuse qui la confinait dans un espoir qui ne serait mort que si Niels abandonnait. Elle souffla plus profondément en entendant ses soupirs, son murmure qui vint s'écraser sur sa peau et qui animait son rythme cardiaque, son instinct lui sommant de continuer pour venir se fondre contre lui alors que les images de la soirée qui les attendaient percutaient son esprit pour l'inviter à lâcher son emprise. Se délestant à contre cœur de sa peau, elle se prépara, appréciant de prendre du temps pour égayer le regard de l'homme de sa vie, celui qui la réchauffait à chaque fois que ses yeux se posaient sur ses courbes désireuses d'être touchées par ses mains. Aelya ne pouvait plus s'imaginer fonctionner autrement, elle qui avait pourtant passé son temps dans les bras de nombreux inconnus, dont leurs étreintes ne lui avaient laissé aucun souvenir, leur contact s'étant finalement effacé sous l'effet de celui de Niels qui avait marqué sa peau de son encre indélébile, son cœur ayant agit comme une ancre avec le sien, le stabilisant dans la houle déchaînée de sa vie qu'il avait lui seul réussi à canaliser de par sa présence. Il l'avait changé pour le meilleur, elle qui avait appris à vivre dans son sourire, dans son optimisme qu'elle essayait aujourd'hui de lui rendre pour qu'il puisse lui revenir intégralement. Aelya et Niels arrivèrent devant le bar dont les bruits resonnaient déjà à l'extérieur, la brune oubliant pendant un instant la vie qui régnait à l'intérieur du lieu pour s'imprégner de la vie qu'il administrait dans ses veines par le biais de ses doux baisers qu'il parsema sur son visage et dans son cou.

- Faudra m'enfermer le jour où je vois que t'as besoin de quelqu'un d'autre que moi de toute façon, j'risque d'être dangereuse, répondit-elle, amusée, un sourire en coin sur les lèvres.

Elle avait égoïstement besoin de sa voir qu'elle était capable de le rendre heureux, qu'elle possédait la clef de son bonheur et que personne d'autre ne l'avait. Aelya réfugia sa main dans la sienne pour rejoindre le bar où elle commanda leurs boissons, déjà bien chargées en alcool, parce qu'ils n'avaient jamais connu le juste milieu, eux qui appréciaient déguster chaque moment intensément pour ne rien regretter. Ce qu'elle regrettait là, c'était de ne pas pouvoir laisser ses mains se faufiler sous ses vêtements pour les lui retirer, afin de continuer le moment brûlant qu'ils avaient écourté un peu plus tôt dans la soirée. Elle accrocha son regard envieux alors qu'il tendit la nuque, en demande de ses lèvres qu'elle lui offrit dans un baiser amoureux, ne pouvant s'empêcher d'être très tactile et très démonstrative avec lui, parce qu'elle était plus qu'amoureuse de l'homme de sa vie, le premier et sûrement le dernier amour de sa vie, persuadée qu'il n'y aurait de toute façon plus rien après Niels, juste les ténèbres, le vide, le néant. Elle but les shots, acceptant l'invitation de son petit ami pour laisser son corps frôler le sien sous le rythme de la musique, sa peau frissonnant sous la chaleur de ses paumes qui suivaient le mouvement de ses déhanchements avant de s'absenter, revenant vers lui quelques minutes plus tard pour déchaîner sa jalousie contre cette femme qui s'était permise de jeter son dévolu sur son homme, Aelya lui faisant comprendre qu'elle n'avait pas envie de rire avec ça en la poussant au sol après lui avoir déversé le whisky commandé sur le visage. Elle n'eut pas le temps de la rejoindre par terre pour abîmer sa peau, Niels se chargeant de l'attirer de force à l'extérieur pour se calmer, le cœur battant sous l'effet de la rage qui faisait bouillir son sang. Elle tenta de redescendre, de canaliser sa respiration superficielle par le biais de ses mots calmes et rassurants.

- Tu sais très bien que je ferai tout pour toi... À part t'écouter, ajouta-t-elle, une pointe d'ironie dans la voix.

Elle était consciente qu'elle s'attirait trop souvent des ennuis pour protéger Niels, mais elle était incapable de rester de marbre quand l'amour lui dictait sa conduite.

- T'es le meilleur bébé pour prendre soin de moi. T'es le meilleur partout. T'es le mien, et j'ai toujours peur de te perdre... Souffla-t-elle tendrement.

Trop de fois, il avait failli y rester, trop de fois, la vie leur avait joué des tours pour les séparer sans prévenir et trop de fois, elle avait vu son âme dépérir dans la peur de ne plus jamais s'allier à la sienne. Elle tira sur le joint, buvant quelques gorgées d'alcool, son regard plongeant dans le sien sous le couvert de la nuit qui battait son plein, Aelya trouvant bien plus d'étoiles dans ses yeux que toutes celles présentes dans le ciel.

- J'ai besoin de ton regard pour me sentir exister. J'ai besoin que de toi, répondit-elle avec un doux sourire.

Elle lui rendit son joint, en profitant pour coller ses lèvres contre les siennes dans un baiser animé par la fougue qu'elle possédait pour lui. Elle le regarda boire d'une traite les quelques gorgées de whisky, hochant la tête à sa demande qu'elle acquiesça avec tendresse, ses doigts s'infiltrant entre les siens pour ne jamais perdre le contact avec sa peau. Elle fronça les sourcils, prenant un air faussement outré à sa taquinerie, son poing venant légèrement taper dans son épaule.

- T'as plutôt intérêt de te contenter que de moi, oui, sinon je peux toujours y retourner dans le bar hein, histoire de mettre les choses aux claires, lança-t-elle, feignant la menace.

Ils entrèrent quelques secondes plus tard dans un taxi qui s'était arrêté devant le bar, Aelya prenant place sur la banquette arrière, sa cuisse accueillant la main de Niels qu'elle aimait sentir sur sa peau et qui n'acceptait que son empreinte.

- Mmh... Je pense qu'on peut dire qu'on est de grands sportifs. On est super endurants dans certaines situations, ajouta-t-elle avec malice, usant des sous entendus qu'ils comprenaient aisément.

Elle contracta ses muscles en sentant ses doigts s'amuser un peu plus haut sur sa cuisse, ses yeux regardant avec intérêt et désir le trajet de ses caresses, s'amusant de son air innocent.

- Ça m'a l'air cool comme soirée, c'est tout nous bébé, ironisa-t-elle en gardant le même sérieux, ressentant une pointe de frustration quand il retira sa main.

Elle sortir du taxi en arrivant devant chez eux, suivant Niels jusqu'à leur porte d'entrée qu'il ouvrit, rigolant légèrement en retrouvant Hank qui se rua sur eux avec enthousiasme, Aelya caressant le chien avec tendresse.

- Je l'adore notre bébé, affirma-t-elle avec un sourire enjouée, lui donnant encore quelques marques d'affections avant de se redresser pour regarder Niels déposer ses affaires.

Son regard le suivit jusqu'au salon où ses traits se teintèrent d'amusement à sa remarque.

- Tu peux juste me faire descendre la fermeture de ma robe s'il te plaît avant ? Lança-t-elle, une lueur joueuse dans le regard.

Elle retira ses chaussures, se retournant pour lui laisser le champ libre, son dos se cambrant légèrement pour mettre en avant ses courbes.

- Je suis désolée de te déranger pour ça, mais ce serait dommage que je doive dormir dans ma robe et pas toute nue ce soir, ajouta-t-elle, haussant les épaules, gardant un air naturel. Je vais être toute seule dans le lit froid... Fais pas trop tard quand même, sourit-elle, charmeuse.

Il puisait son dernier espoir dans les yeux de sa petite-amie, s’accrochant à tout cet optimisme qu’elle tentait de lui insuffler par tous les moyens possibles, son coeur répondant au sien même dans la peine la plus profonde. Il n’y avait qu’elle qui pouvait réussir à le faire sourire même lorsqu’il était au fond du gouffre, et c’était l’une des raisons pour lesquelles il savait qu’elle était l’âme qui l’accompagnerait toute sa vie. Il se chargeait de vie à côté d’elle même lorsqu’il ne semblait plus y en avoir, cherchant à retrouver le chemin duquel il s’était égaré. Blotti contre elle, il cherchait à faire taire les soupirs de plaisir qui s’échappaient de ses lèvres alors qu’elle prenait soin de lui, de son corps gorgé de désir qu’elle savait faire naître et patienter en lui. La nuque tendue, il ferma les yeux, avant de les ré-ouvrir à sa remarque, un sourire joueur étirant ses traits. Il dut se faire violence pour ne pas exploser de plaisir en sentant ses doigts maintenant leur rythme, soupirant dans son cou pour expier ce trop plein de bien-être qui se déversait dans ses veines. Presque heureusement, ils furent rattrapés par leur raison, ce qui arrivait plutôt rarement entre eux, décidant finalement de continuer leur préparation au risque de ne jamais sortir de leur chambre. Comme à son habitude, il se chargea de la complimenter, de lui faire comprendre que les étoiles qui brillaient dans ses yeux étaient amenées par tout ce qu’elle dégageait, ce charme fou qui avait su l’atteindre en plein coeur. Il n’avait jamais regardé une femme comme il regardait Aelya auparavant, conscient qu’il y avait quelque chose de plus, une étincelle qui ne pouvait pas tromper quant à l’admiration qui lui vouait. Il était profondément amoureux d’elle et la fierté qu’il ressentait à l’idée d’être l’homme qu’elle avait choisi était indéfinissable, lui qui avait encore du mal à croire qu’un type comme lui avait réussi à lui voler son coeur. Il l’entraîna à l’extérieur, appréciant ces quelques minutes de marche sous le ciel presque nuptial de Bowen, laissant leur complicité grandir encore et encore, Niels s’imprégnant de chaque seconde de cette soirée déjà extraordinaire pour eux. Le coeur au bord des lèvres, il s’était mis à l’embrasser tendrement, lui rappelant par chacun de ses gestes combien son affection était infinie et sincère. Il se mit à rire aux mots qu’elle ajouta, ses yeux retrouvant les siens et son sourire en coin. « Tu tuerais tout mon entourage pour m’avoir qu’à toi ? » Demanda-t-il, la taquinant gentiment, finissant par prendre sa main pour se réfugier dans le bar où ils commandèrent leur première tournée de la nuit, avalant ces shots avec une envie palpable de profiter de la soirée. Il profita du baiser qu’elle lui donna lorsqu’il le lui réclama, appréciant son contact doux, même au beau milieu de la foule qui ne pouvait certainement plus avoir de doutes quant au lien qui les unissait. Son corps en demande du sien, il l’entraîna un peu plus profondément dans la pièce, rejoignant les autres silhouettes déjà déchaînées, son regard ne continuant de fixer que l’amour de sa vie, la seule qui parvenait à avoir toute son attention. Elle lui donnait chaud dans sa manière de se déhancher contre lui, ses paumes glissant contre sa chute de reins, la température grimpant encore plus entre leurs deux corps, jusqu’à ce qu’Aelya ne finisse par s’échapper malicieusement de ses bras pour recommander des boissons. Puis soudainement, la situation lui échappa, dérapant bien plus rapidement qu’il ne l’aurait cru et en même temps, il avait senti le vent tourner à la minute où cette inconnue s’était adressée à lui avec des intentions plus que parlantes. Il empêcha Aelya d’aller trop loin, refusant qu’elle puisse se faire mal pour une histoire qui n’avait aucune importance à ses yeux, parce-qu’elle restait la seule femme avec qui il rentrerait ce soir. « T’en fais toujours qu’à ta tête de toute façon. J’devrais être habitué avec le temps. » Ajouta-t-il, faisant mine d’être exaspéré alors qu’en réalité, il craquait complètement pour sa manière de vouloir le protéger des menaces extérieures. « J’suis qu’à toi bébé… Y’a jamais personne qui me détournera de toi et tu sais pourquoi ? Parce-que je t’aime comme un fou et que j’ai trop hâte de faire ma vie avec toi. » Souffla-t-il, cherchant à la rassurer, bien qu’il savait autant qu’elle que certaines choses ne pouvaient pas se contrôler, eux qui en avaient fait les frais à plusieurs reprises. Il alluma le joint, cherchant à détendre l’ambiance et à la faire doucement revenir à elle-même, souriant à chacun de ses mots doux qui accentuait les battements de son coeur. « Y’a rien qui me rend plus fier que d’être ton homme mon amour. » Il attrapa ses lèvres en plein vol lors du baiser fougueux qu’elle lui offrit, finissant ensuite les dernières gorgées de whisky avant que sa main ne vienne de nouveau chercher la sienne, leur soirée touchant à sa fin. Il pouffa à son coup léger dans son épaule, secouant vivement la tête alors que son bras glissa contre sa taille. « Non tu restes ici toi. Me tente pas, sinon j’vais finir par t’attacher au lit. » Souffla-t-il, d’un air faussement menaçant, entrant dans le taxi avec Aelya, jouant avec cette tension palpable qu’ils savaient tous les deux parfaitement manipuler. « C’est exactement ce que je pensais. » Ajouta-t-il, sur le même ton qu’elle, ironisant ses mots alors que sa main s’échappa de sa cuisse après l’avoir tenté quelques instants. Ils arrivèrent finalement jusqu’à leur appartement, Hank ne manquant pas de leur faire la fête lorsqu’ils passèrent le seuil de la porte, décrochant un sourire amusé à Niels, attendri par son comportement. « Un vrai pot de colle. Tu l’as bien choisi. » S’amusa-t-il, regardant Aelya s’accroupir pour donner quelques caresses à Hank, continuant de se débarrasser de ses affaires dans le salon, pour finalement s’allonger dans le canapé. Il arqua un sourcil malicieux à la demande d’Aelya, la regardant s’approcher de lui avec cet air joueur, se mordillant discrètement la lèvre lorsqu’elle se mit dos à lui, ses yeux détaillant ses courbes une énième fois. « Ouais bien sûr, viens là. » Il passa sa main autour de son ventre, la rapprochant encore un peu plus de lui pour la provoquer, ses doigts parvenant jusqu’à la fermeture de sa robe. « Je comprends. Vaut mieux être à l’aise… surtout pour dormir. » Ajouta-t-il, l’air de rien, faisant mine de ne pas avoir intercepté ses sous-entendus. « T’aurais pu te réchauffer un peu contre moi dans le canapé… Y’avait un film que je voulais voir. » Dit-il, prenant sa mine innocente avant de hausser les épaules. « Mais t’as raison, si t’es fatiguée, vaut mieux que t’ailles au lit. J’serai pas long de toute façon. » Il tendit la nuque vers elle pour lui demander un baiser avant qu’elle ne s’échappe, ses doigts tirant sur sa robe pour la faire tomber le long de son corps.

Elle avait l'impression que leur histoire était écrite quelque part, dans chacune de ses cellules qui répondaient aux siennes, parce que depuis le début elle avait su que c'était lui, comme dans une évidence, comme si sa peau qui s'était mise à frissonner sous l'effet de sa voix, lui avait indiqué ce qu'elle avait mis du temps à comprendre par elle-même. Avec Niels, c'était électrique, passionné, et tous les mots devenaient inutiles quand son regard croisait le sien, là où ils se transmettaient le secret complice de leur amour que personne ne pouvait appréhender. Parce qu'en dépit de leurs problèmes, de leurs frasques qui ruinaient trop souvent leur quotidien, Aelya s'accrochait à lui comme s'il tenait sa vie entre ses mains, et elle savait que c'était le cas. Sa main testait sa patience au niveau de son anatomie, Aelya s'imprégnant de cette aura plus que brûlante entre eux alors que la buée les enveloppait dans leur intimité que personne ne pouvait briser. Elle aimait savoir qu'elle ne retrouverait jamais l'amour dans d'autres bras, parce que tout ce qui l'intéressait Aelya, c'était de se fondre encore à lui, jusqu'à ne plus avoir aucune parcelle de son corps dénuée de sa présence. Elle sourit de manière malicieuse en entendant ses soupirs qui mêlaient désir et plaisir, sa respiration suivant la sienne alors qu'elle était prête à s'offrir à lui toute entière avant qu'ils ne rompent le contact pour sortir ensemble. Elle éteignit sa frustration dans sa préparation, se disant qu'il valait mieux qu'ils ne saisissent l'occasion de prendre l'air pour échapper à leurs démons qui se cachaient entre ces murs, prêts à bondir dès qu'ils laissaient leurs pensées vaquer dans leur faiblesse récente, leur accident. Elle fondait pour ses yeux qui se baladaient sur son physique, aimant se rendre compte qu'elle l'attirait toujours autant malgré toutes les cicatrices qui jonchaient son âme et qui la rendaient plus que vulnérable. Pour autant, avec lui elle se sentait en sécurité, lui montrant naturellement tout ce qu'elle cachait derrière sa carapace rigide. Elle marcha en sa compagnie sous le ciel étoilé de Bowen, sa main tendrement liée à la sienne jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination, sa peau croulant sous la tonne de baisers qu'il y déposait, son coeur fondant devant toutes ses marques d'affection qui la revigoraient. Une lueur de malice ancrée dans le regard, elle haussa légèrement les épaules à sa question, faisant mine de laisser planer le doute.

- Peut-être bien. Je t'avoue que ça me ferait un pincement au coeur pour Milo et Az que j'aime bien, mais bon, faut ce qu'il faut parfois, soupira-t-elle, feignant la déception.

Même si elle plaisantait, elle savait qu'au fond, elle vivrait très mal un éloignement de la part de Niels qu'elle jugerait comme un abandon, parce qu'il faisait partie de sa famille, celle qu'elle voulait toujours étendre avec lui dès qu'ils se seraient remis de leur perte. Commandant leurs verres au comptoir, elle s'empressa de répondre à ses lèvres qui demandaient les siennes, se doutant que les quelques regards qui pouvaient s'intéresser à eux personnellement se détourneraient naturellement en comprenant qu'ils s'appartenaient, comme ce serait toujours le cas. Plus personne n'existait quand Niels était là, et c'était un fait auquel elle ne pouvait pas y remédier. Avalant les gorgées de liqueur en grimaçant légèrement, Aelya suivit Niels pour finalement laisser ses courbes se déhancher pour lui et seulement lui, laissant son regard la captiver dans la lumière tamisée du lieu qui les accueillait alors que son corps se réchauffait à mesure que les secondes ne les rapprochaient. Animée par leur proximité, elle s'était détachée pour les conduire à se désinhiber davantage, leur ramenant des verres d'alcool avant que l'un d'entre eux ne termine sur le visage de celle qui s'était amusée de son absence pour draguer ouvertement son petit ami. Elle ne pouvait pas laisser passer ça sans rien faire, Aelya ne disposant d'aucune patience quand la jalousie explosait dans son organisme. Sa raison s'éteignit pour laisser place à son impulsivité, très vite contrôlée par Niels qui l'attira dehors pour souffler tandis qu'elle ressentait encore la contraction de ses muscles à cause de l'adrénaline qui coulait en masse dans ses veines. Elle pouffa de rire à sa remarque qu'il avait teinté d'exaspération, peinant à s'imaginer qu'elle changerait un jour sa manière de procéder avec lui.

- T'es pas d'accord pour je t'aime moins, donc j'arriverais jamais à t'écouter et donc à changer bébé, c'est pas ma faute, se justifia-t-elle, amusée.

Elle aimait se déresponsabiliser de son tempérament explosif en admettant qu'il était animé par son amour beaucoup trop puissant et dévastateur, même si de base, elle était déjà de nature assez colérique. Il était clair que l'arrivée de Niels dans sa vie n'avait fait qu'agrémenter ses bons comme ses pires côtés. Elle se prit à l'écouter, captant son regard avant de sentir son coeur fondre sur place à ses paroles empreintes d'une douceur extrême.

- Tu sais que... Je te veux toujours comme père pour mes enfants mon coeur ? Lança-t-elle en souriant tendrement. Y'a que toi que j'veux pour ce rôle. Y'a que toi que je compte aimer toute ma vie, avoua-t-elle doucement.

Elle voulait lui rappeler qu'elle était toujours d'accord pour retenter l'expérience quand ils seraient prêts, parce qu'elle n'avait jamais douté une seule seconde de sa propension à devenir un père aimant et attentionné. Aelya laissa son cerveau s'imprégner de THC, sentant son rythme cardiaque se ralentir peu à peu sous l'effet de cette ambiance plus détendue qu'ils arrivaient toujours à mettre en place quand ils étaient ensemble. Un léger sourire teinté d'amour s'esquissa sur ses lèvres à sa réponse, Aelya ne pouvant qu'être aussi fière que Niels d'entrelacer ses doigts aux siens pour montrer à la Terre entière à quel point elle était éprise de lui. C'était tout ce qu'elle avait désiré lui faire voir dans la passion de ce baiser volé avant qu'ils ne décident de rentrer. Elle rigola à sa réaction lorsqu'il vint la taquiner, son corps effleurant le sien alors qu'il avait passé sa main contre sa taille.

- Dis comme ça, ça ressemble plus à une invitation qu'à une menace bébé, attache-moi quand tu veux, ajouta-t-elle, joueuse, son bras se déroulant autour de son dos pour l'approcher d'elle, avançant jusqu'au taxi.

Elle se réfugia à l'intérieur de la voiture, interceptant les douces caresses qu'il déposait sur sa cuisse alors que le chauffeur roulait en direction de leur appartement, roulant légèrement des yeux quand il vint en rajouter sur son ironie. Parce qu'ils n'étaient définitivement pas faits pour des soirées ou des journées où leurs corps n'étaient pas en contact, et qu'elle savait qu'elle peinerait à jouer le jeu dès lors qu'ils rentreraient dans leur appartement. Montant les quelques marches qui les séparaient de leur logement, Aelya en profita pour caresser leur chiot qui s'agitait autour d'eux, faisant savoir qu'il était heureux de les retrouver.

- J'suis attirée que vers les pots de colle de toute façon, ajouta-t-elle à l'intention de Niels auquel elle faisait référence de manière joueuse.

Incapable de ne pas le chercher, elle s'était redressée en le voyant s'allonger dans le canapé, lui demandant de manière faussement innocente de l'aider à la débarrasser de sa robe avant de se retourner pour lui laisser le champ libre, sentant son regard posé sur elle et qui lui décrochait un léger sourire satisfait. Elle savoura le contact de sa main sur son abdomen qui vint augmenter leur proximité, percevant les mouvements de ses doigts dans son dos.

- Merci de me comprendre. Et heureusement que t'es là, je sais pas ce que j'aurais fait sinon. J'aurais forcément mal dormi avec des vêtements, renchérit-elle, amusée. Ah ouais ? Ca fait longtemps qu'on a pas regardé de films toi et moi. On est pas capables de les terminer en entier. Peut-être que ce soir ça aurait été faisable, qui sait, lança-t-elle, sans grande conviction à ses propos parce qu'elle savait que jamais ils n'en seraient aptes.

Elle réfléchit aux mots qu'il vint ajouter, lui volant un baiser quand il tendit sa nuque, souriant contre ses lèvres quand elle vit ses mains se charger de faire glisser sa robe jusqu'au sol. Son regard plongea dans le sien, éclairé par le désir qu'elle portait tout le temps en elle.

- Regarde-moi mon amour... Murmura-t-elle, ne lâchant pas ses yeux alors que ses mains s'invitèrent dans son dos pour décrocher son soutien gorge qui tomba juste après au sol, ses doigts glissant sensuellement sur ses courbes pour faire glisser son bas le long de ses jambes. Tu veux toujours qu'on regarde ton film ? Je peux aussi te faire du bien, là, tout de suite... Lança-t-elle de manière charmeuse.

Il savait qu’il se perdrait dans un monde où Aelya n’était pas là pour prendre soin de lui, parce-qu’il avait l’impression qu’il n’était plus capable de se passer de toutes ces attentions qu’elle lui donnait au quotidien, tentant de faire repartir son coeur qui s’était éteint lors de leur accident. Il aurait déjà abandonné le combat si elle n’était pas là pour le convaincre de se battre, pour lui montrer que la vie continuait même si des épines s’étaient enfoncées dans leur peau. Il voulait sombrer dans son étreinte, encore et encore, pour oublier la douleur, pour oublier ce quotidien cauchemardesque qu’elle rendait bine plus lumineux juste de par sa présence. Tout contre elle, il ré-apprenait à vivre, son souffle devenant plus saccadé à mesure qu’elle continuait de le caresser, Niels peinant à gérer cet afflux de plaisir qui l’éprenait, l’obligeant à contracter ses muscles à chaque fois qu’il se sentait partir. Sa main vint se nicher dans sa chevelure alors qu’il colla son front au sien, expiant ses soupirs contre ses lèvres qui étaient les seules à pouvoir les intercepter, sentant la température monter de manière bien trop dangereuse entre eux, les poussant finalement à s’écarter l’un de l’autre afin qu’ils puissent se préparer pour leur soirée. Ils avaient besoin d’air, besoin de s’oublier le temps de quelques heures, d’oublier ce que la vie leur avait arraché. Et il ne peinait jamais à le faire lorsque son regard accrochait celui d’Aelya, ses courbes qu’elle mettait en avant pour lui, pour qu’il puisse la désirer comme au premier jour. Et sûrement n’avait-elle pas idée d’à quel point il la désirait un peu plus chaque jour, tombant sous son charme à chaque fois que leurs regards se croisaient, à chaque fois que ses lèvres s’étiraient en sourires. Leurs mains liées, ils avancèrent jusqu’au bar ensemble, appréciant le calme qui venait les englober avant qu’ils ne puissent démarrer leur soirée. Il pouffa à la remarque d’Aelya, s’écartant légèrement d’elle après qu’il ait parsemé son visage de baisers rapides et doux, se mordant légèrement la lèvre alors qu’il détaillait ses lèvres. « C’est bizarre que t’aies pas mentionné Sasha… » Dit-il, la taquinant, bien conscient qu’Aelya ne portait pas forcément sa meilleure amie dans son coeur, bien qu’il aurait aimé qu’il en soit autrement. Il suivit finalement Aelya dans le bar où ils s’arrêtèrent au comptoir, commandant quelques verres pour bien débuter la soirée et se mettre dans l’ambiance déjà bien chaude. Il ne put d’ailleurs pas s’empêcher de réclamer les lèvres de sa douce, ne se souciant pas du regard des autres, Aelya prenant déjà toute la place dans son esprit et dans son coeur. Il l’aimait, pour l’éternité, et il continuerait toute sa vie à le lui montrer, que ce soit dans la chaleur des draps ou dans un bar bondé de monde. Réglant leurs boissons, il s’intéressa ensuite à sa petite-amie qu’il entraîna contre lui, désirant sentir leurs corps bouger dans le même rythme, chose dans laquelle ils excellaient toujours. Son regard tentait d’accrocher le sien, dérapant sur ses lèvres de temps à autre avant de revenir rapidement à ses yeux qu’il ne désirait jamais lâcher, cherchant à lui montrer qu’elle le fascinait. Puis finalement, avant qu’ils ne se brûlent, Aelya décida de s’absenter quelques secondes, revenant pour le protéger de la menace lorsqu’elle put apercevoir qu’une autre femme s’était approchée de lui. Il l’obligea d’ailleurs à sortir avant que la situation ne devienne plus grave, Niels connaissant bien l’impulsivité de sa petite-amie lorsque la jalousie venait prendre le contrôle sur tout. Il roula des yeux à sa justification, s’amusant de sa manière toujours très habile de retourner les choses en sa faveur. « C’est jamais de ta faute… » Lâcha-t-il, en gardant le même ton, secouant vivement la tête avec cet air amusé. Dans un ton plus sérieux, il se livra à elle, lui confiant qu’elle n’aurait jamais à avoir peur de la menace extérieure, parce-qu’il ne voyait qu’elle depuis le début, son coeur étant totalement scellé au sien, fermé à double tour. Il fit d’ailleurs un bond dans sa poitrine à l’entente de ses mots qui lui confirmaient qu’elle désirait toujours avoir un enfant avec lui, peinant à cacher l’émotion qu’il ressentait à l’idée de retenter l’expérience avec elle. « Y’a rien qui me comblerait plus que de te voir porter notre enfant… » Souffla-t-il, cillant un instant en s’intéressant de nouveau à ses yeux, à la lueur brillante qu’il y lisait. « Tu ferais une mère parfaite mon amour. » Il en était convaincu, rien qu’à en voir tous les sacrifices qu’elle avait fait pour sa grossesse, pour que leur bébé puisse naître dans les meilleures conditions possibles. Il fuma avec elle le joint qu’il lui avait promis, se détendant au fil des minutes, appréciant de sentir la tension s’apaiser après ces quelques instants d’adrénaline. Sa main glissa dans la sienne, puis jusqu’à sa taille lorsqu’ils prirent la direction du taxi qui les attendait plus loin, Niels n’ayant aucunement l’intention de la laisser filer entre ses doigts. Il sourit à ses mots joueurs, déposant un rapide baiser dans son cou. « J’suis si nul que ça pour te menacer ? Mais très bien, je note. » Il entra dans l’habitacle du véhicule, se positionnant à côté de sa petite-amie qu’il tenta avec ses caresses qui se réfugièrent jusqu’en dessous de sa robe avant de lâcher son emprise pour se reconcentrer sur la route, un air parfaitement innocent sur le visage. Ils arrivèrent quelques temps plus tard chez eux, s’amusant devant la réaction de Hanks lorsqu’ils entrèrent dans l’appartement. « T’es servie avec nous deux alors. » Pouffa-t-il, rejoignant rapidement le salon pour se débarrasser de sa veste et ses chaussures, se mettant à l’aise dans le canapé avant qu’Aelya ne vienne innocemment le tourmenter. Le regard joueur, il l’approcha un peu plus de lui, ses doigts attrapant sa fermeture pour la glisser délicatement jusqu’en bas, son coeur s’activant à la vue de ses courbes encore cachées par le tissu. « Ouais, ça aurait été compliqué cette nuit pour toi. » Lâcha-t-il, la regardant lui faire face lorsqu’il lui parla de son envie de regarder un film, souriant à ses mots provocateurs. « Ou alors… on aurait pas dérogé à la règle. » Conclut-il, cherchant à éveiller des images brûlantes dans son esprit, parce-que c’était de cette façon que se terminaient toujours leurs soirées films, eux qui n’avaient aucune volonté lorsqu’ils se retrouvaient l’un contre l’autre. Il intercepta son baiser qu’il lui rendit rapidement, ses mains s’agrippant à sa robe pour la faire tomber, égayant son regard qui valsa sur chaque parcelle de sa peau. « C’est ce que je fais déjà tout le temps bébé… » Souffla-t-il, ne lâchant pas son regard alors qu’elle prit l’initiative de se déshabiller, son sang ne faisant qu’un tour lorsqu’elle se retrouva finalement entièrement nue devant ses yeux. « J’crois que le film peut attendre. » Lâcha-t-il, presque sans mots devant le spectacle qu’elle lui offrait, Niels se relevant rapidement pour atteindre ses lèvres qu’il emprisonna fiévreusement, son corps entraînant celui de sa petite-amie vers leur chambre sans qu’il ne daigne lâcher ses lèvres. « T’es trop sexy, tu me fais fondre… » Il la laissa tomber dans les draps qui accueillirent son corps, tirant lui-même sur les pans de son t-shirt pour faire du peau contre peau avec la femme qu’il aimait. Sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte, il tendit le bras vers la table de chevet, faisant en sorte qu’elle ne se concentre que sur ses lèvres qu’il continuait de dévorer, finissant par sortir la paire de menottes qu’ils avaient gardé précieusement. Sans qu’elle ne s’y attende, il tira légèrement sur ses bras, ses lèvres glissant jusqu’à son cou pour continuer de la déstabiliser, finissant par attacher ses poignets aux barreaux du lit. « C’est pas toi qui m’as dit que je pouvais le faire quand je voulais ? » Souffla-t-il, son regard joueur retrouvant le sien alors qu’il citait les paroles qu’elle avait eues plus tôt dans la soirée. Son corps offert à lui, il se mit à grignoter sa peau lentement, passant de son cou jusqu’à sa poitrine puis vers son nombril où il continua sa lente descente. « Je vais bien m’occuper de toi mon bébé… » Lâcha-t-il, envieux de la voir prendre du plaisir, ses doigts venant lentement écarter ses jambes où il laissa des baisers appuyés contre ses cuisses, remontant progressivement jusqu’à son intimité qu’il tenta, son souffle et sa langue s’alliant pour la faire crouler de plaisir.

Elle n'avait aucune envie de savoir quel goût aurait une vie sans Niels, parce qu'elle en avait déjà eu un avant goût avant de le connaître, s'épuisant dans un quotidien sans saveur, sans son parfum dont les effluves s'étaient faufilées jusqu'à son cœur pour l'empoisonner d'une délicieuse manière, teintant sa peau de son amour auquel elle y avait accroché son âme en lambeaux, appelant celle de Niels pour se compléter dans une alliance dont seuls eux avaient le secret, sa main s'évertuant à lui donner l'envie de la retrouver, alors que son souffle chevauchait le sien quand son front vint effleurer celui de Niels, savourant cette intimité et cette proximité dans laquelle il n'y avait qu'eux, leur affection, et leur désir irrépressible, Aelya tendant légèrement la nuque pour attraper les lèvres de Niels contre lesquelles elle éteignait leurs soupirs mutuels dans des baisers patients mais animés par le plaisir qu'elle avait de le voir dans cette posture. Elle vint rompre le contact pour leur permettre de se préparer afin de sortir de leurs murs qui les maintenaient dans une déprime acide et de plus en plus présente, la peur d'Aelya se concrétisant à chaque fois qu'elle comprenait que le sourire de Niels se raréfiait, parce qu'elle peinait à s'imaginer leur avenir dans cette situation et pourtant, elle y croyait, parce que sans Niels, il n'y avait plus d'espoir et donc, elle n'aurait plus rien à espérer de sa vie déjà désespérée. C'était lui sa lumière, et elle aimait l'appréhender dans son regard qui s'illuminait quand il valsait sur ses courbes dessinées seulement pour lui, comme si elle avait été créée dans le simple but de l'attirer dans ses filets. C'était tout ce qu'elle aimait faire, prendre sa main et l'amener rêver à ses côtés, lui faire oublier ce qu'ils avaient perdus pour se concentrer sur ce qu'ils possédaient toujours : eux. Elle frissonna sous l'effet de sa tendresse qui faisait palpiter son cœur, avant de rouler des yeux à sa question qui crispa légèrement son visage.

- C'est parce que je la vois pas dans ton entourage proche. Je la vois pas dans ton entourage tout court, admit-elle, plissant les lèvres, contrariée par son image qu'elle avait maintenant en tête. J'espère toujours qu'un jour tu te réveilleras en oubliant c'est qui cette fille, avoua-t-elle en soupirant, exaspérée.

Elle ne la portait définitivement pas dans son cœur, tout chez elle l'horripilait et tendait ses muscles. Elle se contenait pour Niels, mais trop souvent, les mots fusaient comme des balles qu'elle ne pouvait arrêter, Aelya qui avait bien plus l'habitude de semer la destruction que de donner de l'affection, qu'elle ne donnait prioritairement qu'à Niels. Balayant ces pensées de la tête, elle rejoignit le bar suivi de son acolyte pour se commander à boire, laissant ses lèvres détailler les siennes dans une marque tendre et amoureuse qu'elle se sentait toujours capable de lui offrir jusqu'à la fin des temps. Elle adorait l'avoir pour elle seule, appréciant de sentir ses mains posséder son corps alors qu'ils dansaient l'un contre l'autre, parce que tout ce qu'elle voulait, c'était lui pour toujours, lui jusqu'à l'overdose, sans aucune fin. Et si elle avait explosé dans la jalousie contre cette femme, c'était uniquement parce qu'elle angoissait à l'idée de le voir partir loin d'elle, là où elle ne pourrait plus se réveiller en admirant les doux traits de son visage qui représentait la plus belle des peintures, le chef d'œuvre de sa vie. Elle accepta de suivre Niels à l'extérieur lorsqu'elle mit à terre la blonde, essayant de se raisonner, de faire le vide pour apaiser sa rage invasive.

- Non, j'suis très sage moi de base, je comprends pas ce qui m'arrive, ça me ressemble pas, s'amusa-t-elle, un air malicieux sur le visage.

Là-dessus, elle savait qu'elle était prévisible, parce que son impulsivité frappait toujours quand la jalousie était de la partie, Aelya sachant pertinemment qu'elle l'aimait bien trop pour devenir calme et tempéré, sa folie amoureuse l'incitant à révéler ses démons. D'un ton plus sérieux et plus doux, elle se confia sur son envie de le voir devenir père à nouveau, sa confiance en lui étant totalement intacte. Elle savait qu'il avait besoin de le savoir, lui qui culpabilisait sur sa responsabilité dans l'accident tous les jours et Aelya avait besoin de le lui dire pour lui redonner un peu d'espoir dans leur quotidien. Elle sourit tendrement à sa remarque, ses yeux luisant d'amour pour l'homme de sa vie.

- Y'a rien qui me rendrait plus heureuse que tu me fasses un bébé mon ange... Admit-elle. J'ai jamais douté de tes capacités pour rendre heureux notre enfant. Parce que tu me rends heureuse déjà, avoua-t-elle doucement.

Si à l'annonce de sa première grossesse elle avait paniqué voire, elle avait été réfractaire à cette idée, maintenant, tout ce qu'elle attendait était qu'ils puissent se remettre de leurs blessures pour se pencher sur leur avenir, la conception de leur famille qu'elle voulait toujours. Elle expira quelques bouffées en tirant sur le joint avant de lui redonner, appréciant ce vent de légèreté entre eux qui était revenu assez vite, son corps se blottissant contre le sien alors que sa main vint se placer à sa taille, ses yeux détaillant son visage animé par l'amusement alors qu'elle fit mine de réfléchir à ses mots.

- Soit t'es nul pour les menaces, soit c'est moi qui prends pas assez au sérieux le danger que tu représentes... Ça m'étonne, j'ai jamais douté de toi pour ta sauvagerie, le taquina-t-elle de manière séductrice.

Elle savoura le vif baiser qu'il déposa dans son cou avant de monter dans le taxi, laissant sa peau se réchauffer sous l'effet de sa main qui jouait avec la tension sexuelle présente dans l'habitacle, celle qu'ils niaient de manière amusée, avant qu'ils ne daignent rentrer chez eux, Aelya hochant la tête en rigolant légèrement à ce que vint ajouter Niels, consciente qu'elle aimait l'équipe qu'ils formaient à trois alors qu'elle caressait Hank, tous trois étant rapidement devenus complices. Elle lui demanda un service avec une idée en tête quand il rejoignit le salon, se tournant pour qu'il puisse savourer la vue de ses courbes alors qu'elle sentait le fermeture s'ouvrir dans son dos sous l'effet de la pression de ses doigts qui défilait le long de son échine.

- Tu me sauves la vie bébé. Comme d'hab, sourit-elle, confrontant son regard avant de lui offrir baiser rapide, mordant sa lèvre inférieure à ce qu'il ajouta. J'aime bien justement, nos habitudes, avoua-t-elle, charmeuse.

Son esprit était assené par l'image de leurs deux corps qui se cherchaient entre les draps, de leurs souffles qui se répondaient pour mieux se brûler dans l'étendue de leur désir qui s'ébruitait entre les murs fins de leur appartement. Elle vit ses mains tirer sur son vêtement après avoir embrassé ses lèvres, ayant envie d'aller plus loin dans cette tentation à laquelle elle voulait céder.

- T'arrêtes jamais de le faire mon cœur, souffla-t-elle, captant ses yeux dans une demande d'attention silencieuse, faisant valser lentement mais sûrement ses sous vêtements à ses pieds en laissant le regard de Niels l'habiller d'envie.

Elle sourit de manière satisfaite à sa réponse, ses lèvres percutant passionnément les siennes alors que son corps avançait à l'aveugle jusqu'à la chambre pour ne pas rompre le contact avec sa peau.

- Tu me fais déjà trop d'effets bébé... Murmura-t-elle entre deux baisers, le souffle haletant.

Aelya se laissa plaquer contre le matelas, ses mains glissant sur son torse dès qu'il retira son haut, ses lèvres se dechainant dans une danse endiablée avec les siennes, Aelya ne se concentrant que sur sa peau chaude contre son corps et sur ses baisers qui glissèrent dans son cou pour la distraire, suivant les mouvements discrets et contrôlés des mains de Niels qui s'affairèrent à la menotter aux barreaux du lit. Elle sourit en coin à sa remarque, charmée par sa technique d'approche pour la rendre sienne dans leur lit.

- T'as vraiment une bonne mémoire pour ces choses-là toi... On se demande pourquoi, le taquina-t-elle, joueuse.

Elle ferma les yeux sous l'effet de ses baisers qui se logèrent dans son cou, lui déclenchant une vague de bien être alors que son souffle se faisait plus profond à mesure qu'il descendait le long de son corps avec ses lèvres.

- T'es trop doué pour me faire du bien mon cœur, j'ai déjà trop chaud, répondit-elle dans un souffle.

Elle ouvrit ses jambes sous la pression de ses mains, soupirant plus bruyamment en sentant ses lèvres s'amuser tout près de son bas ventre, avant de cambrer directement l'échine quand il s'abandonna au plaisir d'Aelya, ses muscles se crispant sous l'effet de la chaleur qu'il déployait dans ses veines, sa tête se renversant dans l'oreiller.

- Bébé... C'est trop bon... Lâcha-t-elle, ses poignets s'agitant dans ses menottes à cause de son corps qui se parsemait de spasmes animés par son plaisir. Mon amour... Tu m'excites trop. Fais moi l'amour, fais moi rêver, susurra-t-elle entre deux gémissements. J'ai besoin que tu sois en moi, c'est trop de la torture, admit-elle, sa voix et sa respiration résonnant entre les murs.

Il pensait avoir vécu les plus belles années de sa vie avant d’arriver à Bowen où il s’était finalement décidé à se poser, lui qui avait parcouru un nombre incalculable de kilomètres pour rattraper le temps qu’il avait perdu derrière les barreaux. Mais la vérité était qu’il n’avait jamais été aussi heureux que depuis qu’il avait rencontré Aelya, ressentant cette impression d’accompli maintenant qu’il avait appris à aimer, comme si sa vie avait pris tout son sens depuis qu’elle s’était installée dans son coeur. Il n’y avait pas un seul jour où il regrettait tout ce qu’ils avaient vécu ensemble, toutes ces ruptures, ces larmes qu’il avait fait couler sur ses joues. Il savait que chaque épreuve qu’ils avaient traversée avait un sens, pour eux, pour l’histoire qu’ils écrivaient tous les deux. Il l’aimait passionnément, avec tout ce qu’il pouvait avoir en lui, ses lèvres se donnant volontiers aux siennes lorsqu’elle redressa la nuque pour les atteindre, son souffle chaud se mêlant au sien dans la danse amoureuse de leurs lèvres. Son corps bouillonnait de désir, celui qu’elle tentait depuis le premier soir, Niels comprenant aisément que personne ne connaissait son corps et ses faiblesses comme elle les connaissait, lui donnant une longueur d’avance. Finalement, ils décidèrent de laisser leurs raisons reprendre le dessus, ayant conscience que la soirée ne pourrait jamais avoir lieu s’ils continuaient de la sorte. Ses yeux avaient parcouru un long moment la forme de sa silhouette, de ses courbes parfaitement dessinées qu’il adorait épouser avec ses doigts, lui qui était éperdument amoureux d’elle. Elle était sa muse, sa plus belle source d’inspiration, celle qu’il ne se lasserait jamais de contempler encore et encore. Arrivés devant le bar, il ne put s’empêcher de prendre un air exaspéré à sa remarque, peinant à concevoir que sa petite-amie et sa meilleure-amie puissent être rivales de la sorte, alors que toutes les deux faisaient partie intégrante de sa vie. « Bébé… T’arriveras donc jamais à l’apprécier ? » Ajouta-t-il, se mordant la lèvre d’embarrassement. « Je pourrais te faire la même remarque pour Brooke. » Finit-il par dire, lui qui n’entretenait pas la relation la plus amicale qui soit avec l’amie d’enfance d’Aelya, ayant toujours du mal à accepter que Brooke ne le juge sans le connaître réellement. N’ayant aucune envie de gâcher leur soirée avec de la rancoeur, Niels préféra passer à autre chose, se faisant guider par sa petite-amie jusqu’au bar où ils furent servis, ne manquant pas de réclamer ses lèvres, comme à son habitude. Il voulait lui montrer qu’il était tout à elle ce soir, et pour tous les autres soirs de leur vie, son corps ne pouvant s’empêcher de frôler le sien lorsqu’ils se laissèrent entraîner par le rythme de la musique. Il avait néanmoins senti le vent tourner lorsque cette inconnue se mit à le draguer, conscient que la soirée ne pourrait jamais bien se finir s’il n’entraînait pas Aelya dehors, elle qui semblait déjà montrer des signes d’impatience face à cette femme qu’elle voyait comme une menace. Sa main n’avait pas quitté la sienne, cherchant à éloigner la tornade qui avait été à deux doigts de tout emporter, Niels n’ayant aucune envie de devoir finir la soirée au poste de police pour agression. Ils se l’étaient promis, cette soirée était à eux, pour eux, qui avaient plus que besoin d’air depuis l’accident de voiture qui avait emporté leur bébé. Il avait souri aux mots ironiques qu’elle avait eues la concernant, peinant à avoir cette image d’elle qui était tout sauf sage lorsqu’il s’agissait de gérer sa jalousie. « Ouais c’est bizarre, parce-que t’es vraiment un ange toi… » Dit-il, rentrant dans son jeu avec amusement. Ils étaient pareils sur ce point, impulsifs, s’emportant à la moindre petite menace, un seul regard pouvant les déchaîner. Parce-que lui aussi détestait voir le regard des hommes détailler son trésor, fou de jalousie à chaque fois qu’un de ceux-là osaient aborder la femme de ses rêves, celle qu’il ne partagerait jamais. Son coeur s’était emballé à leur échange suivant, à ces douces paroles qui lui rappelaient qu’ils pouvaient encore fonder leur famille, leur envie étant toujours intacte. « Quand on sera prêts bébé… on pourra y penser. » Souffla-t-il, ému à l’idée de savoir qu’ils pourraient concevoir un nouveau bébé ensemble, lui qui n’arrêtait pas de penser à cette paternité qui lui avait tendu les bras avant de s’envoler en éclats à l’annonce de Charlie. Il profita de l’accalmie avec sa petite-amie, fumant avec elle pour sentir ses muscles se détendre doucement, finissant par rejoindre un taxi dans le but de rentrer chez eux pour finir la soirée l’un contre l’autre, là où ils ne pouvaient pas être plus heureux. Sa main était venue se réfugier contre elle avant qu’ils n’entrent dans le taxi, son sourire s’étirant à la taquinerie d’Aelya. « Tu devrais quand même faire gaffe… J’peux vite mettre à exécution mes menaces moi. » Souffla-t-il, charmeur, laissant ses lèvres rejoindre son cou de manière vive avant d’entrer dans le taxi avec elle, la tentant comme il savait parfaitement le faire. Ses doigts étaient venus faire tomber sa robe alors qu’ils venaient à peine de rentrer chez eux, Niels comprenant qu’elle le provoquait, avec cette subtilité qu’elle maniait à la perfection. « Tu me remercieras une prochaine fois… » Murmura-t-il, sa voix empreinte de sous-entendus avant qu’il n’intercepte son baiser, lui adressant un clin d’oeil taquin. Il peinait à contenir ses ardeurs, conscient que le regard qu’il posait sur elle le trahissait, parce-qu’il était empli de désir, ses yeux brillant devant la perfection de ce corps qu’elle avait déshabillé devant ses yeux. Il se mordit la lèvre en la détaillant, finissant par se lever pour lui faire comprendre qu’il souhaitait finir la soirée en beauté, incapable de continuer le petit jeu qu’ils avaient entamé alors que son sang était entré en fusion. « C’est tout ce que je veux mon amour… » Il la guida jusqu’à la chambre, ne lâchant pas ses lèvres qu’il embrassait avec passion, ses mains glissant sur son corps déjà brûlant, alors que le sien ne demandait qu’à se réchauffer au contact du sien. Il se glissa sur elle comme le ferait un lion sur sa proie, son souffle se perdant dans ces baisers passionnés qui n’avaient plus de fin, alors qu’il se débrouillait pour chercher la paire de menottes qu’ils possédaient dans leur table de chevet. Il sourit contre ses lèvres à l’entente de sa remarque qu’il ne pouvait pas contredire, finissant par attacher les poignets de sa petite-amie au lit. « Je t’avais dit de te méfier de moi. » Rapidement, il partit à l’aventure sur son corps, ses lèvres glissant sur sa peau, la mordillant par endroit pour la faire frémir de plaisir. « J’te dévorerais toute ma vie… » Souffla-t-il, laissant sa respiration saccadée s’écraser contre sa peau, sa bouche finissant par atteindre le bas de son corps où il s’adonna au plaisir d’Aelya, sa langue cherchant à décupler son envie qui transparaissait dans la façon dont se corps se tortillait, Niels gardant son emprise en empoignant ses hanches avec ses mains. « Profite mon amour… Tu me fais rêver. » Il levait les yeux en continuant à lui donner du plaisir, sentant son corps se gorger d’envie en la voyant expier son plaisir, ne ratant aucune de ses expressions corporelles. « Tu devrais me supplier de continuer… » Lâcha-t-il, dans un râle de plaisir, amusé, conscient qu’il la torturait à sa manière. Il fit le chemin inverse avec ses lèvres, remontant lentement mais sûrement sur elle, sa main venant déboutonner son jean et abaisser sensuellement son boxer, laissant Aelya se rendre compte du tumulte qu’elle avait provoqué sur son corps. « Et si je te détachais pas… ? » Souffla-t-il, grignotant son cou avec douceur et passion, son bassin établissant de discrets mouvements contre le sien pour faire grimper son excitation. « J’ai envie de déranger les voisins ce soir bébé… »

Niels lui donnait cette envie de se rendre éternelle, de ne jamais s'éteindre dans cette vie qui un jour prendrait fin, pour toujours pouvoir savourer le goût de ses lèvres qu'elle se prenait à vouloir à l'infini, parce qu'à la seconde où il n'y avait plus de contact entre eux, c'était le manque qui prenait place dans son cœur, s'insurgeant dans ses veines qui se refroidissaient sous l'effet de son absence, elle qui n'était plus habituée à errer sans chaleur, sans sa chaleur. Et sa peau brûlait contre la sienne tandis qu'elle enflammait son désir avec l'aide de ses doigts, jouant de cette proximité qui était addictive, son être étant comme aimanté au sien. Elle se retira, non sans mal, gardant encore les traces de sa passion qui rendait son cœur arythmique, ce même organe qu'il avait réanimé de par sa seule présence, son regard suffisant à la faire vivre. Il était son oxygène, et si on la privait de Niels, c'était dans une douloureuse apnée qu'on la forcerait à survivre. Prenant sa main dans la sienne, elle s'entraina avec Niels dans les ruelles de la ville éclairée, consciente qu'ils devaient tous les deux saisir cette chance pour se revigorer d'espoir pour leur avenir, Aelya comptant puiser sa force dans chacun de ses sourires qui lui faisaient tourner la tête. Elle secoua la tête négativement à sa remarque, soupirant de frustration en sachant que cette femme était bien trop présente dans sa vie pour qu'elle puisse l'accepter.

- Nan. Elle a rien pour elle ta pote, la critiqua-t-elle en levant les yeux au ciel. Je t'ai jamais demandé d'apprécier Brooke mais au moins de la tolérer. Ce que j'essaye de faire avec Sasha. C'est pas gagné, admit-elle en haussant les épaules.

Pour l'avoir croisé quelques fois, il fallait dire que le courant n'était jamais passé, et sûrement que sa complicité avec Niels y était pour beaucoup, bien trop pour poser des bases saines. Elle tentait de fermer les yeux sur cette situation, au moins pour ce soir, pour profiter de lui qu'elle ne jugeait qu'à elle, ses lèvres venant grignoter doucement les siennes alors qu'ils avaient rejoints le comptoir, débutant leur soirée par la commande de boissons bien alcoolisées alors que leurs corps se cherchaient dans la lueur tamisée qui les enfermait dans leur cocon, Aelya s'absentant le temps de quelques minutes avant de laisser exploser sa rage devant cette femme qui se permettait de poser les mains sur l'homme de sa vie. Elle l'aimait trop, et si c'était un problème dans certaines situations, Aelya ne savait pas faire autrement, son corps venant violemment plaquer celui de l'inconnue au sol avant de se faire tirer à l'extérieur par Niels qui l'aidait à s'apaiser.

- On me le dit souvent, renchérit-elle en lui envoyant un clin d'œil joueur, consciente que jamais de sa vie on n'avait pu lui attitrer ce genre d'étiquettes.

Elle avait toujours été plus ou moins incontrôlable, expliquant ses nombreux passages en prison, ses démêlés avec la justice, cette chose dans laquelle elle n'avait aucune confiance vu comme la vie leur avait injustement retiré leur cadeau. Pourtant, elle s'accrochait à ce désir qu'ils nourrissaient toujours et qui serait le leur, un jour ou l'autre, qu'importait les larmes qu'elle devrait encore essuyer, elle savait qu'elle n'abandonnerait pas leur projet d'avoir une famille.

- On y pensera mon amour. Je veux qu'on pense à nous aussi pour commencer, c'est ce qui m'importe en ce moment, souffla-t-elle tendrement, ses yeux valsant de manière attendrie sur ses traits qu'elle détaillait.

Appercevant un taxi non loin d'eux, elle marcha dans sa direction avec Niels, sa main cherchant la sienne après qu'il l'ait posé sur sa taille, son visage s'étirant dans un sourire malicieux.

- J'ai totalement hâte de voir tout ça, et j'espère justement que tu vas me faire regretter mon impatience... Le chercha-t-elle, le regard luisant d'excitation.

Elle entra dans le taxi, se délectant de la douceur de ses doigts sur sa peau, se prenant à voir les images de leurs deux corps collés ensemble alors que le paysage défilait, avant de gravir les marches jusqu'à leur appartement pour laisser à Niels l'opportunité de la dévêtir, Aelya s'amusant de leurs airs innocents alors qu'elle vit sa robe glisser sur le sol, se mordant légèrement la lèvre à sa remarque, tentant la flamme de son regard en se deshabillant avec sensualité devant lui, dans le désir d'animer un vrai brasier dans le creux de son corps. Elle le regarda s'avancer vers elle, son regard ne lâchant pas le sien avant qu'il ne fonde contre ses lèvres, celles d'Aelya y apportant une fougue supplémentaire en les bougeant au rythme des siennes, son souffle devenant plus bruyant, plus saccadé, alors qu'elle se laissa guider jusqu'à la chambre où elle s'allongea sur le lit, plaquant son corps nue contre son torse qu'il vint déshabiller, ses lèvres continuant de dévorer les siennes avec ferveur tandis qu'il en profita pour la menotter au lit, déployant en elle une vague de chaleur sous l'effet de l'envie qui submergeait ses cellules. Ses yeux firent le trajet entre ses lèvres et ses yeux, Aelya ne pouvant s'empêcher de le trouver sexy dans sa prise d'initiative.

- T'es vraiment trop sexy quand tu fais ce genre de choses dans mon dos... Tu m'attires vraiment trop, c'est dingue. Fais moi frissonner bébé... Murmura-t-elle contre ses lèvres.

Elle savoura le glissement de ses lèvres sur sa peau, ses morsures qui lui décrochaient de légers soupirs alors qu'elle se concentrait sur lui et seulement sur lui, l'homme qui la faisait frémir d'envie, qui agrémentait son désir qui irradiait dans sa poitrine, agitée sous l'effet de ses battements cardiaques de plus en plus rapides.

- Laisse rien de moi bébé... Je t'appartiens tout entière, ajouta-t-elle, envieuse.

Son corps se cambra sous l'afflux du plaisir que ses lèvres lui offraient entre ses cuisses, ses gémissements résonnant entre les murs alors qu'il emprisonna ses hanches pour la maintenir stable, elle qui bougeait en subissant la douce torture de ce bien être. Elle contracta ses abdos à l'entente de ses mots qui animaient le besoin de l'avoir contre elle, ses soupirs se faisant de plus en plus présents alors que sa peau frissonnait.

- Bébé... J'ai juste envie de te supplier de me faire l'amour là, tu me donnes trop envie, j'en peux plus... Admit-elle entre deux gémissements.

Elle sentir le trajet de ses baisers remonter lentement le long de son corps, se mordant fermement la lèvre quand elle put percevoir l'étendue du désir de Niels contre elle.

- Tu t'exposes à une belle vengeance si tu me détaches... À ta place je me laisserais pas en liberté, le tenta-t-elle, charmeuse.

Elle soupirera contre son oreille quand il vint embrasser son cou, ses jambes enfermant son bassin contre le sien, savourant les mouvements qu'il effectuait, laissant son intimité se coller à son bas ventre alors qu'elle explosait de désir pour lui, sa peau brûlante effleurant la sienne.

- Je crois qu'ils sont déjà dérangés avec moi bébé, lança-t-elle, arborant un air faussement désolé sur le visage. J'suis accro à toi, à nous, à ton corps, t'es tout ce que je veux là maintenant et pour toute la vie, ajouta-t-elle à son oreille. Je veux t'entendre crier bébé... Je veux te faire trop de bien là, avoua-t-elle d'une voix semée par l'urgence.

Elle avança ses cuisses qui caresserèrent ses flancs, pressant son corps dans son étau alors qu'elle attendait le moment où la magie exploserait entre eux.

Il savait qu’il n’y aurait rien sans elle, rien après elle, parce-que Niels ne pouvait plus envisager sa vie sans Aelya, la seule qui le maintenait en vie actuellement. Il était fait pour elle, même brisé, même éteint, même lorsqu’il n’y avait plus aucun espoir, Aelya restait son seul phare au travers d’une mer déchaînée, celle de sa vie. Il avait l’impression qu’elle insufflait la vie dans ses veines à chaque fois qu’elle l’embrassait, qu’elle le touchait, son coeur faisant des bonds dans sa poitrine dés que son désir pour elle s’éveillait. Il avait besoin qu’elle continue de le faire vivre à sa façon, à travers sa douceur de ses gestes qui caressaient son âme. Il avait fermé les yeux, empreint à tout ce plaisir qu’il ressentait alors que ses mains s’étaient aventurées sur son corps, Niels percevant les doigts d’Aelya s’amuser avec son anatomie. Il aurait sans doute aimé lui montrer de quoi il était capable pour elle en continuant la soirée dans les draps, mais il savait que cette sortie était l’occasion pour eux de sortir de leur quotidien dévastateur, de cette tristesse malsaine qui leur collait à la peau depuis l’accident. Ils s’étaient tous les deux arrêtés devant le bar, restant un instant en retrait, profitant encore de cette intimité qui n’appartenait qu’à eux avant de se lancer dans le bain de foule. « Sasha y met du sien… C’est pas le cas de tout le monde. » Ajouta-t-il en faisant référence à Brooke, qui pour lui, ne faisait aucun effort pour l’accepter dans la vie d’Aelya, peinant à croire que ce serait un jour le cas. La soirée était trop belle pour être gâchée par leur animosité envers leurs meilleurs amis respectifs, Niels souhaitant voir Aelya sourire, s’amuser et se rappeler pourquoi c’était lui qu’elle avait choisi. Des efforts, il voulait en faire pour elle, parce-que le Niels qu’elle avait connu avant l’accident se serait battu jusqu’à épuisement pour s’en sortir. Les boissons avalées rapidement, il s’intéressa aux lèvres de sa petite-amie, les emprisonnant amoureusement avant de l’emmener au milieu de la foule où en réalité, il n’y aurait jours qu’elle qu’il verrait, son regard ne pouvant pas être détourné du sien bien longtemps. Il se laissa guider par son corps qu’il rapprochait toujours un peu plus du sien, lui lançant des regards complices et envieux, jusqu’à ce qu’ils ne soient dérangés par cette femme qui avait attendu qu’il ne se retrouve seul pour l’aborder. Préférant éviter que la soirée ne se finisse dans un bain de sang, il emmena Aelya plus loin, à l’extérieur, comprenant qu’elle avait besoin de se retrouver seule avec lui pour reprendre ses esprits. Il pouffa à sa remarque, conscient qu’elle jouait avec lui, parce-que jamais Aelya n’aurait pu être décrite comme quelqu’un de sage. Ce tempérament de feu, impulsif, et si unique, c’était sûrement ce qui lui plaisait le plus chez elle, lui qui n’aurait jamais pu envisager une vie avec une personne trop prévisible, au quotidien trop rangé. Elle était son idéale, son âme-soeur, et pour rien au monde il ne désirait en aimer une autre. Sans s’y attendre, Aelya évoqua de nouveau le sujet de la famille dont ils rêvaient de construire ensemble, lui faisant savoir en quelques mots qu’elle envisageait toujours un avenir de cet ordre avec lui, malgré les peines et les désillusions. Il hocha doucement la tête à ses mots, esquissant un faible sourire, son regard empreint de tendresse. « On a le temps de toute façon bébé. On a pas besoin de se presser. » Souffla-t-il, ayant conscience que leur reconstruction devait être optimale avant qu’ils ne se lancent de nouveau dans un tel projet, leurs âmes semblant encore trop fragiles pour le moment. Il l’attira contre lui pour rejoindre le taxi se trouvant à quelques mètres de marche du bar, tendant la nuque pour écouter les quelques mots d’Aelya qui ravivèrent un sourire sur son visage, amusé par la tension déjà électrique entre eux. « Tu vas adorer, tu verras… » Souffla-t-il, sur un ton provocateur, finissant par s’immiscer dans le taxi avec Aelya où il continua son numéro de charme, faisant valser ses doigts sur sa cuisse avant de faire naître un vent de frustration entre eux, sentant leur impatience gonfler dans l’habitacle. Puis finalement, il ne fallut que quelques minutes et quelques regards envieux pour que Niels comprenne qu’il n’avait aucune envie de dormir maintenant, son corps bien trop enflammé par les images qu’Aelya tentait de faire naître dans son esprit, ses yeux détaillant son corps entièrement nu qui le faisait déjà frémir. Il l’embrassa, fougueusement, ne lui laissant pas d’autre choix que de le suivre jusque dans leur chambre, Niels concentré sur ses lèvres qu’il dévorait, son bras venant tout de même fermer la porte derrière eux afin que leur chiot n’ait pas l’idée de venir les déranger. Il se glissa contre elle avec sensualité, son corps réclamant le sien, même s’il avait bien d’autres idées en tête pour tenir les paroles qu’il avait eues plus tôt. Il sortit du tiroir une paire de menottes pour attacher Aelya au lit, emprisonnant ses poignets pour avoir tout le contrôle sur son désir, excité par l’image de son corps à sa merci. « Tu pensais pas que t’allais t’en sortir comme ça, aussi facilement quand même… ? » Joua-t-il, soufflant près de son oreille avant qu’il n’entame une longue et sensuelle descente jusqu’à son bas ventre, ses lèvres s’occupant de la faire vibrer d’envie et de plaisir alors que ses mains s’affairaient à stabiliser son corps qui souhaitait s’échapper de son emprise. Il adorait la voir comme ça, la tête renversée, la peau brûlante, ses traits tirés par ce plaisir dont elle semblait foudroyée. « Y’a aucun risque mon amour… » Murmura-t-il, continuant pendant de longues minutes ce délicieux supplice qu’il lui faisait vivre, peinant à gérer sa respiration lorsqu’il entendait les gémissements d’Aelya s’étendre à travers la pièce, résonnant sur les parois des murs. Il continuait d’alterner le mouvement de ses baisers brûlants, variant avec les pressions qu’il laissait contre ses cuisses avant de remonter doucement sur elle, ses avant-bras lui servant d’appuis tandis qu’il prenait place entre ses cuisses. « J’adore quand tu me le demandes comme ça bébé… » Ajouta-t-il, encore à court de souffle, lui qui fit tomber son jean et son boxer pour se retrouver contre l’amour de sa vie, leurs peaux entrant fiévreusement en contact. « J’crois que je vais suivre tes conseils dans ce cas. » Dit-il, avec un sourire amusé, avant de réfugier ses lèvres dans son cou, remontant jusqu’à sa mâchoire puis redescendant sur sa poitrine alors que son bassin commençait déjà à montrer les prémices du désir qu’il avait pour elle, pour son corps qu’il voulait sentir intégralement contre le sien. « Continue de le faire bébé… J’adore trop t’entendre comme ça. » Souffla-t-il, relevant un instant la tête pour accrocher son regard, ses cheveux déjà légèrement ébouriffés par la passion. « J’suis à toi pour toujours. On détruira tout ceux qui seront pas d'accord avec ça. » Répondit-il, sentant ses cuisses presser son bassin qui se colla d’avantage au sien, la main de Niels venant se loger entre eux deux pour finalement répondre à leur envie commune, un soupir de soulagement s’échappant de ses lèvres lorsqu’il sentit son anatomie se glisser en elle. « Mon amour… » Gémit-il, éteignant son souffle bruyant contre ses lèvres, sa langue cherchant la sienne pour rendre leur échange encore plus intense. Il commença à se mouvoir en elle, toujours plus profondément, contractant ses muscles pour permettre à ses ondulations d’être encore mieux ressenties par sa petite-amie. « T’es magnifique bébé. » Dit-il, s’intéressant à son visage, à son corps qui le rendait dingue, augmentant soudainement la cadence de ses coups de rein, retenant son poids à l’aide de ses avant-bras.

Elle n'avait jamais été amoureuse avant Niels, elle n'avait jamais pensé rencontrer l'homme de sa vie quand elle avait pour la première fois effleuré son corps qu'elle se prenait encore une fois à toucher, consciente qu'elle était accro aux frissons qu'elle arrivait à lui déclencher et qui l'animait d'envie, de vie, parce que son corps était le seul rivage sur lequel elle aimait étendre son être pour l'aimer. C'était tout ce qu'elle savait faire et ce qu'elle voulait faire, Niels étant sa priorité surtout depuis qu'ils essayaient tous les deux de se remettre de leurs blessures, Aelya prenant chaque jour soin de son âme pour la regarder se reconstruire, lui insufflant le peu d'espoir qu'il restait encore en elle pour le ramener vers son cœur, là où sa place résidait. Elle avait envie de lui, de permettre à son désir de se lier au sien, mais elle préféra l'éteindre dans sa préparation pour sortir, consciente qu'ils avaient aussi besoin de prendre l'air pour s'évader de leur calvaire même si l'endroit qu'elle avait toujours préféré pour oublier ses peines, était ses bras. Devant le bar, accablée par cette dose d'affection dont elle raffolait tout le temps, elle s'était prise à se crisper en entendant le prénom de celle qu'elle n'apprécierait jamais, la meilleure amie de Niels.

- On a pas la même définition sur la notion d'efforts alors, lança-t-elle, attaquant Sasha. De toute façon, je te dirais jamais de choisir entre elle et moi, je sais que je dois arriver à l'accepter même si j'en ai pas envie. Pourquoi j'aurais envie de te partager, sérieusement...? Ajouta-t-elle, soupirant de manière exaspérée.

Prenant sa main dans la sienne, elle fit en sorte de venir s'accaparer ses lèvres puis son corps, laissant leur danse les rapprocher pour faire augmenter la température, son regard dévorant la moindre parcelle de son visage illuminé par leur jeu de séduction qui les englobait dans une aura chaleureuse, les coupant des autres, du monde entier, Aelya ne voyant que lui au milieu de ce bar qui devenait tout d'un coup vide, elle qui n'entendait et ne s'intéressait plus qu'à lui quand il était là devant elle. Il fallut quelques minutes pour que cette ambiance si légère ne vienne se briser sous l'effet de la jalousie, ce démon incrusté dans sa peau et qui luisait dans ses pupilles noircies par la haine alors qu'elle décida de défouler sa rancœur sur son visage en lui jetant son verre, Aelya ne pouvant que suivre Niels quand il prit son bras de force pour l'amener à l'extérieur du bar, lui évitant une escapade en garde à vue. Elle redescendit, laissant son sourire et son rire l'apaiser pour qu'elle puisse balayer sa colère afin de se focaliser sur eux, sur ces douces images de la parentalité qui se dessinaient dans son esprit alors qu'elle se confia sur son désir continu d'être encore mère, Aelya dont le seul enfant qu'elle voulait porter serait de Niels. Elle nourrissait encore des espoirs dans cette ambition qui était la leur, qui lui permettait de rêver à un avenir moins sombre.

- Je veux pas me presser... Mais j'ai peur de pas avoir assez d'une seule vie pour profiter de toi mon amour, avoua-t-elle, tendrement.

Elle voulait vivre, et ce verbe ne prenait son sens qu'à ses côtés, que lorsqu'elle savourait le contact de ses mains sur elle, de son parfum, de sa voix qui la faisait frémir, lui qui savait la tenter de par ses simples mots appuyés dans un sourire malicieux auquel elle répondit par l'éveil du sien, rentrant à l'intérieur du taxi où son corps vint subir une vague de chaleur à la caresse de ses doigts sur sa cuisse. Cette brûlure vint se faire de plus en plus vive alors qu'elle le tenta en se déshabillant sous ses yeux envieux, Aelya se jetant à corps perdu sur ses lèvres qu'elle embrassa jusqu'à en avoir le souffle coupé, son être suivant les pas de Niels jusqu'à la chambre où elle s'allongea dans les draps, s'amusant de ses mains qu'il menotta aux barreaux du lit, déclenchant un afflux de désir devant cet acte qui la faisait frémir d'envie.

- Je savais dès le départ que je m'en sortirais jamais indemne avec toi, admit-elle sur un ton enjoleur.

Elle émit un profond soupir en sentant ses lèvres descendre le long de son corps, déposant quelques baisers brulants qui la firent frissonner avant que son échine ne vienne instantanément se cambrer quand il vint prendre soin de son plaisir, rendant la respiration d'Aelya saccadée, anarchique, celle-ci se mélangeant à ses gémissements qui se firent de plus en plus bruyant dans la pièce alors que ses mains canalisait sa délicieuse agitation, agrémentant l'urgence de son désir.

- J'adore que tu me tortures comme ça moi... Même si je te veux, genre, tu peux pas savoir comment mon amour, ajouta-t-elle dans un souffle.

Elle approcha son bassin du sien en voyant Niels faire glisser ses derniers vêtements, s'amusant à taquiner son envie de la seule manière qu'elle le pouvait, en effleurant sa peau avec la sienne.

- Tu devrais bébé, je rigole pas là, ajouta-t-elle malicieusement.

Elle tendit la nuque pour le laisser accéder à son cou, soupirant dans son oreille pour lui montrer l'entendue de son envie alors qu'il déposa quelques baisers sur sa poitrine, ses cuisses caressant ses flancs pour l'inviter à entrer en elle.

- T'es tellement beau mon cœur, jamais personne me ferait cet effet, que toi, murmura-t-elle en admirant ses traits égayer par son désir.

Elle capta son regard à ce qu'il vint ajouter, un sourire complice s'étirant sur ses lèvres.

- C'est toi et moi bébé. Nous deux contre le monde, susurra-t-elle comme un secret qu'elle voulait que lui seul entende.

Accrochant ses yeux pour y transmettre tout l'amour qu'elle possédait pour l'homme de sa vie, elle retint sa respiration lorsqu'elle le sentit entrer en elle, expirant longuement son plaisir suite à son gémissement, son bassin suivant le rythme de ses ondulations qu'il maitrisait, ses lèvres attrapant les siennes pour que sa langue ne puisse danser avec celle de Niels, entrecoupant des baisers de soupirs brulants, le lit commençant à bouger sous l'effet de leurs mouvements.

- Je t'aime mon amour. Pour toujours, souffla-t-elle contre ses lèvres avant de laisser sa tête se renverser contre l'oreiller.

Elle laissa son corps se mouvoir contre le sien dans une alliance sensuelle, permettant à leurs âmes de décharger leur affection, jusqu'à l'atteinte ultime de leur plaisir, Aelya s'endormant tout contre lui, son âme sœur dont sa présence était indispensable à la continuité de sa vie.